1.3.2. Cadre financier
En général, Ce sont les administrations urbaines
locales qui sont censées se constituer des revenues, principalement sous
la forme de taxes sur la propriété et autres taxes,
prélevées au sein des populations locales pour les
opérations de routine concernant le ramassage des ordures. Depuis
plusieurs décennies, le gouvernement congolais n'alloue plus des
subventions aux villes pour assurer l'assainissement parce qu'elle ne constitue
pas actuellement une priorité.
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Parfois, des populations regroupées dans des
associations dans certains quartiers contribuent au ramassage de certains
déchets plastiques. Toutefois, en RDC il n'y a aucune taxe fixée
par les municipalités pour la salubrité. Sauf dans les
marchés où cette taxe est exigée et l'un des
problèmes les plus répandus est celui de son affectation aux fins
pour lesquelles elle est instituée.
Si cette taxe était instituée, incorporée
dans la facture de l'eau, de l'électricité ou du
téléphone, elle devrait servir de base financière au
ramassage municipal et aidé à une couverture équitable du
ramassage des ordures dans les villes congolaises.
Face à cette état de chose, les autorités
municipales sont souvent en difficulté de ramasser tous les
déchets municipaux font recours à des organismes
bilatérales ou multilatérales de financement pour leurs besoins
en infrastructures et en équipements, telles que la BAD, la
Coopération européenne, la Coopération italienne, ... et
certaines ONG.
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