Section 2. Les cadres
historico-politiques
Cette section est exclusivement concentrée à
l'analyse de l'histoire et de la politique de la Côte d'ivoire.
§.1. Le cadre
historique
Ce paragraphe énumère quelques dates qui ont
marqué l'histoire de fait démocratique en Côte d'ivoire. La
liste n'est pas exhaustive non plus, elle n'est pas restreinte. Pour parvenir
à cette énumération, nous nous contenterons, à ne
point douter, de nous inspirer des données tirés dans
l'article : la Côte d'ivoire : les grandes dates de l'histoire
politique de Monsieur J.B. Pellerin.
Ces dates vont de 1960 jusqu'en 2010. Le 07 août 1960 le
pays obtint son indépendance après avoir acquis le statut de
République des Etats d'Afrique occidentale.
En 1961, une année après, le président
entretient les accords dans différents domaines avec la
métropole, notamment dans le domaine économique et militaire.
En 1970 le soulèvement au sein des Bétés
dans la partie ouest de la Côte d'ivoire, sous l'initiative de Kragbe
Gnagbe acteur opposant, connaissait une répression sans
précédent par le pouvoir en place. Celui-ci fut
arrêté et par après porté disparu. Ce prélude
de violation de valeurs démocratiques fut vécu
régulièrement.
En 1980 un remplacement fut constaté au sein de
l'assemblée nationale. Le président Philippe YACE fut
remplacé par Mr HENRY KONAN BEDIE.
En 1982, les étudiants se lancèrent dans la rue
sous l'initiative de Laurent GBAGBO. Suite à cette manifestation
l'université et quelques écoles qui avaient soutenues cette
manifestation furent fermées et le promoteur fut contraint de s'exiler
en France.
En 1988, le président du Front populaire ivoirien fit
son retour au tout.
En 1990 le président, au mois de mai, décidait
de lancer le multipartisme. Ce dernier fut précédé par une
série de manifestations qui visaient le changement radical entre les
institutions de la République et le parti-Etat.
En 1992 Laurent GBAGBO fut arrêtée pour motif
d'avoir organisé une manifestation antigouvernementale et fut
condamné à deux ans de prison. Une année après la
démocratie avait subie la première faillite du multipartisme.
Le 07 décembre 1993, le président Félix
fut décédé depuis Paris. Cette même année le
président de l'Assemblée HENRY KONAN BEDIE au regard de l'article
11 prit le pouvoir en s'autoproclamant président intérimaire de
la République sous la bénédiction de la
métropole.
En 1994, lors de préparatif des élections de
1995, le code électoral fut révisé et la politique
identitaire conçue sous le concept de l'ivoirité.
En 1995, la deuxième expérience de la
démocratie sous sa forme électorale fut lancée. Ces
élections se tinrent dans un climat de boycotte du côté de
l'opposition dont le front populaire ivoirien et le Rassemblement de
républicains. Ces derniers firent un appel de boycotte en raison des
plusieurs irrégularités constatées.
En 1999 le pays vit son premier coup d'état dans son
histoire, du 23 au 24 juillet 2000 le referendum était organisé
et au cours duquel s'était prononcé 87 % de participant au
« oui ».
Le 22 octobre 2000 le président intérimaire
décidait d'organiser les élections. Le lendemain des
élections, le président sortant interdisant tous le
décompte de résultat et s'autoproclamait élu.
En 2002, après une tentative de coup d'Etat, le pays se
plongeait dans une ébullition de crise militaire et le pays était
coupé en deux.
En 2003, l'accord de Marcoussis était signé
entre les belligérants. En 2003, la disparition du journaliste
franco-canadien GUY ANDRE KIEFER et du correspondant de Radio France
Internationale Jean-Hélène déclenchait une
mésentente entre les gouvernements français et ivoirien.
En 2004 l'armée loyale lançait une offensive
pour récupérer la zone du Nord Bouaké.
En 2007 Après la signature d'accord d'Ouagadougou, le
gouvernement d'union nationale était installé par le
président Laurent Gbagbo
En 2010 la quatrième élection
présidentielle était organisée.
Depuis 1960 jusqu'en 2010, les jeux démocratiques ou
bien les valeurs démocratiques étaient
régulièrement violées. Les répressions
régulières de manifestants, les arrestations arbitraires
étaient remarquables, les remplacements d'animateurs d'institutions
publiques vécues, l'exclusion de certains acteurs, les coups d'Etat
reçus ou raté sont au tant d'éléments qui ont
marqué l'histoire démocratique du pays.
Cette situation a développé le
caméléonisme démocratique dans le pays.
|