4.2.2. La cohérence
Sur le plan orthographique, la cohérence renvoit
à la correspondance entre le nombre de lettres et des sons. Donc, un
symbole sera utilisé pour un son afin d'éviter
l'incohérence au niveau de l'alphabet. Car si pour un seul son, on a
deux représentations différentes, cela preterait à
confusion lors de la mise par écrit de la langue. Les mots aussi devront
être séparés selon une certaine cohérence
établie sur la base des structures syllabiques identifiées. Donc,
à partir des études descriptives faites de la phonologie, nous
allons nous baser sur la partie reservée à la syllabation pour
une meilleure délimitation des mots dans la langue kw ?.
4.2.3. La commodité
Williamson (1984) propose d'utiliser pour l'alphabet des
graphèmes ou symboles qui seront faciles à représenter par
toute personne. Ces symboles devraient être faciles à
représenter tant pour l'écriture manuelle qu'avec les machines
à écrire ou les ordinateurs. Ici, il est question de choisir pour
l'alphabet kw ? des graphèmes qui seraient facile à
matérialiser par les apprenants tant pour l'écriture manuelle que
pour la saisie des mots et ou textes à travers des ordinateurs
déjà présents sur le marché. Donc, il ne faudrait
pas que les symboles soient difficiles à matérialiser pour les
apprenants, sinon cela pourrait être un frein à la
viabilité de la langue sur le plan écrit.
4.2.4. L'h rmonis tion
Encore appelée principe de similarité
d'après Wolff (1954 :8-9), l'harmonisation exige que la proposition
d'orthographe prenne en compte les orthographes des langues avoisinantes. Ce
principe permettrait aux locuteurs en plus d'écrire leur langue,
d'écrire également les langues voisines presque de la même
manière. Étant donné que les langues voisines à la
langue kw ? utilisent les graphèmes et les principes orthographiques de
l'AGLC, nous allons également nous baser sur cet alphabet pour proposer
les graphèmes et les principes orthographiques de la langue
126
kw ?. Car ceci permettrait une certaine accomodation des
principes d'écritures sans risque majeur pour des personnes qui se
deplacerait d'une zone linguistique à une autre.
4.2.5. La familiarité
Le principe de familiarité permet de prendre en compte
les habitudes orthographiques afin de s'assurer que les principes
orthographiques proposés sont mieux adaptés par rapport à
ce qui existe déjà. Donc pour éviter un rejet d'une
orthographe par les membres de la communauté, il faudrait prendre en
compte ce qu'ils savent déjà concernant les habitudes
orthographiques. Pour ce qui est de la communauté kw ?, nous tiendrons
en compte le fait que la quasi-totalité utilise la langue fran aise
à l'écrit. Donc nous devrions en tenir compte lors du choix des
graphèmes ou lettres de l'alphabet à proposer.
|