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Etude, conception et réalisation d'une plateforme de sauvegarde de répertoire

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par Namongon SORO
Institut national polytechnique Houphouet Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire - Diplôme d'ingénieur en télécommunications et réseaux 2010
  

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PARTIE V : CONCEPTION D'UNE PLATEFORME DE SAUVEGARDE DE RÉPERTOIRE PAR WEB

I. SYNCML : PROTOCOLE DE SYNCHRONISATION DES TERMINAUX MOBILES [7]

La norme de synchronisation des terminaux mobiles est le protocole SyncML (Synchronization Markup Language). Il est né du projet Sync4J Open Source Projet initié par les constructeurs des télécommunications, dont la plupart disposait déjà de protocoles propriétaires.

II. FONDEMENTS [7]

La nécessité d'une solution de synchronisation se fait de plus en plus ressentir dans la société mobile. En effet, la plupart des abonnés possèdent actuellement des téléphones portables dotés d'applications telles que calendrier ou carnet d'adresses qui gagnent en utilité s'ils sont connectés à Internet ou à la plateforme d'un opérateur. Mais les terminaux mobiles ne sont pas connectés au réseau en permanence et ont donc besoin d'une copie locale (c'est-à-dire une sauvegarde) des informations utiles. Ces informations se doivent également d'être maintenues à jour et donc en concordance avec la version des données stockées du côté serveur. Cela implique donc qu'il y ait un échange d'informations entre le terminal mobile et le réseau, qui est la synchronisation. Le problème survenu au début des solutions de synchronisation est qu'il n'existait aucune norme de synchronisation car chaque fabricant développait son propre protocole de synchronisation. Cette diversité a incité les constructeurs du marché de la téléphonie mobile à établir un standard appelé SyncML décrivant les actions de synchronisation entre les terminaux et les applications. Les entreprises qui ont mis en place le consortium SyncML étaient huit au départ. Il s'agit de Nokia, IBM, Openware, Ericson, Motorola, Symbian, Panasonic, Starfish. Aujourd'hui, vingt quatre (24) constructeurs ont déjà implémenté le protocole SyncML dans le système d'exploitation de leurs terminaux mobiles.

Le but est que les fabricants de téléphones mobiles intègrent ce protocole de synchronisation au système d'exploitation de leurs produits de manière à ce que l'interopérabilité entre les appareils des différents fabricants soit possible.

Le protocole SyncML à été développé en tenant compte des objectifs suivants :

ü prendre en considération les caractéristiques du réseau comme :

- le degré de latence réseau ;

- la bande passante limitée dans le domaine de la téléphonie mobile ;

- le coût élevé des paquets de données qui doit être minimal en limitant le nombre d'interactions client-serveur ;

- les interruptions de connexion auxquelles une synchronisation doit pouvoir survivre en reprenant à l'endroit de l'interruption lorsque la connexion a été rétablie.

ü être indépendant du protocole de transport. Le protocole doit être fonctionnel avec les protocoles réseaux tels que HTTP, OBEX, SMTP, POP3, IMAP, etc ;

ü être indépendant des données synchronisées. Les formats de données que le protocole doit supporter nativement sont :

- les formats de données personnelles tels que : vCard, vCalendar, iCalendar;

- les emails ;

- les données relationnelles ;

- les documents XML et HTML ;

ü être indépendant du langage de programmation afin de permettre l'accès aux données d'une variété d'applications ;

ü prendre en compte les limitations technologiques des téléphones portables tels que capacité de calcul et mémoire interne ;

ü faire usage des technologies Web existantes et standardisées tel que XML afin de permettre une grande interopérabilité ;

ü promouvoir l'interopérabilité en permettant la synchronisation de n'importe quel type de terminal mobile avec n'importe quel type de données réseau et vice versa.

Ainsi donc, la mise en place de SyncML crée un standard pour la synchronisation des données :

ü quelques soient les données (agenda, messagerie, carnet d'adresses, ...) ;

ü quelque soit l'outil (ordinateur, assistant personnel, téléphone, ...) ;

ü quelques soient le logiciel (Outlook, Lotus, ...) et le système d'exploitation ;

ü quelque soit le protocole (USB, Bluetooth, IrDA, TCP-IP, GPRS/WAP,...).

Les avantages qui découlent du standard SyncML sont également nombreux :

ü pour l'utilisateur, un usage simplifié et étendu des procédures de synchronisation :

ü pour le constructeur, la possibilité d'inclure dans un terminal, dont la mémoire est limitée, un protocole unique avec une gamme plus large de services ;

ü pour les prestataires de services et les développeurs, des produits plus compétitifs en matière de coût d'exploitation ou de développement.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery