Conclusion du chapitre 2
L'objectif de ce chapitre était d'évaluer
à l'aide des outils économétriques et statistiques les
facteurs explicatifs du taux de pression fiscale au Cameroun.
Il en ressort principalement que : le financement
extérieur (aspect de la politique budgétaire) influence
négativement la mobilisation fiscale au Cameroun à court terme,
son effet s'estompe à moyen terme et finit par se stabiliser à
long terme ; les facteurs structurels (txindus,
txagri, txcom, txpib) expliquent à
hauteur de 40,91% la mobilisation fiscale dans notre pays ; la politique
monétaire (txm2) quant à elle a un effet positif,
mais non significatif.
Globalement, les déterminants macroéconomiques
mis en exergue dans le cadre de cette étude expliquent à hauteur
de 49,22% le prélèvement fiscal au Cameroun, le secteur
industriel se révèle comme le plus prolifique (17,27%),
l'agriculture (10,32%) et le commerce (10,15%) semblent aussi se
révéler comme des secteurs porteurs pour notre pays.
Conclusion de la première partie
L'objectif de cette partie était de détecter les
déterminants de la mobilisation des recettes fiscales.
Le chapitre1 nous a révélé que ces
derniers sont de divers ordres et diffèrent d'un pays à l'autre
selon la structure des économies, les politiques macroéconomiques
mises en oeuvre, la qualité des institutions, la culture des citoyens
etc. Il en ressort que pour le Cameroun, la mauvaise qualité des
institutions annihile profondément l'élan de mobilisation fiscale
dans notre pays. L'incivisme fiscal, la
« politisation » de la politique fiscale,
l'amateurisme et l'esprit d'arnaque des agents du fisc, la complexité
des lois fiscales...sont autant de facteurs qui continuent à
« tirer vers le bas » l'élan de
recouvrement des impôts.
Le chapitre2 quant à lui s'est uniquement attelé
à diagnostiquer à l'aide des logiciels
économétriques les facteurs explicatifs du taux de pression
fiscale au Cameroun. Les résultats obtenus révèlent
que : le financement extérieur (politique budgétaire)
influence négativement la mobilisation fiscale au Cameroun à
court terme, son effet s'estompe à moyen terme et finit par se
stabiliser à long terme ; les facteurs structurels
(txindus, txagri, txcom, txpib)
expliquent à hauteur de 40,91% la mobilisation fiscale dans notre
pays ; la politique monétaire (txm2) quant à
elle a un effet positif, mais non significatif.
Globalement, les déterminants macroéconomiques
mis en exergue dans le cadre de cette étude expliquent à hauteur
de 49,22% le prélèvement fiscal au Cameroun, le secteur
industriel se révèle comme le plus prolifique (17,27%),
l'agriculture (10,32%) et le commerce (10,15%) semblent aussi se
révéler comme des secteurs porteurs pour notre pays.
Il convient dès à présent de rappeler les
enjeux cruciaux que suscite la mobilisation fiscale et d'explorer les pistes
susceptibles d'impulser l'élan de mobilisation des impôts au
Cameroun.
|