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L'impact du marché monétaire sur la croissance économique d'un pays cas de la République Démocratique du Congo

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par Jures MITUGA TSHIKURU
Université de Kisangani - Licence 2012
  

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I.2.12. Les étapes de la croissance économique

L'économiste et historien américain W. ROSTOW a précisé qu'il existe 5 étapes lesquelles chaque pays doit passer pour arriver à la croissance économique :

Ø Première étape est la société traditionnelle : est caractérisée par une faible croissance du fait du progrès technique très limité ;

Ø Deuxième étape est les conditions préalables au déménage voit le progrès technique valorisé et l'apparition d'un esprit d'entreprise, dans ce cadre un surplus est dégagé qui peut être investi dans de nouvelles activités comme les transports et les infrastructures ;

Ø En suite le démarrage correspond à une tendance à la pénalisation des changements de l'étape précédente à l'ensemble des activités économiques, des nouvelles industries se développent, le progrès technique se généralise. C'est la période de la révolution industrielle qui nécessité un taux d'investissement de plus de 10 % ;

Ø Puis c'st la marche vers la maturité : grâce à des taux d'épargnes et d'investissement qui peuvent atteindre 20 % au développement d'une multitude d'autre secteur d'activité, dès lors un progrès soutenu est possible qui permet à la croissance économique de dépasser celle de la population ;

Ø Enfin, la dernière étape est la consommation de la masse : accours de laquelle se développe les industries de bien de consommation durables et les activités de service, au cours de laquelle sont crées des organismes de prévoyance et de sécurité sociales etc.39

SECTION 3 : LE MARCHE MONETAIRE ET LA CROISSANCES ECONOMIQUES EN R.D.C

Après une période de relatif dynamisme économique, la R.D.C a subi une sévère dépression entre le milieu des années1980 et le milieu des années 2000 liée aux guerres civiles qui ont ravagés le pays avec une croissance de 8,26 en 2008 et de 2,7% en 2009,la RDC a ensuite été x' un des pays d'Afrique les plus touchés par la crise de 2008-2009. L'agriculture reste le principal secteur de l'économie, repersentant57, 9% du PIB en 1997, et occupait 66% de la population active.

I.3.1. Historique

Le territoire actuel de Congo-Kinshasa n'est pas défini avant la conférence de Berlin de 1885. Cet espace reste toutefois occupé par les autochtones qui sont organisés en royaumes et empires. L'activité économique de ceux-ci (cueillette, pêche, chasse, etc.) différent considérablement de celle du monde moderne. La base matérielle est fortement dépendante de la nature. Le système socio-économique proto congolais revêt alors plusieurs formes selon les régions. L'économie des différents royaumes était florissante, et s'est effondré conjointement avec le déclin des organisations, qui abouti, à la fondation de l'Etat indépendant du Congo.

Léopold II de Belgique règne sur l'Etat indépendant du Congo comme s'il s'agissait de sa propriété privée. De 1885 à 1891, le libéralisme économique bat son plein. Le commerce privé est encouragé et entièrement libre, car l'Etat n'y voit aucun inconvénient vu la nécessité dans laquelle se trouve la jeune colonie en termes financiers, notamment afin de mettre en valeur le territoire, une rupture en faveur de l'interventionnisme s'annonce en 1892.

Mais le Congo reste un terrain de jeu où les idéologies économiques changent fréquemment. De 1908 à 1914,le libéralisme fait son comeback. Avec lui, la fin d'exploitation en régi des terres domaniales et le remplace des prestations en nature pour l'impôt de capitation. Réaction à enregistrer à l'actif des critiques fulgurantes de l'abus des modes d'exploitation directe et le recours au travail forcé par l'Etat indépendant.

Un autre fait saillant de cette époque est la découverte par Tanganyika concession de richesses minières importantes au Haut-katanga, la prospection ayant été confiée à la firme par le comité spécial du Katanga sous l'initiative de Léopold II. Tanganyika confirment ainsi les découvertes de car, et, géologique de la mixions Biïa-Franquin en 1896.

Par ailleurs, la République Démocratique du Congo se relève déjà comme une machine consommatrice des investissements, en représentant 6,5% du total des sommes investies en Afrique noire de 1870 à 1913, soit 610 millions de livres.

Le taux annuel de croissance exponentielle de 1920 à 1959, à prix constant est élevé 4,8% au total et 4,9% pour l'économie moderne, à l'exclusion de secteur de subsistance. Un rythme rapide, soutenu par une période aussi longue, apparait réellement exceptionnel pour les économistes. Il ne faut toutefois par négliger des fluctuations importantes de nature conjoncturelle pendant l'entre-deux guerres.

Cette croissance est tributaire d'une impulsion exogène, c'est-à-dire venant à la fois du public, du privé et des missionnaires. Les derniers se sont focalisés sur des ressources naturelles, minières et agricoles. L'exploitation du Congo vise alors principalement l'intérêt des promoteurs étrangers

La première vague de prospérité de l'économie congolaise (1920-1929) est parquée par des nombreux investissements directs étrangers : 35 milliards de francs (1959) de 1921 à 1931, soit 1/3 de capitaux totaux enregistrés en 74 ans, de 1887 à 1959. En forte augmentation, les exportations concernent principalement l'Or, les Diamants, le Cuivre, l'Ivoire, le Copal et l'Huile de palmier.

En 1924, le Congo est frappe par la première crise, partiellement compensée par l'industrie du cuivre. 5 ans après, il est touché par la grande dépression le P.B recule au niveau de forte trésorerie (excédent budgétaire antérieur) et au crédit exceptionnel du budgétaire antérieur) et au crédit exceptionnel du budget extraordinaire qui permettent d'achever le plan de grands travaux. Des années 40 jusqu'à veille de l'indépendance, l'industrie se développe fortement, en particulier pendant la seconde guerre mondiale, l'Europe ne pouvant plus approvisionner le Congo.

Une deuxième vague de prospérité touche alors le pays. Les exportations doublent et les importations quintriplent. La production industrielle est quintriplée en 10 ans. Les investissements publics atteignent 64,6 milliards de Francs en 1956, essentiellement dans le cadre du Plan décanal. Après l'indépendance, les quatos à l'importation renforcent l'industrie nationale. Entre 1960 et 1970, l'histoire économique est marquée par des problèmes politiques (éclatement des structures politique et effondrement administratif) et les problèmes de cours des matières premières. Si la colonisation a ligné au nouvel Etat une économie productive et équipée, la croissance ne suit pas. Elle était arrêtée dès la fin de 1957, provoquée surtout par des récessions conjoncturelles, une baisse des investissements privés et la fuite massive des capitaux. Le Congo commence son cycle de problème économique et géopolitique. L'économie résiste malgré tout, grâce au dualisme économique et à la prédominance du secteur étranger.

A cause de l'important potentiel du pays, la corruption s'st très tôt installée, sous le régime de Mobutu Sese Seko (1965-1997), avec une mainmise du pouvoir sur l'économie pour en détourner les profits dans le cadre d'un enrichissement personnel. La désorganisation du pays était telle qu'au début des années 1990 ; l'économie souterraine du Zaïre était estimée à trois fois le montant officiel du PIB.

L'histoire économique récente de la République Démocratique du Congo est jalonnée de plusieurs tentatives d'assainissement et de redressement de l'économie. Confronté aux déséquilibres financiers, à la montée de l'endettement et à la stagnation et d'ajustements structurels recommandés par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale.

Malgré la succession de plan économique financé par les institutions internationales depuis l'accession à l'indépendance, qui soutiennent le régime Mobutu, « allié de l'occident », l'inflation, le déficit budgétaire et la dette du pays, qualifié par la suite de »dette odieuses », n'ont fit que croitre sous le régime de Mobutu. Au début des années 1990, face à la corruption endémique, la Banque Mondiale et la FMI en viennent à suspendre leur aide, et la plupart des autres interventions bilatérales furent arrêtées. En février 1992, celles de la Banque Mondiale en Juillet 1993. Malgré l'introduction d'une nouvelle monnaie, le nouveau Zaïre (NZ), la gestion des devises resta anarchique, et l'inflation atteint 9.800% en 1994, les prix en magasins changeants plusieurs fois par jours.

En mai 1997, l'AFDL, dirigée par Laurent Désiré Kabila, prit le pouvoir et évinça le régime de Mobutu, à l'issue de la première guerre du Congo. Sous Kabila, le gouvernement et les entreprises publiques entamèrent un programme de reconstruction et tenta d'assainir la situation, alors que la République Démocratique du Congo devait au club de Paris 7 milliard d'euros le gouvernement commença par réformer le système d'imposition corrompu, les forces de police, et initier la remise en état du réseau routier laissé à l'abandon. Le frac congolais fut réintroduit.

En août 1998, la guerre éclata en République Démocratique du Congo à la suite de désaccords entre Laurent - Désiré Kabila et ses anciens alliés Rwandais et Ougandais. A cette époque, quelques progrès avaient été réalisés pour le rétablissement de l'économie du pays, mais les problèmes majeurs d'infrastructures de transport, de douane et d'imposition restaient cependant. Les finances publiques de l'Etat n'avaient pas été assainies et les relations avec le FMI et la Banque Mondiale restaient conflictuelles. De nombreuses rentrées gouvernementales n'étaient toujours pas comptabilisées et non incluses dans les statistiques officielles. Les relations avec la Banque mondiale furent suspendues à la suite de l'impossibilité de finaliser un accord avec le fonds d'investissement de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour la République Démocratique du Congo.

Le début de la deuxième guerre du Congo en Août 1998 fut à l'origine du déclin de l'économie qui s'est des années 2000. Le territoire se trouva divisé entre une zone gouvernementale et des zones. Dans leur ensemble, les commerciales entre les différentes régions du pays restent régions du pays restent faibles encore aujourd'hui.

Après une reprise de l'inflation en août 1998, le gouvernement commença à essayer de réguler les prix par des lois. Il reprit également le contrôle des exportations. Ensemble, ces mesures affectèrent grandement la continuation des activités liées au commerce extérieur. De plus, les accès restreint de la lutte contre l'inflation et la dépréciation de la monnaie furent anéantis dès le début de l'offensive rebelle dans l'Est du pays. La guerre réduisit drastiquement les revenus du gouvernement et accrut la dette extérieure les acteurs du commerce extérieur furent moins présents, cela étant lié aux incertitudes sur l'issue du conflit et à l'augmentation du contrôle et de la pression fiscale du gouvernement. L'écart important entre le taux officiel et celui pratiqué en vue pour la vente de francs congolais contre les dollars us força les commerçant à évaluer leurs liens importés aux taux officiel pour acheter des devises locales. Les ressources de l'Ets du pays furent désormais exploités par les forces rebelles ou les occupant étrangers, le Rwanda devint par exemple exportateur de diamant et de coltan, bien que n'en disposant pas sur son territoire national.

Les infrastructures défaillantes, un cadre légal incertain, la corruption, un manque d'ouverture économique et financière de la part du gouvernement, restent des freins à l'investissement et à la croissance économique le FMI et la banque mondiale multiplient les collaborations avec le nouveau gouvernement en vue de restaurer des plans économiques cohérents, mais les réformes institutionnelles freinent à suivre. Face à la dépréciation de la monnaie le gouvernement a pris des mesures drastiques en janvier 1999. Le dollar US fut banni des transactions commerciales coutantes, position qui fut revue plus tard. Le gouvernement peine toujours à promouvoir les exportations, bien que l'impression de nouveau billet ait reprit. La croissance économique fut fortement négative en 2000 de par la difficulté de sanitaire les conditions fixées par les donateurs institutionnels, les faibles exportations et l'instabilité régnante. Les concoctions économiques se sont améliorés depuis fin 2002, avec le retrait de la plupart des troupes d'occupation. Plusieurs missions du FMI et de la Banque mondiale sont intervenues pour mettre en place des plans de développement et le gouvernement de transition a commencé la mise en oeuvre des premières réformes. Une grande part de l'économie du pays reste cependant hors des indicateurs du PIB l'économie souterraine restant majoritaire.

Avec une paix relative dans le pays depuis 2003, la République Démocratique du Congo envisage d'augmenter ses exportations d'électricité vers le Zimbabwe et l'Afrique du Sud jusqu'à 500 mégawatts (essentiellement produite à partir du barrage d'Inga). La distribution d'électricité est actuellement confiée à une société Zambienne, la CEC.

On peut ressortir quatre cycles conjoncturels majeurs depuis 1967. Le premier cycle s'étend sur la tranche 1967 à 1974 avec un taux de croissance moyen de 7%, le deuxième cycle va de 1975 à 1982, caractérisé par un taux de croissance moyen de -1,9%, la troisième période s'étend de 1983 à 1990. Celle-ci est marquée par l'ajustement structurel. Enfin vient la période qui va de 1991 à 2000 dont le taux de croissance moyen atteint -6,7%.

Ø La période 1967-1974 : cette période se caractérise par une expansion de l'ordre de 76 en moyenne comme la plupart des pays africains, cette croissance est tirée par le cours favorables des matières premières notamment le cuivre, le cobalt, le diamant et d'autres produits des bases (produits agricoles) dont le pays est tributaire.

La dépendance extérieure prédispose la RDC aux soubresauts du marché mondial. Il n'est donc pas un hasard que ces années aient été soutenues par une bonne tenue du cuivre sur le marché mondial et d'autant plus que l'économie est concentrée sur plus particulièrement du cuivre du quel vient plus de 60% des recettes d'exportations

Ø La période 1975-1982 : à défaut d'ajustement de politiques économiques pour remédier à la détérioration des termes de l'échange, la conjugaison de la lutte des cours de cuivre et le renchissement du prix de pétrole va provoquer des déséquilibres successifs des balances de paiement. Des déficits budgétaire prennent place et seront financés par une forte expansion du crédit antérieur suivie d'un endettement extérieur.

Ø Ces déficits et surtout leur mode de financement vont alimenter le processus inflationniste le P/B diminue sensiblement.

Ø Les périodes 1983-1990 et 1991-2000 : si la présence du fonds monétaire internationale et de la Banque mondiale était perceptible depuis la fin des années 70 en RDC. C'est effectivement en 1983 que les programmes d'ajustement structurel furent appliqués afin d'infléchir positivement la tendance de l'économie congolaise. Durant cette période, on observe une modicité de la croissance due au correct relativement strict des mesures de redressement imposées à l'économie congolaise.

Ø Mais comme la croissance observée durant cette période résulte des mesures dictées par l'environnement extérieur, elle ne pouvait que calmer provisoirement la situation.

Ø C'est ainsi que rapidement en 1991 l'économie plonge dans une phase plus sombre que certains auteurs qualifient de déglingue économique.

Ø L'année 1991 marque en effet le début d'une chute spectaculaire du P-B celui-ci décroit de l'ordre de -6% en moyenne entre 1991 et 2000.40

La dégradation de la situation économique de la RDC a été régulière depuis les années 1980.la détérioration a été si forte que la P/B s'est contracté de 5,5% en moyenne annuelle entre 1997 et 2000. Avec un taux de croissance réel de 3,3% en 2002, le pays renoue pour la première fois avec un taux positif, après des nombreuses années de déclin. Cette nouvelle tendance devra se confirmer en 2003 avec un taux de croissance projeté à 2,4%.

La légère contraction de la production en 2003 s'expliquerait par un faible taux d'exécution des dépenses d'investissements publics dû à des retards dans le décaissement des ressources extérieures et des difficultés de mobilisation de ressources financières intérieures au niveau du système bancaire. Ce phénomène avait déjà été observé en 2003 au moment où les investissements bruts avaient laissée de 4,5%. Mais une autre raison forte qui explique cette contradiction est le problème des approvisionnements en entrantes, et surtout aux effets de la guerre. Tous les secteurs économiques ont été atteints par ces deux facteurs dont les effets se sont sentis par l'ampleur des distorsions au niveau tant de l'offre que de la demande. Avec l'arrêt de plusieurs activités, à part l'extraction clandestine de quelques pierres précieuses, la procuration qui devrait porter la croissance n'a pas joué de rôle. De ce fait, les possibilités de réalisation des revenus par les ménages ont été fortement limitées, ce qui a contribué à une généralisation de la pauvreté monétaire surtout le territoire le P/B par habitant de la RDC n'a pas dépassé les 90 dollars us depuis de nombreuses années, et aux prix de 1995, il serait en moyenne de 70 dollars41.

D'après les données de la Banque mondiale, le revenu journalier par tête d'habitant a dégnogolé de 1,31 $ en 1973 à 0,91 $ en 1994 et à 0,30 $ en 1998. Cette évolution est le reflet de l'état de pauvreté généralisée dans le pays. Ainsi, près de 80 %des 55 millions d'habitants mènent une vie en dessous de celle acceptée par l'humanité, c'est-à-dire avec 0,20 dollars américains, soit le cinquième de ce qui est universellement retenu comme seuil journalier de pauvreté.

Les armes qui crépitent depuis des années en RDC n'ont pas seulement endeuillé plusieurs millions de personnes seulement mais elles ont détruit les infrastructures physiques et ont poussé l'Etat congolais à abandonner la plupart des installations sanitaires. il est actuellement estimé que près de 37% de la population n'a pas accès aux soins médicaux. Le taux de mortalité est très élevé dans les zones rurales et préurbaines où la population vulnérable est la plus touchée. Notamment les femmes en âge de procréer et les enfants de moins de 5 ans . la guerre qui dure depuis près de 6 ans a détérioré toutes les infrastructures scolaires du pays. Elle a aussi démotivé les enseignants et ainsi fait chuter le niveau de l'éducation sur toute l'étendue du territoire. Selon les données du FMI, le pourcentage des enfants en âge d'aller à l'école (6 ans) a détérioré toutes les infrastructures scolaires du pays. Elle a aussi démotivé les enseignants et a ainsi fait chuter le niveau de l'éducation sur toute l'étendue du territoire. Selon les données du FMI, le pourcentage des enfants en âge d'aller à l'école (6 ans) a régressé, passant de 22,5% en 1995 à 13,9% en 2001. Le taux d'alphabétisation varie d'une province à une autre et d'un genre à un autre. Ce taux a décru de 67,3% en1995 à 65,3% en 2001.

En somme, la RDC n'a pas, contrairement à d'autres pays, augmenté sa richesse en biens et services. En effet à partir de 1975, le niveau de production diminue chaque année et quand il augmente en 1983 par exemple, il ne disposait jamais 72,7% annuellement pendant que le taux d'accroissement naturel de sa population est de plus de 3%42 .

Comme nous l'avion évoqué à la section trois, le marché monétaire comprend 2 compartiments :

Ø Le marché interbancaire ;

Ø Le marché des titres de créance négociable.

Mois d'une manière particulière, le marché monétaire congolais comprend 3 subdivisions, à savoir :

a. Le marché monétaire en Banque centrale où les institutions financières bancaires se refinancent en liquidités à court terme, moyennant la mise en gage des effets publics ou privés ;

b. Le marché interbancaire : sur lequel les banques agréées du pays se rencontrent afin d'échanger entre elles des liquidités à court terme.

c. Le marché des effets publics ; permettant aux établissements de crédit de maximiser l'épargne publique à court terme, et où les entreprises empruntent directement auprès des agents économiques financiers au non financiers.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry