CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Nous sommes arrivés au terme de notre étude sur
l'analyse de la politique tarifaire de la SNEL de 2005 à 2010. Cette
étude a été subdivisée en trois chapitres : le
premier chapitre a été consacré aux
généralités conceptuelles sur le sujet pour la meilleure
compréhension des concepts utilisés, le second chapitre a
présenté l'entreprise sous étude et le troisième a
analysé la politique tarifaire de la SNEL.
Pour nous permettre à bien réaliser cette
étude les méthodes et techniques ci-après nous ont
été utiles :
Ø La méthode analytique nous a permis de mettre
en exergue les données et les informations utile à notre
travail ;
Ø La technique documentaire nous a donné
l'accès à des documents internes et externes de l'entreprise sous
étude ;
Ø Et afin la technique d'interview nous a permis
d'être en contact direct avec les personnels de la SNEL pour une
meilleure compréhension des faits.
Les recours à ces méthodes et techniques nous
ont permis d'aboutir aux résultats ci-après :
Les tarifs appliqués par la SNEL sont
élaborés par le ministère de l'économie qui les
fixe de manière à ce que l'Etat puisse jouer pleinement son
rôle qui est la satisfaction des besoins de la collectivité en
tant que le garant de la solidarité collective. Suivant
l'évolution de ces tarifs pendant la période sous étude,
nous avons observé que l'écart était faible comme l'a
démontré par un écart-type insignifiant soit 0,0094.Pour
dire que, le tarif appliqué par la SNEL est un tarif social qui ne tient
pas compte du revenu.
La SNEL étant un monopole pratique la discrimination du
3ème degré pour facturer ses abonnés suivant
leurs catégorisations en vue de gérer ses recettes. Il ressort de
notre étude que cette pratique crée des distorsions au niveau de
l'économie dans la mesure où la tarification élevée
que l'Etat fait subir aux entreprises pour compenser les tarifs faibles
appliqués aux ménages qu'il est censé protéger
étant donné que ces ménages sont appelés à
consommer la production de ces entreprises, l'Etat les tarifie indirectement
plus car ces entreprises intègrent dans leur calcul de prix de vente
tous les coûts occasionnés par l'utilisation de l'énergie
qui occupe une place importante dans la structure de leurs prix. Donc l'Etat en
tarifiant plus les entreprises, il tarifie également les ménages
plus sans le savoir.
Le manque de compteur chez certains abonnés affecte la
situation financière de la SNEL dans la mesure où, elle a du mal
à quantifier l'énergie facturé par rapport à
l'énergie lui envoyer par l'INGA.
Dans le souci de voir cette entreprise toujours
évoluant normalement et pour éviter la discontinuité des
ses services, nous suggérons ce qui suit :
Ø Que l'Etat accorde des subventions à la SNEL
pour lui permettre de procéder à la mise en place des compteurs
à la disposition des tous les abonnés en vue d'éviter les
tarifs forfaitaires et lui permettre de quantifier l'énergie
facturée ;
Ø Que l'Etat révise à la hausse les
tarifs élaborés par le ministère de l'économie en
vue de permettre l'accroissement des recettes afin d'en utiliser pour
acquérir les matériels adéquat pour le bon fonctionnement
de l'entreprise ou carrément procéder à la suppression de
la dépendance de la SNEL vis-à-vis du ministère de
l'économie qui élabore les tarifs qui sont d'application à
la SNEL.
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