I.1.4. Formes des opérations sur le marché
monétaire.
Le fonctionnement du marché monétaire repose sur
la nature des opérations y effectués. Sur le marché
interbancaire, les opérations effectuées par les banques afin
d'obtenir de la monnaie centrale nécessitent des supports multiples
variés, notamment : les bons du trésor, les certificats de
dépôts, le billet de trésorerie, la banque peut recourir
à la banque central pour le financement.
Les opérations de refinancement se font soit au jour le
jour, soit à terme :
Ø Sur le marché au jour le jour : les
liquidités prêtés au jour « j » doivent
être remboursé au jour « j+1 », ces
opérations de prêts sont dites « over night »
et s'effectuent contre tous les supports c'est-à-dire les titres publics
et les effets privées ;
Ø Les opérations à terme :
effectuées sur les marchés interbancaire se font par achat ou
vente à terme des titres ; Sur le marché à terme, les
liquidités prêtés au jour « j » doivent
être remboursé en « j+1 »
semaine, « j+1 »
mois, « j+3 », mois etc.
Ø Opérations par prise au moins en
pension : lorsque les cessions des titres sont limités dans le
temps, on parle de pensions .Lorsqu'un établissement de crédit,
pour se procurer des liquidités vend un titre et s'engage à la
racheté dans un délai très court ne dépassant pas
10 jours, on parle de mise en pension des titres. A l'inverse, lorsqu'un
établissement dispose des liquidités qu'il prend des titres en
pension, il achète au comptant et s'engage à les revendre
à l'emprunteur, qui a mis les titres en pension. Les pensions
livrées sont des titres mis en pension transférés au
préteur de monnaie centrale afin de lui assuré une plus grande
garantie, tandis que la pension ordinaire sont des titres qui ne sont pas
affectivement livrées au préteur de la monnaie centrale.
Ø Opérations en blanc ; sont des
prêts accordés sans contre partie. Autrement dit le préteur
remet à l'emprunteur de la monnaie centrale sans recevoir des titres en
garanti. La relation de confiance entre le préteur et l'emprunteur est
dans le cas très fort. Les prêts sans contre partie
représentent néanmoins un risque important, celui de non
remboursement. C'est pour cette raison que les opérations ont recourt
aux pensions et aux rémérés qui leur permettent de se
couvrir contre ce risque.
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