1.3 - Choix du type de fondation
Initialement, c'est la capacité de support du sol
naturel qui oriente le choix du type de fondation (Robitaille et Tremblay,
1997). Lorsque celle-ci est suffisante, il faut opter pour les semelles et
radiers et dans un deuxième temps en fonction du tassement
admissible.
D'autres facteurs aussi interviennent tels que la nature de
l'ouvrage : Il s'agit de définir l'ouvrage qui est envisagé. Il
est prévu un pont, un bâtiment à usage d'habitations ou de
bureaux, un bâtiment industriel ou un viaduc etc. La nature du terrain :
Connaitre la nature du terrain sur lequel on envisage d'implanter notre
structure est très important. Cela consiste à
14
Projet de Fin d'Etudes d'Ingénieur de Conception
Abdoulaye Wade
UFR SI
faire connaissance du terrain en faisant des études en
place (in situ) telles que des sondages, des carottages mais aussi des essais
en laboratoires. On parviendra à définir les
caractéristiques mécaniques et ou hydrauliques des
matériaux composant le terrain.
1.4- Notion de capacité portante et
capacité portante admissible
La capacité portante d'un sol est la charge maximale
par unité de surface qu'il peut supporter. Au-delà de cette
charge, on observe la rupture du sol et l'apparition de surface de glissement
dans ce dernier. (Robitaille et Tremblay, 1997).
La mesure de cette performance s'acquiert par des essais
à savoir des essais en laboratoire ou par des sondages.
La capacité portante admissible est la contrainte
qu'on peut appliquer sur le sol sans qu'il y ait un risque de rupture du sol.
Elle est déterminée à partir de la capacité
portante nette, en faisant intervenir un coefficient de
sécurité.
1.5 - tassements
Après avoir choisi le niveau des fondations, et
après avoir vérifié la capacité portante, il est
nécessaire de faire un calcul des tassements prévisibles sous les
fondations et vérifier que ce tassement est dans les limites
admissibles.
Si le tassement est excessif, on doit résoudre ce
problème soit en renforçant le sol soit en changeant le type de
fondation. Son évaluation se fait soit par les méthodes
basées sur les essais de laboratoire tel que l'essai oedométrique
ou sur les essais en place comme l'essai pressiométrique
Ménard.
|