5.2.1. L'aspect de
la durabilité des projets exécutés par les structures
sociales au niveau de la commune
Au niveau de la commune de Torbeck du point de vue
économique les emplois, génèrent en moyenne 306 gourdes
par jours et ces trois cent six gourdes sont équivalents à $ 4.78
par jour, génèrent une quantité d'argent supérieur
au seuil de pauvreté qui est fixé à $1,90 par jour selon
la Banque Mondiale en 2015. Cependant, ces emplois n'améliorent pas
vraiment la qualité de vie de la population locale, les trois cent six
(306) gourdes par jour ne permettent pas aux gens d'avoir une bonne
santé physique, une bonne santé mentale et un niveau d'autonomie
minimale. En effet, ces trois cent six (306) gourdes ne permettent pas aux gens
d'être autonome véritablement tenant compte du niveau d'inflation
nationale.
Du point de vue environnemental les projets,
exécutés au niveau de la commune ne nuisent pas à
l'environnement, n'ont pas vraiment d'impacts négatifs sur la
diversité biologique locale et les ressources naturelles. Ils ne
polluent pas vraiment l'environnement local. Toutefois, il y a un manque de
projet visant à protéger l'environnement de manière
durable ; il n'y a qu'une seule structure sociale qui s'investit vraiment
dans la protection de l'environnement au niveau de la commune.
Du point de vue social, ces projets ont plus ou moins des
retombées positives car il y a satisfaction plus ou moins des besoins en
éducation. En effet il y a trente-six (36) pourcent des structures
sociales actives, qui interviennent au niveau de l'éducation, qui
construisent des écoles, distribuent des livres, stylos et cahiers.
Elles mettent sur pied également des programmes
d'alphabétisations.
Dans un domaine d'intervention comme la santé, il y a
vingt (20) pourcent des structures sociales, qui s'y trouvent et ne font que
mettre sur pied des cliniques mobiles, qui manquent cruellement de
matériels médicaux. Cependant, grâce aux projets des
structures sociales, il y a eu une diminution d'exclusion des laissés
pour comptes au niveau de la commune ; ils participent aux
activités et posent des actions de développement. Mais il n'y a
pas vraiment d'équité sociale lors de l'exécution des
projets car les membres des structures sociales ne donnent pas assez d'emplois
aux acteurs locaux. De plus les projets ne sont pas de grands projets le plus
souvent et quand il y a de grands projets: les membres des structures sociales
ont tendance à gardé un maximum d'emplois pour eux. Et les
structures écrivent des projets sans consulter la population ;
locale et parfois les bailleurs de fonds imposent leurs projets aux structures
sociales de la commune. De ce fait les conditions ne sont pas vraiment
réunies pour qu'il y ait développement durable au niveau de la
commune. Car les trois piliers du développement durable n'ont pas
vraiment été concilié pour un véritable
développement durable. De plus, la population locale ne se met pas
vraiment avec les structures sociales pour poser les actions de
développement. D'une part, il y a 45% des structures sociales qui ont
reçus des agressivités de la part de la population. Et d'autre,
part il y a 36% des structures sociales qui ont reçus des
désintéressements de la part de la population et ces
désintéressements peuvent constituer des sources de blocage aux
projets.
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