TABLES DES MATIERES
TABLES DES MATIERES
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défini.
EPIGRAPHE
II
DEDICACES
III
REMERCIEMENTS
IV
INTRODUCTION
1
1. Contexte de l'étude
1
2. Justification de
l'étude
1
2.1. Choix du sujet
1
2.2. Intérêts du
sujet
1
3. Délimitation de
l'étude
2
4. Structure de travail
2
CHAPITRE 1 : LA REVUE DE LA
LITTÉRATURE
3
Section 1 Notions sur la
trésorerie
3
1.1. Définitions de la
trésorerie
3
1.2. Définition sur la gestion de la
trésorerie
3
1.3. Enjeux de la gestion de
trésorerie
3
1.4. Les objectifs de la gestion de
trésorerie
4
1.5. Processus de la gestion de
trésorerie :
4
1.5.1. Première phase : la
prévision
4
1.5.2. Deuxième phase :
l'arbitrage
5
1.5.3. Troisième phase : le
contrôle
5
1.6. L'utilité sur la gestion de la
trésorerie
5
1.7. Les éléments constitutifs
de la trésorerie
5
1.8. Missions du
trésorier
6
Section 2 : Gestion
prévisionnelle de la trésorerie
6
2.1 Notions sur le budget
6
2.2 Elaboration des prévisions
en gestion de la trésorerie de l'entreprise
7
2.2.1. Le budget des
encaissements
7
2.2.2. Le budget des
décaissements
8
2.2.3. Le budget de
production
8
2.2.4. Le budget de TVA
8
2.2.5. Le budget des autres encaissements
et des autres décaissements
8
2.2.6. Le budget des
investissements
9
2.2.7 Le budget et plan de
trésorerie
9
2.2.7.2. Plan de
trésorerie
10
Section 3 L'analyse de l'équilibre
financier
10
3.1. Le Fonds de Roulement Net
(FRN)
10
3.1.1. Définition
11
3.1.2.. détermination du fonds de
roulement net
11
3.1.3.. Types de fonds de roulement et
détermination
12
Le fonds de roulement propre
(FRP)
12
Chapitre 3 : MÉTHODOLOGIE DE
RECHERCHE ET PRÉSENTATION DU CHAMPT EMPIRIQUE
26
III.1. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
26
III.2 : PRESENTATION DE LA SOCIETE
COMMERCIALE DES TRANSPORTS ET DES PORTS « SCTP
S.A »
26
III.2.1 APERCU HISTORIQUE DE LA
SCTP
27
III.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA SCTP
S.A
30
III.2.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE AU SEIN
DE LA SCTP S.A
30
III.2.3.1. ROLE DE LA SCTP S.A
30
III.2.3.2. NATURE JURIDIQUE DE LA
SCTP
31
III.2.3.3. OBJET SOCIAL DE LA
SCTP
31
III2.3.4. STRUCTURE ORGANIQUE ET
FONCTIONNEMENT DE LA SCTP
32
III.3.5. ORGANIGRAMME n°1 DE LA SOCIETE
COMMERCIALE DES TRANSPORTS & DES PORT
35
CHAPITRE IV ETUDE DE LA GESTION DE
TRESORERIE AU SEIN DE LA SCTP
36
Section 1 : le budget de
trésorerie de la SCTP
36
1.1. BUDGETS DES ENCAISSEMENTS
36
1.2. BUDGETS DES DECAISSEMENTS
37
Section 2 analyse de l'équilibre
financier de la SCTP
39
2.1. PRESENTATION DU BILAN PLURI ANNUEL EN
FRANC COURANT
39
2.2. PRESENTATION DU BILAN PLURI ANNUEL EN
FRANC CONSTANT
41
2.3. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS
CONDENSES ET
44
SYNTHETIQUES
44
Section 3 ANALYSE DE L'EQUILIBRE
FINANCIER
45
3.1. Le fonds de roulement net, fonds de
roulement propre et du fonds de roulement total
45
3.2. le besoin en fonds de
roulement
46
3.3. La trésorerie nette
46
3.4. Analyse de la
liquidité
47
CONCLUSION
49
BIBLIOGRAPHIE
51
EPIGRAPHE
«L'entreprise qui ne fait pas de profits se meurt
lentement, mais l'entreprise qui ne fait pas de liquidités
disparaît rapidement »
Banque Royale du Canada
DEDICACES
A mes chers parents LUKUSA Moïse et KAPINGA Jacquie
Aucune d'éducation ne saurait exprimer mon respect, mon
amour éternel et ma considération pour les sacrifices que vous
avez consenti pour mon instruction et mon bien être.
LUSAMBA LUKUSA Emmanuel
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier le Dieu Très-Haut de
m'avoir donné le souffle de vie et la force pour la rédaction de
ce travail.
Nous remercions les parents de votre soutien moral,
financière et spirituel, pour tout le soutien et l'amour que vous nous
portez depuis notre enfance.
Que ce modeste travail soit l'exhaussement de vos voeux tant
formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices, bien que je ne vous
en acquitterai jamais assez, puisse Dieu, le Tout-Puissant, vous accordent,
santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que vous ne soyez pas
déçus. ;
Nos remerciements s'adressent à notre soeur NDOMBA
Esther et notre petite mère MIANDABU Jacquie pourleur encouragement et
soutien moral ;
A nos frères NTUMBA Paul, MUTOMBO Gédéon
pour leur appui, leur encouragement ;
A toute notre famille pour leur soutien tout au long de notre
parcours universitaire plus particulièrement papa Bob ;
A tous nos ami(e)s, Fils, Madiondo Denis, Petit Jean, Miya,
Judith, Riphate, Mina, Wivine pour la considération et l'amour que vous
nous portez durant notre cursus académique.
Nous souhaitons remercier notre directeur de ce travail,
LUSENDI pour le temps qu'il a consacré à nous apporter les outils
méthodologiques indispensables à la conduite de cette recherche.
Son exigence nous a grandement stimulé.
A notre Père Spirituel KALONJI BOB DIAMANT pour son
soutien infaillible durant notre parcours.
Nous exprimons notre gratitude à nos condisciples de
l'Institut Supérieur de Commerce pour le temps consacré à
discuter de notre sujet. Chacun de ces échanges nous a aidé
à faire avancer notre analyse.
Nous remercions ASIKA Grâce pour sa contribution
idéologique à l'élaboration de notre travail.
INTRODUCTION
1. Contexte de
l'étude
Plusieurs entreprises se voient en difficulté face aux
problèmes de liquidité du fait que leur trésorerie est
utiliséepour diverses opérations que l'entité doit
régler comme les dettes fournisseurs au moment où elles arrivent
à l'échéance. Lorsque la situation de l'entité est
menacée par des dettes, elle risque de tomber en faillite à cause
de non-paiement des clients,ceciimplique les créances douteuses.C'est
pourquoi le délai des paiements accordé aux clients devrait
être supérieur à celui accordé par les fournisseurs
en vue de récupérer les règlements des clients pour payer
les dettes envers les fournisseurs.
Ce faisant, les entités recourent au fonds de roulement
de telle sorte à financer le besoin en fonds de roulement dans le sens
de préserver une trésorerie positive. Bien évidemment si
le FRN est supérieur mathématiquement au BFR, c'est
déjà un bon signe d'une trésorerie positive.
De surcroît, le cycle d'exploitation d'une entreprise
est surveillé à partir du besoin en fonds de roulement plus
précisément au travers de ses ratios de liquidité qui
sontla base de son activité (Achat, production et vente)alors que ses
capitaux permanents à travers ses ratios de solvabilité.
2. Justification de
l'étude
2.1. Choix du sujet
Ce sujet, nous l'avons choisi dans le cadre de nos
études faîtes à l'Institut supérieur de commerce,
ISCen sigle.
2.2. Intérêts du
sujet
a) Intérêt personnel : ce
sujet nous a permis à approfondir nos connaissances en matière de
gestion de la trésorerie. Puis, il nous a aidés à avoir
une idée sur la trésorerie de la SCPT.
b) Intérêt
général : ce travail pourra permettre à un
ajoutà la gestion de la trésorerie de la SCPT afin qu'elle puisse
contrôler les opérations à venir (budgets),en utilisant les
moyens minimums pour atteindre les objectifs.
c) Intérêt scientifique :
tout travail scientifique est obligatoire en vue d'obtenir untitre de graduat.
Ce travail fera objet d'inspiration aux chercheurs à venir sous d'autres
angles, en nous complétant dans le futur du fait de la continuité
de la science.
3. Délimitation de
l'étude
Délimiter une étude consiste à
préciser le champ de recherche ainsi que le temps. Notre champ de
recherche est la SCPT. Par ailleurs, notre période va 2015-2017 du fait
que la crise sanitaire liée au coronavirus a perturbé la gestion
des plusieurs entités et c'est pourquoi nous avons choisi la
période susmentionnée.
4. Structure de travail
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail se
subdivise en 4 chapitres qui sont : le chapitre 1 qui concerne
la revue de la littérature, le chapitre 2 qui parle de la
revueempirique, de la problématique et des hypothèses, le
chapitre 3 axé sur la méthodologie de recherche et la
présentation du champ empirique et enfin le chapitre qui fait
l'étude sur la gestion de la trésorerie de la SCPT.
CHAPITRE 1 : LA REVUE
DE LA LITTÉRATURE
Section 1 Notions sur la
trésorerie
1.1. Définitions de la
trésorerie
Pour Corhay A.et Mbangala M. A.
(2013) : « C'est le disponibleappartenant à la
société qu'on peut retrouver soit dans ses comptes soit dans sa
caisse ».
Quant à Kneipe P. : « La
trésorerie nette représente soit le financement à court
terme nécessaire à l'entité pour combler l'écart
négatif provenant de la différence entre le FRN et BFR, soit le
placement à court terme effectué par l'entité grâce
à l'écart positif constaté entre ces deux mêmes
entités ».
Selon Grand GuillotB. (2011) : « La
trésorerie est la différence entre les ressources mises en oeuvre
pour financer l'activité et les emplois (besoins) entraînés
par cette activité. D'une manière générale, la
trésorerieest la différence entre l'ensemble des ressources et
des besoins de l'entreprise.
Concernant Vernimen P. (2004) : « La
trésorerie d'une entreprise à un instant, est égale
à la différence entre ses emplois de trésorerie
(placements financiers et disponibles) et son endettement bancaire et financier
à court terme. Il s'agit donc du cash dont elle dispose quoiqu'il arrive
(même si sa banque décidait de cesser ses prêts à
court terme) et quasi immédiatement (le temps seulement de
débloquer ses placements à court terme) ».
1.2. Définition sur la
gestion de la trésorerie
La gestion de la trésorerie est l'ensemble des
stratégies et méthodes visant à assurer les encaissements
futurs et les décaissements futurs pour obtenir une trésorerie
positive.
1.3. Enjeux de la gestion de
trésorerie
· Faire face au risque de faillite, en s'assurant qu'il y
a bénéfice de manière continue ;
· Ne pas tomber dans le risque d'il liquidité afin
d'honorer les engagements à court terme ;
· Garantir le risque de solvabilité, dans le souci
de faire face à l'ensemble de toutes les dettes principalement à
moyen et long terme.
1.4. Les objectifs de la gestion
de trésorerie
La gestion de la trésorerie doit tout d'abord,
permettre à l'entreprise d'éviter la cessation des paiements.
Elle doit assurer également, l'utilisation optimale des
excédents de trésorerie et rechercher des moyens de financement
à court terme au moindre coût. Effectuées par le
trésorier ou le responsable financier, les prévisions de
trésorerie sont faites pour des périodes variables :
année, trimestre, mois, semaine ou au jour le jour.
L'organisation de la gestion s'intègre autour d'une
procédure budgétaire incluant plusieurs budgets dont celui de la
trésorerie qui récapitule : les encaissements et les
décaissements prévus pour une certaine période5.A partir
du budget de trésorerie, le plan de trésorerie tient compte des
moyens de financement à court terme, de leur coût respectif et des
placements éventuels.
L'objectif est de parvenir à une trésorerie
proche de zéro afin d'éviter les excédents
inemployés et les découverts bancaires coûteux en agios.
Cependant, avant d'atteindre ce point d'équilibre.
1.5. Processus de la gestion de
trésorerie :
La mise en oeuvre de la gestion de trésorerie passe par
(03) étapes importantes, sont les suivants :
1.5.1. Première phase
: la prévision
Selon Forget J. (2001), la gestion prévisionnelles est
la première étape du processus, elle permet d'identifier les flux
monétaires afin d'évaluer les différentes entrées
et sortie de fonds.
Elle permet d'identifier les éventuelles
difficultés auxquelles l'entreprise va être confrontée et
donc de les anticiper, c'est la démarche budgétaire qui permet de
prévoir lesrisques de cessation de paiement. Donc prévoir
consiste à explorer divers scénarios lesquelles correspondent le
mieux à une stratégie globale murement
réfléchie.
La prévision vise à donner une capacité
de réaction face aux événements inattendus et de
cohérence, les prévisions de trésorerie sont
élaborées à partir de l'ensemble de budget d'exploitation,
d'investissement et de financement.
1.5.2. Deuxième phase
: l'arbitrage
· Dans cette deuxième étape, c'est le choix
de moyens de couverture ou de placement en tenant compte des risques
liés à la manipulation d'argent, à savoir les risques de
liquidités de contrepartie, de taux d'intérêt et de change,
elle s'appuie sur Une situation de trésorerie (en valeur) à jour
et fiable ;
· Une situation prévisionnelle à
très court terme.
1.5.3. Troisième
phase : le contrôle
Cette dernière étape consiste à faire
l'analyse des écarts résultants de la comparaison entre les
prévisions, les réalisations et le contrôle des conditions
bancaires grâce à des documents comptables notamment l'extrait de
compte et l'échelle d'intérêt.
1.6. L'utilité sur la
gestion de la trésorerie
Elle permet à :
- Connaître les engagements et les décaissements
à venir ;
- Placer l'excédent de trésorerie ;
- Recourir au mode de financement à court ou moyen
terme en cas de déficit temporaire ou chronique.
1.7. Les éléments
constitutifs de la trésorerie
La trésorerie nette est constituée par la
trésorerie-Actif et la trésorerie-Passif.
Les composants de la trésorerie-Actif sont :
- 50 Titres de placement ;
- 51 Valeurs à encaisser
- 52 Banques(avec solde débiteur)
- 53 Établissements financiers et assimilés
- 54Instruments de trésorerie
- 55Instruments de monnaie électronique
- 57Caisse
- 581Régie d'avance
- 582Accréditifs
- 590 Dépréciations des titres de placement
- 591Dépréciations des titres et valeurs à
encaisser
- 593Dépréciations des comptes
établissements financiers et assimilés
- 594Dépréciations des comptes instruments de
trésorerie
Les composants de la trésorerie-Passif :
- 52 Banques (avec solde créditeur)
- 53Établissements financiers et assimilés
- 561Crédits de trésorerie
- 564Escompte de crédits de campagne
- 565Escompte de crédits ordinaires
- 566Banques, crédits de trésorerie,
intérêts courus
1.8. Missions du
trésorier
· La gestion opérationnelle des positions de
trésorerie au quotidien, en général par un logiciel de
trésorerie spécialisé récupérant les
informations de relevés de comptes bancaires ;
· Les relations bancaires (négociations
périodiques) ;
· La prévision de trésorerie, et le suivi
de sa réalisation ;
· La participation à la stratégie
financière (placement, portefeuille et emprunts) ;
· Le suivi des ratios d'endettement, solvabilité,
fonds de roulement, besoins en fonds de roulement et le dégagement de la
trésorerie nette.
Section 2 : Gestion
prévisionnelle de la trésorerie
2.1 Notions sur le budget
Le mot budget provient préalablement du gaulois
signifiant « bouge » ,de l'ancien français
« bougette » désignant une petite bourse
attachée à la ceinture d'une personne dans laquelle se trouvait
la monnaie pouvant lui permettre de faire face aux différentes
dépenses imprévisibles de la journée. Le mot est
emprunté au Moyen-Âge en Angleterre où il prend
progressivement son sens du budget et refait face en France au
18eSiècle par l'intermédiaire de l'anglais.
Selon HENRI Bouquin (2001), le budget est (ou devrait
être) l'expression comptable et financière des plans d'action
retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le
court terme (l'année en général).
Quant à Christiane et Christian R. (1994), le budget
est l'expression quantitative et financière d'un programme d'action
envisagé pour une période donnée.
D'après Pillon G.le budget est l'expression
économique et comptable des objectifs de gestion.
Ainsi, nous partons de ces définitions pour
définir le budget comme l'ensemble des objectifs fixés et les
moyens alloués pour atteindre ces objectifs au cours d'une
période généralement d'une année.
2.2 Elaboration des
prévisions en gestion de la trésorerie de l'entreprise
2.2.1. Le budget des
encaissements
Toutefois, le budget des encaissements constitue un outil
très important au sein de l'entité étant donné que
c'est sur lui que les gestionnaires ont une mesure sur l'élaboration du
budget des décaissements (approvisionnements) ainsi que le budget de
production, en somme qui sont les éléments constitutifs du cycle
d'exploitation de l'entité.
La baisse ou l'augmentation des encaissements entraîne
certainement l'augmentation ou la réduction des éléments
figurant dans le budget des décaissements et le budget de production,
raison pour laquelle il est préalablement établi.
En principe, le budget des encaissements contient au
départ le budget des ventes et quelques d'autres éléments
qui sont des encaissements notamment : les intérêts
reçus, les loyers reçus, les subventions,...
Le budget des ventes est l'outil majeur à telle
enseigne qu'il tient compte du décalage entre les ventes et les
encaissements. A cet effet, l'entité prend des précautions face
à la situation des créances douteuses. Les entrées du
budget des encaissements (ventes) figure dans le budget de trésorerie en
montants TTC, c'est là que ressort la notion de la TVA
collectée.
2.2.2. Le budget des
décaissements
Il est établi à partir des achats, des autres
charges, des investissements et de la TVA déductible. En ce qui concerne
le budget desdécaissements, il tient compte du décalage entre les
achats et leurs décaissements, d'où ils correspondent aux sorties
de trésorerie en valeur TTC.
2.2.3. Le budget de
production
Le budget de production est le résultat provenant des
décisions prises au budget des ventes. Dans les entreprises
industrielles, il récapitule les quantités et les coûts de
production pour une période donnée (mois, trimestre...) à
venir.
Ceci peut s'expliquer par la loi de l'offre et de la
demandedans le sens que lorsque la demande diminue, les quantités
offertesdiminuent également ce qui va entraîner la baisse du
chiffre d'affaires. Ainsi, le budget des ventes devra subir ce coup, comme le
budget de production suit le budget des ventes, la conséquence serait
que le budget de production va baisser en fonction des quantités
à produire.
2.2.4. Le budget de
TVA
Celui-ci tient compte de la TVA sur les ventes des biens et
servicesappelée « TVA collectée » ainsi que
la TVA sur les achats appelée « TVA
déductible ».En réalité, lorsque la TVA
collectée est supérieur à la TVA déductible, nous
parlons de laTVA nette. En revanche, si la TVA collectée est
inférieur à la TVA déductible, nous parlerons du
crédit TVA.
2.2.5. Le budget des autres
encaissements et des autres décaissements
Ce budget englobe toutes les chargeshors achats qui peuvent
figurer dans le cadre de processus à venir. Il peut s'agir des
impôts et taxes, des charges patronales, des charges du personnel...
Lorsque certaines charges peuvent être soumises à
la TVA, les montants à retenir seront en TTC comme dans le budget des
encaissements et le budget des décaissements.
2.2.6. Le budget des
investissements
Il consiste à récapituler les prévisions
HT et TTCd'investissement pour une période donnée à venir.
2.2.7Le budget et plan de
trésorerie
2.2.7.1 Le budgetde trésorerie
C'est un outil de suivi de la trésorerie mensuellement
grâce aux prévisions des encaissements et décaissements
qui,enaddition constituent le cycle d'exploitation de l'entité pour
lequel nous pouvons situer le cycle de vie de l'entité notamment le
lancement,la croissance,la maturité et le déclin.
Il permet outre d'anticiper les difficultés
liées à la trésorerie. Par-là, nous évoquons
une citation de la banque Royale du Canada stipulant
que : « l'entreprise qui ne fait pas de profits se meurt
lentement, mais l'entreprise qui ne fait pas de liquidités
disparaît rapidement ».
Pour déterminer la Trésorerie finale, nous
prenons :
La trésorerie initiale + Encaissements -
décaissements.
Dès lors que la trésorerie initiale est positive
au cours de la période donnée, l'entité peut placer cet
excédent à court terme tandis que la trésorerie
négative amène l'entreprise à s'endetter. Sur ces deux
situations se présentent au constat de la trésorerie
négative :
- A court terme : le déficit temporaire
- A long terme : déficit chronique
Dans le cas de déficit temporaire(le solde de
trésorerie négatif alternativement), l'entité peut faire
recours au découvert bancaire ou encore céder ses titres de
placement ,par ailleurs en cas de déficit chronique c'est-à-dire
le solde négatif pendant plusieurs mois, l'entité peut
éradiquer ce problème enaugmentant son FRau travers d'un nouvel
emprunt et diminuer son BFR au moyen desnégociations des crédits
fournisseurs plus longs et mettre de la pression sur les clients à payer
au comptant ou à payer dans un délai plus court.
2.2.7.2.Plan de
trésorerie
Un plan de trésorerie est un tableau
prévisionnelest un tableau suivant permet de suivre l'équilibre
financier de l'entité et ses disponibilités.Il suit les
encaissements et les décaissements en TTC pour chaque mois, puis
s'assurer que l'entreprise pour faire face aux décaissements
journaliers, hebdomadaires ou mensuels.
a. Les éléments des encaissements à
prendre en compte pourl'élaboration du plan sont : le chiffre
d'affaires TTC prévisionnel, les apports en capital, les apports en
compte courant, les subventions etles produits financiers...
A savoir qu'aucun élément ne doit manquer pour
élaborer le plan de trésorerie de peur à faucher le solde
de la trésorerie finale. En principe, le chiffre d'affaires
prévisionnel pose problème aux décaissements du fait
qu'ilfaut être en mesure d'estimerun montantprobableet de le mettreen
rapport avec le délai de paiements probable.
b. Les éléments des décaissements
à prendre en compte pour l'élaboration du plan : les
investissements, lesassurances, lescharges financières, les charges du
personnel...
Section 3 L'analyse de
l'équilibre financier
C'est une analyse qui se fonde sur un principe qui veut que
toutes les ressources à long terme doivent servir à financer les
investissements ou emplois à long termes, ou à longue
durée de vie. Ce principe qu'on appelle principe de l'équilibre
financier minimum se résume souvent ainsi : « le long
terme finance le long terme, et le court terme finance le court
terme » pour que nous apprécions ce principe, nous recourons
à 3 agrégats financiers qui sont le fonds de roulement (FRN), les
besoins en fonds de roulement(BFR) et la trésorerie-nette (TN).
3.1.
Le Fonds de Roulement Net (FRN)
Le principe de l'équilibre financier voulant que le
long terme finance le long terme, et le court terme pour le court terme, la
détermination du fonds de roulement nous aidera à donner une
indication précise sur l'affectation des ressources d'une
entité.
3.1.1. Définition
Le fonds de roulement peut être définit comme
l'excédent des ressources durables ou stable restant à la
disposition de l'entreprise après avoir financé la
totalité des valeurs immobilisées, soit de l'actif acyclique en
entièreté.
Selon Ngoma Ngoma H. (2018), il y a plus acceptations pour
définit le fonds de roulement, mais toutes pour dire la même
chose :
- Le fonds de roulement est la partie des capitaux permanents
non utilisés pour le financement des valeurs immobilisées nettes,
obtenu par la différence entre les capitaux permanents et les
immobilisations.
- Le fonds de roulement est l'excédent des actifs de
roulement sur les dettes à court terme.
- Le fonds de roulement est constitué par la partie des
capitaux permanents qui financent les valeurs circulantes.
- C'est l'ensemble des ressources non immobilisées dont
dispose une entreprise pour travailler.
3.1.2.. détermination du fonds de roulement net
Nous avons 2 manières de calculer le fonds de roulement
net, soit par le haut du bilan, soit par le bas du bilan.
Mathématiquement, nous l'obtenons ainsi :
Par le bas du bilan nous l'obtenons en faisant la
différence des actifs cycliques et des passifs cycliques. La formule
pour cela est :
La règle de gestion saine veut qu'il puisse y avoir un
fonds de roulement net positif, c'est-à-dire :
3.1.3.. Types de fonds de roulement et
détermination
a. Le fonds de roulement
propre (FRP)
Selon Cohen E. (1991), Le fonds de roulement propre
présente une signification beaucoup plus limitée que celle du
FRN. Il reflète cependant un aspect important de la situation
financière puisqu'il traduit en fait l'autonomie dont l'entreprise fait
preuve dans le financement de ses investissements en immobilisations. Un fonds
de roulement propre positif signifie en effet que les immobilisations sont
intégralement financées sur ressources propres, donc de
façon autonome.
On a le fonds de roulement lorsque les capitaux propres
à eux seuls suffisent à financer l'entièreté des
actifs acycliques, et qu'il reste un excédent. Mathématiquement,
nous pouvons le noter ainsi :
b. Fonds de roulement étranger
(FRE)
C'est l'ensemble dettes financières à long terme
et des dettes à court terme, pour certains le fonds de roulement
étranger est la différence entre le Fonds de roulement net
(F.R.N) et le Foànds de roulement propre (F.R.P), on retrouve de ce fait
les dettes financières.
c. Fonds de roulement brut ou fonds de roulement
économique ou fonds de roulement total (F.R.T)
C'est la somme de tous les éléments constituant
l'actif cyclique, soit
3.1.4. Appréciation
du fonds de roulement net
· Le fonds de roulement net peut être
positif, dans ce cas, il peut être à la
fois :
En effet, un FRN positif implique que les sources de
financement de l'entreprise comportent suffisamment de ressources stables pour
financer à la fois l'intégralité des immobilisations et
une fraction des actifs circulants.
a) Pléthorique
Lorsque l'excédent qui reste des capitaux permanents
après avoir financé les immobilisations, est supérieur aux
valeurs d'exploitation, c'est-à-dire aux stock et travaux en cours, cela
représente une partie de capitaux mal utilisés.
On peut constater dans ce graphique qu'il y a une partie du
fonds de roulement qui finance non seulement les valeurs d'exploitation mais
aussi en partie des valeurs réalisables.
b) Suffisant
Lorsque l'excédent des capitaux permanents sur les
actifs acyclique est égal aux stocks et travaux en cours, donc
l'excédent couvre entièrement la zone de risque et ne laisse
aucun autre excédent.
Graphiquement cette situation peut se présenter de
cette façon :
c) Insuffisant
C'est lorsque l'excédent des capitaux permanents
n'arrive pas à couvrir la totalité des valeurs d'exploitations,
donc la zone de risque.
· Le fonds de roulement net peut être nul,
Dans ce cas-ci, il y a égalité entre les
ressources stables et les actifs acycliques, là le principe de
l'équilibre financier minimum est donc respecté, mais il n'y a
pas sécurité financière car il n'y a pas une marge de
sécurité financière, donc un fonds de roulement positif.
Sur le plan graphique la situation peut être présentée de
cette manière :
· Le fonds de roulement net peut enfin être
négatif
Un fonds de roulement négatif signifie au contraire que
l'entreprise a pu ou a dû affecter des dettes à court terme au
financement d'une partie de ses investissements en immobilisations. Elle ne
dispose alors d'aucune marge de sécurité à court terme
représentée par des actifs liquides excédentaires. Mais
l'équilibre financier peut cependant être maintenu dans ce cas,
à condition que les actifs circulants soient très liquides et que
les dettes à court terme soient peu exigibles.
Selon Mbangala M.A (2015) On peut également
évaluer le fonds de roulement net par le haut du bilan en se servant
d'un ratio. Il s'agit du ratio de couverture des investissements à long
terme par les ressources durables.
L'interprétation de ce
ratio est simple, les ressources stables (capitaux permanents) devant
être supérieur aux actifs immobilisés pour que le fonds de
roulement net soit positif, il faut donc que la valeur de ce ratio soit
supérieur à 1, lorsque le ratio est
inférieur à l'unité il s'agit d'un fonds de roulement net
négatif, et si le ratio est égal à 1 il s'agit d'un fonds
de roulement nul.
3.2. Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
3.2.1.
Définition
Le besoin en fonds de roulement est la différence entre
les emplois mis de l'activité de l'entreprise et les ressources
générées par cette même activité.
Selon Mbangala M.A. (2015), Il est un agrégat
caractéristique de la gestion du cycle d'exploitation car il
désigne l'ensemble des opérations liées aux
activités de l'entreprise allant de l'acquisition des stocks
jusqu'à la prestation des services. Il exprime la capacité nette
ou le besoin nette de financement des besoins liés au cycle
d'exploitation de l'entreprise.
En d'autre terme, nous pouvons dire que le besoin en fonds de
roulement est la différence entre le montant des besoins cyclique hors
trésorerie-actif et des ressources cycliques hors
trésorerie-passif. On peut également être amené
à l'exprimer en nombre de jour en prenant la différence entre les
délais de stockage au niveau de l'entreprise, majoré de
délai des crédits qu'on accorde à sa clientèle et
le délai de crédit accordé par les fournisseurs.
3.2.2. Détermination
du BFR
Nous pouvons calculer cet agrégat en prenant
directement la différence entre l'actif circulant et le passif
circulant, c'est-à-dire mathématiquement :
Soit, l'ensemble des besoins cycliques en dehors des
disponibilités et des ressources cycliques en dehors des dettes
financières à court terme, nous pouvons l'exprimer
ainsi :
L'actif circulant et le passif circulant étant
constitués des éléments non récurrents des
activités de l'entreprise, c'est-à-dire Hors activités
Ordinaires, on peut être amené à calculer ou distinguer
deux types des besoins en fonds de roulement :
a) Le besoin du fonds de roulement d'exploitation
ou des activités ordinaires (B.F.R.E ou B.F.R.AO)
Il est obtenu par la différence entre l'actif
circulant d'exploitation ou des activités ordinaires et le passif
circulant d'exploitation ou des activités ordinaires ;
donc :
Ou
b) le besoin en fonds de roulement hors
exploitation ou le besoin en fonds de roulement hors activités
ordinaires (B.F.R.H.E ou B.F.R.H.A.O)
3.2.3. Facteurs
influençant le Besoin en Fonds de roulement
Ø Nous avons d'abord la nature d'activité de
l'entreprise qui fera que le cycle d'exploitation de l'entreprise soit court
ou long, car il est constaté sur terrain que toutes les entreprises
n'ont la même durée du cycle d'exploitation ; les entreprises
industrielles ont un très long cycle car il faut d'abord
s'approvisionner en matière, les transformés en produit finis et
les vendre, contrairement aux entreprises commerciales qui achètent et
revendent sans transformer, et les prestations des services qui n'ont pas de
stock, d'où la grande influence des secteurs des activités de
chaque entreprise sur le besoin en fonds de roulement.
Selon Kalumbu S. (2011), pendant le cycle, il existe un
décalage entre les opérations (achat, production, vente) et la
transformation en monnaie de ces opérations, et c'est l'existence de ce
décalage entre les flux réels et les flux financiers qui est
à l'origine des besoins en fonds de roulement.
Ø Il y a ensuite le délai de paiement des dettes
accordé par les fournisseurs à l'entreprise lors de
l'approvisionnement des matières premières, à l'achat des
marchandises et des prestations de services obtenues, et le délai
accordé aux clients lors de la vente des biens et services
Ø Le délai de stockage qui est le
décalage entre le temps d'achat des marchandises et la vente ces
dernières (pour l'entreprise commerciale).
3.3. La trésorerie nette
(TN) et la liquidité
3.3.1.
Définition
La trésorerie nette est l'ensemble des sommes d'argent
mobilisables à court terme (on parle aussi de disponibilités
à vue), elle est un indicateur de santé financière d'une
entreprise en ce qu'elle vérifie l'équilibre ou l'absence
d'équilibre de sa structure financière.1(*)
On calcule en faisant la différence entre le fonds de
roulement et le besoin en fonds de roulement, ou encore la différence
entre la trésorerie-actif et la trésorerie-passif.
3.3..2. Calcul et
appréciation de la trésorerie nette
a) Calcul de la trésorerie
nette
Pour calculer la trésorerie nette, nous utilisons la
formule suivante :
Ou encore comme on définit la trésorerie nette
comme étant la différence entre les emplois disponibles d'une
part et des ressources financières à court terme d'autre part. De
là, nous pouvons mathématiquement donner sa formule de la
manière suivante :
b) Interprétation
Selon Cohen E. (1991),
- Si la trésorerie nette est supérieure à
zéro , signifie que l'entreprise constitue des placements financiers liquides
auprès des partenaires financiers pour un montant qui excède
celui des ressources à court terme obtenues également
auprès des partenaires financiers. Dans ce cas, la situation traduit une
aisance de trésorerie puisque l'entreprise semble disposer de
liquidités assez abondantes pour lui permettre de rembourser ses dettes
financières à court terme. On peut parler d'une réelle
autonomie financière à court terme.
- Si la trésorerie nette est inférieur à
zéro au contraire, où l'entreprise est dépendante de ses
ressources financières à court terme. Cette situation de
dépendance ou de tension sur la trésorerie traduit un ajustement
dans lequel les liquidités ou quasi-liquidités s'avèrent
insuffisantes pour permettre à ce que l'entreprise rembourse ses dettes
financières à court terme.
En dehors de la trésorerie nette, qui a un
caractère restrictif c'est-à-dire qu'elle ne tient pas compte de
certains éléments cycliques qui peuvent être prochainement
transformés en disponibles, il est nécessaire d'aborder la notion
de la liquidité.
La liquidité peut être définie comme la
capacité qu'a une entité à faire face à toutes ses
dettes à court terme ; ainsi nous avons :
v La liquidité
générale : qui montre à quel point
l'entreprise peut faire face à aux engagements à court terme
(donc tout le passif cyclique) avec ses actifs cycliques, en terme de
différence, ceci nous ramène à calculer le fonds de
roulement net par le bas du bilan. Soit
Une différence positive équivaut à un
fonds de roulement positif également, mais nous pouvons également
l'avoir sous forme de ration ; nous aurons donc le ratio de
liquidité générale (RLG) qui est obtenu par la
formule :
Comme le ratio du FRN par le haut du bilan, si le RLG est
supérieur à 1, cela traduit un FRN positif, s'il n'est
inférieur à 1, le FRN est négatif et s'il `est égal
à 1, le FRN est nul.
v La liquidité réduite ou
trésorerie totale ou trésorerie relative :
montre à quel point l'entreprise est capable d'honorer des engagements
à court terme en ne considérant que ses disponibilités et
ses créances. On l'obtient en faisant :
Ou encore on peut être amené à l'exprimer
en terme de ratio, c'est donc le ratio de liquidité
réduite (RLR) qui est donné par cette
formule :
Lorsque ce ratio (RLR) est supérieur ou égal
à 1 ; donc (RLR=1) ou lorsque cette différence est positive
ou nulle, l'entreprise sera capable de payer toutes ses dettes à court
terme sans avoir en recours aux stocks et travaux en cours, et la norme veut
que le ratio soit compris entre 0,5 et 1 soit ; sauf que lorsqu'il est vraiment > 1, ceci nous
révèle que le fonds de roulement net sera pléthorique.
v La liquidité immédiate ou
trésorerie à vue ou solvabilité à vue à
court terme : celle-ci montre à quel point
l'entreprise est capable de faire face à ses engagements à court
terme, soit tout le passif cyclique seulement en se servant de ses
disponibilités. Nous pouvons l'exprimer en faisant la différence
entre les valeurs disponibles ou la trésorerie-actif d'une part et le
passif cyclique d'autre part. Donc :
Quand cette différence est positive, l'entreprise est
dite capable de payer toutes ses dettes seulement en utilisant sa
trésorerie, mais on peut également l'exprimer en termes de ratio
de liquidité immédiate (RLI) qui sera le rapport entre la
trésorerie-actif et le passif cyclique.
Si le ratio de liquidité immédiate est
supérieur à 1 , l'entreprise est capable de payer l'ensemble de ses dettes à
court terme seulement en se servant de sa trésorerie.
Section 4La trésorerie par les flux de
trésorerie et le plan de trésorerie
4.1. La trésorerie par le flux de
trésorerie
Le flux de trésorerie représente
l'excédent de trésorerie générées par les
activités principalesde l'entité notamment le chiffre
d'affaires...
Flux de trésorerie= Capacité
d'autofinancement-Variation BFR
La capacité d'autofinancement estl'excédent de
trésorerie qui ne tient pas compte de délai paiement
Client-Fournisseur.
4.2. Plan de trésorerie
Le plan de trésorerie prévisionnel est un
tableau qui reprend l'ensemble des mouvements financiers de l'entreprise mois
par mois(encaissements et décaissements) afin de mesurer et de
prévoir le solde de trésorerie à chaque fin de mois
à venir.
Il permet d'anticiper et de visualiser le montant des
liquidités disponibles plusieurs mois à l'avance et est
utilisée en gestion courante de la trésorerie ou pour adapter les
dépenses d'une entreprise à une situation
particulière(création d'entreprise, difficultés
financières, lancement projet, situation de crise,...).
Plan de trésorerie
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clients
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Janvier
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Février
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Mars
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Avril
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....
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ventes TTC1
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ventes TT
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ventes TTCn
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Encaissements (1)
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|
|
....
|
Fourniseurs
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|
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Achats TTC1
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|
|
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Achats TT
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|
Achats TTCn
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Salaires
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Charges sociales
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Autres charges
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|
TVA à payer
|
|
|
|
|
|
Décaissements (2)
|
|
|
|
|
.....
|
Flux Mensuels (1) - (2) = (3)
|
|
|
|
|
....
|
Trésorérie initiale (4)
|
|
|
|
|
....
|
Trésorérie finale (3) + (4) = (5)
|
|
|
|
|
....
|
Source :Anne M.1996, Gestion financière, Paris,
Ed. ESKA 2ième Ed,
Chapitre 2 :
RÉVUEEMPIRIQUE,PROBLÉMATIQUE ETHYPOTHÈSE
2.1. Revue empirique
BoumessehelR. (2017) dont le travail était
intitulé : « la gestion de trésorerie dans une
entreprise, cas de la ERIAD-Sétif, les Moulins de la Soummam /SPA
SIDI-AICH ». Le but de cette étude est de démontrer
l'importance de la gestion de trésorerie au sein de l'entreprise et de
voir le processus suivi afin d'aboutir à une gestion meilleure et
plusadéquate.
En ce qui concerne la place que détient la gestion de
trésorerie au sein de l'entreprise, elle n'a jamais été
aussi importante auparavant, mais avec la levée de la concurrence
internationale moderne, les risques financiers se multiplient ce qui a
poussé les entreprises même les plus petites, à prendre des
mesures précises dont la gestion de trésorerie fait partie.
Les méthodes et outils utilisé pour gérer
à bien la trésorerie sont diverses et aussi bien efficaces les
unes que les autres, donc c'est à l'entreprise de décider pour le
meilleur outil auquel il lui convient de faire recours.
En d'autres termes, pour gérer la trésorerie
d'une manière adéquate, il faut prendre les mesures qui sont le
plus convenant à l'activité de l'entreprise, et de choisir les
méthodes les plus adaptés à son exploitation.
Enfin, la SPA ERIAD, nous pouvons facilement voir que
l'entreprise ne donne pas de grande importance à la gestion de
trésorerie, mis à part le fait qu'elle ne la détient que
par motif de précaution et de transaction, pourtant si cette
dernière songe aux placements rémunérateurs et à la
spéculation, elle aurait annulé la nullité de son
résultat financier, et par la augmenter son résultat final.
Selon Bettouche Y.et Messaoudi Y. (2018) dont le travail
était intitulé : « La gestion de la
trésorerie dans une entreprise, cas de la SONATRACH, la
DRGB ». L'objectif de cette étude était de savoir
ce qu'est la trésorerie et quel était le processus de son
élaboration et quelle était l'utilité de la gestion de
trésorerie au quotidien.
Pour répondre à ces questions, il était
formulé les hypothèses selon lesquelles la gestion de
trésorerie au sein de l'entreprise SONATRACH jouait un rôle
central dans la gestion financière de l'entreprise, le processus de la
gestion de trésorerie au sein de l'entreprise SONATRACH passe par
plusieurs étapes importanteset que l'importance d'une gestion
quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu'elle permet
d'avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie afin
d'opérer des décisions adéquates pour les transactions.
Sachant que la gestion de la trésorerie de la SONATRACH
est centraliser au niveau de siège Alger ce qui nous a pas permis
d'étudier quelques outils importants de la gestion de la
trésorerie tel que : le budget de la trésorerie, le plan de
financement ...etc.
L'analyse avait démontré que les ratios de
liquidité sont généralement inferieur a 1 ce qui montre
l'incapacité de l'entreprise à payer ces dettes à court
terme et il peut traduit des difficultés de sa trésorerie. Dans
ce cas la DRGB (direction régionale de Bejaia) à atteins son
équilibre financier pour les 03 exercices 2014, 2015, et 2016, et elle a
réalisé une trésorerie positive.
Selon Abdmeziem A. (2019), le travail consistait à
analyser l'impact de la gestion de trésorerie sur la situation
financière de l'entreprise, il était constaté que le
domaine de la gestion de trésorerie a connu une forte évolution
au cours de ces dernières années. Sa maîtrise contribue
fortement à l'amélioration de la santé financière
de l'entreprise.
Les méthodes et outils utilisés pour
gérer à bien la trésorerie sont diverses et aussi
bien efficaces les unes que les autres, donc c'est à
l'entreprise de décider pour le meilleur outil auquel il lui
convient de faire recours.
Concernant la SPA SOCOTHYD, l'analyse effectuée avant a
montré que la trésorerie de cette dernière est souvent
négative, ce qui influence sur sa situation financière à
court terme.
Il était constaté que l'entreprise ne donne pas
de grande importance à la gestion de trésorerie, tandis que le
rôle du trésorier est très limité. La mission
principale de cet agent est de gérer et contrôler les flux de
trésorerie, c'est-à-dire les encaissements et les
décaissements.
Puisque la gestion de la trésorerie est un outil
déterminant dans l'analyse de la situation financière de
l'entreprise, on a recommandé à celle-ci de prendre un certain
nombre de mesures dont les plus importantes sont :
· Vu la négativité de la
trésorerie, l'entreprise devrait trouver les financements les moins
coûteux ;
· Le suivi des risques qui sont liés à la
trésorerie de l'entreprise ;
· Suivre la trésorerie quotidiennement ;
· Faire partager à l'ensemble de l'entreprise le
réflexe de trésorerie.
2.2. PROBLÉMATIQUE
L'atteinte des objectifs dépend de la
réalisation de profit grâce aux moyens mis en place. Ce faisant
,face aux multiplicités des charges que l'entité
estobligée de payer, elle doit avoir des sommes d'argent disponibles en
vue de les payer au moment où elles arrivent à
l'échéance.
Toutefois, la trésorerie est un outil
générateur des bénéfices sans lequel
l'entité sera buttée aux difficultés de payer ses charges
et régler ses dettes envers les tiers. Tout compte fait, elle va tomber
en faillite. Cependant, la trésorerie elle-même ne suffit pas
(entrée et sortie), il va falloir appliquer quelques mécanismes
dans le but d'obtenir une trésorerie positive quels que soient les
mouvements, générateur des bénéfices, malgré
qu'en réalité le bénéfice n'est pas du tout une
trésorerie positive du fait que la trésorerie exclue les charges
et les produits non décaissables et encaissables alors que le
résultat (bénéfice) différence de l'ensemble des
charges et produits.
Dans ce cas, la gestion de la trésorerie vient mettre
en exergue la définition de Fayol sur le concept gérer qui veut
dire : prévoir, organiser, commander, coordonner et
contrôler. La prévision des encaissements et décaissements
futures,organisation de trésorerie en établissant la tâche
pour chacun, commandement au sens de donner injonction au poste en relation
avec la trésorerie, coordonner la trésorerie consiste à
réunir les opérations en lien avec pour un ensemble puis
contrôler la trésorerie consiste à comparer les
encaissementset décaissements prévus avec les
réalisations, en suite dégager les écarts.
Partant de la gestion de trésorerie, nous allons nous
poser quelques questions :
· Comment a évolué la trésorerie de
la SCTP à travers ses indicateurs de l'équilibre financier (FR,
BFR, TN) au cours de notre période sous examen ?
· Comment est géré le cas d'excédent
ou de déficit de la trésorerie à la SCTP ?
Nous tenterons de répondre de répondre à
ces questions ci-haut dans les lignes qui suivent.
2.3. HYPOTHÈSE
A propos de Kaputa LOOTA, 2018 : «
L'hypothèse est une proposition relative à l'expression de
phénomènes naturels et qui doit être vérifiée
par les faits.
Quant à Pinto R,2000 : « c'est le
fait de prendre position en ayant aucune certitude. Elle cherche à
établi une vision provisoire du problème soulevé en
évoquant la relation supposée des faits dont le rapport constitue
le problème et en indiquant la nature.
Compte tenu de notre étude, nous formulons les
hypothèses selon lesquelles les indicateurs d'équilibre financier
ont positivement évolué depuis 2015 jusqu'en 2017 et que les cas
d'excédent ou déficit de trésorerie sont reportés
pour les périodes à venir.
2.4. Modèle conceptuel
Un modèle conceptuel est une représentation la
plus abstraite des données d'un système d'information permettant
facilement et simplement de comprendre comment les différents
éléments sont liés entre eux à l'aide de
diagramme.
Schéma des étapes de la gestion
de la trésorerie
Flux réel, et engagements financiers
prévisionnels
Flux monétaires
(encaissements-décaissements)
Ecarts prévisionnels entre Encaissements et
Décaissements
· Recours aux concours bancaire de
trésorerie
· Actions sur les durées de rotation
(stocks, clients, fournisseurs)
Actions d'ajustement
Éventuelle
Ecarts prévisionnels entre encaissements et
Décaissements
Plan de trésorerie
équilibré
Contrôle
251658752
Chapitre 3 :
MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE ET PRÉSENTATION DU CHAMPT EMPIRIQUE
III.1. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Pour une meilleure
appréhension du sujet qui fait l'objet de notre investigation, il s'est
avéré nécessaire que nous adoptions un ensemble des
règles et procédés pour atteindre l'objectif que nous nous
sommes fixé. Pour y arriver nous avons eu recours aux méthodes et
techniques de recherche.
a.
Méthodes
Les méthodes qui ont
été utilisées sont les suivantes :
· La méthode Descriptive : qui nous a permis de
présenter les entreprises sous étude selon sa structure
financière, organisationnelle...
· La méthode analytique qui nous a permis de
procéder à l'analyse par des tableaux et indicateurs de la
structure financière de l'entreprise étudiée.
b. Techniques
Ø La technique documentaire : elle nous a servi de
consulter les ouvrages scientifiques, les archives, les articles, de revues et
les journaux, les mémoires, les notes de cours et autres documents ayant
trait à notre investigation ainsi de consulter d'autres sources au moyen
de l'intérêt.
Ø la technique d'interview : elle nous a permis de
recueillir les informations grâce à son procédé
d'investigation scientifique, en posant des questions sur notre thème
aux enseignants et autres professionnels.
III.2 : PRESENTATION DE
LA SOCIETE COMMERCIALE DES TRANSPORTS ET DES PORTS « SCTP
S.A »
La société commerciale des transports et des
ports « SCTP » en sigle, est une entreprise publique de la
République démocratique du Congo, active essentiellement dans
l'ouest et le nord du pays. Elle est basée à Kinshasa.
L'exploitation ferroviaire et portuaire, ainsi que le transport fluvial
constituent ses activités principales.
La société commerciale des transports et des
ports « SCTP » en sigle, à l'instar de toutes
les entreprises du pays, évolue dans un environnement
socio-économique de crise, caractérisé par :
Le délabrement du tissu économique avec comme
corollaire la baisse des importations et des exportations ;
L'insuffisance des moyens de paiements
extérieurs ; etc...
III.2.1 APERCU HISTORIQUE DE LA SCTP
C'est dans le contexte des années 30, de bien triste
mémoire (la crise mondiale de 1929), que l'on vit se développer
une crise économique mondiale dont l'ampleur n'épargne pas les
entreprises coloniales. Le secteur des transports fut particulièrement
touché, la diminution du trafic entrainera celle des recettes
nécessaires au maintien de l'équilibre financier.
Des déficits croissants avaient rapidement
précipité ces entreprises dans un marasme tel qu'elles n'auraient
pas été en mesure d'entretenir et de sauvegarder le
matériel qui allait un jour ou l'autre, lors de la reprise
économique, devoir servir à plein rendement.
La compagnie de chemin de fer du
Congo « C.C.F.C » en sigle, concessionnaire de la
ligne Matadi - Léopold ville, qui pouvait s'enorgueillir de plonger ses
racines dans le siècle précédent, se trouva dès
1932 dans une situation désastreuse. Les intérêts des
capitaux empruntés et l'amortissement de ses dettes gravaient lourdement
que les tarifs étaient réduits d'autorités afin de ne pas
entraver la production à l'intérieur du pays.
Il n'était plus question de voir les pouvoirs publics
couvrir le déficit des entreprises privées. Par contre, ces
mêmes autorités interdisaient toute hausse tarifaire qui avait
risqué de porter préjudice à l'exportation des productions
et de renchérir des prix des marchandises importées, accentuant
ainsi l'inflation.
La compagnie négocia avec le gouvernement une solution
qui permettrait de faire supporter les charges des emprunts par le budget de
l'Etat ; le ministre de l'économie estima toutefois qu'il
était plus simple de voir la concession de la ligne reprise
entièrement par la colonie. Celle-ci aurait repris l'actif et le passif
de la CCFC.
Comme le chemin de fer n'est qu'un maillon de la chaine des
transports, la colonie entreprit des négociations avec l'ONATRA qui
exploitait les services de navigation fluviale au-delà de Kinshasa,
dénommée Léopoldville à l'époque. Le but de
ces négociations étaient de réunir sous l'autorité
d'un seul exploitant les transports publics du bief inferieur jusqu'à
l'extrémité du bief navigable du cours moyens du fleuve Congo et
de sec affluents.
Une question s'est posée alors relative à la
manière dont la gestion allait être assurée.
L'expérience du passé avait prouvé combien avait
été décevante l'administration directe par l'Etat de
services à caractère industriel et commercial ; il fut donc
jugé préférable de créer un organisme autonome qui
organiserait les services de transports publics selon les méthodes
appliquées dans les entreprises privées. Celle-ci vise en effet
un rendement optimum aux mémoires frais ; tout en
s'efforçant de réaliser un bénéfice.
La réalisation de ce projet fut opérée en
deux temps. D'abord, un arrêté-loi voté par le parlement
belge le 19 février 1935. Ce texte accordait au roi l'autorisation de
créer un organisme dont l'objet serait d'assurer l'exploitation des
transports coloniaux. Mais l'intérêt général et les
nécessités du trésor public imposaient que l'Etat reprit
les services de transports publics en rachetant toutes les entreprises
concernées et devint concessionnaire du chemin de fer, quitte à
confier par la suite leur guérison et leur exploitation à un
organisme à créer.
L'arrêté-royal du 20 Avril 1935 pris en
exécution de l'arrêté-loi ci-dessus, consacrait la
création de l'office des transports coloniaux (OTRACO), l'actuel ONATRA,
en définissant son statut juridique et son organisation. Selon les
termes de cet arrêté, il s'agissait d'une institution publique
autonome chargé par l'Etat d'assurer la gestion des exploitations qu'il
lui confiait et dont il restait propriétaire.
On confia l'administration de cet organisme à un
conseil de gérance composé d'un président et dix membres
et la gestion quotidienne à un comité de direction.
Monsieur Paul Charles, alors administrateur
général des colonies et les différentes entreprises
suivantes :
1. La régie du chemin de fer du Mayombe ; il
s'agit d'une régie d'Etat chargée de la gestion du chemin de fer
Boma - Tshela, propriété de la colonie. Sa dissolution intervient
le 17 juillet 1935 et sa gestion fut confiée à l'Otraco la
même année ;
2. La compagnie de chemin de fer du Congo exploitant le chemin
de fer de Matadi (Ango - Ango) à Kinshasa alors
Léopoldville ; sa reprise eut lieu le 1er juin 1936 ;
3. L'union nationale de transports
fluviaux « Unatra » desservant les services de
navigation du bief moyen du fleuve ; elle fut reprise le 1er septembre
1936 ;
4. La société pour la manutention dans les ports
du Congo « Manu Congo » chargé de la
manutention portuaire à Matadi ; sa reprise eut lieu le 15 Octobre
1937. Aux exploitations citées ci-dessus sont venues s'ajouter par la
suite :
· En 1946, celle du réseau du Kivu appartenant
à la société des chemins de fer au Kivu
« CEFAKI » ;
· En 1955, le bief maritime du fleuve Congo appartenant
à l'Etat ;
· En 1956, celle des installations portuaires de
Léopoldville appartenant à la compagnie industrielle et de
transport au Stanley pool « CITAS »
Comme l'ONATRA alors l'OTRACO n'était qu'un organe de
gestion ne détenant rien en propos, son colossal budget d'investissement
commençait à peser excessivement lourd sur le budget de la
colonie. Il fut alors jugé nécessaire de changer le statut de cet
office en lui faisant acquérir la pleine propriété des
biens, matériels et exploitations.
Ainsi, il pourrait recourir directement à l'emprunt
pour la réalisation de ses programmes, au moment où les
intérêts de l'office l'exigeraient, ce qui l'aiderait à
financer son budget d'équipement.
C'est ainsi que le parlement belge vota le 12 juillet 1952 la
nouvelle loi organique de l'OTRACO. Celle-ci fut suivie en date du 30
décembre 1952 d'un arrêté royal relatif à
l'exécution des dispositions édictées par le parlement.
Les deux textes rendaient l'OTRACO propriétaire des
biens matériels et exploitations dont l'Etat lui avait confié la
gestion. En outre, il lui était désormais reconnu le droit,
moyennant approbation ministérielle, de contracter des emprunts, de se
constituer un fonds de réserve et de provision pour son autofinancement.
Toutefois les mêmes textes introduisirent un nouvel
élément : l'OTRACO est tenu de payer à l'Etat un
intérêt de 4% sur les capitaux investis. C'est ainsi que l'ONATRA,
alors l'OTRACO a vu le jour.
La société commerciale des transports et des
ports (SCTP) est une entreprise publique à caractère commercial
et industriel dotée de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière.
L'office fut institué par l'arrêté-royal
du 20 avril 1935 sous la dénomination d'office d'exploitation des
transports coloniaux, en abrégé « OTRACO »
sera substitué en 1971 par l'ONATRA (Office National des transports),
régi par l'ordonnance loi n°78 - 002 du 6 janvier 1978 portant
disposition applicables aux entreprises publiques et par l'ordonnance n°78
- 206 du 5 mai 1978 portant statuts de l'office.
III.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA SCTP S.A
La société commerciale des transports et des
ports « SCTP S.A» avant l'indépendance de la
République Démocratique du Congo était installé au
croisement de l'avenue Louise et la rue Blanche à Bruxelles 1050 en
Belgique.
Ensuite, elle a été transféré
définitivement à Léopoldville (Kinshasa actuellement) sur
le Boulevard du 30 juin n°177 dans la commune de la Gombe, sous le nouveau
numéro de commerce KG/9108/M.
III.2.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE AU SEIN DE LA SCTP
S.A
III.2.3.1. ROLE DE LA SCTP S.A
La société commerciale des transports et es
ports « SCTP » en sigle, est un géant multisectoriel
de transport de la République Démocratique du Congo, dont le
transport multimodal constitue la première activité. Il est un
élément clé du système de transport
intérieur congolais ; et joue le rôle d'épine dorsal
dans l'économie congolaise.
La configuration géographique de ses différents
réseaux d'exploitation fluvial, ferroviaire et portuaire, s'étend
de l'embouchure du fleuve du Congo jusqu'à l'intérieur du
territoire national, en traversant 26 provinces que compte la RDC.
Pour l'économie congolaise, la SCTP accomplie les
missions suivantes :
- Le transport des personnes et des biens pour
l'approvisionnement des centres urbains au coût bas (moins
disant) ;
- L'intégration socio-économique par le
désenclavement du territoire national et le développement du
milieu rural ;
- Le soutien à l'industrie par la facilitation de la
mobilité des biens ou des ressources ;
- L'appui à la politique gouvernementale en
matière de transport ou de la reconstruction nationale.
III.2.3.2. NATURE JURIDIQUE DE LA SCTP
La société commerciale des transports et des
ports « SCTP » en sigle, entreprise publique
créée par le décret n°0051 du 07 Novembre 1995, a
été transformé par l'article 4 de la loi n°08/008 du
07 Juillet 2008 et les décrets n°09/11 et n°09/12 du 24 Avril
2009 en une société par action à responsabilité
limité en sigle « Sarl » dénommée
société commerciale des transports et ports
« SCTP » en sigle, ayant comme actionnaire uniquement le
gouvernement de la RDC.
III.2.3.3. OBJET SOCIAL DE LA SCTP
La société commerciale des transports et des
ports « SCTP », exploite et gère une chaine
intégrée des transports composés des trois ports maritimes
(Matadi, Boma et Banana), de chemin de fer Matadi - Kinshasa (C.F.M.K) long de
366 Km, d'un réseau fluvial, ferroviaire et portuaire, l'ONATRA accompli
dans l'économie nationale, les rôles :
- D'intégration économique, de
développement du pays et d'entrainement des conditions de
développement ;
- De soutien à l'industrie par la mobilité des
ressources ;
- D'appui à la politique de l'Etat ;
- D'approvisionnement des centres urbains et ruraux ;
- Etc...
III2.3.4. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNEMENT DE LA SCTP
a. Tutelle
En conformité avec les dispositions légales et
règlementaires, les structures organiques de la SCTP dont la tutelle est
exercée conjointement par le ministère du portefeuille et celui
des transports et communications.
b. Structure organique et fonctionnelle
La structure organique de la SCTP se présente de la
manière suivante :
- L'Assemblée générale ;
- Le conseil d'administration ;
- La direction générale ;
- Les collègues des commissaires aux comptes
La direction générale qui est l'organe
chargé de la gestion quotidienne de la société
comprend :
1. L'administrateur général (ADG)
2. L'administrateur directeur général adjoint
(ADGA)
En ce qui concerne la gestion interne, la SCTP comprend douze
départements :
1. Département des ports maritimes (DPM) ;
2. Département des chemins de fer (CF) ;
3. Département des ports de Kinshasa (DPK) ;
4. Département de chantiers navals (CN) ;
5. Département financier (DF) ;
6. Département des ressources humaines (DRH) ;
7. Département des services généraux
(SG) ;
8. Département d'organisation et étude
général (DOEG) :
9. Département d'audit interne ;
10. Département technique ;
11. Département opérationnels ;
12. Département fonctionnels ;
v Conseil d'administration composée
- Du conseil de l'administration délégué
général, de l'administrateur directeur technique, de
l'administrateur directeur financier, de sept administrateurs externes dont
deux représente respectivement les ministères des transports et
communications et du portefeuille.
v Comité de gestion compose:
- De l'administrateur délégué
général, de l'administrateur directeur technique, de
l'administrateur directeur financier et du représentant du personnel.
Les organes de gestion courante, à savoir :
Cinq départements opérationnels
(d'exploitation) :
1. Le département des ports maritimes qui assure la
manutention et le magasinage dans les ports de Matadi, Boma ainsi que la
navigation sur le bas fleuve ;
2. Le département du port de Kinshasa qui assure la
manutention et le magasinage au port fluvial de Kinshasa ;
3. Le département des chemins de fer qui exploite la
ligne ferroviaire Matadi-Kinshasa et le transport urbain dans la ville de
Kinshasa ;
4. Le département des ports et des transports fluviaux
qui assure le transport sur le fleuve entre Kinshasa - Kisangani, sur la
rivière Kasaï entre Kinshasa - Ilebo, sur leurs affluents
respectifs ainsi que la traversée Kinshasa - Brazzaville au Beach
Ngobila ;
5. Le département des chantiers navals qui englobe les
chantiers navals de Kinshasa/Ndolo, de Boma et de Mbandaka/Boyera et dont le
rôle consiste dans l'entretien, le carénage, la réparation
des bateaux ainsi que la fabrication des unités fluviales neuves. Il
gère également l'exploitation agricole et forestière de
Yuki récemment érigée en projets Agro forestier autonome
depuis le 2 février 2003.
Six départements d'appui logistique :
1. Le département des ressources humaines qui à
la mission d'administration, de la gestion prévisionnelle ainsi que de
la formation du personnel ;
2. Le département financier qui a en charge la
comptabilité et la gestion des avoirs financier de
l'entreprise ;
3. Le département de l'organisation et étude
général dont la mission est :
- Conduire le changement dans l'entreprise notamment la
restructuration ;
- Constituer un cadre permanent d'analyse de la SCTP ;
- Réfléchir sur les stratégies et
l'élaboration du plan de développement de celui-ci ;
- Concevoir et de réaliser le système
d'information de l'entreprise ;
4. Le département de l'audit interne qui exerce la
mission de contrôle afin d'assurer la maitrise totale des
paramètres de gestion de l'office ;
5. Le département technique qui à la mission de
mettre à la disposition des exploitations, la logistique
nécessaire pour la maintenance de l'outil de production et d'exercer la
fonction de contrôle technique de cet outil ;
6. Le département des services généraux
regroupant les entités ci-après :
- Les secteurs médicaux et pharmacie centrale ;
- La direction de la régie des travaux ;
- La sous-direction des affaires sociales ;
- Le garage central;
- L'imprimerie;
- L'inspection agricole et ravitaillement;
- L'aviation.
C'est pour quelques - unes de ces activités auxiliaires
qu'il est envisagé une collaboration avec les privés.
v Les directions en staff, à savoir
La direction contrôle de gestion centrale, la direction
commerciale de marketing, la direction juridique et celle de la police qui sont
des structures d'aide à la gestion dépendant de la direction
générale.
III.3.5. ORGANIGRAMME n°1 DE LA SOCIETE COMMERCIALE DES
TRANSPORTS & DES PORT
CONSEIL D'ADMINISTRATION
COMITE DE GESTION
DIRECTEUR GENERAL
DIR. GENERAL ADJOINT
SECRETARIAT
DIRECTION COMMERCIALE & MARKETING
DIRECTION JURIDIQUE
DIRECTION POLICE & POMPIERS
DIRECTION CONTROLE DE GESTION CENTRAL
S/DIRECTION RELATIION PUBLIQUE &
COMMUNICATION
DEPARTEMENT PORTS MARITIMES
DEPARTEMENT CHANTIER NAVAL
DEPARTEMENT CHEMIN DE FER
DEPARTEMENT PORT KIN
DEPARTEMENT FINANCE
DEPARTEMENT CONTROLE GENERAL
DEPARTEMENT TECHNIQUE
DEPARTEMENT ORGANISATION & ETUDES
GENERALES
DEPARTEMENT PORTS & TRANSPORT FLUVIAUX
DEPARTEMENT DES SERVICES GENERAUX
DEPARTEMENT RESSOURCES HUMAINES
DEPARTEMENT MARCHES & APPROVISIONNEMENTS
SECRETARIAT
INSPECTION CONTROLE DE GESTION
S/DIRECTION COMMERCIALE ET DE MARKETING
INSPECTION INFORMATIQUE
INSPECTION DES APPROVISIONNEMENRS
SERVICE HYGIENE ET SECURITE DU TRAVAIL
DIRECTION DE TRANSPORT
DIRECTION VOIES ET TRAVAUX
DIRECTION TRACTION ET MATERIELS
DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
DIRECTION SIGNATION ELECTRIFICATION ET
TELECOMMUNICATION
DIRECTION DE CHEMIN DE FER INTER - URBAIN
S/DIRECTION COMPTABLE ET FINANCERE
SOUS DIRECTION ADMINISTRATIVE & PAIE
INSPECTION CONTROLE TAXATION ET FACTURATION
INSPECTION COMPTABILITE GENERALE
INSPECTIONTRESORERIE
SERVICE DISPATCHING
DIVISION DISPATCHING
SERVICE CONTROLE DES ENGAGEMEMNT
BUREAU DISPATCHING
AGENT DISPATCHING
AGNET DISPATCHING
AGENT DISPATCHING
AGENT DISPATCHING
SERVICE FISCAL
SERVICE COMPTABILITE ANALYTIQUE
SECRETARIAT
SECRETARIAT
251656704
CHAPITRE IV ETUDE DE LA
GESTION DE TRESORERIE AU SEIN DE LA SCTP
Section 1 : le budget
de trésorerie de la SCTP
1.1. BUDGETS DES
ENCAISSEMENTS
LIBELLE
|
2017
|
2016
|
2015
|
Encaissements
|
|
|
|
Recettes d'activités
|
53025965
|
104076474
|
139053089
|
Autres encaissements
|
0
|
0
|
|
Lignes de crédit
|
8275693
|
31131630
|
54080836
|
Créances à recouvrer
|
6054164
|
1410430
|
5959695
|
Financement extérieur
|
|
2090565
|
0
|
RLT,Code ISPS+fin. Gouvern
|
2500000
|
21412
|
989697
|
TVA collectée
|
394074
|
10199216
|
10714651
|
Total autres encaissements
|
17223931
|
44853252
|
71744879
|
Total encaissements
|
70249896
|
148929726
|
210797968
|
Source : direction financière de la SCTP
1.2. BUDGETS DES
DECAISSEMENTS
LIBELLE
|
2017
|
2016
|
2015
|
Décaissements
|
|
|
|
Dépenses d'activités
|
|
|
|
Achats matières et fournitures
|
5891075
|
12257620
|
23097793
|
Transports
|
1116090
|
1367165
|
2269412
|
Services extérieurs A
|
1959830
|
1721297
|
2951399
|
Services extérieurs B
|
4785335
|
5550344
|
11150830
|
Impots et taxes
|
180347
|
494685
|
2654772
|
Autres charges
|
2653081
|
3822542
|
6685740
|
Charges du personnel
|
31933708
|
65283220
|
92472728
|
Frais financiers
|
2759984
|
5107190
|
6450286
|
Total dépenses d'activités
|
51279450
|
95604064
|
147732960
|
Autres dépenses
|
|
|
|
Investissements fonds propres
|
307643
|
863786
|
5337129
|
Investissements sur fin. Extér
|
0
|
0
|
0
|
Investissements RLT,Code ISPS
|
12133
|
107826
|
99895
|
Participation au budget de l'Et
|
0
|
31573
|
77681
|
Remboursements lignes de cré
|
8318529
|
33849397
|
25442493
|
Echus de trésorerie
|
1849193
|
2229221
|
2225309
|
TVA versée au Trésor
|
228695
|
9883945
|
12309577
|
Total autres dépenses
|
10716193
|
46965749
|
45492084
|
Total décaissements
|
61995643
|
142569813
|
193225044
|
Source : direction financière de la SCTP
Nous notons par le budget de trésorerie 2015, un
dépassement la ligne de crédit pour payer les
arriérés de salaire qui du même ont engendré un
dépassement des dépensesd'activités notamment les charges
du personnel. Ceci étant le total encaissement est supérieur au
total décaissement, d'où la variation nette de trésorerie
positive. En prenant en compte la trésorerie initiale de 2014, la
trésorerie finale ou de clôture devient négative. Dans ce
cas, il y a un déficit de trésorerie qui ne va pas permettre
à la SCTP de placer ses excédents de trésorerie mais
plutôt s'endetter à court terme principalement par des lignes de
crédit. Sachant bien que ses recettes sont moins importantespour
absorber la trésorerie initiale précédente, ce qui pousse
l'entité sous examen à s'endetter par des lignes de
crédit. Au cas où cette situation perdurait à long terme
sur les exécutions budgétaires à venir, l'entité
risque de cesser ses activités donc tomber en faillite.
Concernant l'année 2016, la situation de
trésorerie de la SCPT s'est un peu améliorée avec une
trésorerie finale positive du fait que les dépenses
d'activités ont été revues à la baisse au regard de
la baisse des recettes d'activités. Ceci étant, la variation
nette de trésorerie s'est dégradée au regard de celle de
l'année 2015. Nous remarquons que la trésorerie finale est
largement supérieureà la trésorerie finale de 2015 en
déit de la prise en compte de la trésorerie initiale de
l'année précédente. En réalité elle devrait
placer ses excédents de trésorerie à court terme
malheureusement elle est buttée à plusieurs besoins de
financement notamment les charges du personnel, les remboursements des lignes
de crédit qui englobent les montants très importants.
Quant à l'année 2017, les recettes
d'activités ont largement baissé de...,ainsi les dépenses
d'activités ont été également revues à la
baisse afin de préserver une trésorerie saine.
Cependant, les autres recettes dépassent
considérablement les autres dépenses d'où la variation
nette de trésorerie positive. Sur ce la trésorerie de
l'année de trésorerie était positive, la trésorerie
finale devient pléthorique. Il convient de signaler que les
créances à recouvrer ont connu un large accroissement pendant
cette période, ce qui pourrait poser des difficultés de
trésorerie au cas où ces créances seront
réglées en partie où totalité.
Section 2 analyse de
l'équilibre financier de la SCTP
2.1. PRESENTATION DU BILAN PLURI
ANNUEL EN FRANC COURANT
Tableau 3 : actif du bilan pluri annuel en franc
courant
ACTIF
|
2017
|
2016
|
2015
|
|
NET
|
|
|
ACTIF IMMOBILISE
|
|
|
|
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
|
0
|
0
|
0
|
FRAIS DE DEVELOPPEMENT ET PROSPECTION
|
|
|
|
LOGICIELS
|
|
-
|
|
FONDS COMMERCIAL ET DROIT AU BAIL
|
|
|
|
AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
|
|
|
|
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
|
3 244 401 653 667
|
2 220 040 858 274
|
2 039 349 837 622
|
TERRAINS (1)
(1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,
|
676 077 793 366
|
682 517 146 193
|
618 540 867 431
|
BATIMENTS (1)
(1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,
|
1 791 554 621 244
|
1 081 193 425 143
|
1 002 642 046 609
|
AMENAGEMENTS, AGENCEMENTS ET INSTALLATIONS
|
263 762 373 974
|
94 869 098 611
|
84 740 655 043
|
MATERIEL, MOBILIER ET ACTIFS BIOLOGIQUES
|
208 829 640 545
|
139 247 090 190
|
138 592 280 443
|
MATERIEL DE TRANSPORT
|
304 053 413 184
|
222 090 286 783
|
194 710 176 742
|
AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR
IMMOBILISATIONS
|
123 811 354
|
123 811 354
|
123 811 354
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
13 673 506 729
|
13 677 661 784
|
12 186 315 895
|
TITRES DE PARTICIPATION
|
11 465 008 041
|
11 465 008 041
|
9 945 522 166
|
AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
2 208 498 688
|
2 212 653 743
|
2 240 793 729
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
3 258 075 160 396
|
2 233 718 520 058
|
2 051 536 153 517
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
ACTIF CIRCULANT H.A.O.
|
0
|
|
0
|
STOCKS ET ENCOURS
|
17 587 307 178
|
15 675 860 072
|
9 960 572 235
|
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
|
220 019 560 877
|
121 895 797 790
|
76 786 881 751
|
FOURNISSEURS, AVANCES VERSEES
|
4 371 537 860
|
2 065 936 609
|
2 388 792 904
|
CLIENTS
|
68 422 019 206
|
43 031 066 253
|
34 201 540 860
|
COMPTE TRANSITOIRE, ACTIF
|
0
|
|
3 947 094 520
|
AUTRES CREANCES
|
147 226 003 811
|
76 798 794 929
|
36 249 453 467
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
237 606 868 055
|
137 571 657 863
|
86 747 453 986
|
TITRES DE PLACEMENT
|
0
|
0
|
0
|
VALEURS A ENCAISSER
|
|
|
|
BANQUES, CHEQUES POSTAUX, CAISSE ET ASSIMILES
|
11 601 420 676
|
8 160 443 521
|
19 909 673 815
|
TOTAL TRESORERIE - ACTIF
|
11 601 420 676
|
8 160 443 521
|
19 909 673 815
|
ECART DE CONVERSION - ACTIF
|
16 467 609 789
|
3 342 988 293
|
852 999 358
|
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
|
3 523 751 058 916
|
2 385 802 384 353
|
2 159 046 280 676
|
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
Tableau 4 : passif du bilan pluri annuel en franc
courant
PASSIF
|
2017
|
2016
|
2015
|
NET
|
NET
|
NET
|
CAPITAL
|
1 464 432 500 000
|
1 464 432 500 000
|
1 464 432 500 000
|
CAPITAL PAR DOTATION
|
|
|
0
|
APPORTEURS CAPITAL NON APPELE (-)
|
|
|
0
|
PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL
|
|
|
0
|
ECARTS DE REEVALUATION
|
1 752 197 447 333
|
713 478 575 130
|
514 497 974 861
|
RESERVES INDISPONIBLES
|
|
|
|
RESERVES LIBRES
|
0
|
|
0
|
REPORT A NOUVEAU + ou -
|
-149 260 642 653
|
-42 094 132 011
|
-466 695
|
RESULTAT NET DE L'EXERCICE (bénéfice + ou
perte -)
|
-92 763 626 869
|
-102 233 873 985
|
-42 677 164 653
|
SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT
|
82 552 981 645
|
74 749 032 515
|
57 212 054 697
|
PROVISIONS REGLEMENTEES ET FONDS ASSIMILES
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
3 057 158 659 456
|
2 108 332 101 649
|
1 993 464 898 210
|
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERSES
|
11 611 413 151
|
23891680885
|
15186409037
|
DETTES DE LOCATION ACQUISITION
|
|
|
0
|
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
|
86 073 096 410
|
63 347 928 530
|
27 029 810 527
|
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
97 684 509 561
|
87 239 609 415
|
42 216 219 564
|
TOTAL RESSOURCES STABLES
|
3 154 843 169 017
|
2 195 571 711 064
|
2 035 681 117 774
|
DETTES CIRCULANTES H.A.O.
|
12 359 168 151
|
3 340 363 513
|
1 871 473 982
|
CLIENTS, AVANCES RECUES
|
6 536 177 488
|
9 009 413 946
|
3 275 794 664
|
FOURNISSEURS D'EXPLOITATION
|
36 052 907 941
|
18 032 222 033
|
16 118 803 699
|
DETTES FISCALES ET SOCIALES
|
154 818 753 686
|
92 758 910 999
|
44456129501
|
AUTRES DETTES
|
57 315 180 278
|
45 411 316 767
|
29 770 215 131
|
PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME
|
16 467 609 789
|
0
|
510 418 524
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT
|
283 549 797 333
|
168 552 227 258
|
96 002 835 501
|
BANQUES, CREDITS D'ESCOMPTE
|
|
|
|
BANQUES, DECOUVERTS
|
69572411321
|
18 475 187 564
|
27025355165
|
TOTAL TRESORERIE - PASSIF
|
69572411321
|
18 475 187 564
|
27025355165
|
ECART DE CONVERSION - PASSIF
|
15 785 681 243
|
3 203 258 468
|
336 972 239
|
TOTAL GENERAL
|
3 523 751 058 914
|
2 385 802 384 354
|
2 159 046 280 679
|
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
2.2. PRESENTATION DU BILAN PLURI ANNUEL EN FRANC CONSTANT
Tableau 5 : actif pluri annuel
déflaté
ACTIF
|
2 017
|
2 016
|
2 015
|
|
NET
|
|
|
ACTIF IMMOBILISE
|
|
-
|
|
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
|
-
|
-
|
-
|
FRAIS DE DEVELOPPEMENT ET PROSPECTION
|
|
-
|
|
LOGICIELS
|
|
|
|
FONDS COMMERCIAL ET DROIT AU BAIL
|
|
-
|
|
AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
|
|
-
|
|
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
|
3 244 401 653 667
|
1 693 897 790 585
|
2 039 349 837 622
|
TERRAINS (1)
(1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,
|
676 077 793 366
|
520 762 616 446
|
618 540 867 431
|
BATIMENTS (1)
(1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,
|
1 791 554 621 244
|
824 953 805 341
|
1 002 642 046 609
|
AMENAGEMENTS, AGENCEMENTS ET INSTALLATIONS
|
263 762 373 974
|
72 385 404 950
|
84 740 655 043
|
MATERIEL, MOBILIER ET ACTIFS BIOLOGIQUES
|
208 829 640 545
|
106 245 944 771
|
138 592 280 443
|
MATERIEL DE TRANSPORT
|
304 053 413 184
|
169 455 550 644
|
194 710 176 742
|
AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS
|
123 811 354
|
94 468 432
|
123 811 354
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
13 673 506 729
|
10 436 096 701
|
12 186 315 895
|
TITRES DE PARTICIPATION
|
11 465 008 041
|
8 747 835 301
|
9 945 522 166
|
AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
2 208 498 688
|
1 688 261 400
|
2 240 793 729
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
3 258 075 160 396
|
1 704 333 887 285
|
2 051 536 153 517
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
-
|
|
ACTIF CIRCULANT H.A.O.
|
-
|
-
|
-
|
STOCKS ET ENCOURS
|
17 587 307 178
|
11 960 727 949
|
9 960 572 235
|
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
|
220 019 560 877
|
93 006 856 963
|
76 786 881 751
|
FOURNISSEURS, AVANCES VERSEES
|
4 371 537 860
|
1 576 315 789
|
2 388 792 904
|
CLIENTS
|
68 422 019 206
|
35 128 535 784
|
34 201 540 860
|
COMPTE TRANSITOIRE, ACTIF
|
-
|
-
|
3 947 094 520
|
AUTRES CREANCES
|
147 226 003 811
|
58 597 709 391
|
36 249 453 467
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
237 606 868 055
|
107 263 288 913
|
86 747 453 986
|
TITRES DE PLACEMENT
|
-
|
-
|
-
|
VALEURS A ENCAISSER
|
|
-
|
|
BANQUES, CHEQUES POSTAUX, CAISSE ET ASSIMILES
|
11 601 420 676
|
6 226 442 725
|
19 909 673 815
|
TOTAL TRESORERIE - ACTIF
|
11 601 420 676
|
6 226 442 725
|
19 909 673 815
|
ECART DE CONVERSION - ACTIF
|
16 467 609 789
|
2 550 710 030
|
852 999 358
|
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)
|
3 523 751 058 916
|
1 820 374 328 953
|
2 159 046 280 676
|
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
Tableau 6 : passif pluri annuel
défltaté
PASSIF
|
2017
|
2016
|
2015
|
|
NET
|
NET
|
|
CAPITAL
|
853 223 445 871
|
1 117 366 360 841
|
1 464 432 500 000
|
CAPITAL PAR DOTATION
|
0
|
0
|
0
|
APPORTEURS CAPITAL NON APPELE (-)
|
0
|
0
|
0
|
PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL
|
0
|
0
|
0
|
ECARTS DE REEVALUATION
|
1 020 884 160 833
|
544 386 278 665
|
514 497 974 861
|
RESERVES INDISPONIBLES
|
0
|
0
|
0
|
RESERVES LIBRES
|
0
|
0
|
0
|
REPORT A NOUVEAU + ou -
|
-86 963 844 259
|
-32 117 948 146
|
-466 695
|
RESULTAT NET DE L'EXERCICE (bénéfice + ou
perte -)
|
-54 046 944 034
|
-78 004 750 461
|
-42 677 164 653
|
SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT
|
48 097 907 869
|
57 033 734 527
|
57 212 054 697
|
PROVISIONS REGLEMENTEES ET FONDS ASSIMILES
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
1 781 194 726 282
|
1 608 663 675 426
|
1 993 464 898 210
|
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERSES
|
6 765 166 670
|
18 229 423 702
|
15 186 409 037
|
DETTES DE LOCATION ACQUISITION
|
0
|
0
|
0
|
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
|
50 148 835 071
|
48 334 658 216
|
27 029 810 527
|
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
|
56 914 001 742
|
66 564 081 918
|
42 216 219 564
|
TOTAL RESSOURCES STABLES
|
1 838 108 728 023
|
1 675 227 757 344
|
2 035 681 117 774
|
DETTES CIRCULANTES H.A.O.
|
7 200 831 747
|
2 548 707 313
|
1 871 473 982
|
CLIENTS, AVANCES RECUES
|
3 808 178 171
|
6 874 209 685
|
3 275 794 664
|
FOURNISSEURS D'EXPLOITATION
|
21 005 533 780
|
13 758 639 139
|
16 118 803 699
|
DETTES FISCALES ET SOCIALES
|
90 202 170 810
|
70 775 325 471
|
44 456 129 501
|
AUTRES DETTES
|
33 393 588 040
|
34 648 969 998
|
29 770 215 131
|
PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME
|
9 594 536 293
|
0
|
510 418 524
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT
|
165 204 838 841
|
128 605 851 607
|
96 002 835 501
|
BANQUES, CREDITS D'ESCOMPTE
|
0
|
0
|
0
|
BANQUES, DECOUVERTS
|
40 535 028 091
|
14 096 623 159
|
27 025 355 165
|
TOTAL TRESORERIE - PASSIF
|
40 535 028 091
|
14 096 623 159
|
27 025 355 165
|
ECART DE CONVERSION - PASSIF
|
9 197 223 734
|
2 444 095 755
|
336 972 239
|
TOTAL GENERAL
|
2 053 045 818 690
|
1 820 374 327 865
|
2 159 046 280 679
|
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
2.3. PRESENTATION DES BILANS
FINANCIERS CONDENSES ET
SYNTHETIQUES
Tableau 7 : actif pluri annuel
condensé
RUBRIQUES
|
2015
|
2016
|
2017
|
ACTIF IMMOBILISE
|
2 051 536 153 517
|
1 704 333 886 267
|
1 898 254 863 409
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
ACTIF CIRCULANT HAO
|
-
|
-
|
-
|
STOCKS
|
9 960 572 235
|
11 960 727 949
|
10 246 906 453
|
CLIENTS ET COMPTES RAT
|
34 201 540 860
|
35 128 535 784
|
39 864 774 239
|
CREANCES
|
38 638 246 371
|
60 174 025 144
|
88 325 393 550
|
ACTIF CIRCULANT TOTAL
|
82 800 359 466
|
107 263 288 877
|
138 437 074 242
|
TRESORERIE-ACTIF
|
19 909 673 815
|
6 226 442 721
|
6 759 344 747
|
ACTIF CYCLIQUE
|
102 710 033 281
|
113 489 731 598
|
145 196 418 989
|
TOTAL ACTIF
|
2 154 246 186 798
|
1 817 823 617 865
|
2 043 451 282 398
|
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
CAPITAUX PROPRES
|
1 989 001 776 571
|
1 608 557 061 153
|
1 780 797 413 723
|
DETTES FINANCIERES
|
42 216 219 564
|
66 564 081 918
|
56 914 001 742
|
CAPITAUX PERMANENTS
|
2 031 217 996 135
|
1 675 121 143 071
|
1 837 711 415 465
|
|
|
|
|
PASIIF CIRCULANT
|
|
|
|
PASIIF CIRCULANT HAO
|
1 871 473 982
|
2 548 707 313
|
7 200 831 747
|
FOURNISSEURS D'EXPLOITATION
|
16 118 803 699
|
13 758 639 159
|
21 005 533 780
|
AUTRES DETTES
|
78 012 557 820
|
112 298 505 154
|
136 998 473 314
|
TOTAL PASIIF CIRCULANT
|
96 002 835 501
|
128 605 851 626
|
165 204 838 841
|
|
|
|
|
TRESORERIE-PASSIF
|
27 025 355 165
|
14 096 623 168
|
40 535 028 091
|
PASSIF CYCLIQUE
|
123 028 190 666
|
142 702 474 794
|
205 739 866 932
|
TOTAL PASSIF
|
2 154 246 186 801
|
1 817 823 617 865
|
2 043 451 282 397
|
Tableau 8 : passif pluri annuel
condensé
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
ACTIF
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
ACTIF IMMOBILISE
|
2 051 536 153 517
|
1 704 333 886 267
|
1 898 254 863 409
|
ACTIF CYCLIQUE
|
102 710 033 281
|
113 489 731 598
|
145 196 418 989
|
TOTAL ACTIF
|
2 154 246 186 798
|
1 817 823 617 865
|
2 043 451 282 398
|
PASSIF
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
CAPITAUX PERMANENTS
|
2 031 217 996 135
|
1 675 121 143 071
|
1 837 711 415 465
|
PASSIF CYCLIQUE
|
123 028 190 666
|
142 702 474 794
|
205 739 866 932
|
TOTAL PASSIF
|
2 154 246 186 801
|
1 817 823 617 865
|
2 043 451 282 397
|
Tableau 9 : bilan synthétique
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
Section 3 ANALYSE DE
L'EQUILIBRE FINANCIER
3.1. Le fonds de roulement net,
fonds de roulement propre et du fonds de roulement total
Tableau 10 : calcul du fonds de roulement
net
FONDS DE ROULEMENT NET PAR LE HAUT DU BILAN
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
CAPITAUX PERMANENTS (1)
|
2 031 217 996 135
|
1 675 121 143 071
|
1 837 711 415 465
|
ACTIF IMMOBILISE (2)
|
2 051 536 153 517
|
1 704 333 886 267
|
1 898 254 863 409
|
FRN = (1)-(2)
|
- 20 318 157 385
|
- 29 212 743 196
|
- 60 543 447 944
|
FONDS DE ROULEMENT NET PAR LE BAS DU BILAN
|
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
ACTIF CYCLIQUE (1)
|
102 710 033 281
|
113 489 731 598
|
145 196 418 989
|
PASSIF CYCLIQUE (2)
|
123 028 190 666
|
142 702 474 794
|
205 739 866 932
|
FRN = (1)-(2)
|
- 20 318 157 385
|
- 29 212 743 196
|
- 60 543 447 944
|
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
L'analyse nous a donné un fonds de roulement net
négatif durant toute la période sous étude, ce qui revient
à dire que la SCTP n'a pas disposé des ressources suffisantes
pour couvrir les immobilisations et enfin disposer d'une marge de
sécurité financière pour financer le cycle
d'exploitation.
Elle doit procéder à un endettement à
long terme de manière à accroitre ses ressources stables et
disposer d'une marge de sécurité financière.
Tableau 11 calcul du fonds de roulement
propre
FONDS DE ROULEMENT PROPRE
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
CAPITAUX PROPRES (1)
|
1 989 001 776 571
|
1 608 557 061 153
|
1 780 797 413 723
|
ACTIF IMMOBILISE (2)
|
2 051 536 153 517
|
1 704 333 886 267
|
1 898 254 863 409
|
FRP = (1)-(2)
|
- 62 534 376 946
|
- 95 776 825 114
|
- 117 457 449 686
|
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
Déjà le fonds de roulement net qui prend en compte
toutes les ressources stables est négatif durant toute la
période, ce qui est donc normal que les capitaux propres à eux
seuls ne suffisent pas pour couvrir les immobilisations, voilà pourquoi
le fonds de roulement propre est négatif durant toute la période
sous étude
FONDS DE ROULEMENT TOTAL
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
ACTIF CIRCULANT (1)
|
82 800 359 466
|
107 263 288 877
|
138 437 074 242
|
TRESORERIE-ACTIF (2)
|
19 909 673 815
|
6 226 442 721
|
6 759 344 747
|
FRT = (1)-(2)
|
102 710 033 281
|
113 489 731 598
|
145 196 418 989
|
Tableau 12 : le fonds de roulement total
Source : élaboré par nous-meme sur base des
états financiers de la SCTP
Pour ce qui est du fonds de roulement total, il ne peut
être que positif car il s'agit de l'ensemble des actifs courants
permettant l'exploitation et la survie de l'entreprise, il s'agit donc tout
simplement du passif cyclique, qui, de son côté a connu une
évolution positive depuis 2015 jusqu'en 2017.
3.2. Le besoin en fonds de
roulement
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT HAO
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
ACTIF CICULANT HAO (1)
|
-
|
-
|
-
|
PASSIF CIRCULANT HAO (2)
|
1 871 473 982
|
2 548 707 313
|
7 200 831 747
|
BFR HAO = (1)-(2)
|
- 1 871 473 982
|
- 2 548 707 313
|
- 7 200 831 747
|
BESOIN EN FONDS D EROULEMENT A.O
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
ACTIF CIRCULANT A.O (1)
|
82 800 359 466
|
107 263 288 877
|
138 437 074 242
|
PASSIF CIRCULANT A.O (2)
|
94 131 361 519
|
126 057 144 313
|
158 004 007 094
|
BFR A.O = (1)-(2)
|
- 11 331 002 053
|
- 18 793 855 436
|
- 19 566 932 852
|
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT TOTAL
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RUBRIQUES
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2 015
|
2 016
|
2 017
|
BFR HAO (1)
|
- 1 871 473 982
|
- 2 548 707 313
|
- 7 200 831 747
|
BFR A.O (2)
|
- 11 331 002 053
|
- 18 793 855 436
|
- 19 566 932 852
|
BFR TOTAL = (1)+(2)
|
- 13 202 476 035
|
- 21 342 562 749
|
- 26 767 764 599
|
Source : élaboré par nous-même sur
base des états financiers de la SCTP
Tableau 12 : calcul du besoin en fonds de
roulement
Depuis 2015, nous constatons que le besoin en fonds de
roulement de la SCTP est resté négatif et a subit une croissance
positive ce qui revient à dire que la SCTP a dégagé un
écart négatif entre les actifs d'exploitation et les dettes
d'exploitation, là du moins on peut voir une bonne situation qui fait
que la SCTP dispose d'une grande capacité de financement du cycle
d'exploitation avec des dettes d'exploitation qi sont supérieures aux
créances d'exploitation.
3.3. La trésorerie
nette
TRESORERIE NETTE
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
FRN (1)
|
- 20 318 157 385
|
- 29 212 743 196
|
- 60 543 447 943
|
BFR (2)
|
- 13 202 476 035
|
- 21 342 562 749
|
- 26 767 764 599
|
TN = (1)-(2)
|
- 7 115 681 350
|
- 7 870 180 447
|
- 33 775 683 344
|
ou encore
|
TRESORERIE NETTE TN
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
TRESORERIE-ACTIF (1)
|
19 909 673 815
|
6 226 442 721
|
6 759 344 747
|
TRESORERIE-PASSIF (2)
|
27 025 355 165
|
14 096 623 168
|
40 535 028 091
|
TN = (1)-(2)
|
- 7 115 681 350
|
- 7 870 180 447
|
- 33 775 683 344
|
Tableau 13 : calcul de la trésorerie
nette
Source : élaboré par nous-même sur
base des états financiers de la SCTP
Nous voyons que la trésorerie nette de la SCTP est
négative durant toute la période sous étude, elle est la
conséquence directe du fonds de roulement net et du besoin en fonds de
roulement. Le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement sont tous
deux négatifs, mais le besoin en fonds de roulement est supérieur
au fonds de roulement durant la période sous étude, ce qui a fait
que la trésorerie nette soit négative,
Ceci revient à dire la SCTP a des dettes
financières à court terme auprès des établissements
de crédit qui sont devenues supérieures à toutes ses
disponibilités dans les caisses, banques et établissements de
crédit, cela est surement dû à des emprunts à
répétition pour pallier aux problèmes de financement du
cycle d'exploitation vu que le fonds de qui est sensé financer la zone
de risque est négatif, donc incapable de supporter le cycle
d'exploitation.
3.4. Analyse de la
liquidité
Nous allons analyser la liquidité qui est l'aptitude de la
SCTP à payer ses dettes à court terme à partie de ses
actifs courants par ces trois ratios qui suivent :
Tableau 14 : Ratio de liquidité
générale
RATIO DE LIQUIDITE GENERALE RLG
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RUBRIQUES
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2 015
|
2 016
|
2 017
|
ACTIF CYCLIQUE (1)
|
102 710 033 281
|
113 489 731 598
|
145 196 418 989
|
PASSIF CYCLIQUE (2)
|
123 028 190 666
|
142 702 474 794
|
205 739 866 932
|
RLG = (1)/(2)
|
0,8348496
|
0,7952892
|
0,7057282
|
Source : élaboré par nous-même sur
base des états financiers de la SCTP
Ce ratio qui est l'expression du fonds de roulement net par le
bas du bilan ne pouvait être qu'inférieur à un vu par le
haut comme par le bas du bilan est déjà négatif. Alors
puisque le ratio de liquidité générale est
inférieur à un ceci veut dire que la SCTP n'est pas capable de
payer toutes ses dettes à court terme même après avoir
procédé à la cession de tous les actifs courants.
Tableau 15 : ratio de liquidité
réduite
RATIO DE LIQUIDITE REDUITE RLR
|
RUBRIQUES
|
2 015
|
2 016
|
2 017
|
CREANCES (1)
|
72 839 787 231
|
95 302 560 928
|
128 190 167 789
|
TRESORERIE-ACTIF (2)
|
19 909 673 815
|
6 226 442 721
|
6 759 344 747
|
PASSIF CYCLIQUE (3)
|
123 028 190 666
|
142 702 474 794
|
205 739 866 932
|
RLR = (1+2)/(3)
|
0,753887874
|
0,711473321
|
0,655923009
|
Source : élaboré par nous-même sur
base des états financiers de la SCTP
Comme le premier ratio de liquidité est
déjà inférieur à un, celui-ci ne pourra que
l'être aussi, ce qui veut dire que même après cession de
tous les actifs et/ou épargner les stocks, la SCTP ne pourra pas payer
toutes ses dettes à court terme.
Tableau 16 : Ratio de liquidité
immédiate
RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE RLI
|
RUBRIQUES
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2 015
|
2 016
|
2 017
|
TRESORERIE-ACTIF (1)
|
19 909 673 815
|
6 226 442 721
|
6 759 344 747
|
PASSIF CYCLIQUE (2)
|
123 028 190 666
|
142 702 474 794
|
205 739 866 932
|
RLI = (1)/(2)
|
0,1618302
|
0,0436323
|
0,0328538
|
Source : élaboré par nous-même sur
base des états financiers de la SCTP
Comme les ratios précédents, le ratio de
liquidité immédiate aussi est négatif, ce qui revient
à dire que la SCTP ne peut pas payer toutes ses dettes seulement avec sa
trésorerie actif.
CONCLUSION
Au terme de notre travail qui consistait à
étudier la gestion de la trésorerie, nous avons constaté
que la trésorerie est un domaine à suivre au quotidien pour
anticiper et analyser les difficultés de cessation de paiement.La
gestion de trésorerie contribue à la réalisation des
bénéfices, lorsqu'elle est bien maîtrisée. Car il
est important de gérer et planifier les flux de trésorerie.
Au regard de la gestion de trésorerie à la SCTP,
notre étude a montré que la trésorerie finale
était négative à la première année et
positive aux restes des années, ce qui s'explique dans le sens que la
SCTP fait face à plusieurs charges d'exploitation qui, malgré ses
recettes d'activités, ne sont pas suffisantes pour faire face à
toutes ses dépenses d'activités, ce qui la pousse à
s'endetter à court terme notamment par des lignes de crédit.
Ce qui sous-entend que ses excédents de
trésorerie ne sont pas suffisants pour le placement mais plutôt
aux remboursements de crédit et autres dépenses d'exploitation.
Il convient de signaler que le BFR a un impact direct sur la
trésorerie. Voilà pourquoi nous recommandons à la SCTP nos
conseils sur le BFR après les commentaires de l'analyse des indicateurs
de l'équilibre financier.
Pendant notre période sous-examen, nous avons
constaté que le FRN est toujours négatif et ne fait que varier
négativement, ce qui infirme l'une de nos hypothèses. Pourtant,
le BFR ne cesse de varier négativement, ce qui est dans la même
logique avec notre hypothèse. D'où la TN est négative du
fait que le FR étant négatif et inférieur au BFR, le FRN
ne parvient pas à financer ce-dernier, tout à coup c'est un
déséquilibre financier.
Ainsi donc, nous proposons à la SCTP les mesures qui
peuvent lui permettre de ne pas s'endetter à répétition
à court terme qui sont :
· Procéder à l'augmentation des capitaux
propres
· Solliciter un nouvel emprunt à long terme
· Céder une partie de ses immobilisations
· Augmenter encore plus son BFR grâce à une
bonne gestion de ses stocks ; réduire les délais clients,
négocier des délais de paiement avec les fournisseurs de
manière à ce qu'ils soient supérieurs aux délais
accordés aux clients ; négocier de prorogation avec les
banques.
Cette proposition est cohérente avec la
trésorerie finale du budget de trésorerie.
Nous estimons ne pas avoir fait un travail exhaustif. Bien de
notions restent à analyser telles que la gestion des stocks, la gestion
budgétaire. Sur ce, nous espérons que ce travail va aider les
futurs chercheurs à la réalisation de leurs travaux en vue de
nous compléter du fait de l'évolution et la continuité de
la science.
BIBLIOGRAPHIE
1. Christophe T.,(2005), Analyse financière, Paris,
Ed. Vuibert
2. Hubert de la B.(2010), Analyse financière, Paris, Ed
4 Dunod
3. Elie C.(1991), Gestion financière de l'entreprise et
développement financier, Canada, Edicef
4. Philippe D. et Evelyne P. (2015), Gestion de
trésorerie, SL, 2ième éd. EMS
5. Bellier-Delienne A., Khath S.(1997), Gestion de
trésorerie, Economica
6. Farouk H., MIRA B.(2012), Techniques de gestion, SL,
3ième Ed Dunod
7. VERNIMMEN P (2015). Finance d'entreprise, Paris, Dalloz,
13ième Ed
8. Rousselot P. Verdié J. -F.(2011), Gestion de
trésorerie, Dunod, 3ième Ed
9. Sion M.(2011), Gérer la trésorerie et la
relation bancaire, SL, Dunod, 5ième édition
10. Collette E. (2007), Élément de gestion
financière, Paris, éd. Dalloz
11. Jérôme M., Flora S.(2011), Gestion
financière des entreprises, Paris, Ed. Hachette supérieur
12. Anne M.(1996), Gestion financière, Paris, Ed. ESKA
2ième Ed
* 1
www.Compta-facile.com
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