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p
CONTRIBUTION DES COUTS LOGISTIQUES DU
locales dans la estion des projets, TRANSPORT A LA
REFORME DU CHIFFRE
préalable pour le développement de
D~AFFAIRES D~UNE ENTREPRISE COMMERCIALE
ET INDUSTRIELLE
leur milieu.
« Cas de la BRALIMA S.A.R.L/Siège de
Bukavu »
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Par
NDEGEYI MURHULA Pascal
Mémoire présenté, exposé et
défendu publiquement devant le jury en vue de l'obtention du
diplôme de Licencié en Administration des
Affaires
Orientation : Logistique et Gestion des
entreprises
Mémoire dirigé par le Dr HAMARD Bruno,
Codirigé par le Master JEN PHILIP GOMBANIRO
NGOZI, JUIN 2014/REPUBLIQUE DU BURUNDI
ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014
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I
PRELUDE
« La dernière chose qu'on trouve en faisant un
ouvrage est de savoir celle qu'il faut mettre la première.
»
Blaise PASCAL
« Le secret pour avancer c'est de commencer. Le secret
pour commencer, c'est de
I
découper les tâches complexes et trop
importantes en petites actions facilement réalisables. Puis
d'entreprendre la première. »
Mark TWAIN
« N'attends pas que les événements
arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive et tu
seras heureux. »
EPICTÈTE
« La plus coûteuse des dépenses, c'est la
perte de temps. » THÉOPHRASQUE
II
IN MEMORIUM
A vous qui nous avez été très chers dans
notre vie et dont la nature nos a
imposé la plus douloureuse séparation:
A ma brave et regrettée Mère Françoise
KALIMURHIMA M'MUSHONGA, qui m'a
allaité et m'a prématurément
quitté à l'âge nubile,
A Mon grand Père MUSHONGA qui nous sommes ses
descendants,
A ma grand-mère M' NNATCHEYA,
A mon petit Frère MAPENDANO NDEGEYI qui m'a
prématurément quitté dès
l'enfance,
A mon cousin NEEMA BIREGO,
Que l'Eternel des armées vous accueille dans son
royaume et, Que la Terre de nos ancêtres vous soit douce.
Pascal NDEGEYI MURHULA
III
DEDICACE
A mon très Cher Père, qui a pris soin de ma vie
depuis le bas âge en m'ouvrant aux horizons de l'humanité par
l'éducation,
A mes très chers Frères et Soeurs,
A mes cousins et cousines,
A ma très Chère et future épouse qui
m'aimera pour toute la vie malgré moi,
Ce mémoire vous est dédié
Pascal NDEGEYI MURHULA
IV
REMERCIEMENTS
De prime à bord, nos remerciements sont en
première vues adressés à l'Eternel Dieu Tout-Puissant pour
son amour à notre égard,
Savoir dire merci dans la vie est un don de Dieu, une
grâce, et l'ayant revue, nous saisissons cette opportunité pour
reconnaitre les mérites et apports des autres dans la
présentation de ce mémoire :
Notre grande estime va tout droit au Dr HAMARD
BRUNO, Directeur Général de MADISON INTERNATIONAL
INSTITUTE pour avoir accepté de diriger ce travail.
A l'éminent Professeur Dr JEAN BAPTISTE
NIZEYIMANA, et Recteur de Distant Production House University qui nous
a orienté et guidé dans la complémentarité de nos
enseignements en lignes,
Au Master JEN PHILIP GOMBANIRO TEMBEYA,
Recteur du Grauer Tourism University, qui nous a recommandé
chez DPHU sous le système LMD envue de la mise au point de ce cycle et
qui a accepté de nous assister dans l'élaboration de ce travail,
que le bon Dieu vous comble de sa grâce.
A tout le corps académique du GTU :
Professeurs et Assistants chez qui nous avions puisé la
connaissance, nous vous disons grand merci.
Qu'il nous soit permis d'adresser un mot de remerciement
à tout le Personnel de la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU et en particulier
au Directeur de Siège, ainsi qu'au Human ressource officer pour avoir
validé notre attestation de recherches nous donnant l'autorisation de
récolter les données qui constituent l'objet de notre travail en
ce jour.
Au Directeur financier de la Bralima Bukavu, Monsieur
VALERY,
A Monsieur TRESOR MPOYI, contrôleur
de Gestion de la Bralima Sarl/siège de Bukavu, nous vous disons grand
merci pour votre soutien dans nos recherches.
Nos remerciements s'adressent de façon
particulière à Maman YVETTE BARHOLERE qui nous a
tenu mains fortes malgré ses occupations jusqu'à réaliser
les données de ce travail, que l'Eternel vous bénisse
abondamment.
A tous les membres du département de la logistique,
de la Production, commercial et Financier, nous disons grand merci.
A mon très Cher Père NDEGEYI MUGANZA
Corneille, co-créateur qui m'a donné la vie, et m'a
ouvert les yeux au prodige de la terre, que l'Eternel des armées te
comble de sa grâce pour l'Suvre que tu as fait dans le monde.
V
A mes chers frères, soeurs et membres de famille, pour
votre amour fraternel, je vous dis grand merci.
Notre regard tourne de manière particulière
vers le Pasteur de notre église, le oint de Dieu « le
Bishop SERAPHIN KWAKEZIME », toute l'équipe
d'intercession de l'église CHRISCO BUKAVU,
Les frères et soeurs dans le Seigneur, trouvez
à travers cette expression notre reconnaissance pour vos intenses
prières à notre faveur.
A la famille BAHATI MUYEYE, notre famille
d'accueil, que le bon Dieu soit votre rémunérateur,
Au Directeur Général de l'Ets LE PALMIER,
Monsieur Arnold PAAR KAHASHA, Au Directeur Financier de l'Ets
LE PALMIER, Monsieur Olivier BIRINGANINE,
Et à toute l'équipe du personnel de l'Ets LE
PALMIER, nous vous disons grand merci.
A tous les amis sans exception, camarades étudiants et
autres personnes qui nous ont été chers et dont leurs noms ne
figurent pas dans ce travail, qu'ils trouvent à travers cette expression
notre entier attachement ainsi que notre profonde gratitude et reconnaissance
à leur égard.
Pascal NDEGEYI MUHULA
VI
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
y' ACI : Conseil international des
aéroports
y' A.G.M : Administration de la Gestion Magasins
y' A.M.L : Administration Magasins Logistiques
y' B.C : Bon de Commande
y' BAF : Bunker Adjustment
Factor
y' B.E : Bordereau
d'expédition
y' D.F.M : Demande de fournitures
des matériels
y' DGAC : Direction Générale d'Aviation
Civile
y' B.D : Bon de
Dénombrement
y' B.G : Boissons Gazeuses
y' BRALIMA : BRAsserie, LImonaderie
et MAlterie
y' BREC : Bordereau de
Réception des Emballages Conformes
y' BS : Bon de Sortie
y' C.I.B. : Commerce Industriel de
la Boisson
y' C.M.R : Convention relatives au
transport de Marchandises par Route
y' Dr : Docteur
y' D.S : Directeur de
Siège
y' D.G.A.C : Direction
Générale de l'Aviation Civile y' ED
: Edition
y' FD : Feuille de Dénombrement y' FC : Franc
Congolais y' FCL : Full container
load
y' FIFO : First in First Out
y' FIATA : Fédération
Internationale des Associations de Transitaires et Assimilés
y' G.E.A.C : Gestion, Etudes, Audit et Conseil
VII
y' G.E.S.I : Guarding Effective
Security International
y' GTU: Grauer Tourism University
y' IATA : International Air
Transport Association
y' IBECOR : International
Beverage Corporation
y' Km : kilomètre
y' L.T.A : Lettre de Transport Aérien
y' LCL : Less than Container
Load
y' M.M : Magasins Logistiques
y' M.B.P : Magasin Bières
Pleins
y' M.B.V : Magasin Bières
Vides
y' MLT : Magasin Logistique de Transit
y' M.L.P : Magasin Limons Pleins
y' M.L.V : Magasin Limons Vides
y' N.R.C : Nouveau Registre de
Commerce
y' N.E : Note d'Envoi
y' O.C.C : Office Congolais de
Contrôle
y' ONU: Organisation des Nations
Unies
y' PERT: Program and Evaluation
Review Technical
y' P.I.B : Produit
Intérieur Brut
y' P.N.B : Produit National
Brut
y' RVA : Régie des voies aériennes
y' S.A.R.L :
Société par Actions à
Responsabilité Limitée
y' SRD : Services rendus
à domicile
y' ULD : Unit Load
Devices
y' ULD : Unit Load
Devices.
y' UDPH : University Distant
Production House
VIII
SUMMERY
The main objective of our research was to know the basis
of extensive analysis and research, the relationship between the costs
allocated to transport by BRALIMA SARL/SEAT Bukavu and its turnover.
For the case of our country in general, we found that
Congolese companies still tend to know difficulties in the transport sector;
whether national or multinational, several challenges still remain. Such is the
case of BRALIMA SARL / SEAT Bukavu, a multinational that governs under the laws
of the Congolese government business. This because of the total absence of
state ever to renounce finding of duty. Throughout our research, only two
questions served us useful points of reference:
V' The cost of logistics transportation management of
BRALIMA SARL / SEAT Bukavu, are do they minimized to facilitate the reform of
its revenue?
V' The development of a linear programming model for the
optimal management of transport can contribute to reducing the total cost of
transport within the BRALIMA SARL / SEAT Bukavu ?
Throw these two issues, we deduced two research
objectives:
V' Consider whether traffic management as a logistics
resource within the Bralima SARL/ SEAT BUKAVU is optimised.
V' Learn how to minimize transport costs to achieve a better
performance figure business within the BRALIMA SARL / SEAT Bukavu .
Two hypotheses have been helpful for our research:
V' The cost of logistics transportation management of BRALIMA
SARL / SEAT Bukavu is minimized to facilitate the increase in turnover.
V' The development of a linear programming model for the
optimal management of transport logistics helps reduce the total cost
of
Transport within the BRALIMA SARL/ SEAT BUKAVU.
These hypotheses have been tested using the methods and
techniques. In our analysis, we found that the BRALIMA SARL / SEAT Bukavu, has
organized a transport sector despite its transportation costs are not globally
optimized. The company has management software that does not ensure the
optimization of logistical costs of transport.
IX
RESUME DU TRAVAIL
L'objectif principal de notre recherche était de
savoir à base des analyses approfondies et des recherches, la relation
qui existe entre les coûts alloués au transport par la BRALIMA
SARL/SIEGE DE BUKAVU par rapport à son chiffre d'affaires.
Pour les cas de notre pays en général, nous
avons constaté que les entreprises congolaises tendent toujours à
connaitre des difficultés dans le secteur de transport; qu'elles soient
nationales ou multinationales, plusieurs défis demeurent toujours. Tel
est le cas de la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU, une entreprise multinationale
bien que régit sous les lois du gouvernement congolais. Cela est
expliqué par le fait que il ya absence totale de l'Etat qui ne cesse de
faire constat de renonce à ses devoirs. Tout au long de notre recherche,
seules deux questions nous ont servi de points de références
utiles. ·
- Les coûts de la gestion logistique du transport de
la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU, sont-t-ils minimisés pour faciliter la
reforme de son chiffre d'affaires?
- L'élaboration d'un modèle de programmation
linéaire par la gestion optimale de transport peut-elle contribuer
à la réduction du coût total de transport au sein de la
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU? De ces deux questions nous avons déduit
deux objectifs de recherche. ·
- Examiner si la gestion des transports en tant que
ressource logistique au sein de la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU est
optimisée.
- Etudier comment minimiser les coûts de transports
pour mieux aboutir à un chiffre d'affaires performant au sein de la
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU.
Deux hypothèses nous ont été utiles pour
notre recherche. ·
· Les coûts de la gestion logistique du
transport de la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU sont minimisés pour
faciliter l'augmentation de son chiffre d'affaires.
· L'élaboration d'un modèle de
programmation linéaire par la gestion optimale de la logistique du
transport contribue à la réduction du coût total de
transport au sein de la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU.
Ces hypothèses ont été
vérifiées à partir des méthodes et
techniques.
Au cours de nos analyses, nous avons constaté que
la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU, détient un secteur de transport
organisé malgré que ses couts de transport ne sont pas
optimisés.
01
CHAPITRE O. INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Lors de la conception d'un projet entrepreneurial, celui-ci
trouve comme finalité la création de l'entreprise dans laquelle
se dérouleront les activités constituant le but primordial de du
projet. Pour ce faire, l'entreprise est priée de réaliser
plusieurs activités qui lui permettront de survivre et connaitre une
reforme socio-économique. Ces genres d'activités peuvent
être effectuées à l'intérieur comme à
l'extérieur d'une entreprise, et nécessitent une attention
particulière pour s'assurer de leur coordination ainsi que de
l'optimisation de leurs coûts. La logistique est l'une de l'ensemble des
activités réalisées par l'entreprise en vue d'optimiser
ses coûts.
Avant les années 1973, les entreprises
réalisaient le travail de la logistique suivant une base non
formalisée, c'est-à-dire sans approche théorique et sans
principes optimaux établis. La négligence de la logistique durant
cette période avait pour raison les deux groupes de facteurs clés
ci-après1: l'absence de la technologie de l'information et de
la télécommunication et l'usage intensif des techniques
quantitatives. Actuellement, comme la technologie a permis aux nombreux
domaines d'activités de s'épanouir et le monde de devenir un
village, la compétitivité des entreprisses devient de plus en
plus une préoccupation. Pour que l'entreprise parvienne à
s'insérer dans un circuit de distribution profitable,
c'est-à-dire lui permettant en permanence d'accroître ses ventes,
elle doit, dans une large mesure, être performante en matière de
production et de logistique. Ceci lui permet non seulement de produire des
biens aux attributs techniques et commerciaux performants mais aussi les
services qui sont sources de différenciation, et réaliser ainsi
des économies des coûts. En effet, pour mettre en évidence,
pour définir et évaluer l'impact des différentes
alternatives logistiques à la croissance de l'entreprise, il est
important de pouvoir évaluer l'étendue de la qualité du
service rendu aux clients. C'est à partir de ce stade de prise en compte
du service rendu comme élément tangible de la performance que la
logistique apparaît comme une arme de compétitivité
permettant de gagner des parts de marché dans les meilleures
conditions.
Pour ce fait, les chefs d'entreprises doivent comprendre que
la logistique doit alors être considérée comme une
démarche ayant pour vocation de rechercher les conditions optimales des
coûts de transport, d'emmagasinage, de possession des stocks, et
d'emballage, tout en assurant une performance élevée en
matière de services apportés aux consommateurs et
utilisateurs.1
1François GALASSO, Aide à
la planification dans les chaînes logistiques en présence de
demande flexible/Systèmes industriels, ÉCOLE DOCTORALE : EDSYS,
Avril 2007 Cours d'entrepreneuriat et Management, L2 LGE, G.T.U p12-17
02
Pendant longtemps, la logistique est restée
ignorée par de nombreuses entreprises. Ces dernières semblaient
ne pas savoir en quoi la logistique consistait, ceci malgré le fait
qu'elle a toujours été accomplie depuis le début de la
civilisation humaine. Ses activités étaient alors assurées
par des autres départements.
Comme l'a déclaré Jean-René EDIGHOFFER,
« La logistique regroupe l'ensemble des activités ayant
pour but la mise en place, au moindre coût, d'une quantité
déterminée des produits, à l'endroit et au moment
où la demande existe. On pourrait résumer la logistique par le
principe suivant: le bon produit, là où il faut, quand il faut.
Elle gère les flux de ressources matérielles, financières
et d'information nécessaires à la conduite de ce principe. La
logistique est l'un des principaux facteurs de la performance et de la
compétitivité2.
Aujourd'hui, ce domaine qu'est la logistique permet à
plusieurs entreprises de diminuer sensiblement leurs coûts de rechercher
et d'obtenir les facteurs de différenciation qui mène à la
création et à la conservation d'un avantage concurrentiel.
Ce nouveau domaine du management qui a pour finalité de
coordonner l'établissement de l'offre de l'entreprise afin que celle-ci
rencontre son marché dans les meilleures conditions a ses dynamiques,
ses corollaires, ses espoirs, ses risques, ses avantages, etc.
Depuis quelques décennies, beaucoup d'entreprises
congolaises connaissent de nombreuses difficultés d'ordre de transport
au moment d'approvisionnement des matières premières et la
distribution des produits finis. Il est à remarquer par ailleurs que la
grande majorité des entreprises congolaises ignorent la présence
de la direction logistique parmi d'autres directions instaurées au sein
de l'entreprise.
Au sein de l'entreprise BRALIMA sarl/siège de Bukavu
qui est choisie comme notre cas d'étude, on a constaté
l'insuffisance des matériels de transport appropriés et cela
engendre le problème d'un délai parfois long pour
l'approvisionnement des matières premières et la livraison de ses
produits (distribution) vers les dépôts locaux urbains et
d'ailleurs. Cela engendre beaucoup des difficultés pour l'entreprise.
Pour pouvoir éviter cette situation, la BRALIMA sarl/siège de
Bukavu accepte de payer les coûts des transports élevés aux
tierces compagnies maritimes, aériennes et personnes
propriétaires des camions habilités au transport des
marchandises. Ceci est du à la gestion logistique qui n'est pas
optimisée.
2 Jean-René Edighoffer,
Précis de gestion d'entreprise,
Coll. Repères pratiques, numéro 42, Nathan,
1996
Jean-René Edighoffer, Économie d'entreprise :
savoirs et techniques, Nathan, 1995
03
D'où les questions capitales ci-après
:3 - Les coûts de la gestion logistique du transport de la
BRALIMA sarl /siège de Bukavu sont-t-ils minimisés pour faciliter
la performance de son chiffre d'affaires?
- L'élaboration d'un modèle de programmation
linéaire par la gestion optimale de transport peut-elle contribuer
à la réduction du coût total de transport au sein de la
BRALIMA sarl /siège de Bukavu?
0.2. OBJECTIFS DE RECHERCHE
Toute entreprise, pour réaliser les objectifs qu'elle
s'est fixée, est appelée à user de ses moyens possibles
pour grandir et se maintenir dans un environnement en perpétuel
changement. Pour y arriver, une entreprise de production et de vente doit
d'abord avoir maîtrisé son organisation interne. Il ne s'agit pas
seulement de mettre en place les départements de production et
marketing, mais elle doit doter aussi ces départements d'une
organisation leur permettant d'assurer ses activités et d'entretenir de
relations fondamentales avec d'autres départements afin d'accomplir
ensemble les objectifs de l'entreprise dans le but d'atteindre une reforme tous
ses secteurs.
Ainsi, les principaux objectifs dans le cadre de contribuer
à la résolution des problèmes liés à la
contribution des coûts logistiques du transport à la à la
reforme du chiffre d'affaires au sein de la BRALIMA sarl/siège de Bukavu
sont les suivants:
- Examiner si la gestion des transports en tant que ressource
logistique au sein de la BRALIMA sarl/siège de Bukavu est
optimisée.
- Etudier comment minimiser les coûts de transports pour
mieux aboutir à un chiffre d'affaires performant au sein de la BRALIMA
s.a.r.l/siège de Bukavu.
0.3. LES HYPOTHESES DU TRAVAIL
Selon PIERRE RONGERE l'hypothèse de recherche est
définie comme étant « la proposition de la réponse
aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche,
formulée en termes tels que l'observation et analyse afin de
trouver une réponse ». Ainsi définie,
l'hypothèse de recherche sert de fil conducteur au chercheur
engagé dans une recherche.
Les hypothèses pour notre travail sont au nombre de
deux que nous avons confirmé ou infirmé le long du travail. Elles
sont 4suivantes :
2Jean-René Edighoffer,
Précis de gestion d'entreprise,
Coll. Repères pratiques, numéro 42, Nathan,
1997
Jean-René Edighoffer, Économie d'entreprise :
savoirs et techniques, Nathan, 1998
04
- Les coûts de la gestion logistique du transport de la
BRALIMA Sarl/siège de Bukavu sont minimisés pour faciliter
l'augmentation de son chiffre d'affaires.
- L'élaboration d'un modèle de programmation
linéaire par la gestion optimale de la logistique du transport contribue
à la réduction du coût total de transport au sein de la
BRALIMA sarl/siège de Bukavu.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET5
Les entreprises congolaises connaissent toujours de
problèmes au niveau de transport et elles sont contraintes d'investir
dans le transport en mettant sur place leurs matériels propres des
moyens de transport. En attirant notre attention parce qu'elles sont nombreuses
qui veulent engager les 6dépenses dans l'allocation pour le
transport au lieu d'acheter elles mêmes leurs propres matériels
suivant les besoins de leurs organisations.
Le choix de notre sujet a été animé par
divers intérêts :
- Premièrement, étant donné que la
BRALIMA sarl /siège de Bukavu occupe un rôle très important
pour le développement économique de notre province, le « Sud
Kivu », la bonne gestion du transport qui est composante de sa fonction
logistique pourra avoir des implications favorable.
- Deuxièmement notre sujet va nous permettre
d'approfondir les connaissances acquises au cours de notre parcours
académique et de les concilier à la réalité
pratique du monde professionnel dans lequel nous sommés priés au
terme de celui-ci.
- Troisièmement notre travail est animé par le
souci d'aider les entreprises congolaises en général et en
particulier celles oeuvrant dans le Sud-Kivu à prendre conscience de
l'importance capitale du transport qui est la composante de la fonction
logistique et à les pousser à considérer l'argent
dépensé comme un investissement et non comme une perte au cours
de leur exercice comme cela s'avère de coutume pour certaines
entreprises par manque d'organisation de leur système logistique. Cela
étant, la Bralima, une entreprise congolaise oeuvrant dans le secteur
industriel et commercial a été notre choix.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Dans la province du Sud Kivu, le secteur de l'industrie
contribue pour 6% au PIB, malgré le fait que dans la plupart des cas, il
est un secteur qui utilise les produits de substitution our se faire nous avons
voulu prendre l'entreprise BRALIMA sarl/siège de Bukavu comme cas
d'étude. Notre souhait aurait été celui d'avoir un
aperçu sur les opérations logistiques de toutes les
4 Pierre RONGERE, Méthode de science sociale, Paris
éd. Dalloz, 1971
05
entreprises industrielles oeuvrant à Bukavu dans la
province du Sud Kivu. Cependant suite aux limites financières et surtout
celles liées au temps et aux autres possibilités techniques nous
n'avons analysé que le cas de l'entreprise industrielle qu'est la
BRALIMA sarl/siège de Bukavu chapotée par la Direction nationale
de BRALIMA Kinshasa/R.D.Congo. L'étude a porté sur l'entreprise
la « BRALIMA s.a.r.l/siège de Bukavu » pour une période
de six ans de production soit de 2008 à 2013, période pendant
laquelle la gestion logistique a connu une importante structure
organisationnelle.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail qui examine la contribution des
couts de la fonction logistique du au chiffre d'affaires d'une entreprise
industrielle et commerciale pour laquelle la BRALIMA S.A.R.L dans son
siège de Bukavu, s'articule sur quatre chapitres,
précédés d'une introduction générale.
Le premier chapitre : Revue de la littérature
Le second chapitre: Gestion du transport dans une entreprise
commerciale et industrielle
Le troisième chapitre : Approche Méthodologique et
Technique
Le quatrième chapitre : Présentation de la BRALIMA
sarl/siège de Bukavu
Le cinquième chapitre : Présentation, Analyse et
interprétation des résultats de l'enquête
Dans la présentation, l'analyse et
interprétation des résultats nous allons donner par la suite, une
vue d'ensemble sur les coûts liés au transport des biens
importés, des achats et la distribution des produits finis, ainsi que
les ventes qui occasionnent l'augmentation du chiffre d'affaires au sein de la
Bralima Sarl /siège de Bukavu, notre cadre d'étude.
Ce travail sera clôturé par une conclusion et
quelques suggestions suivies par des recommandations, visant à renforcer
l'applicabilité de la logistique au sein de la Bralima Sarl/Siège
de Bukavu.
06
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. ETUDE THEORIQUE DE LA LOGISTIQUE ET DU CHIFFRE
D'AFFAIRES
La construction d'une étude théorique de cette
recherche nous est nécessaire pour pouvoir concilier celle-ci à
la pratique. C'est dans ce cadre que le présent chapitre s'avère
indispensable; il nous aide à comprendre, par les différents
écrits, ce qu'est la logistique, ses différentes formes, sa
subdivision, ses tendances et ses effets; mais beaucoup axé sur le
transport logistique qui constitue l'objet de notre recherche. Il nous aide
aussi à comprendre le chiffre d'affaires et la régression
linéaire.
I.1.1. ETUDE THEORIQUE DE LA LOGISTIQUE7
COHEN. E, montre que l'entendement actuel de la notion de
gestion logistique marque l'affirmation de la volonté de prendre en
compte, de façon plus cohérente, un ensemble d'activités
longtemps méconnues dans l'organisation, particulièrement au sein
des entreprises.
Ces activités portent sur l'exécution des
tâches relatives au transport, à l'entreposage, à la
manutention, à l'emballage de composants ou produits et, de façon
plus générale, sur la maîtrise et l'acheminement des flux
matériels transitant au sein de l'entreprise ou entre l'entreprise et
son environnement en amont et en aval (4).
Ces activités ont été sous
estimées jusqu'à une date récente, surtout pour des
mauvaises raisons, mais aussi pour des motifs plus avouables et somme toute
rationnels. Les tâches logistiques ont été occultées
pour des mauvaises raisons dans la mesure où elles ont été
considérées comme des opérations de pure exécution,
comme un simple aspect matériel et quelque peu prosaïque de
certains grands domaines de gestion tels que la gestion commerciale ou la
gestion de production. Cependant, quelle que soit la conception
générale de la logistique finalement retenue, les
opérations relatives aux flux physiques doivent être prises en
compte avec la plus rigoureuse attention dans la mesure où elles
représentent un facteur essentiel de la compétitivité de
l'entreprise.
Ces opérations pèsent tout d'abord sur la
formation des coûts : « représentant couramment entre 17 et
20 % du chiffre d'affaires hors taxes selon les études
américaines et françaises consacrées aux des secteurs de
la distribution et de l'industrie, elles constituent tout à la fois un
gisement des gains de productivité et un domaine propice aux
dérives sur les coûts de revient».
4 E. Cohen, Dictionnaire de gestion, coll.
Repères, La Découverte, Paris, 3e éd.
2007
D. Roux, Les Cent mots de la gestion, coll. Que sais-je ?,
P.U.F., Paris, 2007
D. Roux & D. Soulié, Gestion, ibid., 1992
P. Drucker, The Practice of
Management, Harper and Row, 1954
6BRICARD Georges (1934),
L'organisation scientifique du travail, Collection Armand
Colin.
MONTMOLLIN M., PASTRE O. (1984), Le taylorisme, La
Découverte.
07
Les performances logistiques influencent également les
délais de production et de livraison et, par conséquent, les
performances de l'entreprise en matière de gestion des stocks. Mais,
plus encore, la performance logistique peut permettre de modifier l'offre
même de l'entreprise en l'enrichissant des services connexes et en
améliorant sa position de marché.8
I.1.1.a. DEFINITION DU CONCEPT LOGISTIQUE
Définir la logistique en tant que telle n'est pas une
chose aisée car, les définitions de la logistique il y en a
autant plus que les logisticiens et auteurs doctrinaires du domaine.
Cependant, nous allons chercher à approcher le concept via
plusieurs définitions.
Selon l'association française des logisticiens
d'entreprise, la logistique est l'ensemble d'activités ayant pour objet
la mise en place aux moindres couts d'une quantité
déterminée d'un produit à l'endroit et au moment où
la demande existe.
Elle est la science des flux et recouvre l'ensemble des
moyens, des techniques et des méthodes qui permettent un
écoulement rationnel et économique des flux des produits et des
matières depuis leurs sources d'approvisionnement jusqu'à leur
endroit de consommation. La logistique renforce donc la
compétitivité d'une entreprise en réduisant leurs couts
liés au transport, à la manutention, au stockage, et aux
opérations d'après vente tôt en espérant et en
assurant un service de qualité.
D'après MASILLON, la logistique est l'ensemble des
taches qui concourent à réguler les flux physiques à
l'intérieur de l'entreprise : m en cours de fabrication, matières
premières, composants produits finis. Suivant les analyses de cette
auteur la logistique n'a pas aujourd'hui le statut d'une véritable
fonction, elle est trop pluridisciplinaire pour visionner avec des structures
d'entreprise encore très marquées par les pensées de HENRY
FAYOL et CHARLES TAYLOR(6).
La logistique concerne en effet l'achat, la gestion des
stocks, la manutention, le stockage, le lancement, l'ordonnancement, les
méthodes d'administrations de vente. La logistique est un ensemble des
techniques, de gestion et d'optimisation des flux d'approvisionnement, de
stockage et du transport des biens. C'est une fonction de l'entreprise ayant
connu son application dans le domaine de la production à cause de la
volonté du principe de juste à temps.
CHRISTOPHER Martin définit la logistique comme
étant « le processus de planification, d'implication et du
contrôle de l'efficacité et de l'efficience des flux des biens et
service, de leur point de départ à leur point de consommation,
pour la finalité de se conformer aux besoins et aux désirs du
client.» La logistique existe pour satisfaire les besoins des clients en
leurs facilitant les opérations de production et de marketing de
l'entreprise. A ce niveau, le
8 COHEN E. : Analyse financière, quatrième
éd. Dunod, Paris, 1987
6BRICARD Georges (1934), L'organisation
du travail s, Collection Armand Colin. MONTMOLLIN M., PASTRE O. (1984), Le
taylorisme, La Découverte.
08
gestionnaire logisticien cherche à réaliser un
niveau satisfaisant de service à la clientèle à travers
une certaine compétence.
Selon Patricia AMINATA NSOULE, « la logistique est un
ensemble des méthodes et des moyens relatifs à l'organisation
d'une institution et comprenant tous les éléments de la bioforce.
» 9
Pour le Council of Supply Chain Management Professionnals, la
logistique se définit comme: « l'intégration de deux ou
plusieurs activités dans le but d'établir des plans, de mettre en
oeuvre et de contrôler un flux efficace de matières
premières, produits semi-finis et produits finis, de leur point
d'origine au point de consommation. Ces activités peuvent inclure -sans
que la liste ne soit limitative- le type de service offert aux clients, la
prévision de la demande, les communications liées à la
distribution, le contrôle des stocks, la manutention des
matériaux, le traitement des commandes, le service après vente et
des pièces détachées, les achats, l'emballage, le
traitement des marchandises retournées, la négociation ou la
réutilisation d'éléments récupérables ou mis
au rebut, l'organisation des transports ainsi que le transport effectif des
marchandises, ainsi que l'entreposage et le stockage ».
Rama RAO, montre que la logistique est l'ensemble
d'activités se déroulant dans une entreprise, à partir du
moment où les produits sont disponibles jusqu'à leur livraison au
consommateur(9). Ceci inclut donc l'emmagasinage
des produits finis, leur entreposage, leur emballage logistique et leur
transport.
Pour BALLOU R., l'une des responsabilités majeures du
top management en logistique est la formulation des stratégies pouvant
guider le processus logistique. Celles-ci consistent en un plan sur les
détails financiers et les ressources humaines pouvant être
utilisés dans la distribution physique, dans le soutien à la
manufacture aux opérations d'achat. Ce plan doit pourvoir les lignes
directives concernant: combien, quel type et quels magasins de distributions
doivent être mises sur pied? Quel stock et quel assortiment doivent
être emmagasinés ? Quelle doit être la philosophie et la
pratique des achats? Quelles méthodes d'entreposage doivent-ils
être initiés ou favorisées? Quelles méthodes de
traitement de commandes et de transport sont-elles nécessaires ?
etc.....10
Le premier facteur aidant à développer ce plan
logistique stratégique est la compréhension des forces internes
pouvant influencer les performances de tout le système, avec comme
finalité d'accéder, de contrôler et d'évaluer les
changement. Pour ce faire, les facteurs de l'entreprise
9 BERGERON, P.G.: la gestion
dynamique, 2 éme éd., Gaëtan Morin, Paris, 1995,
p 8, CHRISTOPHER M.: Logistics and supply Chain Management, Financial Times
Management, London,2000,
8 Aminata Patricia, GESTION des stocks, Éditions
Philippe Rey, 2003, p97
9R. RAO: Logistics and supplychain
Management, Cours inédit, p70
10 BALLOU, D : Logistical Management New Dehli, 2000,
p15
7 BERGERON, P.G.: la gestion dynamique, 2
éme éd., Gaëtan Morin, Paris, 1995, p 8,
CHRISTOPHER M.: Logistics and supply Chain Management, Financial Times
Management, London,2000,
8 Aminata Patricia, GESTION des stocks, Éditions
Philippe Rey, 2003, p97 9R. RAO: Logistics and supplychain
Management, Cours inédit, p70 10 BALLOU, D : Logistical Management New
Dehli, 2000, p15
09
qui peuvent jouer sur la flexibilité de son
système logistique et qui doivent etre analysés sont les
suivants:
y' L'analyse du degré de compétitivité dans
l'industrie.
y' Les différentiels de la géo marche (le
système de transport)
y' La technologie
y' Les structures des canaux de distribution (clients,
fournisseurs)
y' Les projections socio-économiques
y' Les tendances dans l'industrie de service
y' Le cadre régulateur des activités logistiques
(lois et réglementations).
I.1.1.b. FINALITES DE LA LOGISTIQUE
Selon JC Becour et H Bouquin, les finalités de la
Logistique, peuvent s'énoncer comme suit:
y' À court terme: il s'agit d'optimiser
les flux physiques, de l'amont à l'aval, ce qui
implique:
- l'exploitation des prévisions commerciales à
très court terme et des carnets de
commande;
- la définition des programmes d'approvisionnement et de
production;
- la programmation des livraisons;
- la régulation de l'après vente et la distribution
des pièces de rechange;
- la continuité de l'exploitation par la mise en place
d'un plan de maintenance.
y' À moyen terme: à l'horizon des
plans d'action et des budgets, la logistique vise à :
- définir les actions qui permettent de contrôler
les coûts logistiques des services que l'entreprise a choisi de
développer.
Exemple: Si l'entreprise décide de mettre en place un
processus de production fonctionnant selon le principe de la
différenciation retardée, la logistique est censée
optimiser tous les paramètres de production et de stockage intervenant
dans ce type d'organisation. ;
- conseiller les dirigeants pour leur permettre de choisir les
opérations que l'entreprise doit assurer en propre et celles qu'elle a
intérêt à sous-traiter.
Exemple: qui doit assurer le service après vente
auprès des clients ? Faire nous-mêmes ou sous-traiter?;
y' À long terme: dans une perspective
de long terme, la finalité de la logistique est:
- d'aider l'organisation à maitriser la
complexité, l'incertitude et les délais résultant de
11la multiplication des couples produits-marchés;
- d'actualiser en permanence la connaissance de l'impact que
les aspects logistiques ont sur les couts d'exploitation des clients et de
l'organisation;
8 Aminata Patricia, GESTION des stocks, Éditions
Philippe Rey, 2003, p97 11R. RAO: Logistics and supplychain
Management, Cours inédit, p70 10 BALLOU, D : Logistical Management New
Dehli, 2000, p15
10
- de proposer le cas échéant
à l'organisation un avantage concurrentiel en offrant à ses
clients un service logistique optimal au coût le plus adapté et
acceptable.
I.1.1.c. HISTOIRE DE LA LOGISTIQUE
Depuis la fin du 19ème siècle
jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, le terme
logistique est peu utilisé (Ram. Rao,
1989).11
La logistique existait depuis la société primitive
avec l'homme primitif mais l'utilisaient sans se rendre compte car il y a
d'abord le manque de conscience qui caractérisait l'homme de cette
époque.
Plus tard il ya apparition de l'homme moderne dans la
société moderne posant des actes de conscience.
Vers 1800 ap. J.C, la France entrait en guerre avec l'Allemagne.
A la tête de l'armée française se trouvait un type du nom
de NAPOLEON BONAPARTE.
Celui-ci avant d'entrer en guerre demande la présence des
facteurs ci-après :
V' Les armes
V' Les hommes
V' Les équipements de guerre
V' Les fonds
V' Les soutiens à partir des relations
diplomatiques
Ayant reçus les facteurs ci-haut, déclarant cette
phrase : Voilà en fin la logistique.
C'est à partir de cette date que l'on a fait de la
logistique une science. De ce fait la logistique est 12née en
France avec NAPOLEON BONAPARTE
I.1.1.d. EVOLUTION DE LA LOGISTIQUE I.1.2.1.a.
L'allongement des communications
Les champs d'application de la logistique qu'ils soient
militaires ou civils sont tout a fait comparables et l'évolution
militaire qu'on vient de souligner peut s'appliquer au domaine industriel et
commercial. En schématisant nous pouvons dire que la logistique
militaire qui doit soutenir son client les fantassins en première ligne
ressemble a la logistique civile qui doit soutenir son client, son vendeur en
première ligne.
11 Honoré Touré, Logistics and supplychain
Management, Cours inédit, p86
11
Apres la deuxième guerre mondiale, poursuit R. Rao, la
logistique se généralise dans les entreprises. Mais c'est surtout
à partir des années soixante dix que l'entreprise a
découvert la logistique et a commencé à s'y
intéresser. Ceci pour plusieurs raisons13
L'évolution normale de la pratique du management,
après avoir constaté que les dépenses présentent
plus ou moins 20 à 30% de la valeur ajoutée, la réaction
fut d'abord à s'intéresser à ces dépenses, de les
tenir sous contrôle puis d'en faire quelque chose de moteur.
1.1.1.d.b. L'évolution de l'économie
mondiale
Dans un monde d'aujourd'hui caractériser par la
globalisation et écroulement des barrières nationales devant les
échanges. Le système logistique est perçu comme un jour
nouveau. La mondialisation de l'économie et son évolution dans
une libération des échanges ont accéléré et
augmente les délais, quantités et les distances.
ü La concurrence mondiale;
La logistique pousse les entreprises aux économies
d'échelle, à la diminution des couts et a la recherche des
facteurs de différenciation en particulier dans la qualité. C'est
pour cette raison que la logistique a récemment évolué
vers le concept d'optimisation entre aval et amont de l'entreprise dans un
concept concurrentiel afin de s'assurer au moindre cout la meilleure
réponse au niveau de marche et s'y adapter.
Le Dr Néjib BOURAOUI. Montre qu'au cours des
années quatre vingt, la logistique a largement
pénétré le monde des affaires. Science de gestion des
flux, elle s'est imposée comme de l'organigramme. Cette tendance est
d'autant plus forte qu'il est admis que la logistique devrait être a la
source des plus importants gains de productivité c'est-a-dire source de
profitabilité accrue.14
Le contexte actuel, est favorable au développement de
la logistique de l'entreprise. La logistique de l'entreprise correspond
aujourd'hui à la planification, l'organisation, le contrôle, de
tout temps, des travaux qui facilitent le cheminement des produits depuis
l'acquisition des matières premières jusqu'au point final de
consommation. La logistique comprend également le flux d'information
nécessaire qui devra permettre de fournir un niveau de service suffisant
aux
13 Garnier J., articles « Grande Armée
» et « stratégie napoléonienne », sous la
direction de J. Tulard, Dictionnaire Napoléon, Paris, Fayard, 1987
(nombreuses rééditions), 1767 p. Garnier J (sous la direction
de), Dictionnaire des guerres et batailles de l'histoire de France, Paris,
Perrin, 2004, 906 p.
Masson P., « Napoléon chef de guerre »,
Revue du Souvenir Napoléonien, n°462, décembre 2005-janvier
2006, pp 25-40
14R. RAO, op. cit p45
12
consommateurs. Quelques facteurs remarquables sont à l'
origine du développement actuel de la logistique de l'entreprise :15
y' La saturation des marches nationaux qui
pousse les entreprises a s'éloigner de leur propre environnement et
à chercher des nouveaux débouchés;
y' Le souci de rentabilité qui pousse
les entreprises vers la sous-traitance de leurs activités
secondaires;
y' Un peu partout les entreprises partent
d'une formule multi produit mono pays à des situations mono produit
multi pays»;
y' Les produits changent vite ce qui renforce
la tendance à réduire les stocks (risque d'obsolescence);
y' Le développement du concept
qualité tout dans les activités de production que des
services;
y' L'externalisation des prestations, de
distribution physique et etc...
La logistique s'élève ainsi au rang
d'éléments moteur du marche.
1.1.2. IMPORTANCE DE LA LOGISTIQUE
La logistique a pour objectif d'assurer, dans les meilleurs
délais et dans les meilleures conditions, la circulation du produit de
l'entreprise vers le client. Cette fonction doit, pour cela remplir un certain
nombre des missions (Dominique Becker,
2003)16
y' « Informer le service de production
sur les quantités à fabriquer à moyen terme en lui
fournissant des prévisions de vente fiable,
y' Informer le service de production sur les
quantités à fabriquer à court terme par une communication
rapide des données concernant les commandes à traiter; y'
Disposer du produit demande par le client, en d'autres termes
gérer les stocks;
15 Dr. Néjib BOURAOUI, relations
internationales économiques et politiques, Un. Julius Maxib(Allemagne),
p65
16 Gabriel, S. (2007a): Prozessorientiertes Supply
Chain Risikomanagement, Francfort-sur-le-Main. Gabriel, S. (2007b): Supply
Chain Simulation, dans: Haasis, 17Dominique Becker, in : Le
développement des implantations
logistiques en France et ses enjeux pour les
politiques
d'aménagement, mars 2003
13
y' Acheminer le produit vers le client, c'est-à-dire
assurer leur transport et leur livraison et assurer le bon fonctionnement du
produit par la mise en place d'un certain nombre des services»
I.1.3. LA PLACE DE LA GESTION LOGISTIQUE SUR LA REFORME
D'ENTREPRISES INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE
Gabriel(1996), montre que la gestion logistique a pour
rôle d'assurer de manière aussi efficace que possible
l'organisation et le déroulement du processus de production qui porte
sur des biens et des services17. Elle constitue un
élément de compétitivité est de l'entreprise.
Elle contribue à déterminer:
y' Le niveau de prix de revient
y' La variété des produits offerts et leur possible
d'adaptation à l'évolution de la demande,
y' L'importance de délai de livraison18 y' La
qualité des produits livres.
Le champ couvert par la logistique est large, les
problèmes sont variés et les processus mis en oeuvre sont divers.
Il est nécessaire de les présenter selon la classification la
plus classique en trois niveaux d'importance.
Au niveau de la planification: On se heurte à un
ensemble de question liées à la gestion des capacités de
production. Une fois les objectifs de production fixés en fonction de la
demande, il convient de déterminer l'importance des ressources stables
à mobiliser pour atteindre (équipements, ressources
financières, Main d'oeuvre,...). Il faut également
déterminer le processus de gestion à mettre en place
(système d'information, organisation du processus de production, faire
ou faire faire)= phase qualitative et quantitative.
Au niveau de pilotage : on doit déterminer les besoins
c'est-à-dire la gestion des besoins, en d'autres termes, organiser les
activités de production sous forme du volume et du temps. On doit
déterminer avec précision les approvisionnements
nécessaires, passer les commandes en fonction du délai
exigé et fixé les dates de livraison. Cette phase consiste
à la constitution d'un plan directeur de production
détaillé. Au niveau de la régulation: il s'agit d'assurer
la gestion quotidienne des flux (matières premières, produit
semi-finis, les encours et les produits finis) en fonction de la demande. Parmi
les opérations de régulation les plus courantes: la gestion de
stock et l'ordonnancement.
1.1.4. L'optimisation des tâches logistiques
17 Gabriel, S. (2007a): Prozessorientiertes Supply
Chain Risikomanagement, Francfort-sur-le-Main. ; Gabriel, S. (2007b):
Supply Chain Simulation, dans: Haasis,
14
S. Chopra et P. Meindl, montrent que l'optimisation des
tâches logistiques consiste à réduire le plus possible le
coût de ces activités, tout en assurant le meilleur service aux
clients.19 Tout ceci est facilité par un
moyen de transport efficace au niveau d'approvisionnement des matières
premières et au niveau de la distribution de ses produits finis. Le
coût de la logistique peut être assuré par une somme des
éléments suivants :
V' Coût de fonctionnement des entrepôts
V' Coût de livraison
V' Coût de stockage
V' Coût des ventes manquées (marges perdues)
V' Coût total de la logistique
I.1.4.a. Coût de l'entreposage
Il dépend du nombre d'entrepôts, de leur
localisation et de la gestion des surfaces de stockage. Le coût de
l'entreposage diminue avec le nombre d'entrepôt, la taille du
marché de l'entreprise, le nombre et l'éloignement des points de
vente à desservir.
Une organisation rationnelle des surfaces et des
procédures d'entrée, de rangement et de sortie des produits
conduit à réduire sensiblement le coût de l'entreposage.
Seule une organisation rationnelle permet d'assurer, de façon
satisfaisante, les trois fonctions suivantes : la réception, le
stockage, la sortie (avec éventuellement la préparation des
commandes).
I.1.5. Les modalités de l'optimisation du coût
de la logistique
a) Gestion de la relation
fournisseur
V' Améliorer la performance de la planification
V' Evaluer les fournisseurs et mettre en oeuvre des plans
d'amélioration de leur performance V' Anticiper les problèmes et
accélérer leur résolution et
V' Renforcer le partenariat avec les fournisseurs
b) Gestion de la relation client
Satisfaire, fidéliser en conquérir les nouveaux
clients: V' En optimisant la qualité, le coût et le service
V' En couvrant l'ensemble des domaines fonctionnels
(marketing, vente et après et les canaux de contacts (accueil, centres
de contact Internet)
c) Planification collaborative
19 S. Chopra et P. Meindl : Supply Chain Management :
strategy, planning and operations.
Pearson Education, New Jersey, 2007.
15
y' Augmenter la visibilité tout au long de la supply chain
et optimiser les niveaux des
stocks
y' Améliorer la qualité de service en minimisant
les ruptures
y' Améliorer les processus et la performance
opérationnelle
y' Collaborer avec les fournisseurs, partager les risques et
renforcer la relation
y' La maîtrise de la logistique et des systèmes
d'information
y' Alimenter d'une façon rentable son processus
d'innovation
1.1.5. Les ressources de la logistique
La gestion logistique a cinq ressources principales à
savoir: l'information, la gestion de stock, la gestion de transport,
l'emmagasinage, l'entreposage et la gestion de l'emballage.
1.1.5.1. La gestion de l'information
La logistique s'est orientée plus vers le mouvement des
biens et services à travers la gestion des canaux de distribution. Les
flux d'information n'étaient pas considères comme importants,
pour le peu des flux d'information existant, l'essentiel de la vitesse
était limite au mouvement du papier, car dans le passé, le
mouvement d'information avait pour base le papier. Les conséquences de
cela avaient comme aléas : la lenteur, la non confiance, les erreurs au
moment du transfert de l'information, etc. sans oublier des opérations
et les baisse de la satisfaction des clients.
Aujourd'hui, les mouvements d'informations constituent
l'élément clé des opérations logistiques, avec pour
élément central: le système d'information logique
appelé souvent LIS (Logistical Information System). Ce système
d'information doit incorporer trois groupes des principes de base en vue de
satisfaire à toute demande éventuelle d'information (de la part
des managers ou des clients) à savoir:
y' La disponibilité: L'information doit être (de
manière permanente) une donnée. Ceci est nécessaire en vue
de répondre aux clients et améliorer les décisions
managériales.
y' La fiabilité: L'information logistique doit
refléter et l'état actuel et périodique de certaines
mesures telles que les commandes et l'état des stocks. La
fiabilité ici signifiant le degré de précision de
l'information fournie par le (SIL).
y' La flexibilité: Le système d'information doit
être flexible, afin de donner l'information voulue au moment et sous la
forme voulue.
Le système d'information logistique (SIL) combien ainsi
les machines, les logiciels, les hommes et les procédures pour
gérer, contrôler, et mesurer les activités logistiques.
1.1.5.2. La gestion des stocks
16
Les stocks jouent un rôle majeur dans les
économies modernes. Les gestionnaires des opérations logistiques
trouvent aussi dans la gestion des stocks, une occasion de plus pour minimiser
les coûts des opérations de l'ensemble de l'organisation,
étant donné que les stocks représentent un investissement
et que de ce fait un capital est requis pour leur gestion.
Les stocks sont généralement entendus comme
étant des réserves des biens. Ils comprennent les matières
premières, les biens et traitement, les produits finis ou les diverses
fournitures. Selon le Dr Patricia AMINATA NSOULE, le stock constitue le poumon
de l'entreprise. 20
CHRISTOPHER définit le stock comme étant «
Un ensemble des marchandises ou d'articles accumulés dans l'attente
d'une utilisation ultérieure plus ou moins proche en vue d'alimenter
régulièrement les utilisateurs sans leur imposer
les à coups d'une fabrication ou les délais de livraison des
fournisseurs ».21
Les stocks constituent l'ensemble des biens
ou services qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise pour
être:
- soit vendu à l'état au terme d'un processus de
transformation ou encours, - soit consommé au premier usage (A .Dayan,
cité par MAKI, 2008).22
Les stocks correspondent à des charges
d'exploitation contractées non encore consommées ou non encore
vendues. D'où stocker, c'est engager des
dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des revenus
qu'ultérieurement. Selon ce que l'on stocke, en quelle quantité
et suivant la durée, ces dépenses peuvent s'avérer
conséquentes.
Bref, la qualification de stock pour un bien ne dépend
pas de la nature du bien, mais de sa destination : sont
considérés comme des stocks les biens destinés à
être revendus, et non à être conservés dans
l'entreprise pour y être utilisés (immobilisations)
Les articles sont tous les objets
manufacturés clairement identifiables dans l'entreprise. A son tour,
le stock est l'ensemble des articles détenus
par l'entreprise qui, selon la nature, peut prendre plusieurs appellations.
Un lot est un ensemble d'éléments
stockés ayant les mêmes coûts d'achats. Un lot
économique est le volume optimal à commander.
20 Cours d'Introduction à la logistique , Grauer
Tourism University, L1, p16
21 REID D. (1986), «
Genèse du Fayolisme », Sociologie du travail, n°1, pp. 75-93.
ROJOT Jacques (2003), Théorie des organisations, ESKA Editions.
21 Chirac Ruhamya Mulindwa, Conception et mise en place d'un
logiciel de gestion commerciale au sein d'une entreprise commerciale: cas de
établissement KAS Sondirya, Université adventiste de Lukanga ,
sciences économiques et de gestion 2011. P72 L'approvisionnement et le
magasinage (Jean-Luc Boulot et Al, 1987, P.209).
17
Typologie de stocks23
Font l'objet de stockage les biens suivants :
- Les marchandises: Appelés les stocks
des commerçants, ce sont des objets, matières ou fournitures
acquis par l'entreprise et destinés à être revendus
à l'état sans aucune transformation. (revente à profit
d'articles sans valeur ajoutée).
- les matières premières: ce
sont des objets, matières te fournitures acquis par l'entreprise
auprès des fournisseurs et destinés à être
ultérieurement incorporé aux produits finis, ils y restent
présents.
- Matières consommables: sont des
matières qui contribuent d'une manière indirecte à la
fabrication des produits finis. Ils ne s'y retrouvent pas au stade final.
- Les produits semi-ouvrés (encours de
fabrication ou semi-finis): sont des produits qui ont atteint
un stade déterminé de la fabrication et qui sont disponibles pour
des transformations ultérieures. Ils représentent les articles
qui ne sont pas vendables.
- Les produits finis (produits
terminés): sont des produits fabriqués par
l'entreprise et destines à être vendus.
- Les matières d'empaquetage (de
conditionnement): ce sont ceux destines à garder les produits
contre les risque au cours de leurs distributions. Elles font corps avec les
produits finis fabriques.
- Les matières d'emballages : ce sont
des objets destines à contenir les produits qui sont livrés aux
clients en même temps que leurs contenus. Ils sont utilisés pour
rendre facile et possible la vente et le transport des produits finis
fabriqués. Ces objets peuvent être récupérables ou
perdus.
- Les déchets et rebuts: ce sont des
produits finis qui représentent des défauts ou ne
représentent pas les formes voulues et/ou sont impropres à
l'utilisation à la quelle elle était destinée.
- Les sous produits: ce sont des produits
secondaires obtenus au cours de l'élaboration du produit fini principal.
Ces produits liés mais non désirés par l'entreprise
peuvent avoir des valeurs marchandes sous réserves des traitements
supplémentaires. Comme par exemple une entreprise
pétrolière obtient de l'essence mais aussi des sous produits
comme l'huile, goudron,...
Il est à noter que les locaux où sont
stockés ces stocks portent différentes appellations :
· Les magasins pour les
entreprises industrielles
23 Chirac Ruhamya Mulindwa,
Conception et mise en place d'un logiciel de gestion commerciale au sein d'une
entreprise commerciale: cas de établissement KAS Sondirya,
mémoire inédit. P29, Université adventiste de
Lukanga
18
· Les entrepôts pour les
entreprises des distributions en gros
· Les Réserves pour les
entreprises de distributions en détail.
les finalités des stocks
On constitue le stock pour des diverses finalités dont
nous pouvons citer :
- Eviter le retard dans la livraison de produits aux clients.
- Eviter le retard et l'interruption dans les processus de la
transformation des ateliers. - Optimiser le coût de la transaction
- Profiter le mouvement des prix.
P. ZEMARTI définit «le stock comme étant
une provision des produits en instance de consommation
24 Pour BERNARD, Y., « le stock est l'ensemble des
matières et produits mis en oeuvres dans l'activité de
l'entreprise et entreposés par elle dans l'attente de leur emploi ou de
leur vente 25.
Ainsi, la gestion des stocks devient l'ensemble des
activités qui constituent à optimiser les quantités des
stocks dans les entreprises des services, étant donné que les
services ne sont pas aisément stockables et sont périssables.
Notons que « La gestion des stocks a pour but de maintenir à un
seuil acceptable le niveau des services pour lequel le stock
considéré existe.
Ainsi, l'un des objectifs de la gestion des stocks est
précisément d'aller vers une reforme accrue par une meilleure
maîtrise des stocks. Et cela dépendra des entrées et des
sorties tout en tenant compte de stock de sécurité
».26
1.1.5.3. La gestion d'emballage
La gestion d'emballage a un impact significatif sur le
coût et la productivité du système logistique. Elle
revêt bien souvent des facettes : l'emballage commercial avec un aspect
marketing et l'emballage industriel avec un aspect beaucoup plus logistique.
L'emballage commercial se focalise plus sur la commodité du client,
l'attrait du marché, la facilitation de l'utilisation des rayons et la
protection du produit. Ceci n'est pas du domaine logistique mais plutôt
du domaine de marketing.
24 Dr Patéicia Aminata Nsoulé, La
gestion des entreprises béninoises, Un. Libre du Benin, 1999,
p49
25 Christopher, Martin L. (1992), Logistics
and
Supply Chain Management, London: Pitman Publishing.
27 Bernard Yacourt : Le
chiffre d'affaires d'une entreprise, p12-p18 ; 22,avenue de l'Observatoire
75006 Paris
19
L'emballage logistique quant à lui, fait allusion aux
produits industriels et autres parties normalement groupées en cartons,
sacs, barils, conteneurs, wagons, etc. Qui permettent un entreposage
efficient.
Aujourd'hui, l'essentiel de l'activité d'emballage
logistique est standardisé permettant ainsi une manipulation
aisée d'opérations du « back room » d'un magasin de
vente par exemple.
y' L'emballage a trois types de fonction:
y' La protection contre les dommages; y'
L'efficience de l'entreposage et y' La
communication
I.1.5.4. Le Coût de stockage
Il se décompose de deux éléments:
y' Le coût d'acquisition du stock
(recherche & choix du fournisseur, passation des commandes, suivi des
commandes),
y' le coût de possession du stock
(intérêt du capital « immobilisé dans le stock,
assurances, obsolescences et détérioration du produit).
I.2. L'ETUDE THEORIQUE DU CHIFFRE D'AFFAIRES
Selon BERNARD Yakot., « Le chiffre d'affaires est
définit comme étant un montant global obtenu, au cours d'une
période donnée des ventes de biens et services, effectuées
par un agent économique 27». Il est mesure par son prix
de revient ». Le chiffre d'affaires d'une entreprise recouvre les ventes
des produits, c'est à dire les transferts de propriété
contre paiement d'un prix, mais également les cessions de droits ou les
louages d'objets.
Le chiffre d'affaires peut être exprimé hors
taxes ou taxes comprises comme le prix d'une manière
générale, il est préférable d'en exclure la part
des taxes dont l'évolution est sans rapport direct avec la gestion de
l'entreprise.
Bref, la notion de chiffre d'affaires sert
à mesurer le volume et l'évolution de l'activité
commerciale d'un agent économique, ventile par client, par
région, par secteur, par produit.
Il permet d'obtenir un tableau significatif de la structure
d'une activité industrielle et commerciale et de son
évolution.
20
I.2.1. Le chiffre d'affaires comme indicateur de la
reforme
Le concept de la reforme emprunté à l'analyse
économique recouvre deux notions différentes dont
l'efficience et l'efficiente.
L'efficacité concerne les moyens mis en oeuvre pour
atteindre ces résultats, les décisions où les actions sont
efficaces si les objectifs visés sont atteints. Les mesures
d'efficacité sont utilisées pour comparer les résultats
vises finaux et les impacts avec les objectifs généraux de
départ assignés au service. Les mesures d'efficience sont
utilisées pour évaluer un système en comparant les
résultats avec le volume des ressources employés pour les
obtenir.
Selon AGBODAN, M.M. montre que la reforme d'une entreprise ou
d'un produit peut être jugée par rapport à des objectifs
propres sans référence à d'autres entreprises si
l'objectif est de réaliser un accroissement de 10 % par an du chiffre
d'affaires d'un produit donné, si en fin de période de score
atteint est inférieur à 10 %, on pourra juger si l'entreprise est
performante ou non selon de degré satisfaisant
convenu28.
A) Etapes d'analyse de reforme dans une
organisation.29
· La description: il s'agit de comparer
les réalisations avec les prévisions en vue de dégager les
écarts. Les écarts peuvent être positifs ou négatifs
par rapport aux intérêts de l'organisation. La description de ce
qui se passe permet d'identifier le problème lié au
fonctionnement de l'organisation;
· l'analyse: on essaie d'identifier les
problèmes constatés ainsi que les caractéristiques ou les
particularités ou encore la nature des faits saillants qui ont
marqué le fonctionnement de l'organisation.
· La prescription: on identifie les
solutions ou les actions à prendre pour résoudre le
problème constat : ordre express et detaille.
B) Critères d'évaluation de la
reforme
y' La qualité du portefeuille; y'
L'efficacité; y' L'efficience et
28 Les facteurs de performance de
l'entreprise. Couverture; Rétroactions positives hasard et
performance MM Agbodan Lomé. 3. une approche. 29.
Décision.
Mavor Michel Agbodan, Fulbert Gero AmoussougaLes facteurs de
performance de l'entreprise
AS. Actualité scientifique
Coll. principale : Universités francophones.
21
y' La pertinence.
F) Trois axes d'amélioration
Il est à identifier trois axes principaux qui concourent
à l'amélioration de la fonction transport:
1. L'optimisation du réseau logistique et des
flux:
y' La rationalisation et massification des flux,
y' La recherche de synergie, aussi bien en amont qu'en aval.
y' La réduction du nombre de ruptures de charge dans la
chaîne logistique, y' La mise en place de trajets triangulaires, de
voyage aller-retour, etc.
2. La systématisation des procédures
d'achats de transport de façon à :
y' Se tenir au fait des évolutions du secteur de la
prestation logistique; y' Bien intégrer les spécificités
des marchés locaux; y' Cibler et acheter la « juste »
prestation;
y' Optimiser le panel de prestataires.
3. La mise en oeuvre d'un outil informatique
transport pouvant générer des gains substantiels, à la
fois:
y' Sur les tâches administratives :
échanges d'information avec les partenaires, recours du
temps passe en validation des factures, meilleure gestion des
litiges; y' Sur la qualité du suivi opérationnel:
classement des transporteurs, délais réels des
livraisons, causes des litiges clients;
y' Sur la maîtrise du service client
(track and trace)
I.3. L'IMPACT DES COUTS LOGISTIQUES DU TRANSPORT SUR LA
REFORME DU CHIFFRE D'AFFAIRES
Les coûts logistiques sont des inducteurs important car
il permettent de mesurer en permanence l'évolution du coût de la
logistique par rapport à la valeur des produits qui transitent dans le
système logistique et également de se comparer à d'autres
entreprises pour déterminer l'avantage ou le désavantage
compétitif qu'apporte l'organisation logistique par rapport à la
concurrence.
Généralement on rapproche le coût du
système logistique du chiffre d'affaires réalisé pour
établir quelques pourcentages. Si le chiffre d'affaires contient une
part de services ou s'il subit des variations conjoncturelles de prix unitaire,
on considère le coût des marchandises qui transitent à
travers le système logistique.
On parle d'entreprise multi-site lorsque les
différentes activités (approvisionnement,
22
CHAPITRE II. GESTION DU TRANSPORT DANS UNE
ENTREPRISE
II.1. NOTIONS SUR L'ENTREPRISE
II.1.a. Typologie
Du point de vue économique les entreprises peuvent
être classées selon leur taille, la nature de leur activité
au secteur dans lequel elles évoluent.
II.1.a.a. Taille de l'entreprise
Selon ce critère on distingue les entreprises de grande
taille, les petites et moyennes entreprises (P.M.E), les micros et petites
entreprises (MPE) et les toutes petites entreprises (T.P.E). Il n'existe pas
une définition uniforme de la taille de l'entreprise. Chaque
environnement utilise des critères qui lui sont propres. C'est ainsi
qu'une petite et moyenne entreprise peut considérée dans un pays
donné comme une grande entreprise dans un autre pays.
II.1.a.b. Nature d'activité
On distingue généralement trois formes
d'entreprises selon l'activité économique: l'entreprise
commerciale, l'entreprise industrielle et l'entreprise de service.
- L'entreprise commerciale: est celle qui
consiste à vendre en l'état les stocks de marchandises
achetés. C'est l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des
boutiques de modes etc. Les patrimoines de ces entreprisse n'exige pas un
investissement énorme en équipement, comparativement à ce
que l'on peut observer dans une entreprise industrielle.
- L'entreprise industrielle: est celle qui
transforme les inputs en outputs lesquels sont destinés à la
vente. Il peut s'agir d'une activité artisanale (boulangerie,
menuiserie, savonnerie), ou d'une industrie géante à l'instar des
concentrations et des conglomérats. Une entreprise industrielle exige
beaucoup de moyens d'investissements en équipement et en fonds de
roulement.
- L'entreprise de service: est celle qui vend
ses services à d'autres agents économiques. Très souvent
le service vendu n'est pas stockable, contrairement aux entreprises
commerciales et industrielles. C'est le cas d'une société de
transport, d'une polyclinique, d'une société de nettoyage,
etc.
Au-delà des aspects structurels que nous avons
évoqués dans la partie précédente, les objectifs
liés à la création du réseau donnent lieu à
une terminologie particulière. Il est possible de dégager
quelques grandes catégories en fonction des objectifs de ces groupements
d'entreprises.
23
production, distribution...) de la chaîne logistique
sont effectuées dans des sites géographiquement distribués
mais appartenant à la même entreprise, i.e. à la même
structure juridique.
On appelle réseau d'entreprises un ensemble
d'entreprises entrant en communication pour répondre à un besoin
précis. Les réseaux d'entreprises se distinguent d'une
chaîne logistique car ils ne sont pas obligatoirement orientés sur
le processus d'élaboration complet d'un produit fini donné. En
effet, un partenariat horizontal (entre entreprises de même
activité) est par exemple possible autour de l'échange de bonnes
pratiques. Cette terminologie est très générale et peut
inclure les chaînes logistiques.
Une entreprise étendue correspond à un
réseau d'entreprises différentes mais partageant un
système de gestion de manière plus ou moins complète dans
le sens où il peut s'agir du système de gestion en tant que tel
ou d'un standard commun permettant l'interopérabilité des
systèmes de gestion des entreprises impliquées. Le partenariat
entre les différentes entreprises est considéré de
manière pérenne.30
L'entreprise virtuelle est considérée
comme une organisation temporaire dans laquelle un ensemble de partenaires
industriels forme un réseau collaboratif pour atteindre un objectif
précis auquel ils n'auraient pu répondre seuls. Kim et al.,
(2006) reprenant les travaux de Camarinha-Matos et Hamideh Afsarmanesh
(2003) présentent un ensemble de mots-clés caractérisant
les entreprises virtuelles :
3/4 Organisation en réseau ou distribuée
3/4 Coopération et complémentarités
3/4 Organisation temporaire
3/4 Infrastructure supportant les interactions
Il semble intéressant de rajouter à cette
définition que ces entreprises virtuelles se constituent, avec
reconfiguration possible, autour d'un projet à durée de vie
limitée. L'intérêt de ces entreprises virtuelles est de
pouvoir cumuler les savoir-faire spécifiques des entreprises pour
gérer la totalité du cycle de vie du projet (en incluant les
phases de définition, conception, fabrication/réalisation,
commercialisation, marketing...) (Nayak et al.,
2001).(27)
II.1.a.c. Secteur d'activité
En économie libérale néo - classique, les
entreprises peuvent être groupées en deux grands secteurs
d'activité : le secteur public et le secteur privé. La
différence entre les deux est
30 Albert nannt, Federated Collaborative Networks Group (FCN)
- Group Leader Informatics Institute
Computer Science Department (FNWI),University of
Amsterdam
24
essentiellement juridique. Le secteur public regroupe
plusieurs catégories de services publics entre autre les services
publics régaliens (défense nationale, justice, police, etc.).
Toutes ces activités ont en commun la mission qui leur
est assignée par les pouvoirs publics - prioritaires juridiques dont
l'intérêt général. Par contre les activités
du secteur privé appartiennent aux personnes privées qui ont pris
l'initiative de mettre les moyens financiers à la disposition de
l'entreprise et ont pour principal objectif, la réalisation de lucre. Il
existe aussi des entreprises d'économie mixte dans lesquelles, pouvoirs
publics et investisseurs privés mettent ensemble des ressources pour la
réalisation d'une activité économique. Dans pareilles
entreprises, très souvent la part des pouvoirs publics est minoritaire,
c'est-à-dire inférieure à 50 % de l'ensemble du capital
social engagé.
25
II.1.b. Objectif de l'entreprise
Pour satisfaire ses besoins l'homme consomme des biens et des
services qu'il se procure généralement par échange contre
la monnaie. L'objectif principal d'une entreprise est de produire des biens et
des services qui seront vendus aux consommateurs et maximiser les profits.
II.1.c. La théorie de production et du
coût
Le comportement du producteur peut faire l'objet de divers types
d'analyses: - La production:
y' Du point de vue strictement physique et technique,
l'opération de production peut être étudiée en tant
que transformation physique de biens et services en d'autres biens et
services.
y' Du point de vue institutionnel on peut étudier
l'acte de production dans le cadre des formes juridiques différentes qui
environnent l'activité économique: entreprise familial,
individuelle, sociétaire, entreprise privées, publiques,
sociétés anonymes, entreprise nationale.
y' Du point de vue économique l'on peut étudier
les décisions par lesquelles on produit, vends les outputs et
achète les inputs.
y' Du point de vue plus générale le concept de
« production » renvoie à la création des biens ou
services ou encore la création d'utilité ; le terme
utilité désignant « l'aptitude d'un bien ou un service
à satisfaire un besoin économique ».
Ainsi dans notre travail, nous voudrions traiter les
décisions par lesquelles un producteur ou un entrepreneur peut prendre
pour accroitre sa productivité. Dans le cas de la production, les
facteurs de production sont achetés pour fabriquer les produits, les
décisions pour la réalisation d'un objectif principal.
- Le coût: l'obtention ou la
réalisation de l'objectif de l'entreprise peut être double: soit
de maximiser le coût total pour un volume de production total
donné, soit de minimiser ce coût total pour un volume de
production donné.
L'objectif principal de l'entreprise reste la maximisation de
son profit par la reforme de son chiffre d'affaires. Celui-ci est défini
comme « une différence positive entre recette totale et coût
total de production ». Dans ce but l'entrepreneur devra déterminer
le volume de la production qui lui permettra de mieux atteindre son profit. Un
niveau quelconque de la production peut être obtenu à des
coûts totaux très différents selon la combinaison des
facteurs choisies pour chaque niveau de production envisagé, le
producteur choisira la combinaison qui lui permet de minimiser le coût,
c'est-à-dire celui pour lequel le taux marginal de substitution
technique est égale au rapport des prix des facteurs, combinaison se
trouvant sur le sentier d'expansion.
26
II.1.4. Outils de gestion de la production
Pour gérer la production, les entreprises disposent
aujourd'hui de toutes sortes d'outils de gestion relevant des
problématiques et d'objectifs différents : il s'agit des :
- Outils comptables (comptabilité
analytique, contrôle de gestion, etc.) qui tous reposent sur une
appréhension comptable des coûts induits par la fabrication et qui
permettent de chiffrer les différentes formules productives
envisageables et de sélectionner les meilleures. Elles connaissent des
améliorations interrompues pour tenir comte notamment de la
généralisation de la production de gammes de produits, de
l'importance croissante du recours à la sous-traitance ou encore de la
croissance des coûts indirectes dans les entreprises. Au-delà des
outils strictement comptables mais en relation avec eux se sont
développé des outils (et des méthodes) de chiffrage et de
sélection des produits à fabriquer faisant intervenir le
consommateur.
- Outil d'optimisation des processus:
Au coeur de la gestion de la production, il y a
nécessité d'optimiser les consommations, de réduire ou
supprimer les stocks etc. La gestion de la production a donc
développé ou mis en application différents outils
permettant ces différentes optimisations et largement utilisé par
les services « méthodes» et « ordonnancement», ces
différents outils relèvent généralement d'une
discipline « la recherche opérationnelle» dont l'objectif de
se développer des algorithmes de nature à résoudre
différents problèmes d'optimisation. On peut citer parmi les plus
connus et les courants:
- La programmation linéaire qui permet
de chercher un optimum de production en termes des quantités à
produire (générateurs du profit maximum en des coûts
minimums) compte tenu des différentes contraintes techniques et
commerciales.
- Le PERT (Program and Evaluation Revew
Technic) qui concerne plus spécifiquement l'ordonnancement des
tâches de fabrication de façon à réduire au minimum
les délais de fabrication et donc les coûts.
- Le graphique de GANTT outil
déjà ancien servant notamment à définir les
plannings de travail. II.2. GESTION DU
TRANSPORT31
Le domaine de transport dont la vision a
considérablement changé ces quinze dernières années
est l'élément le plus visible et connu d'opérations
logistiques. Comme consommateurs, nous sommes habitués à voir des
camions, trains, bateaux, trains et avions transportant les marchandises ou
stationnant à un lieu de distribution Bien que cette expérience
donne une bonne compréhension visuelle d'éléments de
transport. Il ne donne pas la profondeur nécessaire de connaissance pour
comprendre le rôle de transports dans les opérations
logistiques.
31
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bioforce//plateau
de la logistique internationale/
27
II.2.1. TYPES DE TRANSPORTS
Généralement il existe quatre types de
transports:
Ø Le transport routier ou terrestre Ø Le transport
aerien
Ø Le transport maritime ou fluvial Ø Le transport
ferroviaire
II.2.1.A. LE TRANSPORT ROUTIER OU TERRESTRE
c.1.a. CADRE LEGISLATIF c.1.a. a)
Réglementation
Les transports intérieurs sont réservés
aux nationaux et les transports internationaux sont soumis à une
autorisation.
Le transport routier international est régit par la CMR
« Convention relative au transport international des Marchandises par
Route », signée à Genève en 1956.
32
La CMR définit principalement :
· la Lettre de voiture CMR, à la
fois titre de transport et contrat signé par l'expéditeur, le
transporteur et le destinataire.
· les obligations de chacun, le partage
de la responsabilité, le niveau d'indemnisation
en cas de perte ou d'avarie ...
Les obligations de l'expéditeur sont
:
· Communiquer toutes les informations utiles au
transport
· Mettre la marchandise emballée à
disposition
· Fournir les documents nécessaires
· Payer le prix du transport
· Effectuer le chargement pour un envoi de plus de 3 tonnes
1
Les obligations du transporteur sont :
· Vérifier l'identification et le nombre de colis
(et sur demande préalable, le poids et le volume)
· Vérifier l'état apparent de la
marchandise et de l'emballage
· Contrôler les documents d'accompagnement et
créer le titre de transport
· Effectuer le chargement pour un envoi de moins de 3
tonnes
· S'occuper du calage, de l'arrimage, du bâchage/
débâchage
· Effectuer les réserves éventuelles de
manière immédiate, motivée et contradictoire sur la CMR
32 Convention des Nations Unies sur le contrat de transport
international de marchandises effectué entièrement ou
partiellement par mer ("Règles de Rotterdam") (New York, 2008)
www.wikipedia//Bioforce//plateaudelalogistique internationale, p56
28
· Surveiller et protéger les marchandises
· Respecter les délais prévus
En cas d'incident, il faut prendre les mesures
nécessaires pour préserver les marchandises et avertir le client
pour recevoir ses instructions.
29
L'obligation principale du destinataire est : b Les
Types de véhicules
· de vérifier les dommages apparents par un constat
contradictoire.
· En cas de réserves, le destinataire doit les
inscrire sur la CMR puis les confirmer par lettre recommandée avec AR
(Accusé de Réception) dans les 3 jours francs ge 3 types de
véhicues :
ouvrables suivant la
livraison. Pour les dommages non apparents le délai est
de 7 jours
le vé p (p
· Si le destinataire accepte la marchandise, il doit signer
une décharge au
l éicl i s m d' r
transporteur. d' si B) LA
RESPONSABILITÉ
· le train routier :
La responsabilité du transporteur à lieu
dès la « prise en charge » de la marchandise, c'est à
dire au moment où il signe la CMR.
Adéfut de réserves sur la lettr de voiture, le
transporteur reconnaît avoir pris en bon état la
c.1.a.b.1.1 Les poids et charges
quantité des marchandises désignées. Les
réserves doivent être motivées, et acceptées par le
chargeur.
Le transporteur est toujours présumé
responsable des pertes, avaries ou retards sauf s'il
Nm Nm plt Déiiti prouve :
brég3/4le fait ou la faute d'un tiers ou
d'un ayant droit
Pid à Vide Pid d éh 3/4le vice propre de la
marchandise
Chge Uil Poids d chgt 3/4la force majeure :
événement imprévisible et insurmontable
AC Pid T Aié PV CU
En cas de retard, la responsabilité du transporteur
sera engagée s'il existait un délai convenu avec Charge
le chargeur.
P.T.R.A. t
Pour éviter toute ambiguïté, il est
préférable de le préciser par écrit dans la zone
«mise en
P.M.A. Poids Moyen Autorisé Pour un porteur, le
P.T.A.C.
demeure de livrer» prévue sur la CMR.
(utilisé seulement dan
L'ayant droit à la marchandise ou son mandataire doit, en
cas de perte ou d'avarie, prendre un
1 PTRA (racteur)
certain nombre de mesures destinées à maintenir
ses droits contre le transporteur.
2 PV (tracteur) + PTAC (semirem
C) ASSURANCE-TRANSPORT
Dans les cas où la responsabilité du transporteur
n'est pas engagée, l'assurance-transport
1. PTRA (porteur)
permet de garantir une indemnisation en cas de perte ou
d'avarie.
2 PTAC (porteur) o)
Les marchandises sont par défaut assurées par le
contrat CMR mais avec des plafonds d'indemnisation (voir ci-après).
Tout dépassement de poids
E) DECLARATION DE VALEUR
Si la marchandise a une valeur supérieure au plafond,
le transporteur doit proposer à l'expéditeur une assurance
«ad valorem» (selon la valeur) qui lui permettra d'être
assuré sur la totalité de son expédition.
Si l'expéditeur ne désire pas la souscrire, le
transporteur pourra refuser de réaliser le transport ou demander une
confirmation écrite, car en cas de litige, il devra se justifier.
30
Caractéristiques des principaux types de
véhicules33
Catégorie
|
C.U. (tonnes )
|
PTAC /PTRA (tonnes )
|
Volume (m3)
|
Nombr e palettes 80x120
|
Longueu r intérieure (mètres)
|
Largeur intérieure (mètres)
|
Hauteur intérieure (mètres)
|
Hauteur à quai
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fourgonnette
(type
type 5/Trafic)
|
Fourgonnette 04
0,8
|
|
2
5
|
2 1
|
|
|
|
0,50
|
C15/Express) Fourgonntte
(type C35/Master)
|
1,5
|
3,5
|
9-11
|
3-4
|
3,00-3,50
|
1,80
|
1,85
|
0,50
|
Porteur
|
1,8
|
|
20
|
|
|
2,00
|
|
1,00
|
Porteur
|
3,5
|
6,5
|
30
|
|
4,5
|
2,20
|
2,10
|
1,30
|
Porteur
|
7
|
14
|
40
|
|
|
|
|
1,30
|
Porteur
|
9
|
16
|
50
|
|
6,00
|
2,44
|
2,10
|
1,30
|
Porteur
|
16
|
26
|
50
|
|
|
2,44
|
2,10
|
1,30
|
Semi-remorque
|
15-26
|
40 maxi
|
60-80
|
28-33
|
12,4-13,5
|
2,44
|
2,20-2,50
|
1,30
|
Porteur +
remorque
|
24-26
|
40 maxi
|
60-80
|
33-35
|
17 maxi
|
2,44
|
2,20-2,50
|
1,30
|
|
Les permis nécessaires sont :
P.T.R.A.
|
Permis
|
moins de 3,5 tonnes
|
B
|
de 3,5 à 19 tonnes
|
C
|
de 19 à 40 tonnes
|
CL
|
|
3) Catégories de remorques
Voici les types de remorques les plus courantes mais il en
existe une gamme infinie, notamment en ce qui concerne les véhicules
spécialisés : bennes, citernes, volumes hors gabarit ...
Plateau : Remorque simple ou équipée de
ranchers (poteaux).
Savoyarde : La savoyarde est une remorque avec ridelles
(panneaux), permettant un chargement de coté, par le dessus ou
l'arrière.
Tauteliner : La « Taut » est une remorque avec
bâche coulissante.
Fourgon : Remorque à paroi rigide. Le chargement
n'est en général possible que par l'arrière.
Température contrôlée
· Isotherme : ne produit pas de froid,
utilisée pour l'acheminement de denrées périssables sans
obligation de maintenir une température constante
33 www.wikipedia//Bioforce//plateaudelalogistique
internationale, p63-69
31
· Frigorifique : pourvue d'un groupe autonome de
réfrigération permettant de maintenir une température
désirée et constante entre -25° et +18°.
Porte conteneurs
Ces remorques utilisées pour du pré-acheminement
maritime permettent de recevoir soit :
· un conteneur 40 pieds
· deux conteneurs 20 pieds
· un conteneur 20 pieds
B) EQUIPEMENT DIVERS
Le véhicule peut être pourvu d'options apportant
une meilleure qualité de service et qui peuvent se révéler
indispensables dans certaines conditions d'acheminement.
Tracking : Il s'agit d'un système
permettant de localiser le camion et donc la marchandise tout au long du
transport, grâce à des liaisons satellites. Certains transporteurs
offrent la possibilité à l'expéditeur, de connaître
lui-même la situation de son envoi, par exemple par
téléphone ou Minitel.
Hayon: Le hayon permet de charger et
décharger un camion en l'absence de quai à la bonne hauteur et de
chariot élévateur. Cet équipement peut donc avoir une
importance capitale.
Réservoirs : Dans certaines zones, il
peut être important de disposer d'un véhicule dont l'autonomie est
accrue par la présence de réservoirs supplémentaires. La
capacité ne peut dépasser 999 litres car au delà on
considère qu'il s'agit de transport de marchandises dangereuses.
Roues motrices : Pour un transport sur piste ou en condition
hivernale, l'immobilisation peut être évitée si l'on
choisit un tracteur ou un porteur équipé de plusieurs ponts
moteurs.
LES TECHNIQUES DE TRANSPORT
En matière de transport routier, de nombreuses
possibilités existent.
Quand on utilise ses propres véhicules, on travaille en
compte propre ou « transport privé ». Dans le cas contraire,
on peut contacter directement un transporteur, ou utiliser les services d'un
transitaire : « transport pour compte d'autrui ».
A) LE COMPTE PROPRE
Cette modalité est normalement peu utilisée en
raison du coût de l'investissement, de l'exploitation et de l'entretien
des véhicules.
En revanche, ce type de transport est moins
réglementé que le transport pour autrui : pas de titre de
transport nécessaire.
Les documents relatifs à la marchandise restent
obligatoires.
De plus, en tant que transporteur, il sera nécessaire
d'obtenir certains documents nécessaires
32
au trajet même s'il s'agit de petits véhicules
(ordre de mission, carnet de passage, carnet de
bord, la carte rose, permis de conduire, certificat
d'assurances ) et de préparer le matériel et le chauffeur
avant le voyage.
4.TARIFICATION
Le choix du transporteur devra tenir compte du tarif mais
aussi de sa notoriété, de ses moyens, de son réseau et des
garanties proposées (délais, tracking ...).
Depuis la déréglementation, chaque transporteur
est libre d'appliquer le tarif qu'il souhaite. Cela signifie qu'une
négociation est possible.
Le tarif est fonction de l'envoi (messagerie, groupage, lot),
du délai garanti et des prestations annexes (manutention,
formalités douanières, stockage ...).
Pour le transport national, le règlement peut se faire en
«port payé» (par le chargeur) ou en«port dû, au
comptant ou en différé» (par le destinataire).
Dans les pays en développement où la logique
économique est différente des pays industrialisés, les
législations sont forcément moins contraignantes et de toute
façon plus ou moins respectées (surcharges ...).
Les facteurs coût, délai et
sécurité n'en sont que plus aléatoires tout comme la
présence de documents écrits.
Les situations étant différentes dans chaque
pays, on ne peut ici apporter des réponses adaptées, mais
plutôt se poser des questions permettant de mettre en évidence les
problèmes éventuels.
II.2.1.B. LE TRANSPORT AERIEN II.2.1.B.1. CADRE
LEGISLATIF
A) LES ORGANISMES DE TRANSPORT AERIEN
1) Les organismes non gouvernementaux
ü IATA ( International Air Transport
Association)
Cette association fut crée en 1945, dans le but de
promouvoir le transport aérien. Son siège européen est
à Genève. Elle regroupe des compagnies assurant des services
réguliers. Elle veille à leur harmonisation, concernant la
réglementation, formation du personnel, règles de
sécurité, contrôle, emballage, documents de transport,
tarifs....
IATA permet un développement rapide des échanges
et favorise la coopération entre les compagnies au niveau
international.
Les compagnies aériennes membres de IATA ont
adopté des normes quant à leurs relations avec leurs agents de
fret. En coopération avec l'OACI, et d'autres organismes internationaux,
IATA établit des procédures simplifiées d'ordre
pratique
33
y' FIATA (Fédération
Internationale des Associations de Transitaires et Assimilés) Elle
regroupe tous les transitaires quel que soit le mode de transport
2) Les organismes gouvernementaux y' RVA
( Régie des Voies Aeriennes)
Pour adhérer à IATA, il faut être membre
de la R.V.A. C'est l'autorité supranationale dont le but est le
développement du transport international. Elle est
réservée aux membres de l'ONU.
Elle a autorité en matière de
sécurité et est à l'origine de la réglementation
des matières dangereuses.
y' DGAC (Direction Générale de
l'Aviation Civile)
C'est une émanation du ministère des transports.
Elle est chargée de faire appliquer en R.D.Congo les règles de
l'I.A.T.A dont: immatriculation des appareils, formation du personnel,
contrôle des équipements aéroportuaires, lecture des boites
noires..)
y' ACI (Conseil International des
aéroports)
L'ACI est une organisation à but non lucratif ayant
pour principal objectif de développer la collaboration entre ses
aéroports membres, et avec ses partenaires de l'industrie
aéronautique. L'ACI contribue ainsi pour une grande part à
assurer un système de transport aérien sûr, efficace et
compatible avec l'environnement. L'ACI est la voix des aéroports
auprès d'autres organismes mondiaux, notamment l'OACI et IATA.
B) RESPONSABILITES
1) Responsabilité du
transporteur
Le transporteur est responsable, depuis l'entrée des
marchandises dans l'aéroport jusqu'à la livraison. Le
destinataire n'est responsable qu'au moment où il prend possession des
marchandises. En cas de retard, les tribunaux vont établir un
délai dit raisonnable.
2)Exonérations
Les causes d'exonération sont décrites dans la
convention de Varsovie.
Le transporteur doit prouver qu'il a pris toutes les mesures
nécessaires pour éviter le dommage et doit prouver qu'il lui
était impossible de les prendre. Il peut prouver qu'il y a eu faute de
la personne lésée.
En cas d'avarie, le destinataire doit recourir à un
expert et formuler les contestations motivées dans un délai de 7
jours s'il s'agit de bagages, 14 jours dans le cas perte partielle ou
d'avaries, et de 21 jours en cas de retard.
Les contestations doivent être faites par réserve
sur la LTA ou par lettre recommandée.
34
C) ASSURANCES
L'exportateur aura toujours intérêt à
souscrire une assurance-transport, d'autant que celle-ci est peu
onéreuse en transport aérien, compte tenu des faibles risques
courus par la marchandise
Cette assurance peut être souscrite auprès de
n'importe quelle compagnie, mais les transporteurs proposent
systématiquement d'assurer les marchandise sous leur propre police
tiers-chargeur, dans le cadre de garanties tous risques et "risques de
guerre".
C.b.2. LES INTERVENANTS
Il n'est pas obligatoire de passer par un
intermédiaire pour remettre du fret aux compagnies aériennes,
cependant, 80% du fret passe par le biais d'intermédiaires. De nombreux
prestataires de services cumulent plusieurs fonctions dont certaines
nécessitent une licence ou un agrément.
A) AGENT DE FRET
Il intervient en qualité de courtier puisqu'il est
chargé de trouver du fret et d'émettre la LTA. Il a souvent un
rôle de commissionnaire pour établir les formalités
douanières, l'enlèvement et la préparation des
marchandises. Il a un rôle de conseil vis à vis des
exportateurs.
B) TRANSITAIRE AERIEN
C'est l'intermédiaire entre deux modes de transport.
Il joue un rôle de conseiller pour faciliter les transits, et indique
l'ensemble des formalités nécessaires à
l'opération
C ) SOCIETE DE "HANDLING"
Elle s'occupe de toute opération d'entreposage,
manutention, et opération administrative, comme le dédouanement
ou l'établissement des documents à la réception des
marchandises. Les sociétés de HANDLING assistent les compagnies
aériennes, les transporteurs et les transitaires dans leurs
activités de stockage et de manutention à l'intérieur des
avions. Elles organisent aussi l'acheminement routier des marchandises sur les
aéroports de départ.
D) LE COMMISSIONNAIRE
Il fait une étude comparative de l'opération en
fonction des différents choix offerts. Il contrôle les types
d'emballage, recherche les assurances les plus intéressantes,
réserve auprès de la compagnie aérienne, enlève les
marchandises au domicile de l'exportateur, rempli les documents, effectue les
formalités douanières, transmet les informations au destinataire
et à l'expéditeur..
Comme l'agent de fret, il est le lien obligatoire entre
l'expéditeur, le destinataire et les compagnies aériennes.
35
C.b.3 LES APPAREILS
Tous les appareils ont la possibilité de porter du fret
mais pas en même quantité. On peut distinguer deux types d'avion,
le cargo et les avions mixtes.
A) LES AVIONS CARGOS :
Les avions cargos sont uniquement consacrés au fret.
Les plus petits avions cargos chargent quelques centaines de kilogrammes, les
plus gros jusqu'à 150 tonnes de marchandises. Ils permettent
d'expédier des marchandises volumineuses.
B) LES AVIONS MIXTES :
Ils sont de deux types:
3/4 le combi : l'avion accepte des passagers, le fret est
chargé dans des compartiments à l'arrière de l'avion sur
le pont principal.
3/4 l'avion passager: le fret est uniquement chargé
dans les soutes de l'avion. Dans ce type d'avion, le chargement s'effectue
après celui des bagages des passagers et la poste aérienne.
C.b.4. LES TYPES DE CONDITIONNEMENT
Le transport par avion permet une simplification de
l'emballage. La plupart des vols moyens et longs-courriers sont assurés
par des appareils « gros porteurs » qui permettent :
· D'accepter des charges palettisées et
conteneurisées importantes
· D'assurer des conditions de transport optimales dans des
soutes pressurisées et climatisées
· De charger des expéditions de grandes
dimensions
Les colis peuvent aussi être chargés en vrac dans
les soutes selon leurs dimensions et le type d'avion. Seule la compagnie
aérienne ou la société de handling sous-traitante de la
compagnie décide du mode d'embarquement des marchandises. En
règle générale, le client ne dispose pas d'un igloo ou
d'un conteneur en nom propre.
A) VRAC
Selon la nature de la marchandise, les envois pourront
être effectués dans des cartons, des caisses en bois, des
fûts et bidons métalliques ou plastiques, des sacs plastiques, ou
encore dans certains cas, sans aucun emballage (pièces
détachées de machines agricoles..).
Les avions ont une capacité de chargement variable, il
est donc important d'indiquer les dimensions maximales des colis lors de la
demande de cotation.
B) LES UNITES DE CHARGEMENT (ULD)
On appelle unité de chargement, les palettes,
conteneurs et igloos appartenant à une compagnie aérienne. Dans
le jargon aérien, on les désigne par ULD (Unit Load Devices). Ces
ULD sont conçues pour utiliser au maximum l'espace disponible dans les
avions et faciliter en même temps leurchargement.
36
Les avantages offerts aux chargeurs par ces ULD sont de 2
ordres:
· Réduction, voire élimination de
l'emballage. Les marchandise ne sont pas manipulées individuellement,
mais en une seule unité.
· Abaissement du coût du transport. Cet avantage
est accordé sur certaines destinations seulement: Etats-Unis, Canada,
Antilles, Guyane.
Les quatre principales sortes de palettes utilisées ont
les dimensions suivantes:
2.24 x 3.18 m 2.24 x 2.74 m
2.44 x 3.18 m 2.44 x 6.05 m
37
C) PRODUITS REGLEMENTES
1) Denrées périssables
Le fret aérien est spécialement adapté
pour le transport des marchandises périssables en raison de sa
rapidité. La nature du produit imposera le type d'emballage requis:
· Carton avec aération
· Carton avec adjonction de carboglace
· Boite en polystyrène expansé
· Conteneurs isothermes
Sur la majorité des aéroports modernes, des
magasins climatisés ou des chambres froides sont disponibles pour
satisfaire la demande courante
2) Animaux vivants
Le transport d'animaux vivants est soumis à diverses
réglementations qui tiennent compte des conditions atmosphériques
dans les soutes des avions. Toutes ces conditions sont
répertoriées dans la réglementation pour le transport des
animaux vivants éditée par IATA.
3) Très petits colis
Le minimum de perception du fret aérien traditionnel
correspond à un poids de 3 à 5 kg pour les très longs
parcours et bien davantage pour les autres relations: le prix du transport ne
sera pas plus élevé pour un colis de 3 kg que pour un paquet de
500g.
Pour les petits colis, le transport aérien permet une
simplification de l'emballage. Le nombre de colis n'entre pas en compte dans le
prix du transport. Il est néanmoins préférable lorsque les
colis sont nombreux de les regrouper sur palette ou en caisse, afin de limiter
les risques de vol, de perte ou de détérioration du
matériel.
C.b.8. LES DOCUMENTS
A) La lettre d'instruction
Elle est fournit par les compagnies pour simplifier la
rédaction de la LTA. Ce document engage la responsabilité de
l'expéditeur. Il peut s'agir d'une simple lettre adressée au
transporteur ou au transitaire, ou d'un formulaire, appelés "
déclaration d'expédition" mis à disposition par
ceux-ci.
B) LA LETTRE DE TRANSPORT AERIEN (LTA)/AIR WAY
BILL
C'est le titre de transport rédigé par la
compagnie aérienne (ou le transitaire), à partir des instructions
du chargeur (sur papier libre ou à partir d'une « lettre
d'instruction »).
La LTA remplie les fonctions suivantes :
· Contrat de transport
· Preuve de la prise en charge de la marchandise
· Titre d'accompagnement des marchandises
· Facture (le prix du transport et des frais annexes sont
indiqués)
· Accusé de réception des marchandises en vue
de leur expédition
· Document contenant les instructions à suivre
durant les phases de transport, manutention, et livraison
38
Les renseignements à trouver sur une LTA sont : les
coordonnées de l'expéditeur, du transporteur, et du
destinataire.
Ce document ne constitue pas un titre de propriété
de la marchandise.
La liasse IATA (réglementation internationale
aérienne) est composée de 9 à 14 feuillets
normalisés dont 3 connaissements originaux :
· « pour le transporteur » : signée par
l'expéditeur
· « pour le destinataire » : signée par
l'expéditeur et le transporteur (il accompagne la marchandise)
· « pour l'expéditeur » : signée
par le transporteur Dans le cadre d'un groupage aérien, 2 types de LTA
sont émises :
· la MAWB (Master AWB) : émise par la compagnie
aérienne pour le groupeur
· la HAWB (House AWB) : émise par le groupeur
pour les chargeurs
Le destinataire devra être averti du n° de LTA
pour effectuer l'enlèvement. La LTA peut couvrir des transports
multimodaux.
39
C) LE DECLARATION DE L'EXPEDITEUR POUR MARCHANDISES
DANGEREUSES
Le transport par avion des marchandises dangereuses est
réglementé depuis 1983 par l'OACI. A conditions que ces
marchandises, compte tenu des quantités, des types de conditionnement et
d'emballage soient acceptées pour le transport, une déclaration
de l'expéditeur est exigée. Cette déclaration se fait en
deux exemplaires. Les imprimés sont fournis par les compagnies
aériennes et les agents de fret. L'attestation doit être
rédigée en anglais avec une traduction française en
option. Elle doit être impérativement complétée et
signée par l'expéditeur qui engage ainsi sa
responsabilité, l'employé de la compagnie aérienne ou d'un
agent de fret ne pouvant en aucun cas se substituer à lui.
D) LE CERTIFICAT DE BOYCOTT DU TRANSPORTEUR
Les autorités de certains Etats exigent la production
d'un document établi par le transporteur certifiant le respect des
diverses mesures prises à l'encontre d'un Etat tiers boycotté,
par exemple :
· que la compagnie aérienne ne figure pas sur une
liste noire
· que le vol ne fera pas escale dans un pays
boycotté au cours de son voyage. Ce document est délivré
au même moment que la LTA, sur demande du client.
II.2.1.C. LE TRANSPORT MARITIME OU FLUVIAL C.1 CADRE
LEGISLATIF
A) REGLEMENTATION
La Convention de Bruxelles signée en 1924 s'applique
aux transports internationaux. Cette convention a été
modifiée en 1968 (protocole ratifié par 26 états) et en
1979 (ratifié par 16 états). (30)
La loi française de 1966 s'applique aux transports non
soumis à la convention de Bruxelles
Les règles de Hambourg, rédigées sous la
direction de l'ONU en 1978, étendent le champ d'application et le
principe de responsabilité.(31)
La loi française régit le transport au
départ ou à destination d'un port français qui ne serait
pas soumis à une convention internationale ratifiée par la
France, ainsi que le pré et post acheminement.
La convention de Bruxelles ne couvre que le temps depuis le
chargement sur le navire, jusqu'au déchargement.
40
B) LA RESPONSABILITE
1) Perte ou avarie
Le transporteur doit assurer la navigabilité
commerciale de son navire. Il est de plein droit tenu pour responsable a priori
de toutes les pertes et avaries constatées à la livraison. Pour
se décharger, il doit apporter la preuve que la livraison des
marchandises en bon état a bien eu lieu entre les mains du porteur
régulier du connaissement, ou apporter la preuve que le dommage
résulte de l'une des causes d'exonération citées
ci-après.
Causes d'exonération propres au transport
maritime :
- inavigabilité du navire
- vices cachés du navire
- faute nautique
- acte d'assistance et de sauvetage
- force majeure
- freinte de route
- vice propre de la marchandise
- défaut d'emballage
- défaut de marquage
Cependant, cette responsabilité du transporteur ne
s'applique qu'à partir du moment où celui-ci a reconnu avoir pris
en charge des marchandises en bon état apparent. Les reserves
motivées sur le connaissement, et portant sur la quantité ou la
qualité des marchandises ou des emballeges peuvent donc avoir pour effet
d'annuler cette responsabilité. Le chargeur doit donc examiner celles-ci
avec le plus grand soin.
C) LES RESERVES
1) Réserves portant sur un fait patent
après vérification
Poids, nombre de colis, état des emballages non conformes
aux indications du chargeur.
Les réserves:
- doivent être émises,
- n'ont pas à être contresignées par le
chargeur,
- lèvent la présomption de responsabilité
dans le domaine où elles sont prises (manquants,
casses).
41
2) Réserves par défaut
Les réserves doivent être motivées,
c'est-à-dire que l'impossibilité de vérifier doit
être clairement énoncée ( et prouvée
éventuellement), d'où les réserves de portée
générale du type "said to be", "said to contain", "poids non
vérifié"..., ne suffisent pas à renverser la charge de la
preuve (même pour les conteneurs puisque l'armateur a le droit d'exiger
l'ouverture du conteneur).
3) Les lettres de garanties
Elles sont parfois demandées aux chargeurs en
échange de la "levée" des réserves.
Elles ne peuvent avoir d'effet qu'entre le transporteur et le
chargeur
Elles sont sans effet vis-à-vis des porteurs de bonne foi
du connaissement
Elles constituent une faute lourde du transporteur si elles
servent à dissimuler un défaut de la
marchandise. N'ont alors plus d'effet même vis-à-
6.2 LES INTERVENANTS
A) L'ARMATEUR
C'est un prestataire de services. Il est propriétaire
des navires et affréteur, puisqu'il a la possibilité de les
louer.
Les armateurs indépendants ont créés des
conférences maritimes dans le but d'assurer le bon fonctionnement sur
une ligne régulière, à des tarifs publics et stables,
selon une fréquence définie.
Les conférences ont été
homologuées en 1974.Elles ont mis en place un code de conduite, des
règles sur la gestion des trafics et sur les tarifs.
B) COMPAGNIE MARITIME
1) Représentant du navire
Ils représentent la compagnie de navigation. Ils
doivent trouver du fret pour la compagnie, et sont payés à la
commission. Ce sont des personnes physiques abilitées pour agir,
représenter la compagnie.
Il existe deux types de représentants:
· L'agent maritime, qui a un rôle de transitaire ou
de courtier de fret
· Le consignataire : c'est l'intermédiaire entre
l'armateur et le représentant des marchandises pour le opérations
d'embarquement et de débarquement. Il s'occupe de la recherche de fret,
des formalités douanières, du ravitaillement du navire...en tant
qu'agent de l'armateur.
2) Représentants de la marchandise
Le transitaire commissionnaire de transport, conclu le
contrat avec le client, et choisit le transporteur en fonction de
l'itinéraire qu'il a définit.
Le transitaire portuaire, respecte les instructions du
commissionnaire traitant.
3) Les conférences maritimes
Les compagnies maritimes ont passé entre elles, depuis
la fin du 19e siècle, des accords appelés "conférences
maritimes" ou "rings". Ces accords couvrent aujourd'hui la
quasi-totalité des routes commerciales du monde.
Ces conférences ont pour objet d'organiser la
concurrence, en établissant entre leurs membres des accords sur
l'exploitation d'une ligne régulière: rationalisation des
fréquences de départ des navires, élaboration de tarifs
communs, réglementation des ristournes accordées aux
chargeurs...
Le transport par conteneur complet tend à se
généraliser, il est parfois impossible d'effectuer un transport
en groupage sur certaines destinations.
42
Toutes les compagnies maritimes n'appartiennent pas aux
conférences. Dans les compagnies non- membres, couramment
appelées "out-siders", on rencontre de petits transporteurs offrant des
prestations de médiocre qualité, mais aussi un nombre croissant
de grands armements indépendants, cherchant, dans une période
d'excédent de l'offre de transport, à attirer les chargeurs en
pratiquant des taux de frêt inférieurs à ceux des
conférences.
Ces conférences ont pour objet d'organiser la concurrence,
en établissant entre leurs membres des accords sur l'exploitation d'une
ligne régulière: rationalisation des fréquences de
départ des navires, élaboration de tarifs communs,
réglementation des ristournes accordées aux chargeurs...
Toutes les compagnies maritimes n'appartiennent pas aux
conférences. Dans les compagnies non- membres, couramment
appelées "out-siders", on rencontre de petits transporteurs offrant des
prestations de médiocre qualité, mais aussi un nombre croissant
de grands armements indépendants, cherchant, dans une période
d'excédent de l'offre de transport, à attirer les chargeurs en
pratiquant des taux de frêt inférieurs à ceux des
conférences.
6.3 TECHNIQUES DE TRANSPORT
A) LES CONTENEURS
1) Conteneur de groupage: LCL (Less than Container
Load)
Des marchandises de différents clients ou non sont
regroupées dans un même conteneur par un transitaire ou une
compagnie maritime.
2) Conteneur complet: FCL (Full container
load)
Le transitaire met à disposition un conteneur complet
à son client. Le client est seul responsable du chargement du conteneur,
en fin de chargement, il a la possibilté de le plomber pour une
meilleure sécurité.
Il existe différents types de conteneurs. Les
principaux offrent plusieurs possibilités de chargement :
latérales
par le toit
adapté au transport frigorifique.
3) Taille des conteneurs
Deux tailles de conteneur sont disponibles:
Type de
conteneurs
|
Charge utile
|
Capacité
|
Dimensions intérieures
|
2
|
20 tonnes
|
|
6 x 2.44 x 2.44 m
|
0
|
|
environ 30 M3
|
|
'
|
|
|
|
4
|
30 tonnes
|
|
12 x 2.44 x 2.44 m
|
0
|
|
environ 60 M3
|
|
'
|
|
|
|
43
4) Avantages du conteneur
· Réutilisable, solide
· Multi-modes pour transport de surface (route, mer)
· Sûr (marchandises protégées et
invisibles)
· Manutention aisée et rapide : portique,
cavaliers
· Economie sur l'emballage et l'assurance
Cependant, il convient de prendre certaines mesures de
précaution afin d'éviter les éventuelles
avaries que pourrait subir la marchandise après un
séjour prolongé en conteneur. (il peut en
effet arriver que le conteneur reste bloquer un certain temps en
douane au port d'arrivée).
Il est donc nécessaire:- d'isoler la marchandise du
plancher et des parois
- de charger des marchandises sèches dans des emballages
secs,
- de pratiquer l'empotage dans un lieu protégé
afin de réduire les risques de déchirure des
cartons, trempe de sacs, décollage des étiquettes,
moisissures, rouille,...causés par l'humidité.
5.TARIFICATION
Rapport poids/volume: 1 tonne / M3 en
général.
Le rapport poids/volume est toujours à l'avantage du
transporteur.
Le taux de fret est établi par les conférences et
les outsiders.
Ce taux de fret dépend presque toujours de la classe de
marchandise concernée ( 20 à 100
classes suivant les conférences), et est exprimée
dans la monnaie de la conférence.
44
A) LES CORRECTIFS
Certains sont conjoncturels, d'autres existent de manière
permanente. Leur mode de calcul peut varier d'une conférence à
l'autre.
1) Correctifs conjoncturels
3/4 surcharge fuel ou BAF ("Bunker Adjustment Factor") ou IFP
("Interim Fuel Participation"): destinée à intégrer les
variations du prix des combustibles entre 2 éditions du tarif.
S'applique comme un pourcentage de majoration ou de réduction sur le
fret de base.
3/4 surcharge monétaire ou CAF ("Currency Adjustment
Factor"): selon les mêmes principes, tient compte des variations de la
devise dans laquelle est libellé le tarif.
3/4 surcharge d'encombrement portuaire: va majorer le prix
sur certaines destinations, où une immobilisation anormale du navire est
à prévoir.
2) Correctif appliqués en
permanence
3/4 surtaxe colis lourd: en général au dessus de 5
tonnes
3/4 surtaxe d'extra-longueur: au dessus de 12 mètres
3/4 surfrets de déroutement, pour la desserte d'un port
secondaire pour certaines liaisons 3/4 droits portuaires à la charge de
la marchandise (péages, harbour-dues).
B) LA MANUTENTION PORTUAIRE
1)Les"liner term"
Selon les conférences maritimes et les usages des
ports, une part variable des frais de manutention est incluse dans le fret
annoncé. Ce sont les "liners-terms" ou "conditions de lignes
régulières" qui définissent cette part.
En général, le fret est côté depuis
quai, c'est à dire que les opérations de mise à bord et de
calage sont à la charge du navire, et donc incluses dans le fret.
Les liner-terms ne définissent que les règles de
partage des frais de manutention intervenant dans le "périmètre"
du navire, et ne prennent pas ne compte les frais de déchargement, de
magasinage, de dédouanement...
6.7 LES DOCUMENTS
A) LE CONNAISSEMENT MARITIME / BILL OF LADING
(BL)
C'est la pièce maîtresse du transport maritime.
Il est émis par le transporteur (la compagnie maritime, le capitaine ou
leur agent) à la demande du chargeur, au plus tard 24 heures
après que les marchandises aient été embarquées ou
prises en charge à quai.
Le chargeur doit fournir la liste de colisage et s'engager
à payer le fret déterminé. En signant le connaissement, le
transporteur reconnaît avoir pris en charge la marchandise en vue de son
acheminement.
Il arrive que la liste de colisage soit demandée (souvent
dans le transport maritime). Il existe 3 types de connaissements:
· « à ordre » : le plus fréquent,
permet de désigner un transitaire comme réceptionnaire
45
· « au porteur » : risqué car aucun
destinataire n'est précisé
· nominatif: formule peu utilisée
désignant le nom et l'adresse du seul réceptionnaire
habilité à prendre livraison de la marchandise
Le transporteur et l'armateur disposent chacun d'un
exemplaire original. Les 2 autres originaux sont destinés à
l'expéditeur, dont l'un devra être absolument envoyé au
destinataire pour qu'il puisse récupérer la marchandise. En effet
le connaissement sert aussi de titre de propriété (une simple
copie n'est pas acceptée).
Le connaissement peut être:
3/4 On board ("shipped on board"): il atteste la mise
à bord effective de la marchandise, à la date d'émission
du document. Il prouve donc l'expédition réelle de la
marchandise, et c'est en général la forme qu'exige l'acheteur
dans le cadre d'un crédit documentaire.
3/4 Reçu pour embarquement (received for shipment): il
n'atteste alors que de la prise en charge par la compagnie, qui peut
éventuellement modifier le navire et la date d'embarquement
prévus.
3/4 Net de réserves (clean): Il certifie que la
compagnie a pris en charge les marchandises en bon état apparent, ou
qu'elle a obtenu du chargeur une lettre de garanti.
3/4 Surchargé ou clausé ("unclean" ou "dirty"):
Il comporte des réserves de la compagnie portant soit sur la
quantité de marchandises chargées, soit sur l'état de
celles-ci. Ces réserves exonèrent le transporteur de sa
responsabilité dans la mesure où la contestation porte sur le
domaine pour lequel elles ont été émises.
C) AUTRES DOCUMENTS
· Lettre de Transport Maritime (LTM)
· Attestation de prise en charge FCR
· Delivery orders
· Note de chargement
· Bon d'embarquement
46
8.LES DIFFERENTS TYPES DE NAVIRES NON
SPECIALISES
Ces navires sont classés en fonction de leur mode de
manutention
principal:
- Les cargos conventionnels: ils disposent à bord de
leurs propres moyens de manutention. Les marchandises sont chargées en
cale par des panneaux coulissants.
- Les porte-conteneurs: Les conteneurs descendent dans des
puits, et sont arrimés entre eux au navire. Certains de ces
porte-conteneurs disposent de leurs propres moyens de manutention, ce qui leur
permet de décharger les conteneurs dans des ports non
équipés. Sur les liaisons bien équipées, les
navires sont déchargés par les portiques à conteneur du
port.
- Les navires rouliers: ils sont
équipés d'une rampe arrière ( et parfois d'une rampe
latérale)
relevable qui prend appui sur les descentes du port. Cette
technique est appelée Roll-On-Roll- Off ou RO-RO, présente
l'avantage de permettre la manutention d'à peu près tous les
types de marchandises.
47
CHAPITRE III. CONSIDERATIONS METHOLOGIQUES
ET TECHNIQUES
Le présent chapitre a été prévu
dans le cadre de montrer comment notre travail de recherche a été
en exécution. Nous définissons et analysons d'une manière
détaillée chacune des méthodes et techniques
utilisées.
III.1. CONSIDERATIONS METHOLOGIQUES
III.1.1. Définition de la méthode
Selon Jean Louis LAUBET Del Bayle, la méthode est
définit « Comme l'ensemble des opérations intellectuelles
permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée »35.
Quant à GRAWITZ, Madeleine, « La méthode
est un ensemble des opérations intellectuelles permettant par lesquelles
une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et le vérifie ».36
Pour vérifier nos hypothèses, nous partirons
d'une approche pratique qui combine certaines méthodes.
Dans notre recherche nous utiliserons les méthodes
ci-après : III.1.1.1. La méthode analytique
La méthode analytique est définie comme une
analyse systématique des toutes les informations ainsi que les
données récoltées.
Cette méthode nous a permis d'analyser des nombreuses
données qui ont été recueillies grâce au
questionnaire et aux entretiens avec certains responsables et dirigeants de la
BRALIMA sarl/Siège de Bukavu
III.1.1.2. La méthode statistique
Selon Eugénie B, cité par le Professeur
MUTABAZI(2008), cette méthode est définie comme « une
collecte des données chiffrées sur terrain et de faire une
analyse comparative des résultats». 34
Cette méthode nous a permis de traiter et de comparer
les données afin de dresser les tableaux et graphiques qui sont des
informations synthétiques et pertinentes pour qui veut comprendre le
rôle de la gestion logistique au sein des sociétés
industrielles.
34Cours de methodes de recherches
scientifiques, L2 Grauer Tourism University, LGE, p62, MUTABAZI, Initiation
à la recherche scientifique, ISPF, G2, p41.
35 GRAWITZ, Madeleine :
Méthodes de recherche en sciences sociales »,
Dalloz, Paris, 2001, p. 35
48
III.1.1.3 La méthode comparative
Selon GRAWITZ, M.,35 la méthode comparative
est l'opération par laquelle on relie plusieurs objets dans un
même acte de penser pour en dégager les ressemblances et les
différences
Celle-ci nous a permis de comparer les effets de la gestion
de transport pour voir leur impact sur le chiffre d'affaires de l'entreprise
BRALIMA SARL /Siege de Bukavu
III.1.1.4. La méthode
structuro-fonctionnelle
Selon Jean PIAGET, cette méthode est définit
comme un système de transformation qui comporte des lois en tant que
système et qui conserve ou s'enrichit, par le jeu même de ses
transformations sans que celles-ci aboutissent en dehors de ses
frontières ou fassent appel a des éléments
extérieurs.
Elle a été utilisée pour décrire
le fonctionnement de l'entreprise BRALIMA SARL en général et son
système logistique en particulier afin de générer un
chiffre d'affaires.
Les techniques ci-après seront utilisées aussi
:
III.1.1.2.5. La Méthode de la régression
linéaire
Selon SANDERS & ALLAND, la technique de
la régression linéaire est une méthode statistique qui
nous montre que l'étape principale d'une analyse de régression
consiste à déduire, en se basant sur les données
échantillonnages, une équation d'estimation qui décrit la
nature fonctionnelle de la relation entre les variables(39). Cette
méthode nous a permis

d'étudier e miner a relation statistique entre les deux
variables de notre étude (les
coû los ansort et la reforme du chiffre d'affaires). La
formule est la suivante:
T=
D'où
n = taille de l'échantillon.
a = y-tx
Où X = la moyenne de la variable x
T = constante
36 GRAWITZ, Madeleine: Méthodes de recherche en
sciences sociales, Dalloz, Paris, 2001, p.40
49
Y = la moyenne de la variable y
Cette mesure est appelée « l'erreur type de
l'estimation et son symbole est Sy.x. Elle est utilisée pour quantifier
le degré de variation ( ou erreur ) possible associée à
une estimation obtenue à partir de la droite de
régression.
La formule de Sy.x est la suivante:

ou
La première formule s'avère très
utile pour expliquer ce qu'est l'erreur type de l'estimation, mais la formule
qui est plus simple à utiliser.
Comme vous pouvez le constater, toutes les valeurs
faisant l'objet de cette formule visent à déterminer
l'équation de régression.
III.2. CONSIDERATION TECHNIQUE
Selon GRAWITZ,36 la technique est
l'ensemble des procèdes opératoires rigoureux bien
définis, transmissibles et susceptibles d'être applique à
nouveau dans les mêmes conditions, adapte au genre des problèmes
et des phénomènes sous l'étude.
A l'aide d'un guide d'entretien, nous avons interroge
différentes personnes dont les agents, les cadres et surtout les
personnes chargées des opérations logistiques au sein de la
BRALIMA Sarl / siège de Bukavu
III.2.1 Technique documentaire
Selon MULUMBATI, la technique documentaire est une
fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison
avec le domaine de recherché.
Cette technique nous a permis d'accéder
à un certain nombre des documents qui nous permis de recueillir les
informations indispensables à notre étude.
III.2.2. Technique du questionnaire
Selon GRAWITZ, M., le questionnaire consiste en une
série de questions concernant les problèmes sur lesquels on
attend de l'enquête une information.
Cette technique nous a permis d'élaborer un
questionnaire destiné à quatre départements parmi les
départements personnel de la BRALIMA Sarl/ siège de Bukavu afin
que ce dernier réponde par écrit aux questions
posées.
En combinant ces différentes méthodes
telles que la méthode comparative, analytique,
statistique et la méthode -
structuro-fonctionnelle, ainsi que les techniques comme
celle
50
documentaire, de questionnaire et la technique d'interview,
nous émettrons quelques suggestions et dégager une conclusion qui
sera figure a la fin de notre travail.
III.2.3. Technique d'observation
Elle est définie comme étant celle constituant
la plus importante des techniques pour recueillir des données à
un travail de sociologie (Dr Maker B.)37
Nous avons choisi l'observation participante pour participer
aux activités de la direction de la logistique surtout dans le service
de transport pour mieux comprendre le système de gestion de transport de
la BRALIMA s.a.r.l /siège de Bukavu.
III.2.4. Technique d'interview
Selon Albert BRIMO38 « l'interview est
définie comme une technique qui a pour but d'organiser un rapport de
communication verbale entre deux personnes , l'enquêteur et
l'enquête enfin de permettre à l'enquêteur de recueillir
certaines informations concernant un objet précis ( )». Cette
technique nous a permis de connaître le fonctionnement de la BRALIMA sarl
/siège de Bukavu en général et sa Direction logistique en
particulier. Nous avons eu des entretiens avec le personnel et surtout les
chargés de gestion de la logistique de la BRALIMA sarl /siège de
Bukavu qui consistait à nous donner des orientations sur notre
travail.
III.3. LA POPULATION ET LE CHOIX DE
L'ECHANTILLON
III.3.1. La population
Au cours de notre recherche, notre population a
été composée de l'ensemble des agents des
départements ci-après :
V' Département de logistique
V' Département commercial
V' Département financier
V' Département de production
37 Synthèse Théorie et expérience,
Académie de Grenoble,
http://www.ac-
grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/theo_exp/esp_prof/synthese/theo_exp.htm
[ archive]
38 Un mécanisme d'information politique : la presse
confidentielle sous la Quatrième République. Mémoire de
maîtrise d'histoire sous la direction de René Rémond,
Université de Paris X Nanterre, 1972.
Une milice patronale : Peugeot. Maspero, (1975) (avec la
coll. de Claude Angeli et Marc-Rémy Donnalin)
Le dossier Hersant, Comment le Springer français a su
passer des prisons de la République aux palais officiels, Maspero.
Cahiers libres. (1977) (avec la coll. d'Anne Guérin)
51
Compte tenu des contraintes tant temporelles que
financières, il nous a été difficile de mener une
étude sur toute la population. Connaissant l'ensemble de la population
concernée par l'étude notamment tous les agents de la BRALIMA
SARL /siège de Bukavu, évalués à plus ou moins 352
engagés exclus les agents des services de sous traitante parmi lesquels
nous
avons GESI, GEAC, BRAPRO, etc . au moment de notre recherche,
il a fallu par la suite déterminer la taille de
l'échantillon.
III.3.2. La détermination de la taille de
l'échantillon
Dans notre recherche, nous avons opté pour
l'échantillon représentatif, « à la notion de
représentativité, il faut substituer une notion plus large
d'adéquation de l'échantillon aux buts poursuivis ».
Notre population totale étant de 142, elle a
été répartie dans différents départements
tels cités ci-haut; nous avons pris des personnes susceptibles de
fournir des informations pertinentes et fiables ou des informateurs
privilégiés. D'où donc l'utilisation de
l'échantillonnage à choix raisonné, c'est-à-dire
qui n'est pas probabiliste, ceci d'une technique d'échantillonnage
où les sujets de la population ciblée n'ont pas tous les
mêmes effets d'être choisis dans l'échantillon selon
Rodolphe GHIGLIONE(1990).39 En se basant sur notre population en vue
de déterminer la taille de notre échantillon, signalons que 80
personnes d'entre elles sont des engagées, les autres ne
bénéficient que des petits contrats de consultance renouvelable.
Connaissant que notre population est de 142, la taille de l'échantillon
sera de 14,2. Soit la population X 10/100.
39 Virchow R, « Zur Diagnose der Krebse in
Unterleibe », Med. Reform., vol. 45, 1848, p. 248
Troisier CE, « L'adénopathie sus-claviculaire
dans les cancers de l'abdomen », Arch. Gen. de Med., vol. 1,
1889, p. 129-138 et 297-309
52
CHAPITRE IV : PRESENTATION DE LA BRALIMA SARL/SIEGE
DE BUKAVU
La BRALIMA est une société par action à
responsabilité limitée de droit congolais (SARL),
enregistrée au registre du commerce au numéro 1230 et
d'identification nationale 01-213-A04965X et avec comme boîte postale
1234 ; numéro d'impôt : NIF : A0700235P.40
IV.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La BRALIMA sarl/Siège de Bukavu est située dans
la province du Sud Kivu, sur la route Goma passant par Kavumu à 4
kilomètres de la ville de Bukavu, dans la commune de BAGIRA, Quartier
Burhiba.
Siège social: Avenue du FLAMBEAU N° 919, dans la
commune de BARUMBU Ville province de Kinshasa/ R.D.Congo.
La BRALIMA s.a.r.l/Siège de Bukavu est située
en face de la Société des Entreprises Pétroleur du Congo,
en sigle SEP Congo, et la Brigade Marine.
Elle a quatre dépôts de vente de ses produits:
V' Dépôts de Goma ; V' Secteur de
Bukavu, V' Dépôts d'Uvira V' Dépôt
Kalemie.
IV.2. HISTORIQUE DE LA BRALIMA
La BRALIMA est une des grandes entreprise multinationales et
commerciales qui fonctionnent depuis plusieurs années dans notre pays
dans le secteur de production et commercialisation des boissons
alcoolisées et gazeuses.
Elle a son siège social à Kinshasa au n°
962 Avenue de Flambeau et son siège d'exploitation à Lubumbashi
sur la Route MUNAMA n° 19 dans la commune de Kampemba.
Notons que l'entreprise BRALIMA fut créée le 23
Octobre 1923 par quelques hommes d'affaires à Léopoldville avec
l'appui de la banque de Bruxelles dans le but de lutter contre les boissons
alcooliques indigènes communément appelées « LUTUKU
» distillées et fermentées dans les conditions
hygiéniques douteuses.
En effet, le 27 Décembre 1926, va apparaître sur
le marché la bière PRIMUS fabriqué par BRALIMA avec une
capacité de production de 35.000 bouteilles par mois. Mais de 1926
à
40Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de
stage effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
53
1933, l'entreprise va connaître une difficulté
suite à la guerre de 1929 qui provoqua la baisse du prix des produits
BRALIMA à l'échelle mondiale. Il importe de signaler qu'à
cette période, la bière PRIMUS était concurrencée
par les bières d'importation et peu consommées par les
autochtones à cause de leur prix élevé par rapport
à celui des boissons alcooliques indigènes et de la
réticence du gouvernement en général d'autoriser la vente
de la bière à toute la population; et encore elle n'était
pas non plus commercialisée à l'intérieur du pays.
En 1926 l'entreprise évolue positivement en terme de
production en passant de 35.000 à 125.000 bouteilles par mois jusqu'en
1945. Elle continue à connaître des progrès et de
développements en période de 1933 à 1949. Cette fois-ci
sous la direction de Monsieur VISER qui procéda par un redressement et
une expansion remarquable dans la production. Donc les affaires pour
l'entreprise étaient devenues florissantes. En 1950, c'est toujours la
période de l'expansion suite au progrès réalisé par
cette même brasserie de Léopoldville.41
Du point de vue extension de l'entreprise en RDC et dans
quelques villes des pays limitrophes de la RDC, il convient de signaler avec
précisions que les actionnaires ont décidé
d'étendre les activités industrielles de l'entreprise en
créant progressivement des succursales. C'est pour cela que les
succursales ci-après ont vu le jour.
Il s'agit de :
V' Succursale de BRAZZAILLI en 1952 ;
V' Succursale de MBANDAKA en 1953 ;
V' Succursale de BUKAVU en 1954 ;
V' Succursale de KISANGANI en 1957 ;
V' Succursale de BOMA en 1958 ;
V' Succursale de RWANDA / KIGALI en 1959 ;
V' Succursale de RWANDA / GISENYI en 1972.
Ensuite, en 1960 suite aux mouvements d'indépendances,
les actionnaires de BRALIMA ont décidé de rester et continuer
à oeuvrer en Afrique centrale, entretenir leur outil de production,
assurer le recrutement et l'encadrement des nationaux et investir dans
l'installation des limonaderies dans toutes les brasseries.
De part son évolution, il convient de signaler que
l'entreprise BRALIMA était dès lors sous contrôle de
l'industrie belge; avec le temps, elle deviendra une propriété du
groupe HEINEKEN avec 806 actions, lequel a plusieurs et nombreuses histoires
dans le domaine de l'industrie brassicole. Cependant en 1964, GERARD ADRIEN
HEINEKEN, acquiert la
41 Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de
stage effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
54
brasserie de HOOYBERD fondée et baptisée la
main de la meule de foin en 1952 à AMSTERDAM.
Il construit après amélioration des
procédés de fabrication, une brasserie moderne à laquelle
il donnera le nom de HEINEKEN.
Notons que depuis 1993, BRALIMA occupe une place de choix sur
le marché brassicole. Elle est connue dans plus de 145 pays dans le
monde. Au Congo Kinshasa, le Groupe HEINEKEN a acheté la compagnie
industrielle des boissons gazeuses CIB en sigle qui sera fusionnée en
1992 avec la BRALIMA. Il est aussi propriétaire de la bouteillerie de
Kinshasa, BOUKIN en sigle dont l'usine est opérationnelle depuis 1948
avec la sortie de la première bouteille fabriquée en date du 31
Janvier 1950 laquelle sera désormais sous la tutelle de HEINEKEN
à partir de 1987. Rappelons encore que les actions de la C.I.B/Coca -
Cola une société produisant de la boisson Coca - Cola sous
licence de « The Coca - Cola Compagnie» une société
américaine dont le siège se situe à ATLANTA et
financée par la limonaderie SODELEAU Bruxelles, sont achetées par
le même groupe HEINEKEN créé par l'ordonnance loi n°
78/471 du 26 décembre de la même année par laquelle le
président de la république du Zaïre, le feu MOBUTU fusionne
les sociétés congolaises suivantes :42
V' La compagnie Katangaise des boissons (Lubumbashi);
V' La boisson de MATADI (Matadi);
V' Compagnie Industrielle des boissons (BOMA) ;
V' La compagnie africaine des boissons gazeuses
(Kisangani°.
V' La compagnie Congolaise des Boissons (Kinshasa).
En fin la BRALIMA s'est ressaisie suite à ses
responsables qui ont cherché des voies et moyens pour sortir de
l'impasse et récupérer la place privilégiée perdue
pendant la restructuration du département marketing et production. En
effet, la PRIMUS retrouvera sa place prépondérante à la
BRALIMA et deviendra Leader. En 1993, vu l'importance et le souci, le volume,
la présence, la gamme d'actions sociales, la musique et grâce
à sa politique générale et surtout au département
marketing et production qui développe une bonne communication avec son
public, BRALIMA occupe aujourd'hui une place de choix voire même une
première sur le marché brassicole congolais.
Avec l'achat des actions de la C.I.B par le groupe HEINEKEN
en 1991, BRALIMA changera d'appellation constituée de deux
entités disposant chacune d'un statut juridique particulier; la
conclusion du contrat n'étant ni complète, ni effective.
Il est à noter que c'est le 1er Octobre de
la même année que BRALIMA CIB changera encore de
dénomination pour devenir « BRALIMA s.a.r.l. » avec laquelle
s'effectuera le rachat total des actions de la BRALIMA. Il sied d'informer
qu'en plus de l'actuel siège de Bukavu, BRALIMA s.a.r.l/Congo compte
cinq autres sièges d'exploitation dans notre pays dont:
4242 Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de stage
effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
55
V' Le siège de Kinshasa; V' Le
siège de Boma;
V' Le siège de Mbandaka; V' Le
siège de Kisangani; V' Le siège de Lubumbashi.
Pour ce qui est de l'installation de BRALIMA au Katanga, il
importe de préciser que le siège de Lubumbashi existe depuis 1958
avec deux grands départements dont le département commercial
ainsi que celui des finances. Il fait une structure départementale
autonome et est chapeauté par un Directeur de siège.
Avec le temps deux autres départements se sont
ajoutés dont le département de production ainsi que celui des
ressources humaines. Tous ces départements fonctionnent avec objectif de
fournir des services afin de dégager de bons résultats.
Au Katanga, BRALIMA marque sa présence dans d'autres
villes et cités par le fait d'installer ses grands dépôts
comme dans la ville de Kolwezi et dans celle de Likasi, etc.43
Notons que c'est depuis le 28 décembre 1989 que la
BRALIMA est sous l'entier patronage de la Multinationale HEINEKEN car c'est
à partir de cette date qu'elle détient la totalité des
parts.
La BRALIMA Sarl s'occupe de deux sortes d'activités:
la production et la commercialisation de ses produits. C'est une
société commerciale et industrielle. Elle est appelée
ainsi car elle produit la boisson et importe une autre gamme de boisson qu'est
le HEINKEN dans le but d'accroitre son secteur commercial. La gamme des
produits de la BRALIMA comprend:
V' Les bières: qui
comprennent : PRIMUS, TURBO KING, MUTZIG et la commercialisation exclusive de
la bière HEINEKEN importée à partir des Pays bas en
Europe.
V' Les boissons gazeuses:
communément appelées BG. Il en existe des BG 1/3 (qui comprend :
Tonic, Vital'o Grenadine de 30cl Fanta Orange, Fanta Citron, Sprite,) et BG 2/3
(Vital'o grenadine de 72cl).
La BRALIMA siège de Bukavu tire ses ressources
humaines au niveau local et elle effectue un système de mutation de ses
agents d'un siège à un autre. Elle applique aussi une politique
d'externalisation dans le cadre de l'engagement de certains Agents. Cette
tâche est assumée par la GEAC qui est une entreprise de
Gestion, Etude, Audit et
Conseil située dans la Ville de Bukavu. Ainsi donc,
certains personnels ne sont pas directement engagés par la BRALIMA, ils
sont engagés par la GEAC et la BRALIMA achète ses services de
Renforcement ou de sous-traitance. La BRALIMA paie ce service et c'est à
la GEAC de payer ses agents bien que travaillant pour la BRALIMA.
43 Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de
stage effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
56
IV.3. OBJECTIFS DE LA BRALIMA
IV.3.1. OBJECTIFS GENERAUX
La BRALIMA Bukavu jouit d'un monopole en produisant
différentes gammes, du fait que la force d'une entreprise, ne s'exprime
pas en matière de son chiffre d'affaire; plutôt en matière
de son cash-flow d'où les objectifs poursuivis par la BRALIMA sont les
suivants :44
V' De réaliser le plus de profit possible en
produisant et en commercialisant ses différents produits notamment la
Bière PRIMUS, le turbo king, la Mützig, et toutes les autres gammes
des boissons gazeuses notamment; la Fanta (orange, citron)
Coca-Cola, sprite, Tonic, vital'Ô 2/3 et 1/3, ainsi que
la boisson HEINEKEN; à travers et en dehors de la ville de Bukavu;
V' D'atteindre le plus grand nombre des consommateurs de ses
produits à l'échelle de la production et de la consommation sur
toute l'étendue de la province du Sud Kivu.
IV.3.2. OBJECTIFS SOCIO-ECONOMIQUES La BRALIMA
sarl a pour objectifs:
V' De produire et commercialiser la bière PRIMUS,
TUBRO, MUTZIG, HEINEKEN
(seulement la commercialisation) et toute une gamme des BG et
ainsi que la glace. V' D'atteindre le plus grand nombre de consommateurs tout
en relevant le niveau de ses
ventes.
V' De lutter contre le chômage en engageant le plus
grand nombre de la main d'oeuvre locale.
V' De lutter contre la concurrence tout en défiant
l'importation étrangère de certains produits comme: l'Amstel,
Moonberg, Rock, ... tout comme la consommation aussi intense des boissons
locales comme: Kasiksi, Ntole, Kanyanga et d'autres boissons sales,...
La BRALIMA contribue à la formation professionnelle de
ses employées en les faisant participer à des séminaires
de formation afin d'actualiser leurs connaissances; d'où le recyclage du
personnel. Ces genres des formations sont assurées par la BRALIMA, dans
ce cas elles s'organisent au pays, ou soit par la maison mère HEINEKEN ;
une formation qui peut soit se faire en Hollande ou en Belgique. La BRALIMA
supporte le loyer pour certains de ses employés cadres et garantie les
soins de santé pour tous ses employés engagés.
44Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de
stage effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
57
IV.4. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE LA BRALIMA
La structure fonctionnelle de la société est
décrite clairement par l'organigramme qui reprend les fonctions et les
obligations de chacun que nous verrons par la suite de notre travail.
IV.4.1. ROLE ORGANIQUE DES DIFFERENTS DEPARTEMENTS
IV.4.1.a. Département des ressources humaines
Ce département est chargé:
V' Du recrutement et de la formation du personnel,
V' Des relations publiques,
V' De la gestion du personnel,
IV.4.1.b. Département de logistique45
Ce département regroupe quatre principaux services
à savoir:
V' Gestion magasin : s'occupe du
stock emballages, stockage et déstockage des produits. V'
Magasins logistiques
V' Achats locaux: cette branche
s'occupe de l'achat des matières premières et de tous les
produits que la BRALIMA trouve localement
V' Le
transport.
il veille sur le transport effectué soit
par le bateau en provenance de Goma transportant les emballages soit le
produit; il surveille le mouvement de clients SRD enfin de bien établir
les factures selon les mouvements effectués par le transporteur. Ce
service coordonne la circulation de tous les engins de la Bralima
sarl/Siège de Bukavu, à l'intérieur comme à
l'extérieur de l'usine.
45 Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de stage
effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
Baharanyi Mpongo, Maximisation des recettes au sein d'une
société commerciale,mémoire inedit, Unikis, 2006 ;
p66
Emile BYUMANINE MUCENGA , Maitrise du cout de production
et la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle,
mémoire inedit, UNILU 2006
58
IV.4.1.c. Département Financier
Ce département comprend un service de
comptabilité s'occupant de la gestion financière du patrimoine de
la société. Ce département se charge du contact entre la
BRALIMA et le monde extérieur en matière de fiscalité,
etc.... Le service de la comptabilité se charge de la comptabilisation
de toutes les opérations entreprises par la BRALIMA et ses fournisseurs
d'une part, et d'autres parts, la BRALIMA et ses autres clients acheteurs et
vendeurs. Ce département dresse les états financiers du
siège et les envoie à Kinshasa ( à la Direction
Générale) ou les publie sur le système NAVISION
pour la consolidation et la présentation financière de
la BRALIMA au niveau national et international.
Le système NAVISION est un
réseau social de la firme HEINEKEN BRALIMA sur lequel, toutes les
informations de la société sont publiées après
chaque transaction et qui permet à toutes les directions de la
société d'être en contact à chaque instant et pour
savoir même la situation de la société au niveau national
et international.
Il regorge aussi à son sein le service informatique,
qui se charge de tout le système informatique, et le service de la
trésorerie.
IV.4.1.d. Département de fabrication
Ce département se charge de la fabrication de la
bière (PRIMUS, TURBO, MÜTZIG) et cela sur base des matières
premières que la BRALIMA acquiert soit localement ou par importation au
sein de ses fournisseurs internationaux.
IV.4.1.e. Département d'embouteillages
La seule mission de ce département est de mettre la
boisson fabriquée dans un conditionnement qui la rend prête
à la consommation. Ceci en mettant chaque sorte de boisson dans les
bouteilles respectives. Ce département se charge aussi de la production
des boissons gazeuses.
IV.4.1.f. Département technique
Il a pour rôle d'entretenir les machines de toute
l'usine et les maintenir en bon état. Il se charge aussi de la
réparation des pannes et assure une assistance technique et de la
maintenance préventive et curative des machines de l'usine. Ce
département travaille en étroite collaboration avec le
département de la logistique.
59
IV.4.1.g. Département médical
Ce département apporte l'assistance médicale
à tous les agents de la BRALIMA et à leurs familles
légalement reconnues, et aux pensionnés. Pour des raisons
sanitaires, la Bralima sarl/Siège de Bukavu détient un centre
médical doté des machines modernes gérées par des
médecins de très haute compétence.
IV.4.1.h. Département qualité et
technologie46
Ce département a pour but: de s'assurer que le produit
est propre ou mal propre à la consommation et du coup s'assurer si le
produit répond aux normes internationales de fabrication ISO
(International Standardisation Organisation). Ce contrôle est aussi fait
suivant les normes de la maison mère HEINEKEN. Toute cette prudence pour
éviter qu'une erreur ne se produise et qu'on ne puisse pas nuire
à la santé des consommateurs. La Bralima sarl/siège de
Bukavu dispose des laboratoires d'analyse des boissons produites avant de les
soumettre à la consommation et l'autre laboratoire d'analyse des
déchets avant leur expulsion dans la nature.
46 Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de
stage effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
Baharanyi Mpongo, Maximisation des recettes au sein d'une
société commerciale, mémoire inédit, Unikis, 2006 ;
p66
Emile BYUMANINE MUCENGA , Maitrise du cout de production
et la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle,
mémoire inedit, UNILU 2006
60
IV.4.2. ORGANIGRAMME DE FONCTIONNEMENT

Beach
DS
TPM
Secrétariat & Habitations
Chaine de réception
Dpt Ressources
Humaines
Dpt Finance Dpt Médical
Dpt Logistique
Dpt Commercial
Laboratoire
GAP
Cellule Paie
Protocole
Sécurité
Informatique
Comptabilité
Trésoreri
Caisse
FDV
Dépôt Goma &
Uvira
Labo central
HRA
Infirmerie
Dpt Technique Dpt
Fabrication
Magasins Logistiques
Salle de machine
Salle de Brassage
Achats locaux
Entretien planifié
Service
Transport
Gestion
Magasins
Atelier Mecanique
Ligne bière
Magasin Limo
Garage
fermentation
Cave de
Microbiologie
Ligne BG
Magasin BG
Magasin Technique
Box
Projets Manage
Administration commerciale
Contrôle qualité & Technique
Dpt
Embouteillage
61
IV.4.3. LE DEPARTEMENT DE LA LOGISTIQUE EN TANT QUE CADRE
D'ETUDE ET DE RECHERCHE
Le département de la logistique de la Bralima Bukavu
est complexe et est subdivisé de plusieurs services dont:
IV.4.3.1 LE SERVICE DE MAGASINS LOGISTIQUES
C'est une branche spéciale de la logistique
chargée d'entreposage des matériels et produits
approvisionnés qui doivent être utilisés par l'usine dans
la fabrication de la boisson. Cette branche a cinq branches ou sous services
dont:
V' La branche de Magasin Logistique de Transit
communément appelé MLR.
V' La branche de Magasin Economat appelé M.E
V' La branche de Magasin Produit Chimique appelé
M.P.C
V' La branche de Magasin Matières
Premières appelé M.M.P
V' L'Administration Magasins Logistiques
IV.4.3.2 LE SERVICE DE GESTION MAGASINS
Il gère deux magasins de vides, deux magasins de
pleins, celui de Box, la chaine de réception et le tout reste
centraliser par l'Administration Gestion Magasin.
IV.3.3.2.a. LE SERVICE DES MAGASINS LOGISTIQUES
V' Administration Magasins Logistiques
(AML).
L'administration magasin logistique est l'épicentre de
tous les magasins logistiques que nous allons démontrer par la suite. Il
est piloté par un administrateur logisticien qui s'occupe de la
situation administrative des autres magasins de son genre. Les mouvements
journaliers sont régulièrement faits à la main libre par
les gestionnaires des différents magasins logistiques. Quant à
l'informatisation des données, elle est faite par l'administrateur
logisticien dans le système NAVISION (logiciel de
Microsoft dynamique) utilisé par la Bralima sarl dans tous ses
sièges dans la gestion des données.
Ce service gère à son sein 12 magasins et met en
marche le travail ci-après:
- La saisie de tous les mouvements journaliers dans le
système (entrées et sortie)
- Le classement des documents des magasins, documents du
personnel du service de magasins logistiques.
V' Magasins logistiques de transit
Le magasin Logistique de Transit est une branche des magasins
logistiques chargée de la réception et de l'expédition des
matériels de la Bralima fournis sur le plan local, national et
international.
Le MLT joue le rôle intermédiaire entre le
fournisseur et le magasin de stockage. Ceci nous amène à affirmer
que ce genre de magasins ne dispose pas d'un entreposage des matériels
comme le cas pour d'autres sous services des magasins logistiques. Avant que
les articles
62
n'entrent dans les magasins de stockage ils sont soumis
à la logistique de transit pour vérifier la conformité en
se référant au bon de commande livré au client fournisseur
par la Bralima sarl/siège de Bukavu.
Cependant, le MLT ne réceptionne à son service
les marchandises de grands tonnages. Après vérification et
contrôle, les marchandises sont expédiées dans un court
à l'entreposage du service concerné moyennant une note d'envoi.
Pour le cas des marchandises à petits tonnages, elles sont
réceptionnées par le MLT pour un contrôle dans un
délai de quarante huit heures avant l'expédition vers le service
demandeur.
A la réception des marchandises à travers le
bon de livraison délivré par le client fournisseur, le magasin
logistique de transit confirme la réception à travers
l'accusé de réception qu'il soumettra au client fournisseur.
Lors de l'expédition des matériels de la
Bralima sarl siège national, celle-ci est faite moyennant la LTA (Lettre
de Transport Aérien) qui doit accompagner les matériels jusqu'au
siège de destination. La LTA intervient lorsque matériels sont
expédiés par voie aérienne ou maritime et contient des
rubriques ci-après :
- Nom du siège
- Le nom et signature de l'expéditeur
- Nom du transporteur
- Nature du matériel
- Quantité, code et désignation
- Numéro d'ordre
- Date d'expédition
- Numéro de la LTA
- Poids du colis ou matériels à expédier
Il ya d'autres types d'expédition qui sont faites sous
formes de transfert, c'est-à-dire exécutées localement au
sein des différents sièges.
Un siège local pourra présenter sa
nécessité au sein d'un autre selon que ce dernier se retrouve en
besoin moyennant une la DFM(Demande de Fournitures des Matériels
élaborée par le coordonateur logisticien du siège
demandeur afin que le matériel leur soit fournis.
Généralement le magasin logistique de transit
utilise les documents suivants :
- Le bon de commande
- Le bon de livraison
- Bordereau d'expédition
- Bon de consommation carburant: document géré
par le responsable du MLT qui permet de faire le suivi de la consommation du
carburant uniquement pour les élévateurs de la Bralima ainsi que
les appareils de son Centre médical (générateurs,
véhicules, appareils de la médecine, .)
- Bon de sortie:
- Accusé de réception: document
élaboré par le responsable du magasin tout en certifiant avoir
réceptionné tels articles au sein du magasin.
63
- Bon de sortie/expédition
- Note d'envoi (c'est un document commun à tous les
autres magasins qui a pour rôle la
confirmation d'un ou de plusieurs produits, objets, .sont sortis
dans un magasin. C'est en quelque sorte reformulée comme un billet de
sortie.
- DFM
- Registre des mouvements journaliers
ü Le Magasin Economat
Le Magasin économat est une branche du service des
magasins logistiques chargé d'entreposer les matériels
reçus du magasin logistique de transit.
Il est reparti en trois groupes d'articles le constituant:
- SOPU : ce groupe est constitué des articles
publicitaires entre autre le gilet, parasol,
pagnes, Ce groupe est en collaboration avec beaucoup plus avec
le département commercial en charge de la publicité de la
Bralima sarl.
- SOL: ce deuxième groupe renferme les
matériels de protection des travailleurs et est en étroite
collaboration avec le Service de Safety First.
- ECL : Contient les fournitures de bureaux ( papier,
cartouche, imprimantes, pour qui le principal service consommateur est la
Direction du Siège de Bukavu.
Le principal fournisseur de ce magasin est le magasin
logistique de transit qui a le monopole de recevoir les matériels venant
des fournisseurs sélectionnés par la Bralima Sarl/ siège
de Bukavu.
Lorsque les matériels arrivent dans ce magasin, les
services utilisateurs s'y approvisionnent moyennant un document
rédigé par le service concerné qui avant la livraison, le
Directeur de siège doit l'approuver en définitive.
Notons que le magasin économat utilise plusieurs
documents mais les documents pertinents sont « les fiches des stock
à partir desquelles les mouvements sont faits. On distingue deux
principaux mouvements dans le magasin économat comme dans tout autre
magasin: « les entrées et les sorties ». Ce magasin fait usage
des documents suivants :
- Fiche des stocks
- Le bon de commande
- Bon de sortie
- Accusé de réception: document
élaboré par le responsable du magasin tout en
certifiant avoir réceptionné tels articles au sein
du magasin.
- Bon de sortie/expédition
- Note d'envoi (c'est un document commun à tous les
autres magasins qui a pour rôle la
confirmation d'un ou de plusieurs produits, objets, .sont sortis
dans un magasin). - DFM
- Registre des mouvements journaliers
64
ü Le Magasin Produit Chimique ou MPC
Le magasin produits chimiques comme le nom l'indique permet
l'entreposage des produits chimiques utilisés par la Bralima
sarl/Siège de Bukavu. Ce magasin a d'autres sites d'entreposage en
dehors de l'usine de la Bralima. Parmi nous avons: le site de
BWINDI, SNCC, La plus part de fois, ces produits sont
utilisés dans la salle de brassage pour le nettoyage et la
désinfection des cuves de fermentation.
Etant donné la variété des produits
chimiques contenus dans le MPC, il est subdivisé en d'autres branches
selon le type des produits. Nous en avons:
- Magasin speed: contenant le speed flow (de
227 kgs, speed plus 22,7 kgs, charbon actif, Arti cool 11970 kgs).
Généralement le magasin speed contient les colles servant
à plaquer les étiquettes publicitaires.
- Magasin base: contenant des chlorures de
calcium, carbonate, lubranol, la soude caustique et la chaux
hydratée.
- Magasin acide : contenant des acides
sulfuriques, acides chlorudriques, acides nitriques, les antimousses.
- Le magasin de conditionnement
N.B : Le mode de livraison est le même comme le cas du
magasin économat ci-dessus. Ainsi les mêmes documents sont aussi
employés pour pouvoir effectuer les mouvements au sein du magasin
produit chimique. Toutes les opérations sont faites à la main
libre.
ü Magasin Matières
premières
Comme l'intitulé l'indique, le MMP permet l'entreposage
des matieres premières intervenants
dans la fabrication des produits de la bralima. Il intervient
également da ns la transformation des matières
premières en produits finis.
Le MMP est subdivisé en deux branches à savoir:
- CIFRO(chambre froide) : est un lieu
réservé aux produits concentrés intervenant dans la
coloration des différentes gammes. Le CFRO est subdivisé en deux
autres sous branches dont les extraits secs( à titre illustratif nous
avons sycagel, détergeant,
KMS ) et les extraits humides( le finizime colorant carmel,
thermanine, le
houblon, ). et MRIS
- MRIS(Malte Riz Sucre): est un
espace réservé uniquement pour les produits Malt, Riz et
Sucre.
Pour ce qui concerne le sucre, on en distingue deux types de
sucre :
- Le Sucré blanc: utilisé dans
la Limonaderie pour la fabrication des boissons gazeuses. Le principal
fournisseur local est la société DATCO sprl. Le processus d'achat
est fait par le service d'achat sous le contrôle du Logistic Manager.
S'il s'agit des achats internationaux des matières premières, le
fournisseur le plus influent de la Bralima c'est IBECOR fournissant le sucre
blanc.
65
- Le sucre roux: qui intervient dans la
fabrication des boissons alcoolisées. Il est localement fournit par
OLIVE, ETS RUBOTA.
Plusieurs tonnes des matières sont
approvisionnées du jour le jour pour éviter la rupture des
stocks.
Le stockage du malt se fait par ensilage, ce
qui fait naitre le mouvement en SILO. Ensiler veut dire
déverser une matière dans silo. Le silo est un reservoir conique
de 40 tonnes Le Magasin Matières Premières gère un total
de 18 silos ayant une capacité de 40 tonnes
chacun. Une machine appelé souffleur souffle les maltes qui
passent par des tuyaux jusqu'à la salle de brassage. L'usage moyen de
malte par jour s'élève à 24 tonnes
IV.3.3.b. LE SERVICE DE GESTION MAGASINS b.1. LA
CHAINE DE RECEPTION
C'est ce sous service du magasin gestion logistique de la
BRALIMA Bukavu, qui a pour mission de réceptionner les emballages en
bonne et dit forme c.à.d. lors de la réception, les pointeurs
doivent vérifier la conformité des emballages en présence,
les trier, conserver les conforme et de retourner les non conforme voir
même les casser au compte du client. Après dénombrement ils
sont envoyés au magasin de vide selon qu'ils sont des BG ou des
Bières avec établissement d'un numéro BREC au niveau de la
chaine de réception. Un emballage c'est un ensemble d'un bac vide et de
bouteilles et forment ainsi un casier vide.
b.1.1. Sortes d'emballages
Nous avons 3 types d'emballages:
- Les emballages 3/4 ou 72cl: ils sont utilisés pour la
Primus et la turbo King.
- Les emballages 2/3 ou 60cl : sont utilisés pour la
Mutzig et le grand vital `O.
- Les emballages 1/3 ou 32cl : sont utilisés pour les
différentes gammes de BG (Fanta, coca-cola, Sprite, tonic et petit Vital
`O).
b.1.1.1. Origine des Emballages
Les emballages qui passent par la chaine de réception
sont originaires de :
- Clients standards/SRD : un client standard
est tout particulier ayant un contrat avec la BRALIMA, ayant son compte propre
à la BRALIMA. Pour avoir la qualité d'un client standard, on doit
réunir les conditions exigées par la BRALIMA entre autre adresser
une demande qui sera étudiée par la société,
réunir à sa disposition d'une quantité d'emballages; avoir
un marché viable qui peut favoriser l'écoulement rapide des
produits ; habiter un milieu non asservi par les SRD ; etc.
Pour qu'il soit approvisionné en produit ; il doit:
Se présenter avec ses emballages auprès de la
BRALIMA et à travers la Chaîne de Réception. Ici on
procède au dénombrement cassier par cassier; on fait le triage
des bouteilles et on remet au client le numéro BREC (Bon de
Réception Emballage Conforme) qu'il amène à la
chaîne commerciale. C'est ce BREC qui lui permettra de passer la commande
au Bureau
66
47Commande. Après avoir passé la
commande, ce client doit se présenter à la caisse qui lui envoie
à son tour à la Banque moyennant le billetage pour effectuer le
comptage de son argent. De la Banque, il obtient un bordereau qu'il
présente à la caisse, ce bordereau constitue le soubassement de
l'établissement d'une Recette caisse(RC). Ces clients achètent
à un prix inférieur à celui des autres clients parce
qu'ils assurent eux-mêmes le transport de leurs produits.
- Clients SRD
Par clients SRD, nous entendons deux catégories de
clients: les Chauffeur-vendeurs qui signent un
contrat leur engageant à travailler en tant que chauffeur-vendeurs de la
BRALIMA. Pour ce contrat, la BRALIMA exige des garanties qui, d'habitude sont
les documents de la maison. En contre partie; Les chauffeur-vendeurs ont une
rémunération sous forme de prime en fonction de la
quantité vendue ; le chauffeur reçoit 0,9 % de la valeur de la
quantité vendue et le convoyeur le 1/3 de la prime du Chauffeur. Ces
chauffeurs utilisent des véhicules à travers lesquels ils
approvisionnent les dépôts relais en produits mais tous ces
véhicules n'appartiennent pas à la Bralima. La
société procède par le système de location des
véhicules, cequi alourdit beaucoup plus son secteur de transport.
Pour ce qui concerne les chauffeurs vendeurs, avant qu'ils ne
sortent de l'usine pour la vente; ils doivent réaliser un mouvement :
- Passer la Commande au Bureau Commande et cela selon la
disponibilité du magasin. Ils reçoivent un Bon de Commande au
niveau du service commercial; Sur ce BC, on mentionne le nombre de cassiers
(Primus, Mutzig, Turbo, Heineken, BG 1/3 ou BG 2/3) que le chauffeur-Vendeur
doit recevoir.
Avec ce B.C ; ils se présentent au magasin pour
acquérir les produits commandés. De là, ils obtiennent un
Bon de Sortie (BS) qui leur permettra de franchir les barrières de la
BRALIMA et ainsi commencer la distribution.
- Chargement du camion sous la supervision des pointeurs, le
camion va à la première barrière pour une nouvelle
vérification puis à la deuxième qui est la porte de
sortie. Au retour du Chauffeur; il doit acheminer le camion jusqu'à la
Chaîne de Réception du magasin. Ici on procède à la
vérification des états des bouteilles et au comptage des cassiers
que le Chauffeur-Vendeur a rapporté et confronter le rapport avec celui
de la barrière d'entrée. On compte les cassiers vides et les
retours ainsi le rapport est inscrit dans le Registre du Magasin.
- Le magasinier établit un BREC (Bordereau de
Réception Emballages Consignés) pour certifier ce qu'il a
reçu. C'est à partir de ce BREC que le magasinier entre toutes
ces données dans le système informatique pour enfin
établir un(BD) Bon de Dénombrement.
47 Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de
stage effectué à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout
2013
Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
Baharanyi Mpongo, Maximisation des recettes au sein d'une
société commerciale,mémoire inedit, Unikis, 2006 ;
p66
Emile BYUMANINE MUCENGA , Maitrise du cout de production
et la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle,
mémoire inedit, UNILU 2006
67
Il doit ensuite passer à la caisse pour retirer le
billetage, document sur le quel on écrit le nombre de billets par
coupure pour faciliter le comptage d'argent à la Banque. Mais seuls les
billets en francs congolais sont amenés à la Banque pour comptage
et les dollars sont amenés à la Caisse Principale. De la caisse
principale le Chauffeur-Vendeur acquière un bordereau contenant la somme
en dollars qu'il repose à la caisse et le remet à la caisse
secondaire.
· Les autres clients SRD : ou
Clients hors ville: Ils passent la commande, la caisse les envoie à la
Banque pour faire compter leur argent. Là ils obtiennent un Bordereau de
la Banque et c'est à partir de ce bordereau que la Caisse établit
la Recette Caisse.
Le Bon de Commande, accompagné avec la Recette Caisse
est amené au magasin pour obtenir le Bon de sortie. Après le
magasin, le client rentre chez lui et attend l'expédition de la BRALIMA.
La BRALIMA se chargera du transport et détermine elle seule le Chauffeur
qui transportera ces produits jusqu'à destination. Dans ce cas, ce
dernier n'est pas appelé chauffeur-vendeur mais plutôt chauffeur,
mais retenons que cette vente entre en ligne de compte pour le calcul de sa
prime.
Une fois arrivé auprès des clients, le
chauffeur remet les pleins et récupère les emballages et
mentionne dans son cahier le nombre d'emballages de chacun de ces clients. A
son retour, le chauffeur effectue le même mouvement: contrôle
à l'entrée, chaîne de réception pour
dénombrement et le rapport est inscrit dans le compte de chacun des
clients SRD. En cas de manquant, c'est le Chauffeur qui paie.
b.1.2. La consignation d'emballages:
Par consignation d'emballages, on entend le ramassage et la
récupération au prêt des dépôts relais. En
d'autres termes, les dépôts relais prêtent à la
société les emballages. Ce cas est justifié par la non
disponibilité des emballages dans l'usine avant la production.
b.1.3. Les Cessions Gratuites
La BRALIMA offrent à ses agents; amis;
collaborateurs... selon les circonstances heureuse (mariage) ou malheureuse
(décès) gratuitement des produits, dans ce cas, les
bénéficiaires doivent avant tout déposer les emballages
pour qu'ils retirent le plein.
b.1.4. Dépôt d'Uvira :
Ces emballages en provenance d'Uvira sont reçus par la
chaine de réception moyennant un Bordereau d'Expédition
émis par le dépôt qui à son tour dresse un Bordereau
de Réception Emballages contrairement pour le cas des emballages
provenant des clients SRD ou des clients standards pour les quels on
établit un FD (Feuille de Dénombrement).
Selon les circonstances, d'autres emballages tirent leur origine
soit :
- Retour O.C.C ;
- Retour labo;
- Emballages projusticia ;
- Retour production
- Le Retour prêt emballage
68
Quelques documents utilisés:
La feuille de dénombrement (FD) : ce document sert
à centraliser les informations recueillies sur terrain lors du
dénombrement physique des emballages.
Ce document marque la quantité exacte que le client a
amenée et qui a été dénombrée au niveau de
la chaîne de réception
Etiquette : ce document marque les écarts entre les
quantités sorties en produits et les retours en emballages; signalent
les manquants constatés. C'est sur base de ce document que les SRD sont
rémunérés.
Dénombrement des emballages: Le dénombrement
des emballages consiste en la réception, au déchargement et au
triage des emballages.
Le déchargement des emballages qui se fait en
présence du responsable de la chaîne de réception, du
pointeur, d'un agent de sécurité GESI et d'un témoin
commercial avec l'aide des manutentionnaires qui facilitent le triage en
distinguant les bouteilles selon leurs gammes ; retirer les bouteilles non
conformes ou ébréchés.
Le déchargement commence par la vérification de
la quantité sur la commande ; le numéro de plaque du
véhicule contenant les emballages. Le déchargement et le triage
des emballages une fois terminée, on procede au dénombrement puis
à l'établissement de la FD. Après toutes ces
opérations on établir les étiquettes pour les SRD.
Encodage des données sous Excel
Toutes les activités réalisées sur
terrain sont enregistrées dans des fichiers en Excel au bureau; dans un
relevé journalier qui est la synthèse de toutes les
activités de la chaine de réception. Ce relevé est une
fiche de stock qui enregistre tous emballages qui entrent par la chaîne
de réception ainsi que les manquants et les pertes. Les informations
sont enregistrées par type de client ou par provenance des emballages et
par commande ; saisi des n° BREC, n° commande, n° BC, n°
BS, le nom du client, la quantité dénombrée, les
ébréchés ;...
C'est ainsi qu'après avoir établi la FD et
avant de l'annexer à la commande pour l'envoyer à l'agent de
sécurité qui a participé au dénombrement, nous
devions y apposer le BREC : numéro certifiant que la chaîne de
réception a bel et bien réceptionné les emballages dont il
est question et que les documents sur les quels il est apposé sont
passé par ce sous-service.
b.2. LE MAGASIN LIMONS VIDES (MLV) et MAGASIN BIERES
VIDES ( MBV)
Le MLV est le magasin Limons vides qui gère tous les
emballages BG dont dispose la BRALIMA tandis que le MBV est le magasin des
bières vides dont les emballages 3 /4 pour la Primus et la turbo; les
bouteilles 2/3 pour la Mutzig. ces magasins travaillent en collaboration avec
la chaine de réception et le service d'embouteillages, le Beach ;... une
fois les emballages reçu soit par la chaine de réception; soit
par le Box; soit par le Beach; ces derniers les envoient dans le magasin selon
qu'ils sont des BG ou des Bières pour le stockage. Les palettes
facilitent le stockage des emballages dans nos magasins et sur une palette ; on
range conventionnellement les casiers de la manière suivante:
69
|
Categories
|
Base en casiers
|
Nombre de palettes
|
Nombre de casiers
|
|
|
|
|
|
Vides
|
Vides
|
Vides
|
|
|
|
|
1/3 ou 72cl
|
17
|
6
|
102
|
|
|
|
|
Mutzig
|
17
|
5
|
85
|
|
|
|
|
Vital'O 2/3
|
17
|
6
|
102
|
|
|
|
|
1/3 BG
|
14
|
6
|
84
|
|
|
Clairement; voici un exemple de la manière dont on range
les palettes : s Pour les B.G
s Pour les bières
Le moment de la production venu, ils doivent au
préalable savoir la quantité des emballages disponibles dans le
magasin avant de lancer une production quelconque. Au niveau des ces magasins ;
ont travaille en shift; celui du jour qui va de 6H à 18H et celui du
soir va de 18H à 6H.dans chaque shift ont doit trouver un chef de shift
pour les deux magasins des vides; un pointeur (agent de terrain qui surveille
tout les mouvements des emballages) ; un encodeur(chargé de la saisie
des données prélevées sur terrain par son pointeur) ; une
équipe des tacherons qui facilitent les chargement et
déchargement des emballages; un chauffeur pour chacun des ces deux
magasins .avant la fin de chaque shift ;ils sont tenus de faire une inventaire
vérifiant la conformité des données en possession entre
pointeur; encodeurs et collaborant. Au cas où il y a un écart qui
se fait constaté; on doit à tout prit revoir les mouvements du
jour voir même reprendre l'inventaire pour qu'ils parviennent tous aux
même résultats. L'inventaire prend en compte le stock initial qui
est le stock final obtenu par le shift précédent; plus les
entrées emballages dans les magasins moins les sorties (vers la
production; casse; ...) et ainsi ils déterminent le stock final du jour.
Mais aussi ; à la fin de
70
chaque production; les magasins de vide; de plein et le
service de production passent au bouclage production et font une
réconciliation:
Ø celui de vide précis la quantité
d'emballages envoyés; Ø production : la quantité
utilisée pour l'embouteillage;
Ø celui des plein : la quantité des produits
reçus en casiers.
Quelques documents utilisés:
Parmi les différents documents utilisés par nos
deux magasins; nous pouvons citer:
- Le relevé d'Entées et Sorties emballages :
facilite la détermination du stock final par la
formule:
STOCK FINAL = STOCK INITIAL + ENTREES -
SORTIES.
b.2. MAGASIN LIMONS PLEINS et MAGASIN BIERES
PLEINS(M.B.P)
Il gère toutes les bières ou boissons
alcoolisées produites et commercialisées par la BRALIMA dont la
Primus, Turbo King; Heineken (qui est importé depuis la hollande; les
emballages de ce produit sont à usage unique, ce pourquoi ils n'existent
pas dans le M.B.V) et Mutzig. Leur stockage et leur livraison aux clients selon
un programme établi au niveau du département commercial.
b.2.1. Le M.L.P
Il est chargé de la gestion des produits B.G de la
BRALIMA qui sont répartis en sept gammes: Coca-cola, Fanta citron, Fanta
orange, Tonic, Sprite, Vitalo grenadine 1/3 et Vital `O grenadine 2/3. ces deux
magasins accomplissent les mêmes activités dans la gestion des
produits; utilisent les mêmes documents; ont une même organisation:
gérés par un chef de shift pour les deux magasins qui travaille
en étroite collaboration avec un pointeur; un encodeur; aux BG et aux
Bières; aussi avec un pointeur de l'embouteillage qui supervise les
prélèvements et un témoin du département
financier;
STOCK FINAL = STOCK INITIAL + ENTREES -
SORTIE
Dans les magasins des pleins; la palettisation des casiers
changent contrairement aux magasins des vides .ce tableau reprend ces
différences :
Catégories
|
Base en casiers
|
Nombre de paliers
|
Nombre de casiers
|
|
Vides
|
vides
|
Primus 1/3 ou
72cl
|
17
|
5
|
85
|
Mutzig 2/3 65cl
|
17
|
4
|
68
|
Vital'O 2/3
|
17
|
4
|
68
|
1/3 BG
|
14
|
4
|
56
|
|

Endroit
Palettes chargées
Palettes libres
Palettes en mauvais état
71
e. ADMINISTRATION GESTION MAGASINS
Ce sous service réalise le suivi de cours de route, le
suivi consignation et déconsignation, le suivi étiquettes, les
expéditions des produits et les réceptions des emballages, la
présentation de la situation des magasins de Bukavu et des
dépôts Goma et Uvira, le micro planning et la
réconciliation. Lors de notre passage dans cette administration faisant
le suivi des étiquettes; en associant à chaque étiquette
la commande y relative; indiquer la date de sortie, celle de retour et celle de
transmission, le numéro de commande, la quantité retournée
et le manquant.
N.B. Dans chaque sous service du département de
gestion Magasin; après le travail de récolte des données
sur terrain par les pointeurs, l'encodeur du magasin procède à la
saisie dans un relevé journalier pour en établir la fiche de
stock théorique qui doit être égale à celle physique
présentée par le pointeur; ensuite ces données sont
partagées selon le besoin à travers le logiciel NAVISION
qu'utilise la BRALIMA et qui facilitent l'intercommunication; l'inter change
des données entre les agents de la société.
d. MAGASIN BOX
Le Box est l'un des magasins du service de gestion magasin
qui s'occupe de la gestion des palettes; de la mise en bacs des nouvelles
bouteilles ou des bouteilles en vrac ; en loges; ces bacs ne sont rien d'autre
que les bacs que dispose la BRALIMA.
· Les bacs : proviennent des
différents endroits dont la majorité des bacs neufs viennent de
Kigali; et d'autres de la casse technique (lorsque dans le processus de
production surviennent des casses des bouteilles; nous récureront les
bacs qui contenaient ces bouteilles.); du dépôt de Goma; du
dépôt d'uvira ; des magasins pleins lors des consommations
abusives.
· Les bouteilles: les bouteilles
qu'utilisent la BRALIMA sont produits au Kenya la majorité; et d'autres
sont achetées en Tanzanie. Ces bouteilles sont transportées
aisément à travers des housses qui contient chacune 1764
BOUTEILLES 3/4 soit 147 casiers et 2888 bouteilles 1/3 soit 120 casiers. avant
de lancer la production ; on doit se rassurer de la quantité des
emballages disponibles aux magasins des vides et celui du box. Les bouteilles
et les bacs sont reçus par le magasin box ; on procède à
l'opération de pompage qui consiste à remplir les bacs des
bouteilles pour avoir ainsi des casiers ; après le pompage ces
emballages sont transmis au magasin des vides approprié selon qu'ils
sont BG ou Bières moyennant un bon
d'expédition. D'autres bouteilles sont en logées au niveau de la
malterie.
Quelques documents utilisés:
ü Inventaire des palettes: dans ce
document, on dresse journalièrement la situation physique des palettes
dont dispose la BRALIMA. Ces derniers facilitent le déplacement;
stockage et déstockage ; l'inventaire des casiers. lors de l'inventaire
physique des palettes on doit se munir d'une fiche comportant les rubriques
suivantes:
72
Pour ce qui concerne l'inventaire, notons qu'il en existe deux
principaux: l'inventaire permanent et l'inventaire
intermittent.
ü Document de mouvement des bacs: dans
ce dernier on note journalièrement la situation physique des bacs vides
inventoriés par le Box: selon qu'ils sont de 12 ou de 24 trous ; selon
qu'ils sont rouge ; jaune ou bleu.
? Le bon d'expédition et la note d'envoi: toute sortie
des emballages dans le Box doit se justifier par l'établissement de l'un
de ces documents selon l'opération.
Bref; A chaque fin de la journée on
établit une fiche de stock qui prend en compte le stock initial
(réception Beach, réception casse technique, triage des bacs en
bon état, et leur remplacement); ce qui constitue le flux (tout
mouvement d'entrées et des sorties pour dégager en fin le stock
final du jour). Le stock final est trouvé comme repris ci-dessous:
STOCK FINAL=stock Initial + Entrées -
sorties
48 FOURNIER René Paul(2004), LA RECHERCHE EN
SCIENCES : Guide pratique pour les chercheurs, p262
73
CHAPITRE V. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS D'ENQUETE
V.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
Pour rendre un travail scientifique plus objectif, le
chercheur doit aller recueillir les informations relatives à sa
recherche auprès de la population concernée par son étude
dans le but de trouver une solution à un problème
reformulé.
Selon le Dictionnaire, l'enquête est l'étude
d'une question s'appuyant sur des témoignages, des informations.
Notre travail s'oriente au sein de la BRALIMA
SARL/siège de Bukavu; pour ce travail , nous avons voulu analyser les
couts logistiques du transport et leur impact dans la reforme du chiffre
d'affaires de la Bralima sarl/ siège de Bukavu. Dans cette partie, il
est question de présenter les préalables des informations
recueillies
sur terrain, leur impact,
V.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
FOURNIER René Paul(2004),48 affirme que lors
d'une recherche pour laquelle les opinions des gens sur un sujet veulent
être tirés au choix du chercheur. Ceci veut dire, suivant la
disponibilité des répondants, les résultats issus d'un
pareil exercice sont scientifiquement valables. De ce qui
précède, sur un nombre de 89 agents de départements
où nous avions eu à accéder, nous avons lancé le
questionnaire d'enquête à 70 d'entre eux suivant leur
disponibilité à y répondre. Ce questionnaire porte sur une
vision d'ensemble de la logistique, de la production, du chiffre d'affaires,
les couts de transport, et autres ressources logistiques dans la croissance du
chiffre d'affaires de la société qu'estla BRALIMA
SARL/Siège de Bukavu.
V.2.1.Tableau I: L'importance de la logistique
Connaissez-vous l'importance de la logistique au sein de votre
société
|
Nombre
|
%
|
Oui
|
70
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
70
|
100
|
74
Source : Conçu par l'auteur à partir du
questionnaire
Le tableau ci-dessus nous montre que 100% des employés
que nous avons pris comme échantillon connaissent l'importance de la
logistique au sein de leur société. Ceci laisse dire que ce
domaine qu'est la logistique est un moteur pour les activités de la
société BRALIMA sarl/Siège de Bukavu.
V.2.2.Tableau II: Les avantages après la mise en
marche du département de la logistique
Après la mise en marche du département de la
logistique au sein de la BRALIMA s.a.r.l, quels avantages l'entreprise en a
acquis d'après vous ?
|
Nombre
|
%
|
Augmentation du chiffre d'affaires
|
40
|
57,3
|
Facilité des opérations
|
15
|
21,3
|
Satisfaction des clients
|
10
|
13,4
|
Augmentation de la clientèle (grossiste)
|
3
|
4,4
|
Diminution des coûts liés à la
distribution des produits et à leur emmagasinage
|
2
|
3,5
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Conçu par l'auteur
à partir du questionnaire
Les chiffres de ce tableau nous montre qu'en premier lieu 57,3
% des employés des départements de la Bralima sarl
contactés, 40 personnes sur 70 acceptent qu'après la mise en
marche du département de la logistique, il y a eu augmentation de son
chiffre d'affaires. En second lieu, 21,3 % des employés soit 15
personnes sur 70 ont montré que ce système a facilité les
opérations dans l'approvisionnement des matières premières
ainsi que dans la vente des produits finis. En troisième lieu, 13,4% des
employés soit 10/70 personnes affirment la satisfaction des clients dans
l'achat des produits finis au sein de la Bralima sarl/siège de Bukavu.
En quatrième lieu, 4,4% des employés soit 3/70 ont montré
que le nombre des grossistes a connu une augmentation rapide. En dernier lieu
3,5% des employés des départements concernés par notre
enquête soit 2/70 des personnes affirment la diminution des coûts
liés à la distribution des produits et à leur
emmagasinage. Dans ce cas, les avantages de l'entreprise sont cumulatifs si
elle dispose des moyens suffisants.
75
V.2.3.Tableau III: Les avantages de la logistique à
la Bralima sarl/siège de Bukavu
Etes-vous satisfaits des avantages qu'apporte la logistique
dans la société la BRALIMA Sarl/siège de Bukavu?
|
Nombre
|
%
|
Oui
|
61
|
87
|
Non
|
7
|
10
|
Abstention
|
2
|
3
|
Total
|
70
|
100
|
Source : Conçu par l'auteur à
partir du questionnaire
Commentaires:
Ce tableau montre que 87% des employés soit 61/70
emloyés sont satisfaits des avantages que la logistique apporte au sein
de la BRALIMA Sarl/siège de Bukavu; 10% des employés, soit 7/70
disent ne pas ne être satisfaits de l'apport de la logistique; 2% des
employés s'en abstiennent et disent ne rien connaitre à cette
fin.
V.2.4.Tableau IV: La contribution de la gestion logistique
à la reforme du chiffre d'affaires
La gestion de la logistique contribue-t-elle à la
reforme du chiffre d'affaires de la Bralima sarl/siège de Bukavu?
|
Nombre
|
%
|
Oui
|
63
|
90
|
Non
|
7
|
10
|
Total
|
70
|
100
|
Source: Conçu par l'auteur à
partir du questionnaire
Les réactions des enquêtés à cette
question montrent que 90% des employés soit 63/70 personnes sont
d'accord que la gestion de la logistique un impact positif dans la reforme du
chiffre d'affaires de l'entreprise qu'est la Bralima sarl/siège de
Bukavu. 10% des personnes disent non, soit 7/70. Ceci se fait constater dans le
cas où la logistique est bien gérée car l'entreprise doit
adopter un bon système d'approvisionnement et produit dans les limites
du temps selon les exigences techniques du marché (quantité et
temps).
Le tableau ci-dessus montre que 44% des employés
affirment le transport est l'activité la plus importante au sein du
département de la logistique bien toutes ces activités soient
importante
76
V.2.5.Tableau V: La part du transport à la
réalisation des objectifs
D'après vous, quelle part de pourcentage les ressources
logistiques (information, emballage, transport,
emmagasinage entreposage) prennent-elles pour
la réalisation des objectifs définis par le département
de la logistique?
|
Nombre
|
Pourcentage des
enquêtés
|
Contribue à 70%
|
57
|
85%
|
Contribue à 20%
|
10
|
10,75%
|
Contribue à 10%
|
3
|
4,25%
|
Total
|
70
|
100%
|
Source. · Conçu par
l'auteur à partir du questionnaire
Dans le tableau ci-dessus pour les 70 personnes
enquêtées, 54personnes soit 85%, montrent que les ressources
logistiques, c'est - à dire la gestion de l'information, la gestion de
l'emballage, la gestion de transport, contribuent à 70% dans la
réalisation des objectifs de la Bralima Sarl/siège de Bukavu. Ces
ressources s'avèrent indispensable pour la bonne marche des
activités de la société qu'est la BRALIMA
Sarl/siège de Bukavu.
V.2.6.Tableau VI: Les activités effectuées
par le département de la logistique au sein de la Bralima
sarl/siège de Bukavu
Quelle est l'activité que vous considérez comme
importante effectuée par département de la
logistique au sein de la Bralima sarl/siège de Bukavu
|
Nombre
|
%
|
Le transport
|
31
|
44%
|
La maintenance des magasins
|
3
|
4,75%
|
La gestion des stocks
|
18
|
26,25%
|
La gestion d'emballage
|
5
|
6%
|
L'entreposage
|
7
|
10%
|
La gestion de l'information
|
6
|
9%
|
Total
|
70
|
100%
|
Source. · Conçu par
l'auteur à partir du questionnaire
Produire et distribuer sont deux activités
complémentaires. La production crée ou transforme les biens, la
distribution les met à la disposition des utilisateurs ou consommateurs
finaux.
77
et indispensable au sein d'une entreprise à
caractère industriel et commercial qu'est la Bralima sarl/ Bukavu.
D'où toutes ces activités sont donc interdépendantes et
ont la même importante.
De part les analyses de ce chapitre, il ressort que de tous
les départements de la Bralima sarl/siège de Bukavu, celui de la
logistique constitue un élément moteur qui facilite
l'augmentation du chiffre à travers ses opérations logistiques
analysées. Ceci donne la confirmation à notre première
hypothèse selon laquelle la gestion logistique de la Bralima
sarl/siège de Bukavu constitue un élément moteur qui
facilitant l'augmentation de son chiffre d'affaire.
V.2.7. LA LOGISTIQUE, LA PRODUCTION ET LA VENTE
V.2.7.1. Les produits importés par la Bralima
sarl/siège de Bukavu
Pour s'approvisionner en matières premières
auprès des fournisseurs étrangers, la Bralima Sarl
bénéficie du ?savoir comment" et du poids de Heineken au niveau
mondial. Ceci guide le choix de la Bralima Sarl dans l'approvisionnement des
matières premières et des fournitures qui doivent être de
meilleure qualité, de meilleur prix et livrables dans le délai
convenable.
La Bralima Sarl/siège de Bukavu importe annuellement
40.000 tonnes de matières premières et des produits auxiliaires
qui sont: le malt en provenance de l'Europe, le sucre de la
société KOTECHA, les bouteilles qui sont produites au Kenya et au
Rwanda, la levure des bières en provenance de l'Europe, les
concentrés et les bouchons et les étiquettes qui viennent
également d'Europe et de l'Afrique du Sud. En plus de cela, la Bralima
Sarl/siège de Bukavu importe aussi des produits finis. Ici nous pouvons
citer : Amstel et Heineken produite en Hollande.
En effet, selon les cadres de la société, pour
disponibiliser les matières premières nécessaire au sein
de l'usine au moindre coût, la Bralima Sarl sous-traite à
l'extérieur tous les services qui peuvent être rendus par des
tiers. Ici ils ont mis l'accent sur les transports des biens à partir
des fournisseurs jusqu'aux entrepôts de la Bralima Sarl qui sont
assurés par les transitaires remplissant les conditions exigées
par la société.
V.2.7.2. Achat des matières premières au
niveau national
A part les importations faites, la Bralima Sarl acquiert
certains produits sur le marché national à partir des
fournisseurs nationaux. Ici nous pouvons citer le riz, les casiers plastiques,
l'eau et l'électricité et bien d'autres.
V.2.8. La distribution des produits de la Bralima
Sarl/siège de Bukavu
78
Dans cette section, avant de parler de la distribution
proprement dite, nous avons mis en accent particulier sur la production des
bières et boissons gazeuses. Ainsi la production des bières et
des boissons gazeuses depuis 2009 jusqu'en 2013 est répartie de la
manière suivante :
79
V.2.9. Tableau VII: Statistique de la production des
bières de 2009 (en Casiers)
BIERES
|
JANV
|
FEV
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUIL
|
AOUT
|
SEPT
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
TOTAL
|
PRIMUS
|
239328
|
299396
|
301168
|
312746
|
358801
|
370811
|
363021
|
330266
|
401031
|
326016
|
239328
|
421575
|
3963487
|
MUTZIG
|
205808
|
30559
|
25496
|
33914
|
34476
|
19240
|
31499
|
36626
|
34718
|
37923
|
39461
|
40963
|
367683
|
TURBO KING
|
10589
|
11245
|
13261
|
15451
|
48791
|
43612
|
40265
|
29584
|
41321
|
35980
|
39354
|
42365
|
371818
|
RADLER
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
SOURCE: Conçu par l'auteur
à partir des données de l'enquête
CONSTAT: Au cours de
l'année 2009, la bière a été suffisamment produite.
De toutes les gammes des bieres, la gamme PRIMUS a été
suffisamment consommé surle marché par rapport, autres gammes. Ce
qui fait que sa production a été plus grande en atteignant seul
80% de la production annuelle des bières en 2009, suivie de la Mutzig en
seconde position avec 11% ; et en troisième position la turbo king avec
9%. A cette époque, la bière RADLER, constituée un projet
d'avenir dans production bien qu'il se retrouvait aligner dans la grille.
Bref: La production de 2009 a
généré des profits à l'entreprise industrielle
qu'est la Bralima Sarl/Siège de Bukavu.
V.2.10.Tableau VIII: Statistique de la production des
bières 2010 (en Casiers)
BIERES
|
JANVIER
|
FEVRIER
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUIL
|
AOUT
|
SEPT
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
TOTAL
|
PRIMUS
|
429321
|
40396
|
431160
|
445721
|
456560
|
370811
|
423031
|
440261
|
461021
|
496026
|
519323
|
560371
|
5074002
|
MUTZIG
|
42407
|
44554
|
46492
|
44914
|
45471
|
44241
|
45489
|
46620
|
44519
|
47923
|
47291
|
50963
|
550884
|
TURBO KING
|
42268
|
45169
|
32356
|
41568
|
36589
|
39230
|
40651
|
39540
|
41203
|
42150
|
45955
|
46103
|
492782
|
RADLER
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
SOURCE: Conçu par l'auteur
à partir des données de l'enquête
80
CONSTAT:
L'année 2010, s'est caractérisée par une
importante production; la bière PRIMUS en a battu le record avec
5074002, soit 85% de la production totale annuelle suivie de MUTZIG avec
550884, soit 8,6% et 492782, soit 6,4% pour le TURBO KING.
Etant donné cette production qui s'accroît, cela
apporte d'énorme bénéfice à l'entreprise.
V.2.11.Tableau IX: Statistique de la production des
bières 2011 (en Casiers)
BIERES
|
JANVIER
|
FEVRIER
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUIL
|
AOUT
|
SEPT
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
TOTAL
|
PRIMUS
|
549323
|
40396
|
431160
|
445721
|
456560
|
370811
|
423031
|
440261
|
461021
|
496026
|
519323
|
560371
|
5194004
|
MUTZIG
|
42407
|
44554
|
46492
|
44914
|
45471
|
44241
|
45489
|
46620
|
44519
|
47923
|
47291
|
59963
|
559884
|
TURBO KING
|
34598
|
44758
|
45261
|
38456
|
22871
|
40897
|
50341
|
40652
|
41123
|
44250
|
43258
|
43965
|
490430
|
RADLER
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
SOURCE: Conçu par l'auteur à partir des
données de l'enquête
CONSTAT:
Au regard de la production de 2011 par rapport à 2010, le
seuil de production est le même, car il ne résulte que un
pourcentage réduit qui y met la différence. La bière
RADLER y demeurait encore non exploitée car le projet de production
restait encore en cours.
V.2.12.Tableau X: Statistique de la production des
bières 2012 (en Casiers)
BIERES
|
JANV
|
FEV
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUIL
|
AOUT
|
SEPT
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AN.
|
PRIMUS
|
553767
|
559342
|
579138
|
512784
|
567851
|
524811
|
543061
|
460266
|
471031
|
598277
|
636528
|
669157
|
6676013
|
MUTZIG
|
55808
|
58559
|
59490
|
60323
|
60456
|
63240
|
64490
|
65621
|
671718
|
69123
|
69964
|
72961
|
1371753
|
81
TURBO KING
|
15863
|
17547
|
1986720
|
164952
|
8395
|
14181
|
256
|
8366
|
80
|
20734
|
17894
|
27801
|
362610
|
RADLER
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
SOURCE: Conçu par l'auteur à partir du
questionnaire
Constat
L'année 2012 pour la société Bralima
Sarl/siège de Bukavu a été une année de
surproduction pour les bières. Toujours la bière PRIMUS en
première position avec 6676013 casiers, soit 78% suivie de MUTZIG avec
1371753 casiers, soit 21,5% et en troisième position la TURBO KING avec
362610 casiers, soit 0,5% de la production totale de l'an 2012. Cette marge de
production a permis à l'entreprise de générer des
bénéfices.
V.2.13.Tableau XI: Statistique de la production des
bières 2013 (en Casiers)
BIERES
|
JANV
|
FEV
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUIL
|
AOUT
|
SEPT
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
TOTAL AN.
|
PRIMUS
|
583767
|
63934
|
659138
|
682784
|
701851
|
70881
|
72106
|
729266
|
73103
|
75827
|
7836528
|
86915
|
15621013
|
|
|
2
|
|
|
|
1
|
1
|
|
1
|
7
|
|
7
|
|
MUTZIG
|
72208
|
72559
|
72490
|
73323
|
72456
|
73140
|
73890
|
75621
|
78171
|
79123
|
79964
|
82961
|
160943
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
|
|
|
|
TURBO
|
15872
|
19647
|
19720
|
184952
|
20395
|
10181
|
16
|
10366
|
32
|
25734
|
19894
|
35801
|
2282789
|
KING
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RADLER
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
8495
|
10561
|
12136
|
12043
|
12402
|
12561
|
13462
|
81660
|
SOURCE: Conçu par l'auteur à partir des
données de l'enquête
CONSTAT
Pour ce qui concerne l'année 2013, au regard de la
production, nous constatons que la bière PRIMUS a été
beaucoup plus consommée par rapport aux autres gammes avec 15621013 de
casiers, soit 81% de la production totale des bières suivie en
deuxième position par TURBO KING avec 2282789 de casiers, soit 17% de la
production totale; en troisième position par la MUTZIG avec une
production de 160943 casiers,
82
soit 1% de la production totale des bières. La
quatrième position est occupée par la bière RADLER pour
laquelle la production a démarré au mois de Juin 2013 mais avec
une faible production car les consommateurs n'étaient pas encore
renseignés et informés de ses bienfaits. Bref: Par rapport aux
années précédentes, l'année 2013 a
été une année de grande production et cela a donné
le double de production
V.2.14.TABLEAU SYNTHETIQUE DE PRODUCTION DES BIERES DE
2009-2013 (en casiers)
ANNEES
|
PRIMUS
|
MUTZIG
|
TURBO KING
|
RADLER
|
2009
|
3963487
|
367683
|
371818
|
|
2010
|
5074002
|
367683
|
492782
|
-
|
2011
|
5194004
|
559884
|
490430
|
-
|
2012
|
6676013
|
1371753
|
362610
|
-
|
2013
|
15621013
|
160943
|
2282789
|
81660
|
PRODUCTION TOTALE DE 5 ANS PAR
PRODUIT
|
20907506
|
2667003
|
17176400
|
81660
|
POURCENTAGE
|
52%
|
0,6%
|
47%
|
0,007%
|
Source: conçu par l'auteur
à partir de la combinaison des tableaux ci-dessus de VII à
XI
Constat: Nous constatons que la bière
la plus produite par la Bralima sarl/siège de Bukavu est le «
PRIMUS » et représente 52,3% de la production totale, suivie en
deuxième position par le TURBO KING avec 47% des bières. Au cours
de l'année 2013, la bière a battu son record dans la production
au sein de la Bralima sarl/siège de Bukavu car sa production a
été le double de la production de 2012.
83
V.2.15.GRAPHIQUE I: STATISTIQUE DE PRODUCTION DES BIERES DE
2009-2013

Source: Graphique conçu par l'auteur à
partir des données du tableau synthétique des bières de
- 2009-2013
84
Constat: Au regard de ce qui
précède, au cours de notre dernière année
d'analyse, c'est l'année 2013 ; la production de la bière PRIMUS
a connu d'énormes reformes dans l'objectif d'améliorer le chiffre
d'affaires de la Bralima Bukavu. Un pourcentage de 86% est constaté dans
le graphique ci-haut.
V.2.16.Tableau XII: La répartition de la Production
des boissons gazeuses en 2009 (casiers)
ANNEES
|
Coca-cola
|
Fanta orange
|
Fanta citron
|
Sprite
|
Tonic
|
Vitalo1/3
|
Vitalo 2/3
|
JANVIER
|
46495
|
42823
|
10081
|
6795
|
5647
|
10624
|
10471
|
FEVRIER
|
50966
|
43405
|
8206
|
7923
|
7221
|
4983
|
9872
|
MARS
|
54730
|
48271
|
8278
|
8206
|
8512
|
4108
|
7088
|
AVRIL
|
52946
|
36140
|
10277
|
10277
|
956
|
44
|
6584
|
MAI
|
51952
|
41320
|
7717
|
7717
|
7253
|
3450
|
9841
|
JUIN
|
57267
|
44897
|
16817
|
16817
|
2214
|
5263
|
10182
|
JUILLET
|
45571
|
31354
|
13613
|
13613
|
9256
|
1867
|
12288
|
AOUT
|
43460
|
25998
|
11213
|
11213
|
2354
|
2564
|
12334
|
SEPTEMBRE
|
42558
|
29900
|
13006
|
13006
|
5648
|
12334
|
528
|
OCTOBRE
|
44136
|
36433
|
14462
|
14652
|
7451
|
5761
|
9753
|
NOVEMBRE
|
26187
|
20057
|
14201
|
6766
|
1236
|
4358
|
8652
|
DECEMBRE
|
9891
|
4699
|
6722
|
10451
|
10452
|
6124
|
14922
|
TOTAL
|
526159
|
405297
|
134593
|
127436
|
68200
|
61480
|
112515
|
Pourcentage
|
33,8%
|
28,3%
|
27,1%
|
8,48%
|
8,31%
|
3%
|
7%
|
Source: Conçu par l'auteur
à partir des données du département de production
85
Constat: Pour la production des
boissons gazeuses, la coca cola vient en première place avec 526159
casiers , soit 33,8% de la production totale suivie de la Fanta citron en
deuxième place avec 405297, soit 28,3%, Fanta orange vient en
troisième place avec 20,3%, Sprite vient en quatrième place avec
8,48, le Tonic vient en cinquième place avec 8,31 et enfin vient le
vitalo 1/3 avec 61480 soit 3% de la production totale. Ceux-ci montrent que la
consommation des trois premiers produits est plus efficace pour les boissons
gazeuses étant donné qu'ils représentent au total 81,25%
de la production.
V.2.17.Tableau XIII: La répartition de la
Production des boissons gazeuses en 2010 (casiers)
ANNEES
|
Coca-cola
|
Fanta orange
|
Fanta citron
|
Sprite
|
Tonic
|
Vitalo1/3
|
Vitalo 2/3
|
JANVIER
|
58291
|
48233
|
11082
|
7251
|
6957
|
13546
|
13956
|
FEVRIER
|
46231
|
50
|
10259
|
8012
|
7125
|
5216
|
10450
|
MARS
|
57736
|
51216
|
8946
|
9254
|
9563
|
5200
|
10819
|
AVRIL
|
42542
|
46235
|
11423
|
12590
|
1585
|
1589
|
6923
|
MAI
|
51952
|
46854
|
6140
|
6568
|
8741
|
4256
|
10250
|
JUIN
|
48242
|
48751
|
17521
|
17368
|
5843
|
7260
|
11420
|
JUILLET
|
50170
|
31354
|
13613
|
13613
|
9256
|
1867
|
12288
|
AOUT
|
56124
|
27530
|
11981
|
12546
|
3421
|
4010
|
13695
|
SEPTEMBRE
|
49587
|
3235
|
14201
|
13954
|
13467
|
13982
|
9569
|
OCTOBRE
|
57582
|
39256
|
13958
|
14526
|
10457
|
8146
|
11204
|
NOVEMBRE
|
59654
|
20057
|
14201
|
6766
|
1236
|
4358
|
8652
|
86
DECEMBRE
|
64301
|
56659
|
7245
|
10917
|
11241
|
7194
|
15823
|
TOTAL
|
642412
|
419430
|
140570
|
133365
|
88892
|
76624
|
135049
|
POURCENTAGE
|
39%
|
35%
|
9%
|
5,5%
|
2,2%
|
1,8%
|
7,5%
|
Source: Conçu par l'auteur
à partir des données du questionnaire
Commentaires:
Au regard de la production annuelle des boissons gazeuses en
2010, nous constatons que cela a apporté une importante augmentation par
rapport à la production de 2009. Le COCA y est resté en
première position avec 642412, soit 39% suivi de FANTA ORANGE avec
419430 avec 35% et en troisième position nous avons le FANTA CITRON avec
140570, soit 9% et les gammes restantes représentent 17% comme cela nous
ai indiqué dans le tableau ci-haut. Bref: L'année 2010 a
été une année de profit pour la BRALIMA Sarl/Siège
de Bukavu.
V.2.18. Tableau XIV: La répartition de la
Production des boissons gazeuses en 2011 (casiers)
ANNEES
|
Coca-cola
|
Fanta orange
|
Fanta citron
|
Sprite
|
Tonic
|
Vitalo1/3
|
Vitalo 2/3
|
JANVIER
|
58291
|
48233
|
11082
|
7251
|
6957
|
13546
|
13956
|
FEVRIER
|
46231
|
50
|
10259
|
8012
|
7125
|
5216
|
10450
|
MARS
|
57736
|
51216
|
8946
|
9254
|
9563
|
5200
|
10819
|
AVRIL
|
42542
|
48235
|
11423
|
12590
|
1585
|
1589
|
6923
|
MAI
|
51952
|
46854
|
6140
|
6568
|
8741
|
4256
|
10250
|
JUIN
|
48242
|
48751
|
17521
|
17368
|
5843
|
7260
|
11420
|
87
JUILLET
|
50170
|
39354
|
13613
|
13613
|
9256
|
1867
|
12288
|
AOUT
|
56124
|
27530
|
14981
|
12546
|
3421
|
4010
|
13695
|
SEPTEMBRE
|
59587
|
3235
|
14201
|
18954
|
13467
|
13982
|
12569
|
OCTOBRE
|
57582
|
39256
|
13958
|
14526
|
12957
|
8146
|
13204
|
NOVEMBRE
|
62654
|
24057
|
14201
|
6766
|
1236
|
4358
|
9652
|
DECEMBRE
|
64301
|
60659
|
17245
|
20917
|
11241
|
7194
|
15823
|
TOTAL
|
655412
|
437430
|
153570
|
148365
|
91392
|
76624
|
141049
|
POURCENTAGE
|
40%
|
32%
|
8,5%
|
6,4 %
|
4,4%
|
3,6%
|
6%
|
Source : Conçu par l'auteur
à partir des données du département de comptabilité
Commentaires:
La production de 2011 a atteint un seuil important au sein de
la Bralima d'autant plus le statistique de production ne fait que s'ameliorer
de pour chaque période de production peu important les couts de
transport et autres formalités nécessaires pour le fonctionnement
de l'entreprise. Comme pour l'année précédente, la
production s'est présentée de la manière suivante: en
première position le COCA COLA avec 655412 casiers soit 40% de la
production totale annuelle, suivi en deuxième position de FANTAORANGE
avec 437430 casiers, soit 32% de la production totale annuelle; en
troisième position par le FANTA CITRON avec 153570 casiers, soit 8,5%,
en quatrième position par le SPRITE avec 148365 casiers, soit 6,4 % de
la production totale annuelle, le VITALO 2/3 en cinquième position avec
141049 casiers soit 6% de la production totale des gammes gazeuses. Le TONIC et
le VITALO 1/3 occupe les deux dernières positions avec 3,6%.
Bref: la production a été bonne car il ya eu
augmentation de la quantité de production par rapport à
l'année 2011.
88
V.2.19.Tableau XV: La répartition de la Production
des boissons gazeuses en 2012 (casiers)
ANNEES
|
Coca-cola
|
Fanta orange
|
Fanta citron
|
Sprite
|
Tonic
|
Vitalo1/3
|
Vitalo 2/3
|
JANVIER
|
-
|
48233
|
11082
|
7251
|
6957
|
10546
|
13956
|
FEVRIER
|
-
|
50
|
10259
|
8012
|
7125
|
8216
|
10450
|
MARS
|
-
|
51216
|
8946
|
9254
|
9563
|
7200
|
10819
|
AVRIL
|
-
|
46235
|
11423
|
12590
|
1585
|
6589
|
6923
|
MAI
|
-
|
50854
|
8140
|
6568
|
8741
|
4256
|
10250
|
JUIN
|
-
|
48751
|
17521
|
17368
|
5843
|
7260
|
11420
|
JUILLET
|
50170
|
52354
|
13613
|
13613
|
9256
|
1867
|
12288
|
AOUT
|
56124
|
44530
|
11981
|
12546
|
3421
|
4010
|
13695
|
SEPTEMBRE
|
59894
|
2235
|
14201
|
13954
|
13467
|
13982
|
9569
|
OCTOBRE
|
59582
|
58256
|
13958
|
14526
|
10457
|
8146
|
11204
|
NOVEMBRE
|
62654
|
45057
|
14201
|
6766
|
1236
|
10358
|
8652
|
DECEMBRE
|
69301
|
5665
|
9245
|
10917
|
11241
|
13194
|
16823
|
89
TOTAL DE PRODUCTION
|
251431
|
504430
|
144570
|
133365
|
88892
|
95624
|
136049
|
POURCENTAGE
|
19,4%
|
36%
|
11,3%
|
10,6%
|
6,5%
|
7,2%
|
10%
|
Source: Conçu à partir des données du
département de production
V.2.20.Tableau XVI: La répartition de la Production
des boissons gazeuses en 2013 (casiers)
|
Coca-cola
|
Fanta orange
|
Fanta citron
|
Sprite
|
Tonic
|
Vitalo1/3
|
Vitalo 2/3
|
JANVIER
|
58291
|
48233
|
11082
|
7251
|
6957
|
13546
|
13956
|
FEVRIER
|
46231
|
50
|
10259
|
8012
|
7125
|
5216
|
10450
|
MARS
|
57736
|
51216
|
8946
|
9254
|
9563
|
5200
|
10819
|
AVRIL
|
42542
|
46235
|
11423
|
12590
|
1585
|
1589
|
6923
|
MAI
|
51952
|
46854
|
6140
|
6568
|
8741
|
4256
|
10250
|
JUIN
|
48242
|
48751
|
17521
|
17368
|
5843
|
7260
|
11420
|
JUILLET
|
50170
|
31354
|
13613
|
13613
|
9256
|
1867
|
12288
|
AOUT
|
56124
|
27530
|
11981
|
12546
|
3421
|
4010
|
13695
|
SEPTEMBRE
|
49587
|
3235
|
14201
|
13954
|
13467
|
13982
|
9569
|
OCTOBRE
|
57582
|
50256
|
13958
|
14526
|
10457
|
8146
|
14204
|
NOVEMBRE
|
59654
|
20057
|
14201
|
6766
|
1236
|
9358
|
14652
|
DECEMBRE
|
64301
|
56659
|
7245
|
10917
|
15241
|
14194
|
15823
|
PRODUCTION ANNUELLE
|
642412
|
430430
|
140570
|
133365
|
92892
|
88624
|
144049
|
90
POURCENTAGE
|
41%
|
32%
|
8,5%
|
5,8%
|
3,3%
|
2,4%
|
6,5%
|
V.2.21. Tableau XVII. Synthèse de la production des
boissons gazeuses de 2009-2013
ANNEES
|
Coca-cola
|
Fanta orange
|
Fanta citron
|
Sprite
|
Tonic
|
Vitalo1/3
|
Vitalo 2/3
|
2009
|
526159
|
405297
|
134593
|
127436
|
68200
|
61480
|
112515
|
2010
|
642412
|
419430
|
140570
|
130365
|
88892
|
76624
|
135049
|
2011
|
655412
|
437430
|
153570
|
148365
|
91392
|
76624
|
141049
|
2012
|
251431
|
504430
|
144570
|
134365
|
88892
|
95624
|
136049
|
2013
|
642412
|
430430
|
140570
|
133365
|
92892
|
88624
|
144049
|
PRODUCTION TOTALE
DE 5 ANS PAR PRODUIT
|
2717826
|
2197017
|
713873
|
675896
|
430268
|
398976
|
668711
|
POURCENTAGE
|
33,6%
|
30%
|
10%
|
8%
|
5,3
|
4,2
|
8,3%
|
Source: Conçu à partir des
données du département de production
91
V.2.22. GRAPHIQUE II: PRODUCTIONDES BOISSONS GAZEUSES DE
2009-2013

Source: Graphique conçu à partir du
tableau XVII
92
V.2.23. TABLEAU XVIII. STATISTIQUE D'IMPORTATION DE LA
BIERE HEIN KEN DE 2009-2013
ANNEES
|
QUANTITES
|
POURCENTAGE
|
2009
|
55636
|
13%
|
2010
|
68519
|
17%
|
2011
|
79365
|
20%
|
2012
|
82568
|
23,7%
|
2013
|
88483
|
26,3%
|
IMPORTATION TOTALE DE 5ANS
|
374571
|
100%
|
Source: Conçu par l'auteur
à partir des données du département de
comptabilité
Source : Concu à partir du tableau XVIII.
GRAPHIQUE III 93
GRAPHIQUE D'IMPORTATION DE LA BIERE HEIN
KEN
DE 2009 à 2013
QUANTITES 1 POURCENT,A(31
374571
55636 68519
13°0 17%
79365 82568 88433
100%
20% 3,70% 6,30%
Q1 N' fle 1)
V ·
o
Source:
94
V.2.25.ORGANISATIONS DES DISTRIBUTIONS AU SEIN DE LA
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU
Etant donné son importance dans notre d'étude et
dans nos analyses, le transport est l'élément moteur permettant
à une entreprise d'organiser des distributions de ses produits finis. La
Bralima Sarl/siège de Bukavu met en oeuvre plusieurs systèmes de
distributions et cela à partir des clients de types ci-après:
ü Clients standards
un client standard est tout particulier ayant un contrat avec
la BRALIMA, ayant son compte propre à la BRALIMA. Pour avoir la
qualité d'un client standard, on doit réunir les conditions
exigées par la BRALIMA entre autre adresser une demande qui sera
étudiée par la société, réunir à sa
disposition d'une quantité d'emballages ; avoir un marché viable
qui peut favoriser l'écoulement rapide des produits ; habiter un milieu
non asservi par les SRD ; etc.
Pour qu'il soit approvisionné en produit; il doit:
Se présenter avec ses emballages auprès de la
BRALIMA et à travers la Chaîne de Réception. Ici on
procède au dénombrement cassier par cassier; on fait le triage
des bouteilles et on remet au client le numéro BREC (Bon de
Réception Emballage Conforme) qu'il amène à la
chaîne commerciale. C'est ce BREC qui lui permettra de passer la commande
au Bureau Commande. Après avoir passé la commande, ce client doit
se présenter à la caisse qui lui envoie à son tour
à la Banque moyennant le billetage pour effectuer le comptage de son
argent. De la Banque, il obtient un bordereau qu'il présente à la
caisse, ce bordereau constitue le soubassement de l'établissement d'une
Recette caisse(RC). Ces clients achètent à un prix
inférieur à celui des autres clients parce qu'ils assurent
eux-mêmes le transport de leurs produits.
- Clients SRD
Par clients SRD, nous entendons deux catégories de
clients: les Chauffeur-vendeurs qui signent un
contrat leur engageant à travailler en tant que chauffeur-vendeurs de la
BRALIMA. Pour ce contrat, la BRALIMA exige des garanties qui, d'habitude sont
les documents de la maison. Ces chauffeurs utilisent des véhicules
à travers lesquels ils approvisionnent les dépôts relais en
produits mais tous ces véhicules n'appartiennent pas à la Bralima
sarl/siège de Bukavu. La société procède par le
système de location des véhicules, ce qui alourdit beaucoup plus
son secteur de transport.
Pour ce qui concerne les chauffeurs vendeurs, avant qu'ils ne
sortent de l'usine pour la vente; ils doivent réaliser un mouvement :
- Passer la Commande au Bureau Commande et cela selon la
disponibilité du magasin. Ils reçoivent un Bon de Commande au
niveau du service commercial; Sur ce BC, on mentionne le nombre de cassiers
(Primus, Mutzig, Turbo, Heineken, BG 1/3 ou BG 2/3) que le chauffeur-Vendeur
doit recevoir.
Avec ce B.C ; ils se présentent au magasin pour
acquérir les produits commandés. De là, ils obtiennent un
Bon de Sortie (BS) qui leur permettra de franchir les barrières de la
BRALIMA et ainsi commencer la distribution.
- Chargement du camion sous la supervision des pointeurs, le
camion va à la première barrière pour une nouvelle
vérification puis à la deuxième qui est la porte de
sortie.
95
Au retour du Chauffeur; il doit acheminer le camion
jusqu'à la Chaîne de Réception du magasin. Ici on
procède à la vérification des états des bouteilles
et au comptage des cassiers que le Chauffeur-Vendeur a rapporté et
confronter le rapport avec celui de la barrière d'entrée. On
compte les cassiers vides et les retours ainsi le rapport est inscrit dans le
Registre du Magasin.
- Le magasinier établit un BREC (Bordereau de
Réception Emballages Consignés) pour certifier ce qu'il a
reçu. C'est à partir de ce BREC que le magasinier entre toutes
ces données dans le système informatique pour enfin
établir un(BD) Bon de Dénombrement.
Il doit ensuite passer à la caisse pour retirer le
Billetage, document sur le quel on écrit le nombre de billets par
coupure pour faciliter le comptage d'argent à la Banque. Mais seuls les
billets en francs congolais sont amenés à la Banque pour comptage
et les dollars sont amenés à la Caisse Principale. De la caisse
principale le Chauffeur-Vendeur acquière un bordereau contenant la somme
en dollars qu'il repose à la caisse et le remet à la caisse
secondaire.
ü Les autres clients SRD ou Clients hors
ville
Ils passent la commande, la caisse les envoie à la
Banque pour faire compter leur argent. Là ils obtiennent un Bordereau de
la Banque et c'est à partir de ce bordereau que la Caisse établit
la Recette Caisse.
Le Bon de Commande, accompagné avec la Recette Caisse
est amené au magasin pour obtenir le Bon de sortie. Après le
magasin, le client rentre chez lui et attend l'expédition de la BRALIMA
sarl/siège de Bukavu. La société se chargera du transport
et déterminera seule le Chauffeur qui transportera ces produits
jusqu'à destination. Dans ce cas, ce dernier n'est pas appelé
chauffeur-vendeur mais plutôt chauffeur tout court, mais retenons que
cette vente entre en ligne de compte pour le calcul de sa prime.
Une fois arrivé auprès des clients, le chauffeur
remet les pleins et récupère les emballages et mentionne dans son
cahier le nombre d'emballages de chacun de ces clients. A son retour, le
chauffeur effectue le même mouvement: contrôle à
l'entrée, chaîne de réception pour dénombrement et
le rapport est inscrit dans le compte de chacun des clients SRD. En cas de
manquant, c'est le Chauffeur qui paie.
ü La Consignation d'emballages
Par consignation d'emballages, on entend le ramassage et la
récupération au prêt des dépôts relais. En
d'autres termes, les dépôts relais prêtent à la
société les emballages. Ce cas est justifié par la non
disponibilité des emballages dans l'usine avant la production.
LE COUT DE TRANSPORT
L'approvisionnement des matières premières et la
distribution des produits à partir de l'usine vers les distributeurs
grossistes ou les dépôts, nécessite des moyens
matériels et ceci engendre les coûts liés à cette
activité. La BRALIMA sarl/siège de Bukavu, pour distribuer ses
produits, dispose de ses propres camions et sous traite une partie du service
de transport auprès des tierces personnes sur l'autorisation du DS
(Directeur de siège).
96
Le tableau suivant nous montre l'évolution des
coûts de transport pour approvisionnement en matières
premières et produits auxiliaires jusqu'à la distribution des
produits de la BRALIMA sarl/siège de Bukavu (bières et boissons
gazeuses) vers les dépôts et les distributeurs grossistes et
certains détaillants.
V.2.27. Tableau XIX: STATISTIQUE DE LA REPARTITION DES
COUTS
TRANSPORT
AU SEIN DE LA BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU
(2009-2013)
ANNEES
|
COUT DE TRANSPORT EN FC
|
POURCENTAGE
|
2009
|
1.268.966.700
|
17%
|
2010
|
1.532.465.100
|
19%
|
2011
|
1.627.830.900
|
24%
|
2012
|
1.810.861.200
|
26%
|
2013
|
1.471.966.200
|
14%
|
COUT TOTAL
|
7.712.090.100
|
100%
|
SOURCE: Conçu à partir des
données des données du département
financier
97
GRAPHIQUE IV. EVOLUTION DES COUTS DE TRANSPORT DE LA
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU DE 2009 à 2013

Source: Conçu à partir des
données du tableau XVIII.
98
V.2.28. Tableau XX : STATISTIQUE DE LA REPARTITION DES
VENTES DES BIERES DE LA BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU DE 2009-2013
ANNEES
|
PRIMUS
|
MUTZIG
|
TURBO KING
|
RADLER
|
HEIN KEN
|
TOTALE VENTE ANNUELLE DES BIERES
|
2009
|
391187
|
367000
|
371000
|
-
|
55636
|
1184823
|
2010
|
5071002
|
407451
|
491100
|
-
|
68100
|
6037653
|
2011
|
5192500
|
559000
|
490200
|
-
|
79000
|
6320700
|
2012
|
6674056
|
1371253
|
36200
|
-
|
81250
|
8163759
|
2013
|
15620011
|
160500
|
2282100
|
81580
|
88090
|
18234334
|
TOTALITE DE
VENTES DE
5
ANS PAR PRODUIT
|
32948756
|
2865204
|
3670600
|
81580
|
372076
|
39939256
|
Source: Conçu à
partir des données du département financier
Commentaires:
En se référant à cette statistique de vente,
nous constatons que la bière la plus vendue est PRIMUS avec la vente de
32 948 756 ; et la moins vendue est RADLER avec 81580. RADLER en temps que
bière est apparue à la BRALIMA Sarl/Siège de Bukavu au
mois de Juin 2013, et c'était le début de production
malgré
Que cela soit une bière non appréciée par
les consommateurs.
99
V.2.29.GRAPHIQUE V. REPARTITION DES VENTES DES BIERES DE
2009 à 2013

Source: Conçu à
partir données du département commercial
100
V.2.30. TABLEAU XXI : STATISTIQUE DE VENTES DES BOISSONS
GAZEUSES (DE 2009-2013)
ANNEES
|
Coca-cola
|
Fanta orange
|
Fanta citron
|
Sprite
|
Tonic
|
Vitalo1/3
|
Vitalo 2/3
|
2009
|
526159
|
405053
|
134493
|
126025
|
65713
|
61180
|
112368
|
2010
|
641412
|
419100
|
140570
|
130365
|
88892
|
76024
|
135049
|
2011
|
655412
|
437430
|
153560
|
148365
|
91391
|
76424
|
140249
|
2012
|
665492
|
503152
|
143510
|
132365
|
88692
|
95624
|
136049
|
2013
|
641402
|
430435
|
140570
|
133165
|
92892
|
88624
|
144049
|
TOTAL VENTES DE 5 ANS PAR PRODUIT
|
3129877
|
2195170
|
712703
|
670285
|
427580
|
397876
|
667764
|
POURCENTAGE
|
39%
|
28%
|
8,30%
|
7%
|
5,60%
|
4,80%
|
7,30%
|
Source: Conçu à
partir des données du département commercial
COMMENTAIRES: Au cours de cette période,
la gamme Coca Cola était la plus vendue pour les boissons gazeuses avec
39% suivie de de Fanta orange en deuxième position avec 28 % de la vente
totale des boissons gazeuses pour ces cinq ans d'exercice Constituant l'objet
de notre recherche. Nous référant à ces pourcentages
ci-haut, nous constatons que le COCA et le FANTA représentent 67% de
ventes et d'autres gammes représentent 33% des ventes totale.
101
V.2.31. GRAPHIQUE VI. STATISTIQUE DE LA REPARTITION DES
VENTES DE BOISSONS GAZEUSES DE 2009-2013

Source: Conçu à partir des
données du tableau XXI
102
V.2.32. Tableau XXII : STATISTIQUE DE REPARTITION DU
CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA BRALIMA SARL/ SIEGE DE BUKAVU (DE
2009-2013).
ANNEES
|
CHIFFRES D'AFFAIRES
|
POURCENTAGE
|
2009
|
20 981 007 000 FC
|
7%
|
2010
|
66 099 515 400 FC
|
20%
|
2011
|
69 161 162 400 FC
|
23%
|
2012
|
68 195 482 200 FC
|
21%
|
2013
|
86 465 231 300 FC
|
29%
|
CHIFFRE TOTAL DE 5 ANS
|
325 582 110 000 FC
|
100%
|
Source: Conçu à partir des
données du département financier
COMMENTAIRES
Au regard des données ci-dessus, nous constatons qu'au
cours de l'année 2009, la BRALIMA SARL/SIEGE de Bukavu a
enregistré un chiffre d'affaires de 20 981 007 000 Francs congolais,
soit 7% de la production totale ; la production étant grande,
l'année 2010 a généré 66 099 515 400 francs
congolais avec 20%, soit le triple du chiffre d'affaires de 2009. Pour
l'année 2011, nous avions constaté que le chiffre d'affaires a
été de 69161162400 francs congolais, soit 23% du chiffre
total.
En 2012, le chiffre d'affaires a connu une nette
régression par rapport à 2011 avec un chiffre d'affaires de 68
195 482 200 francs congolais, soit 21% du chiffre total. Ceci a
été le résultat des grandes difficultés qu'a connu
l'entreprise au cours de l'année 2012.
L'année 2013 a généré un chiffre
d'affaires de 86 465 231 300 francs congolais, soit 28% du chiffre d'affaires
enregistré au cours de cinq ans d'exercice, soit de 2009-2013.
Bref: Etant donné les résultats
générés, la reforme progressive du chiffre d'affaires de
la Bralima sarl/siège de Bukavu et au regard des couts de transport au
cours de ces cinq exercices de notre étude, cela nous permet d'apporter
d'affirmation à notre première hypothèse selon lequel les
couts de transport sont minimisés pour faciliter l'augmentation de son
chiffre d'affaires.
103
V.2.33. GRAPHIQUE VII. REPARTITION DU CHIFFRE D'AFFAIRES
DE LA BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU DE 2009-2013

Source: Conçu par l'auteur à partir des
données du tableau XXII. Commentaires:
Ce graphique nous montre que la moyenne du chiffre
d'affaires est de 18% au regard de la
totalité enregistrée au cours de la
période allant de - 2009-2013.
V.2.34. LA GESTION DU TRANSPORT ET LA CROISSANCE DU
CHIFFRE D'AFFAIRES
Pour la contribution des couts logistiques, nous allons
modéliser le chiffre d'affaires que nous appellerons par la suite:
variable dépendante représentée par Y en fonction de la
gestion du transport représentée par la variable
déterminante appelée X.
Comme cela a fait l'objet de notre étude, nos
analyses sont comprises dans cinq années
d'exercice au sein la Bralima sarl/siège de
Bukavu, soit de - 2009-2013 où nous allons monter le
lien existant entre les deux variables par la suite.
104
V.2.35. Tableau XXIII. STATISTIQUE DE REPARTITION DES
COUTS DE TRANSPORT ET DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE 2009-2013
ANNEES
|
COUT DE TRANSPORT (X)
|
CHIFFRE D'AFFAIRES (Y)
|
2009
|
1 268 966700 FC
|
20 981 007 000 FC
|
2010
|
1 532 465 100 FC
|
66 099 515 400 FC
|
2011
|
1 627 830 900 FC
|
69 161 162 400 FC
|
2012
|
1 810 861 200 FC
|
68 195 482 200 FC
|
2013
|
1 471 966 200 FC
|
86 465 231 300 FC
|
Source: Conçu à
partir des données des tableaux XVIII et XXII V.2.36.
Tableau XXIV. CALCUL DES VARIABLES
ANNEES
|
X(en milliards des FC)
|
Y(en milliards des FC)
|
XY
|
X2
|
Y2
|
2009
|
1,268
|
20,981
|
26,603908
|
1,607824
|
440,202361
|
2010
|
1,532
|
66,099
|
101,263668
|
2,347024
|
4369,077801
|
2011
|
1,627
|
69,161
|
112,524947
|
2,647129
|
4783,243921
|
2012
|
1,81
|
68,195
|
123,43295
|
3,2761
|
4650,558025
|
2013
|
1,471
|
86,465
|
127,190015
|
2,163841
|
7476,196225
|
TOTAL
|
7,708
|
310,901
|
491,015488
|
12,041918
|
21719,27833
|
Source: Conçu par l'auteur à partir de deux
variables X et Y
Comme nous l'avions prédit au départ, la
variable X représente les couts de transport et la variable Y
représente le chiffre d'affaires généré durant
toute la période d'exercice relative à notre étude.
Se servant de la méthode statistique qui nous montre
que l'étape principale d'une analyse de régression consiste
à déduire, en se basant sur les données
échantillonnages, une équation d'estimation qui décrit la
nature fonctionnelle de la relation entre les variables nous allons
déterminer la relation statistique existant entre les deux variables de
notre étude X et Y pour lesquelles une représente le couts du
transport et l'autre représente le chiffre d'affaires.
Pour ce faire, SANDERS et ALLAND nous propose la formule de
déduction suivante:
105

e de l'échantillon


Alors SyX=
2 95918,8 - 151,23
0,83
D'où la constante a une valeur résiduelle de
0,308
Sachant que A=Y-(tx)= 310,901-(0,308)(7,708)
A=310,901-2,374
A=308,52
V.2.37. CALCCUL DE L'ERREUR DE TYPE D'ESTIMATION

Le calcul de l'erreur type d'estimati ur l l di d
régression.
Dans ce cas, la moyenne d centrale.
Sachant que y2=21719,27833 ; X= 7,708 ;
Y= 310,901 ;
A=308,52
106
V.2.38. ANALYSE DU COEFFICIENT DE DETERMINATION COMME
CORRELATION ENTRE DEUX VARIABLES
Le coefficient de détermination est une mesure de la
proportion de la variation de la variable Y qui s'explique par la
présence de la variable X. C'est aussi le carré du coefficient de
corrélation de l'économiste KANDELL.

Cela éant p o transport, le coefficient de
détermination (r2) se calcule de la façon ci-
après
2
R2=
(
R2=
R2=
R2=
R2= 5,19
Nous venons de constater que le coefficient de
détermination se situe entre 4 et 6. Ce qui nous ramène à
confirmer que le modèle est significatif. Lorsque le modèle
s'avère significatif la corrélation est forte, cela veut dire
qu'il ya une relation entre croissance du chiffre d'affaires et les couts
liés au transport.
Ceci vérifie une partie de notre deuxième
hypothèse et nous permet de confirmer ainsi l'hypothèse selon
laquelle « l'élaboration d'un programme optimal d'approvisionnement
des matières premières et de la distribution des produits par la
gestion du transport peut-elle contribuer à la reforme du chiffre
d'affaires au sein de l'entreprise qu'est la Bralima Sarl/Siège de
Bukavu ».
V.2.39. LA VERIFICATION DE L'HYPOTHESE
Définit par GRAWITZ(2001), l'hypothèse est
« une proposition de réponse à la question posée;
elle tend à formuler une relation entre les faits significatifs plus ou
moins précis, elle aide à sélectionner les faits
observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les
interpréter, de leur donner une signification qui constituera un
élément possible de théorie ». Cette hypothèse
doit être confirmée ou infirmée après les
résultats de l'observation.
Les coûts de la gestion logistique du transport de la
BRALIMA Sarl/siège de Bukavu sont minimisés pour faciliter
l'augmentation de son chiffre d'affaires. L'élaboration d'un
modèle de programmation linéaire par la gestion optimale de la
logistique du transport contribue à la réduction du coût
total de transport au sein de la Bralima Sarl/Siège de Bukavu.
107
Après avoir analysé la contribution des
coûts logistiques du transport à la reforme du chiffres d'affaires
d'une entreprise commerciale et industrielle, nous avons constaté que la
Bralima Sarl/siège de Bukavu dispose une logistique du transport
occasionnant les couts de transport élevés.
CONCLUSION PARTIELLE 5
Après avoir présenté, analysé et
interprété les résultats de nos enquêtes faites au
sein de la Bralima sarl/siège de Bukavu nous avions constaté que
la société Bralima sarl/siège de Bukavu détient
deux secteurs dont l'un est industriel moderne, et l'autre commercial
permettant d'apporter un grand rendement dans les activités
malgré qu'il se pose encore des problèmes à relever dans
la gestion de sa logistique.
Au cours des ventes, la quantité produite n'est pas
égale à celle qui est vendue, cela pour d'énormes raisons
: dans le but de susciter un esprit de fidélité à ses
clients, la Bralima Sarl/siège de Bukavu offre des cessions gratuites
à ses clients et à ses partenaires.
Malgré la présence des sessions gratuites, cela
ne joue aucun impact négatif sur le chiffre d'affaires de la Bralima
Sarl/siège de Bukavu.
108
CONCLUSION GENERALE
L'objectif général de ce travail intitulé
« Contributions des coûts logistiques du transport à
la reforme du chiffre d'affaires d'une d'une entreprise commerciale et
industrielle, cas de la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU »
était de faire une analyse sur le système de gestion logistique
au sein de l'entreprise BRALIMA SARL et de chercher à constater
l'incidence de la gestion logistique d'une entreprise ayant deux principaux
secteurs d'activités dont le secteur industriel et le secteur
commercial. En plus l'étude avait pour objectif spécifique celui
de faire comprendre et d'avoir un aperçu général sur les
coûts de gestion de transport de la Bralima Sarl/siège de Bukavu,
élément primordial de la logistique.
Pour atteindre les objectifs, nous avons essayé de
répondre aux questions ci-après constituant notre
problématique à savoir:
Les coûts de la gestion logistique du transport de la
BRALIMA S.A.R.L sont-t-ils minimisés pour faciliter l'augmentation de
son chiffre d'affaires?
L'élaboration d'un modèle de programmation
linéaire par la gestion optimale de transport peut-elle contribuer
à la réduction du coût total de transport au sein de la
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU ?
Pour répondre à ces questions de la
problématique nous avons pris en considération deux
hypothèses qui sont:
Les coûts de la gestion logistique du transport de la
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU sont minimisés pour faciliter
l'augmentation de son chiffre d'affaires.
L'élaboration d'un modèle de programmation
linéaire par la gestion optimale de la logistique du transport contribue
à la réduction du coût total de transport au sein de la
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU.
A travers ces hypothèses nous avons constitué cinq
chapitres précédés d'une introduction
générale dans laquelle nous avons présenté la
problématique, les objectifs de recherche, les hypothèses, le
choix et intérêt du sujet, la délimitation du sujet, et la
subdivision du travail. Ces chapitres nous ont permis de confirmer les
hypothèses proposées aux questions de la problématique.
Ainsi le premier chapitre de notre travail a
présenté la revue de la Littérature.
109
Nous y avions parlé en long et en large de tous les
aspects théoriques de la logistique et du chiffre d'affaires
Le second chapitre de notre travail a traité sur la
gestion du transport dans une entreprise commerciale et industrielle sur le
plan local tout en prennant en considération la BRALIMA SARL/SIEGE DE
BUKAVU en tant que notre cadre d'étude, nous avions en suite
abordé un aperçu général sur le transport
logistique international.
Le troisième chapitre était intitulé
« l'approche méthodologique et technique qui nous a permis de faire
recours à certaines méthodes telles que la méthode
analytique, statistique, comparative,...ainsi que les techniques telles que la
technique d'interview, documentaire, d'observation et de questionnaire.
Le quatrième chapitre de notre travail a mis en valeur
la Présentation de la BRALIMA SARL/Siège de Bukavu ciblé
comme notre référence de recherche et d'étude. La Bralima
sarl/siège de Bukavu regorgeant plusieurs départements, nous
avions développé beaucoup plus le département de la
logistique considéré comme le poumon de l'entreprise.
Le Cinquième et dernier chapitre parle de la
présentation, de l'analyse et l'interprétation des
résultats de l'enquête et met en valeur la logistique, la
production et la vente. Après l'analyse de l'approvisionnement et de la
distribution au sein de la BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU, nous avons
établi un modèle statistique basé sur deux critères
qui sont: l'analyse du coefficient de détermination ainsi que celle du
coefficient de corrélation, pour tester la significativité du
modèle mettant en relation le coût de transport et chiffre
d'affaires. Le coefficient de corrélation et le coefficient de
détermination montrent qu'il existe un lien de corrélation entre
les coûts liés au transport des matières et produits de la
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU. Par conséquent entre la gestion de
transport et la croissance du chiffre d'affaires de la BRALIMA SARL/SIEGE DE
BUKAVU. Ceci vérifie une part importante de notre deuxième
hypothèse et nous permet de confirmer ainsi l'hypothèse selon
laquelle « l'élaboration d'un plan optimal d'approvisionnement des
matières premières et de la distribution des produits finis par
la gestion de transport contribue à la reforme du chiffre d'affaires
BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU ». Bien qu'il existe des outils
modèles dans la gestion de transport comme le logiciel NAVISION de la
firme HEIN KEN internationale, il y a encore à améliorer. Notre
travail a soulevé un problème qui mérite une attention
particulière, le problème de minimisation du total de transport
de l'entreprise par le
110
choix de transport optimal. Eu égard à ce
problème nous avons reformulé des suggestions à la BRALIMA
SARL/SIEGE DE BUKAVU à savoir:
- Mettre en application un mode de gestion basé sur la
logistique intégrée afin de minimiser les couts de transport au
sein de l'entreprise.
- S'approvisionner des engins suffisants (véhicules de
types remorques ou semi remorques, navires,.....) afin de que le transport soit
autonome et pour que les couts de transport soit réduits. Ceci permettra
en suite à l'entreprise de générer beaucoup de recettes et
éviter des tracasseries qu'impose l'allocation des engins au sein des
tierces.
- Avoir un projet de construction d'une usine de production
des bacs afin que les lourdes charges d'approvisionnement en bac soient
réduites
En fin, nous pensons pas avoir épuisé toutes
idées soulevant le transport et ses diverses formes d'influences
tantôts positives ou négatives au sein d'une entreprise.
Nous estimons avoir apporté notre modeste contribution
à cette problématique qu'implique les couts logistiques en tant
qu'unes des stratégies à aborder par une entreprise en vue
d'accroitre ses revenus, d'où son chiffre d'affaires.
Les lignes directives reformulées dans nos analyses
donneront une piste de solution aux autres chercheurs qui voudront aborder le
même cadre d'étude et de recherche comme le notre.
FIN !!
111
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES, NOTES DES COURS ET SITES WEBS CONSULTES
1. Cours d'entrepreneuriat et Management, L2 LGE, G.T.U
p12-17
2. Jean-René Edighoffer, Précis de gestion
d'entreprise, Coll. Repères pratiques, numéro 42, Nathan,
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3. Jean-René Edighoffer, Économie d'entreprise
: savoirs et techniques, Nathan, 1995
4. Pierre RONGERE, Méthode de science sociale, Paris
éd. Dalloz, 1971
5. E. Cohen, Dictionnaire de gestion, coll. Repères,
La Découverte, Paris, 3e éd. 2007
6. D. Roux, Les Cent mots de la gestion, coll. Que sais-je?,
P.U.F., Paris, 2007
7. D. Roux & D. Soulié, Gestion, ibid.,
1992
P. Drucker, The Practice of Management, Harper and Row,
1954
8. BRICARD Georges (1934), L'organisation scientifique du
travail, Collection Armand Colin.
9. MONTMOLLIN M., PASTRE O. (1984), Le taylorisme, La
Découverte.
10. COHEN E. : Analyse financière, quatrième
éd. Dunod, Paris, 1987
11. BRICARD Georges (1934), L'organisation du travail s,
Collection Armand Colin.
12. MONTMOLLIN M., PASTRE O. (1984), Le taylorisme, La
Découverte.
13. BERGERON, P.G.: la gestion dynamique, 2
éme éd., Gaëtan Morin, Paris, 1995, p8
14. CHRISTOPHER M.: Logistics and supply Chain Management,
Financial Times Management, London,2000,
15. Aminata Patricia, GESTION des stocks, Éditions
Philippe Rey, 2003, p97
16. R. RAO: Logistics and supplychain Management, Cours
inédit, p70
17. BALLOU, D : Logistical Management New Dehli, 2000,
p15
18. BERGERON, P.G.: la gestion dynamique, 2
éme éd., Gaëtan Morin, Paris, 1995, p 8,
CHRISTOPHER M.: Logistics and supply Chain Management, Financial Times
Management, London,2000,
19. Aminata Patricia, GESTION des stocks, Éditions
Philippe Rey, 2003, p97
20. R. RAO: Logistics and supplychain Management, Cours
inédit, p70
21. BALLOU, D : Logistical Management New Dehli, 2000,
p15
22. Aminata Patricia, GESTION des stocks, Éditions
Philippe Rey, 2003, p97
23. R. RAO: Logistics and supplychain Management, Cours
inédit, p70
24. BALLOU, D : Logistical Management New Dehli, 2000,
p15
25. Honoré Touré, Logistics and supplychain
Management, Cours inédit, p86
Garnier J., articles « Grande Armée » et
« stratégie napoléonienne », sous la direction de
J.
26. Tulard, Dictionnaire Napoléon, Paris, Fayard,
1987 (nombreuses rééditions), 1767 p.59
27. Garnier J (sous la direction de), Dictionnaire des
guerres et batailles de l'histoire de France, Paris, Perrin, 2004, 906
p.
28. Masson P., « Napoléon chef de guerre »,
Revue du Souvenir Napoléonien, n°462, décembre 2005-janvier
2006, pp 25-40
29. R. RAO, op. cit p45
30. Dr. Néjib BOURAOUI, relations internationales
économiques et politiques, Un. Julius Maxib(Allemagne), p65
112
31. Gabriel, S. (2007a): Prozes sorientiertes Supply Chain
management, Francfort-sur-le-Main. Gabriel, S. (2007b): Supply Chain
Simulation, dans: Haasis,
32. Dominique Becker, in : Le développement des
implantations logistiques en France et ses enjeux pour les politiques
d'aménagement,mars 2003
33. Gabriel, S. (2007a): Prozessorientiertes Supply Chain
Risikomanagement, Francfort-sur-le-Main. ;
34. S. (2007b): Supply Chain Simulation, dans:
Haasis,
35. S. Chopra et P. Meindl : Supply Chain Management :
strategy, planning and operations.
Pearson Education, New Jersey, 2007.
36. Cours d'Introduction à la logistique , Grauer
Tourism University, L1, p16
37. REID D. (1986), « Genèse du Fayolisme
», Sociologie du travail, n°1, p75-93.
38. ROJOT Jacques (2003), Théorie des organisations,
ESKA Editions.
39. L'approvisionnement et le magasinage (Jean-Luc Boulot et
Al, 1987, P.209).
40. 62. Contrôle de gestion et Gestion
prévisionnelle - La gestion des approvisionnements et des stocks -
Daniel Antraigue -Page n° 4 /2163.
41. Dr Patéicia Aminata Nsoulé, La gestion des
entreprises béninoises,Un. Libre du Benin, 1999, p49
42. Christopher, Martin L. (1992), Logistics and Supply
Chain Management, London: Pitman Publishing.
43. Bernard Yacourt : Le chiffre d'affaires d'une
entreprise, p12-p18 ; 22,avenue de l'Observatoire 75006 Paris
44. Les facteurs de performance de l'entreprise. Couverture;
Rétroactions positives hasard et performance MM Agbodan Lomé. 3.
une approche. 29. Décision.
45. Mavor Michel Agbodan, Fulbert Gero AmoussougaLes
facteurs de performance de l'entreprise
AS. Actualité scientifique
Coll. principale: Universités francophones.
46. Albert nannt, Federated Collaborative Networks Group
(FCN) - Group Leader Informatics Institute, Computer Science Department
(FNWI),University of Amsterdam
47.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bioforce//plateau
de la logistique internationale/
48. Convention des Nations Unies sur le contrat de transport
international de marchandises effectué entièrement ou
partiellement par mer ("Règles de Rotterdam") (New York, 2008)
www.wikipedia//Bioforce//plateaudelalogistique
internationale, p56
113
49. Cours de methodes de recherches scientifiques, L2 Grauer
Tourism University, LGE, p62,
50. GRAWITZ, Madeleine : Méthodes de recherche en
sciences sociales », Dalloz, Paris, 2001, p. 35
51. Synthèse Théorie et expérience,
Académie de Grenoble,
http://www.acgrenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/theo
exp/esp prof/synthese /theo exp.htm [archive]
52. Une milice patronale : Peugeot. Maspero, (1975) (avec la
coll. de Claude Angeli et Marc-Rémy Donnalin)
53. Virchow R, « Zur Diagnose der Krebse in Unterleibe
», Med. Reform., vol. 45, 1848,
p. 248
54. Troisier CE, « L'adénopathie
sus-claviculaire dans les cancers de l'abdomen »,
Arch. Gen. de Med., vol. 1, 1889, p. 129-138 et
297-309
55. Pascal NDEGEYI MURHULA, Rapport de stage effectué
à la Bralima sarl/Siège de Bukavu, Aout 2013
56. Bralima Sarl/Siège de Bukavu/ Données de
l'entreprise
B. MEMOIRES
1. Un mécanisme d'information politique : la presse
confidentielle sous la Quatrième République. Mémoire de
maîtrise d'histoire sous la direction de René Rémond,
Université de Paris X Nanterre, 1972.
2. Chirac Ruhamya Mulindwa, Conception et mise en place d'un
logiciel de gestion commerciale au sein d'une entreprise commerciale: cas de
établissement KAS Sondirya,
3. Université adventiste de Lukanga , sciences
économiques et de gestion 2011. P72
4. Emile BYUMANINE MUCENGA , Maitrise du cout de production
et la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle,
mémoire inedit, UNILU 2006
C. THESES
1. François GALASSO, Aide à la planification
dans les chaînes logistiques en présence de demande
flexible/Systèmes industriels, ÉCOLE DOCTORALE : EDSYS, Paris,
Avril 2007
2. VALERY CAGOGNE, Impacts des couts de transport sur les
systèmes logistiques par une modélisation en dynamique des
systemes/ Le modèle SANDOMA, ECOLE NATIONALE DES PONTS ET
CHAUSSEES/Paris, juin 2003
114
ANNEXES
115
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
I. NOTE EXPLICATIVE
Dans le cadre de notre travail pour l'obtention du
diplôme de licencié en Administration des Affaires, filière
de Logistique et Gestion des entreprises « LGE » chez MADISON
INTERNATIONAL INSTITUTE, travail portant sur: « les contributions
des couts logistiques du transport à la reforme du chiffre d'affaires
d'une entreprise commerciale et industrielle, Cas de la Bralima
Sarl/Siège de Bukavu », nous vous prions de bien vouloir
répondre à ce questionnaire que nous vous soumettons, tout en
vous garantissant l'anonymat et vous remercions d'avance.
II. CONSIGNE
Pour nous faciliter la tâche, nous vous prions de
cocher la case qui vous intéresse ou d'encercler le numéro de
votre choix, soit d'en faire une explication, si possible.
III. IDENTITE DE L'ENQUETE
A. Sexe : M F
B. Age
C. Niveau d'études: 1. Secondaires
2. Universitaires
3. Postuniversitaires
D. Département:
1. Logistique 2. Financier
3. Commercial . Production
IV. QUESTIONS TYPES
1. Connaissez-vous l'importance de la logistique au de votre
société?
2. Etes-vous satisfaits des avantages qu'apporte la
logistique dans votre société?
3. La gestion de la logistique contribue-t-elle à
la reforme du chiffre d'affaires?
4. Quelle part de pourcentage les ressources logistiques
(information, emballage, transport, emmagasinage entreposage) prennent-elles
pour la réalisation des objectifs définis par le
département de la logistique?
5. Quelle est l'activité que vous
considérez comme la plus importante par celles qui sont
effectuées par département de la logistique?
116
6. Quels sont les sont les produits
régulièrement mis au marché par le Service
commercial?
7. Quelle est la statistique de vente mensuelle de janvier
et décembre
2012 pour le :
|
a.
|
Coca&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
|
b.
|
Fanta&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
|
c.
|
Sprite&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
|
|
d.
Mutzig&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
e.
|
Vitalo 1/3
&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&
|
f.
|
Vitalo
2/3&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
|
g.
|
Primus&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
|
h.
|
Radler&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
|
i.
|
Turbo
King&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
|
|
j.
Tonic&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
8. Quelles sont les nouvelles gammes de production
incorporées au sein de votre société ces dernières
années?
9. A quand avez vous débuté leur
production?
10. Avez-vous des gammes (produits) reçues par
importation? Si oui,
lequel?
11. Quel est leur pays de provenance?
12. Lequel des moyens de transports suivants utilisez vous
dans
l'importation des nouvelles gammes à
commercialiser?
A.
D.
TERRESTRE
B. MARITIME
C. AERIEN
FERROVIAIRE
13. Quelle est la statistique mensuelle de production de
décembre
2013 des gammes suivantes:
117
a.
Coca&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
b.
Fanta&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
c.
Sprite&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
d.
Mutzig&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
e. Vitalo 1/3
&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&&.
f. Vitalo
2/3&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
g.
Primus&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
h.
Radler&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
i. Turbo
King&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
j. Tonic
JANVIER 2013
|
DECEMBRE 2013
|
14. Les engins, sont-ils suffisants pour assurer le
transport régulier des vos produits après production?
15. Vous arrive t-il de prendre en location des engins
externes pour le transport des marchandises? Combien?
16. Avez-vous des difficultés dans la location des
engins de transport ? Lesquelles?
17. Quels sont les couts alloués dans les
transports des marchandises au sein de votre société moyennant
vos propres engins depuis 2009 à 2013? (Donnez les précisions en
monnaies locales SVP ?)
18. Quelle est la statistique des couts alloués
dans les transports des marchandises au sein de votre société
moyennant les engins pris en location depuis 2009 à 2013, de Janvier
à Décembre? (Donnez les précisions en monnaies locales par
exercice annuel S.V.P ?)
118
A.
B.
C.
D.
E.
|
2009
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
19. Les couts alloués dans le transport des
marchandises jouent-ils
un impact négatif pour le rendement des
activités de votre société depuis 2009 à 2013? Si
oui, comment?
Si non, pourquoi ?
A. 2009
B.
C.
D.
E.
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
2013
|
20. Les couts alloués dans le transport des
marchandises jouent-ils un impact positif pour le rendement des
activités de votre société? Si oui, comment? Si non,
pourquoi?
21. Quels sont les couts mensuels alloués au
transport dans l'approvisionnement des matières premières au
sein de votre société par exercice annuel de 2009 à
2013?
119
22. Quel est le moyen du transport le plus couteux
dans
l'approvisionnement des matières premières
et dans l'importation d'autres gammes au sein de votre
société?
A.
D.
TERRESTRE
B. MARITIME
C. AERIEN
FERROVIAIRE
23. Quel est le moyen du transport le moins couteux
dans
l'approvisionnement des matières premières
et dans l'importation d'autres gammes au sein de votre
société?
A.
D.
TERRESTRE
B. MARITIME
C. AERIEN
FERROVIAIRE
24. Utilisez-vous vos propres engins pour le transport
des matières premières du fournisseur jusqu'à l'usine?
Si oui, vous assurent-ils la performance dans vos activités?
...
25. Y a-t-il un projet d'avenir amorcé par votre
société pour que votre transport soit autonome afin de
réduire la variation des couts de transport de vos marchandises?
120
TABLE DES MATIERES
PRELUDE .I
IN MEMORIUM II
DEDICACE III
REMERCIEMENT IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS V
SUMMERY VI
RESUME DU TRAVAIL VII
CHAP.O. INTRODUCTION GENERALE P1
0.1.PROBLEMATIQUE P1
0.2.OBJECTIFS DE RECHERCHE P1
0.3.HYPOTHESES DU TRAVAIL P2
0.4.CHOIX ET INTERET DU SUJET P3
0.5.DELIMITATION DU SUJET P3
0.6.SUBDIVISION DU TRAVAIL P4
CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE .
I.1.ETUDE THEORIQUE DE LA LOGISTIQUE ET DU CHIFFRE D'AFFAIRES
P5
I.1.1.ETUDE THEORIQUE DE LA LOGISTIQUE D'AFFAIRES .P6
I.1.1.a. DEFINITION DES CONCEPTS P6
I.1.1.b. FINALITES DE LA LOGISTIQUE P7
I.1.1.c. HISTOIRE DE LA LOGISTIQUE P8
I.1.1.d. EVOLUTION DE LA LOGISTIQUE P8
I.1.2. IMPORTANCE DA LA LOGISTIQUE P11
I.1.3. LA PLACE DE LA LOGISTIQUE SUR LA FORME D'ENTREPRISE P11
I.1.4. OPTIMISATIONS DE TACHES LOGISTIQUE P14
I.1.5. MODALITES D'OPTIMISATION DES TACHES LOGISTIQUES P15
I.2.ETUDE THEORIQUE DU CHIFFRE D'AFFAIRES P17
I.2.1.LE CHIFFRE D'AFFAIRES COMME INDICATEUR DE LA REFORME P17
I.2.2.LA SYSTEMATISATION DES PRODURES D'ACHAT P18
I.2.3.LA MISE EN OEUVRE D'UN OUTIL DE TRANSPORT P18
I.3. IMPACT DES COUTS LOGISTIQUES A LA REFORME DU CHIFFRE
D'AFFAIRES.....P19
CHAP.II. GESTION DU TRANSPORT DANS UNE ENTREPRISE
P20
II.1.NOTION SUR L'ENTREPRISE P20
II.2. GESTION DU TRANSPORT P22
II.2.1.TYPES DE TRANSPORTAS .P24
II.2.1.A. LE TRANSPORT ROUTIER P24
II.2.1.B. LE TRANSPORT AERIEN P32
II.2.1.C. LE TRANSPORT MARITIME OU FLUVIAL P38
CHAP. III.CONSIDERATION METHODOLOGIQUES ET TECHNIQUE
P46
III.1. LES CONSIDERATIONS METHODOLOGIQUES P46
III.1.1.DEFINITION P46
III.1.1.1.METHODES ANALYTIQUES P46
III.1.1.2.LA METHODE STATISTIQUE P46
III.1.1.3.LA METHODE COMPARATIVE P47
III.1.1.4.LA METHODE STRUCTURO-FONCTIONNELLE P47
III.1.1.5.LA METHODE DE REGRESSION LINEAIRE P47
III.2.CONSIDERATION TECHNIQUE .P49
III.2.1.TECHNIQUE DOCUMENTAIRE ....P49
III.2.2.TECHNIQUE DU QUESTIONNAIRE P49
122
III.2.3.TECHNIQUE D'OBSERVATION P50
III.2.4.TECHNIQUE D'INTERVIEW ..P50
III.3.LA POPULATION ET LE CHOIX DE L'ECHANTILLON P50
III.3.1.LA POPULATION P50
III.3.2.LA DETERMINATION DE LA TAILLE DE L'ECHANTILLON P51
CHAP.IV. PRESENTATION DE LA BRALIMA SARL/SIEGE DE BUKAVU
....P50
IV.1.SITUATION GEOGRAPHIQUE P50
IV.2.HISTORIQUE DE LA BRALIMA SARL P52
IV.3.OBJECTIF DE LA BRALIMA SARL P56
IV.3.1.OBJECTIFS GENEREAUX P56
IV.3.2.OBJECTIF SOCIO-ECONOMIQUE P56
IV.4.STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE LA BRALIMA P57
IV.4.1.ROLE ORGANIQUE DES DIFFERENTS DEPARTEMENTS P57
IV.4.1.a. Département des ressources humaines P57
IV.4.1.b. Département de logistique .P57
IV.4.1.c. Département financier ..P58
IV.4.1.d. Département de fabrication P58
IV.4.1.e. Département d'embouteillages P59
IV.4.1.f. Département technique ..P59
IV.4.1.g. Département médical .P60
IV.4.1.h. Département de qualité et technologie
P60
IV.4.2.ORGANIGRAMME DE FONCTIONNEMENT P61
IV.4.3.Département de la logistique en tant que cadre
d'étude et de recherche P62
IV.4.3.1.Le service de Magasins logistiques P62
IV.4.3.2.Le service de gestion magasins P63
CHAP.V.PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION
P71
V.1.PRESENTATION DE L'ENQUETE P71
V.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS P71
V.2.1.Tableau I. L'importance de logistique P72
V.2.2.Tableau II. Les avantages après la mise en marche du
département de la logistique .P72
V.2.3.Tableau III. Les avantages de la logistique au sein de la
Bralima Sarl/Siege de Bukavu P72
V.2.4.Tableau IV. Contribution de la Gestion logistique a la
reforme du chiffre d'affaire P73
V.2.5.Tableau V. La part du transport a la réalisation des
objectifs P74
V.2.6.Tableau VI. Les activités effectuées au sein
de département de la logistique au sein de la
Bralima Sarl/Siege de Bukavu P76
V.2.7.La logistique, la production et la vente P77
V.2.8. La distribution des produits de la Bralima
Sarl/siège de Bukavu .P78
V.2.9. Tableau VII. Statistique de la Production des
bières en 2009 .P79
V.2.10. Tableau VIII. Statistique de la production des
bières en 2010 P79
V.2.11. Tableau IX. Statistique de la production des
bières en 2011 ....P80
V.2.12. Tableau X. Statistique de la production des bières
en 202 ....P80
V.2.13.Tableau XI. Statistique de la production des bières
en 2013 .P81
V.2.14. Tableau synthétique de la production des
bières de 2009 à 2013(en casiers) P82
V.2.15. Graphique I P83
V.2.16. Tableau XII. La répartition de la production des
boissons gazeuses en 2009 .P84
V.2.17. Tableau XIII. La répartition des boissons gazeuses
en 2010 ....P85
V.2.18. Tableau XIV. La répartition de la production des
boissons gazeuses en 2011 .P86
V.2.19. Tableau XV. La répartition de la production des
boissons gazeuses en 2012 P88
V.2.20. Tableau XVI. La répartition des de la production
boissons gazeuses en 2013 P89
V.2.21. Tableau XVII. Synthèse de la répartition de
la production des boissons
123
gazeuses de 2009-2013 P90
V.2.22. Graphique II ...P91
V.2.23. Tableau XVIII. Statistique d'importation de la
bière Hein Ken de 2009-2013 P92
V.2.24. Graphique III ....P93
V.2.25. Organisation des distributions P94
V.2.26. Tableau XIX. Statistique de la répartition des
couts de transport de 2009-2013 ..P96
V.2.27. Graphique IV ..P97
V.2.28. Tableau XX. Statistique de la répartition des
ventes de la bière de 2009 à 2013 P98
V.2.29. Graphique V P99
V.2.30. Tableau XXI. Statistique de la répartition des
ventes des boissons gazeuses 2009-2013....P100
V.2.31. Graphique VI P101 V.2.32. Tableau XXII. Statistique de
la répartition des couts de transport et du chiffre d'affaires de la
Bralima Sarl/Siège de Bukavu P102
V.2.33. Graphique VII ..P103
V.2.34. La Gestion du transport et la croissance du chiffre
d'affaires P103
V.2.35. Tableau XXIII. Statistique de la répartition des
couts de transport et du chiffre d'affaires de la
|
Bralima Sarl/Siège de Bukavu de 2009 à 2013
|
P104
|
V.2.36. Tableau XXIV. Calcul des variables
|
P104
|
V.2.37. Calcul de l'erreur de type d'estimation
|
P105
|
V.2.38. Analyse du coefficient de détermination comme
corrélation entre deux variables
|
.P106
|
V.2.39. La vérification de l'hypothèse
|
P106
|
CONCLUSION GENERALE
|
P108
|
BIBLIOGRAPHIE
|
P111
|
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
|
P115
|
TABLE DES MATIERES
|
.P120
|
|