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L'étude de la gestion de trésorerie. Cas de la SCTP de 2015 à  2017.


par Emmanuel LUSAMBA
Institut supérieur de comptabilité de Kinshasa - Graduat 2020
  

Disponible en mode multipage

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TABLES DES MATIERES

TABLES DES MATIERES Erreur ! Signet non défini.

EPIGRAPHE II

DEDICACES III

REMERCIEMENTS IV

INTRODUCTION 1

1. Contexte de l'étude 1

2. Justification de l'étude 1

2.1. Choix du sujet 1

2.2. Intérêts du sujet 1

3. Délimitation de l'étude 2

4. Structure de travail 2

CHAPITRE 1 : LA REVUE DE LA LITTÉRATURE 3

Section 1 Notions sur la trésorerie 3

1.1. Définitions de la trésorerie 3

1.2. Définition sur la gestion de la trésorerie 3

1.3. Enjeux de la gestion de trésorerie 3

1.4. Les objectifs de la gestion de trésorerie 4

1.5. Processus de la gestion de trésorerie : 4

1.5.1. Première phase : la prévision 4

1.5.2. Deuxième phase : l'arbitrage 5

1.5.3. Troisième phase : le contrôle 5

1.6. L'utilité sur la gestion de la trésorerie 5

1.7. Les éléments constitutifs de la trésorerie 5

1.8. Missions du trésorier 6

Section 2 : Gestion prévisionnelle de la trésorerie 6

2.1 Notions sur le budget 6

2.2 Elaboration des prévisions en gestion de la trésorerie de l'entreprise 7

2.2.1. Le budget des encaissements 7

2.2.2. Le budget des décaissements 8

2.2.3. Le budget de production 8

2.2.4.  Le budget de TVA 8

2.2.5. Le budget des autres encaissements et des autres décaissements 8

2.2.6. Le budget des investissements 9

2.2.7 Le budget et plan de trésorerie 9

2.2.7.2. Plan de trésorerie 10

Section 3 L'analyse de l'équilibre financier 10

3.1. Le Fonds de Roulement Net (FRN) 10

3.1.1. Définition 11

3.1.2.. détermination du fonds de roulement net 11

3.1.3.. Types de fonds de roulement et détermination 12

Le fonds de roulement propre (FRP) 12

Chapitre 3 : MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE ET PRÉSENTATION DU CHAMPT EMPIRIQUE 26

III.1. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 26

III.2 : PRESENTATION DE LA SOCIETE COMMERCIALE DES TRANSPORTS ET DES PORTS « SCTP S.A » 26

III.2.1 APERCU HISTORIQUE DE LA SCTP 27

III.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA SCTP S.A 30

III.2.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE AU SEIN DE LA SCTP S.A 30

III.2.3.1. ROLE DE LA SCTP S.A 30

III.2.3.2. NATURE JURIDIQUE DE LA SCTP 31

III.2.3.3. OBJET SOCIAL DE LA SCTP 31

III2.3.4. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNEMENT DE LA SCTP 32

III.3.5. ORGANIGRAMME n°1 DE LA SOCIETE COMMERCIALE DES TRANSPORTS & DES PORT 35

CHAPITRE IV ETUDE DE LA GESTION DE TRESORERIE AU SEIN DE LA SCTP 36

Section 1 : le budget de trésorerie de la SCTP 36

1.1. BUDGETS DES ENCAISSEMENTS 36

1.2. BUDGETS DES DECAISSEMENTS 37

Section 2 analyse de l'équilibre financier de la SCTP 39

2.1. PRESENTATION DU BILAN PLURI ANNUEL EN FRANC COURANT 39

2.2. PRESENTATION DU BILAN PLURI ANNUEL EN FRANC CONSTANT 41

2.3. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES ET 44

SYNTHETIQUES 44

Section 3 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER 45

3.1. Le fonds de roulement net, fonds de roulement propre et du fonds de roulement total 45

3.2. le besoin en fonds de roulement 46

3.3. La trésorerie nette 46

3.4. Analyse de la liquidité 47

CONCLUSION 49

BIBLIOGRAPHIE 51

EPIGRAPHE

«L'entreprise qui ne fait pas de profits se meurt lentement, mais l'entreprise qui ne fait pas de liquidités disparaît rapidement »

Banque Royale du Canada

DEDICACES

A mes chers parents LUKUSA Moïse et KAPINGA Jacquie

Aucune d'éducation ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien être.

LUSAMBA LUKUSA Emmanuel

REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier le Dieu Très-Haut de m'avoir donné le souffle de vie et la force pour la rédaction de ce travail.

Nous remercions les parents de votre soutien moral, financière et spirituel, pour tout le soutien et l'amour que vous nous portez depuis notre enfance.

Que ce modeste travail soit l'exhaussement de vos voeux tant formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices, bien que je ne vous en acquitterai jamais assez, puisse Dieu, le Tout-Puissant, vous accordent, santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que vous ne soyez pas déçus. ;

Nos remerciements s'adressent à notre soeur NDOMBA Esther et notre petite mère MIANDABU Jacquie pourleur encouragement et soutien moral ;

A nos frères NTUMBA Paul, MUTOMBO Gédéon pour leur appui, leur encouragement ;

A toute notre famille pour leur soutien tout au long de notre parcours universitaire plus particulièrement papa Bob ;

A tous nos ami(e)s, Fils, Madiondo Denis, Petit Jean, Miya, Judith, Riphate, Mina, Wivine pour la considération et l'amour que vous nous portez durant notre cursus académique.

Nous souhaitons remercier notre directeur de ce travail, LUSENDI pour le temps qu'il a consacré à nous apporter les outils méthodologiques indispensables à la conduite de cette recherche. Son exigence nous a grandement stimulé.

A notre Père Spirituel KALONJI BOB DIAMANT pour son soutien infaillible durant notre parcours.

Nous exprimons notre gratitude à nos condisciples de l'Institut Supérieur de Commerce pour le temps consacré à discuter de notre sujet. Chacun de ces échanges nous a aidé à faire avancer notre analyse.

Nous remercions ASIKA Grâce pour sa contribution idéologique à l'élaboration de notre travail.

INTRODUCTION

1. Contexte de l'étude

Plusieurs entreprises se voient en difficulté face aux problèmes de liquidité du fait que leur trésorerie est utiliséepour diverses opérations que l'entité doit régler comme les dettes fournisseurs au moment où elles arrivent à l'échéance. Lorsque la situation de l'entité est menacée par des dettes, elle risque de tomber en faillite à cause de non-paiement des clients,ceciimplique les créances douteuses.C'est pourquoi le délai des paiements accordé aux clients devrait être supérieur à celui accordé par les fournisseurs en vue de récupérer les règlements des clients pour payer les dettes envers les fournisseurs.

Ce faisant, les entités recourent au fonds de roulement de telle sorte à financer le besoin en fonds de roulement dans le sens de préserver une trésorerie positive. Bien évidemment si le FRN est supérieur mathématiquement au BFR, c'est déjà un bon signe d'une trésorerie positive.

De surcroît, le cycle d'exploitation d'une entreprise est surveillé à partir du besoin en fonds de roulement plus précisément au travers de ses ratios de liquidité qui sontla base de son activité (Achat, production et vente)alors que ses capitaux permanents à travers ses ratios de solvabilité.

2. Justification de l'étude

2.1. Choix du sujet

Ce sujet, nous l'avons choisi dans le cadre de nos études faîtes à l'Institut supérieur de commerce, ISCen sigle.

2.2. Intérêts du sujet

a) Intérêt personnel : ce sujet nous a permis à approfondir nos connaissances en matière de gestion de la trésorerie. Puis, il nous a aidés à avoir une idée sur la trésorerie de la SCPT.

b) Intérêt général : ce travail pourra permettre à un ajoutà la gestion de la trésorerie de la SCPT afin qu'elle puisse contrôler les opérations à venir (budgets),en utilisant les moyens minimums pour atteindre les objectifs.

c) Intérêt scientifique : tout travail scientifique est obligatoire en vue d'obtenir untitre de graduat. Ce travail fera objet d'inspiration aux chercheurs à venir sous d'autres angles, en nous complétant dans le futur du fait de la continuité de la science.

3. Délimitation de l'étude

Délimiter une étude consiste à préciser le champ de recherche ainsi que le temps. Notre champ de recherche est la SCPT. Par ailleurs, notre période va 2015-2017 du fait que la crise sanitaire liée au coronavirus a perturbé la gestion des plusieurs entités et c'est pourquoi nous avons choisi la période susmentionnée.

4. Structure de travail

Outre l'introduction et la conclusion, notre travail se subdivise en 4 chapitres qui sont : le chapitre 1 qui concerne la revue de la littérature, le chapitre 2 qui parle de la revueempirique, de la problématique et des hypothèses, le chapitre 3 axé sur la méthodologie de recherche et la présentation du champ empirique et enfin le chapitre qui fait l'étude sur la gestion de la trésorerie de la SCPT.

CHAPITRE 1 : LA REVUE DE LA LITTÉRATURE

Section 1 Notions sur la trésorerie

1.1. Définitions de la trésorerie

Pour Corhay A.et Mbangala M. A. (2013) : « C'est le disponibleappartenant à la société qu'on peut retrouver soit dans ses comptes soit dans sa caisse ».

Quant à Kneipe P. : « La trésorerie nette représente soit le financement à court terme nécessaire à l'entité pour combler l'écart négatif provenant de la différence entre le FRN et BFR, soit le placement à court terme effectué par l'entité grâce à l'écart positif constaté entre ces deux mêmes entités ».

Selon Grand GuillotB. (2011) : « La trésorerie est la différence entre les ressources mises en oeuvre pour financer l'activité et les emplois (besoins) entraînés par cette activité. D'une manière générale, la trésorerieest la différence entre l'ensemble des ressources et des besoins de l'entreprise.

Concernant Vernimen P. (2004) : « La trésorerie d'une entreprise à un instant, est égale à la différence entre ses emplois de trésorerie (placements financiers et disponibles) et son endettement bancaire et financier à court terme. Il s'agit donc du cash dont elle dispose quoiqu'il arrive (même si sa banque décidait de cesser ses prêts à court terme) et quasi immédiatement (le temps seulement de débloquer ses placements à court terme) ».

1.2. Définition sur la gestion de la trésorerie

La gestion de la trésorerie est l'ensemble des stratégies et méthodes visant à assurer les encaissements futurs et les décaissements futurs pour obtenir une trésorerie positive.

1.3. Enjeux de la gestion de trésorerie

· Faire face au risque de faillite, en s'assurant qu'il y a bénéfice de manière continue ;

· Ne pas tomber dans le risque d'il liquidité afin d'honorer les engagements à court terme ;

· Garantir le risque de solvabilité, dans le souci de faire face à l'ensemble de toutes les dettes principalement à moyen et long terme.

1.4. Les objectifs de la gestion de trésorerie

La gestion de la trésorerie doit tout d'abord, permettre à l'entreprise d'éviter la cessation des paiements.

Elle doit assurer également, l'utilisation optimale des excédents de trésorerie et rechercher des moyens de financement à court terme au moindre coût. Effectuées par le trésorier ou le responsable financier, les prévisions de trésorerie sont faites pour des périodes variables : année, trimestre, mois, semaine ou au jour le jour.

L'organisation de la gestion s'intègre autour d'une procédure budgétaire incluant plusieurs budgets dont celui de la trésorerie qui récapitule : les encaissements et les décaissements prévus pour une certaine période5.A partir du budget de trésorerie, le plan de trésorerie tient compte des moyens de financement à court terme, de leur coût respectif et des placements éventuels.

L'objectif est de parvenir à une trésorerie proche de zéro afin d'éviter les excédents inemployés et les découverts bancaires coûteux en agios. Cependant, avant d'atteindre ce point d'équilibre.

1.5. Processus de la gestion de trésorerie :

La mise en oeuvre de la gestion de trésorerie passe par (03) étapes importantes, sont les suivants :

1.5.1. Première phase : la prévision

Selon Forget J. (2001), la gestion prévisionnelles est la première étape du processus, elle permet d'identifier les flux monétaires afin d'évaluer les différentes entrées et sortie de fonds.

Elle permet d'identifier les éventuelles difficultés auxquelles l'entreprise va être confrontée et donc de les anticiper, c'est la démarche budgétaire qui permet de prévoir lesrisques de cessation de paiement. Donc prévoir consiste à explorer divers scénarios lesquelles correspondent le mieux à une stratégie globale murement réfléchie.

La prévision vise à donner une capacité de réaction face aux événements inattendus et de cohérence, les prévisions de trésorerie sont élaborées à partir de l'ensemble de budget d'exploitation, d'investissement et de financement.

1.5.2. Deuxième phase : l'arbitrage

· Dans cette deuxième étape, c'est le choix de moyens de couverture ou de placement en tenant compte des risques liés à la manipulation d'argent, à savoir les risques de liquidités de contrepartie, de taux d'intérêt et de change, elle s'appuie sur Une situation de trésorerie (en valeur) à jour et fiable ;

· Une situation prévisionnelle à très court terme.

1.5.3. Troisième phase : le contrôle

Cette dernière étape consiste à faire l'analyse des écarts résultants de la comparaison entre les prévisions, les réalisations et le contrôle des conditions bancaires grâce à des documents comptables notamment l'extrait de compte et l'échelle d'intérêt.

1.6. L'utilité sur la gestion de la trésorerie

Elle permet à :

- Connaître les engagements et les décaissements à venir ;

- Placer l'excédent de trésorerie ;

- Recourir au mode de financement à court ou moyen terme en cas de déficit temporaire ou chronique.

1.7. Les éléments constitutifs de la trésorerie

La trésorerie nette est constituée par la trésorerie-Actif et la trésorerie-Passif.

Les composants de la trésorerie-Actif sont :

- 50 Titres de placement ;

- 51 Valeurs à encaisser

- 52 Banques(avec solde débiteur)

- 53 Établissements financiers et assimilés

- 54Instruments de trésorerie

- 55Instruments de monnaie électronique

- 57Caisse

- 581Régie d'avance

- 582Accréditifs

- 590 Dépréciations des titres de placement

- 591Dépréciations des titres et valeurs à encaisser

- 593Dépréciations des comptes établissements financiers et assimilés

- 594Dépréciations des comptes instruments de trésorerie

Les composants de la trésorerie-Passif :

- 52 Banques (avec solde créditeur)

- 53Établissements financiers et assimilés

- 561Crédits de trésorerie

- 564Escompte de crédits de campagne

- 565Escompte de crédits ordinaires

- 566Banques, crédits de trésorerie, intérêts courus

1.8. Missions du trésorier

· La gestion opérationnelle des positions de trésorerie au quotidien, en général par un logiciel de trésorerie spécialisé récupérant les informations de relevés de comptes bancaires ;

· Les relations bancaires (négociations périodiques) ;

· La prévision de trésorerie, et le suivi de sa réalisation ;

· La participation à la stratégie financière (placement, portefeuille et emprunts) ;

· Le suivi des ratios d'endettement, solvabilité, fonds de roulement, besoins en fonds de roulement et le dégagement de la trésorerie nette.

Section 2 : Gestion prévisionnelle de la trésorerie

2.1 Notions sur le budget

Le mot budget provient préalablement du gaulois signifiant « bouge » ,de l'ancien français « bougette » désignant une petite bourse attachée à la ceinture d'une personne dans laquelle se trouvait la monnaie pouvant lui permettre de faire face aux différentes dépenses imprévisibles de la journée. Le mot est emprunté au Moyen-Âge en Angleterre où il prend progressivement son sens du budget et refait face en France au 18eSiècle par l'intermédiaire de l'anglais.

Selon HENRI Bouquin (2001), le budget est (ou devrait être) l'expression comptable et financière des plans d'action retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le court terme (l'année en général).

Quant à Christiane et Christian R. (1994), le budget est l'expression quantitative et financière d'un programme d'action envisagé pour une période donnée.

D'après Pillon G.le budget est l'expression économique et comptable des objectifs de gestion.

Ainsi, nous partons de ces définitions pour définir le budget comme l'ensemble des objectifs fixés et les moyens alloués pour atteindre ces objectifs au cours d'une période généralement d'une année.

2.2 Elaboration des prévisions en gestion de la trésorerie de l'entreprise

2.2.1. Le budget des encaissements

Toutefois, le budget des encaissements constitue un outil très important au sein de l'entité étant donné que c'est sur lui que les gestionnaires ont une mesure sur l'élaboration du budget des décaissements (approvisionnements) ainsi que le budget de production, en somme qui sont les éléments constitutifs du cycle d'exploitation de l'entité.

La baisse ou l'augmentation des encaissements entraîne certainement l'augmentation ou la réduction des éléments figurant dans le budget des décaissements et le budget de production, raison pour laquelle il est préalablement établi.

En principe, le budget des encaissements contient au départ le budget des ventes et quelques d'autres éléments qui sont des encaissements notamment : les intérêts reçus, les loyers reçus, les subventions,...

Le budget des ventes est l'outil majeur à telle enseigne qu'il tient compte du décalage entre les ventes et les encaissements. A cet effet, l'entité prend des précautions face à la situation des créances douteuses. Les entrées du budget des encaissements (ventes) figure dans le budget de trésorerie en montants TTC, c'est là que ressort la notion de la TVA collectée.

2.2.2. Le budget des décaissements

Il est établi à partir des achats, des autres charges, des investissements et de la TVA déductible. En ce qui concerne le budget desdécaissements, il tient compte du décalage entre les achats et leurs décaissements, d'où ils correspondent aux sorties de trésorerie en valeur TTC.

2.2.3. Le budget de production

Le budget de production est le résultat provenant des décisions prises au budget des ventes. Dans les entreprises industrielles, il récapitule les quantités et les coûts de production pour une période donnée (mois, trimestre...) à venir.

Ceci peut s'expliquer par la loi de l'offre et de la demandedans le sens que lorsque la demande diminue, les quantités offertesdiminuent également ce qui va entraîner la baisse du chiffre d'affaires. Ainsi, le budget des ventes devra subir ce coup, comme le budget de production suit le budget des ventes, la conséquence serait que le budget de production va baisser en fonction des quantités à produire.

2.2.4. Le budget de TVA

Celui-ci tient compte de la TVA sur les ventes des biens et servicesappelée « TVA collectée » ainsi que la TVA sur les achats appelée « TVA déductible ».En réalité, lorsque la TVA collectée est supérieur à la TVA déductible, nous parlons de laTVA nette. En revanche, si la TVA collectée est inférieur à la TVA déductible, nous parlerons du crédit TVA.

2.2.5. Le budget des autres encaissements et des autres décaissements

Ce budget englobe toutes les chargeshors achats qui peuvent figurer dans le cadre de processus à venir. Il peut s'agir des impôts et taxes, des charges patronales, des charges du personnel...

Lorsque certaines charges peuvent être soumises à la TVA, les montants à retenir seront en TTC comme dans le budget des encaissements et le budget des décaissements.

2.2.6. Le budget des investissements

Il consiste à récapituler les prévisions HT et TTCd'investissement pour une période donnée à venir.

2.2.7Le budget et plan de trésorerie

2.2.7.1 Le budgetde trésorerie

C'est un outil de suivi de la trésorerie mensuellement grâce aux prévisions des encaissements et décaissements qui,enaddition constituent le cycle d'exploitation de l'entité pour lequel nous pouvons situer le cycle de vie de l'entité notamment le lancement,la croissance,la maturité et le déclin.

Il permet outre d'anticiper les difficultés liées à la trésorerie. Par-là, nous évoquons une citation de la banque Royale du Canada stipulant que : « l'entreprise qui ne fait pas de profits se meurt lentement, mais l'entreprise qui ne fait pas de liquidités disparaît rapidement ».

Pour déterminer la Trésorerie finale, nous prenons :

La trésorerie initiale + Encaissements - décaissements.

Dès lors que la trésorerie initiale est positive au cours de la période donnée, l'entité peut placer cet excédent à court terme tandis que la trésorerie négative amène l'entreprise à s'endetter. Sur ces deux situations se présentent au constat de la trésorerie négative :

- A court terme : le déficit temporaire

- A long terme : déficit chronique

Dans le cas de déficit temporaire(le solde de trésorerie négatif alternativement), l'entité peut faire recours au découvert bancaire ou encore céder ses titres de placement ,par ailleurs en cas de déficit chronique c'est-à-dire le solde négatif pendant plusieurs mois, l'entité peut éradiquer ce problème enaugmentant son FRau travers d'un nouvel emprunt et diminuer son BFR au moyen desnégociations des crédits fournisseurs plus longs et mettre de la pression sur les clients à payer au comptant ou à payer dans un délai plus court.

2.2.7.2.Plan de trésorerie

Un plan de trésorerie est un tableau prévisionnelest un tableau suivant permet de suivre l'équilibre financier de l'entité et ses disponibilités.Il suit les encaissements et les décaissements en TTC pour chaque mois, puis s'assurer que l'entreprise pour faire face aux décaissements journaliers, hebdomadaires ou mensuels.

a. Les éléments des encaissements à prendre en compte pourl'élaboration du plan sont : le chiffre d'affaires TTC prévisionnel, les apports en capital, les apports en compte courant, les subventions etles produits financiers...

A savoir qu'aucun élément ne doit manquer pour élaborer le plan de trésorerie de peur à faucher le solde de la trésorerie finale. En principe, le chiffre d'affaires prévisionnel pose problème aux décaissements du fait qu'ilfaut être en mesure d'estimerun montantprobableet de le mettreen rapport avec le délai de paiements probable.

b. Les éléments des décaissements à prendre en compte pour l'élaboration du plan : les investissements, lesassurances, lescharges financières, les charges du personnel...

Section 3 L'analyse de l'équilibre financier

C'est une analyse qui se fonde sur un principe qui veut que toutes les ressources à long terme doivent servir à financer les investissements ou emplois à long termes, ou à longue durée de vie. Ce principe qu'on appelle principe de l'équilibre financier minimum se résume souvent ainsi : « le long terme finance le long terme, et le court terme finance le court terme » pour que nous apprécions ce principe, nous recourons à 3 agrégats financiers qui sont le fonds de roulement (FRN), les besoins en fonds de roulement(BFR) et la trésorerie-nette (TN).

3.1. Le Fonds de Roulement Net (FRN)

Le principe de l'équilibre financier voulant que le long terme finance le long terme, et le court terme pour le court terme, la détermination du fonds de roulement nous aidera à donner une indication précise sur l'affectation des ressources d'une entité.

3.1.1. Définition

Le fonds de roulement peut être définit comme l'excédent des ressources durables ou stable restant à la disposition de l'entreprise après avoir financé la totalité des valeurs immobilisées, soit de l'actif acyclique en entièreté.

Selon Ngoma Ngoma H. (2018), il y a plus acceptations pour définit le fonds de roulement, mais toutes pour dire la même chose :

- Le fonds de roulement est la partie des capitaux permanents non utilisés pour le financement des valeurs immobilisées nettes, obtenu par la différence entre les capitaux permanents et les immobilisations.

- Le fonds de roulement est l'excédent des actifs de roulement sur les dettes à court terme.

- Le fonds de roulement est constitué par la partie des capitaux permanents qui financent les valeurs circulantes.

- C'est l'ensemble des ressources non immobilisées dont dispose une entreprise pour travailler.

3.1.2.. détermination du fonds de roulement net

Nous avons 2 manières de calculer le fonds de roulement net, soit par le haut du bilan, soit par le bas du bilan. Mathématiquement, nous l'obtenons ainsi :

Par le bas du bilan nous l'obtenons en faisant la différence des actifs cycliques et des passifs cycliques. La formule pour cela est :

La règle de gestion saine veut qu'il puisse y avoir un fonds de roulement net positif, c'est-à-dire :

3.1.3.. Types de fonds de roulement et détermination

a. Le fonds de roulement propre (FRP)

Selon Cohen E. (1991), Le fonds de roulement propre présente une signification beaucoup plus limitée que celle du FRN. Il reflète cependant un aspect important de la situation financière puisqu'il traduit en fait l'autonomie dont l'entreprise fait preuve dans le financement de ses investissements en immobilisations. Un fonds de roulement propre positif signifie en effet que les immobilisations sont intégralement financées sur ressources propres, donc de façon autonome.

On a le fonds de roulement lorsque les capitaux propres à eux seuls suffisent à financer l'entièreté des actifs acycliques, et qu'il reste un excédent. Mathématiquement, nous pouvons le noter ainsi :

b. Fonds de roulement étranger (FRE)

C'est l'ensemble dettes financières à long terme et des dettes à court terme, pour certains le fonds de roulement étranger est la différence entre le Fonds de roulement net (F.R.N) et le Foànds de roulement propre (F.R.P), on retrouve de ce fait les dettes financières.

c. Fonds de roulement brut ou fonds de roulement économique ou fonds de roulement total (F.R.T)

C'est la somme de tous les éléments constituant l'actif cyclique, soit

3.1.4. Appréciation du fonds de roulement net

· Le fonds de roulement net peut être positif, dans ce cas, il peut être à la fois :

En effet, un FRN positif implique que les sources de financement de l'entreprise comportent suffisamment de ressources stables pour financer à la fois l'intégralité des immobilisations et une fraction des actifs circulants.

a) Pléthorique

Lorsque l'excédent qui reste des capitaux permanents après avoir financé les immobilisations, est supérieur aux valeurs d'exploitation, c'est-à-dire aux stock et travaux en cours, cela représente une partie de capitaux mal utilisés.

On peut constater dans ce graphique qu'il y a une partie du fonds de roulement qui finance non seulement les valeurs d'exploitation mais aussi en partie des valeurs réalisables.

b) Suffisant

Lorsque l'excédent des capitaux permanents sur les actifs acyclique est égal aux stocks et travaux en cours, donc l'excédent couvre entièrement la zone de risque et ne laisse aucun autre excédent.

Graphiquement cette situation peut se présenter de cette façon :

c) Insuffisant

C'est lorsque l'excédent des capitaux permanents n'arrive pas à couvrir la totalité des valeurs d'exploitations, donc la zone de risque.

· Le fonds de roulement net peut être nul,

Dans ce cas-ci, il y a égalité entre les ressources stables et les actifs acycliques, là le principe de l'équilibre financier minimum est donc respecté, mais il n'y a pas sécurité financière car il n'y a pas une marge de sécurité financière, donc un fonds de roulement positif. Sur le plan graphique la situation peut être présentée de cette manière :

· Le fonds de roulement net peut enfin être négatif

Un fonds de roulement négatif signifie au contraire que l'entreprise a pu ou a dû affecter des dettes à court terme au financement d'une partie de ses investissements en immobilisations. Elle ne dispose alors d'aucune marge de sécurité à court terme représentée par des actifs liquides excédentaires. Mais l'équilibre financier peut cependant être maintenu dans ce cas, à condition que les actifs circulants soient très liquides et que les dettes à court terme soient peu exigibles.

Selon Mbangala M.A (2015) On peut également évaluer le fonds de roulement net par le haut du bilan en se servant d'un ratio. Il s'agit du ratio de couverture des investissements à long terme par les ressources durables.

L'interprétation de ce ratio est simple, les ressources stables (capitaux permanents) devant être supérieur aux actifs immobilisés pour que le fonds de roulement net soit positif, il faut donc que la valeur de ce ratio soit supérieur à 1, lorsque le ratio est inférieur à l'unité il s'agit d'un fonds de roulement net négatif, et si le ratio est égal à 1 il s'agit d'un fonds de roulement nul.

3.2. Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

3.2.1. Définition

Le besoin en fonds de roulement est la différence entre les emplois mis de l'activité de l'entreprise et les ressources générées par cette même activité.

Selon Mbangala M.A. (2015), Il est un agrégat caractéristique de la gestion du cycle d'exploitation car il désigne l'ensemble des opérations liées aux activités de l'entreprise allant de l'acquisition des stocks jusqu'à la prestation des services. Il exprime la capacité nette ou le besoin nette de financement des besoins liés au cycle d'exploitation de l'entreprise.

En d'autre terme, nous pouvons dire que le besoin en fonds de roulement est la différence entre le montant des besoins cyclique hors trésorerie-actif et des ressources cycliques hors trésorerie-passif. On peut également être amené à l'exprimer en nombre de jour en prenant la différence entre les délais de stockage au niveau de l'entreprise, majoré de délai des crédits qu'on accorde à sa clientèle et le délai de crédit accordé par les fournisseurs.

3.2.2. Détermination du BFR

Nous pouvons calculer cet agrégat en prenant directement la différence entre l'actif circulant et le passif circulant, c'est-à-dire mathématiquement :

Soit, l'ensemble des besoins cycliques en dehors des disponibilités et des ressources cycliques en dehors des dettes financières à court terme, nous pouvons l'exprimer ainsi :

L'actif circulant et le passif circulant étant constitués des éléments non récurrents des activités de l'entreprise, c'est-à-dire Hors activités Ordinaires, on peut être amené à calculer ou distinguer deux types des besoins en fonds de roulement :

a) Le besoin du fonds de roulement d'exploitation ou des activités ordinaires (B.F.R.E ou B.F.R.AO)

Il est obtenu par la différence entre l'actif circulant d'exploitation ou des activités ordinaires et le passif circulant d'exploitation ou des activités ordinaires ; donc :

Ou

b) le besoin en fonds de roulement hors exploitation ou le besoin en fonds de roulement hors activités ordinaires (B.F.R.H.E ou B.F.R.H.A.O)

3.2.3. Facteurs influençant le Besoin en Fonds de roulement

Ø Nous avons d'abord la nature d'activité de l'entreprise qui fera que le cycle d'exploitation de l'entreprise soit court ou long, car il est constaté sur terrain que toutes les entreprises n'ont la même durée du cycle d'exploitation ; les entreprises industrielles ont un très long cycle car il faut d'abord s'approvisionner en matière, les transformés en produit finis et les vendre, contrairement aux entreprises commerciales qui achètent et revendent sans transformer, et les prestations des services qui n'ont pas de stock, d'où la grande influence des secteurs des activités de chaque entreprise sur le besoin en fonds de roulement.

Selon Kalumbu S. (2011), pendant le cycle, il existe un décalage entre les opérations (achat, production, vente) et la transformation en monnaie de ces opérations, et c'est l'existence de ce décalage entre les flux réels et les flux financiers qui est à l'origine des besoins en fonds de roulement.

Ø Il y a ensuite le délai de paiement des dettes accordé par les fournisseurs à l'entreprise lors de l'approvisionnement des matières premières, à l'achat des marchandises et des prestations de services obtenues, et le délai accordé aux clients lors de la vente des biens et services

Ø Le délai de stockage qui est le décalage entre le temps d'achat des marchandises et la vente ces dernières (pour l'entreprise commerciale).

3.3. La trésorerie nette (TN) et la liquidité

3.3.1. Définition

La trésorerie nette est l'ensemble des sommes d'argent mobilisables à court terme (on parle aussi de disponibilités à vue), elle est un indicateur de santé financière d'une entreprise en ce qu'elle vérifie l'équilibre ou l'absence d'équilibre de sa structure financière.1(*)

On calcule en faisant la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement, ou encore la différence entre la trésorerie-actif et la trésorerie-passif.

3.3..2. Calcul et appréciation de la trésorerie nette

a) Calcul de la trésorerie nette

Pour calculer la trésorerie nette, nous utilisons la formule suivante :

Ou encore comme on définit la trésorerie nette comme étant la différence entre les emplois disponibles d'une part et des ressources financières à court terme d'autre part. De là, nous pouvons mathématiquement donner sa formule de la manière suivante :

b) Interprétation

Selon Cohen E. (1991),

- Si la trésorerie nette est supérieure à zéro , signifie que l'entreprise constitue des placements financiers liquides auprès des partenaires financiers pour un montant qui excède celui des ressources à court terme obtenues également auprès des partenaires financiers. Dans ce cas, la situation traduit une aisance de trésorerie puisque l'entreprise semble disposer de liquidités assez abondantes pour lui permettre de rembourser ses dettes financières à court terme. On peut parler d'une réelle autonomie financière à court terme.

- Si la trésorerie nette est inférieur à zéro au contraire, où l'entreprise est dépendante de ses ressources financières à court terme. Cette situation de dépendance ou de tension sur la trésorerie traduit un ajustement dans lequel les liquidités ou quasi-liquidités s'avèrent insuffisantes pour permettre à ce que l'entreprise rembourse ses dettes financières à court terme.

En dehors de la trésorerie nette, qui a un caractère restrictif c'est-à-dire qu'elle ne tient pas compte de certains éléments cycliques qui peuvent être prochainement transformés en disponibles, il est nécessaire d'aborder la notion de la liquidité.

La liquidité peut être définie comme la capacité qu'a une entité à faire face à toutes ses dettes à court terme ; ainsi nous avons :

v La liquidité générale : qui montre à quel point l'entreprise peut faire face à aux engagements à court terme (donc tout le passif cyclique) avec ses actifs cycliques, en terme de différence, ceci nous ramène à calculer le fonds de roulement net par le bas du bilan. Soit

Une différence positive équivaut à un fonds de roulement positif également, mais nous pouvons également l'avoir sous forme de ration ; nous aurons donc le ratio de liquidité générale (RLG) qui est obtenu par la formule :

Comme le ratio du FRN par le haut du bilan, si le RLG est supérieur à 1, cela traduit un FRN positif, s'il n'est inférieur à 1, le FRN est négatif et s'il `est égal à 1, le FRN est nul.

v La liquidité réduite ou trésorerie totale ou trésorerie relative : montre à quel point l'entreprise est capable d'honorer des engagements à court terme en ne considérant que ses disponibilités et ses créances. On l'obtient en faisant :

Ou encore on peut être amené à l'exprimer en terme de ratio, c'est donc le ratio de liquidité réduite (RLR) qui est donné par cette formule :

Lorsque ce ratio (RLR) est supérieur ou égal à 1 ; donc (RLR=1) ou lorsque cette différence est positive ou nulle, l'entreprise sera capable de payer toutes ses dettes à court terme sans avoir en recours aux stocks et travaux en cours, et la norme veut que le ratio soit compris entre 0,5 et 1 soit  ; sauf que lorsqu'il est vraiment > 1, ceci nous révèle que le fonds de roulement net sera pléthorique.

v La liquidité immédiate ou trésorerie à vue ou solvabilité à vue à court terme : celle-ci montre à quel point l'entreprise est capable de faire face à ses engagements à court terme, soit tout le passif cyclique seulement en se servant de ses disponibilités. Nous pouvons l'exprimer en faisant la différence entre les valeurs disponibles ou la trésorerie-actif d'une part et le passif cyclique d'autre part. Donc :

Quand cette différence est positive, l'entreprise est dite capable de payer toutes ses dettes seulement en utilisant sa trésorerie, mais on peut également l'exprimer en termes de ratio de liquidité immédiate (RLI) qui sera le rapport entre la trésorerie-actif et le passif cyclique.

Si le ratio de liquidité immédiate est supérieur à 1 , l'entreprise est capable de payer l'ensemble de ses dettes à court terme seulement en se servant de sa trésorerie.

Section 4La trésorerie par les flux de trésorerie et le plan de trésorerie

4.1. La trésorerie par le flux de trésorerie

Le flux de trésorerie représente l'excédent de trésorerie générées par les activités principalesde l'entité notamment le chiffre d'affaires...

Flux de trésorerie= Capacité d'autofinancement-Variation BFR

La capacité d'autofinancement estl'excédent de trésorerie qui ne tient pas compte de délai paiement Client-Fournisseur.

4.2. Plan de trésorerie

Le plan de trésorerie prévisionnel est un tableau qui reprend l'ensemble des mouvements financiers de l'entreprise mois par mois(encaissements et décaissements) afin de mesurer et de prévoir le solde de trésorerie à chaque fin de mois à venir.

Il permet d'anticiper et de visualiser le montant des liquidités disponibles plusieurs mois à l'avance et est utilisée en gestion courante de la trésorerie ou pour adapter les dépenses d'une entreprise à une situation particulière(création d'entreprise, difficultés financières, lancement projet, situation de crise,...).

Plan de trésorerie

clients

 

 

Janvier

Février

Mars

Avril

....

ventes TTC1

 

 

 

 

 

ventes TT

 

 

 

 

 

ventes TTCn

 

 

 

 

 

Encaissements (1)

 

 

 

 

....

Fourniseurs

 

 

 

 

 

Achats TTC1

 

 

 

 

 

Achats TT

 

 

 

 

 

Achats TTCn

 

 

 

 

 

Salaires

 

 

 

 

 

Charges sociales

 

 

 

 

 

Autres charges

 

 

 

 

 

TVA à payer

 

 

 

 

 

Décaissements (2)

 

 

 

 

.....

Flux Mensuels (1) - (2) = (3)

 

 

 

 

....

Trésorérie initiale (4)

 

 

 

 

....

Trésorérie finale (3) + (4) = (5)

 

 

 

 

....

Source :Anne M.1996, Gestion financière, Paris, Ed. ESKA 2ième Ed,

Chapitre 2 : RÉVUEEMPIRIQUE,PROBLÉMATIQUE ETHYPOTHÈSE

2.1. Revue empirique

BoumessehelR. (2017) dont le travail était intitulé : « la gestion de trésorerie dans une entreprise, cas de la ERIAD-Sétif, les Moulins de la Soummam /SPA SIDI-AICH ». Le but de cette étude est de démontrer l'importance de la gestion de trésorerie au sein de l'entreprise et de voir le processus suivi afin d'aboutir à une gestion meilleure et plusadéquate.

En ce qui concerne la place que détient la gestion de trésorerie au sein de l'entreprise, elle n'a jamais été aussi importante auparavant, mais avec la levée de la concurrence internationale moderne, les risques financiers se multiplient ce qui a poussé les entreprises même les plus petites, à prendre des mesures précises dont la gestion de trésorerie fait partie.

Les méthodes et outils utilisé pour gérer à bien la trésorerie sont diverses et aussi bien efficaces les unes que les autres, donc c'est à l'entreprise de décider pour le meilleur outil auquel il lui convient de faire recours.

En d'autres termes, pour gérer la trésorerie d'une manière adéquate, il faut prendre les mesures qui sont le plus convenant à l'activité de l'entreprise, et de choisir les méthodes les plus adaptés à son exploitation.

Enfin, la SPA ERIAD, nous pouvons facilement voir que l'entreprise ne donne pas de grande importance à la gestion de trésorerie, mis à part le fait qu'elle ne la détient que par motif de précaution et de transaction, pourtant si cette dernière songe aux placements rémunérateurs et à la spéculation, elle aurait annulé la nullité de son résultat financier, et par la augmenter son résultat final.

Selon Bettouche Y.et Messaoudi Y. (2018) dont le travail était intitulé : « La gestion de la trésorerie dans une entreprise, cas de la SONATRACH, la DRGB ». L'objectif de cette étude était de savoir ce qu'est la trésorerie et quel était le processus de son élaboration et quelle était l'utilité de la gestion de trésorerie au quotidien.

Pour répondre à ces questions, il était formulé les hypothèses selon lesquelles la gestion de trésorerie au sein de l'entreprise SONATRACH jouait un rôle central dans la gestion financière de l'entreprise, le processus de la gestion de trésorerie au sein de l'entreprise SONATRACH passe par plusieurs étapes importanteset que l'importance d'une gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu'elle permet d'avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie afin d'opérer des décisions adéquates pour les transactions.

Sachant que la gestion de la trésorerie de la SONATRACH est centraliser au niveau de siège Alger ce qui nous a pas permis d'étudier quelques outils importants de la gestion de la trésorerie tel que : le budget de la trésorerie, le plan de financement ...etc.

L'analyse avait démontré que les ratios de liquidité sont généralement inferieur a 1 ce qui montre l'incapacité de l'entreprise à payer ces dettes à court terme et il peut traduit des difficultés de sa trésorerie. Dans ce cas la DRGB (direction régionale de Bejaia) à atteins son équilibre financier pour les 03 exercices 2014, 2015, et 2016, et elle a réalisé une trésorerie positive.

Selon Abdmeziem A. (2019), le travail consistait à analyser l'impact de la gestion de trésorerie sur la situation financière de l'entreprise, il était constaté que le domaine de la gestion de trésorerie a connu une forte évolution au cours de ces dernières années. Sa maîtrise contribue fortement à l'amélioration de la santé financière de l'entreprise.

Les méthodes et outils utilisés pour gérer à bien la trésorerie sont diverses et aussi bien efficaces les unes que les autres, donc c'est à l'entreprise de décider pour le meilleur outil auquel il lui convient de faire recours.

Concernant la SPA SOCOTHYD, l'analyse effectuée avant a montré que la trésorerie de cette dernière est souvent négative, ce qui influence sur sa situation financière à court terme.

Il était constaté que l'entreprise ne donne pas de grande importance à la gestion de trésorerie, tandis que le rôle du trésorier est très limité. La mission principale de cet agent est de gérer et contrôler les flux de trésorerie, c'est-à-dire les encaissements et les décaissements.

Puisque la gestion de la trésorerie est un outil déterminant dans l'analyse de la situation financière de l'entreprise, on a recommandé à celle-ci de prendre un certain nombre de mesures dont les plus importantes sont :

· Vu la négativité de la trésorerie, l'entreprise devrait trouver les financements les moins coûteux ;

· Le suivi des risques qui sont liés à la trésorerie de l'entreprise ;

· Suivre la trésorerie quotidiennement ;

· Faire partager à l'ensemble de l'entreprise le réflexe de trésorerie.

2.2. PROBLÉMATIQUE

L'atteinte des objectifs dépend de la réalisation de profit grâce aux moyens mis en place. Ce faisant ,face aux multiplicités des charges que l'entité estobligée de payer, elle doit avoir des sommes d'argent disponibles en vue de les payer au moment où elles arrivent à l'échéance.

Toutefois, la trésorerie est un outil générateur des bénéfices sans lequel l'entité sera buttée aux difficultés de payer ses charges et régler ses dettes envers les tiers. Tout compte fait, elle va tomber en faillite. Cependant, la trésorerie elle-même ne suffit pas (entrée et sortie), il va falloir appliquer quelques mécanismes dans le but d'obtenir une trésorerie positive quels que soient les mouvements, générateur des bénéfices, malgré qu'en réalité le bénéfice n'est pas du tout une trésorerie positive du fait que la trésorerie exclue les charges et les produits non décaissables et encaissables alors que le résultat (bénéfice) différence de l'ensemble des charges et produits.

Dans ce cas, la gestion de la trésorerie vient mettre en exergue la définition de Fayol sur le concept gérer qui veut dire : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. La prévision des encaissements et décaissements futures,organisation de trésorerie en établissant la tâche pour chacun, commandement au sens de donner injonction au poste en relation avec la trésorerie, coordonner la trésorerie consiste à réunir les opérations en lien avec pour un ensemble puis contrôler la trésorerie consiste à comparer les encaissementset décaissements prévus avec les réalisations, en suite dégager les écarts.

Partant de la gestion de trésorerie, nous allons nous poser quelques questions :

· Comment a évolué la trésorerie de la SCTP à travers ses indicateurs de l'équilibre financier (FR, BFR, TN) au cours de notre période sous examen ?

· Comment est géré le cas d'excédent ou de déficit de la trésorerie à la SCTP ?

Nous tenterons de répondre de répondre à ces questions ci-haut dans les lignes qui suivent.

2.3. HYPOTHÈSE

A propos de Kaputa LOOTA, 2018 : «  L'hypothèse est une proposition relative à l'expression de phénomènes naturels et qui doit être vérifiée par les faits.

Quant à Pinto R,2000 : « c'est le fait de prendre position en ayant aucune certitude. Elle cherche à établi une vision provisoire du problème soulevé en évoquant la relation supposée des faits dont le rapport constitue le problème et en indiquant la nature.

Compte tenu de notre étude, nous formulons les hypothèses selon lesquelles les indicateurs d'équilibre financier ont positivement évolué depuis 2015 jusqu'en 2017 et que les cas d'excédent ou déficit de trésorerie sont reportés pour les périodes à venir.

2.4. Modèle conceptuel

Un modèle conceptuel est une représentation la plus abstraite des données d'un système d'information permettant facilement et simplement de comprendre comment les différents éléments sont liés entre eux à l'aide de diagramme.

Schéma des étapes de la gestion de la trésorerie

Flux réel, et engagements financiers prévisionnels

Flux monétaires (encaissements-décaissements)

Ecarts prévisionnels entre Encaissements et Décaissements

· Recours aux concours bancaire de trésorerie

· Actions sur les durées de rotation (stocks, clients, fournisseurs)

Actions d'ajustement

Éventuelle

Ecarts prévisionnels entre encaissements et Décaissements

Plan de trésorerie équilibré

Contrôle

251658752

Chapitre 3 : MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE ET PRÉSENTATION DU CHAMPT EMPIRIQUE

III.1. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Pour une meilleure appréhension du sujet qui fait l'objet de notre investigation, il s'est avéré nécessaire que nous adoptions un ensemble des règles et procédés pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixé. Pour y arriver nous avons eu recours aux méthodes et techniques de recherche.

a. Méthodes

Les méthodes qui ont été utilisées sont les suivantes :

· La méthode Descriptive : qui nous a permis de présenter les entreprises sous étude selon sa structure financière, organisationnelle...

· La méthode analytique qui nous a permis de procéder à l'analyse par des tableaux et indicateurs de la structure financière de l'entreprise étudiée.

b. Techniques

Ø La technique documentaire : elle nous a servi de consulter les ouvrages scientifiques, les archives, les articles, de revues et les journaux, les mémoires, les notes de cours et autres documents ayant trait à notre investigation ainsi de consulter d'autres sources au moyen de l'intérêt.

Ø la technique d'interview : elle nous a permis de recueillir les informations grâce à son procédé d'investigation scientifique, en posant des questions sur notre thème aux enseignants et autres professionnels.

III.2 : PRESENTATION DE LA SOCIETE COMMERCIALE DES TRANSPORTS ET DES PORTS « SCTP S.A »

La société commerciale des transports et des ports « SCTP » en sigle, est une entreprise publique de la République démocratique du Congo, active essentiellement dans l'ouest et le nord du pays. Elle est basée à Kinshasa. L'exploitation ferroviaire et portuaire, ainsi que le transport fluvial constituent ses activités principales.

La société commerciale des transports et des ports « SCTP » en sigle, à l'instar de toutes les entreprises du pays, évolue dans un environnement socio-économique de crise, caractérisé par :

Le délabrement du tissu économique avec comme corollaire la baisse des importations et des exportations ;

L'insuffisance des moyens de paiements extérieurs ; etc...

III.2.1 APERCU HISTORIQUE DE LA SCTP

C'est dans le contexte des années 30, de bien triste mémoire (la crise mondiale de 1929), que l'on vit se développer une crise économique mondiale dont l'ampleur n'épargne pas les entreprises coloniales. Le secteur des transports fut particulièrement touché, la diminution du trafic entrainera celle des recettes nécessaires au maintien de l'équilibre financier.

Des déficits croissants avaient rapidement précipité ces entreprises dans un marasme tel qu'elles n'auraient pas été en mesure d'entretenir et de sauvegarder le matériel qui allait un jour ou l'autre, lors de la reprise économique, devoir servir à plein rendement.

La compagnie de chemin de fer du Congo « C.C.F.C » en sigle, concessionnaire de la ligne Matadi - Léopold ville, qui pouvait s'enorgueillir de plonger ses racines dans le siècle précédent, se trouva dès 1932 dans une situation désastreuse. Les intérêts des capitaux empruntés et l'amortissement de ses dettes gravaient lourdement que les tarifs étaient réduits d'autorités afin de ne pas entraver la production à l'intérieur du pays.

Il n'était plus question de voir les pouvoirs publics couvrir le déficit des entreprises privées. Par contre, ces mêmes autorités interdisaient toute hausse tarifaire qui avait risqué de porter préjudice à l'exportation des productions et de renchérir des prix des marchandises importées, accentuant ainsi l'inflation.

La compagnie négocia avec le gouvernement une solution qui permettrait de faire supporter les charges des emprunts par le budget de l'Etat ; le ministre de l'économie estima toutefois qu'il était plus simple de voir la concession de la ligne reprise entièrement par la colonie. Celle-ci aurait repris l'actif et le passif de la CCFC.

Comme le chemin de fer n'est qu'un maillon de la chaine des transports, la colonie entreprit des négociations avec l'ONATRA qui exploitait les services de navigation fluviale au-delà de Kinshasa, dénommée Léopoldville à l'époque. Le but de ces négociations étaient de réunir sous l'autorité d'un seul exploitant les transports publics du bief inferieur jusqu'à l'extrémité du bief navigable du cours moyens du fleuve Congo et de sec affluents.

Une question s'est posée alors relative à la manière dont la gestion allait être assurée. L'expérience du passé avait prouvé combien avait été décevante l'administration directe par l'Etat de services à caractère industriel et commercial ; il fut donc jugé préférable de créer un organisme autonome qui organiserait les services de transports publics selon les méthodes appliquées dans les entreprises privées. Celle-ci vise en effet un rendement optimum aux mémoires frais ; tout en s'efforçant de réaliser un bénéfice.

La réalisation de ce projet fut opérée en deux temps. D'abord, un arrêté-loi voté par le parlement belge le 19 février 1935. Ce texte accordait au roi l'autorisation de créer un organisme dont l'objet serait d'assurer l'exploitation des transports coloniaux. Mais l'intérêt général et les nécessités du trésor public imposaient que l'Etat reprit les services de transports publics en rachetant toutes les entreprises concernées et devint concessionnaire du chemin de fer, quitte à confier par la suite leur guérison et leur exploitation à un organisme à créer.

L'arrêté-royal du 20 Avril 1935 pris en exécution de l'arrêté-loi ci-dessus, consacrait la création de l'office des transports coloniaux (OTRACO), l'actuel ONATRA, en définissant son statut juridique et son organisation. Selon les termes de cet arrêté, il s'agissait d'une institution publique autonome chargé par l'Etat d'assurer la gestion des exploitations qu'il lui confiait et dont il restait propriétaire.

On confia l'administration de cet organisme à un conseil de gérance composé d'un président et dix membres et la gestion quotidienne à un comité de direction.

Monsieur Paul Charles, alors administrateur général des colonies et les différentes entreprises suivantes :

1. La régie du chemin de fer du Mayombe ; il s'agit d'une régie d'Etat chargée de la gestion du chemin de fer Boma - Tshela, propriété de la colonie. Sa dissolution intervient le 17 juillet 1935 et sa gestion fut confiée à l'Otraco la même année ;

2. La compagnie de chemin de fer du Congo exploitant le chemin de fer de Matadi (Ango - Ango) à Kinshasa alors Léopoldville ; sa reprise eut lieu le 1er juin 1936 ;

3. L'union nationale de transports fluviaux « Unatra » desservant les services de navigation du bief moyen du fleuve ; elle fut reprise le 1er septembre 1936 ;

4. La société pour la manutention dans les ports du Congo « Manu Congo » chargé de la manutention portuaire à Matadi ; sa reprise eut lieu le 15 Octobre 1937. Aux exploitations citées ci-dessus sont venues s'ajouter par la suite :

· En 1946, celle du réseau du Kivu appartenant à la société des chemins de fer au Kivu « CEFAKI » ;

· En 1955, le bief maritime du fleuve Congo appartenant à l'Etat ;

· En 1956, celle des installations portuaires de Léopoldville appartenant à la compagnie industrielle et de transport au Stanley pool « CITAS »

Comme l'ONATRA alors l'OTRACO n'était qu'un organe de gestion ne détenant rien en propos, son colossal budget d'investissement commençait à peser excessivement lourd sur le budget de la colonie. Il fut alors jugé nécessaire de changer le statut de cet office en lui faisant acquérir la pleine propriété des biens, matériels et exploitations.

Ainsi, il pourrait recourir directement à l'emprunt pour la réalisation de ses programmes, au moment où les intérêts de l'office l'exigeraient, ce qui l'aiderait à financer son budget d'équipement.

C'est ainsi que le parlement belge vota le 12 juillet 1952 la nouvelle loi organique de l'OTRACO. Celle-ci fut suivie en date du 30 décembre 1952 d'un arrêté royal relatif à l'exécution des dispositions édictées par le parlement.

Les deux textes rendaient l'OTRACO propriétaire des biens matériels et exploitations dont l'Etat lui avait confié la gestion. En outre, il lui était désormais reconnu le droit, moyennant approbation ministérielle, de contracter des emprunts, de se constituer un fonds de réserve et de provision pour son autofinancement.

Toutefois les mêmes textes introduisirent un nouvel élément : l'OTRACO est tenu de payer à l'Etat un intérêt de 4% sur les capitaux investis. C'est ainsi que l'ONATRA, alors l'OTRACO a vu le jour.

La société commerciale des transports et des ports (SCTP) est une entreprise publique à caractère commercial et industriel dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie financière.

L'office fut institué par l'arrêté-royal du 20 avril 1935 sous la dénomination d'office d'exploitation des transports coloniaux, en abrégé « OTRACO » sera substitué en 1971 par l'ONATRA (Office National des transports), régi par l'ordonnance loi n°78 - 002 du 6 janvier 1978 portant disposition applicables aux entreprises publiques et par l'ordonnance n°78 - 206 du 5 mai 1978 portant statuts de l'office.

III.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA SCTP S.A

La société commerciale des transports et des ports « SCTP S.A» avant l'indépendance de la République Démocratique du Congo était installé au croisement de l'avenue Louise et la rue Blanche à Bruxelles 1050 en Belgique.

Ensuite, elle a été transféré définitivement à Léopoldville (Kinshasa actuellement) sur le Boulevard du 30 juin n°177 dans la commune de la Gombe, sous le nouveau numéro de commerce KG/9108/M.

III.2.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE AU SEIN DE LA SCTP S.A

III.2.3.1. ROLE DE LA SCTP S.A

La société commerciale des transports et es ports « SCTP » en sigle, est un géant multisectoriel de transport de la République Démocratique du Congo, dont le transport multimodal constitue la première activité. Il est un élément clé du système de transport intérieur congolais ; et joue le rôle d'épine dorsal dans l'économie congolaise.

La configuration géographique de ses différents réseaux d'exploitation fluvial, ferroviaire et portuaire, s'étend de l'embouchure du fleuve du Congo jusqu'à l'intérieur du territoire national, en traversant 26 provinces que compte la RDC.

Pour l'économie congolaise, la SCTP accomplie les missions suivantes :

- Le transport des personnes et des biens pour l'approvisionnement des centres urbains au coût bas (moins disant) ;

- L'intégration socio-économique par le désenclavement du territoire national et le développement du milieu rural ;

- Le soutien à l'industrie par la facilitation de la mobilité des biens ou des ressources ;

- L'appui à la politique gouvernementale en matière de transport ou de la reconstruction nationale.

III.2.3.2. NATURE JURIDIQUE DE LA SCTP

La société commerciale des transports et des ports « SCTP » en sigle, entreprise publique créée par le décret n°0051 du 07 Novembre 1995, a été transformé par l'article 4 de la loi n°08/008 du 07 Juillet 2008 et les décrets n°09/11 et n°09/12 du 24 Avril 2009 en une société par action à responsabilité limité en sigle « Sarl » dénommée société commerciale des transports et ports « SCTP » en sigle, ayant comme actionnaire uniquement le gouvernement de la RDC.

III.2.3.3. OBJET SOCIAL DE LA SCTP

La société commerciale des transports et des ports « SCTP », exploite et gère une chaine intégrée des transports composés des trois ports maritimes (Matadi, Boma et Banana), de chemin de fer Matadi - Kinshasa (C.F.M.K) long de 366 Km, d'un réseau fluvial, ferroviaire et portuaire, l'ONATRA accompli dans l'économie nationale, les rôles :

- D'intégration économique, de développement du pays et d'entrainement des conditions de développement ;

- De soutien à l'industrie par la mobilité des ressources ;

- D'appui à la politique de l'Etat ;

- D'approvisionnement des centres urbains et ruraux ;

- Etc...

III2.3.4. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNEMENT DE LA SCTP

a. Tutelle

En conformité avec les dispositions légales et règlementaires, les structures organiques de la SCTP dont la tutelle est exercée conjointement par le ministère du portefeuille et celui des transports et communications.

b. Structure organique et fonctionnelle

La structure organique de la SCTP se présente de la manière suivante :

- L'Assemblée générale ;

- Le conseil d'administration ;

- La direction générale ;

- Les collègues des commissaires aux comptes

La direction générale qui est l'organe chargé de la gestion quotidienne de la société comprend :

1. L'administrateur général (ADG)

2. L'administrateur directeur général adjoint (ADGA)

En ce qui concerne la gestion interne, la SCTP comprend douze départements :

1. Département des ports maritimes (DPM) ;

2. Département des chemins de fer (CF) ;

3. Département des ports de Kinshasa (DPK) ;

4. Département de chantiers navals (CN) ;

5. Département financier (DF) ;

6. Département des ressources humaines (DRH) ;

7. Département des services généraux (SG) ;

8. Département d'organisation et étude général (DOEG) :

9. Département d'audit interne ;

10. Département technique ;

11. Département opérationnels ;

12. Département fonctionnels ;

v Conseil d'administration composée 

- Du conseil de l'administration délégué général, de l'administrateur directeur technique, de l'administrateur directeur financier, de sept administrateurs externes dont deux représente respectivement les ministères des transports et communications et du portefeuille.

v Comité de gestion compose:

- De l'administrateur délégué général, de l'administrateur directeur technique, de l'administrateur directeur financier et du représentant du personnel.

Les organes de gestion courante, à savoir :

Cinq départements opérationnels (d'exploitation) :

1. Le département des ports maritimes qui assure la manutention et le magasinage dans les ports de Matadi, Boma ainsi que la navigation sur le bas fleuve ;

2. Le département du port de Kinshasa qui assure la manutention et le magasinage au port fluvial de Kinshasa ;

3. Le département des chemins de fer qui exploite la ligne ferroviaire Matadi-Kinshasa et le transport urbain dans la ville de Kinshasa ;

4. Le département des ports et des transports fluviaux qui assure le transport sur le fleuve entre Kinshasa - Kisangani, sur la rivière Kasaï entre Kinshasa - Ilebo, sur leurs affluents respectifs ainsi que la traversée Kinshasa - Brazzaville au Beach Ngobila ;

5. Le département des chantiers navals qui englobe les chantiers navals de Kinshasa/Ndolo, de Boma et de Mbandaka/Boyera et dont le rôle consiste dans l'entretien, le carénage, la réparation des bateaux ainsi que la fabrication des unités fluviales neuves. Il gère également l'exploitation agricole et forestière de Yuki récemment érigée en projets Agro forestier autonome depuis le 2 février 2003.

Six départements d'appui logistique :

1. Le département des ressources humaines qui à la mission d'administration, de la gestion prévisionnelle ainsi que de la formation du personnel ;

2. Le département financier qui a en charge la comptabilité et la gestion des avoirs financier de l'entreprise ;

3. Le département de l'organisation et étude général dont la mission est :

- Conduire le changement dans l'entreprise notamment la restructuration ;

- Constituer un cadre permanent d'analyse de la SCTP ;

- Réfléchir sur les stratégies et l'élaboration du plan de développement de celui-ci ;

- Concevoir et de réaliser le système d'information de l'entreprise ;

4. Le département de l'audit interne qui exerce la mission de contrôle afin d'assurer la maitrise totale des paramètres de gestion de l'office ;

5. Le département technique qui à la mission de mettre à la disposition des exploitations, la logistique nécessaire pour la maintenance de l'outil de production et d'exercer la fonction de contrôle technique de cet outil ;

6. Le département des services généraux regroupant les entités ci-après :

- Les secteurs médicaux et pharmacie centrale ;

- La direction de la régie des travaux ;

- La sous-direction des affaires sociales ;

- Le garage central;

- L'imprimerie;

- L'inspection agricole et ravitaillement;

- L'aviation.

C'est pour quelques - unes de ces activités auxiliaires qu'il est envisagé une collaboration avec les privés.

v Les directions en staff, à savoir 

La direction contrôle de gestion centrale, la direction commerciale de marketing, la direction juridique et celle de la police qui sont des structures d'aide à la gestion dépendant de la direction générale.

III.3.5. ORGANIGRAMME n°1 DE LA SOCIETE COMMERCIALE DES TRANSPORTS & DES PORT

CONSEIL D'ADMINISTRATION

COMITE DE GESTION

DIRECTEUR GENERAL

DIR. GENERAL ADJOINT

SECRETARIAT

DIRECTION COMMERCIALE & MARKETING

DIRECTION JURIDIQUE

DIRECTION POLICE & POMPIERS

DIRECTION CONTROLE DE GESTION CENTRAL

S/DIRECTION RELATIION PUBLIQUE & COMMUNICATION

DEPARTEMENT PORTS MARITIMES

DEPARTEMENT CHANTIER NAVAL

DEPARTEMENT CHEMIN DE FER

DEPARTEMENT PORT KIN

DEPARTEMENT FINANCE

DEPARTEMENT CONTROLE GENERAL

DEPARTEMENT TECHNIQUE

DEPARTEMENT ORGANISATION & ETUDES GENERALES

DEPARTEMENT PORTS & TRANSPORT FLUVIAUX

DEPARTEMENT DES SERVICES GENERAUX

DEPARTEMENT RESSOURCES HUMAINES

DEPARTEMENT MARCHES & APPROVISIONNEMENTS

SECRETARIAT

INSPECTION CONTROLE DE GESTION

S/DIRECTION COMMERCIALE ET DE MARKETING

INSPECTION INFORMATIQUE

INSPECTION DES APPROVISIONNEMENRS

SERVICE HYGIENE ET SECURITE DU TRAVAIL

DIRECTION DE TRANSPORT

DIRECTION VOIES ET TRAVAUX

DIRECTION TRACTION ET MATERIELS

DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE

DIRECTION SIGNATION ELECTRIFICATION ET TELECOMMUNICATION

DIRECTION DE CHEMIN DE FER INTER - URBAIN

S/DIRECTION COMPTABLE ET FINANCERE

SOUS DIRECTION ADMINISTRATIVE & PAIE

INSPECTION CONTROLE TAXATION ET FACTURATION

INSPECTION COMPTABILITE GENERALE

INSPECTIONTRESORERIE

SERVICE DISPATCHING

DIVISION DISPATCHING

SERVICE CONTROLE DES ENGAGEMEMNT

BUREAU DISPATCHING

AGENT DISPATCHING

AGNET DISPATCHING

AGENT DISPATCHING

AGENT DISPATCHING

SERVICE FISCAL

SERVICE COMPTABILITE ANALYTIQUE

SECRETARIAT

SECRETARIAT

251656704

CHAPITRE IV ETUDE DE LA GESTION DE TRESORERIE AU SEIN DE LA SCTP

Section 1 : le budget de trésorerie de la SCTP

1.1. BUDGETS DES ENCAISSEMENTS

LIBELLE

2017

2016

2015

Encaissements

 
 
 

Recettes d'activités

53025965

104076474

139053089

Autres encaissements

0

0

 

Lignes de crédit

8275693

31131630

54080836

Créances à recouvrer

6054164

1410430

5959695

Financement extérieur

 

2090565

0

RLT,Code ISPS+fin. Gouvern

2500000

21412

989697

TVA collectée

394074

10199216

10714651

Total autres encaissements

17223931

44853252

71744879

Total encaissements

70249896

148929726

210797968

Source : direction financière de la SCTP

1.2. BUDGETS DES DECAISSEMENTS

LIBELLE

2017

2016

2015

Décaissements

 
 
 

Dépenses d'activités

 
 
 

Achats matières et fournitures

5891075

12257620

23097793

Transports

1116090

1367165

2269412

Services extérieurs A

1959830

1721297

2951399

Services extérieurs B

4785335

5550344

11150830

Impots et taxes

180347

494685

2654772

Autres charges

2653081

3822542

6685740

Charges du personnel

31933708

65283220

92472728

Frais financiers

2759984

5107190

6450286

Total dépenses d'activités

51279450

95604064

147732960

Autres dépenses

 
 
 

Investissements fonds propres

307643

863786

5337129

Investissements sur fin. Extér

0

0

0

Investissements RLT,Code ISPS

12133

107826

99895

Participation au budget de l'Et

0

31573

77681

Remboursements lignes de cré

8318529

33849397

25442493

Echus de trésorerie

1849193

2229221

2225309

TVA versée au Trésor

228695

9883945

12309577

Total autres dépenses

10716193

46965749

45492084

Total décaissements

61995643

142569813

193225044

Source : direction financière de la SCTP

Nous notons par le budget de trésorerie 2015, un dépassement la ligne de crédit pour payer les arriérés de salaire qui du même ont engendré un dépassement des dépensesd'activités notamment les charges du personnel. Ceci étant le total encaissement est supérieur au total décaissement, d'où la variation nette de trésorerie positive. En prenant en compte la trésorerie initiale de 2014, la trésorerie finale ou de clôture devient négative. Dans ce cas, il y a un déficit de trésorerie qui ne va pas permettre à la SCTP de placer ses excédents de trésorerie mais plutôt s'endetter à court terme principalement par des lignes de crédit. Sachant bien que ses recettes sont moins importantespour absorber la trésorerie initiale précédente, ce qui pousse l'entité sous examen à s'endetter par des lignes de crédit. Au cas où cette situation perdurait à long terme sur les exécutions budgétaires à venir, l'entité risque de cesser ses activités donc tomber en faillite.

Concernant l'année 2016, la situation de trésorerie de la SCPT s'est un peu améliorée avec une trésorerie finale positive du fait que les dépenses d'activités ont été revues à la baisse au regard de la baisse des recettes d'activités. Ceci étant, la variation nette de trésorerie s'est dégradée au regard de celle de l'année 2015. Nous remarquons que la trésorerie finale est largement supérieureà la trésorerie finale de 2015 en déit de la prise en compte de la trésorerie initiale de l'année précédente. En réalité elle devrait placer ses excédents de trésorerie à court terme malheureusement elle est buttée à plusieurs besoins de financement notamment les charges du personnel, les remboursements des lignes de crédit qui englobent les montants très importants.

Quant à l'année 2017, les recettes d'activités ont largement baissé de...,ainsi les dépenses d'activités ont été également revues à la baisse afin de préserver une trésorerie saine.

Cependant, les autres recettes dépassent considérablement les autres dépenses d'où la variation nette de trésorerie positive. Sur ce la trésorerie de l'année de trésorerie était positive, la trésorerie finale devient pléthorique. Il convient de signaler que les créances à recouvrer ont connu un large accroissement pendant cette période, ce qui pourrait poser des difficultés de trésorerie au cas où ces créances seront réglées en partie où totalité.

Section 2 analyse de l'équilibre financier de la SCTP

2.1. PRESENTATION DU BILAN PLURI ANNUEL EN FRANC COURANT

Tableau 3 : actif du bilan pluri annuel en franc courant

ACTIF

2017

2016

2015

 

NET

 

 

ACTIF IMMOBILISE

 

 

 

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

0

0

0

FRAIS DE DEVELOPPEMENT ET PROSPECTION

 

 

 

LOGICIELS

 

-

 

FONDS COMMERCIAL ET DROIT AU BAIL

 

 

 

AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

 

 

 

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

3 244 401 653 667

2 220 040 858 274

2 039 349 837 622

TERRAINS (1) (1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,

676 077 793 366

682 517 146 193

618 540 867 431

BATIMENTS (1) (1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,

1 791 554 621 244

1 081 193 425 143

1 002 642 046 609

AMENAGEMENTS, AGENCEMENTS ET INSTALLATIONS

263 762 373 974

94 869 098 611

84 740 655 043

MATERIEL, MOBILIER ET ACTIFS BIOLOGIQUES

208 829 640 545

139 247 090 190

138 592 280 443

MATERIEL DE TRANSPORT

304 053 413 184

222 090 286 783

194 710 176 742

AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS

123 811 354

123 811 354

123 811 354

IMMOBILISATIONS FINANCIERES

13 673 506 729

13 677 661 784

12 186 315 895

TITRES DE PARTICIPATION

11 465 008 041

11 465 008 041

9 945 522 166

AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES

2 208 498 688

2 212 653 743

2 240 793 729

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

3 258 075 160 396

2 233 718 520 058

2 051 536 153 517

ACTIF CIRCULANT

 

 

 

ACTIF CIRCULANT H.A.O.

0

 

0

STOCKS ET ENCOURS

17 587 307 178

15 675 860 072

9 960 572 235

CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES

220 019 560 877

121 895 797 790

76 786 881 751

FOURNISSEURS, AVANCES VERSEES

4 371 537 860

2 065 936 609

2 388 792 904

CLIENTS

68 422 019 206

43 031 066 253

34 201 540 860

COMPTE TRANSITOIRE, ACTIF

0

 

3 947 094 520

AUTRES CREANCES

147 226 003 811

76 798 794 929

36 249 453 467

TOTAL ACTIF CIRCULANT

237 606 868 055

137 571 657 863

86 747 453 986

TITRES DE PLACEMENT

0

0

0

VALEURS A ENCAISSER

 

 

 

BANQUES, CHEQUES POSTAUX, CAISSE ET ASSIMILES

11 601 420 676

8 160 443 521

19 909 673 815

TOTAL TRESORERIE - ACTIF

11 601 420 676

8 160 443 521

19 909 673 815

ECART DE CONVERSION - ACTIF

16 467 609 789

3 342 988 293

852 999 358

TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)

3 523 751 058 916

2 385 802 384 353

2 159 046 280 676

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

Tableau 4 : passif du bilan pluri annuel en franc courant

PASSIF

2017

2016

2015

NET

NET

NET

CAPITAL

1 464 432 500 000

1 464 432 500 000

1 464 432 500 000

CAPITAL PAR DOTATION

 

 

0

APPORTEURS CAPITAL NON APPELE (-)

 

 

0

PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL

 

 

0

ECARTS DE REEVALUATION

1 752 197 447 333

713 478 575 130

514 497 974 861

RESERVES INDISPONIBLES

 

 

 

RESERVES LIBRES

0

 

0

REPORT A NOUVEAU + ou -

-149 260 642 653

-42 094 132 011

-466 695

RESULTAT NET DE L'EXERCICE (bénéfice + ou perte -)

-92 763 626 869

-102 233 873 985

-42 677 164 653

SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT

82 552 981 645

74 749 032 515

57 212 054 697

PROVISIONS REGLEMENTEES ET FONDS ASSIMILES

0

0

0

TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

3 057 158 659 456

2 108 332 101 649

1 993 464 898 210

EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERSES

11 611 413 151

23891680885

15186409037

DETTES DE LOCATION ACQUISITION

 

 

0

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

86 073 096 410

63 347 928 530

27 029 810 527

TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES

97 684 509 561

87 239 609 415

42 216 219 564

TOTAL RESSOURCES STABLES

3 154 843 169 017

2 195 571 711 064

2 035 681 117 774

DETTES CIRCULANTES H.A.O.

12 359 168 151

3 340 363 513

1 871 473 982

CLIENTS, AVANCES RECUES

6 536 177 488

9 009 413 946

3 275 794 664

FOURNISSEURS D'EXPLOITATION

36 052 907 941

18 032 222 033

16 118 803 699

DETTES FISCALES ET SOCIALES

154 818 753 686

92 758 910 999

44456129501

AUTRES DETTES

57 315 180 278

45 411 316 767

29 770 215 131

PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME

16 467 609 789

0

510 418 524

TOTAL PASSIF CIRCULANT

283 549 797 333

168 552 227 258

96 002 835 501

BANQUES, CREDITS D'ESCOMPTE

 

 

 

BANQUES, DECOUVERTS

69572411321

18 475 187 564

27025355165

TOTAL TRESORERIE - PASSIF

69572411321

18 475 187 564

27025355165

ECART DE CONVERSION - PASSIF

15 785 681 243

3 203 258 468

336 972 239

TOTAL GENERAL

3 523 751 058 914

2 385 802 384 354

2 159 046 280 679

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

2.2. PRESENTATION DU BILAN PLURI ANNUEL EN FRANC CONSTANT

Tableau 5 : actif pluri annuel déflaté

ACTIF

2 017

2 016

2 015

 

NET

 

 

ACTIF IMMOBILISE

 

-

 

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

-

-

-

FRAIS DE DEVELOPPEMENT ET PROSPECTION

 

-

 

LOGICIELS

 

 

 

FONDS COMMERCIAL ET DROIT AU BAIL

 

-

 

AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

 

-

 

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

3 244 401 653 667

1 693 897 790 585

2 039 349 837 622

TERRAINS (1) (1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,

676 077 793 366

520 762 616 446

618 540 867 431

BATIMENTS (1) (1) dont Placement en Net ,,,,,,,,,,/,,,,,,,,,,,,,,

1 791 554 621 244

824 953 805 341

1 002 642 046 609

AMENAGEMENTS, AGENCEMENTS ET INSTALLATIONS

263 762 373 974

72 385 404 950

84 740 655 043

MATERIEL, MOBILIER ET ACTIFS BIOLOGIQUES

208 829 640 545

106 245 944 771

138 592 280 443

MATERIEL DE TRANSPORT

304 053 413 184

169 455 550 644

194 710 176 742

AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS

123 811 354

94 468 432

123 811 354

IMMOBILISATIONS FINANCIERES

13 673 506 729

10 436 096 701

12 186 315 895

TITRES DE PARTICIPATION

11 465 008 041

8 747 835 301

9 945 522 166

AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES

2 208 498 688

1 688 261 400

2 240 793 729

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

3 258 075 160 396

1 704 333 887 285

2 051 536 153 517

ACTIF CIRCULANT

 

-

 

ACTIF CIRCULANT H.A.O.

-

-

-

STOCKS ET ENCOURS

17 587 307 178

11 960 727 949

9 960 572 235

CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES

220 019 560 877

93 006 856 963

76 786 881 751

FOURNISSEURS, AVANCES VERSEES

4 371 537 860

1 576 315 789

2 388 792 904

CLIENTS

68 422 019 206

35 128 535 784

34 201 540 860

COMPTE TRANSITOIRE, ACTIF

-

-

3 947 094 520

AUTRES CREANCES

147 226 003 811

58 597 709 391

36 249 453 467

TOTAL ACTIF CIRCULANT

237 606 868 055

107 263 288 913

86 747 453 986

TITRES DE PLACEMENT

-

-

-

VALEURS A ENCAISSER

 

-

 

BANQUES, CHEQUES POSTAUX, CAISSE ET ASSIMILES

11 601 420 676

6 226 442 725

19 909 673 815

TOTAL TRESORERIE - ACTIF

11 601 420 676

6 226 442 725

19 909 673 815

ECART DE CONVERSION - ACTIF

16 467 609 789

2 550 710 030

852 999 358

TOTAL GENERAL (I + II + III + IV)

3 523 751 058 916

1 820 374 328 953

2 159 046 280 676

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

Tableau 6 : passif pluri annuel défltaté

PASSIF

2017

2016

2015

 

NET

NET

 

CAPITAL

853 223 445 871

1 117 366 360 841

1 464 432 500 000

CAPITAL PAR DOTATION

0

0

0

APPORTEURS CAPITAL NON APPELE (-)

0

0

0

PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL

0

0

0

ECARTS DE REEVALUATION

1 020 884 160 833

544 386 278 665

514 497 974 861

RESERVES INDISPONIBLES

0

0

0

RESERVES LIBRES

0

0

0

REPORT A NOUVEAU + ou -

-86 963 844 259

-32 117 948 146

-466 695

RESULTAT NET DE L'EXERCICE (bénéfice + ou perte -)

-54 046 944 034

-78 004 750 461

-42 677 164 653

SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT

48 097 907 869

57 033 734 527

57 212 054 697

PROVISIONS REGLEMENTEES ET FONDS ASSIMILES

0

0

0

TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

1 781 194 726 282

1 608 663 675 426

1 993 464 898 210

EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERSES

6 765 166 670

18 229 423 702

15 186 409 037

DETTES DE LOCATION ACQUISITION

0

0

0

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

50 148 835 071

48 334 658 216

27 029 810 527

TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES

56 914 001 742

66 564 081 918

42 216 219 564

TOTAL RESSOURCES STABLES

1 838 108 728 023

1 675 227 757 344

2 035 681 117 774

DETTES CIRCULANTES H.A.O.

7 200 831 747

2 548 707 313

1 871 473 982

CLIENTS, AVANCES RECUES

3 808 178 171

6 874 209 685

3 275 794 664

FOURNISSEURS D'EXPLOITATION

21 005 533 780

13 758 639 139

16 118 803 699

DETTES FISCALES ET SOCIALES

90 202 170 810

70 775 325 471

44 456 129 501

AUTRES DETTES

33 393 588 040

34 648 969 998

29 770 215 131

PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME

9 594 536 293

0

510 418 524

TOTAL PASSIF CIRCULANT

165 204 838 841

128 605 851 607

96 002 835 501

BANQUES, CREDITS D'ESCOMPTE

0

0

0

BANQUES, DECOUVERTS

40 535 028 091

14 096 623 159

27 025 355 165

TOTAL TRESORERIE - PASSIF

40 535 028 091

14 096 623 159

27 025 355 165

ECART DE CONVERSION - PASSIF

9 197 223 734

2 444 095 755

336 972 239

TOTAL GENERAL

2 053 045 818 690

1 820 374 327 865

2 159 046 280 679

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

2.3. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES ET

SYNTHETIQUES

Tableau 7 : actif pluri annuel condensé

RUBRIQUES

2015

2016

2017

ACTIF IMMOBILISE

2 051 536 153 517

1 704 333 886 267

1 898 254 863 409

ACTIF CIRCULANT

 

 

 

ACTIF CIRCULANT HAO

-

-

-

STOCKS

9 960 572 235

11 960 727 949

10 246 906 453

CLIENTS ET COMPTES RAT

34 201 540 860

35 128 535 784

39 864 774 239

CREANCES

38 638 246 371

60 174 025 144

88 325 393 550

ACTIF CIRCULANT TOTAL

82 800 359 466

107 263 288 877

138 437 074 242

TRESORERIE-ACTIF

19 909 673 815

6 226 442 721

6 759 344 747

ACTIF CYCLIQUE

102 710 033 281

113 489 731 598

145 196 418 989

TOTAL ACTIF

2 154 246 186 798

1 817 823 617 865

2 043 451 282 398

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

CAPITAUX PROPRES

1 989 001 776 571

1 608 557 061 153

1 780 797 413 723

DETTES FINANCIERES

42 216 219 564

66 564 081 918

56 914 001 742

CAPITAUX PERMANENTS

2 031 217 996 135

1 675 121 143 071

1 837 711 415 465

 

 

 

 

PASIIF CIRCULANT

 

 

 

PASIIF CIRCULANT HAO

1 871 473 982

2 548 707 313

7 200 831 747

FOURNISSEURS D'EXPLOITATION

16 118 803 699

13 758 639 159

21 005 533 780

AUTRES DETTES

78 012 557 820

112 298 505 154

136 998 473 314

TOTAL PASIIF CIRCULANT

96 002 835 501

128 605 851 626

165 204 838 841

 

 

 

 

TRESORERIE-PASSIF

27 025 355 165

14 096 623 168

40 535 028 091

PASSIF CYCLIQUE

123 028 190 666

142 702 474 794

205 739 866 932

TOTAL PASSIF

2 154 246 186 801

1 817 823 617 865

2 043 451 282 397

Tableau 8 : passif pluri annuel condensé

RUBRIQUES

2015

2016

2017

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

ACTIF

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

ACTIF IMMOBILISE

2 051 536 153 517

1 704 333 886 267

1 898 254 863 409

ACTIF CYCLIQUE

102 710 033 281

113 489 731 598

145 196 418 989

TOTAL ACTIF

2 154 246 186 798

1 817 823 617 865

2 043 451 282 398

PASSIF

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

CAPITAUX PERMANENTS

2 031 217 996 135

1 675 121 143 071

1 837 711 415 465

PASSIF CYCLIQUE

123 028 190 666

142 702 474 794

205 739 866 932

TOTAL PASSIF

2 154 246 186 801

1 817 823 617 865

2 043 451 282 397

Tableau 9 : bilan synthétique

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

Section 3 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER

3.1. Le fonds de roulement net, fonds de roulement propre et du fonds de roulement total

Tableau 10 : calcul du fonds de roulement net

FONDS DE ROULEMENT NET PAR LE HAUT DU BILAN

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

CAPITAUX PERMANENTS (1)

2 031 217 996 135

1 675 121 143 071

1 837 711 415 465

ACTIF IMMOBILISE (2)

2 051 536 153 517

1 704 333 886 267

1 898 254 863 409

FRN = (1)-(2)

- 20 318 157 385

- 29 212 743 196

- 60 543 447 944

FONDS DE ROULEMENT NET PAR LE BAS DU BILAN

 

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

ACTIF CYCLIQUE (1)

102 710 033 281

113 489 731 598

145 196 418 989

PASSIF CYCLIQUE (2)

123 028 190 666

142 702 474 794

205 739 866 932

FRN = (1)-(2)

- 20 318 157 385

- 29 212 743 196

- 60 543 447 944

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

L'analyse nous a donné un fonds de roulement net négatif durant toute la période sous étude, ce qui revient à dire que la SCTP n'a pas disposé des ressources suffisantes pour couvrir les immobilisations et enfin disposer d'une marge de sécurité financière pour financer le cycle d'exploitation.

Elle doit procéder à un endettement à long terme de manière à accroitre ses ressources stables et disposer d'une marge de sécurité financière.

Tableau 11 calcul du fonds de roulement propre

FONDS DE ROULEMENT PROPRE

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

CAPITAUX PROPRES (1)

1 989 001 776 571

1 608 557 061 153

1 780 797 413 723

ACTIF IMMOBILISE (2)

2 051 536 153 517

1 704 333 886 267

1 898 254 863 409

FRP = (1)-(2)

- 62 534 376 946

- 95 776 825 114

- 117 457 449 686

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

Déjà le fonds de roulement net qui prend en compte toutes les ressources stables est négatif durant toute la période, ce qui est donc normal que les capitaux propres à eux seuls ne suffisent pas pour couvrir les immobilisations, voilà pourquoi le fonds de roulement propre est négatif durant toute la période sous étude

FONDS DE ROULEMENT TOTAL

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

ACTIF CIRCULANT (1)

82 800 359 466

107 263 288 877

138 437 074 242

TRESORERIE-ACTIF (2)

19 909 673 815

6 226 442 721

6 759 344 747

FRT = (1)-(2)

102 710 033 281

113 489 731 598

145 196 418 989

Tableau 12 : le fonds de roulement total

Source : élaboré par nous-meme sur base des états financiers de la SCTP

Pour ce qui est du fonds de roulement total, il ne peut être que positif car il s'agit de l'ensemble des actifs courants permettant l'exploitation et la survie de l'entreprise, il s'agit donc tout simplement du passif cyclique, qui, de son côté a connu une évolution positive depuis 2015 jusqu'en 2017.

3.2. Le besoin en fonds de roulement

BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT HAO

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

ACTIF CICULANT HAO (1)

-

-

-

PASSIF CIRCULANT HAO (2)

1 871 473 982

2 548 707 313

7 200 831 747

BFR HAO = (1)-(2)

- 1 871 473 982

- 2 548 707 313

- 7 200 831 747

BESOIN EN FONDS D EROULEMENT A.O

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

ACTIF CIRCULANT A.O (1)

82 800 359 466

107 263 288 877

138 437 074 242

PASSIF CIRCULANT A.O (2)

94 131 361 519

126 057 144 313

158 004 007 094

BFR A.O = (1)-(2)

- 11 331 002 053

- 18 793 855 436

- 19 566 932 852

BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT TOTAL

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

BFR HAO (1)

- 1 871 473 982

- 2 548 707 313

- 7 200 831 747

BFR A.O (2)

- 11 331 002 053

- 18 793 855 436

- 19 566 932 852

BFR TOTAL = (1)+(2)

- 13 202 476 035

- 21 342 562 749

- 26 767 764 599

Source : élaboré par nous-même sur base des états financiers de la SCTP

Tableau 12 : calcul du besoin en fonds de roulement

Depuis 2015, nous constatons que le besoin en fonds de roulement de la SCTP est resté négatif et a subit une croissance positive ce qui revient à dire que la SCTP a dégagé un écart négatif entre les actifs d'exploitation et les dettes d'exploitation, là du moins on peut voir une bonne situation qui fait que la SCTP dispose d'une grande capacité de financement du cycle d'exploitation avec des dettes d'exploitation qi sont supérieures aux créances d'exploitation.

3.3. La trésorerie nette

TRESORERIE NETTE

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

FRN (1)

- 20 318 157 385

- 29 212 743 196

- 60 543 447 943

BFR (2)

- 13 202 476 035

- 21 342 562 749

- 26 767 764 599

TN = (1)-(2)

- 7 115 681 350

- 7 870 180 447

- 33 775 683 344

ou encore

TRESORERIE NETTE TN

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

TRESORERIE-ACTIF (1)

19 909 673 815

6 226 442 721

6 759 344 747

TRESORERIE-PASSIF (2)

27 025 355 165

14 096 623 168

40 535 028 091

TN = (1)-(2)

- 7 115 681 350

- 7 870 180 447

- 33 775 683 344

Tableau 13 : calcul de la trésorerie nette

Source : élaboré par nous-même sur base des états financiers de la SCTP

Nous voyons que la trésorerie nette de la SCTP est négative durant toute la période sous étude, elle est la conséquence directe du fonds de roulement net et du besoin en fonds de roulement. Le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement sont tous deux négatifs, mais le besoin en fonds de roulement est supérieur au fonds de roulement durant la période sous étude, ce qui a fait que la trésorerie nette soit négative,

Ceci revient à dire la SCTP a des dettes financières à court terme auprès des établissements de crédit qui sont devenues supérieures à toutes ses disponibilités dans les caisses, banques et établissements de crédit, cela est surement dû à des emprunts à répétition pour pallier aux problèmes de financement du cycle d'exploitation vu que le fonds de qui est sensé financer la zone de risque est négatif, donc incapable de supporter le cycle d'exploitation.

3.4. Analyse de la liquidité

Nous allons analyser la liquidité qui est l'aptitude de la SCTP à payer ses dettes à court terme à partie de ses actifs courants par ces trois ratios qui suivent :

Tableau 14 : Ratio de liquidité générale

RATIO DE LIQUIDITE GENERALE RLG

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

ACTIF CYCLIQUE (1)

102 710 033 281

113 489 731 598

145 196 418 989

PASSIF CYCLIQUE (2)

123 028 190 666

142 702 474 794

205 739 866 932

RLG = (1)/(2)

0,8348496

0,7952892

0,7057282

Source : élaboré par nous-même sur base des états financiers de la SCTP

Ce ratio qui est l'expression du fonds de roulement net par le bas du bilan ne pouvait être qu'inférieur à un vu par le haut comme par le bas du bilan est déjà négatif. Alors puisque le ratio de liquidité générale est inférieur à un ceci veut dire que la SCTP n'est pas capable de payer toutes ses dettes à court terme même après avoir procédé à la cession de tous les actifs courants.

Tableau 15 : ratio de liquidité réduite

RATIO DE LIQUIDITE REDUITE RLR

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

CREANCES (1)

72 839 787 231

95 302 560 928

128 190 167 789

TRESORERIE-ACTIF (2)

19 909 673 815

6 226 442 721

6 759 344 747

PASSIF CYCLIQUE (3)

123 028 190 666

142 702 474 794

205 739 866 932

RLR = (1+2)/(3)

0,753887874

0,711473321

0,655923009

Source : élaboré par nous-même sur base des états financiers de la SCTP

Comme le premier ratio de liquidité est déjà inférieur à un, celui-ci ne pourra que l'être aussi, ce qui veut dire que même après cession de tous les actifs et/ou épargner les stocks, la SCTP ne pourra pas payer toutes ses dettes à court terme.

Tableau 16 : Ratio de liquidité immédiate

RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE RLI

RUBRIQUES

2 015

2 016

2 017

TRESORERIE-ACTIF (1)

19 909 673 815

6 226 442 721

6 759 344 747

PASSIF CYCLIQUE (2)

123 028 190 666

142 702 474 794

205 739 866 932

RLI = (1)/(2)

0,1618302

0,0436323

0,0328538

Source : élaboré par nous-même sur base des états financiers de la SCTP

Comme les ratios précédents, le ratio de liquidité immédiate aussi est négatif, ce qui revient à dire que la SCTP ne peut pas payer toutes ses dettes seulement avec sa trésorerie actif.

CONCLUSION

Au terme de notre travail qui consistait à étudier la gestion de la trésorerie, nous avons constaté que la trésorerie est un domaine à suivre au quotidien pour anticiper et analyser les difficultés de cessation de paiement.La gestion de trésorerie contribue à la réalisation des bénéfices, lorsqu'elle est bien maîtrisée. Car il est important de gérer et planifier les flux de trésorerie.

Au regard de la gestion de trésorerie à la SCTP, notre étude a montré que la trésorerie finale était négative à la première année et positive aux restes des années, ce qui s'explique dans le sens que la SCTP fait face à plusieurs charges d'exploitation qui, malgré ses recettes d'activités, ne sont pas suffisantes pour faire face à toutes ses dépenses d'activités, ce qui la pousse à s'endetter à court terme notamment par des lignes de crédit.

Ce qui sous-entend que ses excédents de trésorerie ne sont pas suffisants pour le placement mais plutôt aux remboursements de crédit et autres dépenses d'exploitation.

Il convient de signaler que le BFR a un impact direct sur la trésorerie. Voilà pourquoi nous recommandons à la SCTP nos conseils sur le BFR après les commentaires de l'analyse des indicateurs de l'équilibre financier.

Pendant notre période sous-examen, nous avons constaté que le FRN est toujours négatif et ne fait que varier négativement, ce qui infirme l'une de nos hypothèses. Pourtant, le BFR ne cesse de varier négativement, ce qui est dans la même logique avec notre hypothèse. D'où la TN est négative du fait que le FR étant négatif et inférieur au BFR, le FRN ne parvient pas à financer ce-dernier, tout à coup c'est un déséquilibre financier.

Ainsi donc, nous proposons à la SCTP les mesures qui peuvent lui permettre de ne pas s'endetter à répétition à court terme qui sont :

· Procéder à l'augmentation des capitaux propres

· Solliciter un nouvel emprunt à long terme

· Céder une partie de ses immobilisations

· Augmenter encore plus son BFR grâce à une bonne gestion de ses stocks ; réduire les délais clients, négocier des délais de paiement avec les fournisseurs de manière à ce qu'ils soient supérieurs aux délais accordés aux clients ; négocier de prorogation avec les banques.

Cette proposition est cohérente avec la trésorerie finale du budget de trésorerie.

Nous estimons ne pas avoir fait un travail exhaustif. Bien de notions restent à analyser telles que la gestion des stocks, la gestion budgétaire. Sur ce, nous espérons que ce travail va aider les futurs chercheurs à la réalisation de leurs travaux en vue de nous compléter du fait de l'évolution et la continuité de la science.

BIBLIOGRAPHIE

1. Christophe T.,(2005), Analyse financière, Paris, Ed. Vuibert

2. Hubert de la B.(2010), Analyse financière, Paris, Ed 4 Dunod

3. Elie C.(1991), Gestion financière de l'entreprise et développement financier, Canada, Edicef

4. Philippe D. et Evelyne P. (2015), Gestion de trésorerie, SL, 2ième éd. EMS

5. Bellier-Delienne A., Khath S.(1997), Gestion de trésorerie, Economica

6. Farouk H., MIRA B.(2012), Techniques de gestion, SL, 3ième Ed Dunod

7. VERNIMMEN P (2015). Finance d'entreprise, Paris, Dalloz, 13ième Ed

8. Rousselot P. Verdié J. -F.(2011), Gestion de trésorerie, Dunod, 3ième Ed

9. Sion M.(2011), Gérer la trésorerie et la relation bancaire, SL, Dunod, 5ième édition

10. Collette E. (2007), Élément de gestion financière, Paris, éd. Dalloz

11. Jérôme M., Flora S.(2011), Gestion financière des entreprises, Paris, Ed. Hachette supérieur

12. Anne M.(1996), Gestion financière, Paris, Ed. ESKA 2ième Ed

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