5-Les dépenses familiales
Elles sont constituées de dépenses obligatoires
et de dépenses occasionnelles.
5-1 Les dépenses obligatoires
Ce sont les dépenses régulières à
savoir se soigner, se nourrir, et se vêtir. Ils dépensent moins en
nourriture car disposant des champs vivriers. Il
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en est de même pour la santé où les
dépenses sont moindres car les planteurs ont recours souvent à la
médecine traditionnelle.
Tableau XV: Répartition des
enquêtés en fonction de leurs dépenses sanitaires et
alimentaires
Depense alimentaire en FCFA
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|
|
De50000à100000De100000à200000De200000à50000
|
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Plus500000
|
TOTAL
|
|
Moins de 50000
|
55,6 (15)
|
37,0 (10)
|
7,4 (
|
2)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
100
|
(27)
|
De 50 000 à 100 000
|
27,3 (
|
6)
|
36,4 (
|
8)
|
27,3 (
|
6)
|
9,1 (
|
2)
|
0,0 (
|
0)
|
100
|
(22)
|
Depenses sanitaires en FCFA
De 100 000 à 200
|
000
|
Moinsde50000
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
100 (
|
3)
|
0,0 (
|
0)
|
100
|
( 3)
|
|
De 200 000 à 500
|
000
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0
|
( 0)
|
Plus de 500 000
|
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0 (
|
0)
|
0,0
|
( 0)
|
TOTAL
|
|
40,4 (21)
|
34,6 (18)
|
15,4 (
|
8)
|
9,6 (
|
5)
|
0,0 (
|
0)
|
100
|
(52)
|
Source : données
d'enquête
Le tableau ci-après montre clairement que les
populations dépensent moins à la fois dans la nourriture et dans
les frais de santé. L'observation du tableau montre que 21 personnes,
soit 40,4% de la population dépensent en deçà de 50
000FCFA pour les soins sanitaires. 27/52, soit 51,92% ont reconnu avoir
dépensé moins de 50 000FCFA. Autrement dit une personne sur deux
(1/2) utilisent en dessous de 50 000FCFA pour leurs besoins alimentaires et
sanitaires.
Ces moindres dépenses sont dues à la disposition
des champs vivriers pour ce qui concerne la nourriture et le recours
très souvent à la médecine traditionnelle pour ce qui est
des frais de santé.
5-2 les dépenses occasionnelles
La production de la noix de cajou coïncide
généralement avec la fête de pâques donc c'est une
occasion exceptionnelle pour les producteurs d'étaler leur richesse, de
montrer aux autres que la récolte a été bonne et
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d'effectuer des dépenses inattendues. Les
dépenses rituelles (obsèques, cérémonies
funéraires) ne sont pas à négliger car dans les
sociétés africaines les cérémonies
funéraires occupent une place importante.
Notons que même si l'utilisation des revenus constitue
pour beaucoup un des facteurs non négligeables à la
réduction de la pauvreté, cependant le prix d'achat ou de vente
relève d'une certaine influence capitale.
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