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L’impact du contrôle interne sur la performance économique et financière de l’entreprise. Cas de l’entreprise menuiserie des hauts plateaux (MHP) en Algérie.


par Chirine et Djoumana KHATIR et ESSERHANE
Ecole Supérieure de Comptabilité et de Finances - Constantine Algérie - Master en comptabilité et finance spécialité: finance d'entreprise 2019
  

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3.3. Articulation entre la gestion des risques et le contrôle interne

L'entreprise regroupe des individus, qui lui gèrent et qui prennent des décisions; en outre, ce n'est pas facile de prévoir et de décrire les actions et les décisions des membres de l'organisation de façon certaine ; une incertitude qui représente une source de richesse mais également une source de menace.

Les risques peuvent empêcher l'entreprise à unifier son comportement et atteindre ses objectifs, mais ils peuvent également porter sur de comportements opportunistes ou malhonnêtes ; ce qui fait l'objet su contrôle interne d'une organisation.

Le contrôle interne assure une cohésion de l'équipe et que les membres n'adoptent pas des comportements qui peuvent lui porter des préjudices ; Dans la plupart des cas le SCI est plus significatif concernant les employés et non pas sur les dirigeants ou sur les actionnaires. (Pigé, 2008, p. 145).

3.3.1. Le contrôle interne et la gestion des risques

Nous avons déjà parlé dans le premier chapitre sur le référentiel COSO 2qui a développer le concept de contrôle interne en s'appuyant sur la notion du managementdes risques de l'entreprise « Enterprise Risk Management », en attribuant au contrôle interne unequatrième catégorie d'objectifs« objectifs stratégique » qui concernela maîtrise des risques.

Le COSO 2 a introduit une nouvelle notion le « riskappetite » qui est le niveau de prisede risque accepté par l'organisation dans le but d'accroître sa valeur. Afin de s'assurer que les résultats de la stratégie de l'entreprise sont cohérents avec le « riskappetite » défini par l'entreprise ; ce dernier doit être comprit dans la définition de cette stratégie.(Elmenzhi, 2011, p. 221)

3.3.2. Les éléments constitutifs du management des risques

Le référentiel COSO 2 a également apporté trois autres composantes du contrôle interne, à l'addition des cinq premiers, sachant que le tout s'est projeté plus vers le management des risques. Ce qui constitue le dispositif de gestion des risques par le contrôle interne.

Pour avoir un management des risques efficace au sein de l'entreprise il faut distinguer trois niveaux reliés entre eux (Mandzila& Zégha, 2009, p. 20):

1. Le premier niveau concerne les relations qui doivent exister entre les différentes structures qui composent l'entreprise. Autant qu'une organisation efficace qui passe par la définition formelle des responsabilités, des pouvoirs et des procédures d'exécution et de contrôle.

Les relations établies entre la structure de l'organisation et l'environnement interne déterminent la fixation d'objectifs. Ces derniers devront être définis en prenant en considération le « riskappetite » de l`entreprise :

Ø Environnement interne

L'environnement interne englobe la culture et l'esprit de l'entreprise. Il influence la façon dont les risques sont appréhendés par l'ensemble des collaborateurs de l'entité. Il agit particulièrement sur la conception du management, sur l'appétence pour le risque, sur l'intégrité des valeurs éthiques et sur l'environnement dans lequel l'entreprise opère. (Elmenzhi, 2011, p. 223)

Ø Définition des objectifs

Afin que le management puisse identifier les événements potentiels susceptibles d'en affecter la réalisation, les objectifs doivent être définis au préalable. Le management des risques permet de s'assurer que la direction a mis en place un processus de définition des objectifs et que ces objectifs sont compatibles avec la mission de l'entité ainsi qu'avec son appétence pour le risque. Il est nécessaire de procéder a priori à l'évaluation des risques, une étape constitue une condition préalable à l'exercice du contrôle interne. (Elmenzhi, 2011, p. 223)

2. Les processus d'estimation, de formalisation et d'exploitation des risques qui doivent nécessairement être décrits ; ils constituent le deuxième niveau du management des risques d'entreprise (Elmenzhi, 2011, p. 223):

Ø Identification des événements

Il faut distinguer les risques des opportunités à partir des événements internes et externes qui peuvent affecter l'atteinte des objectifs d'une entreprise, ces événements doivent être identifiés ; ceux qui ont un impact négatif constituent des risques qui exigent une évaluation du management, et ceux qui ont un impact positif représentent des opportunités que le management doit intégrer à la stratégie et au processus de définition des objectifs.

Ø Evaluation des risques

L'ensemble de risques externes et internes doivent être évalués ; les dirigeants déterminent le niveau de risque acceptable pour une gestion prudente de l'activité. Ce processus consiste en l'identification et l'analyse des facteurs susceptibles d'affecter la réalisation des objectifs ; il permet de déterminer comment ces risques devraient être gérés.

Les risques doivent être identifiés à l'échelle de l'entreprise, et au niveau de chaque activité. Une fois les risques inhérents et résiduels sont identifiés au niveau de l'entreprise et de chaque activité, il faut procéder à une analyse des risques en fonction de leur probabilité et de leur impact, cette analyse sert à déterminer la façon dont ils doivent être gérés.

Ø Traitement des risques

Après l'évaluation des risques le management définit des solutions permettant de faire face aux risques. Les différentes solutions possibles sont :

- Eviter le risque : cesser les activités à l'origine du risque ;

- Réduire le risque : prendre des mesures afin de réduire la probabilité d'occurrence ou d'impact du risque ou les deux à la fois ;

- Accepter le risque : ne prendre aucune mesure pour modifier la probabilité d'occurrence du risque et son impact ;

- Partager le risque : diminuer la probabilité ou l'impact d'un risque en transférant ou en partageant le risque.

Le choix doit porter sur une solution en élaborant un ensemble de mesures permettant de mettre en adéquation le niveau des risques avec le seuil de tolérance et l'appétence pour le risque de l'organisation.

3. Le troisième niveau du management des risques d'entreprise concerne les activités de contrôle, le système de surveillance, d'information et de communication (Elmenzhi, 2011, p. 223):

Ø Activités de contrôle

Elles sont diverses, et englobent, la validation, l'autorisation, la vérification, le rapprochement de données et la revue des performances opérationnelles, la sécurité des actifs ou la séparation des tâches. Des politiques et procédures sont définies et étendues pour veiller à l'application des mesures de traitement des risques.

Ø Information et communication

Les informations utiles sont identifiées, collectées, et communiquées sous un format et dans des délais permettant aux collaborateurs d'exercer leurs responsabilités.

La circulation de la communication doit être verticale et transversale au sein de l'entreprise de façon efficace.

Ø Pilotage

Le processus de management des risques est piloté dans sa globalité et modifié en fonction des besoins. Le pilotage s'effectue au travers des activités permanentes de management ou par le biais d'évaluations indépendantes ou encore par une combinaison de ces deux modalités.

Si ces trois niveaux sont établis, la mise en place d'un programme de management des risques se trouve facilitée. Le programme de management des risques et le service d'audit interne ou la direction financière de l'entreprise fonctionnent ensemble parce que ces derniers connaissent les circuits de l'entreprise.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe