EPIGRAPHE
« Il n'y a rien de négatif dans le
changement, si c'est dans la bonne direction. »
Winston CHURCHILL
DEDICACE
A nos très chers parents, Espérant BARABUIRA
et SALIMA MASAKABO ainsi qu'à mon oncle Bernard LIKUNDE pour tous leurs
efforts en faveur de notre parcours universitaire.
ALIMASI BARABUIRA Moïse
REMERCIEMENTS
Le présent travail est le résultat des cinq
années d'études universitaires durant lesquelles nous avons connu
des souffrances, des peines ainsi que le rire de bonheur au soleil de nos
espérances.
Cette oeuvre viscéralement importante pour notre
parcours académique, a bien connu des soins méticuleux,
pharamineux et des rigueurs de notre Directeur, le Professeur KASINDI YIMBA
Symphorien ainsi que notre co-directeur Joseph LUKADI NGOYI dont nous jetons
des fleurs et témoignons notre gratitude.
Nos remerciements se conjuguent au corps professoral
académique ainsi que tous les enseignants qui ont eu à nous
enseigner durant tout notre parcours d'études.
Nous remercions vivement nos parents pour tous les
sacrifices qu'ils ont montré à notre égard durant tout
notre parcours d'étude, nous citons Espérant BARABUIRA ainsi que
SALIMA MASAKABO notre mère.
Un remerciement à la famille LIKUNDE principalement
à Monsieur Bernard LIKUNDE pour son dévouement et amour qu'il a
donné à notre disposition, nous en sommes très
reconnaissants.
Nous remercions aussi la famille MWIBIRITSA
particulièrement Monsieur Patient MWIBIRITSA, Madame WETSI BOKETSU,
Madame KASINDI, Cécile MOHINDO ainsi que Francine BARHABWIRWA.
Nous ne pouvons pas tourner cette page sans pour autant
remercier les personnes ci-après : Sarah NZINGA, RAMAZANI ELONGO,
Christ BOSISE, Plamedie NGEMBA, Albert MAMBA, Patrick MULUMBA, Noella MOKE,
Dorothée NAFISA, Glody KIKOLOMFO, Horssern'hio LEKO, Nora SHANGAMBULA,
Jefferson LUNGU, Synamite LELO, Enoch KAZAYI et tous ceux qui nous sont
chers.
ET enfin, l'école Complexe Scolaire les
Carillons-Rénovés, GUYNO NSUMPI et Virginie KASONGA.
ALIMASI BARABUIRA Moïse
LISTE DES SIGLES
AAMM : Accords d'assistances Mutuelles et
Administratives
APE : Accords de Partenariat Economique
ASBL : Association Sans But Lucratif
CKD : Complet Know Down
CNUCED : Conférence des Nations Unies sur le
Commerce et le Développement
COMESA : Marché Commun de l'Afrique Orientale et
Australe
COPEMECO : Confédération des Petites et
Moyennes Entreprises du Congo
CPR : Comité de Pilotage des Reformes
DD : Direction des Douanes
DG : Directeur Général
DGDA : Direction Générale des Douanes et
Accises
DP : Direction Provinciale
ETD : Entité Territoriale
Décentralisée
FEC : Fédération des Entreprises du
Congo
FENAPEC :Fédération Nationale des Artisans
des Petites et Moyennes Entreprises
GERM : Groupe des Experts de Reformes et Modernisation
IAC : Impôt sur le Chiffre d'Affaire
IBS : Impôt sur les Bénéfices des
Sociétés
IERE : Impôt Exceptionnel sur les
Rémunérations des Expatriés
IPR : Impôt Professionnel sur les
Rémunérations
MKD : Medium Know Down
OCC : Office Congolais de Contrôle
OCD : Office Colonial des Douanes
OEA : Opérateur Economique Agréé
OFIDA : Office des Douanes et Accises
OGEFREM : Office de Gestion de Fret Multimodal
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
OMD : Organisation Mondiale des Douanes
ONG : Organisation Non Gouvernementale
RDC : République Démocratique du Congo
SCPT : Société Commerciale des Transports
et des Ports
SNEL : Société Nationale
d'Electricité.
SPA : Services Publics Administratifs
SPIC : Service Publics Industriels et Commerciaux
TDU : Territoire Douanier Unique
TOEM : Transitaires des Opérateurs Economiques des
Manutentionnaires
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
UA : Union Africaine
UPN : Université Pédagogique Nationale
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Etat de la question
Aujourd'hui dans le monde, les Etats sont appelés
à collaborer pour la réalisation de certains de leurs devoirs et,
quant à nous, nous nous jetons à un monde qui se traduit dans les
échanges économiques.
Sans les ignorés, un Etat qui cherche à
s'imposer, à se faire grand devant un autre ou les autres, doit avoir
une puissance économique en échangeant aussi avec le reste.
A cette thématique, l'étude sur l'apport que la
DGDA nous rend en facilitant les échanges économiques nous est si
pertinente et cohérente.
C'est pourquoi, cette réflexion tente de
répondre à une question centrale, de savoir « quelle
est l'apport de la DGDA dans l'émergence de la facilitation des
échanges économiques de la RDC ?
0.2. ETAT DE LA QUESTION
Aujourd'hui dans le monde, les Etats sont appelés
à collaborer pour la réalisation de certains de leurs devoirs et,
quant à nous, nous nous jetons à un monde qui se traduit dans les
échanges économiques.
Sans les ignorés, un Etat qui cherche à
s'imposer, à se faire grand devant un autre ou les autres, doit avoir
une puissance économique en échangeant aussi avec le reste.
A cette thématique, l'étude sur l'apport que la
DGDA nous rend en facilitant les échanges économiques nous est si
pertinente et cohérente.
C'est pourquoi, cette réflexion tente de
répondre à une question centrale, de savoir « quelle
est l'apport de la DGDA dans l'émergence de la facilitation des
échanges économiques de la RDC ?
KASINDI KASIGWA sur la douane congolaise montre la
manière dont la douane joue un rôle dans la perception de la Taxe
sur la Valeur Ajoutée à l'importation. Cas de la DGDA/BENI. Ce
dernier a étudié la population douanière quant à ce
qui concerne la fiscalité de ladite institution1(*).
MPOYI KADIMA a parlé sur « la
douane » beaucoup plus sur le lege data de la DGDA. Il est
resté beaucoup plus sur le point juridique dans le sens où
l'intitulé de son ouvrage est « Droit douanier en RDC,
Volume 1Lege Data , une étude sémi-comparative à
l'ancien code douanier.2(*)
NYARATA RONGO dans son mémoire s'est penché sur
« l'impact des recettes douanières sur le développement
économique de la RDC ». Elle s'est donné aussi bien
sur une analyse économique bien identique à la fiscalité
douanière.3(*)
KADORO DASEWA J.E. dans Travail de Fin de Cycle
intitulé « impact de la douane sur les finances publiques et
le développement économique nationale ». Elle a
marché sur l'importance de la douane dans le processus du
développement du pays en proposant certaines pistes de solutions sur
certaines failles qu'elle a pu découvrir sur la DGDA.4(*)
A travers ces différentes rédactions ou
différentes notions écrites par ceux qui ont écrit sur la
DGDA, nous nous sommes défini à faire une démarcation en
empruntant ceux qui étaient bons.
C'est dans ce cadre que nous nous inscrivons à
étudier « l'apport d'un service public administratif à
l'émergence de la facilitation des échanges économiques en
RDC, choisissant l'institution DGDA de 2013-2018.
0.3. Problématique
Comme la science l'exige, toute recherche scientifique se
conjugue sur une question ou une série des questions que l'investigateur
est appelé à trouver solution dans les lignes ou pages à
venir. Ce stade se nomme la problématique.
Le concept problématique est défini par
plusieurs auteurs dont nous avons pu les résumer de la manière
suivante :
La problématique est l'ensemble des questions ou une
série des questions que l'investigateur se pose face à un fait ou
phénomène en vue de dénicher une
vérité.5(*)
Roger-Vincent KAPALAYI la définit comme étant un
ensemble de question qu'un chercheur est appelé à se poser au
départ dans son laboratoire et à la limite, essayer de proposer
des réponses à travers ses hypothèses.6(*)
Pour Quivy Raymond, la problématique est comme
l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter
pour examiner ou traiter le problème posé.7(*)
La mondialisation économique a permis à
l'ouverture des frontières.
Cette ouverture des frontières a créé la
libre circulation des biens, de services ainsi que personnes. Cette libre
circulation des biens, des services et des personnes permet les échanges
de flux de marchandises en grande quantité.
Pour permettre la fluidité circulation des
marchandises et de services ainsi que des personnes, la douane compte tenu de
sa présence à la frontière doit faciliter les
échanges de flux pour ne pas engorger la frontière avec certaines
mesures des facilitations.
Voilà pourquoi nous posons un certain nombre de
questions que voici :
Ø Quelles sont les différentes mesures mises en
place par la douane pour faciliter les échanges ?
Ø Quelles sont les procédures à suivre
pour bénéficier ?
Ø Quelles sont les statistiques des avantages
accordés par la DGDA dans le cadre de facilitation des échanges
de 2013-2018 ?
Nous tenterons de répondre à ces
préoccupations dans les lignes qui suivent.
0.4. Hypothèses
Pour un chercheur politologue-administrativiste, l'objet
d'étude ou de recherche ne faut pas que ça se rapporte seulement
aux phénomènes ou faits viscéralement politiciens
surgissant aux apprentissages académiques.
Par définition, l'hypothèse est
considérée comme une réponse anticipative que le chercheur
formule à sa question spécifique de recherche.8(*)
Pour Madeleine GRAWITZ, l'hypothèse est une
réponse provisoire à la question principale que le chercheur se
pose à la problématique et qui a été
confirmé dans le travail.9(*)
L'hypothèse est une proposition de réponse
à la question posée. Elle est une réponse a priori donc
une réponse provisoire avant toute vérification.10(*)
De 21è siècle, la douane ne se
rapporte pas seulement à la mission fiscale mais aussi à la
mission économique et sécuritaire. Raison pour laquelle la DGDA
en tant que service public de l'Etat, favorise la croissance économique,
le bien-être de la population et la protection de la
société par l'application des législations
douanières.
De ce qui précède, nous postulons en termes
d'hypothèses que :
ü Nous pensons que la DGDA appliquerait des mesures de
facilitation comme la délivrance des autorisations de déclaration
incomplète et/ou provisoire, de faciliter le payement
échelonné, des crédits d'enlèvement, etc.
ü D'une manière générale, le
requérant en fait la demande à la douane pour
bénéficier des avantages de facilitation ;
ü Les statistiques des avantages accordées par la
DGDA seraient le paiement échelonné avec 168 cas, l'admission
temporaire avec 969 cas, l'autorisation sous le régime CKD avec 137 cas,
le perfectionnement passif avec 346 cas, le remboursement des droits et taxes
avec 107 cas, l'agrément en qualité de transporteur par voie
terrestre des marchandises avec 61 cas, transformation des marchandises
destinées à la mise à la consommation avec 8 cas,
l'agrément au statut d'OEA catégorie B avec 14 cas et la
création de bureau de douane avec 45 cas.
0.5. Choix et
intérêt du sujet
Toute recherche scientifique débute tout d'abord par le
choix du sujet.Son déroulement et sa réussite dépendent du
sujet, de sa délimitation, de son intérêt.
Le choix du sujet est entre autres, fonction du niveau
d'avancement de la science dans le domaine qu'on étudie et des
motivations personnelles du chercheur.Il suffit d'indiquer ici des
renseignements propices pour montrer les motivations de la recherche.
C'est à ce stade que l'on découvre facilement
l'orientation du chercheur et son parcours ultérieur.
0.5.1. Au plan personnel
En tant que politologue-administrativiste, la recherche
à cette institution et à ce sujet nous paraît si
cohérente et pertinente.
Ce sujet nous motive beaucoup et surtout du point de vue
administratif, entré et palper certaines réalités qui nous
paraissent trop lointaines de fois.
La DGDA comme choix de service public nous revenait depuis
l'école secondaire jadis appelée OFIDA ; porter connaissance
sur et pourquoi pas contribuer de manière théorique ou
pratique.
0.5.2. Au plan scientifique et
théorique
A ce point, se jeter à cette institution publique nous
est bien plus important encore pour mieux comprendre les grandes questions
d'ordre administratif.
A cet effet, cette étude nous met en mariage quel que
soit théorique ou pratique afin d'avoir deux pieds scientifiques sur
terre c'est-à-dire, pour mieux garder l'équilibre à nos
recherches.
0.5.3. Au plan social
La DGDA est l'un des grands services publics que compte le
pays.
Elle regorge un nombre important des travailleurs
(5880)11(*) auxquels ces
derniers sont pour la majorité les têtes de la famille.
A tout ce qui revient comme avantages sociaux profitent de
manière ou d'une autre à leurs familles.
En tant que travailleur, chaque agent de ce service public
sort d'un milieu social bien défini et propre à une image aussi
éducationnelle ou comportementale qu'on vient afficher au service.
Tout cela s'identifie aussi de manière
d'éthique, morale et déontologique que l'agent montre au service.
Nos suggestions à l'issue de cette recherche vont nous aider à
l'épanouissement de ces agents et à l'accroissement de la
contribution de la DGDA à l'émergence des échanges
économiques, gage d'un développement socioéconomique.
0.6. Méthodes et
techniques
0.6.1. Méthodes
Pour GRAWITZ et PINTO, une méthode est
considérée comme étant l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à dénicher
la vérité dont elle poursuit, la démontrer et la
vérifier.12(*)
Cette étape constitue un élément aussi
bien de grande importance comme indicateur pharamineux pour le chercheur dans
une recherche scientifique.
Les méthodes et techniques partagent bien le même
chemin puisqu'ils sont à un moment complémentaire.
Dans le cas d'espèce de notre recherche scientifique,
nous nous recourons à la méthode systémique.
Quant aux techniques, nous recourons à la technique
documentaire, la technique d'entretien ainsi que la technique webographique
(webographie).
0.5.1.1. Méthode systémique
Pour David EASTON, le système se définit comme
un ensemble d'éléments interdépendants liés entre
eux par des relations telles que si l'un est modifié, les autres le sont
également et par conséquent, tout l'ensemble est
transformé13(*).
Edmond Marc et Dominique Richard estiment qu'un système
est un ensemble d'éléments en interaction tel qu'une modification
quelconque del'un d'eux entraîne les modifications quelconque de l'un
d'eux entraîne les modifications des autres14(*).
Pour NIEMBA SOUGA Jacob, un système n'est qu'un
environnement constitué par un ensemble d'éléments
interdépendants agencés pour servir une cause commune15(*).
Cette méthode considère que le système
est un tout, et que toute modification d'un élément change
l'ensemble de la configuration. Elle nous a permis d'étudier les
problèmes de la DGDA dans sa globalité.
Le choix de la méthode systémique se
définit dans le cadre duquel nous avons opéré le choix de
l'organisation dite Direction Générale des Douanes et Accises
(DGDA) qui est tout d'abord un système bel et bien composé des
sous-systèmes et soumis qu'aux influences intra et extra
sociétales.
0.5.1.2.
Techniques
Le Dictionnaire Hachette définit le mot
technique comme un ensemble des moyens, un procédé particulier
que l'on utilise pour mener à bonne fin une opération
concrète.16(*)
0.5.1.3. Technique documentaire
Les techniques documentaires ont consisté à
rassembler et consulter des ouvrages, des dictionnaires, des articles, des
mémoires et des travaux de fin de cycle relatifs à notre objet de
recherche dans les différentes bibliothèques.
C'est grâce à ces documents que nous sommes
arrivés à ressortir une problématique pour notre sujet de
recherche ainsi proposer des pistes de solutions face aux problèmes dont
fait face la DGDA.
0.7. Délimitation du
sujet
Cette étape revêt une place capitale dans
l'élaboration d'un travail scientifique.
L'élaboration d'un travail scientifique
nécessite d'être délimité dans le temps et dans
l'espace.
La délimitation du sujet nous aide à ne pas
sortir du terrain de jeu, elle nous permet d'être précis et concis
de manière à ne pas sortir du champ d'étude.
Dans l'espace, notre étude se focalise sur cette
institution DGDA placée géographiquement en RDC.
Dans le temps, notre étude couvre une période
allant de 2013 à 2018.
0.8. Subdivision du
travail
Outre l'introduction et la conclusion générale,
notre travail porte sur trois chapitres à savoir :
v Généralités conceptuelles et
théoriques ;
v Présentationla Direction Générale des
Douanes et Accises (DGDA) ;
v DGDA et la facilitation des échanges
économiques en RDC.
CHAPITRE I. GENERALITES
CONCEPTUELLES ET THEORIQUES
Notre premier chapitre qui est basé sur les
généralités conceptuelles et théoriques est celui
qui nous apporte lumière à travers ses différentes
explications et définitions de nos concepts de base, car sans doute la
partie théorique d'un travail scientifique est celle qui éclaire
le futur du travail ou d'une étude.
SECTION 1. Définition
des concepts de base
1.1. Apport
Le concept apport est le fait ou l'action d'apporter, de
procurer quelque chose, de contribuer (contribution). C'est l'aide qu'apporte
un individu, groupe d'individu voire même une personne morale.17(*)
On vient apporter une part sur ce qu'il y a, bref, on ajoute
sur ce qu'il existe.
1.2. Service public
Un service public est un service assuré sous le
contrôle de la puissance publique, par un organisme public
bénéficiant de prérogatives lui permettant d'en assurer la
mission.
La notion de service public peut désigner :
Le sens matériel, une activité
d'intérêt général, assurée sous le
contrôle de la puissance publique, par un organisme (public ou
privé) lui permettant d'en assurer la mission et les obligations
(continuité, égalité, mutabilité) et relevant de ce
fait d'un régime juridique spécifique ;
Au sens organique et par métonymie, l'organisme public
gérant un service public (soit le plus souvent une administration ou un
établissement public).18(*)
Pour J.M Deviller19(*), un service public est toute activité dont
l'accomplissement doit être assuré, réglé et
contrôlé par le gouvernement, parce que cet accomplissement de
l'indépendance sociale et qu'elle est de telle nature qu'elle ne peut
être réalisé complètement que par l'intervention de
la force gouvernante.
KABANGE NTABALA20(*) révèle que le point d'intersection de
toutes les définitions s'articule autour de deux positions qui
sont toute activité administrative constitue en principe un
service public et un service public est soumis à un régime de
droit public, son contentieux relève de la juridiction
administrative.
Le but poursuivi par tout service public demeure en fait la
satisfaction d'un besoin d'intérêt général.
1.3. Service administratif
En droit administratif français, un service public
administratif (SPA) est un service public qui est presque entièrement
soumis aux règles du droit public.21(*)
Un service public administratif est composé de missions
régaliennes de l'Etat créé par l'autorité publique
ou par le pouvoir, géré par l'Etat et qui dépend du
pouvoir central.22(*)
1.4. Emergence
Le dictionnaire HACHETTE Encyclopédie définit le
concept « émergence » comme une action
d'émerger, état de ce qui émerge, sortir d'un milieu
après l'avoir traversé.23(*) L'émergence est un concept philosophique
formalisé au XIXè siècle.
Le concept « émergence » est
utilisé dans plusieurs domaines scientifiques en l'occurrence : en
économie avec le concept pays émergent qui veut dire simplement
un pays en développement caractérisé par un taux de
croissance élevé une industrialisation forte, rapide et à
un degré élevé, aux échanges extérieurs.
1.5. Echange
économique
Un échange économique est le transfert
commercial d'une marchandise contre paiement en nature ou monnaie.24(*)
Les échanges économiques en mouvements de biens,
de services et de monnaie entre agents économiques sont appelés
flux économiques :
ü Le flux réels ou matériels
désignent les mouvements de biens et de services ;
ü Les flux monétaires ou financiers
désignent les mouvements de la monnaie.25(*)
SECTION 2. Théories
générales sur les services publics centralises
En général, il existe deux grandes
catégories de services publics :
1.2.1. Service public
centralisé
Les services publics centralisés sont également
appelés services publics administratifs parce que les tâches qui
s'y exécutent sont des tâches de pure administration, par
opposition aux tâches de production des biens ou des services
destinés à être vendu pour réaliser un
bénéfice.26(*)
En effet, les services publics administratifs ou services
publics centralisés ont pour rôle :
Ø Préparer les décisions que doivent
prendre les Ministres sur les matières de leurs compétences, par
des études et enquêtes préalables, des avis à
donner, des propositions à faire à la hiérarchie ;
Ø Coordonner les décisions prises ou à
prendre par les Ministres pour en assurer la cohésion interne afin
d'éviter des contradictions éventuelles ;
Ø Inspecter les organes chargés de
l'exécution des décisions prises pour assurer si elles sont
exécutées correctement.
Toutes ces tâches ci-dessus sont des tâches de
pure administration.
Ils sont appelés services publics centralisés
parce qu'ils relèvent exclusivement tous du gouvernement central.
Tous les services publics centralisés :
ü Emargent du budget général de l'Etat
(trésor public) ;
ü Sont gérés par les agents de
carrière des services publics de l'Etat ou fonctionnaires ;
ü Sont constitués par les services permanents des
ministres du gouvernement Central.
Ils sont appelés services publics traditionnels aussi
parce qu'ils se rapportent à la mission traditionnelle ou originelle de
l'Etat, qui consiste à réaliser toute tâche
d'intérêt général sans chercher un profit, des
bénéfices d'ordre commercial.
Ils sont des services publics non personnalisés pour la
simple raison qu'ils ne sont pas dotés d'une personnalité
juridique propre.
Leur personnalité juridique étant confondue avec
celle de l'Etat, étant le même que celle de l'Etat.
Ces services portent objectif primordial simplement
d'accomplir ses missions traditionnelles de l'Etat sans chercher en aucun
moment, de réaliser un profit ou un bénéfice commercial
quelconque.27(*)
1.2.2. Caractéristiques
générales des services publics centralisés
Ses caractéristiques sont un ensemble des traits
spécifiques propres à ce groupe des services publics, et ses
traits sont les suivants :
v De statut juridique
Par son statut juridique les services publics
centralisés sont dépourvus de la personnalité juridique
propre.
Et ce qui entraîne comme conséquence : un
service public centralisé n'est pas un sujet de droit, il n'est qu'un
simple organe qui fait partie des structures de l'Etat ; bref, il est un
service public non personnalisé.
v De l'autonomie de gestion (autonomie
financière)
Tous les services publics centralisés ne peuvent pas
avoir un budget et un patrimoine propre à eux.
Le budget et patrimoine dont dispose un service public
centralisé sont pour le besoin de son fonctionnement.
Le service public centralisé a donc uniquement le droit
d'en user, il n'en est pas le propriétaire, seul l'Etat est le
propriétaire.
v De l'autonomie organique
Le service public centralisé ne jouit pas de
l'autonomie organique. Cela veut dire qu'il ne possède pas ses propres
organes de décision en dehors des ministres du gouvernement central dont
il relève.
Le gestionnaire d'un service public centralisé n'est
qu'un simple exécutant des décisions prises par les
autorités du gouvernement central (sa hiérarchie).
v Du régime fiscal
Dans le cadre de la fiscalité, le service public
centralisé ne paie pas l'impôt ni de taxe à l'Etat
car :
ü Le service public centralisé fait partie des
structures de l'Etat ;
ü L'impôt est un prélèvement sur le
revenu d'une personne physique ou morale. Or, n'étant pas doté
d'une personnalité juridique propre, le service public centralisé
est juridiquement incapable d'avoir un revenu propre sur lequel l'Etat peut
faire un prélèvement sous forme d'impôt.
v Du statut du personnel
Le personnel oeuvrant au sein d'un service public
centralisé est composé d'agents de carrière des services
publics de l'Etat (fonctionnaire) liés à l'Etat par un statut,
acte administratif unilatéral (non négociable).
En vertu du statut, le gouvernement central exerce le pouvoir
hiérarchique (autorité hiérarchique) sur les agents de
carrière des services publics de l'Etat oeuvrant au sein des services
publics centralisés. Cela veut dire qu'il est reconnu au gouvernement
central le droit de :
ü Nommer les agents de carrière des services
publics de l'Etat oeuvrant au sein des services publics centralisés, et
le cas échéant, les révoquer en cas de manquement
grave ;
ü Leur donner des ordres de service ou des injonctions de
service ;
ü Leur infliger des sanctions disciplinaires, en cas de
non-respect des dispositions statutaires ;
ü Annuler les mesures d'exécution prises par des
responsables des services publics centralisés et les remplacer par les
mesures propres du gouvernement.
v Le régime du contentieux
Il est ici question de savoir ou de connaître celui qui
est tenu responsable lorsqu'un litige oppose un service public central et un
particulier.
Il s'agit de savoir qu'elle est la juridiction
compétente pour connaître de ce litige oppose un SPC à un
particulier, c'est l'Etat qui est tenu responsable, et non le SPC qui, par
ailleurs, est dépourvu d'une personnalité juridique propre pour
rester en justice.
Bref, la victime doit donc assigner l'Etat en justice.
1.2.3. Services publics
déconcentrés
Les services publics déconcentrés sont
appelés également « services publics
délégués ». Pourquoi sont-ils appelés
ainsi ?
La déconcentration est définie comme
étant un système d'organisation de l'Etat dans lequel, les
ministres du gouvernement central, titulaires du pouvoir de décision sur
toutes les matières relevant de l'Exécutif, se dessaisissent de
ce pouvoir d'une manière permanente sur un certain nombre des
matières de leurs compétences expressément
énumérées en faveur des agents subalternes, placés
sous leur contrôle hiérarchique (les
délégataires).28(*)
1.2.4. Définition du
service déconcentré
Un service public déconcentré est un service
public centralisé, dont le gestionnaire a reçu du Ministre du
gouvernement Central dont il relève le pouvoir de décider en lieu
et place sur un certain nombre des matières de son domaine d'action, et
cela d'une manière permanente.29(*)
A propos de cette délégation de pouvoirs, il
est bon de savoir qu'il ne s'agit pas d'une délégation de
signature, ni d'une suppléance légale (une
délégation générale de pouvoirs), mais il s'agit
plutôt d'une délégation restreint de pouvoirs, portant sur
un nombre expressément limité des matières.
Les déconcentrés de l'Etat sont les services qui
assurent le relais sur le plan local, des décisions prises par
l'Administration Centrale et qui gèrent les services de l'Etat au niveau
local.30(*)
1.2.5. Les raisons qui
justifient la déconcentration
a. Raisons
d'efficacité de la gestion de l'Etat
Il est vrai que le ministère est le Chef de son
département ministériel : c'est lui qui est, en effet,
politiquement responsable de la marche de son département devant le
parlement et devant le gouvernement.31(*)
Il est donc juste normal qu'il lui soit reconnu seul le
pouvoir de prendre des décisions qui engagent les services de son
département. Mais, lorsqu'on est appelé à gérer un
grand pays sur le plan géographique et plan démographique, le
volume des problèmes à traiter et pour lesquels la
décision du Ministre est requise dépasse le plus souvent les
capacités naturelles d'un homme.
b. Raisons
d'économie
Il incombe à l'Etat de construire les ouvrages d'art
d'intérêt général, et des voies de communication
permettant la libre circulation des personnes et des biens à
l'intérieur du territoire national.
Pour réaliser ces ouvrages d'intérêt
général, le gouvernement signe en général des
contrats des travaux publics avec des maisons spécialisées dans
la construction civile. Et pour minimiser le coût de construction de ces
ouvrages, le gouvernement recourt à la procédure d'adjudication
propre aux marchés publics de l'Etat.
Mais malgré cela, la construction des ouvrages d'art
d'intérêt général coûte toujours très
chers au trésor public.
C'est ainsi que, pour réduire quelque peu de poids de
cette charge sur le trésor, l'Etat et les collectivités locales
recourent de plus en plus à la formule de construction en régie
non personnalisée, lorsqu'il s'agit d'ouvrages d'art à haute
portée : hôpitaux, écoles, orphelinats, ponts, ...
La régie non personnalisée fait donc partie
des services publics déconcentrés.
c. Solution au
problème de l'éloignement de certains services publics
déconcentrés
Le grand nombre des services publics
déconcentrés sont généralement dans la capitale du
pays, siège du gouvernement central. Cela facilite les concentrations
indispensables entre les services techniques de différents
départements ministériels pour des actions complémentaires
qu'ils doivent mener ensemble pour le compte du gouvernement.
Mais, un certain nombre des services publics
déconcentrés bien que relevant du gouvernement central,
fonctionnement en régions, bien loin du gouvernement central qui est le
centre d'impulsion des décisions dont ils ne sont que de simples organes
d'exécution.
Les rapports réciproques entre les titulaires du
pouvoir de décision (les ministres du gouvernement central) et les
organes d'exécution locaux sont souvent perturbés à cause,
d'une part de la distance qui les sépare ; et d'autre part, de
la précarité des moyens de communication.
C'est pour remédier aux inconvénients dus
à cette situation que le gouvernement recourt parfois à la
déconcentration du pouvoir de décision en faveur des
gestionnaires locaux des services publics déconcentrés.
En pareil cas, la délégation de pouvoirs forte
exclusivement sur les matières d'intérêt purement local.
Les services publics déconcentrés fonctionnant
à l'arrière-pays, font donc partie des services publics
centralisés.
1.2.7. Les services publics
déconcentrés, où sont-ils ?
Font partie des services publics
déconcentrés :
Ø Les services publics déconcentrés, qui
sont situés au siège du gouvernement central (capitale) et dont
les gestionnaires bénéficient d'une délégation
permanente du pouvoir de leurs ministres respectifs ;
Ø Les régies non personnalisées (D.P de
la DGDA) ;
Ø Les services publics déconcentrés
relevant du gouvernement central et fonctionnant au sein des
collectivités publiques locales.
1.2.8. Les
caractéristiques du service public déconcentré
Les caractéristiques ou portrait-robot du service
public déconcentré se présente de la manière
suivante :
a. Statut
juridique
Un service public déconcentré est
dépourvu d'une personnalité juridique propre distincte de celle
de l'Etat.
En d'autres termes, sa personnalité juridique est la
même que celle de l'Etat.
Un service public déconcentré n'est pas donc un
sujet de droit distinct de l'Etat.
Conséquences à tirer :
ü Le service public déconcentré n'est pas
sujet de droit, il n'est qu'un simple organe de l'administration
centrale ;
ü Le gestionnaire d'un service public
déconcentré n'a pas le pouvoir de prendre une décision qui
engage son service, sauf sur les matières qui font l'objet de la
délégation de pouvoirs.
b. L'autonomie de
gestion
Le service public déconcentré n'a pas
d'autonomie de gestion. Cela veut dire qu'il ne possède pas un budget et
un patrimoine propre, distinct du budget et du patrimoine de l'Etat ; le
budget le patrimoine dont il dispose appartient à l'Etat qui les met
à sa disposition pour les besoins de son fonctionnement.
Conséquences à tirer :
Le gestionnaire d'un service public déconcentré
doit gérer le budget et le patrimoine mis en sa disposition pour les
besoins de son service, conformément aux instructions des
autorités du gouvernement central, qui représentent l'Etat
propriétaire, sauf en ce qui concerne les matières qui font objet
de la déconcentration.
c. L'autonomie
organique
Le service public déconcentré n'a pas
d'autonomie organique. Cela veut dire qu'il ne possède pas ses propres
organes de décision en dehors du ministre du gouvernement central dont
le service relève ; sauf en ce qui concerne les matières qui
font l'objet de la déconcentration (ou de la délégation du
pouvoir), il dispose de l'autonomie de gestion.
Conséquences à tirer :
Le gestionnaire du service public déconcentré
n'est qu'un simple exécutant de décisions des autorités du
gouvernement central ; sauf en ce qu'il concerne les matières
faisant objet de la déconcentration où en lieu et place de son
ministre.
d. Le régime
financier
Le service public déconcentré relève du
budget général de l'Etat ; de ce fait, les fonds
destinés à son fonctionnement sont à puiser au compte du
trésor public et sa comptabilité.
Mais en ce qui concerne les régies non
personnalisées (elles font partie des services publics
déconcentrés), les fonds destinés à la
réalisation de leur objet ne sont pas soumis aux règles de la
comptabilité, pour éviter la lourdeur de la procédure
administrative en cette matière.
e. Le régime
fiscal
Le service public déconcentré ne paie pas
l'impôt ni taxes de l'Etat dans le cadre de la fiscalité.
Cela parce que :
· Le service public déconcentré fait partie
intégrante des structures de l'Etat ;
· L'impôt est un prélèvement sur les
revenus d'une personne physique ou morale. Or, n'étant pas doté
d'une personnalité juridique propre, le service public
déconcentré est juridiquement incapable d'avoir un revenu propre
distinct de celui de l'Etat sur lequel l'Etat peut faire un
prélèvement sous forme d'impôt.
f. Le statut du personnel
oeuvrant au sein d'un service public déconcentré
Le personnel oeuvrant au sein d'un service public
déconcentré, est composé d'agents de carrière des
services publics de l'Etat ou fonctionnaires, liés à l'Etat par
un statut (acte administratif unilatéral, non négociable).
En vertu du statut, le gouvernement central exerce
l'autorité hiérarchique ou le pouvoir hiérarchique sur les
agents des carrières des services publics déconcentrés.
g. Le régime du
contentieux
Lorsqu'un litige oppose un service public
déconcentré à un particulier, c'est l'Etat qui est tenu
responsable et non un service public déconcentré car il est
dépourvu de la personne juridique propre.
La victime doit donc assigner l'Etat en justice.
Généralement, l'Etat n'est justiciable que
devant les tribunaux administratifs, appliquant le droit administratif.
1.2.9. La déconcentration
et ses problèmes
Il est utile de retenir au départ que la
déconcentration est une délégation permanente de pouvoir
qu'il faut bien distinguer de la délégation temporaire de
pouvoir.
Deux problèmes se posent en rapport avec la
déconcentration et la délégation temporaire de
pouvoirs.
Le premier est celui de conflit de compétences et le
second est celui de la signature.
Conclusion partielle
La notion sur les généralités
conceptuelles et théoriques a porté grande lumière sur le
champ de notre investigation. Nous avons pu sortir en lumière le futur
de notre étude sur ce présent chapitre car il existe tout une
panoplie des services publics bien mieux généralités en
deux catégories qui sont les services publics centralisés et les
services publics industriels et commerciaux (SPIC).
CHAPITRE II. PRESENTATION DE
LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES (DGDA)
La douane du 21ème siècle a pour
défis le rôle principal de favoriser la croissance et le
développement par la facilitation des échanges et le renforcement
de la sécurité aux frontières.
C'est pourquoi la plupart des douanes de part le monde sont
informatisés.
Dans le cadre de la facilitation des échanges et la
simplification des procédures, la douane congolaise a instaurée
un certain nombre des mesures de facilitation parmi lesquelles nous
citons :
- Souscription d'une déclaration provisoire ou
incomplète ;
- Le crédit d'enlèvement, l'utilisation des
régimes suspensifs ;
- Ainsi que les facilités de payement.
Dans le cadre de la sécurité et sureté
aux frontières, la douane congolaise applique 3 types de
certifications ;
A. Dans le cadre d'import et l'export
B. Dans le cadre de transport.
A et B (complet) import, export et transport.
A ce sujet, la douane applique le partenariat Publique
privée dans le cadre d'échanges des infos en agréant
certains opérateurs économique.
2.1. Histoire de la douane.
2. 1.1. Historique de la douane dans le monde
Dans sa substance, la douane se ramène à un
mécanisme fiscal complexe, sans doute le plus ancien de par la nature de
prélèvement qu'il opère. Quoique ses origines ne soient
pas formellement établies, l'activité douanière remonte,
dans certaines régions anciennes, aux premières heures de
l'ouverture des nations au commerce mondial.
En effet, les prélèvements douaniers ont
constitué de tous temps une taxe imposée sur les marchandises
franchissant lafrontière d'un Etat, d'une province ou d'un fief dans le
cadre d'une transaction commerciale. H. Asakura pour sapart pense que «
les origines de la douane se confondent de ce fait, avec celles du commerce
international. L'auteur continue en disant que deux conditions doivent
être réunies pour qu'il y ait douane, à savoir :
l'existence du commerce d'une part et celle de l'autorité publique, d'un
souverain ou d'un chef d'autre part ». C'est ce qui distingue les
prélèvements douaniers du pillage et de la piraterie.
Dès lors, la douane tire son origine de
différents berceaux de la civilisation humaine qui sont : la
Mésopotamie, l'Egypte, la Grèce, le bassin
méditerranéen. On peut penser que ce sont ces régions qui
ont vu naître la douane avec le développement du trafic maritime.
La région méditerranéenne qui englobe la Grèce, les
bassins du Nil, du Tigre et de l'Euphrate de l'Indus et du Hunag Hv fait figure
de pionnière32(*).
2.1.2. Historique de la douane au Congo
La douane a été créée au Congo par
la Loi coloniale belge du 20 novembre 1913, sous l'appellation «Office des
Douanes coloniales ». Au fil du temps, les bases juridiques actuelles de
l'organisation douanière ont été posées par le
décret du 29 janvier 1949 et l'Ordonnance du 6 janvier 1950.
Après l'accession du pays à
l'indépendance, tous les services disséminés sur le
territoire national ont été réunis sous une direction
unique dénommée « Direction Générale des
Douanes et Accises » rattachée au Ministère des Finances. Le
personnel de cette direction relevait ainsi de l'autorité directe du
Secrétariat Général aux Finances, régi par
le statut général de la Fonction Publique33(*).
L'Office des Douanes et Accises, « OFIDA » en sigle,
a été créé par l'Ordonnance présidentielle
n°079/114 du 15 mai 1979, en tant qu'une entreprise publique jouissant de
la personnalité juridique. En 2008, est intervenue la réforme des
entreprises publiques du Portefeuille qui, par quatre différentes Lois,
préconise des nouvelles dispositions portant à la fois la
transformation des entreprises publiques, le désengagement de l'Etat
ainsi que l'organisation des Etablissements publics et la gestion du
Portefeuille de l'Etat. Il s'agit respectivement des Lois n°08/007 du 7
juillet 2003 portant dispositions générales relatives à la
transformation des Entreprises publiques, n°08/008 du 7 juillet 2008
portant dispositions générales relatives au désengagement
de l'Etat des Entreprises du Portefeuille, n°08/009 du 7 juillet 2008
réglementant les dispositions applicables auxEtablissements publics et
n°08/010 du 7 juillet 2008 relative à l'organisation et à la
gestion du Portefeuille de l'Etat.
C'est dans ce processus global de réforme qu'est
née, en termes de Décret n°09/43 du 03 décembre 2009
portant création de la Direction Générale des Douanes et
Accises.
DGDAen sigle, préalablement transformée par le
Décret n°09/12 du 24 avril 2009 en un simple service public,
doté de l'autonomie de gestion mais sans personnalité morale.
2. 2. Mission et attributions
La douane étant un service public oeuvrant pour la
croissance économique, le bien-être de la population et la
protection de la société par l'application des
législations douanières accisiennes et connexes, travaille avec
le gouvernement, les institutions nationales et internationales ainsi que les
opérateurs économiques, dans le but de créer un
environnement favorable au commerce et auxinvestissements34(*).
Comme l'administration douanière est un service ayant
soit exclusivement, soit accessoirement des attributions en matières
douanières.
La mission fiscale est celle de percevoir, pour le compte du
trésor public, les droits et taxes dus sur les marchandises
importées ou exportées en Républiquedémocratique du
Congo. C'est l'aspect douanier. Quand la perception des droits et taxes
s'opère sur des marchandises fabriquées localement ou
importées dans le cadre des droits de 'est l'aspect accises de la
douane.
2.3. Statut juridique et administratif
Le Décret n°09/43 de la 3/12/2009 portant
création et organisation de la Direction Générale de
Douanes et Accises en sigle «D.G.D.A », en son article premier,
prévoit : il est créé, au sein du Ministère des
Finances, un service public doté del'autonomie administrative et
financière dénommé «Direction Générale
des Douanes et Accises ». A son article deux, il est stipulé que la
Direction Générale des Douanes et Accises est placée sous
l'autorité directe du Ministre ayant les finances dans ses attributions.
Et son article trois dispose que le siège de l'Administration Centrale
de la Direction Générale des Douanes et Accises est situé
à Kinshasa.
2.4. Les moyens d'actions de la DGDA
Afin de permettre à la DGDA de réaliser ses
missions, les pouvoirs publics l'ont doté des moyens à la fois
juridiques, matériels, financiers, technologiques et humains.
2.4.1. Moyens juridiques
Il s'agit de tous les documents et textes de loi dont la
plupart sont à ce jour devenus obsolètes (c'est le cas du
décret du 29 janvier 1949 ou encore de l'ordonnance du 06 janvier 1950
qui datent de plus de 60 ans). A ce sujet, le nouveau projet de loi visant
l'adaptation de la législation douanière au nouveau contexte
national et international, introduit au parlement depuis 2003, se fait encore
attendre. Par ordonnance-Loi n°10/002/du 20 août 2010, le
Président de la République vient de promulguer le code de douane
qui sera d'application dans 6 mois à dater de sa publication (soit 7 ans
après son introduction au parlement).
Ce code prévoit 403 articles ; regroupés en 15
titres. Certaines innovations et avantages pour les milieux d'affaires sont
aussi intégrés. Parmi les innovations nous citerons : la
simplification des procédures ; l'utilisation des nouvelles technologies
de l'information et de la communication et force probante des données
électroniques ; droit pour toutes personne d'accomplir par
soi-même les actes et formalités douanières et
possibilité de recourir à un commissionnaire en douane pour
ladéclaration de marchandises ; mesures de lutte contre la corruption";
renforcement des pouvoirs des agents des douanes et le droit au port d'armes ;
protection de la propriété intellectuelle ; mesures de lutte
contre le trafic illicite des stupéfiants et le blanchiment d'argent et
sécurisation de la chaîne logistique ; facilitation de payement ;
possibilité de création des zones franches et des zones
économiques spéciales sur le territoire national ; voies de
recours contre les décisions des autorités douanières ;
redéfinition des infractions douanières et des peines ;
partenariat avec les opérateurs économiques ; coordination des
contrôles avec les autres services publics aux frontières ;
principe du guichet unique aux frontières : intégration des
procédures et centralisation des payements.
Quant aux avantages pour les milieux d'affaires nous citons :
la protection des droits de propriété intellectuelle ;
généralisation de la clause transitoire à toutes ics
mesures douanières ; vérification des marchandises avant payement
; possibilité de mainlevée avant règlement de la
procédure contentieuse ; crédit d'enlèvement des
marchandises avant liquidation et payement des droits (14 jours) ; report de
payement des droits (14-30 jours) ; facilités de payement autres que le
report de payement des droits.
Il convient d'épingler aussi l'ordonnance loi
n°68-010 du 6 janvier 1968 modifiée et complétée par
la loi n°08-002 du 16 mai 2008 relative aux droits d'accises et les lois
n°002-03 et 002-003 du 12 mars 2003 instituant respectivement les tarifs
des droits et taxes à l'importation et à l'exportation. Ces
textes de lois sont complétés par les arrêtés
ministériels et interministériels ainsi que par diverses
instructions.
2.4.2. Moyens financiers
Au départ, l'office a bénéficié
d'une dotation provenant du gouvernement pour son fonctionnement. Mais en
accord avec l'Assemblée Nationale, il a été
décidé de rétrocéder 5% de recettes
réalisées à l'office depuis octobre 1989. Cette
rétrocession constitue, à l'heure actuelle, l'essentielle des
moyens d'action de la DGDA. A celle-ci, il convient d'ajouter des ressources de
provenances diverses et variées, dont la nomenclature est définie
ci-après :
a) la rétrocession : c'est la
rétribution payée par l'Etat à l'office sur base du
montant des droits de douanes et accises perçu pour le compte du
trésor public.
b) produit vente imprimés :
il est constitué des recettes provenant de la vente des
imprimés de valeur et des cartes des déclarants.
c) la redevance informatique: il est
constitué des recettes provenant de toute déclaration qui passe
par voie de guichet unique.
d) commissionOGEFREM : commission
représentant 0,59% de la valeur GIF payée sur toute marchandise
importée par voie maritime à L'OGEFREM ; perçue par la
DGDA pour compte de L'OGEFREM, cette commission donne lieu à une
rétribution, dans le chef du percepteur appelée commission
OGEFREM. ej la commission DGRAD : rétribution payée
à la DGDA sur les amendes transactionnelles exigées par la DGRAD
pourdéfaut de licence d'importation lors du dédouanement de la
marchandise.
f) la rétribution FPI
:rémunération de 3% payée par le FPI
à la DGDA sur la taxe représentant 2% de la valeur GIF
augmentée des droits d'entrées recouvrée par la DGDA.
g) la taxe rémunératoire sur les
matières précieuses : la part revenant à
la DGDA dans la répartition de la taxe perçue à
l'exportation des matières précieuses.
2.4.3. Moyens matériels
La DGDA dispose des immeubles abritant ses nombreux bureaux et
entrepôts à Kinshasa et à travers les provinces, y compris
dans les chefs-lieux de districts et territoires. Le charroi automobile est
également impressionnant.
2.4.4. Les moyens humains
L'article 23 du Décret créant la DGDA
prévoit à la date d'entrée en vigueur du présent
Décret, la fin du statut contractuel du personnel de l'Office des
Douanes et Accises. L'ensemble du personnel de l'ex. OFIDA est d'office
versé à la Direction Générale des Douanes et
Accises.
L'organisation des ressources humaines de la DGDA est
structurée en deux catégories.
1. les mandataires de l'Etat pour la gestion quotidienne de
l'entreprise ; 2. Et les agents administratifs liés à la
Direction par un statut du personnel de carrière de service public de
l'Etat; il s'agit du directeur à l'huissier, en passant par les
inspecteurs, les contrôleurs, les vérificateurs et les .commis.
Toutefois, le Décret ND011/08 du 02 février 2011
réglemente l'administration du personnel de la DGDA.
On peut distinguer à ce niveau les cadres de
commandement qui constituent l'organe intermédiaire entre le sommet
stratégique et la base. Cette catégorie assure lacoordination, la
supervision et la gestion effective des activités, tandis que les agents
de collaboration et d'exécution constituent le centre
opérationnel et l'organe directement lié à la
production.
2.4.5. Les moyens temporels
La gestion du temps est un facteur essentiel pour la DGDA dans
le cadre de la réalisation des missions qui lui sont dévolues.
Les objectifs fixés par l'office doivent être
réalisés au cours de l'exercice budgétaire qui
s'étend du 1er janvier au 31 décembre.
2.4.6. Les moyens technologiques
Avec l'avènement de nouvelles technologies de
l'information et de la communication, la DGDA s'est dotée des moyens
modernes de facilitation des échanges. L'expérience de guichet
unique amorcée avec l'implantation du système SYDONIA au niveau
de l'aéroport de N'Djili à Kinshasa a permis, en l'occurrence par
l'informatisation des opérations douanières, d'accroître
les recettes et de réduire le circuit de dédouanement. Il a
également permis de mettre en place une banque de données
statistiques fiable et de réduire l'ampleur de la fraude
douanière. Malheureusement, les pillages du 23 au 24 septembre 1991 et
de janvier 1993, ainsi que l'incendie de l'entrepôt de munitions survenu
le 14 avril 2000 à l'aéroport de N'Djili ont anéanti tous
ces efforts de modernisation. A l'heure actuelle, quatre sites pilotes ont
été créés : le premier est l'aéroport de
Kinshasa, qui ne couvre cependant pas toutes lesprocédures
douanières prévues par SYDONIA ; le deuxième, c'est le
port de Matadi qui est opérationnel depuis le 28 juin 2003, le
troisième la direction provinciale Kinshasa-Est depuis le 25 août
2007 et le quatrième c'est le Katanga à Lubumbashi-ville et
Kasumbalesa depuis 2008. Pour garantir une importation rapide et efficace, tout
en assurant la fluidité du trafic, un contrat de partenariat a
été signé par le l gouvernement congolais et une
société Sud-africaine (AUFS) pour assurer la détection de
marchandises illicites comme les armes à feu, les explosifs
embarqués dans les containers. C'est l'implantation des scanners fixes
ou mobiles, des caméras de surveillance permettant de lutter
efficacement contre la contrebande et le terrorisme international à
travers les différentes frontières.
2.5. La direction générale des douanes et
accises en tant que service public
II convient de savoir d'abord ce qu'est un service public pour
bien situer la douane. L'expression service public n'a jamais été
définie de la manière univoque, fa littérature en la
matière révèle une pluralité de définitions
et d'explications qu'il est fastidieux de reprendre toutes ici au risque
d'écrire un livre entier.
Toutefois, nous évoquerons quelques définitions
de certains auteurs. L.Duguit35(*) considère que l'Etat n'est pas une puissance
qui commande, une souveraineté, fl est une coopération des
services publics organisés et contrôlés par de
gouvernants.
Bonnard à son tour pense que l'Etat est un organisme
social constitué essentiellement par un ensemble de services publics.
J.M. Deviller note que est service public, toute activité dont
l'accomplissement doit être assuré, réglé et
contrôlé par le gouvernement, parce que cet accomplissement de
l'interdépendance sociale et qu'elle est de telle nature qu'elle ne peut
être réalisée complètement que par l'intervention de
la force gouvernante.
Kabange Ntabala relève que le point d'intersection de
toutes les définitions ci-haut s'articule autour de deux positions qui
sont : toute activité administrative constitue en principe un service
public, le service public est soumis à un régime de droit public,
son contentieux relève de la juridiction administrative. Le but
poursuivi par tout service public demeure en fait la satisfaction d'un besoin
d'intérêt général. C'est pour dire
aussi qu'aucun service public ne peut poursuivre la satisfaction de besoins
d'intérêt privé.
Peu importe le sens que l'on peut lui donner, le service
public reste soumis à certains principes particuliers de fonctionnement.
J.C. Venezia et Y. Gaudemet20 constatent que le service public est
soumis au respect de trois principes fondamentaux ; le principe de
continuité, le principe d'adaptation et le principe
d'égalité. C'est grâce à ces principes que
l'administration de douane use, à l'égard des usagers, des
prérogatives de puissance publique. Aux principes exposés ci-haut
s'ajoutent les conditions indispensables à l'existence du service
public. J. De Soto et R. Drago s'accordent à en retenir trois, entre
autres :
- la direction qui sous-tend la notion de la tutelle
d'où émanent les instructions, c'est la source du pouvoir
sécréteur concrétisant l'aspect organique ; pour la DGDA
c'est le ministère des Finances ;
- la satisfaction à un besoin d'intérêt
général qui traduit l'aspect matériel du service public.
Pour la DGDA c'est la collecte des recettes de l'Etat pour alimenter le budget
général et lasécurisation de différents produits
dangereux à la frontière afin de protéger la population
;
- l'existence d'une insuffisance ou carence de l'initiative
privée; aujourd'hui, toutes ces conditions ont cédé en
faveur de ta toute dernière pour se ramener ainsi à deux ; nous
citerons l'intérêt général et l'existence du
contrôle hiérarchique exercé par le gouvernement.
Ces principes et conditions appliqué à la DGDA
posent un problème réel de gestion. D'une manière
générale, on distingue deux grands groupes des services publics
de l'Etat : le service public centralisé et service public
décentralisé appelé Etablissement public. La DGDA
appartient au type de service public centralisé, que certains auteurs
appellent service public administratif ou service public traditionnel ou encore
service public à gestion publique, II émarge du budget
général de l'Etat et est géré par les agents de
carrière de service public de l'Etat. La DGDA en tant que service public
centralisé a pour rôle principal :
- préparer les décisions que doit prendre le
ministère des Finances sur les matières de douanes et accises,
par les études et enquêtes préalables, des avis à
donner et des propositions à la hiérarchie ;
- la DGDA doit coordonner les décisions prises ou
à prendre par le gouvernement pour en assurer la cohésion interne
afin d'éviter des contradictions éventuelles ;
- la DGDA doit inspecter les organes chargés de
l'exécution des décisions prises pour s'assurer si elles sont
exécutées correctement.
Parmi les traits caractérisant la DGDA en tant que.
Service public centralisé, nous relevons ceux-ci ; la DGDA n'a pas une
personnalité juridique propre à elle, qui la distingue de l'Etat
;
- la DGDA n'a pas de patrimoine propre, car son patrimoine
appuient à l'Etat ;
la DGDA ne dispose pas de ses propres organes de
décision en dehors des activités du gouvernement central dont
elle relève ;
- la DGDA relève toujours du budget
général de l'Etat et, par conséquent, les fonds
destinés à son fonctionnement sont à puiser au compte
général du trésor ;
- la DGDA faisant partie intégrante des structures de
l'Etat, ne paie à celui-ci ni impôt, ni taxe ;
- la DGDA n'ayant pas la personnalité juridique propre
ne peut pas être responsable lorsqu'un litige l'oppose à une
tierce personne, c'est l'Etat qui est tenu pour responsable ;
- le personnel de la DGDA est composé d'agents de
carrière de service public de l'Etat (ou fonctionnaire) liés
à l'Etat par un statut.
La déconcentration est une technique d'organisation au
sein d'une même personne publique. Elle consiste à répartir
les compétences entre une administration centrale et des services
extérieurs qui relèvent uniformément d'une même et
unique personne morale36(*).
Et comme le centre opérationnel des activités de
la DGDA est éparpillé sur toute l'étendue du pays,
îe Directeur Général de Douanes et Accises transmet une
partie de son pouvoir de décision aux cadres subalternes, comme les
Directeurs Provinciaux des douanes et accises par délégation du
pouvoir sur les matières qui font uniquement l'objet de la
délégation du pouvoir, c'est-à-dire les actes concernant
les matières douanières et accisiennes
2.6. Services oeuvrant au sein de la DGDA37(*)
Dans son organisation la DGDA comprend :
ü Le Directeur Général ;
ü Le Directeur Général adjoint de
l'administration et finances ;
ü Le Directeur Général adjoint
chargé des questions techniques ;
ü Le Bureau de la coordination ;
ü La direction centrale ;
ü Et les Directions Provinciales.
Ceci est accompagné de :
· Bureau de Coordination ;
· Direction des Ressources Humaines ;
· Direction de l'Affaire Juridique et
Contentieuse ;
· Direction des Statistiques, Documentaire et Etudes
Economiques ;
· Direction des Finances Internes ;
· Direction des Equipements et Logistique ;
· Direction ders Recettes du Trésor ;
· Direction des Huiles Minérales ;
· Direction des Autres Produits d'Accises ;
· Direction du Tarif et Règles d'Origine ;
· Direction de la Brigade et Lutte contre la
Fraude ;
· Direction Réglementation et
Facilitation ;
· Direction de la Valeur ;
· Direction de l'Audit Interne ;
· Direction des Systèmes et Technologies
d'Information ;
· Direction des Reformes et Modernisation.
2.7.Les Directions provinciales de la DGDA38(*)
Hormis la Direction Générale, il y a les
Directions Provinciales dans chaque province selon l'ancienne configuration,
c'est-à-dire 11 provinces. D'où, la DGDA possède 12
provinces douanières et la ville Province de Kinshasa en possède
2. Ainsi, nous pouvons citer :
Ø Direction provinciale de Kinshasa ville ;
Ø Direction provinciale de Kinshasa aéroport ;
Ø Direction provinciale du Kongo Central;
Ø Direction provinciale de L'Equateur ;
Ø Direction provinciale de la Province Orientale ;
Ø Direction provinciale du Nord Kivu ;
Ø Direction provinciale du Sud Kivu ;
Ø Direction provinciale de Katanga ;
Ø Direction provinciale de Kasaï Oriental ;
Ø Direction provinciale de Kasaï Occidental ;
Ø Direction provinciale de Bandundu ;
Ø Direction provinciale du Maniema.
v DIRECTIONS PROVINCIALES
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEURS GENERAUX ADJOINTS
BUREAU DE COORDINATION
Dir. Brigade et Lutte contre Fraude
Dir. des Réformes et Modernisation
Dir ; Réglementation et Facilitation
Dir. Des Huiles Minérales
Dir. De Tarif et Règle d'Origine
Dir. Des Autres Produits d'Accises
Dir. Des Ressources Humaines
Dir. Des Recettes du Trésor
Dir. Des Statistiques Doc., Etude et Econ.
Dir. Des Finances Internes
Dir. Des Equipements et Logistique
Dir. Des Syst. Et Technologies d'Inf.
Dir. De l'Audit Interne
Dir. Affaires Juridique et Contentieuse
Dir.de la Valeur
251658240Organigramme général de la DGDA
CHAPITRE III. FACILITATION
DES ECHANGES PREVUE PAR LA DOUANE
Le régime douanier est toute situation juridique
attribuée à la marchandise par la procédure
douanière c'est-à-dire le régime sous lequel elle est
placée. C'est la déclaration en douane qui matérialise la
volonté du déclarant de placer une marchandise sous régime
douanier donné et signifie également que le déclarant
s'engage à respecter les obligations liées au régime
douanier sollicité.
Avec la mondialisation, la douane est entrain de connaitre une
additionnalité des compétences qui fait d'elle plus un instrument
de politique économique et moins une structure mobilisatrice des
recettes publiques. A ce titre, elle soutient la fiscalité
intérieure par la création de nouveaux gisements fiscaux à
la suite de la création des foyers des richesses supplémentaires.
Si certains régimes comme l'exportation et l'importation simples ont un
caractère définitif d'autres régimes
appelés « régimes économiques »
permettent de répondre à des situations plus complexes
d'utilisations ou d'entreposage temporaire d'une marchandise ou de
transformation dans un pays tiers-monde suivie d'un retour dans le pays de la
première exportation. Ces régimes évitent d'une
façon générale le paiement par l'opérateur des
droits et taxes qui seraient normalement dus, du fait de la présence de
la marchandise sur le territoire douanier de la République
Démocratique du Congo.
Les régimes économiques prennent en compte les
particularités de ces circuits économiques et s'y adaptent.
Ainsi, le choix du régime dépendra donc de l'usage que
l'opérateur fera des marchandises notamment : les régimes
définitifs (importation et exportation), les régimes de transit,
les régimes d'admission temporaire : perfectionnement actif,
perfectionnement passif, transformation sous douane.
Cependant, le recours aux régimes douaniers
ci-après est cordonné à la délivrance par la douane
d'une autorisation dont la demande a adressée au Directeur
Général des douanes et accises pour le perfectionnement actif,
perfectionnement passif et la transformation des marchandises destinées
à la mise à la consommation.
3.1. Les différents
régimes
Notre code de douane a été promulgué le
20/08/2010 et se calque de la Convention de Kyoto Révisé qui
facilite les échanges commerciaux et ce code comporte différent
régime douanier. Le régime douanier est la destination
assignée à la marchandise. Celle-ci détermine son
traitement vis-à-vis de la douane, tant en matière des droits et
taxes, de type de déclaration de marchandise à souscrire, de
contrôle et de sa destination finale.
D'une manière générale, il existe trois
catégories des régimes douaniers qui sont39(*) : la mise à la
consommation, les régimes suspensifs et les régimes douaniers
économiques. Pour bénéficier du dernier régime, il
faut remplir certaines conditions générales notamment :
Ø L'introduction de la demande par
l'intéressé auprès du Directeur Général des
Douanes.la douane examine la demande et accorde l'autorisation aux seules
personnes qui offrent toutes les garanties nécessaires pour le bon
déroulement des opérations. La douane doit surveiller et
contrôler le régime sans mettre en place une disposition
administrative disproportionnée ;
Ø Que le régime ne porte pas atteinte aux
intérêts des producteurs installés en RDC ;
Ø L'opérateur a la possibilité de
transférer l'autorisation à un autre bénéficiaire,
aux conditions fixées par la douane ;
Ø L'opérateur doit utiliser le régime
fixé dans l'autorisation.
Néanmoins, maintenant le régime par le
régime selon le code de douane.
3.1.1. Le régime de mise
à la consommation
La mise à la consommation est le régime douanier
qui permet aux marchandises d'être mises en libre circulation dans le
territoire douanier de la République Démocratique du Congo,
après paiement des droits et de taxes à l'importation
éventuellement exigible et accomplissant toutes les formalités
douanières nécessaires. Les marchandises mises à la
consommation à des taux réduits ou nuls à raison d'une
destination particulière restent sur le contrôle de la douane
c'est-à-dire les marchandises dite exonérées de paiement
des droits et taxes partiellement ou totalement.
Les marchandises mises à la consommation perdent leur
statut de marchandises en libre circulation lorsque les droits payés
sont remboursés ou remis soit dans le cadre du perfectionnement actif
soit pour les marchandises défectueuses ou non conformes.40(*)
3.1.2. Le régime
suspensif
Le régime suspensif sont des régimes pour
lesquels le paiement des droits et taxes à l'importation ne sont pas
exigés et ces marchandises demeurent sous contrôle de la
douane.
a. Admission
temporaire
L'admission temporaire est le régime douanier qui
permet l'introduction dans le territoire en suspension totale ou partielle des
droits et taxes, de certaines marchandises importées dans un but
défini et destinées à être
réexportées, dans un délai déterminé, sans
avoir subi de modification normale par suite de l'usage qui en est fait peuvent
bénéficier du régime de l'admission temporaire. Les
marchandises déjà placées sous un autre régime
douanier en apurement notamment d'un régime de transit de
l'entrepôt de douane, ou pour des marchandises qui sortent des zones
franches. L'octroi de l'autorisation d'admission temporaire par la douane ne
tient compte ni du pays d'origine, ni du pays de provenance ou même de
celui de destination et n'est subordonné à aucune clause de
réciprocité.41(*)
Ce régime est accordé par le bureau de douane
lors de la souscription de la déclaration de marchandise à
l'exception des marchandises ci-après, pour lesquelles l'admission au
régime sous examen est soumise à une autorisation
préalable accordée par le Directeur Général des
douanes :
- Le matériel importé pour l'exécution
des travaux publics ou pour la réparation des moyens de production
à l'exception des véhicules automobiles pour autant que le
matériel nécessaire à la bonne exécution de ces
travaux ou pour ces réparations ne puissent être trouvées
ou ne soient disponibles en RDC ;
- Le matériel et les objets devant être soumis
aux épreuves de comportement ;
- Les marchandises, appareils et instruments importés
à destination d'une personne déterminée pour être
essayés par elle avant l'achat définitif, à l'exception
des véhicules automobiles, des appareils à usage domestique, des
instruments de musique, ainsi que des machines, appareils et instruments
importés en consignation, en prêt ou en localisation ou aux fins
de publicité ;
- Les instruments importés pour l'exploitation, la
recherche dans les domaines miniers et des hydrocarbures.
b. Le régime de mise
en entrepôt de douane
Le régime de mise en entrepôt de douane est le
régime douanier en application par lequel les marchandises
importées ou exportées sont stockées sous contrôle
de la douane pour une durée déterminée, dans un lieu
désigné à cet effet, en suspension des droits et taxes
à l'importation ou à l'exportation.
Il existe deux catégories d'entrepôt de
douane : l'entrepôt de douane public et l'entrepôt de douane
privé. Dans la catégorie de l'entrepôt de douane public est
dit de type A lorsqu'il est géré par la douane et de type B
lorsqu'il est géré par un tiers qui a obtenu l'autorisation de la
douane.
L'entrepôt de douane privé est
réservé à l'usage exclusif d'une personne
déterminée. Il est agrée par décision du Directeur
Général des Douanes. L'entrepôt de douane public est
établi par la décision du Directeur Général des
Douanes là où l'utilité et le besoin économique se
justifie sur demande et motivée de l'intéressée en vue de
favoriser le développement socio-économique du pays.
Toutefois, la gestion de l'entrepôt public de type B est
subordonné à la constitution d'une garantie dont le montant est
fixé par le Directeur Général des Douanes, actuellement il
est à 150000 dollars américains ou son équivalent en
francs congolais est sera versé dans un compte de la DGDA auprès
d'une banque désignée à cet effet. La demande à
adresser auprès du Directeur Général pour ouvrir un
entrepôt doit comporter en annexe les éléments
ci-après :
- Le nom, prénom et adresse du requérant et,
pour les personnes morales : dénomination et siège
social ;
- L'adresse précise des installations ;
- Les plans de l'entrepôt qu'il envisage
d'exploiter ;
- La copie des statuts de l'opérateur pour les
personnes morales ;
- La copie de l'acte de propriété ou du contrat
de location des locaux ;
- La copie de l'attestation délivrée par le
service compétent faisant ressortir que le local répond aux
normes de sécurité.
Le tableau suivant retrace par type et par année le
nombre d'entrepôts agréés par la douane congolaise.
Tableau 1 : Nombre d'entrepôts : Type
et par année
Type/Année
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
A
|
-
|
01
|
-
|
-
|
-
|
-
|
B
|
21
|
12
|
6
|
8
|
4
|
17
|
Privé
|
16
|
22
|
26
|
20
|
14
|
6
|
Total
|
37
|
35
|
32
|
28
|
18
|
23
|
Totaux
|
173 Entrepôts agréés
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
Commentaire du tableau :
L'année 2013 se fait remarquer avec un nombre
élevé d'agréments d'entrepôts par rapport aux autres
années selon notre étude.
Cela fait suite à l'entrée en vigueur, depuis
2010 du nouveau Code des Douanes et l'obligation des anciens entrepôts
à se conformer à la nouvelle législation. Ainsi, la douane
continue toujours avec au moins une trentaine de nouveaux entrepôts
agréés chaque année afin de faciliter les
opérateurs économiques ainsi que le dédouanement à
proximité des marchandises par leurs propriétaires. Ces
entrepôts sont repartis sur toute l'étendue du territoire
national.
c. Le transit
douanier
Le transit douanier consiste à autorisée
l'acheminement des marchandises d'un bureau de douane à un autre dans le
même territoire douanier ou dans un autre territoire douanier, en
suspension des droits et taxes qui seraient applicables aux marchandises
importées ou exportées et sans application de prohibitions aux
marchandises ou restrictions économiques ou autres mesures de politique
commerciale. D'une manière générale, il existe deux types
de transit douanier qui sont : national et international. Le régime
de transit douanier national s'applique lorsqu'un seul pays ou un seul
territoire douanier est impliqué, et lorsque le bureau de départ
et le bureau de destination sont situés dans le même territoire
douanier tandis que le transit douanier international lorsqu'il fait partie
d'une seule opération de transit douanier qui est
caractérisée par le franchissement d'une ou plusieurs
frontières conformément aux dispositions d'un accord
bilatéral ou multilatéral.
d. Régime de
transbordement
Le transbordement est le régime douanier en application
duquel, sous contrôle de la douane, le transfert de marchandises qui son
relevé du moyen de transport utilisé à l'importation et
chargés sur celui visé à l'exportation, ce transfert
étant effectué dans le ressort d'un bureau de douane qui
constitue, et à la fois, le bureau de douane d'entrée et le
bureau de douane de sortie.
Ces marchandises ne sont pas soumises au paiement des droits
et taxes pour autant que les conditions fixées par la douane soient
observées. La seule déclaration de marchandises est exigée
pour couvrir à la fois l'arrivée et le départ des
marchandises admises au régime douanier de transbordement. Le bureau de
douane fixe un délai pour l'exportation de marchandises
déclarées pour le transbordement, le bureau de douane peut dans
les conditions qu'il fixe, autoriser que les marchandises en transbordement
fassent objet d'opération susceptibles de faciliter leur exportation
notamment le découpage, le changement d'emballage, le marquage ;le
tri, le prélèvement d'échantillon, ainsi que la remise en
état ou le remplacement des emballages défectueux.
Les marchandises en transbordement ne peuvent pas faire
l'objet d'une utilisation quelconque sur le territoire douanier sauf si elles
ont été placées sous un autre régime douanier.
e. Transport par
cabotage
C'est le régime applicable aux marchandises en libre
circulation ou exportées non déclarées qui sont
transportée à bord d'un navire autre que le navire à bord
duquel elles ont été importées dans le territoire
douanier, qui sont chargées à bord d'un navire en un point du
territoire douanier et sont transportées en un autre point du même
territoire douanier où elles sont alors déchargées en
utilisant la mer territoriales ou des eaux mitoyennes. Par conséquent,
le régime de cabotage ne se fait plus par voie terrestre et
aérienne. Le Directeur Général des Douanes
détermine par décision, les ports du chargement et du
déchargement de marchandises placées sous le régime de
cabotage sont autorisés ainsi que les jours et heures pendant lesquels
ces opérations peuvent être effectuées.
Lorsque les marchandises en libre circulation
transportées sous le régime de cabotage sont passibles des droits
et taxes à l'exportation ou sont soumises à des prohibitions ou
restrictions à l'exception, le bureau de douane exige s'il le juge
indispensable qu'une garantie soit constituée.42(*)
f. Le régime de
réimportation à l'Etat
C'est le régime qui permet de mettre à la
consommation en franchise totale des droits et taxes à l'importation des
marchandises qui ont été exportée et n'ont subi aucune
transformation, ouvraison ou réparation et à condition que toutes
les sommes exigible en raison d'un remboursement, d'une remise ou d'une
suspension des droits et taxes ou de toute subvention ou autre montant
accordé à l'occasion de l'exportation soient acquittés. Ce
régime est accordé sur demande écrite de
l'intéressé. Le bureau de douane fixe le délai
au-delà duquel la réimportation à l'Etat n'est plus
susceptible d'être accordée. Cette durée ne peut
excéder douze mois toutefois sur demande écrite et
l'intéressé, le bureau de douane peut proroger le
délai.
Lorsque les marchandises sont prohibée ou passibles des
droits et taxes à l'exportation le bureau de douane peut subordonner
leur exportation à la constitution d'une garantie pour autant que le
bénéficiaire du régime s'engage à les
réimporter dans le délai imparti.
g. Les zones
franches
La zone franche est une partie du territoire de la RDC dans
laquelle les marchandises qui y sont introduites sont
généralement considérées comme n'étant pas
sur le territoire douanier au regard des droits et taxes à l'importation
ainsi que des autres mesures de politique commerciale. Donc, elle permet le
stockage sur le territoire national des marchandises tierces
réputées ne pas se retrouver sur le territoire, ce qui permet de
ne pas devoir les droits et taxes à l'importation. L'article 114 du
décret n°011/46 du 24 novembre 2011 portant mesures
d'exécution de l'ordonnance-loi n°10/002 du 20 août 2010
portant code des douanes stipule que « l'admission des marchandises
dans une zone franche ou dans une zone économique spéciale n'est
pas soumise à la constitution d'une garantie43(*). Et peuvent être admises
en zones franches :
· Les marchandises originaires de la RDC ;
· Les marchandises en libre circulation qui proviennent
du territoire douanier de la RDC ou les marchandises ayant été
antérieurement placées sous un régime de perfectionnement
actif ou de transformation des marchandises destinées à la mise
à la consommation.
Les marchandises qui présentent un caractère
dangereux, qui sont susceptible d'altérer les autres marchandises ou qui
exigent des installations particulières ne sont admises que dans des
zones franches spécialement aménagées pour les recevoir.
Cependant pour bénéficier du remboursement ou de la franchise des
droits et taxes internes, les marchandises en libre circulation qui proviennent
du territoire douanier de la RDC doivent être destinées à
l'exportation.
3.1.3. Les régimes
douaniers économiques
a. Perfectionnement
actif
Ce régime s'applique aux marchandises d'importation
ainsi qu'aux marchandises équivalentes, destinées à la
réparation, à l'ouvraison et à la transformation sur le
territoire douanier de la RDC, le préalablement à l'exploitation
des produits compensateurs y résultant. Donc un régime douanier
qui permet de recevoir dans le territoire douanier en suspension des droits et
taxes, certaines marchandises destinées à subir une
transformation, une ouvraison ou réparation et à être
ultérieurement exportées44(*), son autorisation est délivrée par le
Directeur Général et ne peut être refusée pour la
seule raison que les marchandises à mettre en oeuvre ont une origine,
une provenance ou une destination déterminée, encore moins au
motif que les marchandises identiques sont disponibles sur le territoire
douanier d'importation, lorsque les opérations de perfectionnement sont
utiles à l'économie nationale.
Schéma du mécanisme de fonctionnement de
perfectionnement actif
RDC/Code des douanes
(Articles 209 à 222)
Marchandises importées subissent une :
- Transformation
- Ouvraison
- Réparation
Conditionnement d'utilisation de certaines marchandises =
produits compensateurs ou finis à exporter
Extérieur
- Chine
- Dubaï
- Europe
Extérieur
- Zambie
- Tanzanie
- Congo-brazza
Marchandises d'exportation : produits compensateurs
Marchandises d'importation : matières
premières
2
1
3
251659264
Signalons ici qu'il existe deux types de perfectionnement
actif : le perfectionnement actif suspension et perfectionnement actif
rembours.
b. Le perfectionnement
actif suspension
Le perfectionnement actif suspension a lieu lorsque les
produits compensateurs destinées être exportés
ultérieurement ont été obtenus à partir des
marchandises étrangères qui ne sont soumises ni aux droits et
taxes lors de leur importation, ni aux mesures de politique commerciale.
c. Le perfectionnement
actif rembours
Il porte sur des marchandises ayant acquitté les droits
et taxes lors de leur importation sur le territoire douanier congolais et qui
bénéficient du remboursement des dits droits et taxes si elles
sont ultérieurement exportées sous forme de produit
compensateurs.
d. Le perfectionnement
passif
Le perfectionnement passif s'applique aux marchandises qui se
trouvent en libre circulation sur le territoire douanier de la RDC. Il permet
d'exporter temporairement des marchandises en vue de leur faire subir à
l'étranger une transformation, une ouvraison ou une réparation et
de les réimporter ensuite en exonération totale ou partielle des
droits et taxes à l'importation45(*). L'autorisation de perfectionnement passif fixe le
délai de la réimportation des produits compensateurs (Produits
résultant de la transformation de l'ouvraison ou de la réparation
des marchandises pour lesquelles l'utilisation du régime de
perfectionnement passif a été autorisée), le taux de
freinte ainsi que le coefficient de rendement.
Schéma du mécanisme de perfectionnement
passif
Marchandises originaires
du Congo
RDC
Réimportation produits compensateurs
Marchandises d'exportation
Extérieur
La marchandise subit une :
- Transformation
- Ouvraison
- Réparation
- Conditionnement utilisation de certaines marchandises
3
2
1
251660288
Les dossiers de la demande d'autorisation doit comporter les
différentes caractéristiques de la marchandise à
réparer, le certificat d'avaries délivré par l'Office
Congolais de Contrôle (OCC), reprenant la description de la marchandise
et de la panne pour laquelle l'autorisation est sollicitée ainsi que les
documents justifiant le séjour antérieur de la marchandise ou
tout autre document permettant l'identification correct de la marchandise et
son régime douanier antérieur.
e. Transformation des
marchandises destinées à la mise à la
consommation
Le régime de transformation sous douane permet
l'importation de marchandises sans paiement de droits à l'importation,
en vue de leur transformation suivie d'une mise en libre pratique aux droits
applicables au produit transformé ou encore un régime douanier en
application duquel les marchandises importées peuvent subir, sous le
contrôle de la douane, avant la mise à la consommation, une
transformation ou une ouvraison ayant pour effet que le montant des droits et
taxes à l'importation applicables aux produits obtenus est
inférieur au montant des droits et taxes qui seraient applicables aux
marchandises importées.
Peuvent également bénéficier du
régime douanier de transformation des marchandises destinées
à la mise à la consommation, celles qui font déjà
l'objet d'un autre régime douanier. Le ministre ayant les finances et
l'industrie dans leurs attributions déterminent par un
arrêté conjoint, les catégories des marchandises
destinées à la mise à la consommation. La mise à la
consommation est délivrée par le Directeur Général
des Douanes, sur une demande écrite de la personne qui effectue la
transformation.
Cependant, les personnes qui effectuent fréquemment des
opérations de transformation de marchandise destinées à la
mise à la consommation peuvent bénéficier, sur base de la
demande formulée à la douane d'une autorisation
générale couvrant les opérations46(*).
3.1.4. Le régime
accordé par le code de douane dans le cadre de sureté et
sécurité de la chaîne logistique internationale
Les activités de lutte contre la fraude se sont
considérablement développées au cours de dernières
décennies afin de s'adapter à l'augmentation considérable
du commerce et du transport international. La prise de conscience accrue de la
criminalité transfrontalière organisée et, plus
récemment, le menace du terrorisme ont fait qu'une attention
particulière soit réservée à cette lutte. Cette
évolution a eu pour conséquence de faire prendre conscience aux
administrations des douanes du rôle essentiel de la coopération
nationale et internationale. Les administrations douanières ne pourront
appliquer aucune mesure appropriée en restant isolées les unes
des autres, la coopération avec d'autres administrations des douanes,
les milieux commerciaux légitimes et d'autres autorités
chargées de l'application des lois nationales constitue une condition
préalable à une application des lois appropriées dans les
domaines de la douane.
C'est pour dire que le plus grand défi qui se pose aux
douanes consiste à faciliter le traitement appliquée à
l'essentiel de la circulation transfrontalière des personnes et des
marchandises, tout en détectant et en traitant les quelques cas qui
soulèvent un véritable risque en matière de
sécurité. La chaîne logistique se caractérisent par
circulation matérielle des marchandises de leur origine à leur
destination et par le flux parallèle des données commerciales,
l'objectif général est que la partie en possession des
informations communique, le plus tôt possible dans la chaîne
logistique mondiale, celles nécessaires à l'évaluation des
risques afin que la marchandise puisse circuler avec fluidité et sans
entrave47(*).
3.1.5. Le statut
d'Opérateur Economique Agréé
Le statut d'opérateur économique
agréé comprend les catégories suivantes :
- 1ère catégorie A :
simplification douanière
- 2ème catégorie B :
sécurité et sureté
- 3ème catégorie C : certificat
complet
L'octroi du statut d'opérateur économique
agréé est subordonné à une demande écrite
adressée à la douane et une enquête satisfaisante de la
douane. Le requérant est tenu de remplir le formulaire d'enquête
d'opérateur économique agréé.
Le Directeur Général des Douanes
n°DG/DGDA/DG/2011/296 du 11 août 2011 portant mesure d'application
du Code de douane prévoit l'éligibilité au statut
d'Opérateur Economique Agréé au respect de critères
cumulatifs suivants48(*) :
1. Une absence durant les trois dernières années
écoulées d'infraction graves et répétées
dans le chef de la personne des cadres dirigeants et/ou des principaux
actionnaires de la société ou des représentants juridiques
pour les questions douanières ;
2. Une constitution d'une garantie permanente
suffisante ;
3. Une traçabilité dans les écritures des
flux concerné par les législations douanières ;
4. Une existence de la transparence dans la
région ;
5. Une sensibilisation des employés à la fraude
douanière et aux irrégularités ;
6. Une satisfaction dans l'archivage et la protection des
données ;
7. Une communication avec la douane en cas de
difficulté à se conformer aux exigences ;
8. Une mise en place, une protection et une
sécurisation des systèmes informatiques ;
9. Une solvabilité financière assurée au
cours des 3 dernières années ;
10. Une gestion et une identification
différenciées des marchandises prohibées ou soumises
à des restrictions.
Hormis les critères cités ci-haut, chaque
catégorie d'opérateur économique agréé en
plus d'autres conditions à laquelle chacune de catégorie doit
satisfaire et possède des avantages différemment et
procédure spéciale selon qu'on est de la catégorie A,B et
C. la douane procède au retrait du statut d'opérateur
économique agréé que partiellement les dispositions
requises au cours de la mesure de suspension ou encore lorsque
l'opérateur a commis une infraction grave à la
réglementation douanière et que les voies de recours ont
été épuisées.
N.B : En cas de retrait du statut, l'opérateur
économique agréé n'est pas autorisé à
introduire une nouvelle demande dans les trois ans qui suivent la date du
retrait, sauf dans le cas où l'opérateur en avait fait la
demande49(*).
3.2. Mesures de facilitation
à l'avantage des opérateurs économiques par le code
douane
3.2.1. Les mesures
prévoyant le remboursement des droits et taxes
Le remboursement est une restitution totale ou partielle des
droits et taxes à l'importation ou à l'exportation qui ont
été acquitté. La remise est la décision de non
perception en totalité ou en partie d'un montant de la dette
douanière mais le montant a été liquidé par le
receveur mais non payé.
Il est procédé au remboursement ou à la
remise des droits et taxes lorsqu'il est établi qu'au moment du paiement
ou au moment de la prise en compte, leur montant n'était pas
légalement dû. Il est accordé par le Directeur
Général des Douanes, sur demande écrite
déposée auprès du bureau de douane concerné avant
l'expiration d'un délai de 3 ans à compter de la date
d'enregistrement de la déclaration de marchandises.
3.3. Le régime
conditionnel de destination « CKD »
CKD est une abréviation anglaise qui signifie
« Complet Knock Down », c'est un régime conditionnel
qui est assorti des droits de douane de 5% appliqué à
l'importation des pièces détachées et quelques sous
ensemble destinés au montage des machines et appareils divers tels que
les véhicules, les conditionnements, des radios diffusion, des
télévisions, des matériaux et matières à
incorporer dans les bateaux, les remorqueurs, les motocycles. Le
bénéfice du régime conditionnel de destination CKD est
subordonné à l'autorisation préalable de l'administration
de douanes et dont le but est de favoriser l'industrialisation du pays par la
création et dont le but est de favoriser l'industrialisation du pays par
la création des unités de montage et la création des
emplois50(*).
Ø Paiement échelonné de droit et
taxe
La procédure de paiement échelonné des
droits et taxes est accordée par le Directeur des Douanes et Accises sur
demande écrite du requérant qui doit être bien identifiable
et une adresse fixe reconnue par l'administration douanière. Cette
procédure vise à soulager les usagers d'un paiement
fractionné durant un période bien déterminée par la
douane suivant le besoin. La période est fixée
régulièrement entre trois t six mensualités.
Retenons que toutes les conditions de paiement
échelonné et son apurement sont déterminés par la
réponse du Directeur Général des Douanes.
3.4. Cas particuliers
3.4.1. Création de
bureau de douane
Le bureau de douane est une unité administrative
compétente pour l'accomplissement des formalités
douanières que les locaux et autres emplacements approuvés
à cet effet par la douane. C'est dans ces bureaux où se
déroulent les opérations de dédouanement donc
l'accomplissement des formalités douanières nécessaires
pour mettre les marchandises à la consommation pour les exporter ou
encore les placer sous un autre régime douanier.
Le fonctionnement et les compétences des bureaux de
douane sont déterminés par la décision du Directeur
Général des Douanes, chaque bureau de douane est placé
sous l'autorité d'un chef de bureau de douane et lorsque les
circonstances le permettent, le bureau de douane reste opérationnel
24h/24. Signalons ici que les conséquences positives de la
création d'un bureau de douane est la facilitation des
échanges.
3.4.2. Simplification des
procédures au coeur du système douanier
De tous ce qui précède la facilitation des
échanges c'est-à-dire la simplification des procédures est
une réalité au coeur du système douanier de notre pays, la
promulgation du Code des douanes en 2010 (Ordonnance-loi n°10/002 du 20
août 2010) en remplacement du décret du 29 janvier 1949
coordonnant et révisant le régime douanier de la
République Démocratique du Congo, est l'un des faits majeurs
intervenus les dix dernières années à la douane
congolaise. Cette réforme législative est une véritable
révolution douanière dans la mesure où elle met fin
à près d'un demi-siècle de vie de l'ancien régime
douanier. Elle rentre dans le cadre de la modernisation de la douane congolaise
par la rénovation de l'instrument législatif principal qui
régit les opérations de dédouanement, objectif assurer
plus de fluidité et de facilitation du commerce et prendre en compte les
récentes évolutions intervenues sur la scène commerciale
internationale.
Ce nouveau code des douanes s'inspire de la Convention de
Kyoto révisé de l'accord de l'Organisation Mondiale du Commerce
(OMC) sur l'évaluation en douane, du cadre des normes SAFE de
l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et des autres douaniers
étrangers aussi bien nationaux que communautaires.
3.5. Les apports des
régimes douaniers
En dehors des régimes classiques de la mise à la
consommation et de l'exportation à titre définitif, le Code des
Douanes, prévoit plusieurs régimes suspensifs et
économiques pour répondre aux différents aspects
liés actuellement au commerce transfrontalier donc à la
facilitation des échanges. Ces différents régimes,
notamment l'entrepôt de douane, l'admission temporaire, le
perfectionnement passif, la transformation sous douane, le transit douanier et
le transport de cabotage sont traités de manière
détaillée et diversifiée afin de répondre aux
besoins variés des opérateurs économiques.
Quant à l'admission temporaire, le code des douanes en
distingue deux comme déjà dit précédemment
l'admission temporaire en suspension totale des droits et l'admission
temporaire en suspension partielle des droits. L'admission temporaire en
suspension partielle des droits est le principe tandis que l'admission
temporaire en suspension totale des droits n'est accordée que pour des
cas bien déterminés prévus dans le code de douane
notamment pour les matériels professionnels, le moyen de transport, etc.
c'est ici le lieu de révéler que l'application de ce
régime a soulevé quelques préoccupations, principalement
sur la définition de matériels professionnels devant
bénéficier de l'admission temporaire en suspension totale des
droits , au regard d'énorme besoins de reconstruction du pays qui
appellent l'arrivée massive des investissements directs étrangers
et mouvements des capitaux.
Concernant les perfectionnements actif et passif, l'actuel
instrument juridique des douanes prévoit des dispositions
détaillées sur ces régimes. Celle-ci tient compte de
diverses situations dans le commerce international qui peuvent
nécessiter l'octroi desdits régimes. On peut citer notamment, le
perfectionnement actif rembours qui concerne les marchandises
étrangères ayant acquitté les droits et taxes à
l'importation et qui bénéficient du remboursement de ces droits
et taxes si elles sont ultérieurement exportées sous forme de
produit compensateurs. A cela, il ajouter le perfectionnement passif avec
recours au système des échanges standard qui permet d'importer,
en lieu et place du produit compensateur, un autre produit dit de remplacement
tout en observant le bénéfice du perfectionnement passif.
Pour ce qui est du régime de transformation sous
douane, j'ai constaté qu'il constitue une innovation importante
introduite par le Code des Douanes, il permet à un importateur le plus
souvent une industrie, qui en fait la demande, de payer les droits et taxes non
sur les biens importés (intrants) mais sur le produit obtenu
après ouvraison, si le montant des droits et taxes applicables aux
marchandises importées. Ce régime est subordonné à
la signature d'un Arrêté interministériel des Finances et
de l'Industrie qui doit déterminer les catégories des
marchandises et les opérations autorisées. En attendant la
signature de cet Arrêté et par le souci de la facilitation, la
DGDA s'en réfère au Ministère de Finances pour accorder ce
régime aux personnes qui en font la demande.
A propos du transit douanier, contrairement au décret
de 1949 qui n'évoque que le transit international, le code des Douanes
introduit en plus la notion de transit interne pour le transport des
marchandises sous douanes est assujetti à la constitution d'une garantie
couvrant des droits et taxes exigibles. Dans le but de faciliter les
opérations, la DGDA a jugé important de préserver
l'existence des transporteurs sous douane agrées qui disposent d'une
garantie unique pour toutes les opérations de transport qu'ils
effectuent.
Au sujet du transport par cabotage, le Code des douanes le
prévoit uniquement dans le cadre d'un transport maritime (mer ou fleuve
mitoyen). Le transport des marchandises par voie de terre ou par toute autre
voie sortant du territoire national pour y retourner sans avoir subi de
manipulations à l'étranger bénéficient du
régime de réimportation ou à l'état prévu
dans le code.
3.5.1. De la
procédure simplifiée
En dehors de différents régimes adaptés
aux besoins des opérations économiques, le Code des Douanes et
ses mesures d'application prévient des procédures
simplifiées devant répondre aux exigences de la fluidité
du commerce international. Il s'agit notamment de la main levée des du
dédouanement dans les locaux du déclarant et de la souscription
de déclaration de marchandises périodiques. Il faudra
préciser que, pour des besoins de facilitation du commerce, la loi
accorde au Directeur Général des Douanes et Accises la
compétence d'accorder des facilités plus grandes que celles
prévues, pour autant que ces facilités ne mettent pas en
péril les intérêts du trésor public.
Ainsi donc, le Code des Douanes reconnaît que la haute
Direction de la DGDA peut déterminer d'autres mesures visant la
facilitation du commerce dans le respect des droits de l'Etat. En
réalité, l'instauration des déclarations
simplifiées, incomplètes ou provisoires permet de résoudre
le problème récurrent des demandes effectuées par les
bénéficiaires des avantages douaniers d'enlever la marchandise en
attendant d'obtenir un quelconque titre conférant des avantages douanier
(arrêté, titre de confirmation de paiement de la fiscalité
indirecte, note verbale par exemple) et actuellement ces dispositions sont
toutes d'application.51(*)
L'une des innovations phares introduites par la nouvelle
législation est l'institution de la notion d'Opérateur Economique
Agréé (OEA), les demandeurs qui remplissent les conditions
requises devront bénéficier des avantages importants sur les
procédures de dédouanement. Cependant, le caractère
transversal de ce régime appelle la douane à le
matérialiser de façon progressive d'autant plus que son
application précipitée pourrait constituer une source de
fraude
3.5.2. Procédure
douanière informatisée et matérialisée
L'informatisation des procédures douanières a
débuté à la DGDA ex OFIDA en 1990, en 2004 année de
la signature de la convention pour la mise en place de SYDONIA++ une
centralisation partielle a vu le jour grâce à cette nouvelle
version vers 2012 un autre programme arrive qu'on dénomme SYDONIA WORD
est opérationnel dans presque tous les bureaux de douane de la RDC. Cet
exploit est le résultat de l'assistance d'expert de la Conférence
de Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) et le
membre de l'équipe du Projet National Sydonia de la DGDA (structure
chargée de piloter l'informatisation des procédures
douanières).
SYDONIA offre plusieurs avantages pour des raisons
suivantes : permet d'accélérer ou de réduire
l'intervention de la procédure manuelle, la fiabilité des
données, permet la consultation d'une déclaration sur toute
l'étendue du pays, il met en liaison permanent les différents
pays du COMESA dans le cadre de la coopération douanière, il
permet la collecte des informations commerciales, statistique et de gestion
douanières, l'interconnexion entre la douane est ses partenaires.
Du guichet unique, les marchandises dédouanées
en RDC passent en guichet unique au moyen des systèmes informatiques de
la douane (SYDONIA++ et SYDONIA WORD) dont l'accès est garanti aux
opérateurs économiques et aux importateurs occasionnels.
L'accès au système informatique de la douane est soumis à
la signature de la charte de sécurité informatique qui
définit les modalités d'utilisation desdits systèmes. Les
déclarations des marchandises peuvent être transmises auxdits
systèmes sous plusieurs modes ou formats. Le guichet unique, cadre
informatisé des opérations douanières a connu une
application jalonnée de certaines faiblesses, notamment l'existence des
perceptions parallèles et hors guichet du fait de la
non-intériorisation du concept par certains acteurs, absence de
l'informatisation en amont des opérations douanières, les pannes
et lenteurs du système.
Du Guichet Unique Intégral, c'est pour remédier
en partie à ces faiblesses qu'il institué un Guichet Unique
Intégral dont les trois composantes sont la brique
pré-dédouanement, la brique dédouanement et la brique
post-dédouanement, l'opérationnalisation de ce guichet unique
intégral implique le statut quo de la brique dédouanement et
l'instauration des composantes pré et post-dédouanement. Sa mise
en oeuvre a conduit notamment à la réduction des délais
des opérations d'importations et d'exportation, en clair ce guichet
apporte une contribution sur l'aspect réglementaire de la
préparation des permis et des autorisation d'importations ainsi que sur
la logistique pour le suivi des marchandises une fois arrivée dans le
pays par voie aérienne, maritime, fluviale, lacustre, routière ou
ferroviaire mais aussi les marchandises en voie de quitter le pays.
3.5.3. De la
coopération internationale et régionale
La DGDA participe aux différentes assises
organisées dans le cadre de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD),
de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l'Union Africaine (UA), du
Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA) et de la
Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC). Ces
assises portent souvent sur les tarifs et la nomenclature douanière, les
règles d'origine, le commerce international, le transport et la
facilitation du commerce, l'intégration régionale et sous
régionale, la coopération économique et automatisation ou
échange des données avec d'autres administrations
douanières homologues et ce dans le cadre des accords d'Assistances
Mutuelles et Administratives ou des grandes commissions mixtes.
3.5.4. Relevé des
autorisations
Au cours de la période sous étude pour la
facilitation des échanges, la DGDA a produit des autorisations telles
que :
- L'octroi des enlèvements d'urgences et souscription
d'une déclaration incomplète ;
- L'examen des dossiers relatifs aux paiements
échelonnés ;
- L'examen des dossiers relatifs aux agréments des
entrepôts de douane ;
- L'examen des dossiers relatifs aux demandes du statut
d'Opérateur Economique Agréé (OEA) ;
- L'examen des dossiers relatifs à la demande de
remboursement de droits et taxes dus ;
- L'examen des dossiers relatifs aux demandes des importations
sous le régime CKD ;
- L'examen des dossiers relatifs aux demandes d'admission
temporaire ;
- L'examen des dossiers relatifs aux demandes de sortie
temporaire ;
- L'examen des dossiers relatifs aux autres régimes
fiscaux particuliers.
Le tableau ci-dessous représente les différentes
décisions signées par la douane par catégorie des
régimes douaniers.
Tableau 2 : Régime douaniers par
année
Régime/Année
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Paiement échelonné
|
45
|
19
|
40
|
43
|
19
|
21
|
Les autorisations d'importer sous le régime conditionnel
de destination CKD
|
12
|
11
|
35
|
44
|
-
|
35
|
Admission temporaire
|
131
|
157
|
176
|
220
|
190
|
95
|
Perfectionnement passif
|
30
|
58
|
83
|
120
|
-
|
55
|
Remboursement des droits et taxes
|
11
|
11
|
12
|
28
|
21
|
24
|
Agrément en qualité de transporteur par voie
terrestre des marchandises
|
-
|
06
|
34
|
10
|
8
|
3
|
Transformation des marchandises destinées à la
mise à la consommation
|
02
|
02
|
1
|
1
|
-
|
2
|
Agrément au statut d'OEA catégorie B
|
10
|
-
|
-
|
-
|
4
|
-
|
Création de bureau de douane
|
13
|
7
|
19
|
1
|
1
|
4
|
Total
|
254
|
271
|
400
|
467
|
251
|
237
|
Totaux
|
1880
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
Commentaire :
Pour toutes ces autres autorisations accordées, il a
été expliqué plus haut l'importance et les avantages de
chaque régime.
Dans cette étude de facilitation des échanges
économiques nous avons trouvé vraiment l'effort que la DGDA
accorde à ses usagers afin de mettre le pays dans une ligne
économique moderne.
Ce tableau met en lumière sur toutes les facilitations
qu'a opéré la DGDA durant l'année 2013 jusqu'en 2018. Elle
nous prouve la contribution irréfutable de la DGDA au souci de la
facilitation des échanges économiques au congolais en particulier
en leurs faisant bénéficier de tous ces avantages dans un
meilleur délai dépendant de chaque cas et selon un usager
à l'autre.
Les différents régimes cités dans notre
tableau, commençant par le paiement échelonné
jusqu'à la création de bureau de douane couler le souci de
fluidité des marchandises qu'a conjugué la DGDA compte tenu de sa
présence dans nos différentes frontières.
Pour toutes ces cases citées, la remarque majeure
s'effectue autour de la clause transitoire ainsi que qu'au statut
d'Opérateur Economique Agrée.
La définition de la clause transitoire qui nous donne
déjà lumière de l'idée du pourquoi des cases vides
c'est-à-dire cette dite case fait objet des situations qui portaient
couleurs de l'ancien Code de Douane, mais se fait que y a eu promulgation du
nouveau code de douane et, toutes ses situations de l'ancien code se traitent
en ce régime dit clause transitoire.
3.6. Les déclarations
v Déclaration incomplète
La déclaration incomplète est faite sur la
même forme qu'une déclaration de marchandises complètes
dans laquelle tous les renseignements nécessaires n'ont pas
été fournis, notamment les références de la
déclaration de changement ou document de transport, les
références de décision accordant l'exonération ou
le régime de faveur ou qui n'est pas accompagnée de pièces
requises.
La déclaration incomplète se traduit travers une
instruction du Directeur Général de la DGDA.
Cette mesure s'applique sur toutes les marchandises
importées aussi bien dans le cadre du droit commun que des
régimes fiscaux et douaniers de faveur ; elle ne s'applique pas aux
produits pétroliers importés.
Peuvent faire l'objet d'un enlèvement sur base d'une
déclaration de marchandises incomplètes souscrite au bureau de
douane compétent moyennant autorisation, seule autorisation du Directeur
Général de la Douane avec dispense de garantie.
v Déclaration provisoire
La déclaration provisoire est une déclaration
faite suivant une formule autre que celle de la déclaration des
marchandises, comportant les éléments jugés
nécessaires par la Douane en vue de l'accomplissement des
formalités douanières assortie d'un engagement du
déclarant à déposer une déclaration de marchandises
dans un délai de 14 jours. Dans les procédures
informatisées, la déclaration provisoire est faite dans le
système informatique.52(*)
v Crédit d'enlèvement
Le receveur des douanes peut, sous sa responsabilité,
laissé enlever les marchandises au fur et à mesure des
vérifications et avant liquidation et paiement des droits et taxes
exigibles, moyennant constitution d'une garantie suffisante renouvelable chaque
année, couvrant :
- Le paiement des droits et taxes exigibles ;
- Le paiement des intérêts
éventuels53(*).
Le délai accordé aux déclarant pour se
libérer des droits et taxes affairant aux marchandises à enlever
aussitôt après examen de la déclaration de marchandises est
fixé à 14 jours après visa du bon à enlever par le
receveur.
Lorsque la douane octroi des facilités de paiement
autres que le report de paiement, il est appliqué sur les sommes dues au
Trésor public un intérêt de crédit et des
pénalités de retard dont les taux sont déterminés
de la manière ci-après :
Le taux d'intérêt de crédit accordé
sur les paiements de la dette douanière est égal au taux
d'intérêt commercial bancaire fixé conformément aux
dispositions légales en la matière.
Le crédit d'enlèvement est un régime
douanier que la douane a mis à ses usagers mais beaucoup plus
opéré par ses usagers réguliers.
Ce régime s'explique de la manière suivante :
Un opérateur économique à la douane peut
déposer par exemple un montant de 100.000$ dans le compte de la douane
pour dédouaner ses marchandises qui valent 10.000$, mais vu qu'il sait
qu'il a encore d'autres marchandises ou qu'il aura encore d'autres marchandises
à dédouaner dans le temps à venir, une fois ses nouvelles
marchandises en procédure douanière, la DGDA soustraira que le
chiffre ou le montant de la dite dans le 100.000$ versés par cet
opérateur économique jusqu'à ce qu'il épuisera ses
100.000 $versés dans le compte de la DGDA.
3.7. Facilités de paiements
Les droits et taxes liquidés par le receveur sont
payables au comptant avant l'enlèvement des marchandises. Ce payement
des droits et taxes, redevances, amendes, pénalités et autres
intérêts de l'État dus au Trésor public à
l'importation et à l'exportation des marchandises est obligatoirement
effectués auprès des intervenants financiers et organismes
habilités, dans un compte ouvert à cet effet.
Les localités où ne fonctionne aucun intervenant
financier ou organisme habilité à recevoir le paiement
et pour les bureaux de douane ouverts au trafic frontalier le montant de la
dette douanière est payé auprès du receveur des
douanes.
Sur ce, le montant de la dette douanière
liquidée par le receveur des douanes es1: payé soit en
numéraire ou en monnaie scripturale, soit par des moyens
électroniques. Les modes de paiement ci-après constituent des
moyens de paiement électroniques :
- Le paiement par carte bancaire ;
- Paiement par carte de crédit ou de débit ;
- Paiement porte-monnaie électronique sur carte
àpuce, rechargeable le cas échéant ;
- Paiement par transfert électronique ;
- Paiement en ligne.
Il est à noter que, les intervenants
financiers disposent d'un délai de 48 heures pour verser les sommes
perçues au compte général du Trésor public
auprès de la Banque Centrale du Congo sous peine de sanction et les
sommes perçues par le receveur des douanes sont versées dans le
plus bref délai possible et au plus tard àla fin de
chaque mois dans le compte général du Trésor public
auprès de la Banque Centrale du Congo.
Lorsque tout ou partie des éléments constitutifs
de la valeur en douane sont exprimés en monnaie étrangère,
il est fait application, pour la liquidation du montant des droits et taxes, du
cours de change publié par la Banque Centrale du Congo et applicable la
veille du jour de l'enregistrement de la déclaration54(*).
CONCLUSION GENERALE
En sommes, la Direction Générale des Douanes et
Accises est un service public centralisé ou encore un service public
administratif car dans notre premier chapitre nous avons analysé et
théorisé sur la notion portant les différents services
publics, et nous l'avons su la catégorisée de manière
précitée.
Comme service public administratif, elle a comme
autorité de tutelle le Ministre ayant ses attributions les Finances
(Ministère de Finances) c'est-à-dire elle n'est qu'un organe
technique qui, obéit aux différents arrêtés venant
du Ministère de tutelle.
Et ceci s'inscrit dans le cadre du Décret n°09/43
du 03 décembre 2009 portant création et organisation de la
Direction Générale des Douanes et Accises, en sigle
« DGDA ».
Toujours dans le cadre d'associer la théorie apprise
à l réalité, nous avons été pragmatique dans
différents bâtiments de la Direction Générale des
Douanes et Accises pour conjuguer sur ce dont notre thème est
« apport d'un service public administratif à
l'émergence de la facilitation des échanges économiques.
Cas de la DGDA de 2013-2018 » afin d'analyser les différentes
facilitations économiques qui se traduisent dans la chaine de la
DGDA.
De cette évolution technologique voire cette
modernisation mondaine du 21ème siècle, la douane a vu
se multiplier ses missions vis-à-vis de l'Etat c'est ç dire que
la douane porte les missions ci-après :
ü Une mission fiscale ;
ü Une mission économique ;
ü Et une mission sécuritaire.
Quant à la mission fiscale, la Direction
Générale des Douanes et Accises perçoit des droits, taxes
et redevances à caractère douanier et fiscal, présent et
à venir qui sont dus soit du fait de l'importation ou de l'exportation
des marchandises de toutes natures, soit du fait de leur transit ou de leur
séjour en entrepôt douanier.
Quant à la mission économique, la DGDA
protège l'espace économique national en particulier par
l'application des normes aux frontières, la protection de la
société par la lutte contre le trafic illicite des marchandises
dangereuses et des déchets toxiques, des produits qui appauvrissent la
couche d'ozone, etc.
Et quant à la mission sécuritaire, la DGDA
opère les forces de sécurité aux différentes
frontières du pays. Elle a des attributions comme la lutte contre le
terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée,
la mise en oeuvre des mesures de protection de la chaîne logistique
internationale, etc.
Notre travail a connu trois chapitres hormis l'introduction et
la conclusion générales.Le premier chapitre s'est articulé
autour des généralités conceptuelles et théoriques,
le deuxième s'est tourné autour de la présentation de la
Direction Générale des Douanes et Accises et afin notre dernier
chapitre s'est articulé autour de la facilitation des échanges
économiques en RDC.
Pour arriver à mener notre étude quant à
notre méthode utilisée, nous avons recouru à la
méthode systémique qui nous a mis dans une étude d'une
organisation considérée comme un système ayant en son sein
les sous-systèmes.
Notre premier chapitre nous a aidé de fournir la
théorie à laquelle nous devions placer notre champ d'étude
« la DGDA », raison pour laquelle nous l'avons placé
comme service public administratif avec fondement.
L'historicité de la douane nous a relevé tant
des mutations qu'a connu la douane congolaise dès 1892 mais mutatis,
nous avons pu réaliser la DGDA quant au décret-loi n°09/43
du 03 décembre 2009.
Les différentes facilitations qu'opère la DGDA
quant aux échanges économiques ont constitué le point
majeur de notre objet d'étude car notre problématique a
été l'angle déclencheur afin de proposer certaines
réponses bien mieux provisoires à notre hypothèse mais
aussi affirmer et confirmer nos hypothèses au cours de notre dernier
chapitre.
Quant à ce, la science demeure alors une
réalité matérielle juridique ainsi qu'institutionnelle.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages et dictionnaires
BREMOND J. et GELEDAN A. : Dictionnaire des Sciences
Economiques et Sociales, Ed. Belin, Paris, 2002.
DEVILLER J.M, Droit administratif, Montchrestien,
Paris, 2003.
Dictionnaire Hachette, Encyclopédie, 2001.
IKONGA BOKELE Ikeros : Du lexique explicatif termes
et accords commerciaux de la valeur en douane, Presse de la FUNA,
Kinshasa, 2006.
GRAWITZ M., Méthode de Recherche en Sciences
Sociales, Dalloz, Paris, 1990.
IKONGA BOKELE Ikeros : Du lexique explicatif des
termes et accords commerciaux de la valeur en douane, Presse de la Funa,
Kinshasa, 2006.
KASINDI SYMPHORIEN YIMBA, Management des entreprises
étatiques et paraétatiques à l'épreuve de la
motivation des besoins des ressources humaines cas de la DGDA (RDC), Ed.
Pangolin, Bruxelles, 2012.
LOROT Pascal : Dictionnaire de la
Mondialisation, Ed. Ellipses, 2001.
MERTON KING, Eléments de la théorie et
méthodologie sociologique, Ed. Gérard Monfort, Paris,
1965.
MPOY KADIMA, Droit douanier en République
Démocratique du Congo, Volume 1 de Lege Data, Ed. PUC, Kinshasa,
2014.
MULUMBATI N., Initiation aux Méthodes de Recherches
en Sciences Sociales, éd. Africa, Lubumbashi, Paris, 1997
TODD: Illusion économique « essai sur la
stagnation des sociétés
développées », Gallimard, 1998.
II. Notes de cours
KABANGE NTABALA, Grands services publics et entreprises
publiques en droit congolais, UNIKIN, 1998, Inédit
KAPALAYI MUTANGA R.V., Méthodes des Recherches en
Sciences Sociales, Kinshasa, UPN, 2015-2018, Inédit.
KASINDI YIMBA : Cours des mouvements des capitaux et
des sociétés multinationale, L2 SPA, UPN 2015.
KIAM KASONGO J.T., Systèmes administratifs
comparés, inédit, L1 SPA, FSSAP, UPN, 2017-2018,
KITOKO MULENDA D., Grands services publics, Kinshasa,
UPN, 2016-2017
MANENGI NZAZI, Recherche Scientifique en Sciences
Economiques, Cours inédit, G1 Economie, UNIKIN, 1997-1998,
NIEMBA SOUGA J., Système Politique
Comparé, Inédit, L1 SPA, UPN, 2017-2018
III. Documents officiels
Décret n°011/46 du 24 novembre 2011 portant
mesures d'exécution de l'ordonnance-loi n°10/002 du 20 août
2010
Ordonnance-loi n°10/002 du 20 août 2010 portant
Code des douanes : art. 224
Rapport annuel de la Direction Générale des
Douanes et Accises ,2018.
Synthèse du Rapport public thématique de la
Cour des comptes, P.14
IV. Webographie
www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/administration-service-public.html
https://lexis360.lrxisnexis.fr/droit-document/fascicules/jcl-collectivités-territoriales/892-EG-CL
https://www.banque-info.complexique-bancaire/S/société-d'économie-mixte-sem
https://www.petite-entreprise.net/definition/société
d'économie mixte.html
https://fr.m.Wikipedia.org/wiki/compagnie -à-charte
https://mobile-dictionary.reverso.net/français-definition/établissement%20
Table des matières
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE DES SIGLES
v
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. Etat de la question
1
0.2. Problématique
1
0.3. Hypothèses
2
0.4. Choix et intérêt du
sujet
3
0.4.1. Au plan personnel
4
0.4.2. Au plan scientifique et
théorique
4
0.4.3. Au plan social
4
0.5. Méthodes et
techniques
5
0.5.1. Méthodes
5
0.5.1.1. Méthode
systémique
5
0.5.1.2. Techniques
6
0.5.1.3. Technique documentaire
6
0.6. Délimitation du
sujet
7
0.7. Subdivision du travail
7
SECTION 1. Définition des concepts de
base
8
1.1. Apport
8
1.2. Service
public
8
1.3. Service
administratif
9
1.4.
Emergence
9
1.5. Echange
économique
10
SECTION 2. Théories générales
sur les services publics centralises
10
1.2.1. Service public centralisé
10
1.2.2.
Caractéristiques générales des services publics
centralisés
11
1.2.3. Services
publics déconcentrés
13
1.2.4.
Définition du service déconcentré
14
1.2.5. Les raisons
qui justifient la déconcentration
14
1.2.6. Les services
publics déconcentrés, où sont-ils ?
16
1.2.7. Les
caractéristiques du service public
déconcentré
16
1.2.8. La
déconcentration et ses problèmes
19
3.1. Les
différents régimes
34
3.1.1. Le régime de mise à la
consommation
34
3.1.2. Le régime
suspensif
35
3.1.3. Les régimes douaniers
économiques
41
3.1.4. Le régime accordé par
le code de douane dans le cadre de sureté et sécurité de
la chaîne logistique internationale
43
3.1.5. Le statut d'Opérateur
Economique Agréé
44
3.2. Mesures de facilitation à
l'avantage des opérateurs économiques par le code
douane
45
3.2.1. Les mesures prévoyant le
remboursement des droits et taxes
45
3.3. Le régime conditionnel de
destination « CKD »
45
3.4. Cas particuliers
46
3.4.1. Création de bureau de
douane
46
3.4.2. Simplification des procédures
au coeur du système douanier
47
3.5. Les apports des régimes
douaniers
47
3.5.1. De la procédure
simplifiée
49
3.5.2. Procédure douanière
informatisée et matérialisée
50
3.5.3. De la coopération
internationale et régionale
51
3.5.4. Relevé des
autorisations
51
3.6. Les déclarations
54
CONCLUSION GENERALE
57
BIBLIOGRAPHIE
59
* 1 KASINDI KASINGWA M.,
Rôle de la douane dans perception de la taxe sur la valeur ajoutée
à l'importation, Mémoire en économie, 2012.
* 2 MPOYI KADIMA G., Droit
douanier en RDC, éd., PUC, Kinshasa 2014.
* 3 NYAKATA KONGO C., Impact des
recettes douanières sur le développement économique de la
RDC, Mémoire en droit, 2009.
* 4 KADORO BASEWA J. E., Impact
de la douane sur le fiance publique et le développement sociaux
économique nationale, TFC en économie et fiance, Institut
supérieur de sciences commerciales/GBADOLITE, 2009.
* 5 ALIMASI BARABUIRA, Travail
de Fin de Cycle, UPN 2017, P.11, Inédit
* 6 KAPALAYI MUTANGA R.V.,
Méthodes des Recherches en Sciences Sociales, Kinshasa, UPN, 2015-2018,
P.63, Inédit.
* 7 Quivy Raymond, Manuel de
Recherche en Sciences Sociales, 1987, Cité par Roger-Vincent
KAPALAYI, P.62
* 8 MERTON K.R.,
Eléments de la théorie et de méthodologie
sociologique, Ed. Gérard Monfort, Paris, 1965,P.43
* 9 GRAWITZ M.,
Méthode de Recherche en Sciences Sociales, Dalloz, Paris, 1990,
P.56
* 10 MWAMBA MPUTU B.,
Méthodes de recherche en sciences sociales, Inédit, G2 Sciences
économiques, UPN, 2010-2011, P.12
* 11 Rapport annuel de la DGDA,
2018, P.12
* 12 GRAWITZ et PINTO M.,
cités par MANENGI NZAZI, Recherche Scientifique en Sciences
Economiques, Cours inédit, G1 Economie, UNIKIN, 1997-1998, p.21
* 13 David EASTON cité
par KIAM KASONGO J.T., Systèmes administratifs comparés,
inédit, L1 SPA, FSSAP, UPN, 2017-2018, p8
* 14 Edmond Marc et Dominique
Richard cités par KIAM KASONGO J.T., Inédit, L1 SPA, UPN
2017-2018, p6
* 15 NIEMBA SOUGA J.,
Système Politique Comparé, Inédit, L1 SPA, UPN,
2017-2018, p1
* 16 Dictionnaire Hachette
Encyclopédie, 2001, P.1841
* 17
https://www.larousse.fr/dictionnaires/français/apport/4728
* 18
https://fr.m.Wikipedia.org/Wiki/Service-public
* 19 DEVILLER J.M, Cours de
droit administratif, Paris, MontChrestien, 2003, P.465
* 20 KABANGE NTABALA, Grands
services publics et entreprises publiques en droit congolais, UNIKIN, 1998,
Inédit,P.19.
* 21
https://fr.m.Wikipedia.org/Wiki/Service-public-administratif.
Consulté le 12 août 2019
* 22 Idem
* 23 Dictionnaire HACHETTE
ENCYCLOPEDIE, Ed. 2001, P.623
* 24
https://www.google.com/search?client/A9economie+def.
Consulté le 26 septembre 2019
* 25
https://www.bacstmg.net/document/economie/les-échnages-économiques.stmg.2481.html.
Consulté le 26 septembre 2019
* 26 KITOKO MULENDA, Notes de
cours de Grands services publics, Kinshasa, UPN, 2017-2018
* 27 Ibidem, P.9-14
* 28 Ibidem, pp.16-20
* 29 Ibidem, pp.17
* 30 PINTO R. et GRAWITZ,
cités par MULUMBATI N., Initiation aux Méthodes de Recherches
en Sciences Sociales, éd. Africa, Lubumbashi, Paris, 1997, P.24
* 31 KITOKO MULENDA D., Op.
cit. p.17
* 32 KASINDI YIMBA.S le
management des entreprises étatiques paraétatiques à
l'épreuve de la motivation des besoins des ressources humaines. Cas de
la DGDA (RDC), Edit, pangolin, Bruxelles, 2012, P. 139
* 33 Idem P. 139
* 34 Idem P.145
* 35 Duguit L., cité par
KASINDI YIMBA S., le management des entreprises étatiques et
paraétatiques à l'épreuve de la motivation des besoins des
ressources humaines. Cas de la DGDA (RDC), Edit, Pangolin, Bruxelles, 2012, P.
141
* 36 KASINDI YIMBA, Idem,
P.144
* 37 Rapport annuel de la DGDA,
2013, P.35
* 38 Rapport annuel 2016, P. 39
* 39 KASINDI YIMBA S.,
Législation fiscale et douanière, Note de cours G3 SPA/UPN,
2014.
* 40 Ibidem . p.149
* 41Ibidem . p.149
* 42 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 août 2010 portant code des douanes : art. 20
* 43 Décret
n°011/46 du 24 novembre 2011 portant mesures d'exécution de
l'ordonnance-loi n°10/002 du 20 août 2010
* 44 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 août 2010 portant code des douanes : art. 187
à 193
* 45 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 août 2010 portant Code des douanes : art. 224
* 46 Ordonnance-loi
n°10/002 du 20 août 2010 portant Code des douanes : art. 224
* 47 Les cahiers de la douane,
la gestion de la chaîne logistique intégrée, OMD, 2005,
n°5
* 48 MPOY KADIMA GODE, Droit
douanier en République Démocratique du Congo, Volume 1 de lege
lata, Edit. PUC, Kinshasa, 2014, p.232
* 49 Ibidem, p.232
* 50 IKONGA BOKELE
Ikeros : Du lexique explicatif des termes et accords commerciaux de la
valeur en douane, Presse de la Funa, Kin. 2006, p43
* 51 Rapport annuel de la DGDA,
2012, P.29
* 52 DGDA/DG/DGA.T/DG
* 53 KASINDI YIMBA S., la
législation fisc ale et duonière congolaise, une lecture
annotée des codes des impôts et des douanes mis à jour,
Kinshasa, 2016, P. 200
* 54 Ibidem, P. 198
|