SECTION 2. FONDEMENT THEORIQUES DU TRAVAIL
Diverses études empiriques ont mis en évidence
cette complémentarité. Par exemple Levine et Zervos (1998),
Levime (2002) et beck et Levine (2002) montrent en utilisant différentes
données et méthodes logique de développement financier au
sens large stimule la croissance. Mais il n'existe pas d'évidence
prouvant que le niveau des crédits bancaires ou au contraire le
développement des marchés exercent un effet plus important s.
toutefois Deidda et Fattouch (2006) trouvent que l'incidence de la taille du
secteur bancaire sur la croissance est d'autant plus faible que le
marché financier est plus développé l'un et l'autre
entrent significativement dans l'explication des taux d'investissement et de
croissance.
SECTION 3 : PRESENTATION DES DONNEES
Dans cette section, nous présentons
les données dans les données dans les tableaux et faisons des
analyses économiques en fonction des hypothèses que nous avons
formulées dans l'introduction.
Tableau 1 : Evolution des transactions du
marché monétaire
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Call money
|
Volume en MCDF
|
9.680,0
|
123.206,1
|
519
|
-
|
2.888,9
|
-
|
4584,2
|
667,1
|
429
|
Taux (%)
|
29
|
13
|
13
|
22
|
-
|
-
|
20
|
10
|
11
|
Rées-
compte
|
Volume en MCDF
|
-
|
2.881,2
|
-
|
460
|
610
|
537,2
|
873,9
|
1.989,0
|
5.677,1
|
Taux (%)
|
24
|
8
|
-
|
20
|
22
|
12
|
13
|
17
|
14
|
Avances en compte courants
|
Volume en MCDF
|
2.606.8
|
215,2
|
400
|
-
|
789,3
|
323,3
|
1.135,8
|
-
|
723,0
|
Taux (%)
|
49
|
22
|
14
|
24
|
22
|
-
|
18
|
-
|
8
|
Marché interbancaire
|
Volume en MCDF
|
-
|
46.284,6
|
10.138,7
|
1.501,5
|
1.124,4
|
4.783,9
|
884,9
|
957,8
|
-
|
Taux (%)
|
-
|
14
|
7
|
17
|
20
|
24
|
23
|
11
|
-
|
Avoirs libres BCM
|
Volume en MCDF
|
22,8
|
14,3
|
-
|
2.129,7
|
372,7
|
780
|
124,6
|
387
|
1.100,3
|
Taux (%)
|
13
|
-
|
-
|
17
|
12
|
10
|
-
|
14
|
17
|
Source : Rapport annuel de la BCC.
Tableau 2 : Croissance économique
Périodes
|
Estimation aux prix 2000
|
Estimation à prix causé
|
En million de CDF
|
En million de CDF
|
2002
|
300.914,410
|
1922200,00
|
2003
|
318.341,151
|
2298656,00
|
2004
|
339.478,900
|
2601000,00
|
2005
|
365.960,7667
|
3407940,09
|
2006
|
386.386,002
|
4066601,32
|
2007
|
410.565,111
|
5148172,96
|
2008
|
435.835,805
|
6525982,72
|
2009
|
447.925,552
|
9026676,29
|
2010
|
480.124,372
|
11949307,55
|
Source : Rapport annuel BCC
CHAPITRE III : TRAITEMENT DES DONNEES, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Le chapitre deux nous a suffisamment éclairé non
seulement sur la technique utilisée pour la récolte des
données, mais aussi sur la stratégie de traitement de ces
données.
Dans le présent chapitre, nous traitons les
données dans les tableaux et faisons des analyses économiques
pour vérifier des hypothèses que nous avons formulées dans
l'introduction et estimons le modèle à l'aide de logiciel EVIEWS
et par la suite, nous interprétons les résultats qui en
découleront.
III.1. Modèle
Une représentation simplifiée et
rationalisée de la réalité sur laquelle le scientifique
fait porter son analyse « c'est le modèle que nous
étudions et non pas le monde »45.
Iii.1.1 Spécification du
Modèle
La réflexion que l'on peut mener sur une
réalité économique quelconque conduit toujours à
établir des relations entre les phénomènes
économiques concernés. Une réflexion approfondie dans un
domaine de science économique est à la base de toute analyse
économétrique. En d'autres termes, la réalisation des
travaux économiques suppose la connaissance préalable des
disciplines économiques en jeu puisqu'elles suggèrent le type de
relation à vérifier sur les données réelles
observées.
Pour expliquer comment se déterminent les
phénomènes économiques, on construit un modèle
à partir des certaines hypothèses et des résultats qu'ils
en découlent dans le cadre d'une théorie particulière. On
vérifie que ce modèle décrit réellement la
manière dont les concepts d'intérêt se déterminent
dans la réalité.
C'est dans ce même ordre d'idée que nous
étudions les effets de phénomènes des chocs
exogènes sur l'économie de le R.D.C en élaborant un
modèle qui met en relation la croissance économique et les autres
variables porteuses de la croissance.
Le modèle est alors :
D(PIB) = a0 + a1D(ACC)
+a2D(ALB) +a3D(CLM)
+a4D(MIB)+a5D(RCPT) + e
Avec :
Ø PIB = Produit Intérieur Brut ;
Ø ACC = Avances en Comptes Courants ;
Ø ALB = Avoirs Libres BCM ;
Ø CLM = Call Money ;
Ø MIB = Marché Inter Bancaire.
Ø RCPT= Réescompte
|