III. PRESENTATION DU MODELE LOGIQUE RELATIONNEL
A. Règles de conversion
Afin de pouvoir implémenter une base de données,
il faut pouvoir traduire le modèle conceptuel en modèle logique.
Cela signifie qu'il faut pouvoir convertir un modèle.
UML en modèle relationnel. Les modèles
conceptuels sont suffisamment formels pour que ce passage soit
systématisé dans la plupart des cas.
1. Transformation des classes et
attributs
a. Transformation des classes
Pour chaque classe non abstraite, on crée une relation
dont le schéma est celui de la classe ; la clé primaire de cette
relation est une des clés de la classe. Les classes abstraites sont
ignorées à ce stade, et n'étant pas instanciables, ne
donnent généralement pas lieu à la création de
relation.
b. Transformation des attributs
- Pour chaque attribut élémentaire et
monovalué d'une classe, on crée un attribut correspondant.
- Pour chaque attribut composite comprenant N sous-attributs
d'une classe, on crée N attributs correspondants, dont les noms sont la
concaténation du nom de l'attribut composite avec celui du
sous-attribut.
- Pour chaque attribut multivalué b d'une classe C, on
crée une nouvelle relation RB, qui comprend un attribut monovalué
correspondant à b, plus la clé de la relation représentant
C ; la clé de RB est la concaténation des deux attributs.
- Dans le cas où le nombre maximum de est fini, et
petit, on peut également adopter b la transformation suivante :
Classe1(#a,b1,b2,b3,b4,b5,b6,b7,b8,b9,b10).
- Si le nombre d'attributs est infini (b[1..*]) c'est
impossible, s'il est trop grand ce n'est pas souhaitable.
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