1.4.3. Validation de la cohérence
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Chapitre 02 : la contribution du contrôle interne
à la performance financière et économique de
l'entreprise
Chaque dispositif spécifique sera regroupé dans
sa famille d'appartenance : tous ceux se rapportant aux objectifs, aux moyens,
etc.
On validera les dispositifs ainsi identifiés pour
s'assurer qu'ils sont cohérents entre eux : Ceux qui sont de la nature
« objectifs » s'ils inscrivent bien dans le cadre de la mission
à réaliser, ceux qui sont de la famille des « moyens »
s'ils concourent à la réalisation des objectifs, ceux qui sont de
la famille « système d'information et pilotage » s'ils
permettent de mesurer l'avancement des objectifs et rien d'autre.
À partir de ce regroupement on fera deux constatations
:
? Certains dispositifs spécifiques n'apparaîtront
pas cohérents par rapport à l'ensemble, il faudra donc les
reprendre et pour ce faire remonter à la seconde période
(identification des risques), voir la première ;
? Certaines catégories de dispositifs permanents de
contrôle interne peuvent apparaître étrangement « vides
», c'est que l'on aura oublié quelque chose, ou étrangement
pleines, c'est peut-être que l'on est allé trop loin dans la
recherche de la sécurité. Et il y a là des risques de
paralysie, de bureaucratie, de complexité exagérée (c'est
le contrôle interne pour le plaisir de faire du contrôle interne,
ainsi qu'il y était fait allusion précédemment).
Dans un cas comme dans l'autre, il va falloir reprendre et
initier un mouvement cyclique qui de reprise en reprise devrait permettre
d'atteindre la situation idéale. Mais chacun sait bien qu'on ne
l'atteindra jamais et qu'il serait déraisonnable de tenter de le faire.
C'est lorsqu'on aura eu le sentiment d'atteindre au « niveau raisonnable
» de maîtrise, prôné par tous, que l'on arrêtera
le cycle.
Ainsi est illustré le caractère relatif du
système de contrôle interne : on s'arrête au bout de deux ou
trois révisions car il ne peut être question de tenter
d'élaborer un système par fait mettant à l'abri de tout.
C'est donc ultérieurement l'auditeur interne et également
d'autres acteurs qui reviendront sur ce travail pour l'améliorer et en
débusquer les insuffisances. À dire vrai, ils reviendront plus
pour réaliser les adaptations nécessaires que pour tendre vers
l'impossible et inutile perfection.
Cette constante adaptation, les auditeurs internes la
réaliseront mieux que quiconque dans le cadre de leurs missions car ils
ont pour ce faire une méthode précise et rigoureuse.
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Chapitre 02 : la contribution du contrôle interne
à la performance financière et économique de
l'entreprise
À la fin de cette section, on peut déduire que
l'application des systèmes de contrôle interne doit
dépendre à l'entreprise, à sa structure et aux
systèmes existants.
Mettre en place un système de contrôle interne
est un processus avec des étapes et des conditions à respecter,
par contre il faut prendre en comptes les détails et tout
élément faisant partie de l'entreprise, la chose la plus
importante est de ne rien omettre.
Le contrôle interne est une affaire de toute personne
dans l'organisation, certes il est confié aux dirigeants, mais pour
qu'il contrôle mieux les activités de l'entreprise, il est
nécessaire que chaque employé se sente pleinement responsable des
tâches qui lui sont assignées.
Il faut également savoir que la mise en oeuvre d'un
système de contrôle interne performant et adéquat, ne donne
pas seule la garantie suffisante quant à la réalisation des
objectifs de l'entreprise. Mais, chaque processus de contrôle interne
doit toujours faire l'objet d'une évaluation régulière et
permanente pour l'ajuster aux besoins et à la taille de
l'entité.
Le processus de l'évaluation du système de
contrôle interne sera le sujet de la deuxième section.
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l'entreprise
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