XI. INTERET DU SUJET
Ce travail sur l'étude de la filière
pièces détachées de moto et de voiture dans la ville de
Maroua, présente les intérêts aussi bien sur le plan
scientifique, que dans le domaine du développement économique,
qui est d'actualité surtout dans les pays émergents.
Sur le plan scientifique, cette étude souhaite
contribuer à la connaissance des activités économiques en
plein essor à Maroua. C'est une activité commerciale qui est en
pleine expansion dans la ville et par conséquent mérite
d'être étudié et de même ces données et
connaissances produites pourront être utilisées par d'autres
chercheurs. En plus cela permettra d'avoir une meilleure connaissance de cette
activité afin de pouvoir la maitriser efficacement des
éléments sur les flux transfrontaliers des pièces
détachées de moto et de voiture, les acteurs impliqués
dans cette filière, le fonctionnement de l'activité, les circuits
de commercialisation et les impacts socio économiques.
Dans le domaine économique, il s'agit au travers de
cette recherche de fournir aux responsables politiques et économiques du
Cameroun, des éléments nécessaires à la
définition des politiques économiques dans les villes à
propos des filières. Par ailleurs, sur le plan local, les
résultats de cette recherche permettront de mieux appréhender
l'activité afin de développer d'autres filières
semblables. Ils permettront aussi aux douanes d'appréhender les flux
de contrebande afin d'atténuer la fraude dans cette partie du pays.
X. LES DIFFICULTES
RENCONTREES
Ce travail ne s'est pas déroulé sans heurt.
Plusieurs difficultés ont entravé son évolution.
La première difficulté réside sur le fait
de l'inexistence des travaux de recherche dans ce domaine. Les services
administratifs n'ont pas des documents précis dans ce domaine
d'activité. Par conséquent ce travail repose strictement sur les
données de terrain ce qui explique d'ailleurs la pauvreté des
citations des travaux ultérieurs.
La seconde difficulté repose sur la réticence
des services visités, qui se manifestait par le refus des entretiens et
l'indisponibilité de certains informateurs. Dans cette même
logique, la réticence des acteurs commerciaux nous a permis d'avoir des
informations convaincantes et fiables. Ce qui nous a amené à
reprendre les enquêtes en adoptant une nouvelle stratégie.
Concernant les enquêtés, la plus grande difficulté
était de trouver les commissionnaires ou agents de commissions qui font
la contrebande. Raison pour la quelle nous avons procédé à
la stratégie boule de neige. Ce qui ne nous a pas permit d'interroger
plusieurs personnes.
Certains ont considéré nos enquêtes et nos
entretiens comme une sorte de sondage et d'espionnages. Surtout les
commerçants (en ce qui concerne les revenus, la peur va à
l'encontre des services d'impôts) même certains agents de
douanes.
Le temps mis pour se familiariser avec nous acteurs a
été long d'environ 05 mois (de février à mai).
Enfin, la troisième difficulté résidait
sur la saisie du mémoire, la réalisation des cartes et la prise
des photos car certains commerçants refusait catégoriquement
qu'on s'approche de leurs marchandises).
|