REPUBLIC OF
CAMEROON
Peace - Work - Fatherland
THE UNIVERSITY OF YAOUNDE II
Faculty of Economics
And Management
PO.BOX : 1365 Yaoundé
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix - Travail - Patrie
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
INSTITUT UNIVERSITAIRE SIANTOU
Département : Management
251675136
LA RELATION ENTRE LA PLAN MARKETING ET LE PLAN D'ACTION
COMMERCIALE, LE MARHE ET SES COMPOSANTS
MASTER II EN MANAGEMENT
OPTION : MASTER II QUALITE,SECURITE,SANTE ET
HYGIENE.
ETUDIANT: LOUBANDINGAR NGARGOTO BALTAZAR
ANNÉE ACADÉMIQUE 2014
INTRODUCTION GÉNÉRALE.
Bien que des entreprises africaines s'enlisent et ne
parviennent pas à décoller par manque de stratégie
clairement définie : elles se laissent balloter par les
événements et se dispersent inconsidérément, ce qui
nuit à leur efficacité. Le présent sujet intègre
ici une phase "stratégique», une phase "préparatoire"
(le marché et ses composants) et une phase plus
"opérationnelle"(le plan de marketing et le plan d'action commerciale).
Ainsi que les acteurs économiques en utilisent les mécanismes et
en subissent les lois. Le marché est donc une institution centrale dans
nos économies. C'est pourquoi il est capital pour tous les acteurs
économiques de bien comprendre les marchés et leurs modes de
fonctionnement, afin de pouvoir étudier efficacement la politique
commerciale. Au regard de ces différentes mutations de politique
commerciale, nous sommes emmenés à nous poser la question de
savoir quels sont des intérêts du marché et ses composants
sur le plan mercatique et quels sont la relation entre le plan marketing et le
plan d'action commerciale ? Nous avons articulé notre exposé
autour de deux grandes parties : le marché et ses composants en
première partie (chapitre I le marché ; chapitre II ses
composantes). Et le lien entre le plan marketing et le plan d'action
commerciale en deuxième partie (chapitre I le plan marketing ;
chapitre II le plan d'action commerciale).
PARTIE I : LE MARCHE ET
SES COMPOSANTES
CHAPITRE I : LE MARCHE
SECTION I : LA NOTION DE MARCHE
· DEFINITION ECONOMIQUE
Le marché est le lieu de rencontre de l'offre et de la
demande qui aboutit à la formation d'un prix et d'une quantité
d'équilibre.
· LA DEFINITION MERCATIQUE
Le marché est constitué de l'ensemble des
vendeurs et des acheteurs (particuliers ou organisations) concerné par
l'échange d'un bien ou d'un service. Les acheteurs sont toutes
personnes qui consomment ou sont susceptibles de consommer les produits
fabriqués ou commercialisés par une organisation, pour satisfaire
un besoin. Les vendeurs doivent tenir compte des contraintes de leur
environnement dans les décisions commerciales. Chacun des acteurs
(acheteur ou vendeur) dispose de ressources qu'il doit mobiliser pour assurer
cet échange.
Le
marketing propose
trois visions du marché.
1. La vision « produit » segmente le
marché en quatre avec
Ø un marché
principal qui est l'ensemble des produits semblables entrant
directement en concurrence les uns par rapport aux autres (par exemple, le
marché des consoles),
Ø le marché environnant qui est
l'ensemble des produits différents mais concourant à la
satisfaction d'un même besoin (par exemple le marché des collants
et celui des bas),
Ø le marché support est
constitué des produits dont la présence est nécessaire
à la consommation des produits du marché principal (les
pantalons, les jupes, par exemple) et
Ø le marché
générique est celui de l'ensemble des produits issus du
marché principal et environnant (celui de l'habillement pour reprendre
nos exemples précédents).
La vision du marché centrée sur la demande
étudie tous les clients capables et désireux d'effectuer un
échange marchand en vue de satisfaire un
besoin ou un
désir.
Enfin, le marché correspond au volume d'affaires total
d'une activite.
SECTION II : LES DIFFERENTES TYPOLOGIES DE
MARCHES
Nous retiendrons 3 critères de caractérisation du
marché.
Ü A) SELON
LA NATURE DU PRODUIT VENDU
On distingue:
Ø Le marché des biens : produits matériels,
tangibles
Ø Le marché des services : produits
immatériels.
On constate que les produits et les services sont de plus en plus
associés. Ex. : la téléphonie mobile associe les
caractéristiques techniques des téléphones et les services
tels que les SMS, le répondeurs, ...
Ü
B) SELON LA DIMENSION DU MARCHE
On peut découper le marché selon des
zones géographiques : Marché local, départemental,
régional, national, international.
Ü
C) SELON LE NIVEAU D'ANALYSE
On distingue :
Ø le marché réel (ou actuel
= ventes actuelles de l'entreprise)
Ø le marché potentiel (ensemble de
toutes les ventes d'un produit ou service tous vendeurs confondus = ventes
actuelles de l'entreprise + ventes actuelles des concurrents)
CHAPITRE II : LES COMPOSANTES DU MARCHE
L'étude des composantes du marché consiste
à analyser la demande, c'est-à-dire l'ensemble des acheteurs
susceptibles d'acquérir le produit ou le service, l'offre
concurrentielle, c'est-à-dire les entreprises qui proposent le produit
ou le service, et l'environnement composé de facteurs qui influencent le
marché.
SECTION I : L'ENVIRONNEMENT DU MARCHE.
Ü A. Les
facteurs du microenvironnement
Figure : les facteurs du micro-environnement
L'analyse des composantes du micro-environnement permet
de proposer un diagnostic de situation sur les forces en présence et
d'évaluer les opportunités et les menaces pour l'entreprise,
ainsi que ce qui est « négociable » pour elle.
Le micro-environnement regroupe 4 facteurs qui influencent
directement la performance de l'entreprise sur le marché mais sur
lesquels l'entreprise est active, sur lesquels elle peut influer : les
fournisseurs (1), les distributeurs (2), les clients (3) et les concurrents
(4).
Considérons l'exemple du voyagiste Nouvelles
Frontières pour comprendre en quoi les 4 composantes du
micro-environnement influencent la performance d'une entreprise sur son
marché.
v Fournisseurs : Pour un voyagiste tel que
Nouvelle Frontières, la première composante du micro
environnement sont ses fournisseurs qui lui permettent de proposer à ses
clients des voyages clés en main.
Ce sont :
o les compagnies aériennes à qui Nouvelles
Frontières achète des contingents de places d'avion pour avoir
les meilleurs prix,
o les prestataires de service à destination à
savoir les hôtels,
o les loueurs de voiture etc... Ils influencent donc
directement la qualité de l'offre, et par la même, la valeur qu'en
retireront les consommateurs et leur satisfaction.
v Clients : Pour Nouvelles
Frontières ce sont ceux qui vont acheter un voyage clé en main,
et qui recherche le meilleur prix. Ce sont des particuliers. Là encore,
par sa stratégie marketing et son ciblage, l'entreprise peut modifier la
demande.
v Concurrents : On peut identifier les
concurrents directs qui vont répondre d'une façon similaire aux
besoins du consommateur, et les concurrents indirects qui eux satisfont ce
besoin mais de manière différente.
Dans le cas de Nouvelles Frontières, les concurrents
directs sont des voyagistes, tels que les Voyageurs du Monde... Pour les
concurrents indirects on aura par exemple des entreprises comme le Club
Méditerranée, qui propose des voyages, à
éventuellement combiner avec un vol.
v Distributeurs : Ils permettent
à l'entreprise d'accéder au consommateur / de lui faire parvenir
le produit ou le service proposé.
Dans les cas des voyagistes tels que Nouvelles
Frontières, le maillon entre le producteur et le client est l'agence de
voyage. Il est intéressant de noter que Nouvelles Frontières a
cherché à se libérer du filtre important des agents de
voyage traditionnels en créant son propre réseau de
distribution : au départ des boutiques puis une boutique en
ligne.
Ü B. Les
facteurs du macro-environnement
Le macro-environnement regroupe les facteurs qui influencent
la situation de l'entreprise sur son marché en faisant évoluer
son offre et sa demande, mais de façon exogène. Ce sont donc des
facteurs sur lesquels l'entreprise ne peut influer, qu'elle ne peut manipuler,
mais qu'elle doit anticiper car ce sont des sources d'opportunités comme
de menaces.
On distingue 4 types de facteurs dans le
macro-environnement :
Figure : les facteurs du macro-environnement
v L'environnement social, économique et
démographique
a. Influence de la demande : pour
reprendre l'exemple du voyagiste Nouvelles Frontières , la demande pour
des voyages « clé en main » sera influencée par le
pouvoir d'achat des particuliers, l'argent qu'ils consacrent dans leur budget
aux loisirs.
b. Influence de l'offre : l'offre de
Nouvelles frontières tiendra par exemple au prix du carburant, qui a une
incidence directe très importante sur le marché aérien, et
donc sur les prix pratiqués.
c. Démographie : le nombre de
mariages peut avoir une influence sur Nouvelles Frontières, qui peut
développer une offre adaptée aux jeunes mariés, pour leur
voyage de noces.
L'évolution démographique est
intéressante pour anticiper les évolutions de marché,
selon l'âge moyen de la clientèle. Assiste-t-on à un
vieillissement du coeur de cible ou un rajeunissement ? Le danger
résidant dans un vieillissement non anticipé qui condamne
finalement l'entreprise. Mais le vieillissement global de la population
française a vu exploser le marché des seniors, avec par exemple
l'explosion des services à domicile.
Travail : connaître la taille des
grandes villes françaises (et la répartition de leur population
active) est important pour Nouvelles Frontières afin de savoir s'il y a
un potentiel à développer des voyages partant des
aéroports de province.
v
L'environnement socio-culturel
Ø Grandes tendances de consommation ou nous avons :
santé,écologie, sécurité,temps
Ø Sous cultures ou nous avons :
information (TV, presse, internet),musique (rap, techno,
...),lieu de vie (Paris / province, ville / campagne),études, milieu
professionnel
Ø Grandes tendances d'opinion ou nous avons :
La vérification de la qualité des produits par les
distributeurs,mise en place de labels de qualité ;
Ø L'environnement technologique
Les technologies évoluent très vite et
bouleversent à la fois l'offre et la demande de produits. Elles sont
évidemment une source d'opportunités pour les entreprises qui
basent leur stratégie marketing sur l'innovation, mais constituent une
menace pour les entreprises suiveuses.
Influence du développement de certaines technologies
sur :
Ø le développement du produit de l'entreprise
cliente (ex : ABS, Intel)
Ø la croissance des entreprises clientes
(conquête, perte de clients)
Ø l'utilisation par le consommateur
(renseignements : le 12, minitel, internet)
Ø la disparition de certains produits (TV couleu, TV
noir et blanc)
Le contexte technologique est une variable du macro
environnement qui a non seulement une influence sur l'entreprise dans le
développement de nouveaux produits via l'innovation, mais
également influence les composantes de son micro environnement.
Ainsi de nouvelles technologies peuvent contribuer au
développement de l'entreprise cliente, en lui permettant de mettre au
point de nouveaux produits qui intègrent ces nouvelles technologies.
On pense par exemple aux constructeurs automobiles qui
conçoivent de nouveaux modèles équipés d'ABS, ou
encore aux fabricants informatiques qui ont permis de mettre au point des
ordinateurs plus performants en intégrant les micro-processeurs Intel
(« Intel inside »).
Elles peuvent aussi conduire à leur croissance, en
permettant la conquête de nouveaux clients, ou à leur
fragilisation voire à leur disparition si elles ne sont pas
relayées, comme par exemple dans le cas de l'apparition du
numérique au détriment de l'argentique sur le marché de la
photographie.
Ø L'environnement politique et juridique
Ø Production :
Le contexte politico-juridique influence les conditions pour
produire, en interdisant ou en imposant par exemple certains composants et
ingrédients comme les pots catalytiques sur les automobiles.
Les lois sur les conditions de travail, comme le travail des
enfants, ou les labels et les normes, européennes par exemple dans le
secteur textile, ou encore les lois sur la propriété
intellectuelle via l'INPI vont définir le cadre de ce qui est possible
ou ne l'est pas en matière de dépôt de marque.
. Conditions de travail (enfants, travail de nuit, ...),
Labels, normes (Européennes, Américaines, ...) ; produits
interdits (CFC)
Ø commercialisation :
Dans la même veine, l'environnement politique et
juridique va avoir une incidence sur les modes de commercialisation, en
imposant par exemple un affichage des prix, en condamnant la vente à
perte, en fixant un prix de vente identique dans le secteur de
l'édition.
Ø Communication :
La politique de communication ne peut pas non plus faire
l'économie du respect des lois en vigueur et des politiques soutenues
par les gouvernements; par exemple la CNIL assure le respect de la vie
privé et l'accès aux données informatiques des individus;
une entreprise qui exploite un site Internet d'achat en ligne ne peut se mettre
hors la loi en voulant garder sans les déclarer les traces des
comportements des acheteurs.
On peut également citer la loi Evin qui interdit la
publicité sur l'alcool et le tabac, ou dernièrement l'obligation
d'information sur les risques alimentaires liés à la
surconsommation de sucre et de graisse dans tous les spots publicitaires
alimentaires, particulièrement destinés aux enfants :
publicité mensongère, publicité comparative, loi Evin
(alcool et tabac) et les restrictions selon les médias.
SECTION II : LA DEMANDE .
La première des choses à faire est de
déterminer quantitativement la demande
potentielle : combien de produits similaires peut-on vendre (au maximum,
en théorie) sur un territoire précis ici, on dit que la
demande est exprimée en volume (en nombre de produits).
Si l'on multiplie ce nombre par le prix moyen d'un produit, on obtient la
demande potentielle en valeur, par exemple). Notez bien que
cette demande potentielle comprend les besoins des consommateurs actuels de
votre produit et de tous les produits concurrents, mais aussi la demande de
prospects auxquels vous et vos concurrents pourriez
espérer vendre, s'ils se décidaient - éventuellement
grâce à vos arguments - à consommer ce type de
produit.
Ces non-consommateurs (pour l'instant) sont appelés
non-consommateurs relatifs. Peut-être ne connaissent-ils
pas encore ce type de produit, peut-être en ont-ils une mauvaise image,
etc. Ils sont plus ou moins difficiles à transformer en
consommateurs.
Par opposition, les non-consommateurs
absolus ne peuvent pas consommer un type de produits pour des raisons
physiques, matérielles, légales, etc. Ils ne font donc pas partie
de la demande potentielle.
Le deuxième volet de l'analyse de la demande est
qualitatif. Dans cette partie, on ne répond plus au
combien, mais on s'intéresse aux comment, où, quand, pourquoi (et
également pourquoi pas) de l'acte d'achat.
Ü A. Les
typologies de la demande
La demande est composée de clients et de prospects
(non-consommateurs).
Ü 1. La
demande effective ou réelle
Elle se compose des clients qui achètent le produit ou
le service à l'entreprise et des clients qui achètent le produit
ou le service aux entreprises concurrentes.
Ü 2. La
demande potentielle
Elle correspond à la demande effective
additionnée des non-consommateurs relatifs. Les non-consommateurs
relatifs sont des prospects qui n'achètent pas le produit ou le service
dans l'immédiat mais qui sont susceptibles de l'acheter dans le
futur.
Ü 3. La
demande théorique
Elle correspond à la demande potentielle
additionnée des non-consommateurs absolus. Elle est théorique,
car les prospects non consommateurs n'achèteront jamais le produit pour
diverses raisons (médicales, religieuses, etc.).
Ü B. Les
indicateurs de la demande
Les indicateurs permettent de mesurer les
éléments quantitatifs de la demande :
La demande en volume
|
Quantité achetée sur la période
|
La demande en valeur
|
Quantité achetée sur la période x Prix de
vente HT
|
La demande globale
|
Nombre d'acheteurs x Quantité moyenne achetée x
Fréquence des achats
|
Le taux de pénétration
|
(Demande réelle ÷ Demande potentielle) x 100
|
Ü C. L'analyse
et la prévision de la demande
Ø Le taux
d'évolution de la demande
Le taux d'évolution de la demande (ou taux de
variation) permet de mesurer l'évolution du chiffre d'affaires entre
deux dates.
Taux d'évolution %V = (Valeur d'arrivée - Valeur
de départ)/Valeur de départ x100 %
Ø L'analyse
par la méthode des 20/80 de Pareto
La méthode de Pareto est un outil statistique qui met
en évidence le phénomène selon lequel 20 % des causes
entraînent 80 % des effets. Cette méthode est souvent
utilisée en mercatique pour expliquer la répartition du chiffre
d'affaires par client. Exemple : les 20 % de clients qui
génèrent 80 % du CA sont les gros clients de l'entreprise
qu'il faut fidéliser.
Ø La
prévision par la méthode des moindres carrés
La méthode des moindres carrés permet, à
partir des chiffres d'affaires des dernières années, de
dégager une tendance et d'extrapoler les chiffres d'affaires des
années à venir.
Cette méthode n'est fiable que pour anticiper des
chiffres d'affaires à court terme, les résultats à plus
long terme pouvant être affectés par des événements
imprévisibles.
Ø
L'étude de l'élasticité
L'élasticité-prix de la demande mesure la
sensibilité de la demande par rapport aux variations de prix des
produits. L'élasticité est normalement négative, car la
demande varie en sens inverse du prix. Mais dans certains cas, notamment celui
des produits de luxe, l'élasticité-prix de la demande est
positive. C'est l'effet Veblen : plus le prix augmente, plus la demande
augmente.
L'élasticité s'évalue de la façon
suivante : e= ?D/D0 / ?P/P0
avec
D : la demande, P : le prix ; ?D/D0 : la variation de
la demande et ?P/P0 : la variation des prix
Ü 1. La
demande est élastique (E(D/P) < - 1)
La demande est sensible aux prix : la baisse des prix
induit une augmentation de la demande, et inversement. Il s'agit
généralement de produits qui ne sont pas indispensables au
consommateur, par exemple les bijoux fantaisie.
Ü 2. La
demande est inélastique (- 1 < E(D/P)< 0)
La demande réagit peu aux variations du prix. Il s'agit
de produits nécessaires au consommateur, par exemple l'essence, le
pain.
Ü 3. La
demande est unitaire (E(D/P)= - 1)
La variation du prix entraîne une variation de la
demande dans des proportions identiques. Il s'agit de produits pour lesquels le
consommateur est attentif au prix, par exemple la viande.
Ü D. L'analyse
de la concurrence
Ø La
concurrence directe et la concurrence indirecte
La concurrence d'une entreprise est l'ensemble des autres
entreprises présentes sur le marché qui s'adressent à la
même cible de consommateurs.
On distingue les concurrents directs qui proposent les
mêmes produits ou services que ceux de l'entreprise, à des prix
comparables, des concurrents indirects qui proposent des produits ou services
différents pour répondre aux besoins que les produits de
l'entreprise cherchent à satisfaire.
Ü B. Les parts
de marché
Ü 1. La notion
de parts de marché
Les parts de marché permettent de mesurer les
performances des entreprises présentes sur le marché et
d'évaluer leur position concurrentielle. La part de marché est le
pourcentage représenté par les ventes d'un produit, d'une marque
ou d'une entreprise par rapport à l'ensemble de la profession.
Ü 2. Le calcul
des parts de marché
Le calcul des parts de marché permet d'évaluer
le poids économique en volume ou en valeur d'une société
sur le marché de la profession :
· Part de marché en valeur = CA de l'entreprise /
CA de l'ensemble de la profession
· Part de marché en volume = QV de l'entreprise /
QV de l'ensemble de la profession
· Part de marché relative = PdM de
l'entreprise / PdM du principal concurrent
avec : CA = chiffre
d'affaires, QV = quantités vendues, PdM = part de marché
Ü C. La
position concurrentielle
L'entreprise peut occuper diverses positions
concurrentielles :
La position de leader
|
L'entreprise a la part de marché la plus
élevée du marché.
|
La position de challenger
|
L'entreprise est positionnée juste derrière le
leader. Elle peut choisir d'adopter une stratégie d'alignement des prix
sur ceux du leader, ou une stratégie de concurrence agressive afin de
devenir leader.
|
La position de suiveur
|
Cette place correspond à l'ensemble des entreprises qui
ont des parts de marché moindres et qui cherchent à maintenir le
niveau de leurs ventes.
|
SECTION III : L'OFFRE.
Les composantes de l'offre sont les deux grandes
étapes qui permettent au produit d'arriver jusqu'au consommateur :
la production, puis la distribution. Pour la
production, on s'intéresse tout d'abord aux entreprises qui produisent -
nos concurrents et nous-mêmes. Leur taille, leur nombre, leur
appartenance éventuelle à un grand groupe, nous
intéressent, tout comme leur part de marché
(PDM), qui exprime en pourcentage l'importance d'une entreprise sur un
marché total. On peut la calculer en volume - nombre de
produits vendus par l'entreprise divisé par nombre de produits vendus
par l'ensemble des entreprises - ou en valeur - valeur des
ventes de l'entreprise (son chiffre d'affaires) divisée par le chiffre
d'affaires total de toutes les entreprises. Ensuite, on étudie les
produits que l'on trouve sur le marché, leur composition, leur prix,
leur image, la façon dont ils sont commercialisés, etc.
Pour la distribution, il faut savoir s'il vaut
mieux commercialiser - vendre - directement aux consommateurs,
ou à des détaillants - des boutiques -
indépendants, ou encore à des chaînes de
magasins, à des réseaux de franchise, à des
centrales d'achat d'hypermarchés, ou peut-être à plusieurs
de ces canaux à la fois.
Ce concept d'offre globale s'applique aux biens -
concrets, matériels - comme aux services, immatériels, qui ne
peuvent se stocker. Ainsi, certaines offres de télévision par
satellite comportent, contre le paiement d'un abonnement mensuel,
l'accès à un bouquet de chaînes (service de base) + la
parabole (produit associé) et son installation (service
associé).
· Packaging
Emballage + conditionnement
· Fonctions techniques :
- conservation
- utilisation et consommation du produit
- sécurité des biens et des personnes
- transport
- manutention
- stockage
- recyclage
- assurer la sécurité des personnes
· Fonctions commerciales :
- permettre le recyclage
- identifier le produit et le positionner face à la
concurrence
- séduire le consommateur
- assurer l'adaptation aux besoins
- susciter l'envie et l'acte d'achat
- faciliter la consommation .
Les matériaux utilisés (verre, métal,
papier, carton, plastique, bois, textile), le format et l'apparence des
emballages dépendent donc de la nature du produit, des usages de
consommation et des choix stratégiques de l'entreprise.
· Etiquetage
Elément matériel permettant d'identifier le
produit
· Mentions obligatoires :
- nom du produit
- coordonnées du fabricant
- ingrédients
- prix
- origine
- délai de péremption (DLC = jusqu'au ;
DLUO = de préférence)
- valeurs énergétiques
- conseils de conservation et d'utilisation
Les mentions doivent être rédigées
en français, visibles et indélébiles (loi Toubon)
· Composantes immatérielles de
l'offre :
B. La marque
Un signe servant à distinguer les produits ou services
d'une entreprise de ceux d'autres entreprises. C'est donc tout signe distinctif
quel que soit sa nature
· Fonction pour le consommateur :
- Influe sur le comportement d'achat
- Facilite le repérage et l'identification du produit
- Garantit un certain niveau de qualité
- Sécurise l'achat et rassure
- Valorise le consommateur
· Fonction pour l'entreprise :
- Différencier l'offre : communique un
positionnement et des choix mercatiques
- Véhicule une image
- Vendre .
La marque déposée à l'INPI (Institut
Nationale de la Propriété Industrielle) confère à
son détenteur un droit de propriété qui lui assure une
protection juridique en cas d'attaque.
Dépôt valable 10 ans et indéfiniment
renouvelable.
· Critère juridique de la marque :
- Distinctive : elle doit être non descriptive. Sa
dénomination ne doit pas être usuelle pour le produit visé
- Non réceptive : ne doit pas tromper le
consommateur ou l'induire en erreur
- Conforme aux bonnes moeurs
- Disponible
· Qualité commerciale :
- Euphonique : prononciation difficile
- Evocatrice
- Déclinable
- Inter nationalisable
- Mémorisable
· La stylique
Ensemble des techniques d'esthétique industrielle
appliqué à la recherche de formes, volumes, matières,
couleurs... adapté à la fonction et à l'image que
l'entreprise souhaite donner de ces produits et des éléments qui
caractérisent son offre
· Fonctions :
- Donner une personnalité au produit
- Vecteur de communication et de valorisation de l'offre
- Mettre en valeur les caractéristiques importantes que
devra percevoir le consommateur
- Joue un rôle social et culturel : améliore
le cadre de vie, apporte du confort
· Domaines d'interventions :
- Design-produit : déterminer les qualités
intrinsèques (propre à quelque chose ou quelqu'un), ergonomique
et fonctionnelles du produit
- Design graphique : travail sur les formes, logo,
couleurs, signalétiques, documents commerciaux et l'ensemble des
éléments qui composent la charte graphique
- Design d'architecture : s'attache à
définir dans le temps et dans l'espace, les composantes d'environnement
de l'offre
· La gamme
Ensemble homogène de produits et de services
définis autour d'une technologie ou d'un marché adapté
à satisfaire le même besoin générique
- Largeur de la gamme
Nombre de lignes de produits et de services
Ligne :famille de produits destinés à
satisfaire un besoin spécifique ou concernant un même univers de
consommation. EX : soin visage, soin corps, hygiène corporelles...
- Profondeur
Nombre de produit différent dans une ligne
- Ampleur de la gamme
Nombre total de produits différents proposés
· L'assortiment
Ensemble des références proposées par un
distributeur dans un point de vente ou un site marchand
Référence : correspond à un produit
ou un service précis aux caractéristiques matérielles et
immatérielles spécifiques (type de produit, conditionnement,
marque)
· Caractérisé par :
- Largeur : nombre de familles différentes de
produits et de services proposés
- Profondeur : nombre de références
offertes par produit dans une même famille de produits
· Dimension de la gamme, de
l'assortiment
Elle dépend du choix du couple
produit/marché
- Gamme large et profonde : répond à la
majorité des besoins et assure une meilleure répartition des
risques mais les coûts de production et de communication sont très
important
- Gamme peu large mais profonde : permet de se
positionner comme spécialiste. Gestion des coûts
allégée et rentabilité peut être élevé
mais le risque est fort si la demande évolue vers de nouveaux
besoins.
DEUXIEME PARTIE LES LIENS ENTRE PLAN MARKETING ET LE
PLAN D'ACTION COMMERCIALE.
CHAPITRE I: LE PLAN DE MARKETING .
Bien des entreprises africaines s'enlisent et ne parviennent
pas à décoller par manque de stratégie clairement
définie : elles se laissent balloter par les événements et
se dispersent inconsidérément, ce qui nuit à leur
efficacité. Mais avoir une stratégie ne suffit pas : celle-ci
doit s'incarner, en quelque sorte, dans un document écrit, et être
ressortie d'objectifs, les liens et de programmes précis de l'action
commerciale. Ce document porte le nom de plan de marketing
I. DEFINITION DE PLAN DE MARKETING
Dès qu'une entreprise commence à dépasser
le stade individuel (et même avant) son patron
éprouve la nécessité de ne pas se
contenter d'une gestion au jour le jour : il se met (sans même, parfois,
y penser) à se projeter dans l'avenir et à faire des plans.
Ce sera d'abord, par exemple, un plan de trésorerie :
prévision mois par mois, à l'horizon de
quelques mois, des entrées (recettes), et des sorties
(dépenses), ceci afin d'être sûr de pouvoir honorer ses
échéances.
Il devra très vite aussi, si son entreprise a une
activité de production industrielle, organiser
Celle-ci à l'aide de plannings de production lui
permettant de tirer le meilleur parti de ses machines et de son personnel.
Le plan de marketing est, en fait, un plan financier, mais
élaboré sous la houlette d'un homme de marketing et enrichi :
- d'une analyse du marché
- de choix stratégiques explicités
- d'objectifs commerciaux chiffrés
- d'un programme d'action justifiant ces objectifs
- d'instruments de contrôle (budgets et tableaux de
bord)
Un autre document, le plan de développement ou plan
d'entreprise, est un outil de réflexion
Stratégique à moyen et long termes (cinq ans ou
plus) qui, souvent, n'est que peu ou pas chiffré, et ne comporte pas de
programme d'action, ni de moyens de contrôle budgétaire.
SECTION I ANALYSE DE LA SITUATION DU
PLAN MARKING
Analyse du plan de marketing de repose sur :
Ü A. Analyse
du secteur
Ü Les
caractéristiques du marché
Ces caractéristiques du marché permettent
à identifier :
· La Taille du marché (en FCFA et/ou en
unités de production) et le taux de croissance (taux annuel en
pourcentage) par région géographique ou territoire de
ventes ;
· Le Potentiel du marché et prévisions du
secteur/d'experts ;
· Historique du marché (comment il a
évolué), la phase de développement du marché
(nouveau
· marché, maturité, etc.) ;
· la Structure du marché ;
· Niveau de concurrence, acteurs dominants,
présence de conglomérats, échecs majeurs passés,
nouvelles entrées majeures ;
· Tendances de l'offre et de la demande.
1. Tendances et facteurs
déterminants
· Tendances majeures du secteur, modes et engouements
(éphémères) ;
· Facteurs majeurs de changement ;
· Changement dans l'utilisation du produit ;
· Apparition d'une nouvelle catégorie
d'utilisateurs ;
· Basée sur les facteurs démographiques
tels que l'âge, le sexe, le revenu, la formation, la catégorie
socioprofessionnelle, etc. ;
· Liée aux éléments de motivation
tels que les avantages désirés, les habitudes, les valeurs,
les
attitudes, le style de vie, le comportement, les opinions,
etc. ;
· Cycles de la demande, effet de saisonnalité.
2. Facteurs législatifs,
politiques et économiques
· Règlements actuels et futurs, et politiques
affectant votre secteur ;
· Présence d'agences gouvernementales et
d'organismes de régulation ;
· Exonérations de taxes sur les
sociétés ;
· Dépenses de l'Etat ;
· Effets de l'imposition, de l'inflation, des politiques
monétaires (ex. les taux d'intérêts), les taux de
change ;
· Développement du commerce international (ex.
OMC, UE, etc.) ;
· Le climat politique (par exemple stable, état de
guerre, etc.) et stabilité gouvernementale.
3. Analyse des ventes
· Croissance économique et viabilité du
secteur ;
· Évolution des ventes, de la part de
marché, des coûts variables, (main d'oeuvre, matières
premières,
énergie, etc.) sur les cinq dernières
années comparativement aux chiffres de votre secteur :
- Par famille de produit ou par produit SKU (chaque
modèle, version, format, etc.) ;
- Par territoires de vente ou en toute autre unité
jugée pertinente pour votre compagnie ;
· Résumez les éléments ci-dessus
dans un format de tableau (les formules de calcul sont fournies entre
parenthèses) :
|
Produit A
|
Année n-5
|
Année n-4
|
Année n-3
|
Année n-2
|
Année n-1
|
A
|
Les ventes du secteur
|
|
|
|
|
|
B
|
Les ventes de votre entreprise
|
|
|
|
|
|
C
|
Part de marché
|
|
|
|
|
|
D
|
Prix moyen de Ventes
|
|
|
|
|
|
E
|
Coûts variables (par unités)
|
|
|
|
|
|
F
|
Marge brute par unité (D - E)
|
|
|
|
|
|
G
|
Nombre d'unités vendues
(A x C)
|
|
|
|
|
|
H
|
Revenu brut
(D x G)
|
|
|
|
|
|
I
|
Marge Brute Totale
(F x G)
|
|
|
|
|
|
J
|
Dépenses
Marketing
|
|
|
|
|
|
K
|
Autres Dépenses
|
|
|
|
|
|
L
|
Profits Nets
(I - J - K)
|
|
|
|
|
|
TABLEAU 1. Historique des ventes du
produit
Ü B. Analyse concurrentielle
Ü L'analyse
concurrentielle de faire l'analyse sur :
1. L'état de la concurrence
· Indiquez le degré de concurrence dans votre
secteur (par exemple, fort, modéré) ainsi que le nombre de
concurrents ;
· Indiquez le nombre de nouveaux concurrents qui se
manifestent annuellement ;
· Décrivez les types de concurrences auxquels
votre entreprise doit faire face (au niveau du
produit/service, au niveau de la stratégie
d'entreprise/marketing, une concurrence basée sur des attributs
spécifiques tels que le prix, la qualité, les
caractéristiques du produit, etc.) ;
· Identifiez les barrières concurrentielles
d'entrée dans le secteur et comment vous vous y adaptez
· Identifiez les sources potentielles d'avantage
compétitif.
2. Les facteurs-clés par rapport à votre
compagnie
Identifiez vos principaux concurrents. Évaluez la
performance de leurs activités marketing et mesurez l'intensité
et le type de menace qu'ils constituent, leurs principales stratégies,
leurs dernières initiatives ainsi que leurs tactiques d'attaque
(dirigées contre votre compagnie). Analysez brièvement les
éléments suivants et comparez-les à votre
entreprise :
- Produit/service qu'ils offrent (caractéristiques,
particularités, avantages ;)
- Taille (en termes de vente, de part de marché,
infrastructure et clientèle de base) ;
- Objectifs ;
- Forces et faiblesses ;
- Caractéristique de la marque :
fidélité de la clientèle, image de marque,
notoriété de la marque, reconnaissance et réputation de la
marque ;
- Stratégies passées, présentes et
futures ;
- Stratégie marketing (positionnement, stratégie
de marque, publicités, achats médias) ;
- Actions probables en réponse à des changements
sur le marché et ou dans votre compagnie ;
- Efficience de la structure des coûts (ex : économies d'échelle, économies de
gamme, degré d'automatisation des processus,etc.) ;
- Degré d'intégration verticale ;
- Historique des innovations ;
- Forces liées aux pratiques et capacités de
gestion ;
- Forces liées aux circuits de distribution ;
- Ressources financières.
Résumez les informations à propos de
concurrents principaux dans le tableau suivant :
Concurrents
Directs
|
Part de marché
|
Description du produit ou service
|
Caractéristiques du produit ou
service
|
Forces
|
Faiblesses
|
Stratégie marketing
|
Agressivité (forte, moyenne,
faible)
|
Degré de menace
(fort, moyen, faible)
|
Concurrent 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 2
|
|
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|
...
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|
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|
|
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|
|
|
Concurrents
Indirects
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|
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|
|
|
|
|
|
Concurrent 4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Substituts
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entrants
Potentiels
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produits liés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 9
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concurrent 10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TABLEAU 2: Principaux Concurrents
Ü Avantage Compétitif
· Décrivez vos capacités concurrentielles,
vos ressources et avantages compétitifs
· Comparez vos capacités essentielles à
celles de vos concurrents
Ü
Cartographie stratégique de groupe
Dessinez une carte stratégique de groupe de concurrents
de votre secteur (voir la figure ci-après)
1. Identifiez les principales caractéristiques qui
différencient les firmes de votre secteur (ex :
prix/qualité, commercialisation du produit, nombre de segments servis,
couverture géographique, degré d'intégration verticale,
nombre de canaux de distribution, orientation du service à la
clientèle, etc.,).
2. Dessinez une carte à deux axes avec un facteur de
différenciation par axe.
3. Placez les différents concurrents sur la carte.
4. Groupez les concurrents se trouvant dans la même zone
sur la carte en les encerclant. La superficie du cercle doit être
proportionnelle à la part de marché totale du groupe.
OU Encerclez les concurrents de façon
individuelle. La superficie du cercle doit être proportionnelle à
la part de marché relative de la compagnie.
Compagnie I
Compagnie F
Compagnie G
Compagnie H
Compagnie D
Compagnie E
FORTE
PLUSIEURS
Nombre de segments du marché servis
PEU
Compagnie A
Compagnie B
Compagnie C
Prix/Qualité
FAIBLE
FIGURE 1. Carte de groupe
stratégique
3. Analyse des forces, faiblesses,
opportunités et menaces
Énumérez dans un tableau les forces et
faiblesses internes clés de votre compagnie, les menaces auxquelles elle
fait face ainsi que les opportunités que le marché
présente. Les éléments traités ci-dessus (par
exemple : l'avantage compétitif) devront être
présentés dans le tableau ci-dessous
(Tableau 3)
FORCES
Exemples :
- Éléments permettant d'avoir un avantage
compétitif
- Structure des coûts / processus de production
efficient
- Savoir-faire technique
- Très bonne réputation
- Produit supérieur
- Main d'oeuvre hautement qualifiée
- Très bonnes relations avec les acteurs-clés du
secteur
|
FAIBLESSES
Exemples :
- Absence d'innovation
- Faible capacité d'adaptation aux conditions du
marché
- Faibles ressources financières
- Faible capacité de gestion
- Temps de développement très long
-Faible réputation de la marque
- Service à la clientèle peu crédible
|
OPPORTUNITÉS
Exemples :
- Marchés émergents
- Demande en croissance
- Changements dans les goûts des clients
- Nouvelles réglementations
- Nouveaux canaux de distribution
|
MENACES
Exemples :
- Nouveaux concurrents
- Perte potentielle de la surface financière de X
- Nouvelles réglementations
- Déclin démographique
- Saturation du marché
|
|
|
TABLEAU 3. Forces, Faiblesses, Opportunités et
Menaces
4. Analyse du plan des activités
marketing.
a) Analyse du programme marketing d'une compagnie
Décrivez les stratégies utilisées pour
chaque segment du marché :
- Stratégie de ciblage ;
- Stratégie de positionnement ;
- Stratégie de marque ;
- Stratégie de publicité ;
- Stratégie de promotion ;
- Stratégie de relations publiques ;
· Énumérez les dépenses marketing et
autres budgets de communication ;
· Évaluez les performances des activités
marketing actuelles ;
· Faites la comparaison de la performance par rapport aux
canaux de publicités utilisés ;
· Sur la base des aspects abordés dans l'analyse
de la situation, identifiez les éléments qui doivent être
Revus.
5. Analyse des ressources et des
indicateurs de performances
· Décrivez le niveau de qualifications et
d'expériences des cadres et managers marketing ;
· Identifiez les indicateurs de performance
utilisés pour évaluer l'efficacité des campagnes et
évaluez leur pertinence ;
· Évaluez les ressources financières
allouées au marketing ;
· Précisez les ressources humaines allouées
au marketing.
SECTION II TABLEAU DE BORD DU
PLAN MARKETING (les outils)
C'est cette partie qui relie, en quelque sorte, le plan de
marketing aux documents financiers et comptables de l'entreprise. II s'agit de
préciser les moyens financiers qui permettront d'atteindre les
objectifs fixes, et de faciliter le contrôle permanent
de la gestion des ressources allouées aux
actions commerciales. Comme pour le programme, l'horizon
temporel des budgets et du tableau de Bord est d'un an :
Ü Les budgets
Ce sont des prévisions de dépenses par type
d'action ct de répartition de ces dépenses par
grandes rubriques. On aura ainsi, par exemple, un budget
d'études de marché, un budget de publicité ,un budget de
lancement d'un nouveau produit, . . . A chaque budget doit, si possible,
correspondre à un responsable.
Ü Le tableau de bord
C'est un document synthétique qui récapitule
l'ensemble des recettes et des dépensés prévues
mois par mois, avec en regard les réalisations, les
cumuls et les écarts ; ceux-ci sont portés au fur et à
mesure de l'avancement dans le temps.
Ü A.
Définitions des outils et objectifs
Nous avons vu que dans un plan marketing devait figurer un
tableau de bord. Celui-ci doit remplir
trois missions :
§ Rapprocher résultats et objectifs commerciaux
§ Rapprocher dépenses et budget commercial
§ Mesurer l'efficacité des moyens mis en oeuvre
PLAN MARKETING
Objectifs
Budget
Résultats
depenses
Réalisations
1. Les objectifs d'un tableau de bord du plan
marketing.
À partir de ces missions, il est possible de
définir un tableau de bord commercial (TBC) comme : un outil de gestion
permettant de suivre de façon permanente la situation de l'entreprise
Sur ces marchés et d'évaluer la qualité
de son action commerciale, afin de réagir rapidement à des
dérapages ou des anomalies.
Le tableau de bord est donc un outil tourné vers
l'action et non l'information et c'est un auxiliaire de gestion à court
terme.
a. conception et mise en oeuvre
Quatre phases jalonnent la conception et la mise en oeuvre
d'un tableau de bord :
1. L'identification des indicateurs de résultats de
l'entreprise. Exemple : chiffre d'affaires ou rentabilité par produit,
par type de clientèle, par zone géographique.
L'identification des « points clés » de
l'efficacité commerciale et les indicateurs correspondants.
Exemple :
- prix de revient par rapport à la concurrence ;
- efficacité des services liés à la vente
d'un produit (financement, installation, dans le cas de produits industriels)
;
- effort de prospection des ventes ;
- notoriété et image des produits ;
- opérations public-promotionnelles de la concurrence,
etc.
Définition des informations nécessaires et des
procédures de remontée de l'information.
Exemple : niveau hebdomadaire des commandes par produits et
par clients = fourniture de l'information
Par le Service administration des Ventes. ; Actions
promotionnelles de la concurrence = remontée par les rapports des
vendeurs sur le terrain ; etc.
Définition des procédures de mise en forme du
tableau de bord et de sa diffusion. On peut noter qu'il n'existe
généralement pas un tableau dc bord unique mais plusieurs
versions caractérisées par leur fréquence de publication
(quotidien (rare), hebdomadaire, mensuel, etc.), et par le destinataire
(directeur commercial, responsable de région, chef de produit,
représentant de base, etc.).
b. l'audit marketing
L'audit marketing est une opération de contrôle
ponctuelle, systématique et approfondie. Elle ne
se substitue pas au contrôle permanent du tableau de
bord mais le complète.
2. QUATRE TYPES D'AUDIT
Suivant l'objectif recherché, les audits peuvent
être classés en quatre catégories
a. Le «check-up » ou audit global de la
fonction
Un audit de type check-up est une analyse systématique,
exhaustive, de type préventif, des points forts et des faiblesses de la
fonction commerciale d'une entreprise, débouchant sur la mise en oeuvre
de mesures correctives et la définition d'une stratégie de
développement.
Ce type d'audit « à froid » présente
de nombreux avantages car il se déroule généralement
dans
Un contexte serein et il permet une analyse à moyen et
long terme ainsi bien qu'à court terme.
b. L'audit de crise
Un audit de crise est une analyse spécifique, souvent
limitée dans son champ d'application, de
Type curatif, déclenché par l'apparition de
déficiences notables dans le fonctionnement et les résultats de
l'entreprise.
Il ne présente pas les mêmes avantages que le
« check-up ». Puisqu'il y a crise, il y a dans l'entreprise une
inquiétude préjudiciable à la qualité de l'analyse
et à la coopération du personnel.
De plus l'objectif sera de colmater les brèches avec
une préférence pour les solutions à effet immédiat,
même si à moyen ou long terme elles ne sont pas optimales.
c. L'audit d'anticipation
L'audit d'anticipation est une analyse prospective permettant
de prévoir les conséquences de décisions
stratégiques sur la situation commerciale de l'entreprise. Les
décisions stratégiques peuvent être :
- une modification de l'activité par adjonction ou
retrait de produits ;
- un rapprochement d'une ou de plusieurs autres entreprises
dans le cadre de contrat de coopération, de fusion, d'absorption ;
- l'approche de nouveaux marchés, en particulier lors
du développement de courants d'exportation.
La réalisation d'un tel audit permet à
l'entreprise d'accepter ou de refuser le mouvement stratégique en
meilleure connaissance de cause et, si la décision est positive, de
mieux se préparer à la situation nouvelle.
d. L'audit d'évaluation
L'audit d'évaluation contribue à la
définition d'une valeur financière de l'entreprise en vue
d'une
Transaction. La présence des produits dans des canaux
de distribution, leur notoriété et leur image, la qualité
d'une force de vente sont autant d'exemples d'éléments importants
pour l'appréciation de la valeur d'une entreprise. Ils sont souvent
difficiles à mesurer par les techniques classiques d'évaluation
financière et justifient la démarche spécifique que
constitue l'audit marketing.
Ü B.
STRATEGIES ET OBJECTIFS DU PLAN MARKETING.
On précisera d'abord les axes de développement
stratégique qui paraissent les plus souhaitables, en justifiant les
choix. Puis seront définis des objectifs généraux
à court terme (un an) et à moyen terme (deux à cinq ans).
Ces objectifs se différencient des prévisions faites
précédemment par leur caractère volontariste : l'avenir,
pour ce qui est de l'évolution du marché, dépend peu de
nous, et nous ne pouvons qu'essayer de le prévoir ; par contre pour ce
qui nous concerne en propre - le développement de l'entreprise.il est en
grande partie ce que nous voulons qu'il soit. Les objectifs doivent s'appuyer
sur les prévisions pour rester réalistes, tout en « mettant
l'entreprise sous tension », selon l'expression d'Octave
Gélinier.
Ces objectifs seront précis et chiffrés :
écrire qu'on veut « augmenter son chiffre d'affaires »
ou« accroître sa part de marché » ne fait qu'exprimer un
voeu pieux, commun, d'ailleurs, à la plupart des entreprises.
Ils seront exprimés :
- en chiffre d'affaires en francs courants ;
- en volume, ou en chiffre d'affaires en francs constants, de
façon à mesurer la performance de l'entreprise
indépendamment des variations monétaires ;
- en part de marché : paramètre important de
l'efficacité de l'entreprise, en raison des économies
d'échelle liées à la taille relative ;
- en rentabilité, enfin, mesurée par la marge
brute d'autofinancement (MBA) ou « Cash-flow », ou, mieux, par la
contribution (marge sur coûts directs).
Enfin, on terminera cette partie en énonçant
des objectifs particuliers lits à des problèmes
spécifiques qui auront été mis en lumière lors de
l'analyse préalable: ces objectifs visent à corriger
progressivement des déficiences, anomalies ou insuffisances qui nuisent
à la performance et obèrent la rentabilité. Ce peuvent
être, par exemple, des problèmes de qualité, de
délais de paiement des clients, d'image, d'insuffisance de production,
de gestion des stocks, de tarification. . .
1. Les objectifs globaux de la
compagnie
· Dites quels sont les objectifs globaux de la
compagnie ;
· Dites quels sont les objectifs par
département ;
· Dites quels sont les objectifs par unité
d'entreprise.
2. Les objectifs marketings
Ü Court
terme (année à venir)
Déterminez les objectifs spécifiques et
mesurables établissant les niveaux désirés de ventes, de
part de marché, des variables de la marque, de retour sur
investissement, etc., sur une période donnée et sur un
marché géographique ou territoire de vente. Par exemple :
- Améliorez la satisfaction de la clientèle
(générer X % d'achat répété au cours de
l'année .
- Accroître la notoriété de la marque dans
un segment X du marché de X % à Y % au cours de l'année
1 ;
- Étendre la couverture de nos communications à
90 % de la clientèle cible pour chaque campagne ;
- Créer une notoriété pour les produits
à lancer dans le quatrième trimestre ;
- Gagner au moins 30 nouveaux clients dans chaque segment du
marché par trimestre ;
- Vendre 10 unités de notre produit par
semaine ;
- Atteindre un niveau élevé de satisfaction de
la clientèle auprès de 95 % de nos clients cibles ;
- Faire croître la part de marché dans un segment
X de 5 % cette année ;
- Réduire les coûts marketing de 10 % sur les
trois prochaines années.
Ü Long terme (3 à 5 années)
Déterminez les objectifs spécifiques et
mesurables établissant les niveaux de vente, de part de marché,
des variables de la marque, de retour sur investissement, etc. souhaitables
pour une période donnée et sur un marché
géographique ou territoire de vente. Par exemple :
- Devenir la marque dominante ("leader") dans notre
marché dans 5 ans ;
- Développer une forte notoriété du
produit X les trois prochaines années ;
- Conquérir 20 % des clients de nos concurrents d'ici
quatre ans ;
- Réduire les coûts par conquête de X d'ici
l'année X ;
- Assimiler notre marque à X éléments
émotionnels/rationnels ;
- Accroître la marge bénéficiaire de la
ligne de produit A d'ici trois ans ;
- Sauvegarder notre partenariat avec tous les grands
distributeurs du marché X.3. STRATÉGIE
MARKETING
3. Stratégie de ciblage
Identifiez la stratégie de ciblage adoptée par
votre compagnie. Cette stratégie déterminera les Segments du
marché sur lesquels vous allez vous concentrer. Les trois principales
stratégies de ciblage sont.
- Marketing de masse : viser un marché global avec
une seule offre répondant à des besoins communs ;
- Marketing différencié : viser plusieurs
segments du marché avec des offres adaptées à chaque
segment ;
- Marketing de niche : viser un petit segment ou un sous
segment avec une offre différenciée et "faite sur mesure".
CHAPITRE II : LE PLAN D'ACTION COMMERCIALE.
Le plan d'action commerciale est un instrument interne
à l'entreprise, ayant pour objectif de présenter et de
rationaliser une démarche globale "marketing et vente" ou une
démarche plus ciblée sur une action spécifique comme le
lancement d'une nouvelle gamme de produits.
Le présent plan
d'action commerciale intègre ici une phase "stratégique" (grands
objectifs), une phase "préparatoire" (étude de marché
éventuelle, mise au point de l'offre commerciale) et une phase plus
"opérationnelle". En pratique, certains plans d'action commerciale
n'intègrent que la phase "opérationnelle".
SECTION I : LES OBJECTIFS STRATEGIQUES DU
PLAN D'ACTION COMMERCIALE
Une fois, l'étude de marché est
réalisée, le créateur doit maintenant l'explorer,
c'est-à-dire en tirer les éléments qui serviront à
la rédaction du Business Plan. La détermination du chiffre
d'affaires prévisionnel est le pivot : il sert à anticiper le
futur et sera le point de départ de la construction de la partie
financière du Business Plan, sans oublier la définition du
positionnement de la nouvelle offre, ainsi que le développement de
l'entreprise.
Organiser le lancement renvoie à la définition
de l'offre définitive destinée à un marché-cible
ainsi que celle du positionnement de cette offre. Cela signifie aussi la mise
en oeuvre. Cohérente des éléments de l'action commerciale
qu'il conviendra de contrôler périodiquement sans oublier
d'envisager le développement de l'entreprise, comme le montre la figure
ci-dessous :
Définition des objectifs
Caractéristiques de l'offre définitive
Marché cible positionnement
251659776
Action commerciale et planification des
moyens
Marketing mix
Contrôle des resultants et
réévaluation
Développement
251662848
Ü A.
Définition des objectifs
Un plan d'action commerciale dans un système
économique difficile constitue plus que jamais un véritable
levier de performance dans le secteur commercial. Dans un marché
très, concurrentiel, le responsable d'activité doit savoir
sélectionner ses cibles, adapter ses produits aux réels besoins
et planifier sa communication.
1. Objectifs :
Les objectifs du plan d'action commerciale sont les
suivant :
- Intégrer les enjeux du management commercial d'une
unité dans son rôle de responsable de centre de profit.
- Acquérir les méthodes et outils pour
définir votre Plan d'Action Commerciale (PAC) et maîtriser les
étapes de sa construction.
- Identifier son territoire, savoir analyser son
marché et segmenter ses portefeuilles de clientèle et de relation
en fonction des situations locales et des compétences mobilisables
- Construire sa stratégie commerciale : du diagnostic
au plan d'actions
2. Programme :
Principes de base :
- La gestion commerciale d'une unité, le marché
et les relations
- Élaborer une démarche commerciale au
service de la stratégie : le plan d'actions commerciales
:
- Du plan marketing au PAC : traduire l'objectif marketing en
objectifs commerciaux, les indicateurs.
- marketing et commerciaux, l'architecture de la
démarche et ses étapes.
- Analyse et diagnostic stratégique du marché :
le territoire, les clients, les concurrents, les partenaires, les potentiels
par marché, par secteur, par segment de marché, par segment
client ;
- Définir les objectifs stratégiques, planifier
et piloter son exécution
- Bâtir son PAC : analyser les performances, les axes
d'améliorations, définir sa stratégie et sa politique
tarifaire, impact sur la marge,...
3. Piloter l'action commerciale :
- Les outils de la productivité commerciale : tableau
de bord et outils de suivi
- La mesure de l'efficacité des actions
- L'accompagnement managérial de l'action
Ü B.
L'ORGANISATION DU PLAN D'ACTION COMMERCIALE
1. évaluation du potentiel de vente
L'évaluation déterminante est celle du chiffre
d'affaires prévisionnel qui permet de dégager le
Volume de résultat et la capacité
d'autofinancement. Ces éléments chiffrés permettront la
Construction de la partie financière du Business
Plan.
2. chiffre d'affaire prévisionnel
Le calcul de ce chiffre d'affaires prévisionnel n'est
jamais simple ni très précis surtout en
Phase de démarrage, et notamment dans le cas de projet
push. Pour pallier cette difficulté et évaluer les possibles
développements. On peut également prévoir les ventes par
analogie. Pour évaluer le lancement de produits nouveaux, on
peut utiliser l'évolution des ventes dont on pense qu'elles ont
été identiques au produit donné ou bien du même
produit dans un autre pays.
On peut aussi tenter de prévoir les ventes à
partir des variables externes comme un indice précurseur qui donne des
éléments. Par exemple, le nombre de naissance indiquera une
tendance de consommation de petits pots alimentaires pour bébés
ou le rallongement de l'espérance de vie pour les besoins en loisirs
pour les seniors. Des estimations par les clients qui renseignent sur leurs
attentes futures, leurs intentions d'achat sont aussi pertinentes. La prise en
compte de ces informations et ce mode de calcul ne seront possibles que lorsque
l'entreprise aura une existence et un passé. A partir des objectifs
visés et des hypothèses de chiffres d'affaires, le
créateur doit déployer son action commerciale.
SECTION II : LA STRATEGIE ET LES OUTILS DU PLAN
D'ACTION COMMERCIALE.
Ü A.
Stratégie d'action commerciale.
Préparer le lancement pour que tout soit prêt le
jour J du démarrage peut se définir à partir d'un planning
temporel, schématisé par la figure suivante :
Démarrage
Idée
Temporalité de la création
d'entreprise.
Préparation du lancement
Etude de marché
Décision de lancement
Choix stratégiques
et positionnement
Actions commerciales
La question qui se pose maintenant est la suivante :
comment vendre, après avoir répondu à
Que vendre et à qui ?
L'action commerciale se définit par la mise en oeuvre
de tous les moyens au service de la mise à disposition des clients de
l'offre définitive (voir Tableau suivant).
Produit
|
Distribution
|
Promotion
|
Prix
|
Qualité
|
Canaux de
Distribution
|
Publicité
|
Niveau de prix
|
Caractéristiques et
performances
|
Zone de chalandise
|
Force de vente
|
Remise
|
Style
|
Points de vente
|
Promotion
|
Rabais
|
Marque
|
Secteurs de vente
|
Relations publiques
|
Conditions de crédit
|
Conditionnement
|
Stocks en entrepôts
|
Publicité gratuite
|
|
Gamme
|
|
|
|
Garantie
|
|
|
|
Service après-vente
|
|
|
|
Autres services
|
|
|
|
1. La politique de produit/service
La politique de produit/service concerne :
- Les attributs du produit ou du service ;
- Son identité : marque, image, nom, logo, label,
packaging ;
- La gestion des produits et services en termes de recherche
et développement, innovation ;
- La gestion de la gamme de l'ensemble des produits ou
services.
De plus, tout produit ou service suit un cheminement en
fonction du temps. Cette courbe de
vie se présente généralement par la
succession de quatre phases, comme le montre le tableau
Suivant.
|
Lancement
|
Croissance
|
Maturité
|
Déclin
|
Demande
|
Croissance lente
|
Croissance
rapide
|
Stabilité
|
Baisse
|
Concurrence
|
Effet de surprise
possible
|
Forte
|
Concentration,
guerre des prix
|
Désengagement
de certains
concurrents
|
Objectifs
|
Développement
des ventes
|
Développement
de nouveau marchés et augmentation des parts de
marché
|
Différenciation
des produits services
|
Maintien sur les
CPM rentables
|
Politique
produit/service
|
Préparation du
lancement (le
faire connaître et
accepter par les
distributeurs)
|
Aucune
modification
majeure
|
Modification
pour relancer les
ventes : qualité,
service, etc.
|
Pas de
changement
|
Politique prix
|
Définition du
niveau de prix
|
Maintien du prix
ou baisse légère
|
Modification
pour répondre
aux actions des
concurrents
|
Promotions et
baisse des prix
|
Politique
distribution
|
Mise en place de
l'offre et
formations des
vendeurs
|
Extension du
nombre des
points de vente
|
Aucune
modification
majeure,
stimulation des
vendeurs
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Abandon de certains points
de vente, formation des vendeurs sur
la/les nouvelle(s)
offre(s).
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Politique
communication
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Investissements
pour faire
connaître l'offre
de l'entreprise
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Maintien des
investissements
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Communication
d'entretien
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Communication
sur les
promotions
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2. La politique de prix
L'élément prix est directement lié au
calcul du chiffre d'affaires. Les méthodes classiques de fixation de
prix sont au nombre de trois : (1) à partir du prix de revient
prévisionnel des produits ou services, (2) ou en fonction de la demande
(prix psychologique), (3) ou encore à partir des marges
espérées par le créateur. En fonction des objectifs
poursuivis par le créateur, on distingue trois principales
stratégies de prix : la stratégie de pénétration,
la stratégie d'écrémage et la stratégie
d'alignement. A ces stratégies s'ajoutent des tactiques de fixation de
prix temporaires : prix spéciaux (offre temporairement limitée),
prix des nouveaux produits, rabais, prix de fidélité, etc.
3. La politique de distribution.
Elle comprend le choix du système de distribution et
l'organisation de la vente et des vendeurs. En phase de démarrage, ne
pas éparpiller ses forces et choisir un mode de distribution
cohérent avec ses moyens et avec les produits
ou services offerts à la clientèle visée.
Le créateur peut choisir entre distribuer par un
circuit long où le nombre d'intermédiaire est élevé
ou par un circuit court. Le circuit court le plus extrême est le
e-commerce ou la vente sur les marchés du producteur au consommateur.
Dell a été la première entreprise à opter pour la
vente directe de micro-ordinateurs avec un avantage prix clair pour le
client.
Les critères à prendre en compte selon le
type de distribution sont principalement :
· Pour le commerce de détail :
le choix de l'emplacement (locaux) ; la qualité de
l'accueil (agencement et présentation des produits) ; la qualité
du service ;
· Pour le commerce de gros : la
qualité de la force de vente ; le suivi personnalisé des vendeurs
; les délais de paiement ;
· Pour la grande distribution :
la qualité de la force de vente ; le style de vente choisi
(libre-service, vente personnalisée, etc.) ; le mode de financement ;
les remises ; les délais d'approvisionnement ;
4. La politique de communication
Le créateur doit se faire connaître ainsi que son
entreprise et ses produits et services. Pour cela, il doit répondre aux
questions suivantes : Quelle est la cible à qui on souhaite communiquer
? Comment organiser la communication de manière cohérente (plan
media) ? Comment se différencier des concurrents déjà
installés ? Quelle image donner à la jeune entreprise ?
Ü B. LE
TABORD DE BORD DU PLAN D'ACTION COMMERCIALE.
1) La qualité des indicateurs.
Les indicateurs doivent permettre de vérifier en cours
de processus que les plans d'actions se déroulent correctement et, au
final, que les objectifs sont atteints. Un indicateur est donc une information
(souvent chiffrée) qui exprime selon les cas, l'évolution d'une
variable d'action, la performance d'un processus ou qui vérifie que
l'objectif visé est atteint. Un bon indicateur doit présenter un
certain nombre de qualités
Il doit être :
a. Objectif.
Il ne doit pas dépendre de l'interprétation de
l'observateur.
b. Quantifiable.
Tout jugement sur une situation suppose de disposer d'une
mesure absolue ou relative de celle-ci.
c. Exhaustif.
Il doit couvrir intégralement le champ de
responsabilité tant du point de vue de la performance que du pilotage.
2) le tableau de bord d'action
commerciale.
Le tableau de bord se veut avant tout un outil d'aide à
la décision.
Il doit donc faire apparaître sans ambiguïté
les éléments susceptibles d'aider le manager à
évaluer une performance ou à prendre une décision et ce en
utilisant une forme de représentation du réel qui soit
adaptée au profil de l'utilisateur (intuitif ou au contraire
raisonneur...).
Les indicateurs figurant dans le tableau doivent être
choisis avec soin et être les plus représentatifs ou les plus
synthétiques du domaine piloté par le responsable. On utilisera
selon les cas ou conjointement : des symboles, (dans le cas le plus simple :
une flèche orientée), des restitutions cartographiques (avec ou
sans possibilités de zoom), des graphiques, des tableaux etc., ainsi que
des codes de couleur : rouge = danger ; vert = satisfaisant...).
La place un système d'information qui permette
la collecte des informations
Les informations qui vont nourrir les indicateurs doivent :
- exister (dans l'entreprise ou à l'extérieur),
- être accessibles aux responsables chargés de
les élaborer,
- et cela dans les délais imposés.
Pour chaque indicateur, il est souhaitable de préciser
dans un document de type "cahier de bord":
- le type d'information collectée et
éventuellement la valeur standard retenue. (définition
précise de ce qu'est une absence par exemple)
- le lieu et le mode de la collecte (l'atelier d'emballage et
de conditionnement, par remplissage bordereau)
- la périodicité de la collecte ou la date
précise (le premier mardi de chaque semaine)
- le responsable de la collecte ou de l'indicateur.
objectif
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Variables d'action
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Indicateurs
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Standards
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Responsable
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Périodicité de publication
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date limite de collecte
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CONCLUSION GENERALE
Au terme de cet exposé, nous avons tour à tour
compris la nature de marché et la politique de marketing avec des
exemples concrets. Si les compagnies ont suffisamment de ressources à
leur disposition, ils seront à mesure de faire face à la
concurrence et ils seront à mesure de constituer la meilleure eux
même d'évaluer les impacts de la stratégie publicitaire. Le
marché reflète dans la mesure où la possibilité des
facteurs démographiques des clients sont ciblées; il est
plutôt isolé et offre des moyens relativement peu coûteux
pour faire de la publicité, et ne témoigne pas d'une forte
fidélité.