Chapitre 1 : L'approche classique de résolution
des problèmes de localisation
L'analyse coût - avantage de ce projet a pris en
considération non seulement des options qui nécessitaient des
investissements à divers degrés mais également d'autres
options qui comportaient des stratégies d'établissement de prix
et des changements dans le trafic.
Le tableau 1 résume l'analyse coût-avantage
menée pour ce projet.
Le scénario de référence envisage un
certain nombre d'amélioration mineurs à l'infrastructure (sortie
de piste à grande vitesse) et des changements en matière de
procédure (réduction de l'espacement des aéronefs).
Le décideur doit choisir parmi les 5 options suivantes
:
1. L'aménagement d'une nouvelle piste parallèle de
5000 mètres.
2. L'aménagement d'une nouvelle piste parallèle de
8000 mètres.
3. L'aménagement d'une nouvelle piste parallèle de
9940 mètres.
4. L'introduction d'une redevance d'atterrissage minimale de 25$
en plus de
l'aménagement d'une piste parallèle de 9940
mètres.
5. Des améliorations aux aéroports de
dégagement (c'est à dire ceux d'Abbotsford et Boudany Bay) et
l'imposition d'une redevance d'atterrissage minimale de 100$ à
l'aéroport international de Vancouver.
Analyse de tableau 1 :
Le tableau 1 montre que quatre des cinq options
précédentes auraient une valeur actualisée nette positive
: c'est-à-dire qu'elles seraient préférables au
scénario de référence. La valeur actualisée nette
de l'option 5 est négative parce qu'elle comporte des coûts
considérables reliés à l'agrandissement des
aéroports de dégagement et à l'aménagement de
l'infrastructure nécessaire au chapitre de transport de surface.
Des quatre autres options, celles qui prévoient
l'aménagement de pistes parallèles de 8000 et de 9940
mètres, avec ou sans redevance minimale de l'atterrissage, sont beaucoup
plus rentables que l'option qui nécessite l'aménagement d'une
piste de 5000 mètres (option1). Les investissements prévus sont
considérables mais il en va de même de leurs économies pour
les transporteurs (carburant et main-d'oeuvre) et pour les passagers
(économie de temps de déplacement). Ces options étant plus
avantageuses pour les usagers, elles font plus que compenser les
investissements et les coûts plus élevés en matière
de bruit que comportent les options pour l'aménagement de pistes plus
longues.
Si les estimations sur les coûts et les avantages ne
posent pas des problèmes, l'option 4, c'est-à-dire celle qui
concerne l'aménagement d'une piste de 9940 mètres et l'imposition
d'une redevance minimale d'atterrissage de 25 $, serait la
préférée étant donné que c'est elle qui a la
valeur actualisée nette la plus élevée. Si en outre, nous
étions certains de n'avoir
Mémoire de Mastère en
MSG - FSEG Mahdia Page 11
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