Septembre 2018
i
UNIVERSITE DE GOMA
B.P. 204 GOMA (Rép. Dém. du
Congo)
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
MESURE DE LA SATISFACTION DES CLIENTS PAR RAPPORT
AUX SERVICES DE VODACOM
Présenté par : Héritier OMBENI
MWENDAPOLE
Mémoire présenté en vue de
l'obtention du diplôme de licence en Sciences Economiques et de
Gestion.
Option : Gestion Financière
Directeur : Déogratias BUGANDWA MUNGU AKONKWA
Professeur Docteur en Sciences de Gestion
Encadreur : Alain MIDAGU KABUMBA Assistant
II
DEDICACE
A la grande famille MUTABESHE KATSUVA. A la grande
famille MALUNGA A la grande famille JACQUE YOSUA A la grande famille
MUSAMBAGHANI MASOLO,
III
REMERCIEMENTS
La solidarité de l'être humain laisse
transparaitre une dimension relationnelle qui l'habite et qui se cristallise au
plus profond de son être. Cette dimension fondamentale et fondationnelle
présuppose une relation dialogique et interpersonnelle, relation qui se
vit et s'exprime dans la réciprocité interlocutive, dans un
langage de reconnaissance réciproque intersubjective. C'est cette
reconnaissance que nous voulons exprimer au terme de ce travail qui couronne la
fin du deuxième cycle de nos études en sciences
économiques et de gestion. Comme nous le savons tous, Dieu dans sa
sainte trinité est le principe de toute vie. C'est vers lui que notre
action nous conduit et c'est en lui seul que s'achève l'action. Il est
le commencement et la fin de tout.
Nos remerciements s'adressent également au Professeur
Docteur Déogratias BUGANDWA MUNGU AKONKWA et à l'assistant Alain
MIDAGU KABUMBA d'avoir accepté de diriger et encadrer ce mémoire
malgré leurs multiples occupations et sans exigences aucune.
Que le tout puissant rende à nos Professeurs, Chefs de
travaux, Assistants, et de manière générale à
toutes les autorités académiques, le centuple de leurs sacrifices
pour notre formation. Nous remercions vivement le Professeur Docteur Déo
GAFUNDU Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, de
nous avoir appris à travailler dur.
Des raisons incommensurablement nobles nous offrent en sus, le
coeur ouvert, l'occasion d'adresser nos sincères gratitudes à nos
frères et soeurs Mwendapole MUHINDO, Venas MWENDAPOLE, Olivier
MWENDAPOLE, Sylvain MWENDAPOLE, Abisan MWENDAPOLE, Juresse MWENDAPOLE, Tantine
MWENDAPOLE. Nous disons un grand merci à Glorieuse KAVIRA MULAHU,
Narcisse KAHINDO ainsi que nos cousins et cousines Enoch MALUNGA, Prisca
MALUNGA, Priscille MALUNGA, Monique MALUNGA, car ils ont tous marqués
notre vie.
Notre personne est le fruit des contributions de
personnalités de divers horizons envers les quelles nous sommes
redevables ; surtout nos compagnons de lutte qui ont laissé des
empreintes dans notre coeur : Joseph MUHAHI, Blaise MAHUNGU, Jimmy MAVINGU,
Isaac MAKEWA, Prince NGOWIRE, Sylvie MAKAKALO, Christel KIZUNGU, Alphonse
KAMBALE. Nous disons encore merci à tous ceux qui, de près ou de
loin, ont contribué à notre bien-être.
OMBENI MWENDAPOLE HERITIER
iv
Listes des abréviations
ACP
|
Analyse en Composantes Principales
|
AFC
|
Analyse Factorielle de Correspondance
|
AMPS
|
Advanced Module Phone System
|
ANOVA
|
Analyse de la Variance
|
B to B
|
Bussines to Bussines
|
B to C
|
Bussines to Consumer
|
Ddl
|
Degré de liberté
|
F
|
Statistique de Fisher
|
GSM
|
Global System Mobil
|
H0
|
Hypothèse Nulle
|
H1
|
Hypothèse Alternative
|
KMO
|
Kaiser-Meyer-Olkin
|
MSC
|
Mesure de la Satisfaction de la Clientèle
|
PTT
|
Poste et Télécommunication
|
RDC
|
République Démocratique du Congo
|
SERVQUAL
|
Service de Qualité
|
Sig
|
Significativité
|
SPSS
|
Statistic Package Program for Social Sciences
|
UNIGOM
|
Université de Goma
|
VAST
|
Very-Apature Terminal
|
V
Liste des tableaux et figures
N° Tableau/ Figure
|
Titre du tableau
|
Tableau 1.1
|
Typologie de clients (Jones et Sasser)
|
Tableau 2.1
|
Présentation des données de base de l'analyse
factorielle
|
Tableau 3.1
|
Classification des éléments selon leur
localisation sur la carte
|
Tableau 4.1
|
Présentation des différentes catégories du
modèle Tétraclasse
|
Tableau 5.4
|
Fréquences des enquêtés par sexe
|
Tableau 6.4
|
Fréquences des enquêtés par tranche
d'âge
|
Tableau 7.4
|
Répartition des enquêtés par commune
|
Tableau 8.4
|
Répartition des enquêtés selon leur niveau
d'étude
|
Tableau 9.4
|
Répartition des enquêtés selon leur
durée d'utilisation
|
Tableau 10.4
|
Structure factorielle avec items et composante après
rotation
|
Tableau 11.4
|
Tableau de niveau moyen de satisfaction
|
Tableau 12.4
|
Statistique de Levene : variable sexe
|
Tableau 13.4
|
Importance du sexe sur le niveau global de satisfaction
|
Tableau 14.4
|
Statistique de Levene : variable âge
|
Tableau 15.4
|
Importance de l'âge sur le niveau global de
satisfaction
|
Tableau 16.4
|
Statistique de Levene : variable commune
|
Tableau 17.4
|
Importance de la commune sur le niveau global de la
satisfaction
|
Tableau 18.4
|
Test d'homogénéité de la variable niveau
d'étude
|
Tableau 19.4
|
Importance du niveau d'étude sur la satisfaction
|
Tableau 20.4
|
Test d'homogénéité de la variance :
variable durée d'utilisation de
Vodacom
|
Tableau 21.4
|
Importance de la durée d'utilisation sur le niveau de
satisfaction
|
Annexe 1
|
Qualité de représentation des items
|
Annexe 2
|
Tableau de la variance totale expliqué
|
Annexe 3
|
Matrice de transformation des composantes
|
Annexe 4
|
Tracé des composantes dans l'espace après
rotation
|
Annexe 5
|
Reliabilitystatistics
|
vi
Annexe 6
|
Item-Total Statistics
|
Annexe 7
|
Indice de K.M.O
|
Annexe 8
|
Tableau de multiple comparaison test post hoc variable
âge
|
Annexe 9
|
Test post hoc variable âge
|
Annexe 10
|
Tableau de multiple comparaison test post hoc variable niveau
d'étude
|
Annexe 11
|
Test post hoc variable Niveau d'étude
|
Annexe 12
|
Test post hoc variable durée d'utilisation de Vodacom
|
Annexe 13
|
Questionnaire d'enquête
|
vii
RESUME
Notre travail de mémoire cherche à identifier
les principales composantes/dimensions de la satisfaction client dans les
sociétés de télécommunications, mesurer le niveau
de satisfaction des clients par rapport aux services Vodacom et constituer un
outil efficace dans lequel les étudiants et futurs praticiens trouveront
des clés pour s'insérer efficacement dans les entreprises et
faire entrer de plein pied dans l'économie de l'expérience
client.
Pour conduire cette recherche qui est du type exploratoire,
nous avons choisie d'étudier le cas de la société Vodacom
Congo/ agence de Goma. Afin d'analyser nos données pour aboutir à
notre objectif, nous avons procédé à l'analyse factorielle
en composante principale (ACP) et à l'analyse de la variance (ANOVA)
à un critère de classification.
Grâce à ces analyses, trois grandes conclusions
ont été tirées : les principales composantes de la
satisfaction client dans les sociétés de
télécommunication seraient : la tangibilité-confort,
l'assurance, le prix/coût perçu du service, l'empathie, la
fiabilité-sûreté, la serviabilité, la qualité
du réseau, le cadre de travail, la visibilité et l'aspect des
agents. Le niveau global de satisfaction des clients par rapport aux services
Vodacom serait élevé ; et enfin les facteurs
sociodémographiques n'influenceraient pas le niveau de satisfaction des
clients de Vodacom.
Nous suggérons à la société
Vodacom Congo de prendre en considération et mettre en pratique ces
résultats afin de maintenir sa position sur le marché de
télécommunication en République Démocratique du
Congo.
Mots Clés : Satisfaction, insatisfaction, Attitude,
fidélité, mesure.
1 Christian BARBARAY : Satisfaction, Fidélisation et
Expérience Client, éditeur de savoirs, Dunod, Paris, 2016.
2idem
1
INTRODUCTION GENERALE
1. Position du problème
Finies les trente Glorieuses, fini le temps où tout le
monde pouvait choisir la couleur de sa voiture pourvu qu'elle soit noire (Henri
Ford, cité par Christian BARBARAY, 2016).
Nous sommes passés d'une période où les
produits étaient rares à une époque où ce sont les
clients qui sont rares, d'une société de consommation à
une société de considération où le client est
devenu le maître de jeu. En ces années, la crise
économique, la société d'abondance, la surconsommation, le
suréquipement, la puissance de communication, de séduction et de
volatilité d'internet obligent les entreprises à devenir de plus
en plus agiles pour retenir leurs clients1.
Fini le temps « de la chasse » où il
suffisait de se pencher pour cueillir de nouveaux clients, nous sommes
maintenant « au temps de l'élevage » où les
chèrement acquis doivent être entendus, servi,
écoutés, cajolés par des entreprises qui doivent sans
cesse innover et développer des politiques de « Customer
Care »2
Les entreprises ont pris conscience que la Satisfaction Client
et la survie de l'entreprise sont intimement liées. A cet effet des
efforts substantiels ont été consacrés à
l'amélioration de la satisfaction client, ce qui explique
l'évolution du concept depuis sa naissance jusqu'à ce jours, en
arrivant à la mise en place d'un système de management de la
qualité qui vise le succès à long terme par la
satisfaction client pour les entreprises privées et publiques qui
cherchent à offrir un produit ou un service de qualité.
La satisfaction est un sentiment qui résulte de la
comparaison entre les attentes des clients et les perceptions que ces clients
ont retenus des services qu'ils ont reçus (RéseauCircum,
2001).
L'intérêt porté sur la mesure de la
satisfaction des clients avec les entreprises peut être expliquée
par deux arguments :
? La satisfaction des clients constitue l'un des actifs
intangibles qui permettent aux firmes de se différencier de leurs
concurrents et ;
2
? La satisfaction des clients procure des avantages en termes de
rétention, de loyauté et de profit3.
Au cours de la dernière décennie, l'offre de
choix pour le consommateur a explosé que ce soit pour les
détaillants, les télécommunications, les banques et
plusieurs autres sphères des affaires. Le monde dans lequel nous
évoluons est clairement devenu un environnement beaucoup plus
complexe.
Suite à ces changements constants, le besoin de
développer une relation client plus solide et plus profonde, ainsi que
de surveiller la force de cette relation avec un niveau de raffinement toujours
plus élevé s'est affirmé. Cela a conduit à
l'avènement de la gestion de la relation client et de la mesure de la
satisfaction, à un point tel que ces deux dimensions sont
désormais indissociables4.
La satisfaction des clients est la clé de la
réussite de toute organisation, Ainsi il est important de disposer
d'outils adéquats afin de déterminer d'une manière
objective les besoins des clients, de faire l'évaluation de la
satisfaction et enfin de suivre les progrès et les améliorations
dans le processus défini. Le client estime que la qualité du
service offert égale ou surpasse ses attentes. La satisfaction du client
est déterminée, à la fois par les attentes du client et la
performance perçue du service ou du produit. Cette performance
étant considérée comme le degré de présence
des attributs recherchés, voulus ou attendus dans un produit ou un
service par le client5.
La satisfaction du client est donc une notion bien plus
complexe qu'on pourrait le penser. Un client peut être satisfait mais
finalement infidèle, de la même manière qu'un client
mécontent peut rester fidèle. La satisfaction client est tout
simplement la raison d'être de chaque entreprise, l'inverse n'a pas de
sens car sans client il ne peut exister d'entreprise6.
Enfin, la recherche de la mesure de la satisfaction clients
trouve naturellement sa place dans la finalité des entreprises
privées que publiques. Cette mesure de satisfaction bien
employée, reste
3Balemba EDDY KANYURHI : la satisfaction des
clients avec les services des institutions de microfinance au Kivu en RDC, UCB,
2013.
4BoutheinaKouki HABARI ; Mesure de la satisfaction
client selon la Norme ISO 9001 version 2008 au sein de l'agence de promotion de
l'industrie et de l'innovation, Université Virtuelle de Tunis, 2014.
5, Deocratias BUGANDWA : Evaluation de la satisfaction des
clients dans une Institution de Micro finance, publié dans Bukavu
Journal of Economic and Social Sciences, L'harmattan, Paris, 2012.
6Critizen.for Business.
3
un excellent outil pour améliorer la
compréhension des besoins des clients et ainsi les fidéliser
d'une part et permettre d'améliorer la rentabilité d'autre
part.
Aujourd'hui, l'augmentation de la concurrence, la circulation
de l'information et la rationalité de l'agent économique sur les
produits et services font que la satisfaction du client demeure essentielle
pour la survie et la croissance de l'entreprise. Ainsi, la satisfaction du
client, qui était considérée uniquement comme source
d'avantage compétitif, est devenue non seulement comme une
nécessité mais aussi comme une puissante arme à travers
laquelle les entreprises jouent leur survie et se démarquent les unes
des autres.
Le secteur de la télécommunication ne
déroge pas à ce constant. En effet, partout dans le monde les
entreprises de télécommunication offrent presque les mêmes
services et la concurrence entre elles est très importante. Aussi, les
clients sont devenus très vigilant envers la qualité
exigée et attendue. De ce fait, les entreprises des
télécommunications sont très concernées par la
satisfaction des clients en vue de prévenir tout départ car
acquérir un client est difficile qu'en conserver.
A Goma, capitale du Nord-Kivu, différentes transactions
commerciales sont effectuées entre la ville et les autres provinces et
voire même les pays limitrophes de la RDC et le reste du monde. Le
commerce est pratiqué en divers points de vente notamment dans le
marché central de Virunga, au Birere, au marché public Alanine,
sur les bords des axes routiers, dans les boutiques et kiosques. En outre,
parmi les commerçants de Goma, nous trouvons aussi des femmes qui
pratiquent plusieurs types de commerce appartenant à des groupes
socio-économiques qui sont très différents et exercent
divers activités. L'activité industrielle n'est pas
développée dans la ville, on y compte quelques petites industries
de transformation et manufacturières dont les principales sont : les
moulins, les machines de sciage, des boulangeries, des minoteries, brasseries,
etc. Plusieurs sociétés de télécommunications
oeuvrent dans la ville. En effet, 5 grandes entreprises se disputent la
clientèle (Il s'agit de Vodacom, Airtel, Orange, Tigo et MTN). Ces
entreprises évoluent dans un environnement concurrentiel où les
services offerts satisfont relativement les mêmes besoins. Ce qui peut
créer par moment, une indifférence chez les clients. Il
deviendrait alors difficile pour un client d'opérer un choix entre ces
entreprises.
4
Partant de cette description du problème, la
présente étude porte sur « la mesure de la
satisfaction des clients par rapport aux services de Vodacom » et
est fondée sur les questions suivantes :
1. Les clients de la société de
télécommunication Vodacom de la ville de Goma sont-ils satisfaits
du produit (bien-service) fourni par leur operateur? Si oui, quelles sont les
dimensions du concept satisfaction pour le secteur de
télécommunication?
2. Existe-t-il une différence significative en termes
de satisfaction entre les clients, en fonction de leurs caractéristiques
sociodémographiques?
En réponse à ces questions, l'objectif sera
d'identifier les principales composantes du concept satisfaction client;
d'utiliser ces composantes pour mesurer le niveau de satisfaction des clients
dans les sociétés de télécommunication,
particulièrement de la société Vodacom/Congo agence de
Goma. De manière spécifique, nous donnerons les niveaux de
satisfaction des clients de Vodacom par rapport à chaque dimension de la
satisfaction, en utilisant l'outil de mesure qui a été
développé dans la littérature marketing depuis les
années 80; et qui est toujours l'outil reconnu aujourd'hui, le SERVQUAL
tel qu'adapté au secteur de la télécommunication.
Etat de la question
LULEMBO MAYENGA Dieudonné (2014) : ses
recherches ont porté sur « l'étude de la satisfaction de
la clientèle : cas de la B.I.C. Agence de Mbanza-Ngungu ».
L'objectif de son étude était d'identifier les critères
dont tiennent compte les clients pour évaluer la qualité de la
prestation de service ; vérifier les attentes de départ des
clients à l'égard de la prestation de service actuelle de la BIC
Mbanza-Ngungu et mesurer le niveau de satisfaction actuel des clients
vis-à-vis des services offerts par a BIC Mbanza-Ngungu. Les
méthodes analytiques, historiques et statistiques ainsi que la technique
documentaire ont conduits aux résultats selon lesquels les clients de la
BIC Agence de Mbanza-Ngungu sont satisfaits des services offerts par cette
banque et les facteurs les plus importants de la satisfaction des clients de
cette banque sont l'accueil et la compétence du personnel.
Ruben Chumpitaz (2015) : son étude a
porté sur : « La qualité comme déterminant de la
satisfaction des clients en business-to business. Une application dans
le domaine de la téléphonie » L'objet de cette
communication était d'étendre la littérature en marketing
par le
5
développement d'une définition et d'un
modèle de formation de la satisfaction des clients industriels. Ses
résultats ont confirmés tout d'abord que la qualité est un
concept multidimensionnel qui inclut la qualité du produit ainsi que
différentes dimensions de la qualité de service. Ensuite,
l'application de la modélisation par équations structurelles lui
a permis d'identifier un modèle de relations entre la qualité
perçue et la satisfaction, modèle qui semble prévaloir
dans les échantillons aux différentes périodes de temps.
Dans ce modèle, la qualité du produit joue un rôle de
médiateur entre les différentes dimensions de la qualité
de service et la satisfaction des clients industriels.
Jong-Dal Park (2007) : Sont étude a
porté sur « Les déterminants de la satisfaction et de la
fidélité du visiteur fréquentant le musée national
d'art en Corée du sud » Cette recherche avait pour but de
comprendre les déterminants de la satisfaction et de la
fidélité des visiteurs du musée afin d'aider les
institutions culturelles à piloter de futures actions marketing. Une
enquête menée auprès des visiteurs du Musée National
d'Art Contemporain de la Corée du Sud a permis de tester un certain
nombre d'hypothèses de recherche. Les résultats font ressortir un
rôle majeur de la satisfaction dans la construction de la
fidélité des visiteurs. De plus, il ressort que différents
aspects de la qualité et de la valeur perçue des prestations
muséales jouent différents rôles dans le processus de
formation de la satisfaction et de la fidélité du visiteur. La
recherche met également en évidence les
spécificités du visiteur sud-coréen (par rapport au
français) dans son processus d'évaluation, de satisfaction, et
d'attachement au musée ainsi que le rôle modérateur de
l'implication.
Ce travail se veut pragmatique. C'est-à-dire sur base
des résultats obtenus et des recommandations y afférentes, il
constitue un outil efficace dans lequel les étudiants et futurs
praticiens trouveront des clés pour s'insérer efficacement dans
les entreprises et faire entrer de plein pied dans l'économie de
l'expérience client.
6
Etant donné le contexte dans lequel s'effectue cette
recherche, nous postulons que :
1. Les clients sont satisfaits des services offerts par la
société Vodacom/Congo agence de Goma et que la
tangibilité-confort, l'assurance, le prix perçu du service,
l'empathie, la fiabilité-sûreté, la serviabilité
ainsi que la qualité du réseau seraient les dimensions
explicatives du concept satisfaction des clients par rapport aux services
Vodacom.
2. Toutefois, les différentes caractéristiques
sociodémographiques influenceraient les niveaux de satisfaction des
clients par rapport aux services de Vodacom.
Afin d'atteindre les objectifs fixés par cette
recherche, de répondre à nos questions de recherche, de
vérifier les hypothèses, nous procéderons successivement
par une analyse factorielle ainsi que celle de la variance (grâce aux
logiciels Excel 2010 et SPSS v23) basée sur l'échantillon
déterminé tenant compte des items.
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail sera
subdivisé en quatre chapitres :
Le premier chapitre abordera la revue de la littérature
relative à notre thème de recherche. L'objectif de cette revue de
la littérature est d'identifier des éléments pertinents
quant à notre étude. Nous y ferons une revue théorique,
avant de parcourir des études empiriques sur ce concept dans le secteur
de télécommunication.
Le deuxième chapitre expose une aperçue sur le
secteur de la télécommunication, l'historique de la
télécommunication et les conditions d'exploitation du secteur de
télécommunication en RDC et enfin, une brève description
de la société Vodacom.
Le troisième chapitre sera consacré à
l'approche méthodologique de ce travail, c'est-à-dire la
présentation de la méthode de récolte des données.
Elle abordera les différentes méthodes et techniques de collecte
des données ainsi que l'échelle de mesure à utiliser.
Le dernier chapitre, sera consacré au
dépouillement, à l'analyse ainsi qu'à
l'interprétation des résultats.
Désormais, le principal évaluateur de la
qualité ou de la valeur d'un produit ou d'un service est le client
lui-même (Keegan et Seringhaus 1999). De cette façon,
l'organisation s'assure que ce
7
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE
SECTION 1. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE
Dans cette section, il s'agit d'identifier des
éléments pertinents quant à notre étude : la mesure
de la Satisfaction des clients qui s'applique aux entreprises de
téléphonie mobile. Ces éléments seront
étudiés et formalisés pour la fixation et la construction
de nos hypothèses de recherche.
Afin d'atteindre cette objectif, le présent chapitre
approfondit les thématiques suivantes : La Satisfaction, la mesure
de la satisfaction de la clientèle, les attentes, la fidélisation
client,
l'insatisfaction, l'attitude client, et la
fidélité client. L'intérêt d'évaluer
la satisfaction des clients est double :
Dans un premier temps, il tient au fait qu'elle est
associée à l'adoption chez les clients de comportements qui sont
recherchés par l'organisation. Ces comportements recherchés
diffèrent grandement selon le contexte, allant du comportement de
l'achat au rachat (c'est-à-dire la fidélisation des clients).
Dans un deuxième temps, il consiste en ce que le degré de
satisfaction des clients est utilisé comme indicateur de la
qualité des produits ou des services offerts. Ce faisant,
l'évaluation de la satisfaction des clients sert aux fournisseurs des
produits et de services à établir leurs priorités en vue
d'améliorer ce qu'ils offrent.
I.1. LA SATISFACTION DES CLIENTS AU CENTRE DE PREOCCUPATION
DE L'ORGANISATION
Le concept de satisfaction des clients n'a pas toujours eu
l'importance qu'on lui accorde aujourd'hui. En effet, la gestion de la mise en
marché des produits et des services a beaucoup évoluée au
20e siècle, et ce tant les secteurs privé que
public.
En conséquence, la qualité ou la valeur d'un
produit ou d'un service était évaluée par l'organisation
sur la base de ce qu'elle croyait être un bon produit ou service. C'est
au cours des années 60, avec l'arrivée d'un nouveau paradigme de
gestion, que le concept de satisfaction des clients devient important aux yeux
des organisations et qu'il transforme la façon d'entrevoir la mise en
marché des biens et services.
7Bartikowsi B. et Sylvie LLOSA:» Customer
satisfaction measurement: comparing four methods of attitude categorization
», the service intuitive journal, n°4, 2004.
8
qu'elle offre satisfait ses clients. De même, elle
augmente également ses chances de survies, ce qui est capital dans une
conjoncture où la concurrence est féroce.
En effet pour les organisations, un degré
élevé de satisfaction des clients est associé à une
augmentation du taux de rétention des clients, à une augmentation
de la rentabilité, à une meilleure compétitivité et
en fin à une augmentation des parts de marché (vavra, 1997).
I.2. DEFINITION
Il n'existe pas de consensus sur la définition de la
satisfaction. Néanmoins, il est possible de dégager quelques
éléments théoriques qui permettent de l'élucider
:
Selon (Czerpiel et al, 1973), la satisfaction est « un
terme complexe et un concept difficile » à cerner. « Une revue
de la littérature sur les recherches en matière de satisfaction
montre la difficulté à appréhender cette notion »,
confirme (Llosa, 2001).
Le Dictionnaire de l'Académie Française
(1997): définie la satisfaction comme étant un
contentement, un plaisir que nous éprouvons quand les choses sont telles
que nous pouvons les souhaiter ; Dans l'encyclopédie du
marketing (2010): La satisfaction est définie comme
étant un état psychologique positif d'un individu ou d'une
personne morale, exprimant (de manière explicite ou non,) son
contentement ; France Qualité Publique (2004) la
définit comme étant un jugement de valeur, une opinion, un avis
qui résulte de la confrontation entre le service perçu et le
service attendu.
D'autres définitions qui ont acquis une certaine
notoriété au cours de ces dernières années peuvent
être également présentées. Il s'agit de la
définition de Réseau Circum (2001) selon
laquelle la satisfaction est un sentiment qui résulte de la comparaison
entre les attentes des clients et les perceptions que ces clients ont retenus
des services qu'ils ont reçus. Sylvie Llosa (1997)
aborde dans le même sens que Réseau Circum en affirmant
que la satisfaction est fondée sur une comparaison de la performance
perçue du service avec un standard préétabli. Cette
définition semble être explicitée par Bartikowski
(1999) lorsqu'il rappelle que la Satisfaction est le résultat
d'un processus de comparaison psychique et complexe. « La comparaison
d'une valeur théorique
avec une valeur effective », le paradigme de
confirmation/infirmation7.
8 Abdou KADIRI IMOROU : Satisfaction des clients des
entreprises de MTN et Moov au Benin, une étude exploratoire à
partir du modèle « Tétraclasse »
9
Evrard (1993) le complète en
précisant que la satisfaction est un état psychologique mesurable
et consécutif à une expérience de
consommation8.
Ce qui découle de ces définitions, affirme
Gauthier (2003) est que la satisfaction est basée sur
des perceptions et des attentes. Il s'agit d'un sentiment subjectif qui ne peut
exister que si le client réalise qu'il y a eu un événement
de service, et qui n'existe pas dans l'absolu, mais seulement sur une base
comparative.
La satisfaction est donc le résultat de la perception
de l'offre et du sentiment qui résulte de la comparaison entre cette
perception et l'attente du client par rapport à l'offre.
D'après ces définitions, un client satisfait est
un client dont la perception de l'offre est supérieure ou égale
à l'attente qu'il avait et un client insatisfait est un client qui a une
perception de l'offre inférieur à son attente. Si la perception
et l'attente sont proches la satisfaction est modérée, ou le
sentiment indiffère.
Nous définissons ainsi la satisfaction comme
état un sentiment psychologique positif perçu dans un service ou
dans un produit consommé.
Sources : Paradigme de la confirmation des attentes
(Trembley 2006).
Qualité perçue vs qualité
attendue
Si la qualité perçue = la
qualité attendue : Satisfaction (normalité)
Si la qualité perçue ? la qualité
attendue : Insatisfaction
Si la qualité perçue > la qualité
attendue : Forte Satisfaction
Figure 1. Présentation du paradigme de
Confirmation/ Infirmation
10
De ce paradigme débouche un modèle de la
satisfaction élaboré par R.L.OLIVER en 1980, les attentes des
clients sont déterminées par 4 éléments principaux
:
? Le bouche à oreille, positif ou négatif sur
l'offre ;
? Les besoins dont les clients recherchent la satisfaction ; ?
L'expérience passée de l'offre et
? La communication de l'entreprise vers les clients.
Ce modèle introduit la notion d'attitude du client.
L'attitude est une disposition relativement durable du client à
l'égard d'une offre, elle est formée par de nombreux facteurs
psychologique, sociologique et d'expériences passées (lendrevie
et levy 2013). Ce modèle souligne la difficulté qu'il y a
à mesurer la satisfaction puisque il ne s'agit pas d'un concept objectif
mais d'un concept de l'ordre du sentiment (donc subjectif), propre aux
individus et qui n'existe pas de manière absolue mais seulement par
comparaison. A cette difficulté de subjectivité s'ajoute un
caractère évolutif de la satisfaction, selon le moment où
il reçoit le service, la perception et les attentes du client
diffèrent.
I.3. LE MODELE THEORIQUE DE SATISFACTION DES CLIENTS
Le concept satisfaction est devenu de plus en plus
indispensable aujourd'hui à la survie d'une entreprise. Certains
modèles théoriques de ce concept ont été
développés au cours des années. Pour cette étude,
le modèle théorique de la satisfaction d'Oliver (1980, 1997) a
été indispensable. Le choix de ce modèle repose sur deux
raisons. Ce modèle prend appui sur une théorie psychosociale
reconnue, soit la théorie de l'action raisonnée (Fishbein et
Ajzen 1975) bon nombre d'études ont démontré au fil des
années la capacité de cette théorie à
prédire les comportements humains, dont ceux des consommateurs. Mais
aussi il a été mis à l'épreuve par plusieurs
chercheurs ((Athiyaman, 1997, Bearden et Teel, 1983, Hallowell 1996, La Barbera
et Mazursky 1983, Oliver et Bearden 1985, Soderlund et Vilgon 1999,
Jean-Sébastien Renaud, 2012). Ce modèle présente des
mêmes éloges que ceux de la théorie de l'action
raisonnée.
? Le Ier éloge consiste en
ce que les individus sont généralement rationnels, qu'ils
utilisent l'information qui les entoure pour prendre des décisions et
qu'ils soupèsent habituellement les conséquences positives et
négatives associées à l'adoption éventuelle d'un
comportement avant de décider s'ils passent ou non à l'action.
11
? Le deuxièmeéloge suppose que
le meilleur prédicteur d'un comportement d'ordre volatil est l'intention
d'effectuer ce comportement. Oliver (1997) note que dans certains cas d'autres
variables peuvent agir sur l'intention. Il cite l'influence possible de la
perception des normes sociales, une autre variable de la théorie de
l'action raisonnée. Oliver émet cependant l'hypothèse que
la relation entre la satisfaction des clients et leurs comportements de rachat
s'explique essentiellement par l'attitude envers le comportement et l'intention
comportementale9.
Figure 2. Représentation circulaire (dynamique)
du modèle théorique de la satisfaction des clients d'Oliver
(1980, 1997)
1. Attitude envers le comportement
d'acheter le bien ou service
2. Intention d'achat du bien ou service
4. Satisfaction au regard de cet achat
3. Comportement : acheter ou non le
bien ouservice
Source : Jean SEBASTIN RENAUD (2012)
Ce modèle se caractérise par un
enchaînement de cycles d'achats. Au début du processus, le client
forme son attitude, influence son intention d'achat (lien1) ; si cette
intention est assez forte, le client décidera alors d'acheter le bien ou
le service en question (lien 2) ; à la suite de cette expérience
d'achat, le client ressentira ou exprimera un degré plus ou moins
élevé de satisfaction au regard de cet achat (lien 3) qui
l'amènera à maintenir ou à modifier son attitude envers
l'achat de ce bien ou service (lien4). Autrement dit, avant le tout premier
cycle d'achat, le client possède une attitude envers le comportement
d'acheter un bien ou un service. Cette attitude est basée sur
9 Jean-Sébastien RENAUD : la mesure de la satisfaction
des clients : effet de la polarité, du nombre de points et de
l'étiquetage de l'échelle de réponse sur la distribution
des réponses et sur les qualités psychométriques,
Thèse présenté à la faculté des
études supérieures et postdoctorales à l'Université
Laval, Québec, 2012.
10 idem
12
diverses sources d'information (par exemple : la
publicité, le bouche à oreille), dont l'expérience
personnelle lorsque le bien ou service a déjà été
acheté auparavant par l'individu (Oliver, 1997). L'attitude est
définie comme une évaluation plus ou moins favorable ou
défavorable relativement durable et stable dans le temps.
Plus spécifiquement, l'attitude envers le comportement
de rachat correspond à la perception des avantages et
désavantages d'acheter le bien ou le service. Plus les avantages
l'emportent sur les désavantages, plus l'attitude sera favorable. Telle
que définie ici, l'attitude envers le comportement d'achat rejoint les
concepts d'attentes du client en marketing (Athiyaman, 1997) et
d'utilité attendue en économique (Rust, Inman, Jia et Zahorik,
1999)10.
I.3.1. L'intention comportementale
L'intention comportementale est définie comme la
probabilité subjective que l'individu effectue le comportement en
question (Fish bein et Ajzen, 1975).
Lorsque l'intention d'effectuer un premier achat ou un rachat
est assez forte, elle augmente la probabilité que le comportement
d'achat s'actualise. Ensuite, plus le comportement d'achat résulte en
des bénéfices égaux ou supérieurs à ceux
préalablement escomptés, plus l'individu sera satisfait
(c'est-à-dire qu'il fera une évaluation favorable du bien ou du
service reçu). L'inverse est aussi vrai. La satisfaction du client, est
le plus souvent définie dans la littérature comme le jugement
positif ou négatif au regard du bien ou du service reçu.
Le degré de satisfaction exprimé par une
personne agit ensuite comme une information ayant un effet sur son attitude
envers le bien ou le service acheté. Toutefois, plus son attitude est
cristallisée, moins les nouvelles expériences d'achat auront une
influence sur son attitude. C'est donc dire que plus un individu possède
une grande expérience d'achat à l'égard d'un bien ou d'un
service, moins son degré de satisfaction vis-à-vis de cet achat
influencera de manière importante son attitude (Rust et all 1999).
« Par exemple, supposons un Ier Individu qui a une
attitude très favorable envers le fait de faire son approvisionnement
chez le commerçant « A ». Supposons également que
depuis environ trois ans, cet individu va la plupart du temps faire son
approvisionnement chez lui. Sa grande
11 E. W. Anderson et M.W. Sullivan: The antecedents and
consequences of customer satisfaction for firms. Marketing Science, 1993.
13
expérience de magasinage chez ce commerçant fait
en sorte que son attitude très favorable envers le fait d'y faire son
approvisionnement est maintenant durable et stable, c'est-à-dire
cristallisée. Ainsi, qu'il en ressorte insatisfait lors d'une prochaine
visite aurait peu d'impact sur son attitude. Considérons maintenant un
deuxième individu qui n'est jamais allé faire son
approvisionnement chez le commerçant « A », mais qui a une
attitude assez favorable pour se laisser tenter d'y faire des achats. Si
dès sa première visite chez lui il en ressort insatisfait, il est
alors très probable que cette unique expérience aura un effet
négatif important sur son attitude. L'impact pourrait même
être assez important pour qu'il n'ait pas l'intention d'y retourner ; ce
qui mettrait fin aux cycles d'achat. Pour ces deux individus, une seule
expérience de magasinage insatisfaisante aura eu un impact fort
différent sur leur attitude (Anderson et Sullivan,
1993)11.
En somme, le modèle théorique de la satisfaction
des clients utilisé dans cette étude est celui d'Oliver
1980-1997. Il contient quatre variables : l'attitude envers le comportement
d'achat, l'intention d'achat, le comportement d'achat et la satisfaction envers
l'achat.
I.4. CARACTERISTIQUES DE LA SATISFACTION
La satisfaction peut être approchée comme un
tout, un sentiment global qui suit la réalisation du service. Afin
d'accentuer la recherche sur un bref aperçu de la provenance de la
satisfaction, Ray (2001) a déterminé que la satisfaction
comprenait trois caractéristiques majeurs : La satisfaction Subjective,
la satisfaction relative et la satisfaction évolutive.
I.4.1. La satisfaction subjective
La satisfaction subjective dépend de la perception du
client vis-à-vis du service ou du produit, et non de la
réalité. Cette satisfaction subjective se présente lorsque
le client choisi de lui-même son entreprise ou son fournisseur afin
d'obtenir un service ou un produit approprié.
I.4.2. La satisfaction relative
La satisfaction relative reflète le
niveau des attentes du client. C'est à ce moment où deux clients
peuvent avoir deux opinions différentes en consommant le même
produit ou service et dans les mêmes conditions. Tout est basé sur
les attentes initiales que le client s'est donné avant d'obtenir
12Stéphane DESJARDIN : Analyse de la
Fidélité de la clientèle d'une PME dans le secteur des
services, Thèse présenté à l'Université du
Québec à Trois-Rivières, 2007.
14
le service/produit. Ce deuxième caractéristique
est directement dépendant de la perception préalablement
établie.
I.4.3. La satisfaction évolutive
Cette satisfaction évolue dans le temps, à la
fois des attentes et des standards, et du cycle d'utilisation des
produits/services. D'une part, les attentes des clients sont fixées par
rapport à l'offre des fournisseurs ou des entreprises (standards), mais
à cause de la concurrence, cette offre est toujours augmentée. Ce
qui demande d'évaluer les standards et du fait même les attentes.
D'autres parts, la satisfaction survient à un moment précis.
L'auteur précise que le moment le plus crucial est vers
la fin de la consommation du service obtenu, juste avant l'achat suivant. Il
est bien important d'établir que l'entreprise obtient une offre plus
alléchante que celle de ses concurrents.12
Figure 3. Relation caractéristique de la
satisfaction
Subjective
(perception du client)
Relative (dépend des attentes)
Evolutive (varie dans le temps)
Qualité perçue/Qualité
attendue
Source : Stéphane DESJARDIN.
I.5. MESURE DE LA SATISFACTION DE LA CLIENTELE
L'importance de la satisfaction du client réside dans
le fait qu'elle est source d'action de la part du client.
I.5.1. Définition
La mesure de la satisfaction de la clientèle (MSC) est
une opération de rétroaction qui consiste à
connaître l'opinion « des clients sur leurs besoins, leurs attentes
et leurs expériences à
15
l'égard des services reçus » et qui «
permet aux entreprises ou organismes de vérifier dans quelle mesure ils
améliorent la satisfaction de leurs clients13.
I.5.2. Importance de la mesure de satisfaction de
clients
Fondamentalement, on mesure la satisfaction pour
connaître le point de vue du client sur les services, pour déceler
les faiblesses et pour décider des améliorations à
apporter. De plus, la MSC est un outil essentiel pour une organisation ou une
entreprise qui :
? adopte une philosophie organisationnelle axée sur les
services: la MSC permet de connaître les besoins et les attentes des
clients, de vérifier s'ils ont été satisfaits et de fixer
des normes de services c'est-à-dire Fournir aux clients ce qu'ils
désirent et non ce que les dirigeants de l'entreprise pensent qu'ils
désirent est un concept clé en matière de satisfaction des
clients;
? vise l'amélioration continue;
? fait de la reddition de comptes. Pour les programmes de
services, la mesure de la
satisfaction de la clientèle est l'indicateur
d'efficacité. Selon plusieurs auteurs, « l'indicateur le plus
fiable de l'amélioration de la qualité du service et des
résultats du service est l'amélioration continue et mesurable de
la satisfaction des clients » ;
? veut répartir plus efficacement les ressources
consacrées aux services à la clientèle ; ? cherche des
points de comparaison avec d'autres entreprises de services ;
Cherche à prévenir les coûts de
l'insatisfaction14.
I.6. CLASSIFICATION DES MODELES DE LA SATISFACTION
CLIENT
Cette partie s'articule autour de la définition
d'éléments de service, de la théorie de
l'asymétrie, de la classification des modèles de mesure de la
satisfaction et de la définition et explication du modèle «
Tétraclasse ».
I.6.1. Définition d'élément de
service
La mesure de la satisfaction des clients repose sur
l'évaluation des services offerts par les organisations. Plusieurs
études démontrent que la satisfaction du consommateur par rapport
à un produit ou un service est un concept multidimensionnel, ce qui
entraîne à l'identification de ce
1313Éric VIGNOLA: La portée des résultats en
mesure de la satisfaction de la clientèle 14Éric
VIGNOLA: La portée des résultats en mesure de la satisfaction de
la clientèle
16
que les spécialistes ont coutume d'appeler dans la
littérature « Dimensions de la qualité » ou de «
Dimensions de la satisfaction », car ce sont eux qui seront
évalués par les clients lors des sondages (Radford, 1922). Un
service ou un produit est évalué sur sa dimension «
hédonique » (capacité à
générer des émotions, de l'amusement, de la
rêverie...) et sa dimension utilitaire (capacité
à remplir la tâche de façon efficace dans le cas d'un
service ou à remplir sa fonction efficacement dans le cas d'un produit)
(Mano et al, 1993 ; Babin et al 1994 ; Griffin et al, 2000 ; Filser, 2000 ;
Filser et, 2003).
I.6.2. La théorie de l'asymétrie
La théorie de l'asymétrie est d'abord née
d'une remise en question du paradigme de la confirmation des attentes qui
repose sur le principe du continuum de la satisfaction. En effet, le concept de
« Satisfaction » est classiquement conceptualisé et mesurer
sous la forme d'un continuum unidimensionnel dont les extrêmes «
satisfaction » et « insatisfaction » sont opposés. Cette
idée d'un continuum a été remise en question dans quelques
travaux. Herzberg et all (1959) en psychologie du travail, furent les premiers
à démontrer que la satisfaction et l'insatisfaction seraient
influencées par des éléments différents. Dès
ce moment, l'idée d'un continuum devient caduque.
Deux construits naissent de ce constat :
? Le contraire de la satisfaction est la non-satisfaction ;
? Le contraire de l'insatisfaction est la non-insatisfaction.
Ainsi, inspirés par la théorie bi-factorielle de
Herzberg, des nombreux chercheurs Japonais ont repris les mêmes
idées, remarquant eux aussi le caractère discontinu de la
qualité ainsi que l'existence des contributions variables à la
satisfaction. Ces auteurs ont publié en 1984 la plus illustre des
études sur ce sujet (appliquées au secteur commercial). C'est
elle qui semble donner le coup d'envoi aux travaux subséquents portant
sur l'asymétrie des contributions des facteurs de satisfaction.
Ces auteurs distinguent donc deux types de facteurs :
? Les facteurs « d'hygiène » qui ont un impact
sur l'insatisfaction ;
? Les facteurs de « motivation » qui ont un impact sur
la satisfaction.
17
Parmi les auteurs qui remettent en question la
simplicité du paradigme de a satisfaction des attentes, on retrouve
également Grönroos (1993) qui décrit deux situations pouvant
difficilement être expliquées en vertu du paradigme. Il s'agit du
paradoxe du mauvais service et du paradoxe de l'apprentissage. Ce chercheur
suédois explique que les résultats dépendent, en grande
partie, des standards de référence et de la satisfaction
initiale. En somme, il faut comprendre que la qualité attendue est
extrêmement variable et peut être bien évaluée
même si elle est mauvaise et vice versa. Selon Van Hamme
(2001), ces notions sont complémentaires. En effet, cette
approche bi-factorielle doit plutôt être considérée
comme une approche complémentaire à l'approche traditionnelle
dans la mesure où, elle permet une compréhension plus qualitative
des types d'attributs menant à la satisfaction et à
l'insatisfaction, alors que l'approche traditionnelle vise plutôt
à fournir un « résumé » de l'évaluation
de l'expérience de consommation par le biais d'un score unique. C'est
également la conception que l'on retrouve dans la majorité des
travaux basés sur la théorie de l'asymétrie.
Afin de facilité l'analyse des résultats,
plusieurs modèles ont été élaborés et
peuvent être classés en deux catégories à savoir :
les modèles classiques ou symétriques et les modèles
asymétriques.
I.7. TYPES DES MODELES DE MESURE DE LA SATISFACTION
On distingue deux types de modèle de mesure de la
satisfaction à savoirs : les modèles classiques et les
modèles asymétriques.
I. 7.1. Les modèles classiques
Les modèles classiques se sont appliqués
à reconnaître les dimensions auxquelles les entreprises devraient
donner priorité. Le point de départ de la majorité des
travaux porte sur la satisfaction et la qualité du service qui constitue
la méthode SERVQUAL. Cette méthode a été
élaborée à la fin des années 1980 par les
chercheurs Parasuraman, Berry et Zeithaml. Le travail est basé
sur le paradigme de la confirmation des attentes.
Le principe de SERVQUAL est relativement simple et comporte
trois principales composantes : ? L'évaluation de qu'un excellent
service devrait comporter ;
? La mesure de la performance d'un fournisseur de services
individuels sur les aspects choisis ;
? L'évaluation de l'importance relative des dimensions sur
la satisfaction globale.
18
De nombreuses critiques adressés au modèle
SERVQUAL ont abouti à la construction d'autres modèles tels que
les critiques d'abord4, l'Outil de Mesure Commune (OMC), l'Outil
Québécois de Mesure (OQM), etc...
I.7.2. Le modèles asymétriques
Quant aux mesures asymétriques, ils se distinguent tant
par leurs bases théoriques que par la terminologie utilisée.
Selon plusieurs experts, les modèles asymétriques permettent de
préciser davantage l'évaluation qui est faite de la contribution
des différents éléments d'une expérience de service
à la satisfaction de la clientèle.
Rappelons que la théorie de l'asymétrie est
d'abord née d'une remise en question du paradigme de la confirmation des
attentes (notamment en raison de l'hypothèse de linéarité
qui la caractérise). Conformément à certains chercheurs
qui considèrent que la déterminante s'évalue mieux par des
mesures indirectes, les modèles asymétriques en majorité
combinent une base théorique solide, une méthodologie rigoureuse
et un système de classification précis. Ils ont également
l'avantage d'être construits précisément pour distinguer
les principales fonctions (linéarité et non
linéarité) de la contribution des attributs à la
satisfaction globale.
Par ailleurs, il faut souligner que l'objectif des
modèles asymétriques n'est pas d'offrir une solution universelle
contrairement aux modèles classiques tels que SERVQUAL), mais
plutôt de développer une méthode qui soit applicable
à tous les contextes sans toutefois suggérer des dimensions
précises à évaluer. Comme exemples de modèles
asymétriques, on peut citer les modèles de Herzberg (1959),
Brandt (1988), Venkitaraman (1993), Llosa (1996), Audrain (2002).
En somme, les deux courants de pensées à savoir
la théorie classique et la théorie de l'asymétrie en
mesure de la satisfaction de la clientèle se présentent comme
suit :
? La première se traduit selon le modèle
multi-attributs par « une contribution linéaire de chaque
élément à la satisfaction globale : si la performance
perçue sur un attribut s'accroît, la satisfaction globale augmente
d'autant, à un facteur multiplicateur près qui est l'importance
de cet attribut (et inversement en cas de diminution) » (Ray, 2001) ;
? La deuxième postule que les éléments de
la satisfaction n'ont pas une même contribution à la satisfaction
globale. Certains éléments exercent un poids fluctuant sur la
satisfaction
Tremblay (2006)
19
globale qui dépend du niveau de performance
perçu par le client. En effet, certains éléments
influences uniquement la satisfaction, d'autres agissent seulement sur
l'insatisfaction et d'autres encore influencent sur les deux à la
fois.
I.8. DEFINITION ET EXPLICATION DU MODELE « TETRACLASSE
»
Le modèle « Tétraclasse » est un
modèle asymétrique élaborée par Sylvie
Llosa (1996), qui a pour objectif de comprendre le mode de
construction de la satisfaction c'est-à-dire comment
s'établissent les modes de construction des différents
éléments d'une expérience de service à la
satisfaction du client. Ce modèle utilise une méthode statistique
de catégorisation, l'Analyse Factorielle des Correspondances (AFC), qui
fait apparaître visuellement sur une carte d'impact, le poids de
l'élément considéré sur la satisfaction globale.
L'Analyse Factorielle des Correspondances repose sur un
tableau de fréquences à deux dimensions dont les variables sont
les suivantes :
? L'une est constituée des deux modalités de
chaque élément (Evaluation positive et évaluation
négative) ;
? L'autre représente la satisfaction.
Tableau n°2. Présentation des données
de base de l'analyse factorielle
Indice de satisfaction
Evaluation Positive Evaluation
négative
Elément1/évaluation positive n1pp
n1pn
Elément1/évaluation négative
|
n1np n1nn
|
Elément2/évaluation positive n2pp
n2pn
Element2/évaluation négative
|
n2np n2nn
|
|
|
|
|
Elément i/évaluation positive ni pp ni
pn
Elément i évaluation négative
|
ni np ni nn
|
20
· n1pp : signifie que n% d'individus
sont à la fois globalement satisfait des différents services
offerts par l'entreprise de téléphonie et satisfait de
l'élément 1.
· n1pn : signifie que n% d'individus
sont globalement insatisfaits des différents services offerts par
l'entreprise mais par contre satisfait de l'élément 1.
· n1np : signifie que n% d'individus
sont globalement satisfaits des différents services offerts par
l'entreprise mais par contre insatisfaits de l'élément1.
· n1nn : signifie que n% d'individus
sont à la fois globalement insatisfaits des différents services
offerts par l'entreprise et insatisfaits de l'élément1.
Suite à l'analyse factorielle des données de
base, une carte factorielle est esquissée. Chaque élément
y est situé en tenant compte des deux coordonnées obtenues par
l'analyse factorielle.
Afin de faciliter l'interprétation des
résultats, on procède à un pliage, c'est-à-dire une
conversion des données autours de l'indice de satisfaction, de
manière à ce que ses fréquences se trouvent au point
(0.0).
Ce qui permet la visualisation de chaque élément
étudié, par un point sur une carte :
· L'abscisse d'un point correspond à la
contribution de l'élément à la satisfaction lorsqu'il est
évalué de façon négative,
· Son ordonnée est sa
contribution à la satisfaction lorsqu'il est évalué de
façon positive15
15Tremblay (2006) : Mesurer la satisfaction et les
attentes des clients : des modèles classiques aux modèles
asymétriques, centre d'expertise des grands organismes.
21
L'auteur présente la classification ci-dessous des
éléments de services selon leur localisation sur la carte :
Coordonnées sur l'axe de satisfaction des
éléments évalués positivement
ELEMENTS PLUS
|
ELEMENTS CLES
|
|
|
ELEMENTS SECONDAIRES
|
ELEMENTS BASIQUES
|
|
|
|
Coordonnées sur l'axe des abscisses des
éléments évalués négativement
Source : Adapté de Tremblay (2006)
22
Tableau 4.2. Classification des éléments
de services sur la carte
? Présentation des différentes
catégories du modèle « Tétraclasse »
ASYMETRIQUES SYMETRIQUES
BASIQUES
Evaluation négative = forte contribution au
niveau de satisfaction
Evaluation positive = faible contribution au niveau
de satisfaction
PLUS
Evaluation positive = forte contribution au niveau
de satisfaction
|
CLES
Forte contribution au niveau de satisfaction
SECONDAIRE
Faible contribution au niveau de
satisfaction
|
|
Evaluation négative = faible contribution au
niveau de satisfaction
Source : Trembley (2006)
On distingue deux catégories de contribution
d'éléments :
? Un ensemble d'éléments dont le poids dans la
satisfaction du client est fluctuant et dynamique.
Deux types d'éléments sont donc à
distinguer :
? Les éléments « basiques » qui ne
contribuent qu'à l'insatisfaction du client et ne sont pas
déterminants dans la satisfaction ;
Par exemple : la sécurité dans un avion,
lorsqu'elle est perçue comme insuffisante, risque d'exclure la compagnie
concernée du choix de la clientèle, et ce, quelles que soient les
autres qualités de cette compagnie (Ray, 2001).
23
? Les éléments « Plus » qui ne jouent
que sur la satisfaction globale du client et n'influencent pas son
insatisfaction.
Par exemple, que l'on m'offre un bonus inattendu lors d'un
rechargement de crédit d'une société de
télécommunication quelconque me procure la satisfaction. En
revanche, s'il n'a de bonus à la prochaine recharge, cela ne
m'insatisfait pas.
? D'autres éléments ont un rôle plus
classique et contribuent à la satisfaction globale du client de
façon stable, quelle que soit l'évaluation qui en est faite.
Deux types d'élément sont donc à distinguer
:
? Les éléments « Clés » qui
jouent fortement sur le degré de satisfaction globale du client, quelle
que soit l'évaluation qui en est faite par le client et sont alors
toujours déterminants.
Par exemple : la disponibilité et la rapidité
de l'entreprise en rendre un service à son client.
? Les éléments « Secondaires » n'ont
pas de rôle primordial dans la satisfaction globale. Ils ne sont alors
jamais déterminants.
Par exemple : l'absence de revus ou des journaux dans un avion
ne contribuera
vraisemblablement pas de façon « majeure »
à la satisfaction ou à son insatisfaction.
Par ailleurs, les travaux de Clerfeuille et al (2008)
confirment que les éléments de services ne participent pas de la
même façon à la formation de l'attitude de satisfaction des
clients. Cependant, ils montrent de plus que les éléments de
services les plus contributifs au niveau de satisfaction sont les
éléments de services « Périphériques » et
non ceux que l'peut qualifier de « centraux ». En effet, les
éléments de services tels que la décoration ou le confort
des sièges de la salle d'attente sont les plus contributifs au niveau de
satisfaction alors que la majorité des éléments de
services reliés au dit service sont peu contributifs au niveau de
satisfaction globale.
En outre, les travaux de Llosa (1996), Lichtlé et al
(2001) et Poubanne et al (2003) montrent que les quatre catégories
d'attributs de service (« Plus », « Clés », «
Basiques », « Secondaires ») sont différents en fonction
du secteur d'activité et des caractéristiques du client.
24
I.9. LES ATTENTES
I.9.1. Définition
Les attentes sont des croyances formées par l'individu
sur les performances d'un produit ou d'un service avant l'achat et la
consommation de celui-ci16.
Il existe des produits ou services sur lesquels nous avons
une réelle maturité, une vrais expérience et pour lesquels
nous « attendons » nécessairement quelque chose de
précis. Mais il existe beaucoup d'autres produits ou services pour
lesquels nous n'avons pas formulé d'attentes à priori et
où celles-ci seront implicites (exemple : bien manger dans un
restaurant, bien dormir dans un hôtel). La satisfaction va donc prendre
corps autour des « bonne et mauvaises surprises » qui vont
accompagner une expérience de consommation d'un produit ou d'un
service.
En ce sens, les études de satisfactions ne sont pas
des études d'opinions, ce sont vraiment des études
d'expériences. L'enjeu sera de savoir quels sont les
éléments qui ont influencé une « bonne ou mauvaise
expérience qui aboutit à une bonne ou mauvaise satisfaction
». Ces attentes seront donc :
· Subjectives : C'est le client et lui
seul qui définit les standards ;
· Individuelles : Chaque client aura des
attentes différentes ;
· Changeantes : En fonction des
circonstances ou des événements ;
· Evolutives : Le degré de
maturité face à un service ou un produit déplace les
attentes, l'apprentissage rend plus comptent et donc plus exigeant ;
· Comparatives : les attentes vont
toujours tenir compte des performances du marché, des concurrents
directs et indirects de l'entreprise17.
I.9.2. Déterminants des Attentes
Les attentes des clients sont déterminées par
quatre éléments principaux :
· Le bouche à oreille, positif ou négatif sur
l'offre (Laravoir 2007) ;
· Les besoins dont les clients recherchent la satisfaction
;
· L'expérience passée de l'offre et
16REGANY : Satisfaction et
Fidélisation Client, 2013-2014
17 Christian BARBARAY : Satisfaction, Fidélité et
Expériences Client, DUNOD, Paris, 2016.
18 Adrien LE LEUCH : Mesure de la Satisfaction Client/ une
enquête des usagers du centre hospitalier Universitaire de l'Ecole
Vétérinaire de Toulouse, Open Archive Toulouse Archive Ouverte
(OATAO), 2014.
25
· La communication de l'entreprise vers les clients. Ces
déterminants introduisent la notion d'Attitude du client.
I.9.3. L'attitude de Client
L'attitude est une disposition relativement durable du client
à l'égard d'une offre. Elle est formée par de nombreux
facteurs psychologiques, sociologiques et d'expériences passées
(Lendrevie et Levy 2013). Ce modèle souligne la difficulté qu'il
y a à mesurer la satisfaction puisque il ne s'agit pas d'un concept
objectif mais d'un concept de l'ordre du sentiment (donc subjectif), propre aux
individus et qui n'existe pas de manière absolue mais seulement par
comparaison. A cette difficulté de subjectivité s'ajoute un
caractère évolutif de la satisfaction, selon le moment où
il reçoit le service, la perception et les attentes des clients
diffèrent.
Ces déterminants ont été
détaillés par Parasuraman, Zeithaml
et Berry en 1985 pour mettre en évidence les
différents types d'écart possibles entre les attentes du client
et l'offre délivrée par le prestataire. Ils mettent en
évidence 5types d'écarts :
· La qualité d'écoute :
Ecart entre ce que les clients attendent et ce que l'entreprise
comprend qu'ils attendent ;
· La qualité de conception :
Ecart entre ce que l'entreprise comprend des attentes du client et la
façon dont l'offre est conçue ;
· La qualité de la réalisation :
Ecart entre la façon dont l'offre est conçue et la
façon dont elle est réalisée et proposée aux
clients ;
· La qualité de la communication :
Ecart entre la façon dont l'offre est réalisée et
la façon dont elle est communiquée ;
· La satisfaction : Ecart final, entre
les attentes et l'offre perçue. Se traduit par la satisfaction ou
l'insatisfaction18
26
Figure 4. Présentation des 5 Ecarts d'après
Parasuraman, Zeithaml et Berry
Bouche à Oreille
|
Besoins personnels
|
Expériencespassée
|
Attentes
Ecart5
Offre perçue
Ecart 1
Ecart3
Communication vers les clients
Conception de l'offre
Ecart 2
Compréhension des attentes des clients
Parasuraman, Ziethaml et Berry. (Adrien LE LEUCH
2014). I.10. La fidélisation Client
I.10.1 : Définition
Selon J. Dufer et JL Moulins (1989), la
fidélité se définit par un comportement intentionnel,
susceptible de se poursuivre dans l'avenir, de retour du client vers une
entreprise pour un servicedonné. C'est un aspect essentiel dans le
management d'une entreprise car conquérir de nouveaux clients
coûte significativement plus cher à une entreprise que de retenir
ses clients actuels. Les études montrent que le niveau de satisfaction
est lié à la dimension psychologique de la
fidélité, à savoir l'intention qu'a le client de revenir
vers la même entreprise, mais n'est pas lié à la dimension
comportementale de la fidélité, à savoir le fait que le
client revienne vraiment dans
27
cette même entreprise. Pour ces auteurs, l'écart
entre l'intention de fidélité et la fidélité
réel est lié à l'intervention d'un autre paramètre
que la satisfaction.
La fidélité est aussi le résultat d'une
attitude favorable d'un individu à une marque (Un produit ou un service)
qui se traduit par des achats répétés.
Il existe en fait quatre types de fidélité client
:
1. De conviction : la préférence
exprimée après expérience et comparaison des offres
concurrentes ;
2. De paresse : qui s'alimente de trois
courants :
· L'inertie : on se contente d'avoir
trouvé un produit satisfaisant, la recherche du « mieux » ne
mérite pas de temps et d'énergie.
Certains auteurs mobilisent la notion
d'inertie qui correspond à la force de l'habitude, au comportement
routier du client. Cette notion permet de définir quatre types de
clients dont :
· Les clients « Otage » : même
insatisfaits, ils restent fidèles car le changement est difficile :
monopole, contrat de longue durée, services disponibles uniquement dans
une entreprise particulière ;
· Les clients « Opposants » : ce sont des
clients insatisfaits qui souhaitent changer ;
· Les clients « Mercenaires » : ce sont des
clients satisfaits mais qui diverses raisons souhaitent changer ;
· Les clients « Avocats » ils sont satisfaits
et construisent avec l'entreprise une relation de confiance et de
fidélité.
· Peur du risque : ne pas perdre une
solution « acceptable » et risque de faire une erreur en changeant,
la crainte de perte est plus forte que la possibilité de gagner ;
· Platitude : Tout se vaut, aucune
supériorité reconnue au produit ou à la marque,
ré-achat de routine et d'habitude, fidélité par
Inertie.
3. La fidélité exclusive : Tout
les produits de la catégorie ne sont achetés que chez un seul
fournisseur ;
4. La fidélité partagée :
les produits, services sont repartis entre plusieurs fournisseurs. On
parle dans ces cas de « part de portefeuille ». L'enjeu consiste
à essayer d'être le premier fournisseur chez son client et de
devenir le fournisseur préféré.
28
I.10.2 : Typologie de clients fidèle
Jones et Sasser en 1995 ont
présenté une typologie des clients fidèles de la
manière suivante :
Tableau n°1 : Typologie de clients (Jones et
Sasser)19
Satisfaction Fidélité
Comportement
Apôtres Elevée Elevée Restent et sont
des
supporters
Terroristes Basse-moyenne Basse-moyenne Portent ou
restent
mais insatisfait.
Mercenaires Elevée Basse-moyenne Vont et
viennent.
Mais ont un
engagement faible
Otage Basse-moyenne Elevée Incapable de
changer,
car le changement est difficile
Source : Regany F (2013 - 2014)
I.10.3 : Mesure de la fidélité
La fidélité des clients peut être
mesurée par la fréquence de ré-achat des produits et
services. Ceci est accessible en « B to B » ou sur des marchés
« avec fichier client » dans lesquels chaque transaction peut
être enregistrée.
Dans les autres marchés, seuls les études de
marché et les sondages permettent de connaître le taux de
fidélité des clients.
On peut distinguer deux concepts :
? La fidélité « Déclarée
» ou l'intention d'acheter un produit ou un service de l'entreprise
à la prochaine occasion : « Si demain »
? La fidélité « Prouvée » par
l'analyse du comportement d'achat historique : « au cours des
dernières semaines ».
19Regany F : satisfaction et fidélisation
client, support M1FI, 2013-2014
29
A long terme, en continuant la relation avec le client et en
évoluant avec lui, l'entreprise sera en mesure de compter parmi sa
clientèle des clients fidèles à ses produits/services.
Tout d'abord plusieurs éléments sont requis afin d'obtenir la
fidélisation de la clientèle.
Notamment l'engagement (Dwyer, Schurre et Oh, 1987,
Tax, Brownet et Hunt, 1994), la confiance (Morgan et Hunt, 1994),
la communication (Dubuc, 1993, Cayles, 1987 et Gokey, 2002) et le
bouche à oreille (Eiglier et Langeard, 1987, Gremler, Gwinner et
Brown, 2001) seront quatre éléments très importants
à analyser afin de connaître les bienfaits de ces attitudes sur la
relation Entreprise-Client ou de la relation « B to B ». Par la
suite, même si les entreprises d'aujourd'hui affectionnent beaucoup la
satisfaction et la fidélisation de la clientèle, il y aura
toujours quelques échecs en cours de route, notamment en
considérant la concurrence et l'insatisfaction de la
clientèle.
I.10.3.1. L'engagement
L'engagement, au terme de l'état psychologique, est une
attitude ne menant pas à la décision d'achat, mais plutôt
à s'investir dans une relation à long terme qui sera, comme la
satisfaction, l'un des fondements sur les quels la relation de
fidélité va se construire (Tax, Brown et Chandrashekaran, 1998,
Bozzo 1999).
De plus, l'engagement permet d'identifier si le service de
l'entreprise est toujours adéquat vis-à-vis sa clientèle
en notant la satisfaction de cette dernière. Etant positive,
l'entreprise doit continuer de s'engager et de développer la relation
afin de solliciter la participation du client à la production du service
(Kelly, Donnely et Skinner 1990). Toutefois, il ne faut pas conclure qu'il
s'agit seulement de faire quelques compromis, afin d'établir une
relation à long terme, pour obtenir une fidélisation totale.
Parallèlement à l'engagement, la confiance est un
élément primordial que chacun des groupes « B to B » ou
entreprise/ client, doit avoir ou construire au fur et à mesure que la
relation se développe. Elle est, en d'autres mots, une composante de la
fidélité, car elle est la base d'engagement et de la relation.
30
I.10.3.2. La confiance
La confiance est un ingrédient primordial au
succès de la relation établie entre l'entreprise et le client,
que ce soit dans le B 2 C ou dans le « B to B ». Elle est
indispensable à l'engagement d'une relation durable (Morgan et Hunt,
1994). Cette confiance est le développement d'une attitude de composante
affective du bénéficiaire de service. Elle découle d'une
satisfaction positive envers un produit ou un service (Tax et al, 1998). La
confiance reste toujours la clé du succès pour
l'établissement d'une relation à long terme. Toutefois, la
confiance ne peut pas être la seule caractéristique à mener
à la fidélité. La confiance, par l'apport des attitudes,
amène l'entreprise d'un engagement, donc d'une relation. Par contre, la
communication doit être exécuté autant par l'entreprise
prestataire que du client ou de l'entreprise bénéficiaire du
service.
I.10.3.3. La communication
La communication est au coeur de la relation qu'exerce
l'entreprise envers un client ou une autre entreprise. Sans la communication
l'entreprise n'est pas en mesure d'établir le contact, de définir
les besoins de sa clientèle, d'émettre un sentiment de confiance
ou de recevoir l'appui de sa clientèle.
Une bonne communication est souvent ce qui a
le plus d'impact, car beaucoup de clients ne sont pas au courant des offres
dont ils peuvent profiter ou, pire, ne connaissent pas les avantages dont ils
bénéficient déjà (Cayles et Gokey,
2002). Le client ne peut pas tout savoir seulement en entrant dans les locaux
de l'entreprise ou en communiquant pour la première fois avec celle-ci.
L'entreprise doit communiquer avec sa clientèle afin d'obtenir des
informations afin d'y définir leurs besoins, en plus de communiquer les
différents avantages et services et produits qu'elle offre et,
par-dessus tout, écouter ce que le client a à dire.
L'écoute active est un point tournant d'une bonne
communication dans une relation d'affaires. L'entreprise n'a pas seulement pour
mission de vendre ses services/ Produits, mais elle doit porter une attention
particulière à l'écoute qu'elle peut exercer envers ses
clients. Le contact visuel, le hochement de tête, les pauses des bonnes
questions (Quel, quand, qui, où, etc) et vérifier la
compréhension des propos émis (par la reformulation et la
répétition sont tous des éléments
considérés comme de l'écoute active.
31
I.10.3.4. Le bouche à oreille
Ce phénomène capital de la communication
(Eiglier et Langeard, 1987), le bouche à oreille, indique une
transmission d'information positives ou négatives à
l'égard du service offert par l'entreprise. Le bouche à oreille
doit être utilisé comme une technique de communication
(Décaudin et Lacoste, 2000).
Le bouche à oreille positif est un outil de marketing
très convoité depuis fort longtemps. Cet outil permet d'augmenter
l'achalandage et consiste à maintenir la relation durables et de
confiances envers les clients de l'entreprise de service (Dubuc, 1993). Faisant
mention d'une recherche, les auteurs ont précisé que plus de 60%
des clients interrogés avaient connu l'entreprise par le moyen de Bouche
à oreille.
Par contre, si le bouche à oreille peut être
positif, il peut également l'être de façon négative.
La création de bouche à oreille n'est pas toutes fois sans poser
de problème essentiellement du fait de la difficulté de
contrôle du contenu du message (Décaudin et Lacoste, 2000). Il
peut se créer face à une insatisfaction vis-à-vis de la
qualité du service ou à un mécontentement de la relation
entre l'entreprise et le client. Cette aversion pourra faire basculer la
balance, par l'insatisfaction ou par le dépôt du client vers un
concurrent, et freiner ainsi la fidélisation du client. C'est pourquoi
une bonne réputation de l'entreprise mène à la
fidélisation.20
2020Stéphane DESJARDIN : Analyse de la
Fidélité de la clientèle d'une PME dans le secteur des
services, Thèse présenté à l'Université du
Québec à Trois-Rivières, 2007.
32
I.10.3.5. Pyramide de la fidélité
client
Client EXCLUSIF
Client REGULIER
Client OCCASIONNELS
Client EXCEPTIONNELS
Source : Stephan DESJARDIN
1. Le client Exceptionnel : est un client
qui achète un service/Produit exceptionnellement dans une entreprise
;
2. Le client Occasionnels : c'est un client
qui achète un service plus souvent qu'un client Exceptionnel, mais
encore une fois sa présence sera rare ;
3. Le client Régulier : c'est un
client qui achète régulièrement (à plusieurs
répétitions) le service offert par l'entreprise. Ici l'entreprise
établi une relation avec les clients ;
4. Le client Exclusifs : c'est un client
crème, c'est-à-dire que le client ne se réfère
qu'à une seule entreprise pour obtenir un service ou un
produit21.
21Idem
22
Emarketing.fr
33
I.11. L'INSATISFACTION
Glossair I, définie l'insatisfaction
comme un état psychologique négatif d'un individu ou d'une
personne morale, exprimant de manière explicite ou non son
mécontentement face à un produit ou un service22.
L'insatisfaction ne signifie pas l'absence de satisfaction,
mais bien le sentiment négatif qui survient lorsque les attentes sont
supérieures aux perceptions. L'absence de satisfaction (ou
d'insatisfaction) se manifeste par un sentiment neutre.
Selon Ray (2001), l'insatisfaction peut provenir de 3 types
d'écarts négatifs. L'écart peut être (1) entre la
qualité attendue et la qualité désiré, (2) entre la
qualité désirée et la qualité
réalisée et (3) la qualité réalisée et la
qualité perçue. Différentes solutions peuvent être
réalisées dépendamment des écarts.
? Le premier écart démontre un manque
d'écoute ou une écoute déformante ;
? Le deuxième est un problème de qualité
dans l'entreprise ;
? Le troisième est quant à lui un
problème au niveau du processus de « Communication/Vente ».
En résumé, la littérature conçoit
généralement la satisfaction des clients comme le jugement
positif ou négatif au regard de ce qu'ils ont reçu. Quant
à l'insatisfaction et la satisfaction, elles peuvent être vues
comme étant les jugements antinomiques du même continuum.
I.12. APERCUE SUR L'OPERATIONNALISATION ET LA MESURE DU
CONCEPT DE SATISFACTION DES CLIENTS
Deux approches de l'opérationnalisation du concept
satisfaction des clients ont été misent à
l'épreuve. La première a été
développée par Czepiel et Rosenberg 1977 ; soit l'approche
globale et l'approche multi-items (Vanhamme 2002).
I.12.1. L'opérationnalisation selon l'approche
globale
Cette première approche d'opérationnalisation du
concept de satisfaction du client suggère de mesurer la satisfaction des
clients de manière globale, c'est-à-dire envers le produit ou le
service
34
dans son ensemble. Les attributs du produit ou du service sont
considérés comme indissociables et structurés de
manière à former un tout que seule une évaluation globale
peut arriver à saisir.
La majorité des mesures issues de l'approche globale
sont composées d'un seul item. La mesure la plus courante est celle
où l'on demande aux clients d'indiquer leur degré de satisfaction
sur une échelle de type Likert allant de « très satisfait
» à « très insatisfait » (Westbrook, 1980 ; Oliver
1981). Il existe cependant plusieurs variations de cette échelle, par
exemple l'échelle en pourcentage où 100% indique «
Complètement satisfait » et 0% « pas du tout satisfait
».
Toutefois, utiliser un seul item plutôt que plusieurs
pour mesurer la satisfaction des clients pose potentiellement un
problème au plan psychométrique. Selon Fowler (1995), les mesures
multi-items peuvent davantage couvrir l'ensemble du concept à mesurer
que les mesures à un seul item (meilleur validité). Ensuite,
puisque la mesure du concept se fait à partir de plusieurs indicateurs,
il indique qu'il est potentiellement possible de diminuer l'erreur de mesure
aléatoire (meilleur fidélité). Bref, la mesure multi-items
permet éventuellement d'obtenir de meilleurs indices de validité
et de fidélité (fiabilité). Toutefois, malgré ces
critiques, très peu d'échelles multi-items ont été
développées dans l'approche globale ; celles d'Oliver 1997 et de
Westbrook 1981, sont les plus connues. Une des raisons à ceci est sans
doute la difficulté de développer plusieurs items mesurant la
satisfaction des clients de manière globale, autres que «
Globalement, quel est votre degré de satisfaction envers... ? ». En
effet, les items deviennent rapidement répétitifs ou
empiètent sur d'autres concepts proches, tels que l'évaluation de
la qualité du produit ou service ou encore l'intention de rachat.
I.12.2. L'opérationnalisation selon l'approche
multi-item
La deuxième stratégie
d'opérationnalisation du concept de satisfaction du client, l'approche
multi-items, est la plus répandue dans la littérature
scientifique (Hazelrigg et Hard 2000) de même que dans les entreprises
(Vanhamme, 2002). Celle-ci consiste à décomposer le produit ou
service en ses divers attributs. Le degré de satisfaction des clients de
ces attributs (Churchill et Surprenant, 1982), par exemple, un produit tel
qu'un pain est décomposé en ses différents attributs comme
la quantité du sucre utilisée, la qualité de cuisson,....
Le client indique ensuite son degré de satisfaction envers chacun de ces
attributs. Tout comme dans l'approche globale, le format de réponse peut
varier beaucoup d'une étude à l'autre. Le format le plus courant
demeure
35
celui associé à l'échelle de type Likert
dont la sémantique des points de réponse est associée au
terme « satisfaction » par exemple, une échelle allant de
« très insatisfait » à « très satisfait
».
Le score de l'individu est ensuite obtenu en calculant la
somme de ses évaluations des divers attributs. Moins fréquemment,
il arrive qu'il soit aussi demandé aux répondants d'indiquer
l'importance qu'ils accordent aux différents attributs. Le score de
satisfaction de l'individu est alors calculé par la somme ou la moyenne
pondérée, ceci afin de tenir compte du fait que les
différents attributs d'un produit ou d'un service n'ont pas tous la
même importance aux yeux des clients. Par contre, l'utilisation d'une
pondération a été critiquée. Chu (2002) souligne
qu'elle introduit un biais humain, car les clients ont tendance à
indiquer une importance similaire pour l'ensemble des attributs. Il ajoute
aussi que le fait de demander deux réponses complique la tâche des
répondants. En conséquence, ceci augmente le temps de
répondre et diminue le taux de participation. Qui plus est, cette
approche n'améliore que très peu la validité
prédictive de la mesure de satisfaction des clients (Yauksel et
Rimmington, 1998).
Les mesures de la satisfaction des clients
opérationnalisées selon l'approche multi-items présentent
des avantages par rapport aux mesures issues de l'approche globale. Tout
d'abord, elles s'avèrent très pertinentes en termes d'outils
diagnostiques (Ironson, Smith, Brannick, Gibson et Paul 1989). En d'autres
mots, elles permettent d'identifier les attributs jugées les plus ou les
moins satisfaisants par les clients. Par la suite, elles comptent davantage
d'items. Ce faisant, ces mesures peuvent potentiellement discriminer plus
finement entre les sujets par rapport à leur degré de
satisfaction (Bond et Fox 2007). Conséquemment plusieurs auteurs
recommandent d'utiliser (Chakrapani, 1998 ; Hayes, 1998 ; Hill et Alexander,
2000 ; Vavra, 1997) et utilisent eux-mêmes (par exemple : Busacca et
Padula, 2005, Chu, 2002; Danaher, 1997 ; Spreng 2002,...) ce type de mesure de
la satisfaction des clients.
Les critiques des mesures de la satisfaction des clients
issues de l'approche multi-items concernent le choix des attributs
évalués et le fait que la combinaison linéaire des scores
aux attributs serait trop simpliste pour représenter adéquatement
la réalité. Certains auteurs par exemple : Diener et al (1985),
Tronson, Smith, Brannik, Gibson et paul (1989) de même que Scarpello et
Campbell (1983) précisent que certaines dimensions pourraient avoir
été omises dans l'échelle ou encore que certaines, bien
qu'incluses, pourraient être sans grande importance aux yeux des clients.
Ensuite, le nombre de dimensions utilisées et leur importance pourraient
varier
36
en fonction des individus, des ethnies, des segments de
clientèles, etc (Applebaum, Straker et Geron 2000 ; Diener et al, 1985).
Ces auteurs n'ajoutent qu'une simple combinaison linéaire des dimensions
risque de ne pas être représentative de la stratégie
cognitive utilisée par chaque individu pour combiner ces dimensions et
exprimer son jugement global. Il est probable qu'un ensemble de relations
compensatoire (par exemple : un faible degré de satisfaction sur un
attribut peut être compensé par un degré
élevé de satisfaction sur un autre attribut) ou non
compensatoires (par exemple : un faible degré de satisfaction sur un
attribut ne peut être compensé par un degré de satisfaction
élevé sur un autre attribut) entrent en jeu (Henning-Thurau et
Klee, 1997). Il n'est donc pas rare qu'une mesure globale composée d'un
ou de quelques items soit jumelée à une mesure multi-items afin
de pallier à ces problèmes23.
23 J. Czepiel, L. Rosenberg: Customer satisfaction,
concept and measurement. Journal of the Academy of Marketing Science.
37
SECTION 2. REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE
Un certain nombre d'étude empiriques ont
été réalisées dans l'objectif d'analyser la
satisfaction des clients dans une entreprise, en général, et dans
le secteur de la télécommunication, en particulier. Dans ce pont,
nous présenterons quelques travaux dont les résultats sont
proches du cadre de notre étude.
? Abdou KADRI IMOROU (2006) : Cette
étude a porté sur la satisfaction des clients des entreprises de
MTN et Moov au Bénin : une étude exploratoire à partir du
modèle « Tétraclasse ». L'objectif de cette
étude était de mettre en exergue les liens entre les
éléments de services et la satisfaction. Cette étude s'est
articulée sur l'application du modèle « Tétraclasse
» au domaine de la téléphonie mobile réalisée
auprès de 116 étudiants. Les résultats de cette
étude montrent que généralement, les clients ne sont pas
satisfaits des services de téléphonie mobile au Benin. Il a
présumé que cette insatisfaction pouvait être
expliquée par les services appel et service après-vente
téléphonique. Il montre également que le coût
d'appel perçu influence l'insatisfaction et que la compétence
perçue du conseiller clientèle agit sur la satisfaction.
? Angelo KOUKPEMEDI (2014): a
réalisé une étude au Sénégal sur la mesure
de la satisfaction des clients : cas de CCBN ELECTRONICS SENEGAL. L'objectif de
cette étude était de mesurer le niveau de satisfaction des
clients B to B de CCBM Electronics. Les résultats auxquels il a abouti
révèlent que : les caractéristiques des produits ont une
influence positive sur la satisfaction des clients ; ce qui prouve que les
clients sont réellement satisfaits de la qualité, du design, et
de la garantie des produits qui leurs sont proposé ; la qualité
du service après-vente a aussi une influence positive sur la
satisfaction des clients : ce qui prouve que les clients sont réellement
satisfaits du cadre, de la prise en charge, de la qualité des
réparations et de l'accueil qui leurs sont fournis au niveau du service
après-vente.
? Anne MARIANNE SECK (2012) : son
étude a portée sur la Qualité de service et satisfaction
du client dans un contexte de distribution multicanal : l'objectif de cette
étude était d'identifier les facteurs influençant la
satisfaction du client utilisateur de plusieurs canaux de distribution de
service dans sa relation avec l'entreprise. Une étude quantitative a
été réalisée auprès de 645 clients utilisant
principalement les canaux agence et internet
38
d'une banque de détail française. En utilisant
les équations structurelles sous AMOS, les résultats de cette
étude montrent que la qualité de service traditionnel physique,
la qualité de service virtuel et la qualité d'intégration
influencent positivement la satisfaction du client.
? Ayoub NEFZI (2015): A fait une étude
sur la relation entre la perception de la qualité et la
fidélité relationnelles : le cas de la téléphonie
mobile en Algérie. L'objectif de cette étude était de
proposer puis de tester un modèle explicatif permettant
d'appréhender les liens existants entre la perception de la
qualité du service et la fidélité du consommateur. Les
résultats de cette étude montrent que la fidélité
relationnelle peut être appréhendée en étudiant les
réponses des consommateurs face à la contre persuation. Ainsi la
stratégie marketing de l'opérateur téléphonique
pourra porter sur les dimensions de plaisir, la convivialité, les
relations interpersonnelles, l'empathie, l'assurance. Cette orientation pourra
permettre aux opérateurs téléphoniques algériens de
faire face à l'infidélité des consommateurs et à
leur quête permanente de guetter les promotions et leurs tendances de
changer d'opérateurs.
? Elizabeth LEFRANC (2013) : Son étude
a portée sur le management de l'expérience client :
au-delà des enquêtes satisfaction, la mesure de
l'expérience vécue. L'objet de cette étude était
d'apporter une contribution à la fois théorique et
opérationnelle concernant la mesure de l'expérience vécue
comme élément clé d'un véritable management de
l'expérience client. Elle a abouti aux résultats selon lesquels
le management de l'expérience client a pour ambition de proposer aux
clients une expérience globale et totale. L'expérience client est
unique et individuelle. Mais ce management de l'expérience ne saurait
viser l' « aliénation » du client mais bien au contraire
l'aider à créer du sens.
? Joël NGUEMO NGUEABAU (2009): a
mené une étude au Cameroun sur l'analyse de la satisfaction des
entreprises en produits de télécommunication. L'objectif
était de procéder à une analyse de la satisfaction des
entreprises formelles et informelle en produits et services de
télécommunication au Cameroun. Pour atteindre cet objectif, il a
adopté la méthodologie suivante : tout d'abord la construction
d'un indicateur composite de satisfaction par l'approche d'inertie. Ensuite,
l'analyse multi variée dont l'analyse des correspondances multiples qui
ont permis de déterminer le profil de satisfaction des
39
entreprises. Enfin, la régression logistique binaire a
permis de déterminer les facteurs explicatifs de la satisfaction des
entreprises camerounaises en produits et services de
télécommunication. Cette étude a aboutie aux
résultats telles que : 60% des entreprises camerounaises sont
satisfaites des produits et services de télécommunication de
leurs opérateurs. Ensuite les entreprises abonnées chez deux
opérateurs ont plus de chance d'être globalement satisfait que
celles abonnées chez un seul opérateur.
Enfin, la satisfaction des clients est la clé de la
réussite de toute organisation. Ainsi il est important de disposer
d'outils adéquats afin de déterminer d'une manière
objective les besoins des clients et de faire l'évaluation de la
satisfaction.
40
CHAPITRE II. PRESENTATION DU SECTEUR DES
TELECOMMUNICATIONS
II.1. PRESENTATION DU SECTEUR DES
TELECOMMUNICATIONS
II.1.1. Généralités
Le mot télécommunication vient d'un préfixe
grec, il a été utilisé pour la première fois en
1904. On entend par télécommunications toute transmission,
émission et réception à distance, de signes, de signaux,
d'écrits, d'images, de sons ou de renseignements de toutes natures, par
fil électrique, radioélectricité, optique ou autres
systèmes électromagnétiques24.
A. Historique de la télécommunication en
RDC
En RDC, c'est TELECEL, en fin 1986, qui introduit le
système AMPS (Advance Module Phone System), dont la couverture
était limitée à Kinshasa pendant 4 ans. Vers 1991 la
couverture s'étend sur Lubumbashi et 1994, Mbujimayi, grâce
à des stations terriennes VAST (VeryApature Terminal).
L'introduction du système GSM (Global System Mobil) en
janvier 1999 avec les cartes prépayées a créé une
véritable révolution du secteur pour voir supplanter les
opérateurs de cellulaires analogique, des nouveaux CWN, SAIT, CELTEL,
VODACOM, SUPERCELL, OASIS, CCT et actuellement on compte plusieurs
opérateurs téléphonique en RDC dont on peut citer : AIRTEL
SA, VODACOM SA, ORANGE-TIGO,...
II.2. CONDITIONS D'EXPLOITATION DU SECTEUR DE
TELECOMMUNICATION EN RDC
Le législateur dispose qu'il est octroyé une
licence d'exploitation à toute personne bénéficiaire d'une
concession ; selon l'article 19, alinéas 1 de la loi cadre
n°013/2002 du 16 octobre 2002 sur les télécommunications en
RDC. C'est l'une des conditions majeures d'installation et d'exploitation d'un
service de télécommunication en RDC.
Cette licence (définie par l'arrêté
ministériel n° CAB/MIN/PTT/002/31/93) fixe les conditions
d'exercice des télécommunications comme un document
délivré par le pouvoir public à un tiers pour lui
permettre d'exploiter une installation de
télécommunication25.
24Jean-Paul MVOGO : Dynamiques et perspectives du
secteur de la télécommunication, cap Afrique, septembre 2009
25 Journal Officiel : loi cadre n°013/2002 du 16 octobre
2002 sur les télécommunications en République
Démocratique du Congo.
41
II.3. APERÇUE SUR LA SOCIETE VODACOM CONGO
RDC.
Vodacom vient des initiales de Voice Data
Communication. Il est désigné en RDC sous le sigle de
Vodacom Congo RDC. Il est implanté en RDC depuis l'an 2001 et est
fonctionnel depuis le 1er mai 2002. Vodacom est une société
sud-africaine créée par Monsieur Alan Knott-Craig. Le
réseau Vodacom fut officiellement lancé en premier lieu en RSA,
le 01 Juin 1994, mais le système GSM a réellement pris son envol
quand Vodacom a introduit le système de la « carte
prépayée » en novembre 1996. Vodacom group est une
Holding constituée des sociétés suivantes
:
? Vodacom (PTY) ;
? Vodacom Service Provider Company (PTY) ; ? Vodacom
International holding Ltd.
Vodacom Congo RDC est issu d'une «
Joint-Venture» entre la société
Vodacom International Holding et CWN (Congolese Wireless Network). Vodacom
International Ltd est venu s'implanter en RDC après l'accord de
partenariat signé avec la CWN, le 24 octobre 2001. C'est en fait cet
accord de partenariat qui a débouché sur la création de
Vodacom Congo RDC, le 26 novembre 2001.
42
II.3.1. Objectif de la société Vodacom
Etre le numéro 1 des télécommunications en
RDC est resté l'ambition première de Vodacom. II.3.2. Le
réseau
Loin de réduire le plan d'extension de son
réseau aux exigences de rentabilité pure et simple, Vodacom a
rompu avec le comportement affiché par les réseaux
installés avant lui qui s'étaient focalisés sur les
principales villes du pays. C'est ainsi que la couverture du réseau
Vodacom est plus large sur toute l'étendue de la RDC.
Pour arriver, Vodacom a transcendé toutes les
considérations liées au centre d'intérêt pour ne pas
réduire la dimension de couverture téléphonique de la RDC
au niveau de Kinshasa, Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Matadi seulement.
II.3.3. Les services
En dehors des services ordinaires de réception d'appels
et d'émission d'appels, Vodacom Congo offre d'autres services dont
près de la moitié constituent des innovations Vodacom.
Avec Vodacom qui se considère comme le « leader
dans le monde cellulaire », le téléphone a cessé
d'être un simple instrument d'émission des appels vocaux. Il
remplit désormais certaines fonctions au développement de
nouvelles applications tels que : Le fax et Data, la lecture de la Bible,
l'internet, Blague du jour, Taux de change, Sms vers E-mail, Consultation
résultats Exétat par Sms, Prière du jour, Mobil Banking,
...
Dans cette recherche, nous allons donc mesurer le niveau de
satisfaction des clients par rapport aux services Vodacom, identifier les
dimensions de la satisfaction des clients des entreprises de
télécommunication sans oublier de tester l'influence des
caractéristiques sociaux démographiques sur le niveau de
satisfaction.
26Benoit GOUTHIER et R. CIRCUMIN : Mesurer la
satisfaction de la clientèle pour mieux répondre à ses
attentes ; château Frantenac, 2001.
43
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Ce chapitre ayant trait à la présentation du
cadre méthodologique comprend quatre sections dont celui relatif
à l'opérationnalisation de l'échelle de mesure, celle de
collecte des données et échantillonnage, celle qui renseigne sur
différentes méthodes et techniques de présentation des
données et celle de traitement des données. C'est une phase
capitale en ce sens que la qualité des résultats de la recherche
dépend en grande partie de celle de la procédure de mesure
(Churchill, 1979).
Bon nombres de méthodes de collecte des données
ont été utilisées dans cette étude à savoir
: la phase documentaire, la phase de pré-enquête et la phase
d'enquête.
III.1. OPERATIONNALISATION DE L'ECHELLE DE MESURE
Les dimensions de la qualité/satisfaction sont des
caractéristiques d'une expérience de service. Certains auteurs
préfèrent utiliser les termes « moteur », «
déterminant », « composante », ou facteurs clés
» « dimension ». Il existe une multitude de dimension qu'une
organisation peut vouloir évaluer, par exemple (Patrice Tremblay, 2006)
; la courtoisie ; l'empathie ; la sécurité ; le coût ; la
compétence du personnel ; la fiabilité des informations ;
l'accessibilité du service ; la clarté des démarches ; la
rapidité ; le confort des installations,...26
Cette énumération est relativement longue, et on
pourrait encore y ajouter des dizaines de dimensions. Evaluer autant d'items
dans un sondage représente une tâche herculéenne. C'est
pourquoi, quelques recherches ont révélé les dimensions
ayant le plus d'impact sur la satisfaction du client. Les dimensions qui
doivent être incluses dans une MSC dépendent de plusieurs
critères, parmi lesquels on retrouve le type de l'entreprise ou
d'organisation soumis à l'évaluation, la taille, les services
offerts par celle-ci ainsi que les objectifs fixés par ses responsables.
Dans le cadre de cette recherche, nous avons fait recours à
l'échelle de mesure théorique SERVQUAL proposée par
Parasuraman et al (1985 ; 1988 ; 1991) pour opérationnaliser cette
échelle de mesure, nous avons fait recours à plusieurs
propositions de chercheurs et nous avons utilisés : la
tangibilité, l'assurance, le prix, l'empathie, la serviabilité,
la
44
fiabilité et la qualité du réseau. Le
point suivant présente les propositions des auteurs dans la construction
des multiples composantes du concept :
1. La tangibilité
la tangibilité est une technique qui consiste à
renforcer la « réalité » d'un service (Shostack, 1977),
c'est à dire à associer au service des éléments
« réels » qui vont permettre au consommateur
d'appréhender plus facilement le service, que ce soit sensoriellement ou
mentalement. L'objectif est de réduire dans les perceptions des
consommateurs sur l'intangibilité physique et/ou mentale du service.
Les techniques les plus évoquées dans la
littérature consistent à ajouter dans l'offre de service des
indices périphériques tangibles (par exemple. Shostack, 1977;
Levitt, 1981; Flipo, 1988; Rushton et Carson, 1989; McDougall et Snetsinger,
1990; Bebko, 2000). L'environnement physique (décoration,
proprété, clarté, fonctionnalité, ...) les supports
communicationnels, l'apparence physique du personnel de contact, la
qualité des documents écrits ou du matériel
d'opération sont autant d'exemples de tels indices.
Ces indices périphériques semblent influencer
directement la qualité perçue du service par le consommateur,
ainsi que le processus d'évaluation (Zeithaml, 1981). De plus, les
indices tangibles semblent jouer un rôle important dans le processus de
prise de décision et de réduction de l'incertitude.
L'hypothèse sous-jacente est que les clients potentiels vont traduire la
confiance qu'ils acquièrent à travers les indices tangibles en
confiance au niveau de la performance du service (Levitt, 1981).
2. L'assurance
L'assurance est la compétence et courtoisie des
employés ainsi que leur capacité à inspirer confiance.
L'assurance représente un mécanisme de réduire les risques
sans contraindre la faculté d'entreprendre, essentielle au
développement économique (Mulumba M., 2011) et un
mécanisme financier permettant de répondre aux exigences de
protection des patrimoines contre les risques de perte de toute nature (Bosquee
B., 2010).
45
3. Le prix / coût perçu du service
Le prix est la valeur monétaire d'un service ou d'un
produit. La perception prix, c'est la façon dont le consommateur
perçoit le prix d'un produit ou service, d'une marque, d'une enseigne.
Il met en rapport le prix effectivement payé et la valeur
perçue.
Notre étude démontre que la perception du prix
est fortement corrélée à la satisfaction des clients et
donc sur le long terme à leur fidélité. Les clients sont
en effet dans un perpétuel arbitrage entre ce qu'ils donnent
(argent/temps) et ce qu'ils obtiennent (produits, expérience d'achat).
Peu importe ce qu'ils achètent, ils veulent savoir s'il s'agit d'un bon
rapport, qualité (valeur perçue) /prix. (Ferrari). Il est
très difficile d'être satisfait si le client pense qu'il a
payé un super produit trop cher. Un client est satisfait d'un produit
lorsqu'il l'achète à un prix qu'il juge correct. (Tellouk,
2001cité par Serge-henri Saint michel, 2016). Afin est un indice
important pour la qualité du service. Le prix peut accumuler ou diminuer
la confiance du client en produit ou service. Il peut soulever les attentes du
client (c'est cher, donc c'est mieux pour être bon.) Ou les abaisser
(vous obtenez ce que vous payez).
4. L'empathie
L'empathie est un concept ambigu tant au niveau de sa
définition que des dimensions qui la composent. En effet, elle pourrait
par exemple être confondue avec des notions comme l'orientation client ou
la bienveillance du vendeur.
L'empathie a été étudiée par les
chercheurs en psychothérapie, en communication, en soins de
santé, et aussi dans le domaine des affaires comme le comportement
organisationnel et le marketing (Plank, Greene, et Reid, 1993). Dans le secteur
des services, ce construit figure parmi les dimensions du SERVQUAL,
échelle développée par Parasuraman, Berry, et Zeithaml
(1988) pour mesurer la performance de la qualité de service. Dans ce
contexte, l'empathie se rapporte au fait que l'entreprise fournit un soin et
une attention individualisée à ses clients. Ce dernier a
été défini de plusieurs façons, ayant
été étudié dans plusieurs domaines
académiques. Néanmoins, Strayer et Eisenberg (1087) affirment
qu'il semble y avoir un fort consensus entre les disciplines en
définissant l'empathie comme le fait de ressentir l'expérience
émotionnelle d'autrui.
46
Les conceptualisations de l'empathie sont
généralement soit cognitive, affective, ou les deux. Tobolski et
Kerr (1952) ont défini l'empathie comme la capacité de
prédire les comportements des individus normatifs, donc d'une
manière plus cognitive. Mayer et Greenberg (1964) ont
développé une définition plus affective de l'empathie en
la qualifiant de capacité à ressentir ce que les autres
ressentent, rejoignant alors la pensée de Stayer et Aisenber (1987). La
confiance, la satisfaction et l'intention d'achat sont des conséquences
qui en résultent.
5. La serviabilité
La serviabilité est la bonne volonté pour
répondre aux consommateurs et offrir un service prompt. Dans le secteur
des services, ce construit figure parmi les dimensions du SERVQUAL,
échelle développée par Parasuraman, Berry, et Zeithaml
(1988) pour mesurer la performance de la qualité de service
6. La fiabilité
La fiabilité est la cohérence de
l'exécution. Cela signifie que la société exécute
le service, qui convient, dès la première fois. Oliver et al
(2000) définissent la fiabilité comme la capacité à
réaliser le service promis en toute confiance et de manière
précise.
7. La qualité du réseau
Bon nombre de chercheurs sur les consommateurs finaux
concluent que la qualité est un antécédent de la
satisfaction (Anderson, Fornell et Lehman, 1994, Carman, 1990, Cronin et
Taylor, 1992 ; Gottlieb, Grewal et Brown, 1994 ; Oliver, 1980 ; Parasuraman,
Zeithaml et Berry, 1994). Cronin et Taylor (1992) concluent dans le cas de
quatre services que la qualité perçue du service est un
antécédent de la satisfaction. De même, dans le secteur
hospitalier, Gotlier, Grewal et Brown (1994) montent sur un échantillon
de 232 patients le lien entre la qualité perçue de service et la
satisfaction.
En business-to-business, les services aux clients prennent de
plus en plus d'importance du fait notamment de l'augmentation de la concurrence
et des exigences des consommateurs, éléments qui rendent
difficile la concurrence sur les variables traditionnelles du marketing mix.
L'objectif n'est plus seulement de vendre aux clients mais de les servir
efficacement (Parasuraman, 1998, p.
47
309). D'autant plus lorsque l'échange concerne un
produit techniquement complexe pour lequel les services d'aide et d'information
du fournisseur sont indispensables (Abratt, 1986 ; Shaw, Giglierano et Kallis,
1989). La qualité du réseau est donc d'une importance dans la
formation de la satisfaction des clients du service de
télécommunication. Les travaux de Parasuraman et al. (1985, 1988,
1991) Ont été d'un grand apport dans ce domaine en
développant un instrument de mesure de la qualité de service,
intitulé SERVQUAL, Lewis et Booms (1983), Grönroos (1984), Cronin
et Taylor (1992) et Parasuraman et al. (1988) ont également
défini la qualité du service à partir des perceptions du
consommateur. Selon Grönroos (1984), la qualité du service serait
le résultat de la comparaison entre le service attendu et le service
perçu. Pour Cronin et Taylor (1992), la qualité du service est
une attitude du consommateur, c'est-à-dire, une évaluation
globale.
III.2. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES
III.2.1. La phase documentaire
Cette phase documentaire s'est articulée à
l'étude des principaux ouvrages et articles ayant train au concept
satisfaction. En effet, elle a consisté à la lecture non
seulement des ouvrages, mémoires et articles scientifiques de gestion
mais également des articles professionnels publiés sur
l'Internet. Elle nous a permis de mieux appréhender le concept
satisfaction, son évolution à travers le temps, ses outils, ses
finalités et ses impacts sur les performances des entreprises.
III.2.2. La phase de pré-enquête
III.2.2.1. La phase qualitative
Tout d'abord elle a été effectuée pour
identifier les éléments qui caractérisent les services
Appel, Message, Mobil Banking, Internet et le service après-vente. Les
entretiens en face à face centrés sur le thème de
satisfaction en ce qui concerne le degré de satisfaction à
l'égard des services et à ses facteurs explicatifs ont
été menés auprès des clients, d'une part et a
consisté à faire un état des lieux des entreprises de
téléphonie mobile à Goma et à choisir celle qui a
fait l'objet de notre recherche d'autres part. Ainsi, la société
Vodacom qui est un opérateur intervenant sur le marché de
télécommunication en RDC a été choisi.
En outre, la mesure de la satisfaction a été
élaborée en utilisant une échelle de Likert à cinq
« 5 » niveaux, notamment: Je ne suis pas du tout d'accord, Je
ne suis pas d'accord, Je suis neutre
48
En second lieu elle a consisté à faire un
pré-test auprès de 10 clients de Vodacom pour tester leur niveau
de compréhension de nos questions afin de nous permettre de calculer
leur variance et de déterminer notre taille d'échantillon.
En effet, du 04 mai au 07 mai 2018, nous avons mené des
entretiens écrites auprès de 10 clients utilisant Vodacom depuis
plus de 6mois.
Avant l'entretien et après notre présentation ;
2 questions suivantes étaient posées à
l'enquêté pour voir s'il peut faire partie notre étude
(questions filtres) car l'absence d'une base de sondage faisait défaut
:
? Es-tu abonné de Vodacom ?
? Depuis combien de temps vous utilisez Vodacom ?
Si cette personne fait partie de notre critère, il lui
était demandé de donner son niveau global de satisfaction sur les
services de Vodacom sur une cote moyenne de 30 points.
Chaque entretien durait en moyenne 7 à 13minutes. La
sélection des personnes à interviewer s'est effectuée par
la technique d'échantillonnage Stratifié équivalent en
raison de sa faisabilité, efficacité et fiabilité d'une
part et une technique d'échantillonnage aléatoire par «
Boule de neige » d'outre part. Certains interviewer ont été
trouvés à leur domicile, d'autre au lieu de travail et pour
certains dans leur milieux de prière.
Au moment de la récolte des informations (de nos
entretiens individuels), nous nous sommes heurtés à quelques
difficultés notamment :
? L'absence de la base de sondage et ? Le problème de non
réponse.
III.2.2.2. La phase quantitative
L'univers de notre recherche est constitué des clients
(personne physique) de la société de la société de
télécommunication Vodacom de la ville de Goma ayant une
expérience d'où moins 6 mois d'utilisation de services de
Vodacom.
49
par rapport à cette phrase, Je suis d'accord,
Je suis tout à fait d'accord (annexe 13) (échelle de
Likert) afin de permettre aux clients de répondre facilement aux
questions. Chaque taux de satisfaction est obtenu à partir de chaque
note y correspondant et le taux d'insatisfaction est obtenu à partir de
chaque note qui correspond à l'indice d'insatisfaction et de
neutralité.
Du fait que la taille de l'échantillon dépend de
l'écart-type de la population qui n'est pas connu a priori, quelques
solutions empiriques sont avancées pour contourner ce problème
notamment (Bugandwa, 2016)27 :
? Avoir de l'information antérieure sur la population
étudiée ;
? Procéder à une pré-enquête
permettant de déterminer l'écart type ;
? Utiliser les cas des propositions avec p égale 0,5 dans
la mesure où cette valeur donne p
(1- p) égale à 0,25 qui est la variance la plus
élevée permettant des tailles élevées.
D'après la méthode d'analyse factorielle en
composantes principales que nous avons utilisée, on doit avoir cinq fois
plus de cas qu'il y a de variables impliquées (Stafford J et Bodson P,
2006, p. 60). Dans ce cas état donné le nombre de nos items
(variables), soit 32, nous aurons donc 32 variables X 5 cas
qui donne une taille n égale à
160.
III.3. ENQUETE PROPREMENT DITE
Pour valider empiriquement notre échelle de mesure,
nous nous sommes servis d'un échantillon extrait grâce à un
tirage stratifié équivalent secondé par une technique
d'échantillonnage aléatoire par « Boule de neige », et
le critère de sélection était d'être abonné
de Vodacom et avoir un minimum de 6 mois d'utilisation des services de
Vodacom.
Les questionnaires (Annexe 13) ont été
lancés à partir du 06 mai 2018 au 31 mai 2018 soit 25 jours en
raison de 4 à 7 répondants en moyenne par jour. En vue de
répondre à la contrainte de l'analyse factorielle (ACP) sur la
taille de l'échantillon qui devra être d'au moins 100 individus
(Carricano et Poujol, 2008). Au total, 115 questionnaires ont été
répondus soit un taux de réponse de 115/160 (71,86%).
Malgré le caractère anonyme de notre questionnaire
d'enquête, certains de
27Guy MANEGABE LURHAMIRA : Evaluation de la
satisfaction des abonnés du service Mobile money offert par la
société de télécommunication Airtel dans la ville
de Bukavu, mémoire présenté en vue de l'obtention du
diplôme de Licencié en Sciences Economiques et de Gestion, UCB,
2018.
Ainsi, tout item qui n'exhibait pas une corrélation
forte avec les autres (communalité ? 0,5) a été
supprimé. En plus, pour retenir les dimensions la règle
consistait à ne retenir qu'une dimension à
50
nos répondants avaient jugés que les questions
étaient nombreuses et étant donné leur
responsabilité, ils n'avaient pas le temps à consacrer à
répondre, d'autres ont disparus avec les questionnaires aux cours de
l'enquête. Par ailleurs, l'incitation monétaire pourrait
être le recours pour amener les répondants à offrir de leur
temps. Cependant, le contrainte budgétaire consacrées à
l'étude ainsi que la crainte des effets pervers qui pouvaient en
découler suite à la sensibilité des certains
répondants ne nous ont pas permis de recourir à cette
alternative.
III.4.TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES
III.4.1. Echelle de Mesure (Echelle théorique
modifie er adaptée)
De manière spéciale, cette recherche veut
mesurer le niveau de satisfaction de clients de la société de
télécommunication Vodacom. Ainsi, nous avons fait recours
à une échelle de mesure théorique avec (32items)
proposée par BUGANDWA (2013). Après adaptation, notre
échelle propose 7 composantes, opérationnalisées en 32
items dont 5 pour la tangibilité, 8 pour l'assurance, 7 pour le prix, 6
pour l'empathie, 1 pour la fiabilité, 1 pour la serviabilité et 4
pour la qualité du réseau
Le processus de mesure cherche à créer un lien
entre niveau conceptuel, opérationnel et empirique (utilisation des
items pour leur application empirique). Comment arriver à mesurer
concrètement les différents variables ? C'est l'objet du point
suivant.
Cette partie présente les différentes
étapes de l'analyse factorielle et celle de l'analyse de la Variance.
III.4.2. Analyse factorielle en composante principale
(ACP)
Pour un bon traitement des données, nous avons fait
recours d'une part à l'analyse factorielle exploratoire et, d'autres
part à l'analyse de la variance (SPSS version 23.0). L'analyse
factorielle, spécifiquement l'Analyse à Composante Principale
(ACP) a permis de synthétiser le maximum d'informations possibles, tout
en conservant un maximum d'informations (Caricano et Poujol ; 2010) Ensuite, en
vue de purifier les données ; c'est notamment la qualité de
représentation, la valeur propre, le niveau de la variance
expliquée ainsi que le coefficient structurel.
51
valeurs propres ? 1. Etant donné la taille de
l'échantillon, le seuil du coefficient structurel qui sert à
déterminer si l'item satisfait au critère de validité
convergente, a été théoriquement fixé à 0,6
(Carricano et Poujol, 2008 cité par Midagu, 2013), pour permettre
à ce qu'un item ne soit fortement corrélé qu'à une
et une seule dimension. Pour cela, nous avons fait recours à la rotation
orthogonale du type varimax
Le processus de purification finale a offert un total de
variance expliquée de 70,355% (Annexe 2), supérieure à la
moyenne.
Nous avons en plus fait recours aux coefficients Alpha de
Cronbach pour évaluer la fiabilité des résultats,
c'est-à-dire évalué si plusieurs expériences (avec
le même instrument) conduisent aux mêmes résultats ou aux
résultats les plus similaires possibles (Cronbach, 1951). Il sied de
noter que plus ce coefficient tend vers 1, plus la cohérence interne de
l'échelle est forte.
En vue de vérifier notre deuxième
hypothèse, nous avons utilisé l'analyse de la variance (ANOVA).
Celle-ci consiste à réaliser des comparaisons des moyennes
atteintes par les différentes dimensions du construit, selon
différentes caractéristiques sociodémographiques.
52
CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES
RESULTATS
Dans le précédent chapitre, il a
été question de purifier l'échelle de mesure
proposée et en évaluer la validité et la fiabilité.
Ce chapitre consiste à utiliser l'échelle ainsi purifiée
pour mesurer le niveau de satisfaction de clients de Vodacom et tester si ces
niveaux varient en fonction des caractéristiques
sociodémographiques.
IV.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DE
L'ECHANTILLON
Ce point présente les différents
caractéristiques sociogéographiques des enquêtés. Il
s'agit ici d'une présentation des caractéristiques de notre
échantillon selon : le Sexe, Age, Commune de résidence, Niveau
d'étude et durée d'utilisation des services de Vodacom.
Les tableaux ci-après nous fournissent les informations
aux caractéristiques sociodémographiques des
enquêtés et celles-ci par rapport à notre
échantillon.
Tableau 5.4. Fréquences des enquêtés
par Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
MASCULIN
|
71
|
61,7
|
61,7
|
61,7
|
FEMININ
|
44
|
38,3
|
38,3
|
100,0
|
Total
|
115
|
100,0
|
100,0
|
|
Sources : Nos résultats obtenus à partir
des données de l'enquête
A l'issue de ce tableau, nous constatons que sur 115 clients
de la société Vodacom dans la ville de Goma qui ont
répondu à nos questions; 71 d'entre eux (soit 61,7%) sont des
hommes et 44 (soit 38,3%) sont des femmes. Ce qui montre que la plupart de nos
enquêtés sont des hommes. Il a été observé
que dans la ville de Goma Vodacom est beaucoup utilisé par les
hommes.
53
Graphiquement nous avons :
Tableau 6.4. Fréquences des enquêtés
par tranche d'âge
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
MOINS DE
19
|
8
|
7,0
|
7,0
|
7,0
|
20 à 29 ANS
|
55
|
47,8
|
47,8
|
54,8
|
30 à 39 ANS
|
28
|
24,3
|
24,3
|
79,1
|
40 à 49 ANS
|
18
|
15,7
|
15,7
|
94,8
|
50 ET PLUS
|
6
|
5,2
|
5,2
|
100,0
|
Total
|
115
|
100,0
|
100,0
|
|
Sources : Résultats obtenus
à partir de données de l'enquête
Nous constatons à partir de ce tableau que la plupart
de nos enquêtés ont l'âge variant entre 20 ans et 29 ans
soit (47,8%), ceux ayants 30 ans à 39 ans représentent 24,3%,
Ceux ayant 40 ans à 49 ans représentent 15,7%, ceux ayant moins
de 19 ans représentent 7,0% et seulement 5,2% représentent ceux
dont l'âge varie entre 50 ans et plus Ceci voudrait montrer que dans la
ville de Goma, Vodacom est fortement utilisé par les jeunes soit les
personnes dont l'âge varie entre 20 ans et 40 ans. Notons
néanmoins qu'il peut y avoir ici un biais dans la sélection des
unités échantillonnales. En effet, dans l'administration du
questionnaire, nous avons parfois privilégié, par
facilité, les étudiants disposant d'une carte Sim de Vodacom. En
réalité, Vodacom est perçu
54
comme un réseau coûtant cher; d'où un
résultat comme celui-ci nous paraît contre-intuitif (pas conforme
à la majorité des perceptions de la ville).
Graphiquement nous avons :
Tableau 7.4. Répartition des enquêtés
par Commune
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage
valide
|
Pourcentage
cumulé
|
Valide
|
GOMA
|
50
|
43,5
|
43,5
|
43,5
|
KARISIMBI
|
65
|
56,5
|
56,5
|
100,0
|
Total
|
115
|
100,0
|
100,0
|
|
Sources : Résultats obtenus
à partir de données de l'enquête
Ce tableau nous donne la répartition des clients de
Vodacom selon leurs communes de résidence. 50 Personnes examinées
(soit 43,5%) résident dans la commune de Goma et 65 personnes
examinées (soit 56,5%) résident dans la commune de Karisimbi. Il
convient de constater que la plupart des personnes qui utilisent Vodacom
résident dans la commune de Karisimbi, Ceux-là peut être
expliqué par le fait que la commune de Karisimbi est fortement
habitée par rapport à la commune de Goma qui fortement
dominée par les activités socioéconomiques et
politique.
55
Graphiquement nous avons :
Tableau 8.4. Répartition des enquêtés
selon leur niveau étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
AUCUN
|
4
|
3,5
|
3,5
|
3,5
|
SECONDAIRE
|
31
|
27,0
|
27,0
|
30,4
|
UNIVERSITAIRE
|
71
|
61,7
|
61,7
|
92,2
|
POST
UNIVERSITAIRE
|
9
|
7,8
|
7,8
|
100,0
|
Total
|
115
|
100,0
|
100,0
|
|
Sources : Résultats obtenus
à partir de données de l'enquête
Ce tableau montre que sur 115 répondants, 4 soit 3,5%
ont aucun niveau d'étude ; 31 (soit 27%) ont niveau d'étude
secondaire ; 71 (soit 61,7%) ont un niveau d'étude Universitaire et 9
(soit 7,8) ont un niveau d'étude post universitaire. Ces
résultats nous montrent que la plupart de clients sont instruits et sont
capables de faire un choix rationnel.
56
Graphiquement nous avons :
Tableau 9.4. Répartition des enquêtés
selon leur durée d'utilisation
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
6 à 30 MOIS
|
32
|
27,8
|
27,8
|
27,8
|
31 à 54 MOIS
|
17
|
14,8
|
14,8
|
42,6
|
55 à 78 MOIS
|
13
|
11,3
|
11,3
|
53,9
|
79 à 102 MOIS
|
12
|
10,4
|
10,4
|
64,3
|
103 à 126 MOIS
|
13
|
11,3
|
11,3
|
75,7
|
127 ET PLUS
|
28
|
24,3
|
24,3
|
100,0
|
Total
|
115
|
100,0
|
100,0
|
|
Sources : Résultats obtenus à partir de
données de l'enquête
A l?issue de ce tableau, il sied de constater que sur 115
répondants, 32 Clients (soit 27,8 %) utilisent Vodacom depuis plus de 6
mois à 30 mois ; 17 clients (soit 14,8%) utilisent Vodacom depuis plus
de 31 mois à 54 mois ; 13 clients (soit 11,3%) utilisent Vodacom depuis
plus 55 mois à 78 mois ; 12 Clients (soit 10,4%) utilisent Vodacom
depuis plus de 79 mois à 102 mois ; 28 clients (soit 24,3%) utilisent
Vodacom depuis plus de 127 mois et plus. Il est important de dire la plus part
des clients sont des nouveaux abonnés nécessitant une forte
satisfaction afin de les retenir.
57
Graphiquement nous avons :
IV.2. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE
L'ANALYSE FACTORIELLE : CONCEPT DE SATISFACTION DES CLIENTS PAR LES
SERVICES
DE VODACOM
L'évaluation de la qualité de l'échelle
de mesure ainsi que la mesure du niveau de satisfaction de clients passent par
un certain nombre d'étapes. Pour y parvenir, les phases suivantes ont
été empruntées :
? D'abord, la solution de base est fort soutenable en ce sens
qu'elle fournit un KMO strictement ? 0,5 (0,780) (Annexe 7), avec son Alpha de
Cronbach élevé soit 0,860(Annexe 5), ce qui nous a conduit
après avoir imposé au logiciel 31 itérations, la
rétention de 10 composantes (Annexe 2), à procéder
successivement à la suppression de tout item avec une communalité
inférieure à 0,52. Apres avoir supprimé tout item ayant
une communalité non significative, la matrice rotée de
corrélation item-composante, a encore permis la suppression des items
qui ne remplissent la condition du coefficient structurel
? Ensuite, la matrice atteint la phase finale de purification
en ce sens que tous les items (22) qui restent comportent une
communalité significative (= à 0,52), et s'avèrent
positivement corrélés.
58
? En fin nous avons affecté chaque item à la
composante à laquelle il est positivement (= 0,6) corrélé.
Les items retenus sont positivement corrélés aux 10 dimensions de
la manière suivante :
Tableau 10. 4. Structure factorielle avec items et
composantes après rotation « échelle
purifiée »
59
N°
|
Composante/Dimensions
|
Items significatifs
|
Principale Dimensions
|
Communal istes
|
Variance
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
|
|
1
|
Tangibilité- Confort
;(á=,785)
|
La couverture du réseau Vodacom est large et la
disponibilité du réseau est bien assurée
|
0,778
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,762
|
10,918
|
Mes appels
téléphoniques sont bien sécurisés
|
0,559
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,706
|
J'apprécie personnellement la qualité du
réseau de Vodacom
|
0,780
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,750
|
2
|
Assurance ;(á=,785)
|
Les conseillers clients sont polis et gentils càd ils
s'occupent des clients non pas des téléphones ou des dialogue
entre eux
|
|
0,756
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,723
|
8,559
|
Les conseillers
prennent du temps pour écouter les clients et sont
vraiment patients
|
|
0,522
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,845
|
Les conseillers
|
|
0,650
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,740
|
60
|
|
résolvent toutes les questions des clients et les
satisfont
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Prix, coût perçu du
service; (á=,786)
|
Le coût perçu à l'appel
téléphonique est abordable
|
|
|
0,535
|
|
|
|
|
|
|
|
0,616
|
8,132
|
La précision sur la durée de la communication
« appel » mes convient
|
|
|
0,601
|
|
|
|
|
|
|
|
0,723
|
Les bonus offerts sont intéressant
|
|
|
0,711
|
|
|
|
|
|
|
|
0,648
|
Les déductions du coût d'appel, SMS, Connexion
internet faites sur ma carte et bonus offertes sont exactes
|
|
|
0,736
|
|
|
|
|
|
|
|
0,725
|
4
|
Empathie;(á=,793)
|
Le coût perçu à la connexion internet est
bon
|
|
|
|
0,678
|
|
|
|
|
|
|
0,741
|
6,874
|
La précision sur la durée de consommation des
Méga Bit est intéressante
|
|
|
|
0,771
|
|
|
|
|
|
|
0,699
|
61
5
|
Fiabilité-sûreté;(á=,798)
|
Le coût d'une
transaction M-pesa est bon
|
|
|
|
|
0,760
|
|
|
|
|
|
0,712
|
6,689
|
Le coût d'atteindre l'agence est bon
|
|
|
|
|
0,690
|
|
|
|
|
|
0,672
|
6
|
Serviabilité;(á=,800)
|
Les opérations mobil banking sont bien
sécurisés et inspire une récupération même
à cas d'imprudence ou pour une mauvaise transaction
|
|
|
|
|
|
0,799
|
|
|
|
|
0,711
|
6,114
|
Le coût d'atteindre un conseiller client est abordable
|
|
|
|
|
|
0,594
|
|
|
|
|
0,680
|
7
|
Qualité du
réseau; (á=,784)
|
Les agents des Vodacom sont facilement visibles dans la ville
|
|
|
|
|
|
|
0,855
|
|
|
|
0,802
|
5,978
|
8
|
Cadre de travail;(á=,800)
|
Le cadre de travail des agences Vodacom est propre et calme
|
|
|
|
|
|
|
|
0,835
|
|
|
0,760
|
5,776
|
62
|
|
Les équipements utilisés par Vodacom sont modernes
et inspirent la confiance
|
|
|
|
|
|
|
|
0,610
|
|
|
0,687
|
|
9
|
Visibilité;(á=,811)
|
Vodacom dispose des bons bâtiments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,753
|
|
0,690
|
5,692
|
10
|
Aspect des agents ;(á=,799)
|
Les agents de Vodacom sont reconnaissables par leurs tenues
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,778
|
0,700
|
5,623
|
Mes SMS sont bien sécurisés et sont
confidentiels
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,555
|
0,711
|
|
Alpha de Cronbach (á)
0,860
|
Valeurs propres
|
8,911
|
2,412
|
1,813
|
1,675
|
1,543
|
1,481
|
1,288
|
1,196
|
1,102
|
1,090
|
|
|
Pourcentage de la variance
expliquée
|
10,92
|
8,559
|
8,132
|
6,874
|
6,689
|
6,114
|
5,978
|
5,776
|
5,692
|
5,623
|
|
70,61
|
Sources : nos compilations à partir du traitement
sur SPSS, Méthode de rotation : Varimax avec normalisation
Kaiser
63
Les items isolés par dimensions illustrent une
prédominance respective de la dimension Tangibilité-confort (3),
Assurance (3), prix/coût du service (4), Empathie « attention
accordés aux clients et aux services » (2), Fiabilité (2),
Serviabilité (2), Qualité du réseau (1), Cadre de
travail(2), visibilité (1) et aspect des agents (2) ce qui montre que
dans ce secteur de télécommunication à Goma, le concept
Satisfaction s'avère multidimensionnel.
Il ressort de ce tableau que 10 dimensions s'avèrent
indispensables pour l'évaluation de la satisfaction des clients face de
service de Vodacom pour la ville de Goma.
La composante « tangibilité-confort
»explique à elle seule 10,918% de la variance totale de la
satisfaction client. Cette composante est ainsi la plus importante par rapport
aux autres composantes pour évaluer le niveau de satisfaction des
clients. Cette composante tient référence à la couverture
du réseau, à la sécurité de sa disponibilité
; à la sécurité des appels et à la qualité
du réseau.
La composante « Assurance » vient
en second lieu et explique 8,559% la variance totale. La présence de
cette dimension démontre que les abonnées accordent de
l'importance au professionnalisme de Vodacom (garantie d'une
sécurité par rapport aux opérations qu'un client fait avec
la société). Le fait de ressentir ce que les autres ressentent
est un aspect aussi important pour accroitre niveau de satisfaction des
clients. La disposition du personnel à écouter les clients est
facteur aussi important pouvant affecter la satisfaction des clients. Cette
dimension se réfère au fait que les agents de Vodacom accordent
une attention particulière à chaque client. A la lumière
de certains résultats, nous constatons qu'il y a une relation positive
entre l'attention accordée aux clients et leurs niveaux de
satisfaction.
La dimension « Prix/Coût perçu du
service »explique 8,132% la variance totale. La présence
de cette composante démontre que les clients sont rationnels,
c'est-à-dire ils cherchent à tout prix à maximiser leurs
utilités marginales.
La dimension « Empathie (attention
accordés aux clients et aux services) »explique 6,874% la
variance totale.
64
La dimension «
Fiabilité-Sûreté » explique la
variance totale à longueur de 6,689%. Cette dimension fait
référence au coût de transaction M-pesa ainsi que le
coût d'atteindre l'agence de Vodacom.
La composante « Serviabilité »
explique la variance totale à longueur de 6,114%. Cette
composante fait référence à la sécurité des
opérations Mobil Banking et au coût d'atteindre un conseiller
client.
La composante « Qualité du réseau
» explique 5,978% la variance totale. Cette dimension fait
référence à la visibilité des agents. Il est
important de noter que la visibilité des agents influe sur la
satisfaction des clients.
La composante « cadre de travail »
explique 5,776% la variance totale. Cette composante fait allusion à
l'aspect et aux équipements utilisés dans une entreprise.
La composante «Visibilité
»explique 5,692% la variance totale. Cette dimension
référence aux actifs immobilisés d'une entreprise. Il
revient de dire que la visibilité d'une entreprise est un
élément important sur la satisfaction des clients.
La composante «Aspect des agents »
explique la variance totale à hauteur de 5,623. Il est ainsi
nécessaire de noter que la tenue des agents a une influence sur la
satisfaction des clients. Le fait de porter une tenue (uniforme) conforme
intéresse les clients dans leurs relations avec l'entreprise.
IV.2.1 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
La précédente section avait portée sur la
purification de l'échelle de mesure et la mise en évidence des
principales dimensions de la satisfaction des clients de Vodacom. Dans la
présente section, nous utiliserons l'échelle de mesure ainsi
raffinée pour mesurer le poids des différentes dimensions et
mesurer si les clients de Vodacom sont satisfaits ou pas (niveau de
satisfaction globale et par dimension); puis nous comparerons ces niveaux par
rapport aux facteurs sociodémographiques tels que l'âge, le sexe,
le niveau d'études...
IV.2.1.1 Analyse des résultats par dimension du
service
Comme attendu, les moyennes des différents dimensions
sont significativement différentes pour les populations «
Satisfaction ». La dimension « tangibilité » obtient la
moyenne de 3,59 ; la
65
dimension « assurance » obtient une moyenne de 3,21
; la dimension « prix/coût perçu du service » obtient
3,10 ; la dimension « empathie : attention accordés aux clients et
aux services » obtient 3,08 ; la dimension «
fiabilité-sûreté » obtient 2,96 ; la dimension «
serviabilité » obtient 2,99 ; la dimension « qualité du
réseau » obtient 3,31 ; la dimension « cadre de travail »
obtient 3,41 ; la dimension « visibilité » obtient 3,21 et la
dimension « aspect des agents » obtient 3,27.
Tableau 11. Niveau moyen de satisfaction
ANOVA TEST
|
|
Sum of Squares
|
df
|
Mean Square
|
F
|
Sig
|
Between People
|
825,154
|
114
|
7,238
|
|
|
Within People
|
Between Items
|
127,685
|
21
|
6,080
|
6,015
|
,000
|
Residual
|
2420,133
|
2394
|
1,011
|
|
|
Total
|
2547,818
|
2415
|
1,055
|
|
|
Total
|
3372,972
|
2529
|
1,334
|
|
|
Grand Mean = 3,21
|
Sources : Nos calculs avec SPSS v23
Ce tableau dégage un résultat qui montre le
niveau de satisfaction à 3,21. Cette moyenne de
satisfaction est ainsi divisée par le niveau de l'échelle de
mesure en fin de l'exprimer en
pourcentage ( . Ainsi donc, le niveau actuel de satisfaction
des clients face aux
services de Vodacom est de 64,2%. Ce
résultat vient confirmer notre première hypothèse selon
laquelle le niveau de satisfaction des clients de Vodacom serait
élevé.
IV.2.2. ANALYSE DE L'IMPORTANCE DES FACTEURS
SOCIODEMOGRAPHIQUE SUR LE CONCEPT
Cette section essaye d'analyser les poids de chacune des
variables sociodémographiques sur la satisfaction. Ensuite, nous
définissons les hypothèses : l'hypothèse nulle (H0) de non
influence et l'hypothèse alternative (H1) avec influence. Ces
hypothèses ont pour finalité de confirmer ou d'infirmer
l'influence des caractéristiques sociodémographiques de
enquêtés sur leur niveau de satisfaction. Il est question de faire
à premier lieu le test de Levenne (? 0,05) pour
accepter l'hypothèse d'homogénéité de la variance
intragroupe (Caricano et Poujol, 2008).
66
Tableau 12.4. Statistique de Levene : variable
sexe
Test of Homogeneity of Variances
|
MOYGLOB
|
LeveneStatistic
|
df1
|
df2
|
Sig.
|
,031
|
1
|
113
|
,862
|
Sources : Nos calculs avec SPSS v23
Ce tableau dégage une statistique de Levene de 0,03 ?
0,05. Il est ainsi important de noter qu'il n'est pas possible que
l'hypothèse d'homogénéité de la variance soit
acceptée par cette variable.
Tableau 13.4 Importance du sexe sur le niveau global de
satisfaction
|
Sum of Squares
|
df
|
Mean Square
|
F
|
Sig.
|
Between Groups
|
|
|
|
|
|
|
,104
|
1
|
,104
|
,303
|
,583
|
Within Groups
|
38,818
|
113
|
,344
|
|
|
Total
|
38,922
|
114
|
|
|
|
Sources : Nos calculs avec SPSS v23
Ce tableau dégage un Fisher de 0,303 au seuil de
signification 0,583 supérieur à 0,05. Ainsi nous ne rejetons pas
l'hypothèse nulle (H0) selon laquelle le sexe n'as pas d'influence sur
le niveau de satisfaction des clients de Vodacom.
Tableau 14.4. Test d'homogénéité de
la variance: variable Age
LeveneStatistic
|
df1
|
df2
|
Sig.
|
,135
|
4
|
110
|
,969
|
Sources : Nos calculs avec SPSS v23
Ce tableau nous dégage une statistique de Levene de
0,135? 0,05. Il sied de dire que la variable âge accepte
l'hypothèse d'homogénéité de la variance. En effet
ce résultat nous permet vérifier
67
l'hypothèse alternative (H1) dans le tableau suivant
afin de conclure si l'âge influence niveau de satisfaction.
Tableau 15.4. Importance de l'âge sur niveau de
Satisfaction
|
Sum of Squares
|
df
|
Mean Square
|
F
|
Sig.
|
Between Groups
|
|
|
|
|
|
|
,837
|
4
|
,209
|
,605
|
,660
|
Within Groups
|
38,085
|
110
|
,346
|
|
|
Total
|
38,922
|
114
|
|
|
|
Méthode d'extraction : analyse en composante
principale
Ce tableau dégage un Fisher de 0,605 au seuil de
signification 0,660 supérieur à 0,05. Ainsi nous ne rejetons pas
l'hypothèse nulle (Ho) et confirme que les niveaux de satisfaction sont
les mêmes dans les groupes d'âge. L'âge n'as donc pas
d'influence sur le niveau de satisfaction des clients de Vodacom. Le tableau 7
en annexe affirme ce résultat par le test de Tukey, Ducan et Scheffe.
Tableau 16.4. Test d'homogénéité de
la variance: variable commune de résidence
LeveneStatistic
|
df1
|
df2
|
Sig.
|
3,251
|
1
|
113
|
,074
|
Méthode d'extraction : analyse en composante
principale
Ce tableau nous dégage une statistique de Levene de
3,251? 0,05. Il sied de dire que la variable âge accepte
l'hypothèse d'homogénéité de la variance. En effet
ce résultat nous permet vérifier l'hypothèse alternative
(H1) dans le tableau suivant afin de conclure si le fait de rester dans telle
ou telle autre commune influence niveau de satisfaction de clients de
Vodacom.
68
Tableau 17.4. Importance de la commune sur niveau de
Satisfaction
|
Sum of Squares
|
df
|
Mean Square
|
F
|
Sig.
|
Between Groups
|
|
|
|
|
|
|
,229
|
1
|
,229
|
,668
|
,415
|
Within Groups
|
38,694
|
113
|
,342
|
|
|
Total
|
38,922
|
114
|
|
|
|
Méthode d'extraction : analyse en composante
principale
Ce tableau dégage un Fisher de 0,668 au seuil de
signification 0,415 supérieur à 0,05. Ainsi nous ne rejetons pas
l'hypothèse nulle (Ho) selon laquelle le fait de rester dans telle ou
telle autre commune n'as pas d'influence sur le niveau de satisfaction des
clients de Vodacom.
Tableau 18.4. Test d'homogénéité de
la variance: variable Niveau d'étude
LeveneStatistic
|
df1
|
df2
|
Sig.
|
3,104
|
3
|
111
|
,030
|
Sources : Nos calculs avec SPSS v23
Ce tableau nous dégage une statistique de Levene de
3,104? 0,05. Il sied de dire que la variable niveau d'étude accepte
l'hypothèse d'homogénéité de la variance. En effet
ce résultat nous permet vérifier l'hypothèse alternative
(H1) dans le tableau suivant afin de conclure si le niveau d'étude
influence niveau de satisfaction de clients de Vodacom.
69
Tableau 19.4. Importance du niveau d'étude sur
niveau de Satisfaction
|
Sum of Squares
|
df
|
Mean Square
|
F
|
Sig.
|
Between Groups
|
|
|
|
|
|
|
2,174
|
3
|
,725
|
2,189
|
,093
|
Within Groups
|
36,748
|
111
|
,331
|
|
|
Total
|
38,922
|
114
|
|
|
|
Méthode d'extraction : analyse en composante
principale
Ce tableau dégage un Fisher de 2,189 au seuil de
signification 0,093 supérieur à 0,05. Ainsi nous ne rejetons pas
l'hypothèse nulle (Ho) selon laquelle le niveau d'étude n'as pas
d'influence sur le niveau de satisfaction des clients de Vodacom. Le tableau 9
En annexe affirme ce résultat par le test de Tukey, Ducan et Scheffe.
Tableau 20.4. Test d'homogénéité de
la variance: variable Durée d'utilisation de Vodacom
LeveneStatistic
|
df1
|
df2
|
Sig.
|
,455
|
5
|
109
|
,809
|
Méthode d'extraction : analyse en composante
principale
Ce tableau nous dégage une statistique de Levene de
0,45? 0,05. Il sied de dire que la variable durée d'utilisation de
Vodacom accepte l'hypothèse d'homogénéité de la
variance. En effet ce résultat nous permet vérifier
l'hypothèse alternative (H1) dans le tableau suivant afin de conclure si
la durée d'utilisation de Vodacom influence niveau de satisfaction de
clients de Vodacom.
70
Tableau 21.4. Importance de la durée
d'utilisation de Vodacom sur niveau de
Satisfaction
|
Sum of Squares
|
df
|
Mean Square
|
F
|
Sig.
|
Between Groups
|
1,162
|
5
|
,232
|
,671
|
,646
|
Within Groups
|
37,761
|
109
|
,346
|
|
|
Total
|
38,922
|
114
|
|
|
|
Méthode d'extraction : analyse en composante
principale
Ce tableau dégage un Fisher de 2,189 au seuil de
signification 0,093 supérieur à 0,05. Ainsi nous ne rejetons pas
l'hypothèse nulle (Ho) selon laquelle la durée d'utilisation de
Vodacom n'as pas d'influence sur le niveau de satisfaction des clients de
Vodacom. Le tableau 10. En annexe affirme ce résultat par le test de
Tukey, Ducan et Scheffe.
Il est important de souligner que toutes ces variables
sociodémographiques présentent une moyenne équivalente
pour chacune des groupes (3,21). Les tableaux du Tests post hoc
(en annexes) confirment les résultats ci-haut
trouvés.
IV.3. APPORT DES RESULTATS D'ANALYSE
En termes d'apport, notre étude fournit aux
responsables de la société de télécommunication
Vodacom des indications importantes concernant les composantes de la
satisfaction des clients.
Cette étude nous montre que si les responsables de
Vodacom agissent sur l'une ou l'autre composante de la satisfaction des
clients, cela pourrait faire à ce que les clients soient satisfaits et
faire une bouche à oreille positive sur l'entreprise qui est important
dans l'amélioration de la rentabilité. Car un client satisfait
fera tout son moyen pour ne plus quitter la maison.
La tangibilité est le facteur le plus important qui
explique la satisfaction des clients de Vodacom dans la ville de Goma.
L'assurance jouerait un rôle important sur la fidélisation des
clients dans une entreprise de télécommunication. Par ailleurs le
prix, Empathie, la fiabilité-sûreté, la
serviabilité, la qualité du réseau, le cadre de travail,
la visibilité et l'aspect des agents relèvent l'importance de la
perception de chaque client.
71
La tangibilité est une technique qui consiste à
renforcer la « réalité » d'un service (Shostack, 1977),
c'est à dire à associer au service des éléments
« réels » qui vont permettre au consommateur
d'appréhender plus facilement le service, que ce soit sensoriellement ou
mentalement. L'objectif est de réduire dans les perceptions des
consommateurs l'intangibilité physique et/ou mentale du service.
Les techniques les plus évoquée dans la
littérature consistent à ajouter dans l'offre de service des
indices périphériques tangibles (par exemple. Shostack, 1977;
Levitt, 1981; Flipo, 1988; Rushton et Carson, 1989; McDougall et Snetsinger,
1990; Bebko, 2000). L'environnement physique (décoration,
propreté, clarté, fonctionnalité, ...) les supports
communicationnels, l'apparence physique du personnel de contact, la
qualité des documents écrits ou du matériel
d'opération sont autant d'exemples de tels indices.
Ces indices périphériques semblent influencer
directement la qualité perçue du service par le consommateur,
ainsi que le processus d'évaluation (Zeithaml, 1981). De plus, les
indices tangibles semblent jouer un rôle important dans le processus de
prise de décision et de réduction de l'incertitude.
L'hypothèse sous-jacente est que les clients potentiels vont traduire la
confiance qu'ils acquièrent à travers les indices tangibles en
confiance au niveau de la performance du service (Levitt, 1981).
IV.4. LIMITES ET PERSPECTIVES DE RECHERCHE
L'importance des résultats issus de cette étude
ne met pas cette dernière à l'abri des critiques car elle
présente certaines limites lies à l'imperfection du
caractère humain et social. Tout d'abord, la taille de
l'échantillon nous a conduits à une marge d'erreur
supérieure à 5%. Une bonne approche serait d'élargir la
taille de l'échantillon afin d'avoir une marge d'erreur faible qui
permet de trouver un taux de réponse élevé.
Notre étude n'a concerné que la
société de télécommunication Vodacom. D'autres
études peuvent approfondir nos résultats en intégra
d'autres sociétés de télécommunication nos
seulement dans la ville de Goma mais aussi dans d'autres milieux urbains et
ruraux du pays et même du monde.
72
CONCLUSION
Nous voici au terme de ce travail intitulé «
Mesure de la satisfaction des clients par rapport aux services Vodacom ».
Notre vision était de ressortir les différentes composantes
(dimensions) qui expliquent la satisfaction des clients dans une entreprise de
télécommunication et de mesurer ainsi le niveau de satisfaction
des clients de Vodacom. Mais aussi, il a été question de
vérifier si les caractéristiques sociodémographiques
avaient une influence sur le niveau de satisfaction des clients de Vodacom.
A partir de ces questions ci-hauts, nous avons postulé
à la suite de notre observation participative, que le niveau de
satisfaction actuel des clients de Vodacom/Congo Agence de Goma serait
élevé. Conformément à la littérature sur la
satisfaction des clients, nous avons également postulé que les
composantes de la satisfaction des clients dans des entreprises de prestation
de service seraient : la tangibilité-confort, l'assurance, le prix ou
coût perçu du service, l'empathie, la fiabilité-la
sûreté, la serviabilité et la qualité.
Ainsi, hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est
structuré en quatre chapitres.Le chapitre premier ; la revue de la
littérature que nous avons abordée à travers la revue
théorique et la revue empirique, a donné les différentes
écoles définitionnelles de la satisfaction du client, la mesure
de la satisfaction de la clientèle, les attentes, la fidélisation
client, l'insatisfaction, l'attitude client, et la fidélité
client, son évolution dans le temps et l'intérêt
d'évaluer la satisfaction du client. La revue empirique nous a permis de
parcourir différents travaux déjà menés sur la
mesure de la satisfaction des clients.
Le deuxième chapitre, expose une aperçue sur le
secteur de la télécommunication, l'historique de la
télécommunication et les conditions d'exploitation du secteur de
télécommunication en RDC et afin une brève description de
la société Vodacom.
Le troisième chapitre, expose l'approche
méthodologique qui décrit toutes les étapes dès la
récolte des données aux procédures de traitement,
principalement l'analyse factorielle à composante principale, le niveau
de satisfaction des clients, le modèle SERVQUAL et l'analyse de la
variance. Les données utilisées proviennent des enquêtes
auprès de 160 clients de Vodacom dans la ville de Goma dont 115 ont
répondue soit un taux de réponse de 71,87%. Ils ont
été
Nous n'avons aucune intention d'affirmer avoir
réalisé une étude complète sur le problème
de satisfaction des clients de la société Vodacom dans la ville
de Goma ; notre investigation n'ayant
73
collectées en trois étapes : la première
étape nous a permis de réaliser un près enquête au
prêt de 10 clients ce qui nous a permis d'avoir une idée sur la
façon de construire nos items. La deuxième étape nous a
permis de réaliser l'enquête proprement-dite sur base d'une
stratification équivalente et afin la troisième nous a permis de
faire l'analyse de nos résultats.
Enfin le quatrième chapitre présente et discute
les résultats. Pour construire nos hypothèses nos données
ont été encodées grâce au logiciel Excel 2010 et
traitées sur SPSS Ver.23, à travers trois méthodes.
Nous avons ainsi effectué une analyse factorielle sur
une échelle de 32 items contenus dans 7 composantes pour ressortir les
principales composantes de la satisfaction et une analyse de la variance sur 4
variables indépendantes pour évaluer l'influence des
caractéristiques sociodémographique des clients sur le niveau
actuel de la satisfaction. Les résultats ont conduits à une
échelle purifiée de 22 items retenus dans 10 composantes et
expliquant 70,61% de la variance totale avec un coefficient Alpha de 0,860. Les
principales composantes sont : la tangibilité-confort, l'assurance,
prix/coût perçu du service, l'empathie, la
fiabilité-sûreté, la serviabilité, qualité du
réseau, le cadre de travail, la visibilité, l'aspect de agents.
Nous avons réalisé un score moyen de 3,21. Cette moyenne de
satisfaction a été ainsi divisée par le niveau de
l'échelle de mesure en fin de l'exprimer en pourcentage. Notre
échelle de mesure étant de cinq
degrés, nous avons donc 3, 1 = 0,642.
Ceux-ci montrent que les clients de Vodacom dans la ville
de Goma sont satisfaits à 64,2%. Ces deux
résultats confirment notre première hypothèse. La
dimension tangibilité-confort est la plus importante et explique
à elle seule 10,918% de la variance totale.
Le test d'ANOVA et le test post hoc (Tukey, Ducan et
scheffé) ont permis de constater que les 4 variables soumises à
l'analyse aucune d'entre elles influence la satisfaction des clients (moyenne
égale dans toutes les groupes avec des sign ? à 0,05).
Résultat qui infirme notre deuxième hypothèse selon
laquelle les caractéristiques sociodémographiques ont une
influence sur le niveau de satisfaction des clients de la société
Vodacom/Congo Agence de Goma.
74
évaluée que certains aspects de ce concept et
n'ayant pris qu'une taille d'échantillon moyenne, nous laissons une
porte ouverte à toutes les critiques constructives relatives à ce
travail.
75
BIBLIOGRAPHIE
? OUVRAGES
1. Bartikowsi B. et Sylvie LLOSA: «Customer satisfaction
measurement: comparing four methods of attitude categorization », the
service intuitive journal, n°4, 2004.
2. BoutheinaKouki HABARI ; « Mesure de la
satisfaction client selon la Norme ISO 9001 version 2008 au sein de l'agence de
promotion de l'industrie et de l'innovation », Université
Virtuelle de Tunis, 2014.
3. Christian BARBARAY : « Satisfaction,
Fidélisation et Expérience Client », éditeur de
savoirs, Dunod, Paris, 2016.
4. E. W. Anderson et M.W. Sullivan: «The antecedents
and consequences of customer satisfaction for firms». Marketing
Science, 1993.
5. GOUTHIER Benoit et R. CIRCUMIN : Mesurer la satisfaction
de la clientèle pour mieux répondre à ses attentes ;
château Frantenac , 2001.
6. J, Engel, D, Kollatet all: «Cunsumer
behavior». New York: Holt, Rinehart and Winston (1968)
7. J. Czepiel, L. Rosenberg: «Cutomer satisfaction,
concept and measurement». Journal of the Academy of Marketing
Science.
8. « Les dix-neuf impacts de la Satisfaction client
dans la Rentabilité des Entreprises » :
http://lecercle.lesechos.fr/entrepreneur/marketing-communication/221173491/dix-neuf-impactssatisfaction-client-rentabilite-entr
9. Llosa, S. 1996, «Contributions à
l'étude de la satisfaction dans les services», Thèse
nouveau régime ès-sciences de gestion, Aix-Marseille, 321 p.
10. Llosa, S. 1997, « L'analyse de la contribution des
éléments du service à la satisfaction »: un
modèle tétraclasse», Decision marketing, vol. 10, p.
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76
11. Peterson, R. A., & Wilson, W. R. (1992).
«Measuring consumer satisfaction»: fact and artifact.
Journal of the Academy of Marketing Science.
12. Ray, D. 2001, « Mesurer et développer la
satisfaction clients », Ed. d'Organisation. Paris, ISBN-13 :
978-2708125537.
13. Tremblay (2006) : « Mesurer la satisfaction et les
attentes des clients : des modèles classiques aux modèles
asymétriques », centre d'expertise des grands organismes.
http://www.grandsorganismes.gouv.qc.ca/uplood/.../2006.
Pdf.
14. Vanhamme, J. (2002). « La satisfaction des
consommateurs spécifique à une transaction » :
définition, antécédents, mesures et modes. Recherche et
Applications en Marketing, 17(2), 55-85.
15. Vavra, T. G. (1997). «Improving your measurement
of customer satisfaction». Milwaukee, Wisconsin: ASQ Quality Press
16. ZEITHAML, Valarie A., PARASURAMAN, A. et Leonard L. BERRY
(1990). Deliveringquality service: «Balancing Customer Perceptions and
Expectations». New York : The Free Press
? ARTICLES
1. Amuli IBALE D, Balemba E, Deocratias BUGANDWA : «
Evaluation de la satisfaction des clients dans une Institution de Micro finance
», publié dans Bukavu Journal of Economic and Social Sciences,
L'harmattan, Paris, 2012.
2. Balemba EDDY KANYURHI : « la satisfaction des
clients avec les services des institutions de micro finance au Kivu en RDC
», UCB, 2013.
3. Carricano et poujol (2008), « Analyse des
données avec SPSS », Collection Synthex, Pearson Education
France.
4. Critizen.for Business.
77
5. Jean-Paul MVOGO « Dynamiques et perspectives du
secteur de la télécommunication », cap Afrique,
septembre 2009
6. Journal Officiel : loi cadre n°013/2002 du 16
octobre 2002 sur les télécommunications en République
Démocratique du Congo.
7. Regany F : satisfaction et fidélisation client,
support M1FI, 2013-2014 ? THESES
1. Abdou KADIRI IMOROU : « Satisfaction des clients
des entreprises de MTN et Moov au Benin », une étude
exploratoire à partir du modèle « Tétraclasse
»
2. Adrien LE LEUCH : « Mesure de la Satisfaction
Client »/ une enquête des usagers du centre hospitalier
Universitaire de l'Ecole Vétérinaire de Toulouse, Open Archive
Toulouse Archive Ouverte (OATAO), 2014.
3. Jean-Sébastien RENAUD : « la mesure de la
satisfaction des clients : effet de la polarité, du nombre de points et
de l'étiquetage de l'échelle de réponse sur la
distribution des réponses et sur les qualités
psychométriques », Thèse présenté
à la faculté des études supérieures et
postdoctorales à l'Université Laval, Québec, 2012.
4. Stéphane DESJARDIN : « Analyse de la
Fidélité de la clientèle d'une PME dans le secteur des
services », Thèse présenté à
l'Université du Québec à Trois-Rivières, 2007.
? NOTES DE COURS
1. BUGANDWA MUNGUANKONKWA Déogratias
(2016) : « Théorie et Pratique de Sondage », notes de
cours, UNIGOM,
? MEMOIRES
1. MIDAGU KABUMBA Alain (2013) « Essai de
l'opérationnalisation de l'orientation parties prenantes dans le cas des
institutions de Santé de Bukavu » Mémoire.
Université Catholique de Bukavu.
78
2. MANEGABE LURHAMIRA Guy : « Evaluation de la
satisfaction des abonnés du service Mobile money offert par la
société de télécommunication Airtel dans la ville
de Bukavu », mémoire présenté en vue de
l?obtention du diplôme de Licencié en Sciences Economiques et de
Gestion, UCB, 2018.
? SITE WEB
1. Emarketing.fr
79
Annexes
80
Annexe 1. Qualité de représentation des
items
Item
|
Extraction
|
Item
|
Extraction
|
Item
|
extraction
|
Item 1
|
0,760
|
Item 11
|
0,711
|
Item 21
|
0,723
|
Item 2
|
0,687
|
Item 12
|
0,739
|
Item 22
|
0,699
|
Item 3
|
0,802
|
Item 13
|
0,661
|
Item 23
|
0,723
|
Item 4
|
0,690
|
Item 14
|
0,629
|
Item 24
|
0,845
|
Item 5
|
0,700
|
Item 15
|
0,616
|
Item 25
|
0,740
|
Item 6
|
0,762
|
Item 16
|
0,674
|
Item 26
|
0,648
|
Item 7
|
0,706
|
Item 17
|
0,712
|
Item 27
|
0,725
|
Item 8
|
0, 738
|
Item 18
|
0,741
|
Item 28
|
0,639
|
Item 9
|
0,658
|
Item 19
|
0,672
|
Item 29
|
0,696
|
Item 10
|
0,591
|
Item 20
|
0,680
|
Item 30
|
0,750
|
|
|
|
|
Item 31
|
0,816
|
|
|
|
|
Item 32
|
0,580
|
Méthode d'extraction : analyse en composante
principale
Annexe 2. Tableau de variance totale
expliqué
|
|
Sommes extraites du carré des
|
Sommes de rotation du carré des
|
|
Valeurs propres initiales
|
chargements
|
chargements
|
Composant
|
|
% de la
|
%
|
|
% de la
|
|
|
% de la
|
|
e
|
Total
|
variance
|
cumulé
|
Total
|
variance
|
% cumulé
|
Total
|
variance
|
% cumulé
|
1
|
8,911
|
27,848
|
27,848
|
8,911
|
27,848
|
27,848
|
3,494
|
10,918
|
10,918
|
2
|
2,412
|
7,539
|
35,387
|
2,412
|
7,539
|
35,387
|
2,739
|
8,559
|
19,477
|
3
|
1,813
|
5,666
|
41,053
|
1,813
|
5,666
|
41,053
|
2,602
|
8,132
|
27,609
|
4
|
1,675
|
5,234
|
46,287
|
1,675
|
5,234
|
46,287
|
2,200
|
6,874
|
34,483
|
5
|
1,543
|
4,822
|
51,110
|
1,543
|
4,822
|
51,110
|
2,141
|
6,689
|
41,172
|
6
|
1,481
|
4,629
|
55,739
|
1,481
|
4,629
|
55,739
|
1,956
|
6,114
|
47,286
|
7
|
1,288
|
4,026
|
59,765
|
1,288
|
4,026
|
59,765
|
1,913
|
5,978
|
53,264
|
8
|
1,196
|
3,739
|
63,504
|
1,196
|
3,739
|
63,504
|
1,848
|
5,776
|
59,040
|
9
|
1,102
|
3,444
|
66,948
|
1,102
|
3,444
|
66,948
|
1,821
|
5,692
|
64,732
|
10
|
1,090
|
3,407
|
70,355
|
1,090
|
3,407
|
70,355
|
1,799
|
5,623
|
70,355
|
11
|
,952
|
2,974
|
73,329
|
|
|
|
|
|
|
12
|
,808
|
2,526
|
75,855
|
|
|
|
|
|
|
13
|
,754
|
2,357
|
78,211
|
|
|
|
|
|
|
81
14
|
,705
|
2,204
|
80,415
|
15
|
,646
|
2,019
|
82,434
|
16
|
,626
|
1,956
|
84,390
|
17
|
,542
|
1,695
|
86,085
|
18
|
,534
|
1,668
|
87,753
|
19
|
,513
|
1,604
|
89,357
|
20
|
,464
|
1,450
|
90,807
|
21
|
,399
|
1,248
|
92,055
|
22
|
,349
|
1,090
|
93,145
|
23
|
,341
|
1,066
|
94,212
|
24
|
,320
|
1,002
|
95,213
|
25
|
,280
|
,874
|
96,087
|
26
|
,251
|
,785
|
96,872
|
27
|
,221
|
,691
|
97,563
|
28
|
,192
|
,600
|
98,164
|
29
|
,173
|
,540
|
98,704
|
30
|
,161
|
,504
|
99,208
|
31
|
,135
|
,421
|
99,629
|
32
|
,119
|
,371
|
100,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
82
Annexe 3. Matrice de transformation des
composantes
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
1
|
,490
|
,370
|
,369
|
,358
|
,293
|
,252
|
,233
|
,198
|
,242
|
,239
|
2
|
-,513
|
-,540
|
,464
|
,207
|
,341
|
,087
|
,093
|
-,061
|
,121
|
,188
|
3
|
-,052
|
,286
|
,096
|
-,052
|
,233
|
-,508
|
,370
|
-,619
|
,185
|
-,191
|
4
|
-,301
|
,130
|
,128
|
,023
|
-,349
|
,238
|
,621
|
,292
|
-,009
|
-,475
|
5
|
-,252
|
,313
|
,009
|
,289
|
,432
|
-,316
|
-,196
|
,373
|
-,488
|
-,232
|
6
|
-,480
|
,372
|
-,519
|
-,007
|
,248
|
,329
|
-,023
|
-,007
|
,386
|
,206
|
7
|
,143
|
-,332
|
-,340
|
-,040
|
,141
|
-,496
|
,305
|
,509
|
,357
|
,079
|
8
|
-,102
|
,164
|
,385
|
-,192
|
-,108
|
-,148
|
-,506
|
,214
|
,576
|
-,332
|
9
|
-,120
|
,222
|
,282
|
-,743
|
,091
|
-,064
|
,161
|
,209
|
-,213
|
,421
|
10
|
,253
|
-,222
|
-,096
|
-,390
|
,578
|
,366
|
,016
|
-,031
|
-,021
|
-,505
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales. méthode de rotation : Varimax avec normalisation
Kaiser.
Annexe 4. Tracé des composantes dans l'espace
après rotation
83
Annexe 5. ReliabilityStatistics
Cronbach's Alpha
|
Cronbach's Alpha Based on Standardized
Items
|
N of Items
|
,860
|
,861
|
22
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales
Annexe 6. Item-Total Statistics
|
Scale Mean if Item Deleted
|
Scale Variance if Item Deleted
|
Corrected Item-Total Correlation
|
Cronbach's Alpha if Item Deleted
|
MOYTANG
|
28,5681
|
27,753
|
,598
|
,785
|
MOYASSUR
|
28,9536
|
28,761
|
,476
|
,797
|
MOYPRIX
|
29,0609
|
27,981
|
,591
|
,786
|
MOYEMPATHI E
|
29,0783
|
27,646
|
,509
|
,793
|
MOYFIAB
|
29,1957
|
28,503
|
,463
|
,798
|
MOYSERV
|
29,1739
|
28,833
|
,452
|
,800
|
MOYQUAL
|
28,8522
|
26,508
|
,582
|
,784
|
MOYEQUIP
|
28,7522
|
29,145
|
,447
|
,800
|
MOYVIS
|
28,9565
|
28,602
|
,370
|
,811
|
MOYRECAGE
|
28,8957
|
28,598
|
,454
|
,799
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales
84
Annexe 7. Indice KMO et test de Bartlett
Indice de Kaiser-Meyer-Olkin pour la mesure de la
qualité
|
|
d'échantillonnage.
|
,780
|
Test de sphéricité de Bartlett Khi-deux approx.
|
1697,885
|
ddl
|
496
|
Signification
|
,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
Annexe 8. Test post hoc variable AGE
(I) AGE
|
Mean
Difference (I-J)
|
Std. Error
|
Sig.
|
95% Confidence Interval
|
LowerBound
|
UpperBound
|
Tukey HSD MOINS DE 19 20 à 29 ANS
|
,02578
|
,22265
|
1,000
|
-,5918
|
,6433
|
30 à 39 ANS
|
,22872
|
,23589
|
,868
|
-,4255
|
,8830
|
40 à 49 ANS
|
,06285
|
,25003
|
,999
|
-,6306
|
,7563
|
50 ET PLUS
|
,08785
|
,31778
|
,999
|
-,7935
|
,9692
|
20 à 29 ANS MOINS DE 19
|
-,02578
|
,22265
|
1,000
|
-,6433
|
,5918
|
30 à 39 ANS
|
,20294
|
,13660
|
,574
|
-,1759
|
,5818
|
40 à 49 ANS
|
,03707
|
,15978
|
,999
|
-,4061
|
,4802
|
50 ET PLUS
|
,06207
|
,25298
|
,999
|
-,6396
|
,7637
|
30 à 39 ANS MOINS DE 19
|
-,22872
|
,23589
|
,868
|
-,8830
|
,4255
|
20 à 29 ANS
|
-,20294
|
,13660
|
,574
|
-,5818
|
,1759
|
40 à 49 ANS
|
-,16587
|
,17776
|
,883
|
-,6589
|
,3272
|
50 ET PLUS
|
-,14087
|
,26471
|
,984
|
-,8751
|
,5933
|
40 à 49 ANS MOINS DE 19
|
-,06285
|
,25003
|
,999
|
-,7563
|
,6306
|
20 à 29 ANS
|
-,03707
|
,15978
|
,999
|
-,4802
|
,4061
|
30 à 39 ANS
|
,16587
|
,17776
|
,883
|
-,3272
|
,6589
|
50 ET PLUS
|
,02500
|
,27738
|
1,000
|
-,7443
|
,7943
|
50 ET PLUS MOINS DE 19
|
-,08785
|
,31778
|
,999
|
-,9692
|
,7935
|
20 à 29 ANS
|
-,06207
|
,25298
|
,999
|
-,7637
|
,6396
|
30 à 39 ANS
|
,14087
|
,26471
|
,984
|
-,5933
|
,8751
|
40 à 49 ANS
|
-,02500
|
,27738
|
1,000
|
-,7943
|
,7443
|
Scheffe MOINS DE 19 20 à 29 ANS
|
,02578
|
,22265
|
1,000
|
-,6718
|
,7234
|
85
30 à 39 ANS 40 à 49 ANS 50 ET PLUS
|
,22872
,06285
,08785
|
,23589
,25003
,31778
|
,918
1,000
,999
|
-,5104
-,7205
-,9078
|
,9678
,8462
1,0835
|
20 à 29 ANS MOINS DE 19
|
-,02578
|
,22265
|
1,000
|
-,7234
|
,6718
|
30 à 39 ANS
|
,20294
|
,13660
|
,698
|
-,2251
|
,6309
|
40 à 49 ANS
|
,03707
|
,15978
|
1,000
|
-,4636
|
,5377
|
50 ET PLUS
|
,06207
|
,25298
|
1,000
|
-,7306
|
,8547
|
30 à 39 ANS MOINS DE 19
|
-,22872
|
,23589
|
,918
|
-,9678
|
,5104
|
20 à 29 ANS
|
-,20294
|
,13660
|
,698
|
-,6309
|
,2251
|
40 à 49 ANS
|
-,16587
|
,17776
|
,928
|
-,7228
|
,3911
|
50 ET PLUS
|
-,14087
|
,26471
|
,991
|
-,9703
|
,6885
|
40 à 49 ANS MOINS DE 19
|
-,06285
|
,25003
|
1,000
|
-,8462
|
,7205
|
20 à 29 ANS
|
-,03707
|
,15978
|
1,000
|
-,5377
|
,4636
|
30 à 39 ANS
|
,16587
|
,17776
|
,928
|
-,3911
|
,7228
|
50 ET PLUS
|
,02500
|
,27738
|
1,000
|
-,8441
|
,8941
|
50 ET PLUS MOINS DE 19
|
-,08785
|
,31778
|
,999
|
-1,0835
|
,9078
|
20 à 29 ANS
|
-,06207
|
,25298
|
1,000
|
-,8547
|
,7306
|
30 à 39 ANS
|
,14087
|
,26471
|
,991
|
-,6885
|
,9703
|
40 à 49 ANS
|
-,02500
|
,27738
|
1,000
|
-,8941
|
,8441
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
86
Annexe 9. Test post hoc variable âge
|
AGE
|
N
|
Subset for alpha = 0.05
|
|
1
|
TukeyHSDa,'
|
30 à 39 ANS
|
28
|
3,0702
|
50 ET PLUS
|
6
|
3,2111
|
40 à 49 ANS
|
18
|
3,2361
|
20 à 29 ANS
|
55
|
3,2732
|
MOINS DE 19
|
8
|
3,2990
|
Sig.
|
|
,868
|
Duncana,'
|
30 à 39 ANS
|
28
|
3,0702
|
50 ET PLUS
|
6
|
3,2111
|
40 à 49 ANS
|
18
|
3,2361
|
20 à 29 ANS
|
55
|
3,2732
|
MOINS DE 19
|
8
|
3,2990
|
Sig.
|
|
,397
|
Scheffea,'
|
30 à 39 ANS
|
28
|
3,0702
|
50 ET PLUS
|
6
|
3,2111
|
40 à 49 ANS
|
18
|
3,2361
|
20 à 29 ANS
|
55
|
3,2732
|
MOINS DE 19
|
8
|
3,2990
|
Sig.
|
|
,918
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
87
Annexe 10. Test post hoc variable niveau
d'étude
NIVEAU ETUDE
|
MeanDifferenc e (I-J)
|
Std. Error
|
Sig.
|
95% Confidence Interval
|
LowerBound
|
UpperBound
|
Tukey HSD AUCUN SECONDAIRE
|
,06149
|
,30569
|
,997
|
-,7359
|
,8588
|
UNIVERSITAIRE
|
,28823
|
,29568
|
,764
|
-,4830
|
1,0595
|
POST
|
|
|
|
|
|
|
-,11458
|
,34576
|
,987
|
-1,0165
|
,7873
|
UNIVERSITAIRE
|
|
|
|
|
|
SECONDAIRE AUCUN
|
-,06149
|
,30569
|
,997
|
-,8588
|
,7359
|
UNIVERSITAIRE
|
,22674
|
,12386
|
,265
|
-,0963
|
,5498
|
POST
|
|
|
|
|
|
|
-,17608
|
,21786
|
,850
|
-,7443
|
,3922
|
UNIVERSITAIRE
|
|
|
|
|
|
UNIVERSITAIRE AUCUN
|
-,28823
|
,29568
|
,764
|
-1,0595
|
,4830
|
SECONDAIRE
|
-,22674
|
,12386
|
,265
|
-,5498
|
,0963
|
POST
|
|
|
|
|
|
|
-,40282
|
,20359
|
,202
|
-,9339
|
,1282
|
UNIVERSITAIRE
|
|
|
|
|
|
POST AUCUN
|
,11458
|
,34576
|
,987
|
-,7873
|
1,0165
|
UNIVERSITAIRE SECONDAIRE
|
,17608
|
,21786
|
,850
|
-,3922
|
,7443
|
UNIVERSITAIRE
|
,40282
|
,20359
|
,202
|
-,1282
|
,9339
|
Scheffe AUCUN SECONDAIRE
|
,06149
|
,30569
|
,998
|
-,8063
|
,9293
|
UNIVERSITAIRE
|
,28823
|
,29568
|
,813
|
-,5512
|
1,1276
|
POST
|
|
|
|
|
|
|
-,11458
|
,34576
|
,991
|
-1,0962
|
,8670
|
UNIVERSITAIRE
|
|
|
|
|
|
SECONDAIRE AUCUN
|
-,06149
|
,30569
|
,998
|
-,9293
|
,8063
|
UNIVERSITAIRE
|
,22674
|
,12386
|
,345
|
-,1249
|
,5784
|
POST
|
|
|
|
|
|
|
-,17608
|
,21786
|
,884
|
-,7946
|
,4424
|
UNIVERSITAIRE
|
|
|
|
|
|
UNIVERSITAIRE AUCUN
|
-,28823
|
,29568
|
,813
|
-1,1276
|
,5512
|
SECONDAIRE
|
-,22674
|
,12386
|
,345
|
-,5784
|
,1249
|
POST
|
|
|
|
|
|
|
-,40282
|
,20359
|
,276
|
-,9808
|
,1751
|
UNIVERSITAIRE
|
|
|
|
|
|
POST AUCUN
|
,11458
|
,34576
|
,991
|
-,8670
|
1,0962
|
UNIVERSITAIRE SECONDAIRE
|
,17608
|
,21786
|
,884
|
-,4424
|
,7946
|
88
UNIVERSITAIRE
|
,40282
|
,20359
|
,276
|
-,1751
|
,9808
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
Annexe 11. Test post hoc variable niveau
d'étude
|
NIVEAU ETUDE
|
N
|
Subset for alpha =
0.05
|
|
1
|
TukeyHSDa,b
|
UNIVERSITAIRE
|
71
|
3,1138
|
SECONDAIRE
|
31
|
3,3406
|
AUCUN
|
4
|
3,4021
|
POST UNIVERSITAIRE
|
9
|
3,5167
|
Sig.
|
|
,411
|
Duncana,b
|
UNIVERSITAIRE
|
71
|
3,1138
|
SECONDAIRE
|
31
|
3,3406
|
AUCUN
|
4
|
3,4021
|
POST UNIVERSITAIRE
|
9
|
3,5167
|
Sig.
|
|
,162
|
Scheffea,b
|
UNIVERSITAIRE
|
71
|
3,1138
|
SECONDAIRE
|
31
|
3,3406
|
AUCUN
|
4
|
3,4021
|
POST UNIVERSITAIRE
|
9
|
3,5167
|
Sig.
|
|
,495
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
89
Annexe 12. Test post hoc variable durée
d'utilisation de Vodacom
DUREE UTILISATION
|
N
|
Subset for alpha = 0.05
|
1
|
TukeyHSDa,b
|
31 à 54 MOIS
|
17
|
3,1186
|
55 à 78 MOIS
|
13
|
3,1256
|
103 à 126 MOIS
|
13
|
3,1551
|
6 à 30 MOIS
|
32
|
3,1833
|
79 à 102 MOIS
|
12
|
3,2125
|
127 ET PLUS
|
28
|
3,3863
|
Sig.
|
|
,780
|
Duncana,b
|
31 à 54 MOIS
|
17
|
3,1186
|
55 à 78 MOIS
|
13
|
3,1256
|
103 à 126 MOIS
|
13
|
3,1551
|
6 à 30 MOIS
|
32
|
3,1833
|
79 à 102 MOIS
|
12
|
3,2125
|
127 ET PLUS
|
28
|
3,3863
|
Sig.
|
|
,261
|
Scheffea,b
|
31 à 54 MOIS
|
17
|
3,1186
|
55 à 78 MOIS
|
13
|
3,1256
|
103 à 126 MOIS
|
13
|
3,1551
|
6 à 30 MOIS
|
32
|
3,1833
|
79 à 102 MOIS
|
12
|
3,2125
|
127 ET PLUS
|
28
|
3,3863
|
Sig.
|
|
,886
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
90
Annexe 13. Questionnaire d'enquête
a) Protocole du questionnaire
Bonjour Monsieur (Madame), je suis étudiant à
l'université de Goma. Dans le cadre de notre formation en vue de
l'obtention du diplôme de Licence en Sciences Economiques, Option
Gestion Financière, je réalise une étude sur
: « La Mesure de la Satisfaction des Clients face aux Services
Vodacom ».
Ce questionnaire comporte trois parties : la première
partie concerne le protocole du questionnaire ; la deuxième partie porte
sur les informations du profil de l'abonné (répondant) et la
troisième porte sur la détermination des éléments
de la satisfaction du répondant. Pour chaque question de la grille
ci-dessous, il y a Cinq « 5 » cases, pour chacune de
ces phrases, veillez donner votre niveau d'accord ou de désaccord :
1 = Je ne suis pas du tout d'accord
2 = Je ne suis pas d'accord
3 = Je suis neutre par rapport à cette
phrase
4 = Je suis d'accord
5 = Je suis tout à fait d'accord
Nb : veuillez remplir une seule case pour chaque question.
Sachez qu'il y a pas de bonne ni de mauvaise réponse. Tout ce qui nous
intéresse est le chiffre qui exprime votre opinion sur ce que vous
ressentez par rapport aux services de Vodacom.
b) Profil du répondant Sexe :
M
F
Age : Quel est votre âge ?
Résidence : Quel est votre commune ?
Goma : Karisimbi :
Quartier : . Niveau d'étude : Quel est
votre niveau d'étude ?
Aucun : Primaire : Secondaire : Universitaire :
Poste-Universitaire :
91
Etat-Civil : Marié : Célibataire :
Veuf : Veuve : Divorcé :
Autre :
Profession : Quel est votre profession ?
Depuis combien de temps utilise-il Vodacom ?
6 -30 mois 31-54mois : 55-78mois : 79-102mois :
103-126mois : 127et plus :
c) Eléments de la satisfaction
N°
|
Attributs ou critère de la
satisfaction
|
Niveau de satisfaction
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Tangibilité-Confort
|
|
|
|
1
|
Le cadre de travail des agences est propre et calme
|
|
|
|
|
|
2
|
Les équipements utilisés par Vodacom sont
modernes et inspirent la confiance
|
|
|
|
|
|
3
|
Les agents de Vodacom sont facilement visibles dans la
ville
|
|
|
|
|
|
4
|
Vodacom dispose des bons bâtiments
|
|
|
|
|
|
5
|
Les agents de Vodacom sont reconnaissables par leurs tenues
|
|
|
|
|
|
Assurance
|
|
|
|
6
|
La couverture du réseau est large et la
disponibilité du réseau est bien assurée
|
|
|
|
|
|
7
|
Mes appels téléphoniques sont bien
sécurisés
|
|
|
|
|
|
8
|
Mes SMS sont bien sécurisés et sont
confidentiels
|
|
|
|
|
|
9
|
Mon compte M-pesa est bien sécurisé
|
|
|
|
|
|
10
|
La liquidité est toujours disponible dans les
Cashpoint
|
|
|
|
|
|
11
|
Les opérations Mobil Banking sont bien
sécurisés et inspire une récupération même a
cas d?imprudence ou pour une mauvaise transaction
|
|
|
|
|
|
12
|
La connexion Internet est bien assurée et mes
|
|
|
|
|
|
92
|
convient
|
|
|
|
|
|
13
|
Mes crédits, méga et mon argent sont bien
sécurisés et ne peuvent qu'être utilisé sous mon
aval
|
|
|
|
|
|
Prix/coût perçu du service
|
|
|
|
14
|
Le coût perçu à l'acquisition d'une carte
Sim Vodacom est bon
|
|
|
|
|
|
15
|
Le coût perçu de l'appel téléphonique
est
abordable (Bon)
|
|
|
|
|
|
16
|
Le coût perçu d'SMS envoyé est bon
|
|
|
|
|
|
17
|
Le coût perçu d'une transaction M-pesa est Bon
|
|
|
|
|
|
18
|
Le coût perçu à la connexion internet est
bon
|
|
|
|
|
|
19
|
Le coût d'atteindre l'agence est bon
|
|
|
|
|
|
20
|
Le coût d'atteindre un conseiller client est
abordable
|
|
|
|
|
|
Empathie « attention accordés aux clients
et aux services »
|
|
21
|
La précision sur la durée de la communication
« appel » mes convient
|
|
|
|
|
|
22
|
La précision sur la durée de consommation des
Méga Bit « MG » est intéressante
|
|
|
|
|
|
23
|
Les conseillers clientèle sont polis et gentils
càd ils s'occupent des clients non pas des téléphones ou
des dialogue entre eux
|
|
|
|
|
|
24
|
Les conseillers prennent du temps pour écouter les
clients et sont vraiment patients
|
|
|
|
|
|
25
|
Les conseillers résolvent toutes les questions des
clients et les satisfont
|
|
|
|
|
|
26
|
Les bonus offerts sont intéressants
|
|
|
|
|
|
Fiabilité-Sûreté
|
|
27
|
Les déductions du coût d'appel, SMS, Connexion
internet faites sur ma carte et bonus offertes sont exactes
|
|
|
|
|
|
93
Serviabilité
|
|
28
|
Les agents sont habiles et ont des connaissances sur leurs
taches
|
|
|
|
|
|
Qualité du réseau
|
|
29
|
Le réseau de Vodacom ne se perd pas pendant les
communications
|
|
|
|
|
|
30
|
J?apprécie personnellement la qualité du
réseau de Vodacom
|
|
|
|
|
|
31
|
Avec Vodacom, on a le réseau partout dans la ville de
Goma
|
|
|
|
|
|
32
|
Le réseau Vodacom permet un bon transfert des
données (musiques, vidéos, ouvrages,...)
|
|
|
|
|
|
94
TABLE DE MATIERE
DEDICACE i
REMERCIEMENTS iii
Listes des abréviations iv
Liste des tableaux et figures v
RESUME vii
INTRODUCTION GENERALE 1
0. Position du problème 1
Etat de la question 4
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE 7
SECTION 1. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE 7
I.1. LA SATISFACTION DES CLIENTS AU CENTRE DE PREOCCUPATION DE
L'ORGANISATION 7
I.2. DEFINITION 8
I.3. LE MODELE THEORIQUE DE SATISFACTION DES CLIENTS 10
I.3.1. L'intention comportementale 12
I.4. CARACTERISTIQUES DE LA SATISFACTION 13
I.4.1. La satisfaction subjective 13
I.4.2. La satisfaction relative 13
I.4.3. La satisfaction évolutive 14
I.5. MESURE DE LA SATISFACTION DE LA CLIENTELE 14
I.5.1. Définition 14
I.5.2. Importance de la mesure de satisfaction de clients 15
I.6. CLASSIFICATION DES MODELES DE LA SATISFACTION CLIENT 15
I.6.1. Définition d'élément de service
15
II.6.2. La théorie de l'asymétrie 16
I.7. TYPES DES MODELES DE MESURE DE LA SATISFACTION 17
I. 7.1. Les modèles classiques 17
I.7.2. Le modèles asymétriques 18
II.3.1. Objectif de la société Vodacom 42
95
I.8. DEFINITION ET EXPLICATION DU MODELE « TETRACLASSE
» 19
I.9. LES ATTENTES 24
I.9.1. Définition 24
I.9.2. Déterminants des Attentes 24
I.9.3. L'attitude de Client 25
26
26
I.10. La fidélisation Client 26
I.10.1 : Définition 26
I.10.2 : Typologie de clients fidèle 28
Tableau n°1 : Typologie de clients (Jones et Sasser) 28
I.10.3 : Mesure de la fidélité 28
I.10.3.1. L'engagement 29
I.10.3.2. La confiance 30
I.10.3.3. La communication 30
I.10.3.4. Le bouche à oreille 31
I.10.3.5. Pyramide de la fidélité client 32
I.11. L'INSATISFACTION 33
I.12. APERCUE SUR L'OPERATIONNALISATION ET LA MESURE DU CONCEPT
DE
SATISFACTION DES CLIENTS 33
I.12.1. L'opérationnalisation selon l'approche globale
33
I.12.2. L'opérationnalisation selon l'approche multi-item
34
SECTION 2. REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE 37
CHAPITRE II. PRESENTATION DU SECTEUR DES TELECOMMUNICATIONS 40
II.1. PRESENTATION DU SECTEUR DES TELECOMMUNICATIONS 40
II.2. CONDITIONS D'EXPLOITATION DU SECTEUR DE TELECOMMUNICATION
EN RDC
40
II.3. APERÇUE SUR LA SOCIETE VODACOM CONGO RDC. 41
96
II.3.2. Le réseau 42
II.3.3. Les services 42
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE RECHERCHE 43
III.1. OPERATIONNALISATION DE L'ECHELLE DE MESURE 43
III.2. METHODES DE COLLECTE DES DONNEES 47
III.2.1. La phase documentaire 47
III.2.2. La phase de pré-enquête 47
III.2.2.1. La phase qualitative 47
III.3. ENQUETE PROPREMENT DITE 49
III.4.TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES 50
III.4.2. Analyse factorielle en composante principale (ACP) 50
CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS 52
IV.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DE L'ECHANTILLON
52
Tableau 5.4. Fréquences des enquêtés par
Sexe 52
Tableau 6.4. Fréquences des enquêtés par
tranche d'âge 53
Tableau 8.4. Répartition des enquêtés selon
leur niveau étude 55
Tableau 9.4. Répartition des enquêtés selon
leur durée d'utilisation 56
IV.2. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L'ANALYSE
FACTORIELLE :
CONCEPT DE SATISFACTION DES CLIENTS PAR LES SERVICES DE VODACOM
57
Tableau 10. 4. Structure factorielle avec items et composantes
après rotation « échelle purifiée » 58
IV.2.1 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 64
Tableau 11. Niveau moyen de satisfaction 65
IV.2.2. ANALYSE DE L'IMPORTANCE DES FACTEURS
SOCIODEMOGRAPHIQUE SUR
LE CONCEPT 65
Tableau 13.4 Importance du sexe sur le niveau global de
satisfaction 66
Tableau 14.4. Test d'homogénéité de la
variance: variable Age 66
Tableau 15.4. Importance de l'âge sur niveau de
Satisfaction 67
Tableau 16.4. Test d'homogénéité de la
variance: variable commune de résidence 67
Tableau 17.4. Importance de la commune sur niveau de
Satisfaction 68
97
Tableau 18.4. Test d'homogénéité de la
variance: variable Niveau d'étude 68
Tableau 19.4. Importance du niveau d'étude sur niveau de
Satisfaction 69
Tableau 20.4. Test d'homogénéité de la
variance: variable Durée d'utilisation de Vodacom 69
Tableau 21.4. Importance de la durée d'utilisation de
Vodacom sur niveau de Satisfaction 70
IV.3. APPORT DES RESULTATS D'ANALYSE 70
IV.4. LIMITES ET PERSPECTIVES DE RECHERCHE 71
CONCLUSION 72
BIBLIOGRAPHIE 75
Annexes 79
Annexe 1. Qualité de représentation des items 80
Annexe 2. Tableau de variance totale expliqué 80
Annexe 3. Matrice de transformation des composantes 82
Annexe 4. Tracé des composantes dans l'espace après
rotation 82
Annexe 5. Reliability Statistics 83
Annexe 6. Item-Total Statistics 83
Annexe 8. Test post hoc variable âge 86
Annexe 9. Test post hoc variable niveau d'étude 87
Annexe 10. Test post hoc variable niveau d'étude 88
Annexe 11. Test post hoc variable durée d'utilisation de
Vodacom 89
Annexe 13. Questionnaire d'enquête 90
98
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