PARTIE V :
CONCEPTION D'UNE PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE RÉPERTOIRE PAR WEB
I. SYNCML : PROTOCOLE DE SYNCHRONISATION DES TERMINAUX
MOBILES [7]
La norme de synchronisation des terminaux mobiles est le
protocole SyncML (Synchronization Markup Language).
Il est né du projet Sync4J Open Source Projet
initié par les constructeurs des télécommunications, dont
la plupart disposait déjà de protocoles propriétaires.
II. FONDEMENTS [7]
La nécessité d'une solution de synchronisation
se fait de plus en plus ressentir dans la société mobile. En
effet, la plupart des abonnés possèdent actuellement des
téléphones portables dotés d'applications telles que
calendrier ou carnet d'adresses qui gagnent en utilité s'ils sont
connectés à Internet ou à la plateforme d'un
opérateur. Mais les terminaux mobiles ne sont pas connectés au
réseau en permanence et ont donc besoin d'une copie locale
(c'est-à-dire une sauvegarde) des informations utiles. Ces informations
se doivent également d'être maintenues à jour et donc en
concordance avec la version des données stockées du
côté serveur. Cela implique donc qu'il y ait un échange
d'informations entre le terminal mobile et le réseau, qui est la
synchronisation. Le problème survenu au début des solutions de
synchronisation est qu'il n'existait aucune norme de synchronisation car chaque
fabricant développait son propre protocole de synchronisation. Cette
diversité a incité les constructeurs du marché de la
téléphonie mobile à établir un standard
appelé SyncML décrivant les actions de synchronisation
entre les terminaux et les applications. Les entreprises qui ont mis en place
le consortium SyncML étaient huit au départ. Il s'agit de Nokia,
IBM, Openware, Ericson, Motorola, Symbian, Panasonic, Starfish. Aujourd'hui,
vingt quatre (24) constructeurs ont déjà implémenté
le protocole SyncML dans le système d'exploitation de leurs terminaux
mobiles.
Le but est que les fabricants de téléphones
mobiles intègrent ce protocole de synchronisation au système
d'exploitation de leurs produits de manière à ce que
l'interopérabilité entre les appareils des différents
fabricants soit possible.
Le protocole SyncML à été
développé en tenant compte des objectifs suivants :
ü prendre en considération les
caractéristiques du réseau comme :
- le degré de latence réseau ;
- la bande passante limitée dans le domaine de la
téléphonie mobile ;
- le coût élevé des paquets de
données qui doit être minimal en limitant le nombre d'interactions
client-serveur ;
- les interruptions de connexion auxquelles une
synchronisation doit pouvoir survivre en reprenant à l'endroit de
l'interruption lorsque la connexion a été rétablie.
ü être indépendant du protocole de
transport. Le protocole doit être fonctionnel avec les protocoles
réseaux tels que HTTP, OBEX, SMTP,
POP3, IMAP, etc ;
ü être indépendant des données
synchronisées. Les formats de données que le protocole doit
supporter nativement sont :
- les formats de données personnelles tels que :
vCard, vCalendar, iCalendar;
- les emails ;
- les données relationnelles ;
- les documents XML et HTML ;
ü être indépendant du langage de
programmation afin de permettre l'accès aux données d'une
variété d'applications ;
ü prendre en compte les limitations technologiques des
téléphones portables tels que capacité de calcul et
mémoire interne ;
ü faire usage des technologies Web existantes et
standardisées tel que XML afin de permettre une grande
interopérabilité ;
ü promouvoir l'interopérabilité en
permettant la synchronisation de n'importe quel type de terminal mobile avec
n'importe quel type de données réseau et vice versa.
Ainsi donc, la mise en place de SyncML crée un standard
pour la synchronisation des données :
ü quelques soient les données (agenda, messagerie,
carnet d'adresses, ...) ;
ü quelque soit l'outil (ordinateur, assistant personnel,
téléphone, ...) ;
ü quelques soient le logiciel (Outlook, Lotus, ...) et le
système d'exploitation ;
ü quelque soit le protocole (USB, Bluetooth, IrDA,
TCP-IP, GPRS/WAP,...).
Les avantages qui découlent du standard SyncML sont
également nombreux :
ü pour l'utilisateur, un usage simplifié et
étendu des procédures de synchronisation :
ü pour le constructeur, la possibilité d'inclure
dans un terminal, dont la mémoire est limitée, un protocole
unique avec une gamme plus large de services ;
ü pour les prestataires de services et les
développeurs, des produits plus compétitifs en matière de
coût d'exploitation ou de développement.
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