CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Je dédie ce travail à la famille AWONO
DEDICACE
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page a
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page b
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
REMERCIMENTS
Je remercie l'éternel DIEU tout puissant pour sa
grâce, sa miséricorde et pour les bénédictions
reçues.
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer ma profonde
gratitude envers tous ceux qui ont contribué à sa
réalisation.
Mes remerciements vont particulièrement à :
> M. POPON Jean Dumand, administrateur
délégué du GIC JGEPROL. qui a su montrer sa confiance
à l'ENSAI en accordant ce stage et pour tous les enseignements
> Mon encadreur industriel : Mlle. POIMEUGNE NOUBISSI
Florantine Landryne, responsable qualité du GIC JGEPROL. pour m'avoir
bien accueilli et pour son appui logistique et son encadrement.
> Pr NSO Emmanuel Directeur de l'ENSAI ainsi que tous les
Enseignants pour leur encadrement et pour leurs participations à notre
formation.
> MES ENCADREURS ACADEMIQUES le Pr KAPSEU César et le
Dr FOMBANG Edith pour le suivi mon travail.
> Tout le personnel du GIC JGEPROL et DUPLASCAM pour leur
franche collaboration. > M NOBOSSE Pierre pour sa participation dans la
réalisation ce mémoire > Ma soeur jumelle BITUNDE AWONO
Charlie, pour son soutient morale > Ma fille AWONO Lovabelle, qui m'a permis
de tenir
> Mon parrain de baptême M. ODOBO pour ces
encouragements et son soutien financier
> M et Mme TJOCK pour leur soutien financier durant ces trois
ans > M.et Mme AWONO, pour leur soutient morale et financier
> Mlle TIOGHEN Raissa, pour son soutien sans faille
> Mlle NGA CARINE, pour son soutien sans faille
> Mme MANDENG Hortense, pour son soutient en logistique
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DU GIC JGEPROL
RESUME
Le terme qualité ne laisse personne indifférent
dans le monde industriel d'aujourd'hui. Mettre en oeuvre une démarche
qualité et la faire vivre est une tâche qui requiert beaucoup
d'énergie. Le but de ce projet était d'effectué
l'étude de faisabilité de la mise sur pied d'un laboratoire de
contrôle qualité au GIC JGEPROL, et la rédaction des
procédures servant à son fonctionnement. Pour cela, les analyses
qui seront effectuées dans le laboratoire ont d'abord été
recensées. Ensuite, le matériel et les consommables qui seront
utilisés pour réaliser les différentes analyses ont
été répertoriés. La quantité et la
qualité des équipements recensés ont guidé au choix
des dimensions de la conception du bâtiment qui abritera le laboratoire.
Le devis de construction du bâtiment a été
évalué. Le délai de réalisation du projet et la
planification des tâches ont été établis à
l'aide des méthodes de PERT et de Gantt. Des procédures ont
été rédigées pour mener à bien le travail au
sein du laboratoire. Il ressort du diagnostic des analyses que ce laboratoire
effectuera régulièrement cinq analyses physicochimiques et sept
analyses microbiologiques pour le contrôle de la qualité des
produits du GIC JGEPROL. Un bâtiment de 79 m2 sera
nécessaire pour abriter les locaux du laboratoire. L'évaluation
économique a révélé des charges de 6 662 780 FCFA
pour la construction de ce bâtiment, 11 315 374 FCFA pour l'achat des
équipements et réactifs. Pour l'exécution des
activités, il faut réunir un personnel qualifié comptant
04 personnes, pour un coût total du projet estimé à 18 557
295 FCFA. Sept mois deux semaines seront nécessaires pour
l'exécution du projet et le bon fonctionnement de ce laboratoire sera
assuré par l'utilisation des procédures rédigées.
Les calculs effectués montrent que l'amortissement de cette
immobilisation sera effectif à partir de la cinquième
année de fonctionnement.
Mots clés : laboratoire, faisabilité,
contrôle qualité, analyses, planification, coût,
amortissement, procédures.
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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
ABSTRACT
In the industrial world today, the term quality does not
exclude anybody and the establishment of a quality procedure requires a lot of
effort precision. The objective of this project work was to carry out a
feasibility study on the implementation of a quality control laboratory at
JGEPROL CIG and the establishment of procedures necessary for its functioning.
We started by outlining the analysis to be carried out in the laboratory ,the
materials and reagents which were to be used to realize these operations were
enumerated the quality and the quantity of equipment?s outlined guided our
choice of conception and dimensioning of the building to be used as laboratory.
The estimated cost of building was evaluated, the realization period was
obtained using the GANTT and PERT methods and procedures were established to
efficiently carry out this study at the level of the laboratory. From
analytical diagnosis it was realized that, the laboratory regularly carried out
five physicochemical analysis and seven microbial analysis for the quality
control of the products of JGEPROL CIG. A building of 79 m2 was
required to contain the entire laboratory. The economic analysis of this
project revealed a cost of 6 662 780 FCFA for the construction of the building,
11 315 374 FCFA for the cost of equipment and reagents. For the execution of
the activities, a qualified staff of four persons was required for a total
project estimated at 18 557 295 FCFA for a duration period of seven months and
two week. Proper functioning of the laboratory will be ensured by strictly
respecting the established procedures. Calculations carried out showed that the
return on investment of the company will be effective as from the fifth
year.
Key words: quality control, laboratory, analysis,
specifications, feasibility, planning, cost, return of investment,
procedures.
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TABLE DES MATIERES
DEDICACE a
REMERCIMENTS b
RESUME c
ABSTRACT d
TABLE DES MATIERES e
LISTE DES ABREVIATIONS i
LISTE DES FIGURES j
LISTE DES TABLEAUX k
LISTE DES ANNEXES l
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 0 : PRESENTATION GENERALE DE L'ENTREPRISE 2
I.1 Historique 2
I.2 Situation géographique 2
I.3 Organisation administrative du GIC JGEPROL 2
I-4 Secteur d'activité de l'entreprise 3
I.5 Environnement réglementaire 3
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE 5
I.1 Généralité sur l'étude de
faisabilité 5
I.1.1 Le titre du projet 5
I.1.2 Contexte et justification du projet 5
I.1.3 Le bénéficiaire du projet 5
I.1.4 Objectifs (global et spécifique) du projet 5
I.1.5 La description détaillée du projet 6
a) La localisation 6
b) L'étude technique, financière,
économique ou sociale du projet 6
c) La stratégie de mise en oeuvre 6
d) Les activités à conduire 6
e) La durée/chronogramme de l'exécution 6
f) Les résultats et impacts attendus 7
I.1.6 Coûts et plan de financement 7
a) Le plan des dépenses (établissement,
équipement, fonctionnement, etc.) 7
b) Le plan de financement (contribution propre, financements
extérieures) 7
I.2 Généralités sur le lait 7
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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
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I.2.1 Le lait 7
a) Définitions 7
b) Le lait en poudre ou lait sec 8
I.3 Généralités sur le yaourt 8
I.3.1 Définition et réglementation 9
I.3.2 Caractéristiques physico-chimiques et normes
microbiologiques des yaourts 10
I.3.3 Qualité du yaourt 10
I.3.3.1 La qualité commerciale 10
I. 3.3.2 La qualité hygiénique. 11
I.4 sécurité de la denrée alimentaire 11
I.4.1 Contrôle traditionnelles 12
I.5 Les normes internationales 12
I.6 Présentation des laboratoires d'analyses 13
I.6.1. Définition 13
I .6.2 Classification des laboratoires 13
I.6.3 Rôle du laboratoire de contrôle qualité
14
I.6.3 .1 Les critères d'un bon laboratoire 14
1) Installation et condition ambiantes 14
2) Le matériel 15
3) Gestion 16
4) ANALYSES 16
5) Echantillons 17
6) Traçabilités 17
I.7 Généralité sur les procédures
17
I.7.1 Définition 17
I.7.2 Les étapes à suivre pour élaborer une
procédure 18
I.7.3 Comment rédiger les procédures ? 18
a) Sommaire: 18
c) Domaine d'application: 19
d) Entrée et Sortie: 19
e) Référence: 19
f) Liste des pages: 19
g) Abréviations: 19
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DU GIC JGEPROL
h) Lexique: 19
i) Destinataires : 19
j) Mises à jour : 19
k) Autorité Validante: 20
l) Dérogation: 20
m) Indicateurs de Qualité et de Performances: 20
n) Points Clés: 20
o) Intitulé de la procédure: 20
p) Ordinogramme ou Logigramme: 20
q) Documents existants: 20
r) Documents à créer: 20
s) Destinataire des documents crées: 21
t) Documents existants à modifier: 21
CHAPITRE : II MATERIEL ET METHODES 22
II.1 Matériel 22
II.2 Méthodes 22
II.2.1 Méthodologie adoptée pour le travail
effectué 22
II.2.2 Recensement des différentes analyses
physico-chimiques et microbiologiques 23
II.2.3 Recensement des différents équipements et
réactifs 24
II.2.4 Conception du bâtiment 24
II.2.4.1 Dessin du bâtiment 24
II.2.4.2 Matériaux utilisé pour la construction du
laboratoire 24
a) Electricité 25
b) L?eau 25
c) Gaz 25
d) La climatisation 25
II.2.5 Organisation du laboratoire 26
II.2.6 Planning de réalisation du projet 26
II.2.7 Evaluation économique 28
II.2.8 Présentation du laboratoire et rédaction des
procédures 29
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION 31
III.1 Recensement des différentes analyses
microbiologiques et physico-chimiques 31
III.1.1 Analyses microbiologiques 31
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DU GIC JGEPROL
III. 1.2 Analyses physico-chimiques 34
III.1.2.1 Mesure du pH 35
III.1.2.2 Contrôle de l'acidité Dornic
(80-120D°) 36
III.1.2.3 Contrôle de la température 36
III.1.2.4 Evaluation organoleptique 36
III.1.2.5 Mesure de la viscosité 36
III .1.3 Fréquences des analyses prévues pour le
laboratoire 36
III.3 conception du bâtiment 40
III.4 Organisation du laboratoire du GIC JGEPROL 43
III.4.1 Aménagement et utilisation de l'espace du
laboratoire 43
III.4.2 Présentation des locaux et de l'organisation du
laboratoire 43
1) Salle d'analyses contrôle qualité
(microbiologique et physicochimique) 43
2) Salle de préparation 46
3) Le magasin 46
4) Salle d'analyse sensorielle et de réception des
Prélèvements 47
5) Le bureau du chef du laboratoire 47
6) Les vestiaires 48
7) Toilettes 48
III.5 Evaluation économique du projet 49
III.5.1 Evaluation du coût d'investissement du projet 49
III.5.2 Evaluation de l'amortissement des immobilisations 55
III.6 Planning de réalisation 57
III.7 Rédaction des procédures 59
III.7.1 Explication de la référence des
procédures MALAKO 59
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 65
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 66
ANNEXES i
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LISTE DES ABREVIATIONS
Aw : Activité de l'eau
AFNOR : Agence française de la
normalisation
DLC : Date Limite de Consommation
GIC : Groupe d'Initiative Commune
INRA : Institue Nationale de la Recherche en
Agronomie
JGEPROL : Jeunes Gens Exploitants des
Produits de Laitiers
ISO : International standards organisation
MLB : Mon Lait à Boire
pH : Potentiel Hydrogène
UHT : ultra haute température
YAR : Yaourt Aromatisé
YAPU : Yaourt aux Pulpes de fruits
YEM : Yaourt Etuvé MALAKO
YF : Yaourt Familial
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DU GIC JGEPROL
LISTE DES FIGURES
Figure 1: schéma synoptique du travail effectué
23
Figure 2: Plan du laboratoire 41
Figure 3: Présentation de l'aménagement du
laboratoire 42
Figure 4: Présentation du classement de la salle
d'analyses contrôle qualité 44
Figure 5: présentation du classement de la salle de
préparation 46
Figure 6: Présentation du classement de la salle
d'analyse sensorielle 47
Figure 7: Présentation du classement du bureau du chef
laboratoire 48
Figure 8: Présentation du classement des vestiaires
48
Figure 9: Présentation du classement des toilettes
49
Figure 10:Réseau PERT de la réalisation du
projet 59
Figure 11:Diagramme de Gantt de la réalisation du
projet 60
Figure 12:Référence de la procédure
MALAKO 60
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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: fiche d'identification du GIC JGEPROL 4
Tableau 2: Spécification du lait
écrémé en poudre qualifiée pour la consommation
humaine 8
Tableau 3:Caractéristiques physico-chimiques et normes
microbiologiques des yaourts 10
Tableau 4:Explication de l'utilisation de la méthode
QQOQCCP 30
Tableau 5: Récapitulatifs des Analyses microbiologiques
qui seront effectués au laboratoire
du GIC JGEPROL 32
Tableau 6:Récapitulatifs des Analyses
physico-chimiques qui seront effectuées au laboratoire
du GIC JGEPROL 35
Tableau 7: Récapitulatifs des
produits, des analyses, et des fréquences d'analyses
recensées.
37
Tableau 8: Recensement du matériel de laboratoire 39
Tableau 9: Devis des milieux de cultures et des réactifs
du laboratoire 40
Tableau 10: Devis du matériel de laboratoire 49
Tableau 11:Devis des milieux de cultures et des réactifs
du laboratoire pour le lancement des
activités 51
Tableau 12: Devis du matériel de bureau et du nettoyage
52
Tableau 13: Devis de la construction du laboratoire 53
Tableau 14: récapitulatifs du devis de la construction du
bâtiment 54
Tableau 15:Evaluation du coût total d'investissement de la
mise en place du laboratoire 55
Tableau 16:Amortissement du bâtiment 56
Tableau 17:Amortissement des équipements du laboratoire
56
Tableau 18:Amortissement mobilier et équipement de bureau
57
Tableau 19:Récapitulatifs des amortissements annuels
étalés sur huit ans 57
Tableau 20 : Tâches entrant dans la réalisation du
projet 57
Tableau 21:Conditions d'antériorité 58
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page l
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Plan de localisation de l'entreprise i
Annexe 2: Organigramme du GIC JGEPROL ii
Annexe 3: Gamme des produits MALAKO iii
Annexe 4: Résultats des tests effectués au
centre pasteur du Cameroun iv
Annexe 5: Norme ANOR sur le yaourt et les produits laitiers
v
Annexe 6: Mode opératoire du dénombrement des
salmonelles vii
Annexe 7: Mode opératoire des dénombrements
coliformes fécaux ix
Annexe 8: Mode opératoire du dénombrement des
germes totaux xi
Annexe 9: Mode opératoire du dénombrement des
staphylocoques Aureus xiii
Annexe 10: Mode opératoire du dénombrement des
levures et moisissures. xv
Annexe 11: Mode opératoire de l'utilisation du
microscope xvii
Annexe 12: Mode opératoire de la détermination
du pH xix
Annexe 13: Mode opératoire de la mesure de
l'acidité titrable du yaourt. xxi
Annexe 14: Fiche du test d'analyse sensorielles des produits
malako xxiii
Annexe 15 : Mode opératoire de la coloration de gram.
xxiv
Annexe 16: Fiche technique d'identification des
réactifs xxvi
Annexe 17: Exemple de compte rendu d'analyse xxvi
Annexe 18: Mode opératoire de l'entretien de
l'incubateur xxii
Annexe 19: Mode opératoire de l'entretien du Bain-marie
xxiii
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 1
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
INTRODUCTION
Le concept de la qualité découle d'une
philosophie qui s'intègre à l'ensemble des opérations des
usines de transformation alimentaire (Aube., et al 1995). Cette
orientation de l'entreprise provient d'un choix stratégique de ses
dirigeants face aux exigences des marchés nationaux et internationaux en
matière de qualité des produits. Pour y parvenir, le laboratoire
de contrôle qualité devient alors un outil essentiel au support de
cette philosophie dans ce sens qu'elle permet de Vérifier les non
conformités de la production, d'analyser les produits et les exprimer en
résultats fiables. Pour permettre à l'entreprise l'implantation
d'un programme intégré de la qualité. C'est dans ce
contexte que le GIC JGEPROL exploitant des produits laitiers, soumet
régulièrement ses produits aux analyses contrôle
qualité (microbiologiques et physicochimique) au laboratoire du centre
pasteur pour un coût d'une valeur de 421.000 FCFA par mois. Pour ses
projets qualités, le GIC JGEPROL nourris le Besoin d'être conforme
aux exigences de l'ANOR (NC 126 : 2002-04 et NC 77 : 2002- 04). En pleine
expansion, elle désire introduire un outil qualité dans ses
nouvelles installations ceci pour contrôler et maitriser la fabrication
ses produits, assurer leur qualité et garantir ainsi sa
compétitivité vu la montée fulgurante de la concurrence
dans ce secteur d'activité. Il est donc nécessaire
d'étudier la faisabilité technique et économique de ce
projet et d'établir les bases du fonctionnement adéquat de ce
laboratoire. C'est ce qui justifie l'initiation de ce travail dont l'objectif
général la mise sur pied d'un laboratoire d'analyse et de
contrôle qualité au sein du GIC JGEPROL. Les objectifs
spécifiques sont :
> Recensement des analyses et rédaction des
protocoles
> Recensement des équipements de laboratoire
> conception et dimensionnement des locaux
> Evaluation économique du projet
> Etablissement du planning de réalisation du projet
> Rédaction des procédures
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 2
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
CHAPITRE 0 : PRESENTATION GENERALE DE L'ENTREPRISE
I.1 Historique
Le GIC JGEPROL a été formellement
créé en 2002 par deux principaux acteurs. L un a eu
l'idée de mettre sur pied une unité de transformation du lait en
yaourt car il a suivi une formation sur la transformation du lait et a pris
part à de nombreux séminaires internationaux sur la production
alimentaire en Europe et plus particulièrement en Hollande. C'est
également lui qui a eu l'idée de donner le nom commercial de :
« MALAKO » à ses produits ; nom russe qui signifie en
français « lait ». Le second associé est celui qui a
permis le développement des activités du GIC. Ce dernier a
apporté des moyens financiers et le contrôleur de gestion de la
structure jusqu'au 2011. Pour des besoins de forme juridique, les deux
principaux acteurs se sont associés à quatre autres personnes
pour la création du GIC. (Cinq associés étant le strict
minimum pour la constitution d'un GIC).
A sa création, le GIC utilisait des moyens de
production assez traditionnels et la vente des yaourts se faisait dans des
glacières. Il s'est par la suite étendu et deux agences ont vu le
jour : une à Douala en 2002 et l'autre à Bafoussam en 2007. Les
agences de Douala et celle de Yaoundé étaient les deux
unités de production. Par la suite, l'unité de production de
Douala a été supprimée. L'agence de Yaoundé qui est
le siège social, produit les yaourts puis livre aux agences annexes de
Douala et de Bafoussam qui les écoulent sur le marché.
I.2 Situation géographique
Le siège du GIC JGEPROL est situé en plein coeur
de la ville de Yaoundé, dans l'arrondissement de Yaoundé V plus
précisément au quartier Essos, au lieu-dit CAMP-SONEL. Le plan de
localisation est présenté en Annexe 1.
I.3 Organisation administrative du GIC JGEPROL
Comme toute entreprise hiérarchisée, le GIC
JGEPROL est dirigé par un administrateur délégué.
Il est suivi hiérarchiquement par un comptable, qui assure le traitement
de la paie du personnel, d'un contrôleur de gestion qui est chargé
d'assurer le suivi des activités au sein de l'entreprise. C'est à
dire le contrôle de la production et des ventes effectuées, d'un
chef de production dont les attributions sont, d'organiser et de diriger les
productions, un gestionnaire
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 3
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
de stock qui est chargé de gérer les
entrées et sorties des produits. L'organigramme du GIC JGEPROL est
présenté en Annexe 2.
I-4 Secteur d'activité de l'entreprise
Le GIC JGEPROL est une entreprise de production et la
commercialisation du yaourt. Elle offre ainsi une large gamme variée de
produits laitiers commercialisés sous la marque « MALAKO »
:
Yaourt étuvé Malabo (YEM) : conditionné en
pot de 125g
- Yaourt non sucré (YNS) : c'est un yaourt
dépourvu de matière grasse et sans sucre, elles sont aussi
conditionnées en pot et en bouteille de 50cl
- Yaourt familial : conditionné en bouteille de 1l, 1/2 l,
33cl, 25cl Mon lait à boire : conditionné en sachet de 150g et
250g (MLB)
- Yaourt Vita fruit : c'est un yaourt possédant comme
additif les pulpes d'ananas ou celle de fraises (en pot de 125g)
Yaourt aromatisé : c'est un yaourt qui contient des
arômes variés tel que la vanille, l'ananas, la fraise, fruits
exotiques. Leur conditionnement se fait en pot, en sachet et en bouteille.
Les photos des différentes gammes de yaourts
fabriqués par l'entreprise sont présentées en Annexe 3.
I.5 Environnement réglementaire
Le GIC JGEPROL est immatriculé à la chambre du
commerce et agrée par le ministère du commerce. Le service
d'hygiène et de salubrité du ministère de l'eau et de
l'énergie effectue régulièrement des décentes
inopinées au GIC JGEPROL pour contrôler la qualité de l'eau
et s'assurer que les installations sont conformes à celles
recommandées en matière de production de lait.
Le centre Pasteur du Cameroun en son service d'hygiène
et d'environnement (contrôle des eaux et de produits alimentaires)
reçoit tous les mois des échantillons des produits
fabriqués par l'entreprise, Pour les soumettre à des analyses de
conformité afin de délivrer un certificat attestant que les
produits peuvent être mis en vente sur le marché et sont sans
danger pour la santé des consommateurs.
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Tableau 1: fiche d'identification du GIC JGEPROL
|
Raison sociale
|
Groupe d'initiative commune producteur des yaourts « MALAKO
»
|
Régime fiscal et juridique
|
Groupe d'initiative commune
|
B.P
|
B.P. 7290 YAOUNDE CAMEROUN
|
Téléphone
|
22230387 /77773015
|
E-mail
|
www.malako@yahoo.fr
|
Siège social
|
YAOUNDE RUE NOUVELLE ROUTE CAMP SONEL ESSOS
|
Capital
|
80 000 000 FCFA
|
Géographie du capital
|
1000/0 camerounais
|
Date de création
|
2002
|
Principaux actionnaires
|
POPON JEAN DUMAND ET ASSOCIES
|
Activité principale
|
Production du yaourt
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 4
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 5
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1 Généralité sur l'étude
de faisabilité
L'étude de faisabilité est la clé de
voûte de tout projet, car elle sert de référence à
toutes les étapes ultérieures du déroulement. Elle peut
être effectuée par un (des) cabinet (s) spécialisé
(s), dont la compétence dans le secteur en question est reconnue.
Néanmoins, le mandat des responsables chargés de la
réaliser doit être défini conjointement par les divers
partenaires impliqués dans le projet (Combris et al., 2008).
Le contenu de l'étude de faisabilité doit
être conçu en fonction des nombreux destinataires que l'on veut
convaincre : institutions financières, société de capital
à risque, gouvernements, clients, fournisseurs, associés,
partenaires, etc.
Les auteurs devront, notamment, évaluer la
rentabilité du projet, en établissant les coûts avec une
marge d'erreur de 10 % à 15 % (Combris et al., 2008).
Cette étude doit présenter de manière
détaillée la faisabilité du projet, ainsi que les agences
d'exécution et les bénéficiaires du projet. Ce document
doit apporter les informations précises sur les éléments
suivants :
I.1.1 Le titre du projet
Il s'agit de la dénomination du projet.
I.1.2 Contexte et justification du projet
C'est un rappel détaillé de l'environnement
physique, social, politique et économique dans lequel le projet va se
déployer. Il présente la nécessité de mise en
oeuvre de ce projet par rapport à cet environnement dans le contexte qui
est celui de m'amélioration de la qualité des produits mis sur le
marché.
I.1.3 Le bénéficiaire du projet
Il s'agit de caractériser davantage la cible
concerné qui va effectivement bénéficier du projet
(localisation, taille, capacité de production, niveau de revenu
etc...).
I.1.4 Objectifs (global et spécifique) du projet
La justification du projet sur la base d'une
problématique bien détaillée permet aux acteurs principaux
de se fixer un objectif global, suivi d'un ensemble d'objectifs plus
circonscrits ou spécifiques qu'ils voudraient atteindre par la mise en
oeuvre de leur projet.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 6
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
I.1.5 La description détaillée du projet
a) La localisation
Il s'agit de situer géographiquement le ou les sites
d'exécution du projet.
b) L'étude technique, financière,
économique ou sociale du projet
Ici, il faut démontrer comment techniquement le projet
peut se réaliser. Il n'est pas superflu à ce stade de faire une
description qualitative et quantitative de biens ou services qui seront
produits et qui devront être en conformité avec les attentes du
public cible.
Cette démonstration technique doit être suivie
d'une estimation financière assez détaillée du montant
total des frais à engager pour rendre la chose possible (en monnaie
locale). Un compte d'exploitation et une étude de la rentabilité
de votre projet serait utile à l'estimation de la viabilité
financière ou économique du projet. Il est indispensable de
joindre en annexe tous les coûts de base et coefficients techniques ainsi
que leurs sources, afin de faciliter la compréhension de votre approche.
(Une présentation comparative de vos produits (biens et services) par
rapport à ceux existant serait utile.
c) La stratégie de mise en oeuvre
La mise en oeuvre du projet peut supposer des choix
technologiques différents. A ce titre il est important de
présenter la dimension réelle des ressources matérielles,
humaines, technologiques qui vont être utilisés, ainsi que les
mécanismes (approches) à déployer pour obtenir les
résultats envisagés.
d) Les activités à conduire
Il est question à ce stade de décrire
succinctement les activités qui seront conduites, conformément
aux modalités de mise en oeuvre du projet. Il est recommandé
à ce stade de bien ressortir les implications des différents
partenaires (chronogramme d'intervention) du projet, ainsi que les besoins en
ressources, en conformité avec le plan de financement.
e) La durée/chronogramme de
l'exécution
Un chronogramme précis doit permettre de connaître
la durée de vie du projet.
Il est réalisé par l'exécution d'une
méthode de planification qui peut être la méthode PERT. La
réalisation du projet nécessite souvent une succession de
tâches auxquelles s'attachent certaines contraintes :
· De temps = délais à respecter pour
l'exécution des tâches ;
· D'antériorité = certaines tâches
doivent être exécutées avant d'autres ;
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DU GIC JGEPROL
· De simultanéité = certaines tâches
peuvent être réalisés en même temps ;
· De production = temps d'occupation du matériel ou
des hommes qui l'utilisent.
Pour présenter ces problèmes d'ordonnancement,
on peut utiliser la méthode PERT (Program Evaluation & Review
Technique) qui consiste à mettre en ordre sous la forme d'un graphe,
plusieurs tâches qui grâce à leur dépendance et
à leur chronologie concourent toutes à la réalisation d'un
projet.
f) Les résultats et impacts attendus
Il est question de présenter de manière
détaillée, tous les résultats (biens et services) tels
qu'ils seront produits ainsi que les effets tout en précisant le moment
où ceux-ci sont attendus ou envisagés.
I.1.6 Coûts et plan de financement
a) Le plan des dépenses (établissement,
équipement, fonctionnement, etc.)
Il est recommandé de préciser de manière
très détaillée toutes les dépenses que la mise en
oeuvre du projet va engendrer. Il s'agit de partir des frais de premier
établissement, jusqu'aux frais d'évaluation en cours et
antérieurs. Le détail devrait permettre par exemple une nette
différenciation en investissement, entre frais d'études et
dépenses d'équipement et en fonctionnement entre salaire et
primes personnels, pièce de rechange. (APCE, 2008).
b) Le plan de financement (contribution propre,
financements extérieures)
Le plan de financement doit permettre de ressortir en
détail la contribution des bénéficiaires, celle de
l'agence d'exécution. Il est indispensable d'inclure dans le plan de
financement la contribution même du projet si celui-ci engendre des
recettes.
I.2 Généralités sur le
lait
I.2.1 Le lait
a) Définitions
Le lait est le produit intégral de la traite totale et
ininterrompue d'une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non
surmenée, il doit être recueilli proprement et ne pas contenir le
colostrum (Cheftel ET Cheftel, 1977).
Le lait est l'aliment le plus complet, la boisson la plus
riche. Il est riche en vitamines A et en vitamines du groupe B (Bekono, 2005).
Il contient en outre du calcium et du lactose; c'est un aliment riche en
protéines; c'est une denrée particulièrement fragile.
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
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II est susceptible d'être souillé avant la
consommation par deux sortes de germes :
- les bacilles lactiques. Inoffensifs, ils transforment le
lactose en acide lactique ;
- des germes pathogènes (bacille tuberculeux,
staphylocoques, streptocoques). C'est pourquoi
on applique divers traitements au lait pour rallonger sa
durée de conservation.
Pasteurisation
Stérilisation UHT
Atomisation
b) Le lait en poudre ou lait sec
C'est un lait qui a perdu la quasi-totalité de son eau
(environ 96%) pour ne conserver que son extrait sec.
Une fois ouvert, il se conserve 10 jours lorsqu'il est
entier, 2 semaines s'il est demi-écrémé et 3 semaines s'il
est écrémé. Il doit être consommé
immédiatement après avoir été reconstitué
par adjonction de liquide. Le taux de matière grasse est toujours
précisé sur l'emballage. Il existe deux catégories de lait
en poudre : dit "lait écrémé" (taux de matière
grasse inférieur à 1,5%) et le "lait entier 26%" (taux de
matière grasse de 26%).
Le tableau ci-dessous ressort les spécifications du
lait écrème en poudre qualifié pour la consommation
humaine.
Tableau 2: Spécification du lait
écrémé en poudre qualifiée pour la consommation
humaine
Humidité maximum
|
4 %
|
Matière grasse maximum
|
1,25 %
|
Acidité titrable maximum
|
0,10 à 0,15 %
|
Solubilité maximum
|
1,25 ml
|
Germes aérobies mésophiles à 30 °C
maximum
|
10 000 / g
|
Bactéries coliformes maximum
|
Absence / 0,1g
|
Levures et moisissure maximum
|
50 / g
|
Absence d'odeur et de goût désagréable ou
anormal.
|
|
|
Source : les produits laitiers « la maison du lait »
I.3 Généralités sur le yaourt
D'après GAVIN (1968), la première étude
réellement bactériologique de la flore du yaourt est celle de
GRIGOROFF (1905). Cet auteur y distingue trois sortes de microorganismes: deux
Lactobacilles et un diplo-streptocoque. Il s'est avéré par la
suite que les deux espèces de
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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Lactobacilles n'en font qu'une: Lactobacillus bulgaricus
qui a la faculté, suivant son âge et son métabolisme,
de former des grains de volutine. Et le diplo-streptocoque responsable de la
production de l'arôme du yaourt (Malonga, 1985).
Dans les pays du tiers monde, en particulier les pays chauds,
le yaourt rencontre de plus en plus de succès pour trois raisons
essentielles: c'est un produit rafraîchissant, facile à fabriquer
artisanalement; sa valeur digestive est grande (comparée surtout au
lait) ; il peut se fabriquer à partir du lait en poudre.
I.3.1 Définition et réglementation
Les laits fermentés représentent les
différents produits obtenus par fermentation du lait par des
bactéries lactiques et éventuellement d'autres micro-organismes
notamment les levures. Ils présentent une bonne valeur nutritionnelle et
des caractéristiques organoleptiques très
appréciées. Ils se différencient les uns aux autres par
leur état final: gel plus ou moins ferme et les crèmes plus ou
moins liquides. Dans cette gamme de produit alimentaire, nous avons les
yaourts. Selon le Codex Alimentarius, le yaourt est défini comme un
produit laitier coagulé obtenu par fermentation lactique grâce
à l'action de Lactobacillus bulgaricus et de Streptococcus
thermophilus à partir du lait frais ainsi que du lait
pasteurisé (concentré, partiellement écrémé,
enrichi en extrait sec) avec ou sans addition (lait en poudre, poudre de lait
écrémé, etc.).
Les micro-organismes du produit final doivent être
viables et abondants (environ 108 par gramme de produit). La
quantité d'acide lactique libre ne doit pas être inférieure
à 0,8g/100 g lors de la vente au consommateur (Mahaut et al.,
2000). En fonction de la technologie de fabrication, les yaourts sont
divisés en 3 grandes familles de consistance
Le yaourt ferme, étuvé, en pot ou
traditionnel : Il a l'aspect d'une gelée compacte, il est
fermenté à même le contenant. Le lait ensemencé est
versé dans de petits pots dans lesquels le yaourt sera
commercialisé. L'épaississement s'effectue donc dans les pots
durant 3 à 5 heures. Lorsque le yaourt est suffisamment formé, la
fermentation peut être arrêtée par un refroidissement
à +/- 2°C.
Le yaourt brassé, bulgare ou velouté
: Ce type a la texture lisse, plus ou moins fluide. Le lait
ensemencé est versé dans de grandes cuves en acier inoxydable
où il est maintenu à
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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
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température d'incubation. Le yaourt est ensuite
brassé ce qui le rend moins visqueux et plus onctueux
I.3.2 Caractéristiques physico-chimiques et normes
microbiologiques des yaourts
Suivant la norme Internationale, un bon yaourt présente
les caractéristiques physicochimiques et microbiologiques
précises présentés au tableau 3.
Tableau 3:Caractéristiques physico-chimiques et
normes microbiologiques des yaourts
Caractéristiques physico-chimiques
|
Normes microbiologiques
|
pH : 4.3-4.6
|
coliformes totaux < 10/g de yaourt
|
|
Acidité : 90-120°D
|
Salmonella absent dans 25g de
yaourt
|
|
|
La date limite de consommation (DLC) des yaourts est au
maximum de 30 jours à partir de la date de fabrication car les
bactéries doivent rester vivantes et en nombre suffisant
(107bactéries/g à la DLC). En fin de fabrication, le
yaourt contient environ 100 milliards de bactéries vivantes par gramme.
(Quittet et al., 1999).
I.3.3 Qualité du yaourt
Un des effets les mieux connus des micro-organismes
contaminants de nos aliments est la dégradation de la qualité.
Cette qualité d'aliment peut, au plan microbiologique, être
définie de 2 façons : qualité commerciale et
qualité hygiénique
I.3.3.1 La qualité commerciale
Elle concerne essentiellement les caractéristiques
organoleptiques et se traduit par un attrait ou une répugnance par les
consommateurs. Ses incidences économiques sont déterminantes pour
l'industrie alimentaire. Les caractéristiques nutritionnelles et
technologiques de l'aliment contribuent à cette qualité.
Tous nos aliments peuvent être le siège de
prolifération microbienne, prolifération d'autant plus
variée que le produit est «riche» en éléments
nutritifs et placé dans des conditions favorables à la croissance
microbienne. Ainsi la plupart des yaourts (non soumis à des traitements
antimicrobiens) ont des charges microbiennes comprises entre
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
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104 et 106/g (Cuq, 2007) Au cours de
cette prolifération des modifications d'aspect (couleur, limon), de
texture, de flaveur (odeur et saveur) apparaissent , et les modifications
engendrées par les microorganismes sont le plus souvent
défavorables (odeur putride, limon, liquéfaction etc...).
I. 3.3.2 La qualité hygiénique.
L'innocuité Du yaourt correspond à une
qualité seuil et la norme zéro défaut qui doit être
atteinte pour certains systèmes aliment-microorganisme en particulier
(Veit, 1986) à partir du moment où la présence du
microorganisme dans le produit risque d'avoir une incidence défavorable
et parfois très grave sur la santé du consommateur.
La prolifération de microorganismes se traduit par des
modifications des qualités organoleptiques généralement
détectables quand le nombre de germes dépasse les 106
par g de produit. Les modifications d'aspect (couleur, limon), de texture ou de
flaveur (odeur et saveur) sont souvent défavorables : germes banales,
les staphylococcus aureus , les salmonelles ,les sulfito-reducteurs, les
Escherichia coli, sont les micro-organismes responsables de altération
et de la contamination du yaourt (Cuq, 2007).
Aucun accident sanitaire n'étant acceptable, il est
alors indispensable de connaître l'évolution des flores
microbiennes tout au long de la vie du produit et en particulier
l'évolution la plus probable concernant la nature des flores
(qualitatif) et leurs nombres (quantitatif) du produit alimentaire de
l'entrée de la matière première à la sortie du
produit de l'usine, jusqu'à sa consommation (Veit, 1986). Ceci est
réalisé grâce aux analyses microbiologiques et
physicochimiques (prédiction). La durée limite de consommation
(DLC) est ainsi fixée : au-delà de la valeur fixée les
risques microbiologiques deviennent élevés (Cuq, 1999). C'est
à partir des paramètres de contrôle (pH, Aw,
Humidité relative, Température, oxydoréduction) que ceci
est possible.
I.4 sécurité de la denrée
alimentaire
C'est un concept impliquant qu'une denrée alimentaire ne
causera pas de dommage au consommateur lorsqu'elle est préparée
et/ou ingérée selon l'usage prévu par le fabricant
(Quittet et al., 1999). Elle implique donc l'absence de
pathogènes d'origines microbiologiques ou chimiques.
La norme internationale ISO 22000 vise à harmoniser
les exigences en matière de management de la sécurité des
aliments pour tous les acteurs de la filière agroalimentaire. Elle
intègre les principes du système d'analyse des dangers et des
points critiques pour leur maîtrise (HACCP).
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REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 12
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
I.4.1 Contrôle traditionnelles
Les démarches communément employé pour
la sécurité de la denrée alimentaire correspondent
à l'ensemble des opérations suivantes :
- d'éducation et de formation
- d'inspection
- d'analyse microbiologique
? L'inspection correspond surtout à une
vérification du respect de règles (Codex Alimentarius,
textes réglementaires, décrets, lois, circulaires etc.). Elle
manque de spécificité et de discernement entre l'essentiel et le
secondaire, surestime des exigences relatives à des points mineurs et
augmente souvent les coûts de production sans réduction effective
des risques.
? L'analyse microbiologique est réalisée sur les
produits à tous les stades de production. Ses avantages sont de
représenter des valeurs de référence, d'aider à
l'appréciation de l'hygiène et de constituer un argument souvent
indispensable pour les échanges commerciaux. Ses limites sont
inhérentes aux difficultés d'échantillonnage, à la
significativité des examens (faible corrélation entre index,
germes pathogènes et germes indicateurs), au faux sentiment de
sécurité qu'elle génère, à la restriction
qu'elle peut apporter quant au développement de produits ou
procédés nouveaux.
I.5 Les normes internationales
L'implication du monde agro industriel dans les travaux de
normalisation est une nécessité pour les pays. Les groupes ISO,
AFNOR, ANOR... ont toujours eu une relation privilégiée avec les
laboratoires et les centres technologiques. Elle permette à la norme
dêtre synchrone avec les connaissances techniques et
scientifiques, de la faire participer pleinement à l'innovation pour en
retour multiplier les points de l'innovation pour en retour multiplier les
points de diffusion et de la dite innovation. Les normes contribuent à
l'amélioration de la qualité et de la productivité .Elles
fournissent des solutions technologiques et organisationnelles à un
coût raisonnable pour des usages répétés (Ernoul,
2010).
En effet le rôle la norme est de faciliter les liens
entre trois mondes : les ingénieurs, les chercheurs, et le marché
des services et produits industriels (Combris et al., 2008).
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 13
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
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? Présentation de la norme ISO 17025
(2005)
La norme NF EN ISO/CEI 17025 a pour objectif de permettre la
reconnaissance de la compétence d'un laboratoire. Par rapport aux
référentiels qu'elle a remplacés (norme EN 45001 et guide
ISO/CEI 25), elle est beaucoup plus orientée vers le client (entreprise)
du laboratoire (influence certaine des normes ISO 9000) et elle responsabilise
d'avantage le laboratoire. L'entreprise exprime des besoins et, implicitement,
a des attentes : ces besoins et ces attentes sont traduits en exigences par le
laboratoire qui ne s'arrête donc pas aux seules spécifications du
client mais qui tient compte également, entre autres, de ce dont le
client aura besoin pour utiliser l'information qui lui sera remise; les clients
y verront une amélioration notable des services qui leur sont rendus
I.6 Présentation des laboratoires
d'analyses
I.6.1. Définition
Le laboratoire est un local aménagé pour effectuer
des recherches scientifiques, des analyses biologiques (Maurice et
al., 1998).
I .6.2 Classification des laboratoires
La Classification est basée sur l'évaluation
des niveaux de risques liés à la présence ou à
l'utilisation de matières dangereuses de nature biologique, chimique,
radioactive ou à l'utilisation de rayonnements, et de l'assurance que
les personnes autorisées à entrer dans ces laboratoires aient
l'information requise pour réduire ces risques à un niveau
acceptable.
? Critères de classification des
laboratoires
Le classement se réfère à la
présence de produits biologiques dans le local. Trois niveaux de groupes
de risque sont établis (DIFCO LABORATORIE, 1999) :
· Groupe de risque « niveau 1 » (risque faible
pour l'individu et la collectivité)
· Groupe de risque « niveau 2 » (risque
modéré pour l'individu, limité pour la
collectivité).
· Groupe de risque « niveau 3 » (risque
élevé pour l'individu, faible pour la collectivité)
· Groupe de risque « niveau 4 » (risque
très élevé pour l'individu, et pour la
collectivité).
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 14
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
I.6.3 Rôle du laboratoire de contrôle
qualité
Le laboratoire d'analyses qualité intervient dans des
secteurs différents, c'est un outil incontournable pour la
préservation d'une santé saine, dans le domaine alimentaire, il
donne des renseignements sur la composition des aliments et consiste en outre
à savoir si les données sont ou non propres à l'usage
auquel elle est destinée. Les objectifs du laboratoire d'analyses
doivent être énoncés en termes aussi simples que possible
et doivent être clairement définis car c'est leur
définition qui caractériseront les activités du
laboratoire, tout en prenant en compte les éléments tels que la
qualité, la ponctualité et le rapport coût utilité
des résultats.
Le rôle principal d'un laboratoire de contrôle
qualité est l'analyse, et les résultats de cette analyse doivent
correspondre à ce qui est réellement dans l'échantillon
(Maurice et al. 1998). Le laboratoire d'analyses est présent
dans toutes les étapes de la chaîne de production, il est devenu
au fil des ans une référence indispensable à tout acte
posé au cour de la production, il donne des renseignements sur la
composition des aliments et consiste en outre à savoir si les
données sont ou non propres à l'usage auquel elle sont
destinées.
I.6.3 .1 Les critères d'un bon laboratoire
Le laboratoire pour son accréditation ou sa
certification doit répondre à un certain nombre de
critères qui peuvent lui permettre d'être reconnu comme un
laboratoire fiable dans le milieu. Parmi ces critères on, peut citer
selon (Maurice et al., 1998) :
Les Installation et condition ambiantes
Le matériel
Le personnel
La gestion
Les analyses
Les échantillons
La traçabilité
1) Installation et condition ambiantes
Elles sont importantes dans la mesure où
l'éclairage, les sources d'énergie et les conditions ambiantes
facilite l'exécution correcte des essais et /ou des étalonnages.
Il est donc judicieux de veiller à ce que les conditions ambiantes
n'invalident les résultats ou ne compromettent la qualité des
mesurages (Aube et al., 1995).
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 15
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
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Les locaux doivent être suffisamment spacieux pour un
maintien aisé des zones de travail en ordre et propre. Vingt
mètres carrés sont recommandés par analyste (Maurice et
al., 1998).
L'ossature du bâtiment doit respecter le principe de
« la marche en avant » rencontré dans les usines
agroalimentaire, ce qui permet d'éviter les contaminations
croisés. Au cas contraire il faut veiller à ce que, l'espace
spatio-temporel soit bien aménagé, Lors de la conception des
pièces il faudrait prendre en compte les hauteurs de l'immobilier du
laboratoire .Les surfaces doivent être lisses, la plomberie doit
respecter la norme ceci pour éviter le dépôt de
poussière et les condensations des déchets
Les exigences techniques relatives aux installations et aux
conditions ambiantes susceptibles d'affecter les résultats sont
généralement consignés par écrit. Le maintien de la
qualité des locaux passe par l'assurance d'un bon entretien du
laboratoire, et de l'établissement des procédures de nettoyages
et de désinfection des locaux Personnel (Maurice et al.,
1998).
La direction du laboratoire doit assurer la compétence
de tous ceux qui assurent le fonctionnement d'appareils spécifiques,
effectuent des essais et/ou des étalonnages, évaluent les
résultats et signent les rapports d'essai et les certificats
d'étalonnage (Mahault et al., 2000). Lorsqu'on fait appel à des
collaborateurs qui sont en cours de formation, une supervision
appropriée doit être prévue. Le personnel qui effectue des
tâches spécifiques doit être qualifié sur la base
d'un niveau d'études, d'une formation, d'une expérience
appropriée et/ou de compétences démontrées, selon
ce qui est exigé (ISO/CEI 17025:2005(F). Un responsable qualité
doit être nommée. Les relations fonctionnelles et
opérationnelles sont à établir clairement d'où
l'intervention de la confidentialité des résultats qui est une
obligation pour le personnel, par conséquent des règles doivent
être établies pour permettre la bonne marche du laboratoire.
2) Le matériel
L'équipement de laboratoire désigne les divers
outils et ustensiles utilisés par les scientifiques qui travaillent en
laboratoire. Cela comprend aussi bien des appareils comme les becs Bunsen et
les colonnes de distillation que des équipements
spécialisés comme les spectrophotomètres et les
calorimètres. Le matériel de laboratoire est en
général utilisé, soit pour réaliser une
manipulation, ou expérience, soit pour effectuer des mesures et
rassembler des données, et celle-ci se répartissent en plusieurs
catégories :
? Équipement de sécurité en laboratoire
(EPI
· Extincteur
· Douche de sécurité ...)
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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
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? Équipement de laboratoire hors sécurité
(Bain thermostaté
· Balance
· Bec Bunsen ...) ?
Verrerie de laboratoire (Bécher
· Boîte de Petrie
· Burette ...)
3) Gestion
Le fonctionnement du laboratoires d'analyse repose sur une
indispensable maîtrise des méthodes instrumentales, et
également sur leur aptitude à rendre un service utile aux
donneurs d'ordre, sous la forme de résultats de qualité. Ces
nouvelles compétences s'appuient sur un ensemble de techniques
organisationnelles spécifiques (assurance qualité, maîtrise
des risques et informatisation) et expérimentales (plans
d'expérience, validation des méthodes et outils statistique (Aube
et al., 1995).Cette organisation entraîne un certain nombre de
documents tels que les procédures (décrivant qui fait quoi,
où, quand, comment...), des modes opératoires, et aussi les
enregistrements, preuves de ce qui a été fait et par qui, on
parle alors de documentation.
La structure de la documentation dans un laboratoire
d'analyse peut être représentée par une pyramide à 4
niveaux. Tout d'abord, le manuel qualité qui est un document qui
énonce la politique qualité et qui décrit le
système qualité. Au deuxième niveau, nous trouvons les
procédures, procédures organisationnelles et procédures
fonctionnelles qui représentent la manière
spécifiée de réaliser une activité. Au
troisième niveau, nous trouvons les instructions techniques ou modes
opératoires, qui sont des documents qui enregistrent les consignes
nécessaires à la tenue d'un poste de travail et enfin au
quatrième, niveau nous allons trouver les enregistrements qui sont des
documents qui fournissent des preuves tangibles des activités
effectuées ou des résultats obtenus. (Kemajou, 2010)
4) ANALYSES
Pour le cas des analyses qualité, elles sont reparties
en deux types : les analyses microbiologiques et physicochimiques
Analyses microbiologiques :
La recherche, le dénombrement ou l'identification de
germes d'hygiène ou responsables de toxi-infections alimentaires :
Salmonella, Listeria monocytogenes, Staphylocoques, Escherichia coli, font
partie du quotidien des analyses microbiologiques effectuées.
Analyses physicochimiques
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 17
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Pour le cas des aliments, elles entrent dans le cadre des
contrôles qualité. Le contrôle physico-chimique a pour
objectif de garantir au produit sa stabilité et sa consistance en ce qui
concerne les caractéristiques organoleptiques. Différents tests
sont réalisés pour parvenir à atteindre les
spécificités de chaque produit.
5) Echantillons
Il est défini comme étant, une Quantité
de produit prélevé d'un lot et soumis à des essais en
laboratoire (Maurice et al.,1999). Un échantillon peut
consister en une ou plusieurs unités d'échantillonnage. Leurs
prélèvements et leurs conservations doivent être minutieux,
et l'analyste doit s'assurer que les registres sont en ordre, que
l'intégrité a été maintenue, que les contenants et
les cachetages soient intacts. Toutes ambiguïtés quant aux analyses
doit être dissipées.
S'assurer de viabilité des prélèvements
et des conservations des échantillons à transférer
à d'autres laboratoires.
6) Traçabilités
La traçabilité des opérations est
assurée en permanence : opérateurs, lots de réactifs,
durée d'incubation. Ce travail scientifique nécessite une
équipe d'ingénieurs et de techniciens
spécialisés.
I.7 Généralité sur les
procédures
I.7.1 Définition
La procédure est la manière
spécifiée d'effectuer une activité ou un processus.
Une procédure écrite est un document qui
décrit et formalise les tâches à accomplir pour mettre en
oeuvre une activité ou un processus. C'est un document de support et de
communication qui porte à la connaissance de tous les processus
clés de l'organisation. (Ernoul, 2010)
La qualité ne peut être inspectée dans un
produit ; d'abord, elle doit être conçue dedans, après quoi
la fonction de fabrication est responsable de produire des produits selon les
conditions de conception. Pour empêcher les produits non conformes, la
fabrication doit être effectuée dans des conditions
commandées et selon une manière et un ordre indiqués. Les
conditions commandées incluent des commandes appropriées pour les
matériaux, l'équipement de production, les processus et les
procédures. En outre, les opérations de fabrication devraient
être indiquées par des instructions de travail documentées,
la bonne
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 18
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
communication est nécessaire, et tous le personnel de la
fabrication doit être motivés et
commis à satisfaire les besoins et exigences de client, et
à l'amélioration de la qualité
continue (ERNOUL et
al.2010).
I.7.2 Les étapes à suivre pour
élaborer une procédure
Les principales étapes à suivre pour
élaborer les procédures sont les suivantes :
détermination de l'étendue de la
procédure.
détermination des différents acteurs intervenant
dans la procédure pour consultation.
entretien individuel sur la façon donc sont
élaboré les activités relatives à la
procédure.
élaboration d'une première ébauche du
diagramme de cheminement du processus.
soumission du diagramme auprès des personnes
concernées.
apport de modification si nécessaire avec reprise du
circuit préalable.
rédaction de la procédure à partir du
diagramme adopté.
soumission de la procédure auprès des personnes
concernées.
apport de modification si nécessaire avec reprise des
étapes antérieures 7 et 8.
remise de la procédure auprès de la Direction
Général pour approbation.
test et expérimentation de la procédure.
approbation par le Directeur Général.
implantation et la mise à jour de la procédure.
I.7.3 Comment rédiger les procédures ?
La rédaction des procédures se fait à l'aide
du GUIDE D'ELABORATION DES PROCEDURES (GEP) rédigé par le Cabinet
Conseil Qualité en 2000, sur la base des exigences de la norme ISO 9001:
2000.
Il est composé de 20 chapitres à savoir:
a) Sommaire:
C'est le résumé sous forme de table de
matières, des différents chapitres de la procédure suivis
des numéros de pages correspondant et servant de repères.
b) Introduction
Ce chapitre permet de présenter le sujet et de
définir l'objectif visé par la procédure. Il doit
être concis et précis.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 19
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
c) Domaine d'application:
Cette partie indique le lieu, le moment et l'occasion
où cette procédure doit être appliquée. Elle
précise aussi et expressément les domaines d'exclusion.
d) Entrée et Sortie:
La procédure étant une suite d'actions ou
d'opérations, ce chapitre en précise le début et la fin.
Il faut indiquer l'action de départ et l'action finale du processus.
e) Référence:
Ce chapitre indique l'origine du texte ou les textes sur
lesquels s'est basé le rédacteur pour élaborer la
procédure.
f) Liste des pages:
Ce chapitre énumère l'ensemble des pages de la
procédure en précisant leur date d'élaboration et leur
indice de révision. Il permet au lecteur ou à l'utilisateur de la
procédure de s'assurer que le document est complet et mis à
jour.
g) Abréviations:
Ce chapitre donne la liste et la signification de chaque
abréviation utilisée dans le texte.
h) Lexique:
C'est le recueil de définition des mots techniques de la
spécialité utilisé dans la procédure.
i) Destinataires :
Le rédacteur de la procédure doit
préciser les unités du service qui doivent recevoir le document
et les quantités nécessaires par unité afin de retrouver
la traçabilité des documents pour les mises à jour et les
audits qualité .Le service conservateur de l'original du document doit
être mentionné dans ce paragraphe.
j) Mises à jour :
Les mises à jour des documents conditionnent la bonne
application des procédures. Elles doivent respecter une politique de
gestion définie dans ce chapitre en 3 points :
10.1. Le Comité de Mise à jour : préciser
les unités qui la composent.
10.2. La périodicité de Mise à jour :
préciser la fréquence des réunions du comité.
10.3. Le suivi des Mises à jour : préciser la
politique de gestion des mises à jour et le service chargé de
l'appliquer.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 20
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
k) Autorité Validante:
Ce chapitre indique l'autorité qui doit approuver la
procédure pour qu'elle soit déclarée valide.
l) Dérogation:
Dans ce chapitre doit être précisé tous
les cas, toutes les possibilités et tous les pouvoirs de
dérogation à l'application de cette procédure.
m) Indicateurs de Qualité et de
Performances:
Ce chapitre précise les indicateurs de mesures de
résultats des actions de la procédure. Ces mesures permettent de
constater les écarts entre les réalisations et les exigences.
Elles sont de deux types:
.Indicateur de qualité: mesure de résultats des
actions par rapport aux exigences du client. Indicateur de performance: mesure
des actions par la production précédente.
n) Points Clés:
Chaque processus a un chemin critique dont les points les
plus importants doivent être mentionnés dans ce chapitre.
o) Intitulé de la
procédure:
C'est la partie principale de la procédure. Elle est
composée d'actions à entreprendre pour l'application et
l'aboutissement du processus.
p) Ordinogramme ou Logigramme:
C'est un schéma, un dessin, un plan ou un planning qui
permet une compréhension plus facile de la procédure.
q) Documents existants:
Ce chapitre donne la liste et les références
des documents, instructions et procédures existants qui traitent le
même sujet.
r) Documents à créer:
Ce chapitre donne la liste des documents qui doivent
être crées pour les comptes rendus, les enregistrements des
résultats et l'archivage des données provenant de l'application
de la procédure.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE .P Page 21
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
s) Destinataire des documents crées:
Ce paragraphe précise les services qui sont destinataires
des documents créés lorsqu'ils sont dûment remplis.
t) Documents existants à modifier:
Ce chapitre donne la liste des documents existants qui doivent
être modifiés du fait de l'élaboration de cette
procédure
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 22
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
CHAPITRE : II MATERIEL ET METHODES
II.1 Matériel
Le matériel utilisé pour la réalisation
de cette étude est essentiellement constitué du cahier de charge
de l'offre et de la documentation de l'entreprise :
La documentation de l'entreprise : l'historique des analyses
effectuées au centre Pasteur a été utilisé pour
choisir celles qui seront réalisés dans le laboratoire.
Le cahier de charge de l'offre : Il donne les
spécifications suivant lesquelles le travail doit être
effectué. Les principales exigences sont de planifier le projet aux
coûts les plus moindres possibles tout en respectant les normes
qualités des laboratoires et surtout d'assurer un approvisionnement
local en équipement et réactifs à utiliser dans le
laboratoire.
II.2 Méthodes
II.2.1 Méthodologie adoptée pour le travail
effectué
L'approche méthodologique utilisée pour
l'atteinte des objectifs généraux et spécifiques est
présentée à la figure 1
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Recensement des différentes
analyses
physico-chimiques et microbiologiques
Recensement des différents équipements et
réactifs
Conception du bâtiment
Présentation et organisation du laboratoire
Evaluation du cout d'investissement
Evaluation de l'amortissement des immobilisations
Planning de réalisation du projet
Evaluation économique
Rédaction des procédures de gestion
du
laboratoire
Figure 1: schéma synoptique du travail
effectué
II.2.2 Recensement des différentes analyses
physico-chimiques et microbiologiques
Etant donné que, l'entreprise est impliqué dans
la production des produits laitiers, le choix des analyses contrôle
qualité à effectuées au sein du laboratoire s'est fait en
se basant). Les exigences de l'ANOR en ce qui concerne les analyses
microbiologiques et physicochimiques du yaourt (annexe 5).
Pour les analyses microbiologiques, il a fallu faire le choix
des microorganismes à dénombrer dans les matières
premières (lait, pulpe, colorant) et sur le produit fini (le yaourt
ferme)
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REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 24
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
II.2.3 Recensement des différents équipements
et réactifs
Le choix du matériel a été basé
sur les analyses à effectuer, la précision des résultats
attendus, la fiabilité des résultats, leur coût, la
facilité de maintenance, le délai des résultats, du besoin
et de la disponibilité des consommables qui y sont liés, ceci sur
le marché nationale d'abord et internationale ensuite. Ces
équipements ont été classés en fonction de leurs
spécifications au laboratoire : les équipements de
sécurité, ensuite ceux du laboratoire (hors
sécurité), la verrerie, le matériel de bureau et de
nettoyage.
Le listing des prix des équipements du laboratoire a
été fourni par les entreprises MEDIBEST
basée à Douala et GERSY BUISNESS
CORPORATE filiale du groupe PROTEC (Belgique) située au
quartier Nlongkak à Yaoundé,
II.2.4 Conception du bâtiment
II.2.4.1 Dessin du bâtiment
La conception du plan du bâtiment a été
faite en tenant compte de la présence des équipements à
installer.
Ce bâtiment a été conçu en
respectant le modèle L des locaux industriels. La grandeur des salles
est fonction des équipements qui y seront intégrés.
L'unité de mesure du plan est le mètre, Le plan a
été représenté en cotation verticale et
horizontale. Le calcul des superficies a été fait selon la
formule mathématique suivante :
Surface = Longueur x Largeur
Le bâtiment aura 06 salles à savoir : La salle
d'analyses et de contrôle qualité qui aura trois paillasses, de
une forme rectangulaire. La salle de préparation d'une forme
carré aura en son sein une paillasse. La salle d'analyse sensorielle,
les vestiaires et les toilettes sont des salles à activités
réduites et avec moins d'équipements ; elles auront une
superficie plus réduite. Le bureau du directeur constitué de
plusieurs armoires sera également de forme carré.
II.2.4.2 Matériaux utilisé pour la
construction du laboratoire
Le choix s'est fait en tenant compte de la facilité
d'entretien de celle-ci. Les murs seront montés avec du ciment
d'approvisionnement local, pour le cas de la toiture on utilisera des
tôles bac en aluminium au-dessus laqué. A l'intérieure, Les
comptoirs de travail auront une surface en carreaux faïence lisse et
résistante aux produits acides et alcalin. Le revêtement
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 25
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
du plancher sera en céramique à la
qualité antidérapante et résistante aux produits
chimiques, et facile à nettoyer.
La construction du bâtiment a été
réalisé avec la participation de l'ingénieur du
génie civil chargé à leur actuelle de la construction
l'usine. La mercuriale Btp du Cameroun 2013 des prix du montage des devis
bâtiments a été utilisée pour dresser le devis
bâtiment du laboratoire. Cette mercuriale prend en compte la main
d'oeuvre de la réalisation de l'ouvrage.
a) Electricité
Le laboratoire sera alimenté d'une source
indépendante de tout le bâtiment de l'entreprise, ceci pour
limiter les variations de tensions pouvant avoir une incidence négative
sur les équipements, et par conséquent sur l'exécution des
analyses qui impose l'utilisation de l'électricité. La source de
courant électrique sera 110V et 220V pour une source lumineuse de
40w/m2 (Aube et al., 1995).
Les prises d'installations seront constituées de
fiches de deux à trois entrées avec mise en terre pour celle
à trois entrées.
b) L'eau
Le laboratoire sera doté d'un distillateur qui va
produire de l'eau distillée, ce qui servira à la
réalisation des différentes analyses au sein du laboratoire. Des
éviers et des lavabos sont prévus dans chaque salle pour
l'approvisionnement en eau de lavage.
c) Gaz
L'analyse microbiologique exige un environnement
stérile. Le personnel travaillera donc à proximité des
brûleurs à gaz ; Le gaz d'utilisation sera du butane, son
approvisionnement sera local sous un conditionnement des bouteilles de 25kg. Un
bruleur sera monté sur chaque paillasse d'analyses microbiologiques en
prenant en compte la sécurité des travailleurs. Il faut noter que
dans ce dispositif, les bouteilles à gaz seront placées à
l'extérieur du bâtiment pour plus de sécurité.
d) La climatisation
La maitrise de la température dans les salles du
laboratoire sera possible, grâce à utilisation de climatiseur de
deux chevaux. Ces climatiseurs permettront de stabiliser la température
entre 20°C et 23°C et l'humidité relative à 35 et 50%
qui sont ici les conditions idéales pour faciliter la
reproductibilité des analyses (Aube et al., 1995).
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 26
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Le positionnement du climatiseur sera parallèle
à la porte d'entrée de manière à éviter la
réintroduction des agents contaminants dans la salle de manipulation.
II.2.5 Organisation du laboratoire
Dans cette phase du travail, la vision est de bien
aménager pour mieux travailler, et ceci passe par le choix de
l'organisation du laboratoire. Ce choix s'est fait à partir des besoins
et objectifs de l'entreprise. Ces besoins sont en réalité les
différentes analyses qui seront réalisées.
L'intérieur de la salle d'analyses de contrôle
qualité sera conçue selon le modèle en péninsule.
Ce choix a été fait sur la base des avantages qu'offre ce
modèle.
Le modèle péninsule : c'est un
type d'aménagement à trois surfaces de travail ; en plus
d'optimiser l'utilisation de l'espace, le modèle en péninsule
permet aux travailleurs de réaliser simultanément ou en
parallèle plusieurs analyses (Aube et al., 1995).
Comparativement au modèle en ilot, il constitue un aménagement
plus fermé et plus sécuritaire, où la circulation est
restreinte pour éviter les contaminations pendant les analyses
microbiologiques effectuées au sein du laboratoire.
Les analyses physicochimiques et microbiologiques seront
jumelées dans une même salle ceci dans le but de diminuer le
coût financier lié à la construction du bâtiment. La
motivation de ce jumelage vient du fait que, au regard des analyses
physicochimiques recensé pour le contrôle des yaourts, la plupart
sont instrumentales et facile à ranger dans les placrds
(pHmètrie), de ce fait elles ne poseront réellement aucun
problème d'interférence ou de contamination des analyses et des
résultats dans la salle. Par ailleurs, l'agencement des salles du
laboratoire et les procédures rédigées vont assurer le bon
fonctionnent des analyses.
La salle des vestiaires et celle de l'analyse sensorielle
seront montées respectivement selon le respect des bonnes pratiques
hygiènes et des standards de salle d'analyses sensorielles.
II.2.6 Planning de réalisation du projet
Il s'agit d'établir l'ordonnancement des tâches
qui entrent dans la réalisation du projet, identifier les tâches
critiques et de déterminer la durée totale de réalisation
du projet.
La méthode PERT a été utilisée pour
planifier la réalisation de ce projet.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 27
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
La méthode PERT est une technique
permettant de gérer l'ordonnancement dans un projet. Elle consiste
à représenter sous forme de graphe, un réseau de
tâches dont l'enchaînement permet d'aboutir à l'atteinte des
objectifs d'un projet. Et elle implique au préalable :
Un découpage précis du projet en tâches ;
L'estimation du la durée de chaque tâche ;
La nomination d'un chef de projet chargé d'assurer le
suivi du projet, de rendre compte si nécessaire et de prendre des
décisions en cas d'écart par rapport aux prévisions. Nous
pouvons aussi définir quelques terme et expressions :
? Explication des termes utilisés dans la
méthode Pert
? La date au plus tôt d'une étape
est la durée du chemin le plus long menant à cette
étape.
? La date au plus tard d'une étape est
la différence entre la durée du projet et la durée du
chemin le plus long restant à faire pour terminer le projet.
? Antériorité : Représente
l'état d'une tâche qui précède une autre.
? Chemin critique : Les différents
chemins qui permettent d'atteindre l'étape finale ont bien souvent une
durée différente. Le chemin dont la durée est la plus
longue est appelé « chemin critique ». Les tâches qui se
trouvent sur le chemin critique doivent impérativement être
respectées pour que les objectifs du projet soient atteints.
Le chemin critique du projet (Suite des
tâches du réseau ne comportant aucune marge (date au plus
tôt = date au plus tard).
L'élaboration du réseau Pert a consisté
à :
L'établissement de la liste des tâches : Cette
étape consiste à :
- Donner la liste exhaustive des tâches
à exécuter.
- Estimer la durée des tâches et
déterminer les ressources nécessaires pour les accomplir.
- Codifier les tâches pour faciliter la
construction du réseau (A, B, C, D,...)
La Détermination des conditions
d'antériorité en répondant aux questions suivantes :
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 28
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
- Quelle tâche doit être
terminée immédiatement avant qu'une autre ne commence ?
- Quelle tâche doit suivre une tâche
déterminée ?
Le Tracer du réseau PERT : ce réseau est
constitué par des tâches et des liens. Le code de
présentation est le suivant :
- On symbolise une tâche par un cercle
- Un arc fléché pour signifier
l'ordonnancement des tâches les unes par rapport aux autres (au-dessus de
la flèche on inscrit le décalage)
La Détermination des dates, des tâches, des marges
libres ce qui permet de déterminer le chemin critique
Pour y parvenir, les calculs suivants ont été
effectués :
- Calcul "aller" = dates au plus
tôt :
Date au plus tôt J = Max [(au plus
tôt H+ durée H),
- Calcul retour = Marge libre. La formule
est la suivante : Date au plus tard I = max [(au plus tard J -
durée J) ;
H, I, J : représentent les tâches
consécutives dans la réalisation du projet
La méthode de Gantt, a été utilisée
pour représenter l'évolution du travail dans le temps. La
représentation du diagramme de Gantt a été
réalisée à l'aide du logiciel Gantt
Le principe est d'introduire la date au plus tôt, celle
au plus tard et la Marge total des différentes
antériorités.
II.2.7 Evaluation économique
Il a été question d'évaluer les coûts
d'investissements du projet. Ceci s'est fait en procédant par
l'évaluation sommaire des différents devis qui entrent dans la
réalisation du projet. Il s'agit du devis des équipements et
machines du laboratoire, les réactifs consommables du laboratoire et du
devis de la construction du bâtiment. Les formules mathématiques
utilisées pour la détermination du coût des
différents investissements sont les suivantes : Prix total de la
désignation = prix unitaire de la désignation* la quantité
de la désignation (PT= PU*Qté)
le totaux de Prix total = somme des prix totaux de chaque
désignation
La désignation représente une entité
à acheter.
Le calcul de la somme des différents coûts investis
a été réalisé selon le modèle ci-dessous
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 29
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Eléments ou activités
Coûts
- Equipements et machine du laboratoire ;
- Réactifs consommables du laboratoire
;
- Génie civil, construction : matériaux et
main d'oeuvre ;
|
C1
C2
C3
|
Coût total
|
3
C = ?Ci
i=0
|
Evaluation de l'amortissement
L'évaluation du taux d'amortissement des immobilisations a
été faite grâce aux calculs des annuités sur la base
d'un taux d'amortissement constant et dégressifs selon le nombre
d'années fixées pour la durée de vie de l'immobilisation
et la base d'amortissement (coûts des immobilisés), nous avons
:
Taux dégressif = taux constant * coefficient de la
durée de vie prévue
Annuité = taux d'amortissement* base d'amortissement
Cumul d'amortissement = somme des annuités
consécutifs
Valeur nette comptable = cout des immobilisés total -
cumul des amortissements annuel II.2.8 Présentation du
laboratoire et rédaction des procédures
La rédaction des procédures et l'organisation du
laboratoire ont été élaboré grâce à la
méthode du QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand,
Comment, Combien, Pourquoi), appelé aussi méthode du
questionnement est un outil d'aide à la résolution de
problèmes comportant une liste quasi exhaustive d'informations sur la
situation.
La méthode de questionnement QQOQCCP permet de
décrire la faisabilité du projet en répondant aux
questions suivantes d'une manière générale :
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Tableau 4:Explication de l'utilisation de la méthode
QQOQCCP
LETTRE DESCRIPTION QUESTION CIBLE
Q : QUOI Description de la De quoi s'agit-il ?
Objet, actions,
problématique, de la Que veut-t-on effectuer ?
procédés, phase,
tâche, de l'activité opération, machine...
|
Q : QUI Description des Qui est concerné
par le laboratoire ? Personnel, clients,
personnes concernées, Qui va travailler dans le
laboratoire ? fournisseur ...
des parties prenantes,
des intervenants
O : OU Description des lieux Où sera-il
bâtit ? Où cela se passera-t-il ? Lieux, atelier, poste,
Sur quel poste? Quel équipement ? machines...
|
Q ; QUAND Description du moment, A Quel moment
les différentes opérations Mois, jour, heure,
de la durée, de la seront menées ? Combien de fois
par durée, fréquence,
fréquence cycle ? Depuis quand ? planning,
délais...
C : COMMENT Description des De quelle
façon le travail sera effectué au Moyens, fournitures,
méthodes, des modes sein du laboratoire ? Dans quelles
procédures, mode
opératoires, des circonstances ?
opératoire... manières
|
C : COMBIEN Description des moyens, Quel sera le
coût d'achat des équipement ? Budget, pertes,
du matériel, des Quels moyens ? Quelles ressources ?
nombre de
équipements ressources...
P : POURQUOI Description des raisons, Dans quel
but de la mise sur pied d'un Action correctives,
des laboratoire ? Quelle finalité ? préventives,
former,
causes, des objectifs atteindre les
Dans quel but ? Quelle objectifs...
Cet outil a été organisé en question pour
identifier ce qui doit être réalisé dans la
méthodologie rédaction de notre étude.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 30
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 31
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
III.1 Recensement des différentes analyses
microbiologiques et physico-chimiques
Le contrôle de la qualité sanitaire d'un aliment
conduit : au dénombrement des germes totaux contenus dans l'aliment,
à la recherche des germes indicateurs, à la recherche des germes
pathogènes, et à la vérification des
caractéristiques physicochimiques des produits.
Certaines normes sont à respecter pour le contrôle
de la qualité sanitaire et celui de la qualité commerciale des
denrées alimentaires
III.1.1 Analyses microbiologiques
Vu la nature des produits (lait en poudre, pulpes de fruits,
colorants, ferments, yaourt) fabriqués au GIC JGEPROL les analyses
microbiologiques suivantes seront effectuées ( tableau 5)
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Tableau 5: Récapitulatifs des Analyses microbiologiques
qui seront effectués au laboratoire du GIC JGEPROL
Test effectué Caractéristiques du
Echantillons Références Normes de l'ANOR
microorganisme de la sur le lait sec,
méthode yaourt (2002)
Dénombrement des salmonelles
|
- Bactérie entérique Gram -
- Se développent entre 35°C et 37°C
- Elles sont tuées par congélation - Milieux de
culture employés: Eau peptonée, Hecktoen, gélosé
SS, Bouillon de Muller-kauffman
|
Lait sec,
lait pasteurisé, yaourts
|
NF EN ISO 6579
|
Absence dans 25g d'échantillons prélevé
|
Dénombrement des Coliformes totaux
|
- Bactérie entérique Gram + - Prolifèrent
à 30°C
- Milieux de culture employés : Milieu de Mac Conkey,
|
Lait sec, pulpe de fruit
lait pasteurisé, yaourts,
|
NF EN ISO 4832
|
- <25/g de prdt (lait sec)
- <10/g de prdt (lait yaourt)
|
Dénombrement des Coliformes
fécaux
|
- Bactérie entérique Gram + - Prolifèrent
à 44°C
- Milieux de culture employés : Milieu lactosée
bilié cristal et au rouge neutre (VRBL),
- Bouillon lactose bilié au vert
|
Lait, pulpe de fruit
lait pasteurisé, yaourts,
|
NF V 08060
|
0 /g.prdt (lait sec)
< 1/g de prdt (yaourt)
|
Brillant (BLBVB)
Dénombrement des staphylococcus
aureus
|
- Bactérie entérique Gram + - Prolifèrent
à 37°C
- Milieux de culture employés : Eau peptoné,
Gélose de Baird Parker, Gélose de Chapman au mannitol, Bouillon
de coeur-cervelle
|
Lait sec,
lait pasteurisé, yaourts,
|
NF EN
6888-2
|
0/g de prdt (lait sec)
< 10g de prdt (yaourt)
|
Dénombrement des Germes totaux
|
- Bactérie aérobie mésophile -
Prolifèrent à 30°C
- Milieux de culture : milieux de Plate Count Agar
|
Lait sec, pulpe de fruit
lait pasteurisé, Contrôle des surfaces et de la
tuyauterie, yaourts
|
NFV08-081
|
Prolifèrent à 4°C Milieux de Sabouraud
Se pratique en cours de fabrication, après ensemencement
et dans un délai de 4 jours après fabrication
Lait, pulpe de fruit, colorant, yaourt, Contrôle des
surfaces et de la
tuyauterie
yaourt <108/g de prdt
Moisissure et levures
Numérotation des bactéries
lactiques
NF ISO
7954
|
<10/g de prdt (lait sec) <100/g de produit
|
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REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 33
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Abréviation : Prdt = Produit
? Importances des analyses recensées
Dénombrement des salmonelles : Les
résultats de ces analyses seront ici des indicateurs des points
critiques qui peuvent être : la qualité du produit fini,
l'état de salubrité de l'usine, des procédés de
transformations. Cette analyse va également permettre de renseigner sur
l'efficacité de contrôle de la température à la
pasteurisation et dans les différentes opérations unitaires
(Le mode opératoire est donné à l'Annexe
6).
Dénombrement des coliformes totaux et fécaux
: Leurs dénombrements sont utilisés, pour se renseigner sur
le degré de contamination fécale, de l'évaluation de la
salubrité de l'usine, de la qualité de la matière
première, des différentes gammes de yaourts, de
l'efficacité du contrôle de la température de
transformation, du transport et des prévisions approximatives de la
conservation et du stockage des produits. Elles servent également
d'indicateur de la présence des bactéries pathogènes tel
que, l'Escherichia coli lorsque le résultat de leur dénombrement
indique une contamination importante du produit (Le mode
opératoire est donné à l'Annexe 7).
Dénombrement des germes totaux : Le
dénombrement des germes aérobies mésophiles est
utilisé comme indicateur de la pollution microbienne du produit
analysé. Le même dénombrement est aussi utilisé
comme indicateur d'efficacité de traitement, en particulier des
traitements physiques et thermiques comme la filtration et la pasteurisation
qui devraient entrainer soit une très forte diminution de la
concentration bactérienne par rapport à l'entrée, soit
même une absence de bactéries (Le mode
opératoire est donné à l'Annexe 8).
Dénombrement de staphylococcus aureus:
Cette analyse sera effectuée parce qu'elle est indiquée pour
évaluer le niveau de contamination par les bactéries
staphylococcus, ce qui permet de renseigner sur des points critiques tel que
l'hygiène corporelle des travailleurs (les sources de
prolifération des staphylocoques sont, la peau des hommes, les
muqueuses, le sol et les aliments). Ce dénombrement va permettre de
vérifier la salubrité des conditions de manipulation,
l'efficacité des procédés de nettoyage et
désinfection, et le contrôle de la température des
opérations unitaires (Le mode opératoire est
donné à l'Annexe 9).
Dénombrement des moisissures : Le
contrôle de ces microorganismes dans les matières premières
et les produits finis sera important car, les résultats obtenus vont
permettre de
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 34
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
révéler les points critiques du
procédé : la qualité des produits, le niveau de
détérioration et la prévision approximative des conditions
de conservations de la matière première, (Le
mode opératoire est donné à l'Annexe
10).
Numérotation des bactéries lactiques :
elle permet de connaitre l'efficacité d'action des bactéries
lactique en cours de fabrication et dans le produit fini.
Mode opératoire : elle se pratique sur
l'échantillon, avec une lame après coloration au bleu de
méthylène. Cet examen permet d'estimer le rapport du nombre de
Streptocoques sur celui des Lactobacilles. Ce rapport doit être
normalement de 1 ou au moins être compris entre 1/2 et 2. Les
Lactobacilles se présentent souvent en longues chaînes et sont de
forme allongée. Les Streptocoques sont en chaînettes assez
courtes, surtout si l'homogénéisation a été
brutale. Le comptage des deux microorganismes d'intérêt va
permettre d'être fixé sur la qualité du ferment
utilisé. Il a été rédigé la méthode
l'utilisation du microscope (Le mode opératoire est
donné à l'Annexe 11).
III. 1.2 Analyses physico-chimiques
Elles englobent les analyses d'évaluation des
caractéristiques physiques et chimiques du yaourt, et du lait et
constitue un élément essentiel de la qualité. Le tableau 6
présente les analyses physico-chimiques qui seront
réalisées dans le laboratoire.
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Tableau 6:Récapitulatifs des Analyses physico-chimiques
qui seront effectuées au laboratoire du GIC JGEPROL
Tests Effectués Intérêt Echantillons
Normes sur le lait
sec, yaourt
Mesure du pH - impact considérable dans
la
conservation.
- renseigne sur la croissance des bactéries lactiques, et
le niveau d'acidité des yaourts, lors de la production de yaourt,
- elle aide à contrôler, le niveau de contamination
en possible du produit.
|
Lait pasteurisé, yaourt
|
4,3-4,6(yaourt)
|
Contrôle de l'acidité Dornic
|
- Elle permet de vérifier la présence et la
formation des acides organiques dissociés responsables de
l'acidité du yaourt.
- Elle renseigne également sur la durée de
conservation du produit
|
Lait en poudre, yaourt
|
(15-30D°) lait sec
(80-120D°) yaourt
|
Contrôle de la température
|
Cette analyse à un rôle d'indicateur des points
critiques, et des non-conformités dans les activités qui
concourent à la fabrication du yaourt.
|
Lait pasteurisé, Yaourt en chambre chaude et froide
|
- 85-95°C Lait pasteurisé
- 44-45°C (ensemencement) - 4-6°c (chambre froide)
- 40-42°C
(chambre chaude)
|
Evaluation organoleptique
|
Elle permet l'appréciation des qualités
organoleptiques du yaourt qui sont : l'aspect et la couleur, la texture, la
consistance et la flaveur.
|
Yaourt et nouveau produit formulé
|
Couleur blanc belge
Saveur : variable Flaveur : arome du lait
Texture ; ferme ou semi- liquide
|
III.1.2.1 Mesure du pH
Le pH est l'un des paramètres physicochimiques les plus
importants choisis pour l'analyse des yaourts, Les appareils choisis pour
réaliser cette opération sont : le pHmètre, le papier pH.
la valeur normale pour le yaourt se situe dans l'intervalle 4,3-4,6 (Le mode
opératoire est donné à l'Annexe 12).
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 35
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 36
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
III.1.2.2 Contrôle de l'acidité Dornic
(80-120D°)
L'acidité Dornic a un impact technologique
considérable dans la fabrication du yaourt, elle donne des indications
sur la qualité des produits laitiers et sur leurs conditions de
conservation, sa mesure permet de vérifier la quantité d'acide
naturelle ou développée d'un
produit laitier, exprimée en gramme d'acide lactique par
litre de lait ou degré Dornic.
1D° correspond à 0,1g d'acide lactique par litre
de lait (Le mode opératoire est donné à l'annexe 13)
III.1.2.3 Contrôle de la température
C'est l'analyse de routine qui permettra à l'aide d'un
thermomètre de vérifier la température des milieux et des
différentes opérations unitaires
III.1.2.4 Evaluation organoleptique
Elle sera organisée lors de la formulation de nouveau
produit par l'entreprise, le jury sera composé d'une dizaine de
personnes (éduquées ou non à la dégustation du
yaourt) qui se prononceront sur les caractéristiques des organoleptiques
des yaourts qui leurs seront présentés.
Le yaourt sera jugé sur sa saveur (arôme), son pH
(acidité), sa viscosité (épaisse, liquide) son
homogénéité (présence ou absence de bulles de gaz
et exsudats), sa texture (présence ou absence de grumeaux), son
apparence et sa couleur. Une fiche du test appréciation a
été dressée pour l'évaluation (Le mode
opératoire est donné à l'annexe 13)
III.1.2.5 Mesure de la viscosité
La viscosité définie la résistance d'un
liquide à l'écoulement uniforme et sans turbulence. Pour les
yaourts, la texture et l'onctuosité constituent, pour le consommateur,
d'importants éléments d'appréciation de la qualité
du produit. C'est pour cela qu'il sera important de mesurer la viscosité
des yaourts après fabrication. Cela sera réalisé à
l'aide d'un appareil de mesure appelé le viscosimètre.
III .1.3 Fréquences des analyses prévues pour
le laboratoire
Les contrôles de la matière première et du
produit fini auront une cadence bien définie comme le présente le
tableau 7.
.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 37
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Tableau 7: Récapitulatifs des produits, des analyses, et
des fréquences d?analyses recensées.
produits Analyses microbiologiques Analyses
physicochimiques
|
Fréquences d'analyses
|
Lait en poudre Dénombrement des
salmonelles, Coliformes totaux et fécaux germes totaux,
levures et moisissures, coloration de Gram
|
pH, acidité titrable,
|
systématique
|
colorants - Dénombrements des germes pH A
la réception
totaux, levures et moisissures, -coloration de Gram
Pulpes de fruits - Dénombrement des
Viscosité systématique
(Ananas, Fraise) Coliformes totaux, germes
totaux, levures et moisissures, coloration de Gram
|
Lait pasteurisés coloration de Gram,
Dénombrement des
salmonelles, germes totaux, staphylococcus aureus et
coloration de Gram. Numérotation des bactéries lactiques
|
pH, Acidité titrable
|
En fonction de la production par batch
|
Prélèvement sur les
Dénombrement des Germes 1Fois /mois
surfaces d travail totaux, levures et
moisissures, ou la tuyauterie
|
yaourt Dénombrement des
Coliformes totaux et fécaux, staphylococcus aureus,
salmonelles, germes totaux, Numérotation des bactéries
lactiques
|
pH, Acidité titrable, viscosité
|
Après chaque production par bacth
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONE Page 38
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
III.2 Recensement des différents
équipements et réactifs du laboratoire
L?ensemble des équipements et des réactifs ou
consommables nécessaire pour la réalisation des analyses
contrôle qualité a été listé dans les
tableaux 8 et 9. Nous avons pris attache avec les entreprises MEDIBEST, GERSY
BUINESS CORPORATE ET ARNAUD LTD pour le listing des prix inclus avec le cout de
livraison.
? IDENTIFICATION DU FOURNISSEUR
GERSY BUINESS CORPORATE : fournisseurs
d'équipements de laboratoire, scientifiques, maintenance (SAV)
prestation de services. BP : 489 Yaoundé situé à
côté du bureau de poste NLONGKAK tel (237) 22 04 79 79/22 03 18
46
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Tableau 8: recensement du matériel de laboratoire
N°
|
Equipements
|
Utilisations
|
Fournisseurs
|
N°
|
Equipements
|
Utilisations
|
Fournisseurs
|
I EQUIPEMENTS DE SECURITE
|
|
II.16
|
Spatule en inox
|
Analyses
Microbiologiques et
Physicochimiques
|
G.B.C
|
I
|
Boîte à gants (bte/50)
|
|
G.B.C
|
I17
|
pHmètre
|
G.BC
|
I.1
|
Extincteur
|
|
G.B.C
|
II.18
|
Réfrigérateur
|
ARNAUD LTD
|
I.2
|
Cache nez (bte/15)
|
Protection de l?opérateur
|
G.B.C
|
II.19
|
Balance de précision électronique (0,01)
|
MEDIBEST
|
I.3
|
Blouse en coton
|
|
G.B.C
|
II.21
|
Thermomètre de précision 10-100°C
|
MEDIBEST
|
I.4
|
Botte de laboratoire
|
|
G.B.C
|
II.22
|
Statif à tige
|
MEDIBEST
|
I.5
|
Couvre cheveux (bte/100)
|
|
G.B.C
|
II.23
|
pinces pour burette
|
G.B.C
|
I.6
|
Climatiseur
|
|
G.B.C
|
II.24
|
ruban de stérilisation (bte/100)
|
G.B.C
|
II EQUIPEMENT DE LABORATOIRE (hors
sécurité)
|
II.25
|
Coton
|
|
|
II.1
|
Agitateur magnétique
|
|
MEDIBEST
|
II.26
|
Acidimètre
|
MEDIBEST
|
II.2
|
Autoclaves 36 l
|
|
G.B.C
|
III VERRERIE DE LABORATOIRE
|
II.3
|
Bain marie thermostaté
|
|
G.B.C
|
III.1
|
Pissette plastique 250ml
|
|
G.B.C
|
II.4
|
Bec de bunsen + trépied
|
|
G.B.C
|
III.2
|
Eprouvette graduée en verre 50ml
|
|
G.B.C
|
II.5
|
Chronomètre
|
|
MEDIBEST
|
III.3
|
Tube à essai (bte/100)
|
Analyses
|
G.B.C
|
II.6
|
Incubateur de laboratoire DNP-9052
|
Analyses
|
G.B.C
|
III.4
|
Fiole jaugé (20ml), (50ml)
|
|
G.B.C
|
II.7
|
Microscope électronique
|
Microbiologiq
|
G.B.C
|
III.5
|
Pipette graduée (1ml), (2ml), (5ml)
|
Microbiologiques
|
G.B.C
|
II.8
|
Papier essuie tout
|
ues
|
G.B.C
|
III.6
|
Becher (25ml)
|
et
|
G.B.C
|
II.9
|
plaque chauffante
|
|
ARNAUD LTD
|
III.7
|
Erlenmeyer (50ml),(100ml)
|
Physicochimiques
|
G.B.C
|
II.10
|
Cellule de Malassez double champs
|
|
MEDIBEST
|
III.8
|
Lamelle 24x32 (bte/100), 22x22(bte/100)
|
|
G.B.C
|
II.11
|
Portoir tube en inox
|
|
MEDIBEST
|
III.9
|
Micropipette réglable 50-200 micro litre
|
|
MEDIBEST
|
II.12
|
nacelle aluminium
|
|
MEDIBEST
|
III.10
|
Boite de pétrie en verre
|
|
G.B.C
|
II.13
|
Papier filtre bte/100
|
|
ARNAUD LTD
|
III.11
|
Micropipette réglable 5-50 micro litre
|
|
MEDIBEST
|
II.14
|
Chalumeau avec gaz
|
|
G.B.C
|
III.12
|
Cloche de Durham boite de 1000
|
|
G.B.C
|
II.15
|
Compteur de colonies
|
|
MEDIBEST
|
III.13
|
Anse de platine
|
|
G.B.C
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 39
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
G.B.C: GERSY BUINESS CORPORATE
? Recensements réactifs
Tableau 9: Devis des milieux de cultures et des réactifs
du laboratoire
MILIEUX DE CULTURES
|
UTILISATIONS
|
FOURNISSEURS
|
gélose Sabouraud
|
Milieu de culture des microorganismes
|
G.B.C
|
Eau peptonée
|
G.B.C
|
Bouillon de Muller Kaufman
|
G.B.C
|
Bouillon lactose bilié au vert Brillant (BLBVB)
|
G.B.C
|
gélose de Salmonella et Schiguella
|
G.B.C
|
Gélose Mac Conkey
|
G.B.C
|
Lactosée bilié au cristal, et au rouge neutre
(VRBL)
|
G.B.C
|
Gélose Baird Parker
|
G.B.C
|
Plate count agar(PCA)
|
G.B.C
|
Gelose de Hectoen
|
G.B.C
|
Lactose (BCP)
|
MEDIBEST
|
Lames bigélosés PT01LS01 (Bte)
|
MEDIBEST
|
REACTIFS
|
Consommables des machines et de différentes
analyses
|
G.B.C
|
Bleu de méthylène
|
MEDIBEST
|
Fuschine
|
G.B.C
|
Alcool (bidon 5L)
|
FOURNISSEURS
|
Huile d?immersion (ml)
|
G.B.C
|
Lugol
|
G.B.C
|
Violet de gentiane
|
MEDIBEST
|
Acide chloridrique
|
G.B.C
|
Soude
|
MEDIBEST
|
Phénophtaléine
|
MEDBEST
|
G.B.C: GERSY BUINESS CORPORATE III.3 conception du
bâtiment
Le bâtiment conçu a une superficie de de 79
m2, il a été dessinée selon le plan des salles
en modèles « L » et est constituée de 6 salles aux
grandeurs moyennes de 13 m2.
? Plan du bâtiment
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 40
0
0
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page
41
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
PlanPlan es des locauxlocaux
udu laoratoire
laboratoire udu
IGIC JEL
JGEPROL
1,4
2,5
4,50
1,40
1,0
0,80
1,40
0,90
1,20
0,50
8,40
Réception des
Réception des
prélèvements
prélèvements
Comptage
Comptage Ensemencements
Ensemencements
des colonies
des colonies
Dégustation tests
Dégustation tests
organoleptiques
organoleptiques
Sale de
Salle de
préparation
préparation
Analyse
Analyse
physicochimique
physicochimique
Pesées
Pesées
physicochimique
physicochimique
m ic m
c
0,70
1,80
0,70
0,70
0,75
g o lo
o l
1,15
1,20
2,50
0,70 0,45
,1
0,75
0,60 0,70
10
1,30 1,0
Vestiaires
Vestiaires
Bureau du
Bureau du
Chef laboratoire
Chef laboratoire
2,50
toillete
toillette
magasin
magasin
9,40
ENT
2,0
0,60
8,40
Figure 2: Plan du laboratoire
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
rsentation
Présentation
u du classeent
classement es
des sales salles udu
laratoirelaboratoire
8,40
2,5 4,50
1,4
8,40
50
0,70
0,70
Armoire
frigo
Douche
0,80
Sale de
Salle de
préparation
préparation
Lavabo
Salle de réception
des prélèvements
et d'analyse
sensorielles
Evier
0,50
Vestiaires
Vestiaires
toi
to
illete
lette
Banc
Banc
Four paste
C
1
1,20
pissoire
W.C
C
extincteur
0,90
réfrigérateur
Tabouret haut
ENTREE SORTIE
gqio
Bureau du
Chef laboratoire
Chef laboratoire
Armoire
Buffet triple mural
Analyses microbiologiques
Ordinateur Bain marie
Bureau du
Table de bureau
1,0
2
Analyses
physicochimiq
Placard mural
paillasse
ues
Placard mural
0,60
lavabo
3
Buffet triple mural
magasin
magasin
o
2,0
evier
0,
,0
1,0
1
o
So S
Cla
Figure 3: Présentation de l'aménagement du
laboratoire
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page
42
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 43
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
La qualité des matériaux choisis pour la
construction est de premier choix et son approvisionnement est locale, il aura
aucune importation de produit à ce niveau du projet.
Le devis de construction du bâtiment est présent
dans la partie d'évaluation économique III.4
Organisation du laboratoire du GIC JGEPROL
III.4.1 Aménagement et utilisation de l'espace du
laboratoire
L'espace de travail dans le laboratoire est d'une dimension de
(79 m2) et les espaces supplémentaires indispensables
à l'entreposage du matériel ont également
été pris en compte lors de la conception du plan du
bâtiment.
L'organisation spatiale du laboratoire est conçue
suffisamment grand pour permettre la libre circulation du personnel, et le
déplacement efficace des appareils. Pour optimiser le fonctionnement du
laboratoire et assurer la sécurité des lieux, le local est
divisé en deux secteurs : le secteur des opérations d'analyses et
celui des bureaux et autres. Les aires de travail sont aménagées
à des endroits isolés où les manipulations sont
réalisées sans risques de contaminations et de perturbations de
la sensibilité des appareils.
III.4.2 Présentation des locaux et de l'organisation
du laboratoire
Le modèle proposé pour le laboratoire
prévoit l'implantation de 06 salles aux fonctionnalités
différentes, avec chacune une importance cruciale pour sa bonne marche.
Il s'agit de :
La salle d'analyses contrôle qualité, la salle
préparation, les vestiaires, les toilettes, la salle de réception
de échantillons et des tests organoleptiques, le bureau du chef de
laboratoire
1) Salle d'analyses contrôle qualité
(microbiologique et physicochimique)
La salle d'analyse aura une superficie de 20,25m2
et disposera de trois paillasses pour les dif2rentes analyses. La figure 4
illustre le modèle de laboratoire choisi et les différents
rangements des équipements. Et surtout l'espace prévu pour la
bonne circulation dans la salle de manipulation.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page
44
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Placard mural
Analyses
Bain marie
extincteur
lavabo
Ordinateur
microbiologiques
Armoire
refrigirateur
Tabouret haut
evier
Analyses
paillasse
Placard mural
I
SORTIE
ENTREE
Figure 4: Présentation du classement de la salle
d'analyses contrôle qualité
Besoin en matériel pour les analyses microbiologiques.
physicochimiques
Balance
- Un microscope - un bain marie - une balance
- 02 bec de bunsen - des boites de pétrie
- une pipette pasteur
- Un évier - 03etuves - un
réfrigérateur
- Lame et lamelles - les consommables en cours
d'utilisation
Et celui des analyses chimiques est constitué de : le
pHmètre, le viscosimètre, des pipettes et 03 béchers,
acidimètre, un chronomètre et un thermomètre.
En plus de ces équipements il aura également
quatre armoires et trois placards pour le rangement de la verrerie et des
consommables en cours d'utilisations, Un extincteur anti-incendie et un
climatiseur pour réguler la température de l'enceinte.
cm i
P
La tâche du contrôle des activités fait
partie des attributs du chef de laboratoire. Ce dernier doit s'assurer de la
disposition, et l'organisation des postes de travail au sein de cette salle.
..
? Description des postes et taches qui seront
effectués dans la salle d'analyse
contrôle
qualité.
Comme le montre la figure 4, la salle est constitué de
trois paillasses donc deux serviront aux analyses microbiologiques et une aux
analyses physicochimiques.
? La paillasse à l'extrême droite contenant
l'évier compte deux postes de travail :
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 45
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Le premier sera utilisé pour les différentes
dilutions d'échantillons pré ensemencement, il y sera
installé un bec de bunsen pour la stérilisation du milieu de
travail. Le deuxième poste de travail sera utilisé pour la
coloration de gram (voir annexe 15 pour le mode opératoire). Un bac de
coloration sera aussi aménagé au-dessus de l'évier pour
éviter sa détérioration rapide. A proximité de
l'évier sera installé le microscope avec tous les réactifs
nécessaires pour les lectures et comptages au microscope. Le
modèle de rédaction de la fiche technique d'identification de
réactifs et l'exemple de la rédaction du compte rendu d'analyse
sont présentés en (annexe 16 et 17). Il faut noter que, vue la
délicatesse des opérations d'analyses, le technicien veillera
à ce que les résultats obtenus reflètent exactement les
caractéristiques du produit analysé.
? La deuxième paillasse de microbiologie située
en amont sera constituée de deux postes de travail, où sera
effectué l'ensemencement des micro-organismes dans les milieux de
cultures. Cette tâche est délicate et sera pratiquer à
proximité du bec de bunsen fixé sur la paillasse et
alimenté par du gaz. L'identification, le repiquage
(prélèvement et enrichissement des colonies suspectées) et
le dénombrement des colonies se feront sur le deuxième poste de
travail qui sera situé à l'extrémité opposé
au plan d'ensemencement. Le comptage des colonies se fera à l'aide du
compteur de colonie positionné sur cette paillasse.
? La troisième paillasse servira aux analyses
physicochimiques citées plus haut et à l'interprétation
des résultats d'après analyses. Les appareils utilisés
étant facilement transportable, ils pourront être
entreposés dans les placards, pour permettre une meilleure utilisation
de l'espace de cette paillasse.
Vue le nombre réduit des analyses, les manipulations
dans la salle seront effectués par tous les techniciens, les programmes
et les fréquences d'analyses seront fixés par le chef du
laboratoire.
Après chaque manipulation, les procédures, les
protocoles d'analyses et les résultats seront interprétés
et consignés dans le cahier de laboratoire selon la procédure
PR.MAL012GUCL (procédure d'utilisation du cahier de laboratoire). Le
laborantin va effectuer les analyses en respectant les procédures qui
sont rédigés dans le manuel de procédure des analyses
microbiologiques et physicochimiques du laboratoire (PR.MAL003RGT,
PR.MAL001SA...)
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 46
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
2) Salle de préparation
Elle possèdera une superficie de 6.25 m2,
et elle sera utilisée pour le nettoyage, la stérilisation, et le
séchage du matériel utilisé en salle d'analyse. Cette
salle sera munie d'un four pasteur pour le séchage à sec, d'un
autoclave pour la stérilisation, le séchage humide et du
distillateur producteur de l'eau distillé. Les opérations de
lavages seront réalisées sur une paillasse contenant un
évier alimenté en eau froide et chaude. La
nécessité d'utilisation de l'eau chaude facilitera
l'enlèvement des souillures. La figure 5 illustre le modèle de
classement prévu pour la salle de préparation. Il sera
également installé un placard triple buffet pour le rangement des
détergents, désinfectants et les ustensiles appropriés
pour les opérations de lavages du matériel. Le travail sera
effectué dans cette salle selon la procédure PR.MAL014_NLV
(Procédure de nettoyage et lavage de la verrerie) et les modes
opératoires MO.MAL010_EI et MO .MAL011_EB (mode opératoire de
l'entretien du bain-marie et de l'incubateur : voir à l'Annexe 18, 19),
orienteront les techniciens lors du nettoyage de l'incubateur et du bain marie
; Par ailleurs, les instructions de travail seront données par le chef
du laboratoire.
Armoire
COMPARTIMENT
Evier
Placard mural
EXTINCTEUR Autoclave
paillasse
Four pasteur
Figure 5: présentation du classement de la salle
de préparation
PLACARD TRIPLE
3) Le magasin
D'une superficie de 4m2 cette pièce servira
au stockage des consommables et des équipements du laboratoire en cours
d'utilisation et à l'état neuf. La gestion de cette salle et le
stockage du matériel se fera selon la procédure qui a
été rédigé à cet effet « PR.MAL010GRSR
(procédure de gestion de la réception et du stockage des
réactifs) , voir dans le manuel de procédure.
Le chef du laboratoire a la tâche de veiller à la
sécurité de ces biens, Il sera régulièrement
effectué un inventaire des consommables et des équipements
présent dans cette salle, et un
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 47
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
rapport sera dressé, enregistré et
archivé selon la procédure PR.MAL007GEA (procédure de
l'enregistrement et de l'archivage) du manuel de procédure.
4) Salle d'analyse sensorielle et de réception
des Prélèvements
D'une superficie de 5m2 Elle a été
conçue pour la conservation des prélèvements par
réfrigération et pour l'exécution des tests de
dégustations et les analyses sensorielles lors de la formulation d'un
nouveau produit. Il a été conçu une fiche du test de
dégustation voir à l'annexe 14. La figure 6 : illustre le
modèle de classement de cette salle qui a été
prévu.
Réfrigérateur de
conservation des
echantillons
Armoire de
rangement
robinet
Banc
BOX DE
DEGUSTATION
Figure 6: Présentation du classement de la salle
d'analyse sensorielle
Lavabo avec
5) Le bureau du chef du laboratoire
Il occupe le centre de la pièce, ce qui permet d'avoir
une vue élargie de l'enceinte du laboratoire. Cette salle a
été conçue pour regrouper tous les dossiers relatifs aux
activités de contrôle de la qualité et les documents de
références nécessaires au bon fonctionnement du
laboratoire. Ces manuscrits seront accessibles à tout temps pour
consultation. La figure 7 : illustre le modèle de classement du bureau
du chef de laboratoire qui a été prévu.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 48
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
de
Placard mural à
trois
compartiment
Chaise
bureau
Table de bureau
Ordinateur
Figure 7: Présentation du classement du bureau du
chef laboratoire
6) Les vestiaires
D'une superficie de 5m2, cette salle est
réservée aux techniciens du laboratoire, Elle sera munie de
casiers qui serviront à la conservation des tenues de travail (blouses
et chaussures de laboratoires) et celle de ville. Les casiers seront
conçus de telles sortes qu'il ait séparation entre les
vêtements de ville et ceux du laboratoire. La figure 8 illustre le
modèle de classement des vestiaires qui a été
prévu.
Lavabo avec robinet
Banc
Vêtements
de ville
N°1 N°2 N°3
Vêtements
du labo
Casier
Figure 8: Présentation du classement des
vestiaires
7) Toilettes
Elles seront divisées en deux compartiments : une
partie qui servira de douche de sécurité en cas d'accident
survenu dans la salle d'analyses contrôle qualité et l'autre
partie de WC.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 49
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Douche
W.C
Lavabo
urinoir
Figure 9: Présentation du classement des
toilettes
? Présentation du personnel
Le laboratoire comptera quatre employés pour la gestion
des différentes activités du laboratoire. Ces derniers auront
à leur tête un responsable de laboratoire maîtrisant le
domaine des analyses microbiologiques, et physico-chimiques. Il va gérer
les moyens humains et matériels nécessaires à la
réalisation des différentes analyses. Le chef laboratoire sera
assisté dans sa tâche par deux techniciens supérieurs en
analyses biologiques et biochimiques qui seront chargé d'effectuer les
différentes analyses énumérées plus haut. Et d'un
agent d'entretien ou technicien de surface qui sera chargé du nettoyage
permanent des différentes de salle du laboratoire et de la vidange des
poubelles, de l'entretien des blouses du personnel.
III.5 Evaluation économique du projet
III.5.1 Evaluation du coût d'investissement du
projet
Pour la réalisation de ce projet, il a
été répertorié les devis des équipements et
celui des réactifs présenté ici dans les tableaux 10 et
11, ensuite un devis du matériel de nettoyage et celui de construction
du bâtiment sont présentés par le tableau 12. Après
avoir énuméré les besoins pour la réalisation de la
mise sur pied du laboratoire, les différents coûts sont
récapitulés dans le tableau 10
Tableau 10: Devis du matériel de laboratoire
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
N°
|
DESIGNATIONS
|
QTE
|
P.U P.T(FCFA)
|
N°
|
DESIGNATIONS
|
QTE
|
P.U
|
P.T(FCFA)
|
I
|
EQUIPEMENT DE SECURITE
|
II.19
|
Statif à tige
|
2
|
156618
|
313236
|
I.1
|
Boîte à gants (bte/50)
|
2
|
3500
|
7000
|
II.20
|
pinces pour burette
|
2
|
131472
|
262944
|
I.2
|
Extincteur
|
1
|
60000
|
60000
|
II.21
|
ruban de stérilisation (bte/100)
|
1
|
3000
|
3000
|
I.3
|
Cache nez (bte/15)
|
2
|
2000
|
4000
|
II.22
|
Cellule de Malassez double champs
|
2
|
30000
|
60000
|
I.4
|
Blouse en coton
|
4
|
4500
|
18000
|
II.23
|
nacelle aluminium
|
10
|
4600
|
46000
|
I.5
|
Botte de laboratoire
|
4
|
3000
|
12000
|
II.24
|
Papier filtre bte/100
|
1
|
14000
|
14000
|
I.6
|
Couvre cheveux (bte/100)
|
2
|
10000
|
20000
|
II.25
|
Portoir tube en inox
|
2
|
12500
|
25.000
|
I.7
|
Climatiseur
|
1
|
150.000
|
150.000
|
II.26
|
Coton
|
2
|
2500
|
5000
|
TOTAL I :
|
271.000
|
II.27
|
Acidimètre
|
1
|
32000
|
32000
|
II
|
EQUIPEMENT DE LABORATOIRE
|
QTE
|
P.U
|
P.T(FCFA)
|
|
TOTAL II
|
8 619 414
|
II.1
|
Agitateur magnétique
|
1
|
43000
|
43.000
|
|
VERRERIE DE LABORATOIRE
|
QTE
|
P.U
|
P.T(FCFA)
|
II.2
|
Autoclaves 36 l
|
1
|
1000 000
|
1.000.000
|
III.1
|
Pissette plastique 250ml
|
2
|
2500
|
5000
|
II.3
|
Bain marie thermostaté
|
1
|
650 000
|
650.000
|
III.2
|
Boite de pétrie
|
20
|
5000
|
100000
|
II.4
|
Balance de précision électronique 0,01
|
1
|
750 000
|
750000
|
III.3
|
Tube à essai (bte/100)
|
1
|
25000
|
25000
|
II.5
|
Bec de bunsen + trépied
|
2
|
30 000
|
60.000
|
III.4
|
Micropipette réglable 5-50 ulitre
|
1
|
135000
|
135000
|
II .6
|
Chronomètre
|
1
|
5000
|
5000
|
III.5
|
Pipette graduée (1ml)
|
3
|
3500
|
10500
|
II.7
|
Incubateur de laboratoire DNP-9052
|
3
|
600 000
|
1800000
|
III.6
|
Pipette graduée (2ml)
|
2
|
3500
|
7000
|
II.8
|
Microscope électronique
|
1
|
850000
|
850.000
|
III.7
|
Pipette graduée (5ml)
|
1
|
4500
|
4500
|
II.9
|
Papier essuie tout
|
1
|
1000
|
1000
|
III.8
|
Becher (25ml)
|
3
|
1000
|
3000
|
II.10
|
plaque chauffante
|
1
|
5000
|
5000
|
III.9
|
Erlenmeyer (50ml)
|
2
|
2500
|
5000
|
II.11
|
pH-mètre
|
1
|
114840
|
114.840
|
III.10
|
Erlenmeyer (100ml)
|
2
|
3000
|
6000
|
II.12
|
Réfrigérateur
|
2
|
150000
|
300.000
|
III.11
|
Fiole jaugé (20ml)
|
2
|
13500
|
27000
|
II.13
|
Spatule en inox
|
2
|
2000
|
4000
|
III.12
|
Fiole jaugée (50ml)
|
1
|
20000
|
20000
|
II.14
|
Thermomètre de précision 10-100°c
|
1
|
25000
|
25.000
|
III.13
|
Lamelle 22x22(bte/100)
|
2
|
2000
|
4000
|
II.15
|
Four pasteur
|
1
|
250 000
|
250 000
|
III.14
|
Lamelle 24x32 (bte/100)
|
1
|
2500
|
2500
|
II.16
|
compteur de colonies
|
1
|
437184
|
437184
|
III.15
|
Micropipette réglable 50-200 ulitre
|
1
|
135000
|
135000
|
II.17
|
viscosimètre
|
1
|
250 000
|
250 000
|
III.16
|
Eprouvette graduée en verre 50ml
|
2
|
9000
|
18000
|
II.18
|
distillateur d'eau
|
1
|
1510080
|
1510080
|
|
TOTAL III
|
513 000
|
TOTAUX : TOTAL I+TOTAL II+TOTAL III = 9 371 314
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 50
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Bte : boîte ; P.U : Prix Unitaire ; P .T : Prix Total ; QTE
: Quantité ? Recensements coût réactifs
Tableau 11:Devis des milieux de cultures et des réactifs
du laboratoire pour le lancement des activités
Milieux de culture
|
Quanti tés
|
Période d'utilisation
|
Prix Unitaire (en FCFA):500g/bte
|
Cout Total (FCFA)
|
Gélose Sabouraud
|
2
|
3 Mois
|
61000
|
122000
|
Eau peptonée
|
2
|
2 Mois
|
26928
|
53856
|
Bouillon de Muller Kaufman
|
2
|
3 Mois
|
21648
|
43296
|
Bouillon lactose bilié au vert
Brillant
|
2
|
3 Mois
|
44022
|
88044
|
Gélose de Salmonella et Schiguella
|
1
|
3 Mois
|
61000
|
61000
|
Gélose Mac Conkey
|
2
|
3 Mois
|
56000
|
118080
|
Lactosée bilié au cristal, rouge neutre
(VRBL)
|
2
|
3 Mois
|
30000
|
60 000
|
Gélose Baird Parker
|
2
|
3 Mois
|
80256
|
160512
|
Plate count agar(PCA)
|
2
|
3 Mois
|
32300
|
64600
|
Gélose de Hecktoen
|
2
|
3 Mois
|
20 000
|
40 000
|
Lames bigélosés PT01LS01 (Bte)
|
2
|
5 Mois
|
24000
|
48000
|
Bouillon coeur de cervelle
|
2
|
3 Mois
|
48200
|
96400
|
Gélose de Chapman au mannitol
|
1
|
3 Mois
|
50000
|
50000
|
TOTAL 1
|
|
|
|
937788
|
Réactifs
|
|
Période d'utilisation
|
Prix Unitaire
|
Cout total
|
Alcool (bidon 5L)
|
1
|
3 Mois
|
31000
|
31000
|
Bleu de méthylène
|
2
|
5 Mois
|
15000
|
30000
|
Fuschine
|
1
|
5 Mois
|
15000
|
15000
|
Huile d'immersion (ml)
|
1
|
5 Mois
|
16000
|
16000
|
Lugol
|
2
|
5 Mois
|
14000
|
28000
|
Violet de gentiane
|
2
|
5 Mois
|
14000
|
28000
|
Acide chloridrique
|
1
|
5 Mois
|
20000
|
20000
|
Soude dormic
|
1
|
3 Mois
|
13000
|
13000
|
Phénophtaléine
|
1
|
3 Mois
|
15000
|
15000
|
TOTAL 2
|
|
|
|
196000
|
TOTAUX 1,2
|
|
|
|
1 193 788
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 51
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 52
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
P.U : Prix Unitaire ; P .T : Prix Total ; QTE : Quantité
Tableau 12: Devis du matériel de bureau et du nettoyage
Désignations
|
QTE
|
P.U
|
P.U (FCFA)
|
Classeur plat
|
01
|
40000
|
40000
|
Armoire
|
04
|
20000
|
80000
|
Rallonge électrique
|
04
|
2500
|
10000
|
Ardoise 1 m2
|
01
|
1500
|
1500
|
Imprimante, scanner
|
01
|
35000
|
35000
|
Onduleur
|
01
|
10000
|
10 000
|
Rame de papier
|
02
|
3000
|
6000
|
Paquet de chemise cartonné
|
01
|
1500
|
1500
|
Paquet de trombone
|
01
|
500
|
500
|
Paquet d?agrafe
|
01
|
500
|
500
|
Paquet de Bic
|
01
|
1500
|
1500
|
Agrafeuse
|
01
|
2500
|
2500
|
Gomme
|
04
|
200
|
800
|
Registres
|
03
|
6000
|
18000
|
Crayon à mine
|
05
|
500
|
2500
|
Recharge mine
|
02
|
500
|
1000
|
Table de bureau
|
01
|
35000
|
35000
|
Chaise de bureau
|
01
|
14000
|
14000
|
Ordinateur
|
02
|
45000
|
90000
|
Chaise haut
|
03
|
15000
|
15000
|
Total I
|
|
|
198000
|
Matériel de Nettoyage
|
|
|
|
Désignations
|
QTE
|
P.U
|
P.U (FCFA)
|
Serpillère
|
03
|
750
|
2250
|
Raclette
|
03
|
1200
|
3600
|
Sceau de 20L
|
03
|
1500
|
4500
|
Sceau de 10L
|
01
|
1000
|
1000
|
Détergent pax (carton)
|
01
|
21000
|
21000
|
Carton de javel
|
01
|
18500
|
18500
|
Paquet de chiffon jaune
|
01
|
500
|
500
|
Paquet de chiffon vert
|
01
|
1500
|
1500
|
Paire de gant en cuir
|
04
|
1500
|
6000
|
Balai en manche
|
02
|
1500
|
3000
|
Total II
|
61850
|
|
|
Totaux I, II
|
259 850
|
|
|
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
? Recensement du coût de construction
Tableau 13: Devis de la construction du laboratoire
I TERASSEMENT
I.2 Fouilles en puits pour semelles et amorces
des poteaux
I.3 fouilles pour longrines intérieures
bâtiment
TOTAL I :
II.1 béton de propreté dosé
à 250 Kg/ m3 (ép. 5cm) m3
II.3 béton pour dallage dosé
à 300 Kg/m3
TOTAL II :
III.1 agglos DE 15X20X40X pour murs
III.3 Enduit de ciment pour
élévation et enduisage
III.5 Aggloméré de 10x20x40 pour
cloison toilettes
TOTAL III :
IV.1 ferme en bois 4x12
IV.3 tôles BAC 7m2 y compris
toute sujétion
IV.5 planche de rive
TOTAL IV :
N° DESIGNATION
TOTAL
I.1 Terrassement général ou
décapage sur toute l'emprise du
terrain y compris toutes sujétions de dépôt
et de transports des terres (20cm)
I.2 fouilles en rigole pour murs
sous-bassement
I.4 remblais pour fouille ou sous dallage
II FONDATION
II.2 béton armé pour
infrastructure (semelles; chainage)
II.4 agglos de 20x20x40 bourrés pour
murs
III ELEVATION ET ENDUISAGE
III.2 béton armé pour super
structure (poteaux, chainages)
III.4 clautraq 14/20/22
III.6 Enduits au mortier de ciment sous
dalles
IV CHARPENTE
IV.2 pannes en bois 5x8
IV.4 tôles faitière en
alu2/10e y compris toute sujétion
IV.6 plafond en CP y compris solivage en bois
m2
V CARRELAGE
Unité
|
QTE P.U
|
P.T
|
|
|
|
|
FF FF
|
1,00
1,00
|
200 000
50 000
|
200 000
|
|
|
|
|
|
|
|
250.000
|
|
|
|
|
FF
|
|
100 000
|
100 000
|
m3
|
20
|
5000
|
100.000
|
m3
|
40
|
5000
|
200.000
|
m3
|
18
|
5000
|
90.000
|
m3
|
30
|
2000
|
60.000
|
|
450.000
|
|
|
|
QTE
|
P.U
|
P.T
|
m3
|
3
|
100.000
|
300 000
|
m3
|
4
|
150.000
|
600.000
|
m3
|
2.33
|
150.000
|
350.000
|
m2
|
477
|
1000
|
477.000
|
|
1727 000
|
|
|
|
QTE
|
P.U
|
P.T
|
m2
|
140
|
6500
|
910 000
|
m3
|
1,8
|
15.0000
|
270.000
|
m2
|
250
|
2750
|
687 500
|
m2
|
5
|
8000
|
40.000
|
m2
|
4
|
7000
|
28000
|
m2
|
80
|
2750
|
220 000
|
|
2 055 500
|
|
|
|
QTE
|
P.U
|
P.T
|
m3
|
4
|
12500
|
50.000
|
m3
|
2
|
2500
|
5000
|
m2
|
12
|
25000
|
300 000
|
|
15
|
2000
|
30.000
|
mL
|
10
|
3500
|
35000
|
m2
|
32
|
4000
|
128000
|
|
470.280
|
|
|
|
QTE
|
P.U
|
P.T
|
0 TRAVAUX PREPARATOIRE-ETUDE
0.1 Plan de recollement sur support papier et
numérique
V.1
V.2
V.3
carreaux grés cérame 30x30 cm sol séjour
m2
|
m2
|
100
|
|
4000
|
400 000
|
Carreaux de grès antidérapant
|
m2
|
5,8
|
|
19500
|
113 100
|
carreaux faïence 30x20 cm sur murs labo et toilettes
m2
|
m2
|
25
|
|
4000
|
25900
|
TOTAL V
|
|
539
|
000
|
|
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 53
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
VI PLOMBERIE
VI.2 miroir de lavabo
VI.4 porte papier
IV.6 ensemble tuyauterie robinetterie et
accessoires pour
Lavabo
|
VI.8 Tuyauterie
VII ELECTRICITE
VII.2 Tableau de répartition
VII.4 Coupe circuit modulaire
VII.6 ampoule économique complète
(25W)
VII.8 interrupteur V.V
VII.10 prise 2P+T
VII.12 mise en terre
VIII VITRERIE ; MENUISERIE BOIS ET
METALLIQUE
VIII.2 Porte en bois 120x210 avec serrure
VIII.4 fenêtre en bois avec serrure y
compris grille métallique et naco 0.5x150
|
VIII.6 Biais vitré m2
IX PEINTURE
IX.2 peinture vinylique pour murs
extérieurs marque national
IX.4 Pantimat pour l'intérieur
VI.1 cuvette de WC complet
VI.3 Siphon des sols
VI.5 ensemble tuyauterie robinetterie et
accessoires pour Evier
VI.7 lave main
TOTAL VI :
VII.1 Câblerie-filerie
VII.3 Disjoncteur de tête
VII.5 Parafoudre triphasé
VII.7 réglette complète de 60
VII.9 interrupteur S.A
VII.11 tuyauterie
TOTAL VII :
VIII.1 Porte en bois 70x210 avec serrure
VIII.3 Porte en bois 140x210 avec serrure
VIII.5 fenêtre en bois avec serrure y
compris grille métallique et naco 100x100
TOTAL VIII :
IX.1 peinture vinylique pour murs
intérieurs marque national
IX.3 Peinture à huile pour les portes ;
les grilles ; les armoires
et placards
TOTAL IX :
Unité
|
QTE P.U
|
P.T (FCFA)
|
u
|
1 45000
|
45000
|
u
|
1 3500
|
3500
|
u
|
2 2000
|
4000
|
u
|
2 2000
|
4000
|
FF
|
2 17000
|
34.000
|
u
|
3 12.500
|
37.500
|
u
|
2 30.000
|
60.000
|
|
10 2000
|
20 000
|
|
179 500
|
|
|
QTE P.U
|
P.T
|
FF
|
90.000
|
90.000
|
u
|
1 8.000
|
8.000
|
FF
|
1 6.500
|
6500
|
u
|
1 3.500
|
3500
|
FF
|
1 120.000
|
120.000
|
u
|
15 2.000
|
30.000
|
u
|
4 5.000
|
20.000
|
u
|
5 2.000
|
10.000
|
u
|
5 3000
|
15.000
|
FF
|
10 3500
|
35.000
|
u
|
2 5000
|
10.000
|
FF
|
1 100.000
|
100.000
|
|
434.000
|
|
|
QTE P.U
|
P.T
|
u
|
10 55000
|
550.000
|
u
|
2 70.000
|
140.000
|
u
|
1 60.000
|
60.000
|
u
|
1 35.000
|
35.000
|
u
|
4 55.000
|
120.000
|
u
|
1 50.000
|
50.000
|
|
955 000
|
|
|
|
|
u
|
3 30.000
|
90.000
|
u
|
3 30.000
|
90.000
|
u
|
2 19.000
|
36.000
|
u
|
1 15.000
|
15.000
|
|
216 000
|
|
TOTAUX : I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, 6
662 780
|
P.U : Prix Unitaire ; P .T : Prix Total ; QTE :
Quantité
L'évaluation du devis de construction du bâtiment,
nous donnes une somme de 6 662 780 FCFA, le tableau 14 récapitule les
couts à chaque étape de la construction du bâtiment.
Tableau 14: récapitulatifs du devis de la construction du
bâtiment
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 54
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
RECAPITULATIF DE L'EVALUATIN DE LA CONSTRUCTION EN
(FCFA)
|
PLAN DE RECOLLEMENT SUR SUPPORT PAPIER ET
NUMERIQUE
TERASSEMENT
|
250.000
450 000
|
FONDATION
|
1727 000
|
ELEVATION ET ENDUISAGE
|
2 055 500
|
CHARPENTE
|
470280
|
ELECTRICITE
|
434.000
|
PLOMBERIE
|
179500
|
VITRERERIE, MENUISERIE BOIS ET METTALLIQUE
|
955 000
|
CARRELAGE
|
539 000
|
PEINTURE
|
216 000
|
TOTAL
|
6 662 780
|
Après avoir énuméré les besoins
pour la réalisation de la mise sur pied du laboratoire, un
récapitulatif des différents coûts à allouer pour la
réalisation du projet est présenté dans le tableau 15.
Tableau 15:Evaluation du coût total d'investissement de la
mise en place du laboratoire
Les différents totaux
|
le coût (F CFA)
|
Total du coût de la construction du
bâtiment
|
6 662 780
|
Total du coût du matériel
d'analyse
|
9 371 314
|
Total du coût des consommables
d'analyse
|
1 193 788
|
Total du coût du matériel de
bureau
|
228 000
|
Total du coût du matériel de
nettoyage
|
61 850
|
Totaux
|
16 323 944
|
En ajoutant le taux d'inflation qui est de 6% au Cameroun, le
total s'élèvera à 18 557 25
FCFA
III.5.2 Evaluation de l'amortissement des
immobilisations
Les tableaux 16,17 et 18 présentent évaluation
de l'amortissement des immobilisations du bâtiment, des
équipements du laboratoire et des mobiliers et équipements de
bureaux. Etaler respectivement sur 5 ans pour le bâtiment, 5ans pour des
équipements du
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 55
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 56
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
laboratoire et 3ans pour des mobiliers et équipements
de bureaux. Le tableau 19 présente le récapitulatif de ces
différents amortissements.
Tableau 16:Amortissement du bâtiment
Année Base
d'amortissement
|
Taux
d'amortissement(%)
|
Annuité (FCFA)
|
Cumul des amortissements
|
Valeurs nettes comptable
FCFA)
|
FCFA)
|
Dégressif constant
|
|
FCFA)
|
N 6 662 780 40 20 2 664 908 2 664 908 3 997
372
N+1 3 997 362 37.5 25 1 499 202 4 164 110 2
498 670
N+2 2 498 351 50 33.33 1 249 176 5413444 1
249 335
N+3 1 471 161 50 50 624668 6038112 624 668
Année Base
(FCFA)
Annuité
Valeurs nettes comptables
Cumul des amortissements
(FCFA)
d'amortissement
(FCFA)
Taux
d'amortissement(%)
Dégressif constant
Tableau 17:Amortissement des équipements du laboratoire
N
|
9 317 314
|
40
|
20
|
3
|
748
|
526
|
3
|
748
|
526
|
5
|
568
|
788
|
N+1
|
5 568 788
|
37.5
|
25
|
2
|
088
|
296
|
5
|
836
|
822
|
3
|
480
|
492
|
N+2
|
3 480 492
|
50
|
33.33
|
1
|
740
|
246
|
7
|
577
|
068
|
1
|
740
|
246
|
N+3
|
1 740 246
|
50
|
50
|
|
870
|
123
|
8
|
447
|
191
|
|
870
|
123
|
N+4
|
870 123
|
100
|
100
|
|
870
|
123
|
9
|
317
|
123
|
|
|
0
|
N+4 624 668 100 100 624 668 6 662 780 0
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Tableau 18:Amortissement mobilier et équipement de
bureau
Année Base
d'amortissement
|
Taux
d'amortissement(%)
|
Annuité (FCFA)
|
Cumul des amortissements
|
Valeurs nettes comptables
(FCFA)
|
(FCFA)
|
Dégressif constant
|
|
(FCFA)
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 57
N
|
228 000
|
50
|
33.33
|
114 000
|
114 000
|
114 000
|
N+1
|
114 000
|
75
|
50
|
85 500
|
199 500
|
285 500
|
N+2
|
28 500
|
100
|
100
|
28 500
|
228 000
|
0
|
Tableau 19:Récapitulatifs des amortissements annuels
étalés sur huit ans
Année Amortissement de la Amortissement des
Amortissement Total
conception du équipements du du mobilier et
Amortissement
bâtiment laboratoire équipements de
annuelle
bureau
(FCFA) (FCFA) (FCFA)
(FCFA)
N
|
2
|
664 908
|
3
|
748 526
|
114
|
000
|
6
|
527
|
434
|
N+1
|
1
|
499 202
|
2
|
088296
|
85
|
500
|
3
|
672
|
998
|
N+2
|
|
1 249 176
|
1
|
740 246
|
28
|
500
|
3
|
017
|
922
|
N+3
|
|
624668
|
|
870 123
|
|
|
1
|
494
|
791
|
N+4
|
|
624 668
|
|
870 123
|
|
|
1
|
494
|
791
|
Le calcul des amortissements montre une
récupération des immobilisations à taux dégressif
étalée sur cinq ans, avec des coefficients annuités
différents en fonction des immobilisations.
III.6 Planning de réalisation
Le tableau 20 présente la durée de chaque
tâche entrant dans la réalisation du projet et le tableau 21 les
conditions d?antériorité pour chaque tâche.
Tableau 20 : Tâches entrant dans la réalisation du
projet
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Codification
|
Tâches
|
Durée par semaine
|
A
|
Choix des fournisseurs du matériel de constructions et
des équipements du
laboratoire
|
2
|
B
|
Commande et réception des équipements et du
matériel de construction du
laboratoire
|
8
|
C
|
Construction du bâtiment (maçonnerie,
plomberie)
|
10
|
D
|
Menuiserie
|
2
|
E
|
Electricité
|
2
|
F
|
Peinture
|
1
|
G
|
Installations des équipements
|
1
|
H
|
Choix du personnel
|
2
|
I
|
Démarrage des Essais
|
3
|
J
|
Lancement
|
/
|
Tableau 21:Conditions d?antériorité
Codification
|
Tâches antérieurs
|
Tâches suivantes
|
A
|
|
B
|
B
|
A
|
C, H
|
C
|
B
|
D, E
|
D
|
C
|
F
|
E
|
C
|
F
|
F
|
D, E
|
G
|
G
|
F
|
I
|
H
|
B
|
I
|
I
|
G, H
|
J
|
J
|
I
|
/
|
Le réseau PERT du projet a été
réalisé et est présenté par la figure 10, et le
planning de réalisation proposé capté sur le modèle
de GANTT est présenté en figure 11.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 58
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
2sem
F
20 20
2sem
2
2
Date au plus tard
Date d'au plus tôt
10sem
D
B
8sem
22
22
A
C
2sem
0 0
10
10
10sem
E
1sem
20
20
J
8sem
G
28 28
23
23
2sem
LEGENDE
Code de la tâche
Durée de la tâche
3sem
H
I
1sem
25
25
F
10
24
20 21
Chemin critique ; sem = semaine
Figure 10:Réseau PERT de la réalisation du
projet
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 59
Figure 11:Diagramme de Gantt de la réalisation du
projet
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE. P Page 60
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 59
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Il ressort de cette évaluation que la
réalisation du projet est possible pour une durée totale de 7
mois 2 semaines. Le choix des fournisseurs, la commande et la réception
des équipements, la construction du bâtiment, la menuiserie,
électricité, peinture, l'installation des équipements,
essais de démarrage et correction, constituent les étapes
critiques du projet, en ce sens qu'un retard accusé dans la
réalisation de ces taches entrainerait un retard dans la mise en place
du projet, ce qui entrainerait un cout supplémentaire. Ces tâches
doivent être scrupuleusement réalisées avec une attention
particulière. Le diagramme de Gantt montre la durée de
réalisation du projet ceci en tenant compte le dimanche comme jour de
pause.
III.7 Rédaction des procédures
Il a été rédigé 15
procédures, pour la gestion des activités du laboratoire, une de
ces procédures est présenté ci-dessous et les autres sont
citées et présentées dans le manuel des procédures
;
1. Procédure d'utilisation du cahier de laboratoire
2. Procédure de gestion des enregistrements et de
l'archivage
3. Procédure de dénombrement des
microorganismes
4. Procédure de gestion de la réception et du
stockage des réactifs
5. Procédure d'utilisation, de conservation des
réactifs et solution encours d'utilisation
6. Procédure de la gestion des déchets
7. Procédure du plan de nettoyage du laboratoire
8. Procédure du nettoyage des locaux, de la structure et
des sanitaires
9. Procédure de la recherche des staphylocoques
10. Procédure de la recherche des germes totaux
11. Procédure de la recherche des coliformes totaux
12. Procédure de la recherche des coliformes
fécaux
13. Procédure de gestion des échantillons
14. Procédure de gestion des équipements
15. Procédure de nettoyage de la verrerie
III.7.1 Explication de la référence des
procédures MALAKO
La référence choisie est un modèle
particulier au laboratoire du GIC JGEPROL, elle permet de différencier
les procédures rédigées.
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Elle représente la marque MALAKO
Référence 1 : PR.MAL003_
GRSR
|
Elle représente le numéro de rédaction de la
procédure
|
Elle signifie procédure
|
Elle représente le processus qui sera effectuée
exemple : GRSR (Gestion de la Réception et du Stockage des
Réactifs)
Elle représente la marque MALAKO
Référence 2 : MO.MAL001_DS
|
Elle représente le numéro de rédaction du
mode opératoire
|
Elle signifie mode opératoire
|
Elle représente le processus qui sera effectuée
exemple : DS (Dénombrement des salmonelles)
Figure 12:Référence de la procédure
MALAKO
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page
60
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : PR .MAL005_ DM
|
Révision : 00
|
Procédure de dénombrement des
microorganismes
|
Date : Aout 2014
|
Page : 1/5
|
1.Sommaire
|
|
1. Sommaire
|
.1
|
2. Objet
|
.. 1
|
3. Domaine d'application
|
...1
|
4. Entrée et sortie
|
1
|
5. Références
|
..2
|
6. Destinataires
|
2
|
7. Mises à jour
|
2
|
8. Autorité validant
|
2
|
9. Dérogation
|
..2
|
10. Indicateurs de qualité et de performances
|
..2
|
11. Points clés
|
2
|
12. Documents à créer
|
2
|
13. Destinataire des documents créés
|
.2
|
14. Intitulé du processus
|
.2
|
15. Logigramme du processus de nettoyage et stérilisation
de la verrerie au laboratoire3
REDACTEUR
|
VERIFICATEUR
|
APPROBATEUR
|
AWONO .B. Dieudonné
|
|
POIMEUGNE.N. Florentine
|
|
|
|
2. Objet
Cette procédure présente les étapes du
dénombrement des microorganismes au laboratoire.
3. Domaine d'application
Cette procédure s'applique pour tous les analyses
microbiologiques de dénombrements des microorganismes au sein du
laboratoire.
4. Entrée et Sortie
Données d'entrée : produit finis,
ou matière première
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 61
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 62
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : PR .MAL005_ DM
|
Révision : 00
|
Procédure de dénombrement des
microorganismes
|
Date : Aout 2014
|
Page : 2/5
|
Données de sortie : résultats
d'analyses
5. Références
Cette procédure rédigée selon les
recommandations de la norme ISO 17025 :2005 et LISAH, Unité Mixte de
Recherche ENSA.M- INRA - IRD
6. Destinataires
Chef laboratoire
Responsable qualité Techniciens
7. Mises à jour
Cette procédure doit être renouvelée
chaque fois qu'un besoin d'amélioration et validité par
l'autorité compétente. Toutefois, il est conseillé de
faire des revues annuelles et détruire les procédures
périmées.
8. Autorité Validant : chef
laboratoire
9. Dérogation : responsable
qualité
10. Indicateurs de Qualité et de
Performances
10.1. Indicateur de qualité : test bien
élaboré 10.2. Indicateur de performance :
résultats fiable
11. points clés
Analyses microbiologiques. ensemencement
12. Documents à créer
Rapport
13. Destinataire des documents
créés
Rapport : Un exemplaire est conservé par le
rédacteur du rapport et le second e Exemplaire est envoyé au
supérieur hiérarchique
14. Intitulé du processus :
Dénombrement des microorganismes
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : PR .MAL005_ DM
|
Révision : 00
|
Procédure de dénombrement des
microorganismes
|
Date : Aout 2014
|
Page : 3/5
|
15. Logigramme du processus de dénombrement des
microorganismes au laboratoire
ACTIVITES
|
ACTEURS
|
COMMENTAIRES
|
|
Prélèvement du yaourt
|
|
Laborantin
|
Il effectue le prélèvement dans les conditions
strictement stériles.
|
|
|
Laborantin
|
L'échantillon est dilué au 10-1 avec
de
l'eau peptonée; un liquide physiologique, ou de
Ringer
|
|
Dilution de l'échantillon
|
|
|
|
Prélèvement de 1ml de l'échantillon
dilué
|
|
|
Laborantin
|
Ceci se fait à l'aide d'une pipette pour plus de
précision.
|
|
|
|
Ensemencement
|
|
|
Laborantin
|
L'ensemencement se fait en surface, en masse avec ou sans
double couche d'un 1 ml ou 5ml de la dilution 10-1 dans une boite de
Pétrie, ajoutant le milieu de culture approprié
|
|
|
|
|
|
Incubation
|
|
|
Laborantin
|
Ceci se fait à la température spécifique
à incubations du microorganisme en fonction du temps requis.
|
|
|
|
|
|
|
Laborantin
|
Impossibilité /possibilité
d'identification des microorganismes
|
|
Décision Non
Oui
|
Renvoyer
Non
|
|
|
|
Dénombrement (lecture)
|
|
Chef du laboratoire Laborantin
|
Il procède au comptage du nombre de colonies à
l'aide d'un microscope ou d'un compteur de colonie.
|
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 63
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : PR .MAL005_ DM
|
Révision : 00
|
Procédure de dénombrement des
microorganismes
|
Date : Aout 2014
|
Page : 5/5
|
Test de Non
|
Chef laboratoire laborantin
|
Repiquage des colonies à l'aide
d'une anse de platine dans un tube
contenant un bouillon de différenciation + cloche de
Durham.
|
confirmation
Oui
|
?
|
|
|
Incubation
|
|
|
laborantin
|
Ceci se fait à des températures allant de 30
à 44°C en fonction du temps requis 18h à 72h ou plus.
|
|
|
|
Lecture
|
|
|
laborantin
|
Formation des colonies spécifiques au microorganisme
pour le cas d?un milieu de culture ou alors coloration et turbidité du
liquide spécifiques aux microorganismes
|
|
|
|
|
Chef laboratoire laborantin
|
Evaluation de la turbidité pour les milieux liquides et
de la méthode
statistique NPP (Table de Mac Grady)
|
|
Interprétations
|
|
|
|
|
Enregistrement et archivage
|
Chef laboratoire laborantin
|
Enregistrement dans e cahier de
laboratoire et les fiches de compte rendus
|
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 64
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 65
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Parvenu au terme de notre travail où il était
question de contribuer à la mise sur pied du laboratoire contrôle
qualité du GIC JGEPROL, il en ressort que, l'entreprise dispose
désormais d'un catalogue d'analyses et d'équipements
nécessaires pour son laboratoire. Un bâtiment de 79 m2
est nécessaire pour abriter ce laboratoire. Ce projet est
réalisable sur 7 Mois deux semaine et l'ordre d'exécution des
tâches est chronologique, elle va du choix du matériel de
construction et des et équipements de laboratoire jusqu'au lancement
effectif du laboratoire en passant par la construction du bâtiment. Le
coût du projet s'élève à 18 557 295 FCFA avec un
amortissement de l'immobilisation estimée à cinq ans. Les
procédures nécessaires au bon fonctionnement de ce laboratoire
sont consignées dans le manuel des procédures.
Pour Valoriser le présent travail les perspectives
suivantes sont nécessaires : Faire un assainissement des déchets
liquides du laboratoire
Installation d'un système de ventilation dans le
laboratoire
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 66
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
AGENCE POUR LA CREATION D'ENTREPRISE (APCE). (2008).
Dossier de création d'entreprise. Modèle de
présentation 2Ed. Paris. 46 p).
BOURGEOIS C., MESCLE J., ZUCCA J. (1996).
Microbiologie alimentaire : Aspect microbiologique de la
sécurité et de la qualité des aliments. 11, rue
Lavoisier Paris. Tome 1, 620pages
CHARLES A., (1999). Laits et produits
laitiers : tout sur le lait. Edition Hermes, Paris (France), 225 p.
CHEFTEL J., CHEFTEL H., BESANÇON P. (1992).
Introduction à la biochimie et à la technologie des
aliments Vol 2 Technique et Documentation -Lavoisier, Paris, France.
309p
CURK M. C., BOEUFGRAS J., DECARIS M B., GAVINI F., KENERS
K., LAPRENT J., LEBOURGEOIS P., RENAULT P., ROUVIER C. (1994).
Méthode d'identification des bactéries lactiques. In :
Bactéries lactiques: Aspects fondamentaux et technologies. Vol.
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Rédigé sur la base des exigences de la norme ISO 9001:
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REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page 67
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
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CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
ANNEXES
Annexe 1 : Plan de
localisation de l'entreprise
|
|
|
|
|
|
|
|
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page i
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 2: Organigramme du GIC JGEPROL
Comptable
Service de contrôle de gestion
Gestionnaire de
|
|
Responsable des ventes de Yaoundé
|
Stock
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chauffeurs
Chef de la Production
Equipe de production
Chef d'agence Douala
Gestionnaire de stocks
Chauffeurs
Chef d'agence Bafoussam
Gestionnaire de stock
Respons able
qualité
Chauffeurs
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page
ii
Hôtesse
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page iii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 3: Gamme des produits MALAKO
Gamme de yaourt en boteille de 50 cl Gamme de yaourt en bouteille
de 33 cl
Gamme de yaourt en pots de 125ml Gamme de yaourt en bouteille de
25cl
Gamme complète des yaourts MALAKO
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page iv
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 4: Résultats des tests effectués
au centre pasteur du Cameroun
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page v
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 5: NORME ANOR SUR LE YAOURT ET LES PRODUITS
LAITIERS Tableau 12 : Normes camerounaises pour le yaourt et le yaourt
sucré
NC 126: 2002 - 04
8 - Méthodes d'analyses et
d'échantillonnage. 8.1 - Analyses chimiques.
Yogourt et produits à base de yogourt
|
Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus
thermophilus
|
Norme FIL 117A:1988
|
Dénombrement des cologies à 37°C
|
Yogourt et produits à base de yogourt
|
Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus
thermophilus
|
Norme FIL 146:1991 Test d?identification
|
Yogourt et produits à base de yogourt
|
Matière sèche totale Norme FIL 151:1991
Gravimétrie
(dessication à 102°C)
|
I
|
8.2 - Analyses microbiologiques.
DESIGNAT ION
|
MICRO- ORGANIS
ME aérobies 30°C
(par gramme)
|
COLIFOR MES 30°C (par
gramme)
|
COLIFOR MES Fécaux (par gramme)
|
STAPHYLOC
OCUS
Aureus (par gramme)
|
SALMONE LLA (dans 25 grammes)
|
ACIDE EXPRIM EE En acide lactique dans
la partie non grasse
|
Laits fermentés (yaourts, Kéfir)
|
-
|
10
|
1
|
-
|
Absence
|
-
|
Laits gélifiés et lait emprésurés
aromatisés
|
103
|
10
|
1
|
-
|
Absence
|
-
|
Promages frais
pasteurisés
|
-
|
10
|
1
|
10
|
Absence
|
-
|
Glaces et crèmes glacées
|
105
|
102
|
1
|
10
|
Absence
|
-
|
Caséines et caséinates (1)
|
3. 104
et flore thermophile
5. 103
|
Absence dans 0, 1g
|
-
|
-
|
-
|
-
|
(1) Journal officiel des communautés européennes du
31 Janvier 1973, règlement 455/73 Tableau 13 : Normes
Camerounaises pour le yaourt aromatisé et les produits traités
thermiquement après fermentation
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page vi
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
NC 77: 2002 - 04
8- Méthodes d'analyses et
d'échantillonnage.
8.1 - L'échantillonnage des yaourts est fait selon
le plan d'échantillonnage du Codex Alimentarius
8.2 - Analyses chimiques.
Yogourt et produits à base de yogourt
|
Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus
thermophilus
|
Norme FIL 117A:1988 Dénombrement des
cologies à 37°C
|
Yogourt et produits à base de yogourt
|
Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus
thermophilus
|
Norme FIL 146:1991 Test d?identification
|
Yogourt et produits à base de yogourt
|
Matière sèche totale Norme FIL 151:1991
Gravimétrie
(dessication à 102°C)
|
I
|
8.3 - Analyses microbiologiques.
DESIGNATIO
N
|
MICRO- ORGANISM E aérobies 30°C (par
gramme)
|
COLIFORME S 30°C (par gramme)
|
COLIFORME S Fécaux (par
gramme)
|
STAPHYLOCOC US Aureus (par gramme)
|
SALMONELL A (dans 25 grammes)
|
ACIDE EXPRIME E En acide lactique dans
la partie non grasse
|
Laits fermentés (yaourts, Kéfir)
|
-
|
10
|
1
|
-
|
Absence
|
-
|
Laits gélifiés et lait emprésurés
aromatisés
|
103
|
10
|
1
|
-
|
Absence
|
-
|
Promages frais pasteurisés
|
-
|
10
|
1
|
10
|
Absence
|
-
|
Glaces et crèmes glacées
|
105
|
102
|
1
|
10
|
Absence
|
-
|
Caséines et caséinates (1)
|
3. 104 et flore thermophile 5.
103
|
Absence dans 0, 1g
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
LISTERIA monocytogène
|
SALMONELLA spp
|
STAPHYLOCCOCUS Auréus (3)
|
COLIFORME A 30°C
(3)
|
GERMES A 21°C
(3)(4)
|
GERMES A 30°C
(3)
|
Produits liquides à base de lait traité
thermiquement et fermentés
|
Absence dans 1g
|
Absence dans 25g
n = 5
c = 0
|
|
m = 0 M= 5
n = 5 c = 2
|
|
|
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 6: Mode opératoire du dénombrement
des salmonelles
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL000_DS
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement
des salmonelles.
|
Date : Aout 2014
|
1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour dénombrer
les salmonella présent dans les yaourts.
II. Définitions
Cette technique est basée sur détermination de la
concentration des salmonelles contenues dans la préparation initiale.
Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au
dixième) et une incubation à la température 37°C
III Principe
Les salmonelles à dénombrer présentent
dans l'inoculum sont introduites soit à la surface, soit dans la masse
d'un milieu gélosé. Chaque bactérie isolée donne
naissance à une colonie ou UFC pour « unité formant colonie
». En effet, plusieurs bactéries peuvent être à
l'origine de la formation d'une seule colonie qui ne peut plus être
qualifiée de colonie (pas de clone) mais alors d'UFC
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
V. Reference NF EN ISO 6579
VI. Réactifs et produits
Gélose de Hecktoen
Bouillon de Muller-Kauffman Eau peptoné tamponé
VII Matériel
Tube à essais Boite de Pétri Etuves
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page vii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL001_DS
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement
des salmonelles.
|
Date : Aout 2014
|
2/2
|
Bec de bunsen Pipette pasteur l'anse de platine
VIII. Mode opératoire
? Pré enrichissement non sélectif :
Dans un flacon, mettre 25g de produit, ajouter 75ml d'eau
peptoné (dilution1/4), incubation à 37°C/24h. Le reste de la
solution mère est récupéré pour être
incubé à 37°C pendant 16 à 20h.Cette incubation est
d'autant plus nécessaire qu'elle permet la culture des salmonelles
stressées.
? Enrichissement sélectif :
Ensemencer un tube contenant 10 ml de bouillon d'enrichissement
(SFB), avec un ml du milieu d'enrichissement (Müller Kauffman) bien
mélanger, incubation 37°C/16à18h. ? Isolement :
Prélever avec l'anse de platine une goutte du milieu
d'enrichissement qu'on semence en stries sur milieu sélectif (Hectoen)
puis incuber à 37°C/24h. Les salmonelles se développent sous
forme de colonies vertes ou bleutées avec ou sans centre noir
IX. Interprétation des
résultats
Après incubation, on observe ou pas aucun de
développement de salmonelles. Donc le produit a été
effectué dans des bonnes conditions
Expressions des résultats
Volume de l'inoculum: 1 mL
|
Nombre d'UFC
|
1ère boîte
|
2ère boîte
|
Produit pur : 100
|
Absent
|
Absent
|
Dilution 10-1
|
Absent
|
Absent
|
Dilution 10-2
|
Absent
|
Absent
|
Si il y a présence de microorganismes identifier le nombre
unité formant colonie
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page viii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 7: Mode opératoire des
dénombrements coliformes fécaux
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL002_DC
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement
des coliformes fécaux et coliformes totaux
|
Date : Aout 2014
|
1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour
dénombrer les coliformes fécaux et totaux présents dans
les échantillons.
II. Définitions
Cette technique est basée sur détermination de la
concentration des coliformes fécaux contenus dans la préparation
initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au
dixième) et une incubation à la température 44°C pour
les coliformes fécaux et 37°C pour les coliformes totaux
III Principe
Après préparation de la solution mère et
des différentes dilutions, un inoculum issu de chaque solution est
déposé à la surface du milieu sélectif
Lactosée bilié au cristal, rouge neutre (VRBL) pour les
coliformes. La présence des colonies présumées de
coliformes fécaux et totaux se traduit par l'apparition de colonies
rouge roses ou violettes avec une phase minimum de 0,5mm. Par la suite il est
effectué un Test de confirmation sur BLBVB de la présence des
coliformes.
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
V. Reference NF EN ISO 4832
VI. Réactifs et produits
Eau peptoné tamponné
Lactosée bilié au cristal et au rouge neutre
(VRBL)
Alcool
Bouillon Lactose Bilié au vert Brillant (BLBVB)
VII Matériel
Tube à essais
Boite de pétri en verre
Etuves
Bec de bunsen
Pipette pasteur
l'anse de platine
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page ix
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL002_DC
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement
des coliformes fécaux et coliformes totaux
|
Date : Aout 2014
|
2/2
|
Compteur de colonie VIII. Mode
opératoire
? Effectuer un prélèvement du produit dans les
conditions strictement stériles. ? Diluer l' L'echantillon au 10-1
et au 10-2 avec de l'eau peptoné
? Faire un ensemencement en masse et en double couche de (0,1) ml
des deux dilutions dans une boite de Pétrie, ajouter la gélose
VRBL 14ml, après solidification, ajouter une deuxième couche
(4ml), incuber à 44°C/24h, s'il y un développement les
colonies apparaissent rouge roses ou violettes avec une phase minimum de
0,5mm.
Test de confirmation sur BLBVB (Bouillon Lactosée
Bilié au Vert Brillant) :
? Repiquer les colonies à l'aide d'une anse de platine
dans un tube contenant BLBVB(s/c) + cloche de Durham. Incuber à
44°C ou 37°C pendant 24h
IX. Interprétation des
résultats
S'il y a trouble et dégagement de gaz, le test est
positif
Volume de l'inoculum : 1mL
|
10-1
|
10-2
|
10-3
|
10-4
|
10-5
|
Résultat
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Au moins 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution
10-.Au moins 103 micro-organismes dans 1 mL de produit
pur
Moins de 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution 10-4
Moins de 10 micro-organismes dans 1 mL de produit pur.
Conclusion : Concentration en micro-organismes dans le produit
pur comprise entre 10 3et 104 microorganismes par mL.
103 <[N] < 104 micro-organismes par
mL.
TEST NEGATIF
Volume de l'inoculum : 1mL
|
10-1
|
10-2
|
10-3
|
10-4
|
10-5
|
Résultat
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page x
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 8: Mode opératoire du dénombrement
des germes totaux
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL003_DGT
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement des
germes
totaux.
|
Date : Aout 2014
|
1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour dénombrer
les germes totaux présents dans les échantillons.
II. Définitions
Cette technique est basée sur détermination de la
concentration des germes totaux contenus dans la préparation initiale.
Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au
dixième) et une incubation à la température 30°C
III Principe
Un volume connu (1ml) de produit pur ou de dilution est
inoculée par incorporation dans un milieu strictement défini et
non sélectif (Plate Count Agar). On compte les colonies, après
étuvage à la température de 30°C pendant 48 à
72 heures. Cette méthode fait cependant subir aux microorganismes un
choc thermique au moment de l'incorporation de la gélose en
surfusion.
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
V. Reference NFV08- 081
VI. Réactifs et produits
Eau peptoné tamponné Plate Count Agar (PCA)
Alcool
VII Matériel
Tube à essais
Boite de Pétri en verre Etuves
Bec de bunsen Pipette pasteur l'anse de platine Compteur de
colonie
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xi
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL003_DGT
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement
des germes totaux
|
Date : Aout 2014
|
Page 1/2
|
VIII. Mode opératoire
> Effectuer un prélèvement du produit dans
les conditions strictement stériles.
> Diluer l' L'echantillon au 10-1 avec de l'eau
peptoné
> Prélever aseptiquement de chaque tube de dilution
1 ml de solution qu'il faut déposer dans une boite de Pétri
> Couler aseptiquement dans la même boite de
Pétri, environ 15 ml de milieux PCA maintenu en surfusion dans un
bain-marie (45° C) ; agiter doucement par des mouvements circulaires de la
main, dans un sens puis dans l'autre pour assurer un mélange de
l'inoculum et du PCA. Le milieu doit être coulé 10 min au plus
tard après inoculation des boites de Pétri
> Laisser solidifier le milieu sur la paillasse 15 à
45 min puis incuber à 30°C pendant 48 à 72 heures pour
dénombrer la flore aérobie mésophile.
> Lecture : Les colonies sont comptées à
l'aide du compteur de colonies ou du microscope
> IX. Interprétation des
résultats
Le comptage du nombre de colonies renseigne sur le respect ou
non de la norme
Il ne faut pas que le nombre d'UFC soit trop important (<
100 en cas d'agent de différenciation des colonies)
Les résultats seront rendus en écriture
scientifique avec deux chiffres significatifs La concentration
bactérienne dans le produit pur est de
3,0.10-1bactéries par mL. Cohérence inter-dilutions
(on attend un facteur 10).
Volume de l'inoculum: 1 mL
|
Nombre d'UFC
|
1ère boîte
|
1ère boîte
|
Produit pur : 100
|
> 100
|
> 100
|
Dilution 10-1
|
104
|
87
|
Dilution 10-2
|
20
|
38
|
Dilution 10-3
|
6
|
2
|
On prend la dilution pour laquelle il y a le moins d'incertitude.
On tient compte ici de la dilution 10-1 : donc 85 bactéries
par mL à 10-1
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 9: Mode opératoire du dénombrement
des staphylocoques Aureus
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL00'_DSA
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement
des staphylococcus aureus.
|
Date : Aout 2014
|
1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour dénombrer
les staphylocoques présents dans les yaourts.
II. Définitions
Cette technique est basée sur détermination de la
concentration des staphylocoques aureus contenus dans la préparation
initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au
dixième) et une incubation à la température 37°C
III Principe
Après préparation de la solution mère et des
différentes dilutions, un inoculum issu de chaque solution est
déposé à la surface d'un milieu sélectif pour
bactéries tel le milieu de Baird Parker. La présence des colonies
présumées de Staphylocoques pathogène se traduit par la
décoloration du milieu Baird Parker, et à la formation de
colonies noires, bombées, rondes et entourées d'un halo
d'éclaircissement. Ces colonies sont soumises alors aux essais de «
pathogénicité », coagulase.
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
V. Reference NF EN ISO 6888-2
VI. Réactifs et produits
Eau peptoné tamponné
Gélose de Chapman au mannitol
Alcool
Bouillon coeur-cervelle
VII Matériel
Tube à essais
Boite de pétri en verre
Etuves
Bec de bunsen
Pipette pasteur
l'anse de platine
Compteur de colonie
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xiii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL004_DSA
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement
des staphylocoques aureus
|
Date : Aout 2014
|
2/2
|
VIII. Mode opératoire
> Effectuer un prélèvement du produit dans les
conditions strictement stériles.
> Diluer l' L'echantillon au 10-1 avec de l'eau
peptoné
> Couler 10ml de la gélose Baird Parker dans une
boite de Pétri stérile et laisser prendre en masse 15 à 30
min sur la palliasse. Après solidification, ensemencer en surface avec
0,1 ml de la solution mère et des différentes dilutions.
L'inoculum est ensuite étalé sur toute la surface à l'aide
d'un râteau. L'incubation se fait à 37°C pendant 48
heures.
> Lecture : Les colonies de Staphylococcus aureus
apparaissent sur le milieu, noires, bombées, rondes et entourées
d'un halo d'éclaircissement
> Milieu d'enrichissement : Après incubation
procédé aux prélèvements et
l'enrichissement des colonies suspecté d'être des
staphylocoques aureus dans un tube contenant le milieu coeur cervelle. Puis
Incuber à 37°C pendant 24h
> Test de coagulase : Mettre dans une cloche de Durham 0,5 ml
du milieu d'enrichissement + 0,5ml de plasma humain, incubation à
37°C/5 à 24h. La coagulation du plasma confirme que c'est le germe
staphylococcus aureus.
IX. Interprétation des
résultats
La réaction est positive lorsque le plasma est
coagulé et lorsqu'on peut retourner le tube même si cela
s'accompagne d'un léger écoulement. Des réactions
faiblement positives peuvent être obtenues.
TEST POSITIF
Volume de l'inoculum : 1mL
|
10-1
|
10-2
|
10-3
|
10-4
|
10-5
|
Résultat
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Au moins 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution
10-
Moins de 1 micro-organisme dans 1 mL de la dilution
10-4 Moins de 10 micro-organismes dans 1 mL de produit pur.
Conclusion : Concentration en micro-organismes dans le produit
pur comprise entre 10 3et 104 microorganismes par ml
TEST NEGATIF : le résultat des dilutions est
négatifs dans tous les tubes
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xiv
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 10: Mode opératoire du
dénombrement des levures et moisissures.
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL010_DLM
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement des
levures et moisissures.
|
Date : Aout 2014
|
1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour le
dénombrement des levures et moisissures présents dans les
échantillons.
II. Définitions
Cette technique est basée sur détermination de la
concentration des levures et moisissures contenus dans la préparation
initiale. Elle nécessite une ou plusieurs dilutions décimales (au
dixième) et une incubation à la température 28°C
pendant 24 à 48 heures
III Principe
Un volume connu (0.1ml) de produit pur ou de dilution au
10-1 et 10-2 est inoculée par incorporation dans
10ml d'un milieu sélectif (Sabouraud). On compte les colonies,
après étuvage à la température de 28°C pendant
24 à 48 heures.
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
V. Reference NF ISO 7954
VI. Réactifs et produits
Eau peptoné tamponné
Gélose Sabouraud
Alcool
VII Matériel
Tube à essais
Boite de pétri en verre
Etuves
Bec de bunsen
Pipette pasteur
l'anse de platine
Compteur de colonie
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xv
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL010_DLM
|
Révision : 00
|
Mode opératoire du dénombrement des
levures et moisissures
|
Date : Aout 2014
|
2/2
|
VIII. Mode opératoire
? Effectuer un prélèvement du produit dans les
conditions strictement stériles.
? Diluer l' L'echantillon au 10-1 et 10-2
avec de l'eau peptoné
? Couler aseptiquement dans les mêmes boites de
Pétri, environ 10 ml de milieux Sabouraud et laisser solidifier le
milieu sur la paillasse 10min
? Prélever aseptiquement chaque dans chaque tubes 0,1
ml des dilutions 10-1 et 10-2 qu'il faut déposer
dans deux boites de Pétri différentes, puis incuber à
28°C pendant 24 à 48 heures.
? Lecture : Les colonies sont comptées à l'aide
du compteur de colonies ou du microscope
IX. Interprétation des
résultats
Il ne faut pas que le nombre d'UFC soit trop important (< 100
en cas d'agent de différenciation des colonies)
Les résultats seront rendus en écriture
scientifique avec deux chiffres significatifs
Volume de l'inoculum: 1 mL
|
Nombre d'UFC
|
1ère boîte
|
1ère boîte
|
Produit pur : 100
|
> 100
|
> 100
|
Dilution 10-1
|
104
|
87
|
Dilution 10-2
|
20
|
38
|
Dilution 10-3
|
6
|
2
|
Cohérence inter-dilutions (on attend un facteur 10).
On prend la dilution pour laquelle il y a le moins d'incertitude.
On tient compte ici de la dilution 10-1 : donc 85 bactéries
par mL à 10-1
La concentration bactérienne dans le produit doit pur doit
être > 1000,0.10-1bactéries par
mL.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xvi
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xvii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 11: Mode opératoire de l'utilisation du
microscope
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL007_UM
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de l'utilisation du
microscope.
|
Date : Aout 2014
|
Page 1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour
procédé à l'observation et l'identification des
microorganismes dans les yaourts.
II Définitions
Le microscope optique est un instrument
d'optique muni d'un objectif et d'un oculaire qui permet de grossir l'image
d'un objet de petites dimensions (ce qui caractérise son grossissement)
et de séparer les détails de cette image (et son pouvoir de
résolution) afin qu'il soit observable par l'oeil humain
III Principe
Le microscope optique se base sur les lentilles pour obtenir
une image agrandie de l'échantillon à observer. L'objet à
observer est placé devant la première lentille appelée
« objectif ». Si l'objet est au-delà de la distance focale,
cela forme une image réelle inversée et de taille
différente ; l'image est plus grande que l'objet si celui-ci est
situé à une distance inférieure au double de la distance
focale de l'objectif.
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
Enumération des bactéries lactiques Contrôle des
surfaces
V. Références
Norme ISO 17025
Le yaourt, PISTES, FSE, Université Laval, Mohamed RIGHI
2006.
VII. Réactifs et produits
l'huile à immersion VIII
.Matériel
Lame
Lamelle
Microscope
IX. Mode opératoire
Pour l'observation microscopique, il faut réaliser dans
l'ordre les opérations suivantes :
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL007_UM
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de l'utilisation du
microscope.
|
Date : Aout 2014
|
Page 2/2
|
Placer le microscope devant soi, La Crosse vers soi.
Avant toute utilisation, vérifier qu'il ne manque aucune
pièce au microscope, sinon le signaler immédiatement.
S'assurer que l'objectif le plus faible est mis en place.
Disposer la lampe de manière à recevoir le faisceau
lumineux sur le miroir. En aucun cas la lampe ne doit toucher le miroir ou la
platine, car vous pourriez vous brûler. Pour s'assurer que le maximum de
lumière traverse le bloc optique, regarder par l'oculaire en l'absence
de toute préparation. Placer la préparation sur la platine, la
lamelle au-dessus de la lame, bien au centre du trou.
Mettre au point avec le plus faible grossissement: descendre, en
regardant de côté, le tube à l'aide de la Vis
macrométrique au plus près de la lame et le remonter lentement en
regardant dans l'oculaire jusqu'à ce que la préparation
apparaisse nette. L'observation est alors possible à plus fort
grossissement, après avoir pris soin de bien centrer son sujet
d'étude.
X. Interprétation des résultats
En fonction du grossissement, l'identification des
bactéries présente dans le yaourt est effectuée.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xviii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 12: Mode opératoire de la
détermination du pH
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL008_DP
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de la détermination du
pH
|
Date : Aout 2014
|
page 1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour la
détermination du pH des yaourts.
II. Définitions
Le potentiel hydrogène, plus connu sous le nom de "pH"
permet de mesurer l'acidité ou la basicité d'une solution. Le pH
de l'eau pure à 25°C, qui est égal à 7, a
été choisi comme valeur de référence d'un milieu
neutre
III. PRINCIPE.
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
V. Références
· Norme ISO 9001:2000
Le guide de rédaction d'une procédure
(GRP)
·
· Norme ISO 17025:2005
VI. Document liés
eRacane MO-pH.doc (2011)
VII. Réactifs et produits
Solution tampon
Eau distillé VIII .Matériel
Papier pH pHmètre Bécher
IX. Mode opératoire
Cas du papier pH
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xix
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xx
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL008_DP
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de la détermination du
pH
|
Date : Aout 2014
|
page 2/2
|
Prélever l'échantillon de yaourt dans un
bécher et introduire le papier pH indicator strip à
l'intérieure. Laisser l'ensemble pendant 5minute et observer la
coloration qui apparait sur le papier puis, identifier cette coloration
à partir de la coloration indicatrice située sur l'emballage du
papier pH
Cas pHmètre
Pour les appareils équipés de la fonction «
correction de température », programmer la valeur de
référence à T= 20°C. (Qui est la température
standard certifiée pour l'utilisation des solutions tampons
commercialisées)
a) Etalonnage du pHmètre
? Enlever les électrodes de l'eau distillé et les
essuyer avec du coton.
? Etalonner le pHmètre avec les solutions étalons
qui conviennent avant effectuer les mesures.
? Utiliser au moins deux solutions qui couvrent la gamme de
mesures envisagés « 4-6 » ? Entre chaque solution
étalon, les électrodes sont rincées avec de l'eau
distillée,
essuyées et rincées avec la solution tampon sur
laquelle l'étalonnage va être fait. ? Agiter
modérément les solutions à l'aide d'un agitateur
magnétique pendant
l'opération et s'assurer que la solution soit à
20°C
b) Mesure du Ph
Enlever les électrodes de l'eau distillée et les
essuyer avec précaution
Rincer les électrodes avec une partie de la solution
à analyser
Immerger les électrodes dans la préparation
à analyser et noter la valeur du pH lorsque le résultat
affiché est stable
Préparer l'échantillon de yaourt dans un
bécher, puis immerger les électrodes du pHmètre dans une
solution tampon puis dans l'échantillon. Patienter 5minutes et lire la
valeur du pH qui s'affiche sur l'appareil
Après lecture immerger à nouveau les
électrodes dans l'eau distillée.
X. Interprétation des résultats
Arrondir les résultats à 0,01 unité pH
à la température mesurée et insérer les valeurs
dans la feuille de calcul.
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxi
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 13: Mode opératoire de la mesure de
l'acidité titrable du yaourt.
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL009_AT
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de la mesure de
l'acidité titrable du yaourt.
|
Date : Aout 2014
|
Page : 1/ 2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour la
détermination de l'acidité titrable du yaourt
II. Définitions
L'acidité naturelle du lait et celle du yaourt est
attribuable à la présence de caséines, de substances
minérales, de traces d'acides organiques et de réactions
secondaires dues aux phosphates. L'acidité développée du
yaourt est causée par l'acide lactique et d'autres acides provenant de
la dégradation microbienne du lactose.
III. Domaine d'application
Il est applicable dans l'analyse contrôle qualité
du yaourt et du lait en poudre
IV. Références
Norme ISO 17025:2005 AFNOR (1982)
MO DOC01 (PROTEC) V. Réactifs et
produits
Soude
Phénolphtaléine VI
.Matériel
Burette graduée Becher
Pipette
VII. Mode opératoire
- Mettre la soude Dornic dans le récipient de l'appareil -
Remplir la colonne graduée de soude D
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL009_AT
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de la mesure de
l'acidité titrable du yaourt.
|
Date : Aout 2014
|
Page : 2/ 2
|
- Introduire 10 ml de lait ou de yaourt dans le bécher ; -
Ajouter 3 gouttes de la solution de phénophtaléine ;
- Titrer par la solution de soude N/9 jusqu'au début d'un
virage au rose. On perçoit ce virage en comparant avec un témoin
constitué du même lait vierge.
- On considère que le virage est atteint quand la
coloration rose persiste pendant une dizaine de secondes.
Lire sur la colonne : le nombre de dixième de ml de soude
versé indique l'acidité du yaourt en degré Dornic
V. Interprétation des résultats
Dans la pratique, on exprime l'acidité du lait en
degré Dornic (°D).on peut également l'exprimer en gramme
d'acide lactique par litre de lait
1°D=0.1g d'acide lactique/litre
Si l'on a utilisé V ml de soude N/9 pour titrer les 10 ml
de lait, alors : Acidité = V×10°D ou encore acidité =
Vg d'acide lactique/litre
Le lait normal titre 1.5 g d'acide lactique/litre, soit 15°D
et le titre normale du yaourt est de 70-80°D
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxii
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxiii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 14: Fiche du test d'analyses sensorielles des
produits Malako
Nom du paneliste : Qualité : Date
:
Identification du produit
|
Produit
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date de production
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DLC
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Emballage
|
Solidité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Etiquetage
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lisibilité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
scellée
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Remplissage
|
Plein
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pas plein
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Apparence
|
Homogène
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Blanc
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Jaunâtre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fluide
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Epais
|
|
|
|
|
|
|
|
|
rugueux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nature
|
Nature
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Piquant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fraise
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Vanille
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exotique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ananas
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Banane
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Citron
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Texture
à
la bouche
|
Compact
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fluide
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|
|
|
|
|
|
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Fondant
|
|
|
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|
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Lisse
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|
|
|
|
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|
|
Collant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sableux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Onctueux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crémeux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Astringent
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gluant
|
|
|
|
|
|
|
|
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Saveur
|
Fade
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|
|
|
|
|
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Sucré
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|
|
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|
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|
|
Acide
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Amer
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Observations générales/ autres critiques
?
N
Légende des indices de notation :
Absence/Mauvais/Non Insuffisant Normal/moyen/suffisamment/
Excessif
+ Excessive Signature :
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxiv
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 15 : Mode opératoire de la coloration de
gram.
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL010_CG
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de la coloration de
gram.
|
Date : Aout 2014
|
Page 1/2
|
I. Objet
Cette méthode est utilisée pour distinguer et les
classifier distinguer et les classifier les bactéries présente
dans les yaourts.
II. Définitions
La coloration gram est analyse de base en microbiologie. Elle
permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi
bactérienne, et d'utiliser ces propriétés pour les
distinguer et les classifier en deux genres (Gram+ et Gram-). Son avantage est
de donner une information rapide sur les bactéries présentes dans
un produit ou un milieu tant sur le type que sur la forme
III Principe
Après l'application du violet de gentiane et de la
solution de lugol, il se forme un complexe coloré dans les cellules et
toutes sont colorées en bleu-violet. Il existe une différence de
perméabilité à l'agent de décoloration (alcool)
entre la structure des parois des bactéries Gram+ et Gram- ce qui
entraîne une différence dans la
vitesse de dissolution des complexes formés. Ainsi, les
bactéries Gram+ conservent leur coloration violette alors que les Gram-
sont complètement décolorés. La dernière
étape (fuchsine) constitue simplement une coloration de contraste afin
de recolorer les bactéries Gram- en rose-rouge pâle.
Manipulation :
Faire une coloration de Gram sur les deux espèces
bactériennes à identifier (échantillon d'eau)
une bactérie de référence (à tester,
vous garderez la même pour tous les tests) les deux bactéries
isolées du yaourt (une par binôme) une ou deux colonies provenant
des différents prélèvements
IV. Domaine d'application
Le laboratoire d'analyse contrôle qualité
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxv
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL010_CG
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de la coloration de
gram.
|
Date : Aout 2014
|
Page 2/2
|
V. Références
Norme ISO 17025
Le yaourt, PISTES, FSE, Université Laval, Mohamed RIGHI
2006.
VI. Réactifs et produits
Le violet de gentiane ou le cristal violet
Lugol
Alcool
Fuschine
Eau du robinet
l?huile à immersion
VII .Matériel
Lame
Microscope
Evier avec robinet
VIII. Mode opératoire
Etaler une goutte de suspension microbienne sur une lame Laisser
bien sécher à l?air
Recouvrir la lame avec du violet de Gentiane ou crystal violet ;
laisser agir 30s
Par-dessus ajouter le lugol 30s
Eliminer les colorants et décolorer rapidement à
l?alcool 30sec
Rincer à l?eau pour arrêter la
décoloration
Recouvrir la lame de Fuchsine ou safranine 1 min
Rincer à l?eau et laisser sécher à l?air (ou
à la flamme)
Observation à l?objectif X 100 avec l?huile à
immersion
IX. Interprétation des
résultats
En fonction du genre de gram, l?identification des
bactéries présente dans le yaourt est effectuée.
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 16: Fiche technique d'identification des
réactifs
GIC JGEPROL
|
FICHE TECHNIQUE D'IDENTIFICATION DES
REACTIFS
|
N° D'ARCHIVAGE :
DATE : NOM DU REDACTEUR:
Nom du
produit
|
Composition chimique
|
Précaution d'emploi (concentration, temps de
contact...).
|
Règles et précautions de
stockage
|
Symbole de
danger
|
Caractéristiques physico- chimiques : pH, densité,
solubilité, toxicité...
|
Nom et adresse du fabricant
|
Biodégradabilité, danger,
rendement
|
Dosage.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 17: Exemple de compte rendu d'analyse
GIC JGEPROL
LABORATOIRE DU GIC JGEPROL Exemple de compte rendu
d'analyse
PRODUIT:
Code de fabrication: Date:
-Poids net (grammes):
-Description:
- Analyses à réaliser:
-Motif à déterminer : Résultat : Moyenne
-Conclusions:
- Nom de l'analyste: Signature : Date
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxvi
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 18: Mode opératoire de l'entretien de
l'incubateur
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL011_EI
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de l'entretien de
l'incubateur.
|
Date : Aout 2014
|
1 /1
|
1) OBJECTIFS :
· Préserver la propreté et l'asepsie de
l'incubateur afin d'éviter les contaminations des
cultures cellulaires.
2) APPLICATIONS :
Ce mode opératoire s'adresse aux manipulateurs de cet
appareil. Par défaut, ce mode
opératoire est réalisé à chaque
session de nettoyage (tous les 15 jours). Il doit cependant être aussi
appliqué en cas de contamination visible de l'incubateur.
3) PLAN DE NETTOYAGE DE L'INCUBATEUR :
Surfaces et
équipements de
l'incubateur
|
Matériels nécessaires
|
Nature et dose du produit de nettoyage
|
Méthode de nettoyage
|
Fréquence de
nettoyage
|
Chargé du nettoyage
|
les plateaux et
|
Chiffon
|
Alcool à
|
-Eteindre l'incubateur.
|
Tous les
|
Laborantin
|
les supports des plateaux
|
jaune et, récipient
|
70°C
|
-Retirer toutes les flasques ou plaques de culture et les
plateaux et les supports des plateaux présents dans l'incubateur
|
15 jours
|
|
|
|
|
-Laver les plateaux, les supports des plateaux et le bassin
d'eau avec un chiffon imbibé d'alcool à
|
|
|
|
|
|
70°C. -Remettre les
plateaux et les supports des plateaux dans l'incubateur
|
|
|
chambre de
|
Chiffon
|
Alcool à
|
-Laver la chambre de l'incubateur
|
Tous les
|
Laborantin
|
l'incubateur ainsi que la vitre
|
jaune et, récipient
|
70°C
|
ainsi que la vitre de celui-ci avec un chiffon imbibé
d'alcool à 70°C.
|
15 jours
|
|
|
|
|
-Remettre en route l'incubateur et le laisser tourner pendant une
heure au minimum
à vide avant de remettre les cultures cellulaires
à l'intérieur.
|
|
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxii
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL
Annexe 19: Mode opératoire de l'entretien du
Bain-marie
GIC JGEPROL
|
Réf : MO.MAL011_EB
|
Révision : 00
|
Mode opératoire de l'entretien du
Bain-marie.
|
Date : Aout 2014
|
1/1
|
1) Objectifs :
· Préserver la propreté et l'asepsie du
bain-marie.
· Contrôler et assurer la température de
celui-ci.
2) Applications :
Ce mode opératoire s'adresse aux manipulateurs de cet
appareil. Par défaut, ce mode
opératoire est réalisé à chaque
session de nettoyage (tous les 15 jours) . Il doit cependant être aussi
appliqué en cas de contamination visible du bain-marie.
3) Plan de nettoyage du bain-marie:
Surfaces et équipements
du
Bain-marie
|
Matériels nécessaires
|
Nature et dose du produit de nettoyage
|
Méthode de nettoyage
|
Fréquence de nettoyage
|
Chargé du nettoyage
|
accessoires (portoirs, grilles, thermomètre).
|
Chiffon vert et, récipient,
|
Aucun
|
-Débrancher le bain-marie et enlever les accessoires
(portoirs, grilles, thermomètre). -Nettoyer les accessoires à
l'aide d'un chiffon et du détergeant et rincer à
l'eau clair
|
Tous les 15 jours
|
Laborantin.
|
l'intérieur et l'extérieur du bain-marie
|
Chiffon vert récipient, papier absorbant
|
Aucun
|
-Vider le bain-marie et nettoyer à l'aide d'un chiffon
vert et du détergeant à l'intérieur et l'extérieur
de celui-ci. Rincer à l'eau claire. Et sécher l'extérieur
du bain-marie avec du papier absorbant.
- Remplir le bain-marie avec de l'eau distillée.
Ajouter quelques gouttes de stabilisant bain-marie (rea-stabillisant).
-Rebrancher le bain-marie et le mettre en marche pendant 30 min
au minimum pour vérifier la température d'utilisation principale
(37°C).
|
Tous les 15 jours
|
Laborantin
|
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page
xxiii
REDIGE PAR : AWONO BITUNDE DIEUDONNE.P Page xxiv
CONTRIBUTION A LA MISE SUR PIED DU LABORATOIRE CONTROLE QUALITE
DU GIC JGEPROL