Accord-cadre d'Addis Abeba. Analyse de l'incidence sur la RDC six ans après.par Modeste Keta ibutshi Université Nationale Pédagogique - Licence 2018 |
3. HYPOTHESESToute question mérite une réponse dans la mesure du possible. On étend par hypothèse une ou plusieurs propositions qui ne sont que des simples possibilités formulées en guise de réponses provisoires réservées aux préoccupations soulevés par la problématique, elles seront à la lumière de l'analyse validées ou invalidées3(*).Elle est aussi une tentative provisoire de réponse à la problématique posée et celle-ci pourra être confirme ou infirmée par le chercheur après investigation approfondie4(*). En ce qui concerne la base sur laquelle la signature de l'accord-cadre d'Addis-Abeba le 23 février 2013 a eu comme leitmotive, la paix, la sécurité et la coopération, en vue de trouver la paix, la sécurité et la stabilité à l'Est de la RDC et dans la région de grand lacs, mais cet accord n'est pas le premier du genre. Il se situe dans le prolongement de nombreux accords antérieurs qui, depuis l'invasion de la RDC par l'AFDL en 1996 et la chute du régime de MOBUTU en 1997, visent à restaurer la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région. En rapport avec la deuxième question, la communauté internationale serait employée à rééquilibrer les forces militaires se faisant face sur KIVU, des troupes qui aurait permis la constitution d'une brigade d'intervention, placée sous l'autorité de la MONUSCO et destinée à renforcer la lutte contre les groupes armés et en priorité contre le M-23 qui aurait finalement été défaite en quelques mois. Quel qu'aurait été ce succès, la mise en application de l'accord cadre serait en panne. Selon le secrétaire général des nations unies, M. Bank Moon, « le désarmement des Front Démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR) serait au point mort, le rapatriement des ex-combattants du M-23 n'aurait guère progressé et le plan national de Désarmement Démobilisation et Réintégration (DDR), n'aurait pas encore été entièrement financé, ni mis en oeuvre5(*) ». 4. CHOIX ET INTERET DU SUJETChoisir un sujet de recherche consiste à identifier, parmi tant d'autres, celui qui intéresse le chercheur et qui lui est accessible. Ce qui revient à dire que le choix du sujet de pend aussi bien du chercheur que de la matière sur laquelle portera la recherche. Il se manifeste plus clairement à la fin comme résultat et pas au début. Il est d'abord personnel ou individuel. Ainsi dit, on ne travaille pas seulement pour soi-même, on étudie dans une visée communautaire. On peut avoir un ou plusieurs intérêts. Ainsi, l'intérêt de notre travail est à la fois scientifique, individuel que social. Du point de vue scientifique, ce travail constitue un cadre de référence à toute recherche ultérieure dans la mesure où il propose des pistes de solution pour tout problème posé en rapport avec la matière sous examen. L'intérêt personnel que porte ce sujet s'explique en ce sens que le champ de travail que nous abordons nous permet d'exploiter nos connaissances dans ce domaine d'étude, à savoir les relations internationales et c'est un plaisir pour nous. Sur le plan social, il propose des solutions de nature à aider tant soit peu la région des grands lacs en général et la République Démocratique du Congo en particulier en la maitrise des défis qu'ils peuvent relever pour vivre une paix évidente dans cette région. * 3 FREYSSINET, J., méthode de recherche en sciences sociales, Ed. STIEN, Paris, 1997, P.108 * 4 LABANA LASAY, A., et LOFEMBE, la recherche scientifique élément de base, Ed. PUK, Kinshasa 2012, p.65 * 5 OBSERVATOIR DES GRANDS LACS EN AFRIQUE note N 4-2014 coup d'arrêt dans la mise en oeuvre de l'accord- cadre pour la paix en RDC et dans la région des Grand lacs, Gérard GEROLD, Mathieu MERING. Novembre 2014 P2 |
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