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Impact salarial des enseignants du primaire sur le rendement scolaire des élèves des écoles privées de la ville province de Kinshasa ( RDC ).

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par Didier BASAMBOMBO KABEYA
Université de Kinshasa RDC - Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en gestion de politique économique 2011
  

Disponible en mode multipage

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Impact salarial des enseignants du primaire sur le rendement scolaire des élèves des écoles privées de la ville province de Kinshasa 

Par : Didier BASAMBOMBO KABEYA N.

Licencié en Gestion et Administration Scolaire

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées des Hautes Etudes en Gestion de Politique Economique (DHEGPE)

Directeur : Professeur MVUDI MATINGU

Codirecteur : Professeur Jules LOMALIZA

2011

L'âme de l'enfant est un morceau de cire qui peut être modelé à volonté

Comenius philosophe- pédagogue

A toi Maurice BASAMBOMBO KABOYA

Pour ta sévérité envers nous en matière scolaire,

Je ne t'oublierai jamais

AVANT PROPOS

Le présent document est un mémoire présenté à l'issue des études post universitaires en gestion de la Politique Economique et défendu à la Faculté de Sciences Economiques et de Gestions de l'Université de Kinshasa.

Il s'agit d'une enquête menée sur la question salariale et motivationnelle des enseignants des écoles privées de la Ville Province de Kinshasa. Mais, il est aussi question de proposer certaines pistes comme tentative de solution à ce problème qui touche en plein fouet aussi bien les enseignants, les élèves, les parents que l'Etat Congolais.

Nos remerciements aux bailleurs de fonds qui sont la Banque Mondiale et l'ACCBF qui ont accepté de financer ce programme en matière de gestion de politique économique en Afrique subsaharienne.

Nous ne n'oublierons jamais le Professeur MVUDI MATINGU Doyen honoraire de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l'Université de Kinshasa ainsi que le Professeur Jules LOMALIZA qui, malgré leurs diverses occupations ont accepté de diriger ce mémoire.

Nous remercions tout particulièrement Papa CYPRIEN NGOY promoteur de l'école Saint Cyprien (commune de Lemba) pour la pertinence de ses remarques, sa disponibilité toujours aussi efficace, ainsi que ses suggestions qui m'ont permis de mener à terme notre travail.

Nous tenons à remercier aussi les enseignants du GPE-Kinshasa qui ont ajouté une plus value à notre savoir et sans oublier tout les collègues de la deuxième promotion.

A vous les Familles KANDI et BASAMBOMBO qui malgré le malheur qui a frappé nos familles, vous n'avez jamais cessé de nous encourager de poursuivre notre formation.

A toi ma chère épouse Charlie DEMBO WEMBO pour ton soutient moral et physique.

A vous mes amis de tout le temps, Roch BOKABELA, Alain BOYIMPIA, Levy DIAWAKANI, Bruce MPUBA, Chou EBENGA, Gaby BOKA, Laurick BANZA, Pérrinot et Pémaurie BASAMBOMBO, Blandin BOKABELA

1 Je dédie ce travailLISTE DES ABREVIATIONS

APD : Aide Publique au Développement

BM : Banque Mondiale

D4 : Diplôme de 4 ans pédagogique

D6 : Diplôme de 6 ans pédagogique

ECC : Ecoles conventionnées Catholiques

ECF : Ecoles conventionnées de la Fraternité

ECI : Ecoles conventionnées Islamiques

ECK : Ecoles conventionnées Kimbanguistes

ECP : Ecoles conventionnées Protestantes

ECR : Ecoles conventionnées du Réveil

ECS : Ecoles conventionnées Salutistes.

ENC : Ecoles non-conventionnées dites « officielles »

ENF : Education non-formelle

EPR : Ecoles privées

EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel

EPT : Education Pour Tous

ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire

GAR : Gestion Accès sur les résultats

IG : Inspecteur Général

IPP  : Inspecteur Principal Provincial

MEPSP : Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel

MINEDUC : Ministère de l'Education Nationale

MLA : Monitoring Learning Achievement (Suivi permanent des acquis scolaires)

P6 : Diplôme d'État (sections autres que section pédagogique)

PASE : Projet d'Appui au Secteur de l'Éducation

PROVED : Province Éducationnelle

RDC : République Démocratique du Congo

RESEN : Rapport d'État du Système Educatif National

SECOPE : Service de contrôle et de paie des enseignants

TENAFEP : Test National de Fin d'Études Primaires

UNICEF : United Nation International Children's Emergency Fund

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Le secteur de l'éducation étant social par nature, son développement exige un financement des capitaux appropriés en équipements, en personnel ainsi qu'en frais de fonctionnement. Vu toutes ses exigences, ce secteur s'est transformé à un secteur économique à part entière, sa finalité est à l'heure actuelle la production des biens d'équipements qui sont : «  personnels - ressources » en les dotant d'un savoir, d'un savoir - faire et d'un savoir - être dans le but d'être utilisé à court, moyen et long termes. Ainsi, toute personne qui s'associe à la formation et à la transformation d'une telle personne, rend service et attend être rémunérée décemment afin de satisfaire ses besoins.

En effet, le sous développement social est l'un des maux à ne pas déconsidérer dans la croissance d'une entreprise, ainsi chaque chef d'entreprise ne pourra envisager son développement sans au préalable améliorer les conditions de vie sociale de ces employés, moteur du développement.

Aristote cité par BRUCKERGER,R.I1(*), souligne que l'homme est un animal politique à la quête d'une cité stable et juste, il exprimait entre autre son désir de voir les travailleurs récolter les produits de leurs efforts ou de leurs travaux. Car l'homme n'est ni une marchandise, ni un esclave, on ne peut donc pas l'utiliser abusivement ou le faire propriété privée d'un individu. La petite remarque dans les écoles du secteur privé voir même dans certaines écoles officielles ou conventionnées de la RDC est que l'enseignant qui est au centre de l'enseignement ne pas prise en considération par les gestionnaires de ces établissements scolaires du point de vue social, ils sont tout simplement « une machine de production ».

Il faut souligner que le salaire est un droit reconnu non seulement par la loi congolaise comme stipule son code du travail2(*) mais aussi par les lois internationales. Les travailleurs congolais en général et les enseignants en particulier vivent aujourd'hui dans une incertitude certaine en matière salariale. On peut relever à ce sujet quelques observations telles que :

· La non fixité de la date de la paie mensuelle dans le secteur public et dans certaines firmes privées,

· La non prise en compte du SMIG par l'Etat qui est le fixateur du salaire de ces agents et cadres,

· La faiblesse de salaire par rapport au coût de la vie,

· le grand retard dans le paiement du salaire des agents et des fonctionnaires des services publics à l'intérieur du pays ;

Bref, le salaire et les prestations sociales dérisoires dans tout le pays.

Notre étude se focalise sur le secteur de l'éducation en RDC et vise à analyser la manière dont les enseignants sont traités en matière salariale et se comportent dans la transmission du savoir aux élèves ; car l'école est considérée à l'heure actuelle comme une entreprise d'investissement des ressources humaines et une activité destinée à produire les biens et services nouveaux afin de renforcer le rendement2(*). Mais, malheureusement les indices de production dans ce secteur posent un sérieux problème.

Tenant compte des constats susmentionnés, nous nous permettons de nous poser la question principale suivante : si aujourd'hui le niveau d'enseignement congolais est accusé à la baisse, est-ce que c'est par l'influence du mauvais traitement salarial des enseignants par leurs employeurs ? Une autre question survient naturellement à partir du moment où l'on accepte l'importance primordiale de la motivation : Comment peut-on appréhender la dimension qualitative de l'éducation en comparaison avec la dimension salariale des enseignants.

0.2. JUSTIFICATION DU SUJET

A l'occasion de la rédaction de la dissertation de notre mémoire de troisième cycle, nous avons choisi de réfléchir sur deux aspects pertinents de l'école à savoir, le salaire des enseignants et le rendement scolaire.

Pourquoi avoir choisi de traiter un tel sujet ? Depuis un bon bout de temps, le domaine de l'éducation s'est ouvert à l'analyse économique avec notamment les travaux pionniers de Becker(1963). Dans son analyse, citée par Nadir ALTINOK, Becker3(*) se positionne d'avantage sur la décision d'étudier l'individu et laisse de côté la boite noire qui est le système éducatif. Il est plus intéressant à ces jours en ce qui nous concerne et à notre qualité de gestionnaire de la politique économique oeuvrant dans le domaine pédagogique de s'intéresser sur ce qui se passe réellement dans le processus éducatif reliant l'enseignement à l'élève (pedagogical process). Il apparait du moins dans le contexte de la RDC qu'il devient important de se questionner davantage sur l'influence qu'a le salaire sur sa dimension motivationnelle d'une part et sur la dimension qualitative de l'éducation de l'autre.

Il apparait assez naturel de rejeter l'hypothèse selon laquelle « un élève d'une école remplissant les conditions de viabilité ayant suivi les mêmes enseignements avec son collègue d'une autre école qui ne les remplit pas ont les mêmes stocks du savoir et de compétence, surtout que leurs enseignements sont tablés sur un même programme, un même environnement socioéconominique et voir même avec les mêmes ouvrages scolaires ».

Notre souci en abordant une telle question, c'est de réfléchir sur la question salariale des enseignants de la Ville Province de Kinshasa en général et pour ceux qui oeuvrent dans les écoles privées en particulier afin de mieux le comprendre et surtout d'intervenir efficacement à la diminution des échecs scolaires. L'intérêt croissant au problème de l'échec scolaire est explicite dans le milieu ce milieu éducatif. Mialaret4(*) pense « ...des lors que l'échec scolaire atteint plus de la moitie de la population scolaire, il est impossible de le considérer comme un problème individuel. Ses causes seraient à chercher non pas dans les caractères individuels des enfants, mais plutôt dans l'institution scolaire elle-même...».

0.3. HYPOTHESE

Notre dissertation établit le parallélisme existant aux deux épineux problèmes dans le système éducatif congolais, à savoir la qualité de l'enseignement, et la motivation des enseignants. Ainsi, pour répondre à la problématique posée, nous avons pris comme cadre de référence le test MLA (Monitoring learning achièvement)5(*), qui est un projet conjoint de l'Unicef et de l'Unesco, c'est l'une des enquêtes internationales qui mène des études sur les acquis des apprentissages scolaires d'une part et identifie les facteurs qui favorisent ou freinent ces apprentissages à l'école primaire de l'autre. Elle analyse aussi les problèmes et formule des adaptations des politiques éducatives.

Nous posons deux hypothèses suivantes au cours de notre recherche :

1. Les résultats des élèves du niveau primaire du secteur privé de la Ville Province de Kinshasa sont faibles

2. Le rendement scolaire dépend du degré de motivation de la part de l'enseignant, cette motivation peut être des diverses sources notamment de la source salariale. Ainsi, les écoles dont la rémunération de leurs enseignants répondent à leurs besoins, ont un bon rendement scolaire. Toutefois, ces résultats varieraient de la taille des écoles et de leurs zones d'implantation.

0.4 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Pour la récolte des données et informations nécessaires à notre étude, nous allons utiliser la méthode d'enquête basée sur MLA I qui comporte des tests et questionnaires spécialement conçus pour évaluer les résultats d'apprentissage des matières scolaires auprès des élèves et enseignants. Les méthodes d'observation directe ou indirecte, ainsi que des techniques d'interview statistiques, économétriques et psychométriques nous ont servi pour analyser les données.

0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre mémoire s'articule sur trois chapitres. Le premier fait le diagnostic du système éducatif en RDC, le deuxième analyse les résultats de MLA administré auprès des élèves et enseignants, et le troisième aborde l'aspect économique lié au salaire et à l'aspect motivationnel des enseignants.

CHAPITRE I : DIAGNOSTIC DU SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL EN RDC

1.1 : QUALITE DES INTRANTS EDUCATIFS

Les études sur les intrants éducatifs fera l'objet du secteur de l'enseignement en RDC et de ces principaux agents qui sont : l'enseignant, l'enseigné ou l'élève, le milieu scolaire, l'état ainsi que l'environnement auquel vit l'enfant

1.1.1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET SCOLAIRE DU MINISTERE DE L'EPSP

1.1.1.1. Organisation politico administrative.

Trois Ministères se partagent la charge des sous-secteurs clés du système éducatif congolais à savoir : l'EPSP, l'ESU, et le MAS. D'autres Ministères sont impliqués, bien qu'à des degrés divers, portant ainsi à 7 le nombre de Ministères concernés par l'éducation.

Chacun des Ministères est dirigé : au niveau central, par un Ministre nommé par le Président de la République et responsable devant le Parlement, et au niveau provincial, par un Ministre provincial nommé par le Gouverneur et responsable devant le Parlement provincial. L'ensemble des services administratifs et pédagogiques est placé sous la direction d'un Secrétaire général (SG) qui exécute la politique du Gouvernement et assure la pérennité de l'action administrative.

Quand au Ministère de l'EPSP, il est dirigé par un Ministre secondé par un Vice-ministre chargé principalement de l'Enseignement Professionnel. L'Administration centrale est dirigée par un Secrétaire Général secondé par les Directeurs Chefs de Service. Ces derniers sont assistés des Chefs de Division et des Chefs de Bureau. Il faudra également signaler que ce Ministère qui a la charge de l'enseignement en RDC dispose d'un service technique chargé de l'inspection ayant pour mission le contrôle de la qualité de l'enseignement, de la formation continue des enseignants et de l'évaluation pédagogique.

L'organigramme du corps des inspecteurs est similaire à celui de l'administration de l'EPSP en général. Ce service est dirigé par un Inspecteur Général au niveau national (IG) qui administre des Inspecteurs Principaux Provinciaux (IPP) et des Inspecteurs de Pool (Inspool) au niveau sous provincial. Les réseaux conventionnés disposent, en outre d'un contrôle pédagogique interne assuré par des Conseillers Pédagogiques.

La constitution de la RDC6(*)dans son article 220 prévoit que la nomination et l'affectation des Inspecteurs tant nationaux que provinciaux relèvent de la compétence exclusive du pouvoir central. Au niveau provincial, l'EPSP est composé des Divisions Provinciales et des Sous-divisions qui sont respectivement dirigées par des chefs de divisions et des Sous-divisions Provinciales. Le Ministère compte à ce jour 30 divisions provinciales et 237 sous-divisions.

L'Etat ayant confié la gestion de certaines écoles aux confessions religieuses, ces dernières ont leur propre organisation administrative aux différents niveaux. Ainsi, au niveau national, la coordination nationale est dirigée par un Coordinateur National, au niveau provincial un Coordinateur Provincial à sa tête; à l'échelon inférieur, les sous-coordinations sont dirigées par des Sous-Coordinateurs.

Le diagnostic organisationnel du Ministère de l'EPSP7(*) a relevé, aux niveaux central et provincial, des cas de double emploi quant aux structures, aux rôles et attributions et aux actions et efforts engagés. Le transfert des ressources humaines et financières dans le cadre de la décentralisation exige une utilisation plus rationnelle et plus transparente des ressources disponibles dans un cadre institutionnel bien défini. Par exemple, des zones d'ombre persistent encore quant à l'interprétation et à la répartition des compétences entre Ministères centraux et provinciaux dont l'éducation fait partie des attributions, au moment ou la Constitution trace les lignes maîtresses de la décentralisation notamment dans ses Articles 202, 203 et 204, les matières qui sont de la compétence concurrente du pouvoir central et des provinces ou de la compétence exclusive, soit du pouvoir central, soit des provinces, en matière de gestion du sous-secteur EPSP. A ce stade encore « théoriques », les contenus et délimitations des compétences venait d'être précisés ultérieurement dans la Loi portant organisation et fonctionnement de l'Enseignement National (Projet de Loi 2009)8(*).

S'agissant de la Convention de gestion des écoles nationales et des droits et obligations des réseaux confessionnels, elle devra être mieux définis, particulièrement envers l'État et les parents qui sont des partenaires clés du système car il est resté mal définie depuis la nationalisation d'un certain nombre d'écoles privées en 1974 et leur rétrocession en 1977. De même, leur structure interne devra être revisitée sous l'angle de la décentralisation. Il en est résulté une multiplication des structures administratives, dont le financement représente une charge supplémentaire pour les parents. Pour rappel, en 1977, l'État a signé une convention (la Convention de gestion des écoles nationales) avec les quatre principales confessions religieuses (Catholique romaine, Protestante, Kimbanguiste et Islamique) selon laquelle celles-ci devaient fournir un enseignement conforme aux directives du Gouvernement. Ces directives concernent les programmes scolaires, les normes en matière de taille des classes, les qualifications et les salaires des enseignants ainsi que le système d'évaluation. Une disposition importante de la Convention stipule que les confessions religieuses gèrent leurs écoles - bien que celles-ci appartiennent à l'État qui en est le pouvoir organisateur.

Cependant, en 1986, la Loi-cadre donna au Ministère de l'Éducation le pouvoir général de coordonner toutes les autorités éducatives. Toutefois, aucune référence ne fut faite aux réseaux des confessions religieuses. Notons qu'à l'heure actuelle, deux textes clés définissent l'organisation structurelle et la gestion du secteur, il s'agit de la Loi-cadre (1986)9(*) et la Convention (1977). Ces textes sont aujourd'hui obsolètes au regard de la dynamique qui caractérise le secteur. C'est ainsi, Une Loi portant organisation et fonctionnement de l'enseignement national venait d'être examinée par le Parlement (2010) en remplacement de l'actuelle Loi-cadre. De même, la Convention devra être révisée afin de : clarifier et redéfinir les droits et obligations des parties et ouvrir le mandat de gestion au-delà des confessions religieuses.

Les failles majeures de la Convention sont10(*) :

1. manque de clarté en ce qui concerne les responsabilités et obligations de chaque partie dont les parents d'élèves ;

2. absence de modalités de détermination et de perception des frais de scolarité (frais administratifs, frais de fonctionnement, frais de motivation, épreuves, construction etc.) ;

3. absence de référence aux règles de gestion des écoles et des réseaux, aux procédures comptables ainsi qu'aux procédures de redevabilité envers les autorités et les parents d'élèves ;

4. insuffisance des obligations des réseaux envers le Ministère de l'EPSP en ce qui concerne la gestion des enseignants.

1.1.1.2 Organigramme de l'EPSP

IPP

COPRO

COPRO

COPRO

COPRO

CC

CORD

CR

CR

CR

Secrétariat général

Coordination nationale

s/proved

Ministère central

Proved

ISLAM

CR

COPRO

Ministère prov.

CODI

S/CORD

Inspool

protest

cathol

kimbang

ERC

Source : document sur la stratégie de développement de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel (2010/11 - 2015/16)

RESEAU NON-CONVENTIONNE

RESEAU CONVENTIONNE

1.1.1.3 Structure de l'Enseignement.

La structure de l'Enseignement National du secteur de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel comprend trois niveaux  à savoir : Maternel, Primaire et Secondaire.il vise à répondre à l'obligation qu'à l'Etat de permettre à tous les Congolais d'exercer leur droit à l'éducation et à celle qu'ont les parents de remplir le devoir d'éduquer leurs enfants sous11(*).

1.1.1.3.1 Niveau maternel ou pré primaire

Le niveau maternel ou pré primaire est organisé en un cycle de trois ans. Il n'est pas obligatoire, il concourt essentiellement à l'éducation sensorielle, motrice et sociale de l'enfant. Il a pour but d'assurer son épanouissement. Il est surtout organisé en grande partie par des privés et accueille les enfants âgés de 3 ans révolus à 5 ans.

1.1.1.3.2 Niveau primaire

L'enseignement primaire est organisé en cycle de 6 ans repartis en trois degrés : élémentaire, moyen et terminal. Il a pour objectif de préparer l'enfant à la vie, de lui donner un premier niveau de formation générale, physique, civique, morale, intellectuelle et sociale. En outre, il prépare l'enfant à son intégration dans la société et à poursuivre les études ultérieure. Sont admis en 1ère année primaire, les enfants qui ont atteint l'âge de six ans révolus. Le certificat de fin d'études primaires est accordé sur la base d'une évaluation des résultats en classe et des notes de l'élève à un test national (TENAFEP12(*)).

La Constitution consacre la gratuité et le caractère obligatoire de l'enseignement primaire13(*). Cet objectif traduit la volonté politique d'évoluer vers un enseignement de base accessible à tous ; en même temps, il contient des nombreux défis à relever dans un contexte socioéconomique et institutionnel particulièrement complexe et difficile. Par exemple, le recours « institutionnalisé » aux contributions des ménages pour faire face au financement du système éducatif représente une barrière importante à la scolarisation universelle. Cette disposition de la Constitution servira, désormais, de référence permanente dans les choix stratégiques à faire.

En attendant son application dans l'ensemble du territoire national, sous la directive du président de la République, les élèves des neuf provinces de la RDC de la première en quatrième année du primaire bénéficient déjà de son application à l'exception des provinces de Katanga et de Kinshasa.

1.1.1.3.3 Niveau secondaire 

L'enseignement secondaire  comprend 4 cycles : Le cycle de Spécialisation Professionnelle (CSP) d'une durée d'un an ou deux ans, Le cycle d'Arts et Métiers d'une durée de 1 à 3 ans, Le cycle Professionnel d'une durée de 4 à 5 ans offrent une formation à l'artisanat en trois ou quatre ans. Les élèves de ce cycle obtiennent en cas de satisfaction aux concours de fin de cycle, un Certificat.

Le cycle long (humanités) d'une durée de 6 ans et qui ouvre la porte aux études supérieures et universitaires, comprend trois filières à savoir : l'Enseignement Général où sont organisées les sections scientifiques et littéraires, l'Enseignement Normal et l'Education physique ainsi que l''Enseignement Technique où sont organisées les sections industrielles, commerciales et sociales notons que diverses options sont offertes jusqu'à trente. Ce cycle consiste en une première étape de deux ans, commune aux trois filières, et une seconde étape de quatre ans qui introduit la différenciation entre les trois filières. Les élèves qui réussissent au concours national, appelé Examen d'Etat14(*), obtiennent le Diplôme d'Etat sanctionnant la fin de leurs études secondaires. Le cycle court concerne l'enseignement professionnel et consiste en une formation de 4 ans, commençant immédiatement après l'enseignement primaire, ou une formation de 3 ans après le tronc commun du secondaire.

1.1.2 ENSEIGNEMENT ET ENSEIGNANT

1.1.2.1 Enseignement

Enseigner, c'est essentiellement travailler à établir une relation d'un type particulier, la relation pédagogique. Il s'agit d'une relation qui guide une personne dans l'acquisition de nouvelles capacités. Pierre MUKENDJI wa MPOYI15(*) le définit comme étant un ensemble d'activité d'influence interpersonnel et intentionnellement organisées autour d'un contenu de matières, en vue de faciliter les apprentissages chez les élèves.

LANSMAN et TOURNEUR16(*) parlent d'ensemble d'opérations et des conditions mises en place par l'enseignant pour faciliter les apprentissages chez les élèves. Pour HALTE J.F17(*), enseigner consiste à mobiliser des moyens propres à assurer la transmission et l'appropriation des contenus d'enseignement. Cela suppose que l'enseignant se prépare, planifie, anticipe, pour réaliser l'acte de l'enseignement.

On peut regrouper les diverses tâches accomplies par l'enseignant autour de trois grands moments de l'action didactique qui sont :

1. La phase pré active : c'est la phase de préparation durant laquelle l'enseignant crée, organise les stratégies didactiques, les activités d'apprentissage.

2. La phase interactive : c'est celle de la mise en oeuvre de la relation pédagogique. Le formateur met l'apprenant en situation d'apprendre. Il gère, organise le contrat didactique. Il gère et régule les interactions sociales ainsi que les démarches d'apprentissage.

3. La phase post active : est la phase de vérification des résultats. De correction des stratégies employées. L'enseignant évalue donc les résultats de l'apprentissage, ajuste la démarche, vérifie le transfert des connaissances.

1.1.2.2 Fonction enseignante

L'enseignant est la personne dont les parents confient leurs enfants pour leur encadrement scolaire (enseigner). Il a comme métier de faire comprendre, de transmettre et de faire assimiler des connaissances à ces élèves. Au niveau primaire, chaque degré lui confie une certaine considération. Par exemple, les élèves du premier degré (classes de 1ère et 2ème année) le considèrent comme  un « dieu », au deuxième degré ( classes de 3ème et 4ème année), « un parent » et les finalistes du primaire 3ème degré : classes de 5ème et 6ème année) comme un « ami », « un guide ». Il joue un rôle très important auprès de l'élève. Il le forme et l'informe en transmettant la matière selon le prescrit d'un programme d'enseignement donné afin de produire un capital humain compétent et utile en long terme dans la société toute entière.

Il existe un processus pédagogique appelé : « effet-maître », qui lie les caractéristiques intrinsèques du maître ; parmi laquelle la motivation18(*)qui constitue des principaux facteurs explicatifs lié à la pratique professionnelle et qui influence la qualité des enseignements antérieur de la classe. ROSENSHINE, V.V. cité par Pierre Mukendi19(*) fait sortir les sept fonctions suivantes de l'enseignant :

1) Faire le rappel des connaissances antérieures reliées aux apprentissages à faire

2) Etablir les objectifs d'apprentissage et le rendre explicite

3) Présenter les éléments de connaissances nouveaux pour les apprenants

4) Organiser et superviser les exercices d'application

5) Faire la correction des erreurs d'apprentissage

6) Donner des exercices autonomes (travaux, études)

7) Faire la synthèse des connaissances déjà acquises

Eu regard de ces points, Pierre MUKENDI wa MPOYI voit que l'enseignant ne transmet pas seulement les informations, mais il assure la médiation de l'enseignement. Il organise les séquences d'activités qui permettent de guider l'apprentissage de façon à développer de nouvelles capacités de traitement des informations. FELOUZIS renchérit en disant que : « la réussite des apprenants n'est plus uniquement une question d'institution ou de capital culturel, mais aussi et surtout une question de relation entre l'apprenant et l'enseignant ».

L'absence d'informations détaillées concernant la répartition du personnel enseignant dans les établissements scolaires congolais est l'une des conséquences de la faiblesse d'ensemble du système de collecte et de gestion des informations. De plus, les informations qui existent dans ce domaine ne sont pas disponibles au niveau de chaque institution et les élèves ou les parents n'ont par conséquent aucun moyen efficace de savoir combien d'enseignants ou d'administrateurs devraient en fait être présents au travail. Selon les informations qui ont pu être obtenues auprès de divers sources, indiquent qu'en 2006-200719(*), la RDC employait un total de 11.331 personnes dans le secteur de l'enseignement maternel et 275.408 dans l'enseignement primaire. En 2007-2008, on a enregistré 255.534 enseignants au primaire et en 2008-2009, 274.453 enseignants dans l'ensemble du pays. Ce qui donne une augmentation de 18.919 enseignants, soit 7,4 % par rapport de l'année scolaire 2007-2008. Quant aux provinces, c'est la province du Bandundu qui a regorgé le plus grand nombre d'enseignants durant l'année scolaire 2008-2009, soit 15 % contre 2,9 % pour le Maniema. La situation de Bandundu serait une conséquence du nombre d'écoles et de classes organisées. Et en ce qui concerne les régimes de gestion, ce sont les ECC qui viennent en tête avec 32,8 %, elles sont suivies des ECP avec 31,5 %. Les ECF viennent en dernière position avec 0,2 %. La répartition du nombre d'enseignants par régime de gestion est le reflet de la répartition des écoles et des classes par régime de gestion.

S'agissant de leur qualification, elle laisse également beaucoup à désirer. Durant l'année scolaire 2006-2007 l'enseignement primaire comptait 80% des enseignants qualifiés dans l'ensemble des provinces, par contre au niveau secondaire, seuls 32% des enseignants étaient qualifiés dans le pays pour le poste qu'ils occupent (ce taux aller de 87% à Kinshasa à 5% au Maniema). Durant l'année scolaire 2006-2007. Le nombre d'enseignants qualifiés (D6) en 2007-2008 a connu une baisse de11,5% par rapport à l'année précédente soit 68,5 % d'enseignant du primaire étaient qualifiés. Et en 2008-2009 ce taux est passé à 71,8 %, soit une augmentation de 3,3 %. Au niveau des provinces durant l'année scolaire 2008-2009, le Kasaï-Occidental détient la plus grand nombre d'enseignants qualifiés (84,8%), il est suivi de près de la Ville de Kinshasa et du Kasaï-Oriental, alors que le Bas-Congo occupe la dernière position avec 42,3 %.(voir tableau en annexe)20(*)

Un cadre juridique régissant le recrutement et la promotion des travailleurs venait d'être adopter par le parlement de la république dans le secteur de l'enseignement, notamment avec une législation applicable à l'ensemble de la fonction publique et des ordonnances portant règlement d'administration relatif aux inspecteurs de l'enseignement, au service de l'administration pour l'enseignement maternel, primaire et secondaire et au personnel administratif de l'enseignement supérieur et universitaire. Dans l'ensemble, ces lois sont conformes aux normes internationales dans ce domaine et prévoient des règles et règlements pour le recrutement non discriminatoire et ouvert, même si elles trahissent leur âge par certains aspects, par exemple, en ne mettant pas en place de système pour garantir la représentation des femmes au sein du personnel administratif et enseignant. Ainsi, les responsables de la gestion du personnel dans le secteur de l'éducation doivent maîtriser les règles juridiques et les principes fixés pour éviter à ce que les procédures fixées par la Loi-cadre de l'enseignement sur les vacances de poste ne soient jamais mis en quarantaine, ça doit faire l'objet de publication et des concours ne sont jamais organisés.

Les données disponibles sur la mécanisation des enseignants du secteur officiel indiquent qu'un enseignant sur trois n'est pas mécanisé ; autrement dit, un tiers des enseignants travaille, mais ne reçoit pas de salaire de l'État. La problématique de la mécanisation est intrinsèquement liée à la création de nouvelles écoles et structures et aux procédures de recrutement. Les informations disponibles sur l'expansion « naturelle » et, partant, incontrôlée du secteur sont très limitées. Ce problème se pose aussi au niveau de l'administration de l'EPSP. La sous-qualification du personnel enseignant est inquiétante. Les enseignants ne sont plus régulièrement formés ni recyclés en cours d'emploi. Les quelques rares formations organisées avec l'appui des organismes internationaux, en l'occurrence l'UNICEF et la Francophonie, ne concernent qu'une minorité ciblée. La dévalorisation de la fonction enseignante matérialisée par un barème salarial bas démotive totalement l'enseignant. De plus, le vieillissement des enseignants et des inspecteurs réduit la capacité d'encadrement des élèves et des enseignants. A ce sujet le RESEN révèle que l'âge moyen des enseignants est de 44,3 ans, et que 30 % d'enseignants ont plus de 50 ans21(*).

1.1.2. 3 Suivi et encadrement pédagogique

Selon le rapport d'évaluation du projet PASE (Projet d'Appui au Secteur de l'Éducation) et celui de la SECOPE, l'insuffisance du contrôle et de l'évaluation pédagogique fait que l'encadrement pédagogique n'est plus une préoccupation première pour les inspecteurs qui accablés par la crise ainsi que du manque de motivation de ces derniers face à des conditions de vie difficiles et à l'absence totale de moyens matériels et logistiques pour mener à bien leur mission s'adonnent plus aux tâches administratives et financières au détriment de l'encadrement pédagogique des enseignants sur le terrain. Ils sont par ailleurs en nombre insuffisant et de l'âge avancé dépassant même l'âge de la retraite. En effet, on dénombrait 726 au primaire pour plus de 117.398 classes en 200322(*). Ce qui correspond à un ratio de 1 inspecteur pour 162 classes en moyenne, comparé à la norme de 1 inspecteur pour 150 classes en 2007-2008, 550 inspecteurs pour 111 830 classes de l'enseignement public, soit un inspecteur pour 230 classes.

1.1.2.4 Formation de l'enseignant 

La notion de formation renvoie à l'ensemble de connaissances générales, techniques et pratiques liées à l'exercice d'un métier. Elle concerne également les comportements, les attitudes et les dispositions qui permettent l'intégration dans une profession, et plus généralement, l'intégration dans l'ensemble des activités sociales. Ce concept tend à remplacer progressivement les termes enseignement et éducation dans le langage courant. Son usage traduit une évolution des politiques et des pratiques en matière d'insertion professionnelle.

La formation initiale de l'enseignant du primaire en RDC est organisée principalement au niveau de l'école secondaire, sections pédagogiques options pédagogie - générales. L'élève ayant terminé avec succès sa formation, d'une durée de quatre ans, après un tronc commun de deux ans et est sanctionnée par l'Examen d'État à la fin de la 6ième année à l'instar des épreuves pratiques et théoriques et d'office apte d'exercer la fonction enseignante dans une école primaire de la place. Or mis son diplôme, la fonction enseignante exige un bon nombre de qualités, de compétences, de savoir, de savoir faire et de savoir être ainsi qu'une conscience et un dévouement professionnel.

Le constat fait à ces jours dans les écoles de formation des futurs maîtres, enseignants du primaire est sombre : La qualité de la formation dispensée dans les humanités pédagogiques est faible. Cette faiblesse s'explique principalement par le faible niveau de l'enseignement secondaire en général; et le manque d'attention accordé à la pratique d'enseignement à savoir : manque d'un contenu du curriculum fiable, manque des écoles primaires d'application répondant aux critères d'un bon laboratoire d'apprentissage (écoles pilotes)23(*), absence de matériel didactique approprié etc.

Suite au mauvais traitement infligé aux fonctionnaires en général et aux enseignants en particulier, la plus part d'élève ne se choisissent plus la pédagogique comme métier futur, mais profite de la filière considérée à l'heure actuelle comme « facile » et une voie assurée pour l'obtention du Diplôme d'État donnant accès à l'université.

Notons qu'il existe les écoles de formation du personnel enseignant et pour le personnel administratif, pour les écoles aussi bien que pour les universités, avec notamment l'Institut de formation des cadres de l'enseignement primaire et secondaire, le Service national de formation (SERNAFOR), chargé de la formation interne du personnel en poste, l'Institut national de préparation professionnelle (INPP), chargé de la formation du personnel administratif, et le Service de pédagogie universitaire. Mais depuis le retrait de l'appui des donateurs en 1991, l'Institut de formation des cadres de l'enseignement primaire et secondaire est paralysé par le manque de fonds et ne remplit pas sa mission de formation initiale et continue des enseignants et des inspecteurs des écoles, une situation qui explique le gros pourcentage d'enseignants sous-qualifiés dans le système.

Les autres écoles de formation souffrent également d'un manque de ressources et n'ont pas de programmes efficaces leur permettant de veiller à ce que les services qu'ils sont supposés fournir atteignent les personnes qui en ont besoin. Malheureusement, le DSCRP n'a pas inclus la redynamisation de ces institutions dans ses attributions. Il faut procéder à une réforme complète des systèmes de recrutement, de formation et d'évaluation des enseignants pour restaurer un sentiment de fierté professionnelle parmi le personnel travaillant dans le domaine de l'éducation, et s'assurer que ceux qui sont chargés d'enseigner aux enfants et aux jeunes de la nation sont correctement qualifiés pour ce travail.

Ainsi, il serait mieux de préconiser certaines mesures dans ce domaine. Par exemple, la redynamisation et le financement adéquat des écoles de formation des enseignants, tout particulièrement de l'Institut de formation des cadres de l'enseignement primaire et secondaire et du Service national de formation « SERNAFOR ».

Voulant connaître le mouvement des inspecteurs à travers les écoles de notre enquête, nous avons enregistré 27 classes sur 120 enquêtées ont pu connaître la visite d'un inspecteur durant l'année scolaire 2010-2011 soit 22,5%. La fréquence régulière dans les visites de classe est celle de directeur d'école, ils sembleront remplir efficacement leur tâche comme exige la pédagogie.

1.1.3. ELEVE 

En évoquant l'intrant éducatif « élève » nous allons plus mettre un accent particulier sur la limite de son éducation. Il serait absurde si on se demandait si l'éducation est-elle possible, en d'autres termes, s'il est possible d'apprendre à un enfant des choses que certainement, il n'apprendrait pas tout seul : la lecture, l'écriture, le calcul, la grammaire, le langage, la géographie ... car sans éducation l'homme ne peut acquérir le comportement propre à son espèce.

La question qui se pose ici est de savoir dans quelle mesure l'éducation est-elle possible ?

En d'autres termes :

1. l'action éducative peut-elle inscrire tout ce qu'elle veut sur le cerveau de l'enfant ?

2. peut-elle opérer des transformations morales profondes, ou développer au maximum des aptitudes intellectuelles ?

Pour répondre à ces genres des questions deux opinions se dégagent, celle des anciens et celle dit moderne. Le premier groupe avec des auteurs tels que : Aristote, Erasme, eux pensent que l'âme de l'enfant est modifiable, selon l'un de leurs Comenius philosophe- pédagogue «l'âme de l'enfant est un morceau de cire qui peut être modelé à volonté » il a modifié plus tard cette opinion en disant : « nous pouvons changer profondément le caractère particulier d'un enfant, car Dieu a imprimé sur chaque âme une marque personnelle. On peut y faire ça et quelques retouches comme à la figure du corps, mais il sera bien difficile d'effacer le cachet ainsi imprimé et d'en mettre un autre à la place. Quant au philosophe Allemand Schopenhauer, il soutient que le caractère est immuablement fixé à l'origine et que l'évolution de l'homme est absolument déterminée par le sens initial de la poussée vitale.

Les modernes avancent comme opinion que c'est la biologie et la psychologie qui essayent de trancher sur cette question. Ces sciences démontrent qu'il y a des dispositions innées, congénitales très fortes : un homme est comme un arbre, il résulte du développement d'un germe qui contient en puissance : Chaque homme a ses limites infranchissables.

Selon SPENCER et DURKHEN, entre la virtualité indécise qui constitue l'homme au moment où il vient de naître et le personnage très défini qu'il doit devenir, la distance est considérable. C'est cette distance que l'éducation doit faire parcourir à l'enfant : l'éducation de la famille, l'éducation de la rue, l'éducation scolaire ...

Les études biologiques ont montré que lorsque deux époux sont tous les deux doués de la musique, 85 % de leurs enfants auront aussi des dispositions héréditaires pour la musique. Cependant, cette aptitude peut rester totalement ignorée de l'enfant si celui-ci ne reçoit aucune formation musicale.

Les sociologues et psychologues s'appliquent à déterminer la part qui revient au milieu dans la personnalité de chacun. Ainsi, la base des possibilités et limites de l'éducation chez l'enfant sont classés en deux catégories qui sont : le facteur interne et le facteur externe. Le premier facteur est l'hérédité c.-à-d. qui est lié à l'individu lui-même. Une bonne hérédité prédispose en une bonne éducation et une mauvaise hérédité constitue un grand obstacle pour l'éducation. Le deuxième facteur, il s'agit du milieu avec ses diverses composantes tel que : la famille, l'école, l'église et l'environnement de l'enfant

1.1.3.1 Choix de l'école pour l'enfant

Les analyses microéconomiques sur les choix de l'école reposent sur l'hypothèse que les individus considèrent l'éducation comme un investissement. Cette hypothèse n'empêche pas de prendre en compte le fait que les individus peuvent accorder une valeur propre à l'éducation, mais nous supposons en général que le choix de l'éducation des familles dépend principalement de coût de l'éducation et des bénéfices qu'elles entendent. Cette approche peut sembler très restrictive car le choix éducatifs relèvent « également des facteurs non économiques, tel que  le statut social et culturel des familles. Nous mettons donc l'accent sur une dimension particulière de ces comportements. Nous supposons que les familles disposent d'informations sur le différent paramètre de ces choix, en particulier sur les coûts et les rendements de l'éducation. Les familles doivent faire des anticipations sur l'évolution de ces paramètres. Une limite de cette hypothèse est que les informations ou les anticipations à partir desquels les familles prennent leurs décisions sont probablement imparfaites.

Ainsi, il faut garder à l'esprit d'une part que le comportement éducatifs sont complexe et ne répondent pas uniquement à des motivations ou contraintes économiques, et d'autre part que les hypothèses microéconomiques peuvent ne pas avoir un pouvoir explicatif important ou même invalide dans certains contextes. Ce pendant, il nous semble peu discutable d'une part que le choix éducatifs ont des motivations ou résultent de contraintes de nature économique, et d'autre part que l'éducation est un facteur important des ressources économiques des individus. Les analyses microéconomiques et leur confrontation à des données quantitatives permettent d'expliciter et de déterminer l'importance de ces facteurs économiques.

Tableau 4: Répartition des élèves inscrits par province et selon le régime de gestion en 2008-2009

Province

Régime de gestion

Total

%

ENC

ECC

ECP

ECK

ECI

ECS

ECF

EPR

Kinshasa

90355

176 960

128 572

21 892

9 224

18 987

5 768

440 397

892 155

8,7

Bas-Congo

74477

221 661

135 378

47 006

2 717

19 030

5 678

32 954

538 901

5,3

Bandundu

281162

448 100

418 614

69 343

4 228

2 454

373

5 120

1 229 394

12,0

Equateur

303718

370 581

272 915

69 526

31 180

7 590

1 619

23 542

1 080 671

10,5

Orientale

220457

567 432

335 068

63 323

4 130

11 966

3 915

59 078

1 265 369

12,4

Nord-Kivu

105923

342 222

404 333

10 352

16 359

0

626

65 272

945 087

9,2

Sud-Kivu

63554

253 040

400 572

13 383

4 034

617

887

55 371

791 458

7,7

Maniema

39987

94 738

106 720

14 222

17 113

0

0

4 381

277 161

2,7

Kasaï-Or.

222257

337 423

208 935

35 944

11 599

174

368

135 384

952 084

9,3

Kasaï-Oc.

162464

321 922

247 827

50 364

12 624

4 494

1 293

51 228

852 216

8,3

Katanga

226380

438 152

459 963

36 341

2 714

2 424

4 578

249 038

1 419 590

13,9

RDC

1790734

3 572 231

3 118 897

431 696

115 922

67 736

25 105

1 121 765

10 244 086

100

%

17,5

34,9

30,4

4,2

1,1

0,7

0,2

11,0

100

 

Source : EPSP, Annuaire statistique de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010

Il se dégage du tableau que :

Les effectifs scolaires ne cessent d'augmenter pendant que les moyens financiers et autres alloués au secteur d'éducation baissent. Au cours de l'année scolaire 2001 - 2002 par exemple, la population scolaire au primaire était de 5,44 millions alors qu'elle était de 3,91 millions en 1978 - 79, soit un accroissement de 71,87 %.

Pour l'ensemble du pays, on compte 10.244.086 élèves du primaire en 2008-2009 contre 9.973.365 en 2007-2008, soit une augmentation de 2,7 %. Cette faible augmentation peut s'expliquer par la faible couverture des écoles lors du dernier recensement.

Au niveau des provinces, on observe des disparités entre provinces dans la répartition des élèves. On trouve près de 13,9 % des élèves dans le Katanga contre 3,3 % au Maniema. La première place occupée par le Katanga peut s'expliquer par le fait que les écoles sont d'une grande taille dans cette province.

Selon le régime de gestion, la population scolaire de la RDC est plus élevée dans les écoles conventionnées catholiques et protestantes qui comptent ensemble 65,3 % en 2008-2009 contre 68 % d'enseignant en 2007-2008. La place des écoles catholiques et protestantes est le reflet de la répartition des écoles et des classes par régime de gestion. La baisse du nombre d'écoles peut être due à la fermeture de certaines écoles.

Depuis la rentrée scolaire 2007/08, le Ministère de l'EPSP s'est engagé dans la réglementation et la suppression de certains frais scolaires. Les campagnes de sensibilisation en faveur de la scolarisation (des filles plus particulièrement) et le retour à la paix ont eu un effet positif sur les taux d'admission, en hausse de 10 entre 2006 et 2007. Ainsi, la capacité d'accueil du sous-secteur s'est sensiblement améliorée, progressant de 7 points de pourcentage entre 2006 et 2007, avec un TBS proche de 91 % en 2007. Mais les données disponibles ne permettant pas de calculer les taux nets de scolarisation, il demeure difficile d'apprécier les progrès accomplis vers la réalisation de l'enseignement primaire universel. Pourtant, l'écart entre le taux brut et le taux net d'admission en 1ère année montre que, en 2007/2008, seuls 46 % des enfants ayant l'âge d'admission théorique (six ans) sont entrés en 1ère année. L'entrée à l'école primaire est tardive et, sur les nouveaux inscrits en 1ère année, seuls 40 % sont âgés de 6 ans (âge légal), tandis que les enfants âgés de 7 à 10 ans ou plus représentent près de 60 % des inscrits. Ces informations donnent une idée de l'ampleur exceptionnelle que la RDC doit consentir pour atteindre l'objectif de scolarisation universelle dont l'échéance internationale est fixée à l'horizon 2015.

Notons que les principaux obstacles à la scolarisation primaire n'ont pas encore fait l'objet d'une étude approfondie. Cependant, un certain nombre d'hypothèses peuvent être avancées quant aux facteurs susceptibles d'influer négativement sur la demande sociale d'éducation. En premier lieu, les frais scolaires directs et indirects à assumer par les ménages constituent le principal obstacle à la scolarisation des enfants dans un pays où le PIB par habitant est très faible (US$ 168 en 2007-2008 et 200$). En second lieu, les activités saisonnières génératrices de revenus (exploitation minière, pêche, cueillette, etc.) favorisent l'abandon scolaire. En troisième lieu et plus généralement, le travail des enfants est parfois nécessaire à la survie de la famille et ne laisse guère de place à la scolarisation, considérée comme un manque à gagner dans certains foyers. Enfin, les traditions et les coutumes (rituels, mariage précoce, etc.) constituent parfois aussi une barrière sociale à la scolarisation.

L'Unicef24(*) fait un accent particulier aux jeunes filles car elles forment la majorité des quelque 120 millions d'enfants non scolarisés. Une majorité encore plus grande de ceux qui entrent à l'école ne terminent pas leur cinquième année. Les filles, bien plus que les garçons, se voient constamment refuser l'accès à l'école pour toute une série de raisons, la discrimination entre les sexes par exemple, ou le VIH/SIDA ou encore les corvées domestiques dont elles sont chargées, les pratiques traditionnelles, les questions de sécurité ou encore l'absence, dans certaines écoles, d'un environnement physique ou pédagogique adapté.

Les avantages substantiels que procure l'éducation des filles se vérifient de plusieurs manières : les femmes éduquées ont de meilleures chances de se protéger contre le VIH/SIDA et autres maladies, elles ont des grossesses plus faciles, leurs enfants sont en meilleure santé et elles enverront à leur tour leurs enfants à l'école. En donnant une éducation aux filles, on leur enseigne des compétences d'importance vitale, pour elles et leurs futurs enfants. On contribue ainsi à fonder une société plus productive et plus démocratique et des nations dont l'économie progressera de manière plus équitable.

L'UNICEF demande que les nations investissent dans l'éducation des filles car ce secteur représente, pour tous les enfants, l'instrument qui leur permettra de réaliser leur droit à une éducation de base de qualité. En insistant sur la scolarisation des filles, on arrivera à supprimer les obstacles qui empêchent tous les enfants d'aller à l'école.

1.1.4. MILIEU SCOLAIRE

L'école est après la famille, le deuxième milieu éducatif par excellence. En effet, il existe à l'école en général et dans la classe en particulier une vie caractérisée par des relations humaines : entre autres la relation élève-élève et la relation maître - élève. Cette vie commune influence durablement le sens moral et le caractère de chaque enfant.

L'école contribue ainsi à former la personnalité des individus qui lui sont confiés. Il n'existe pas un milieu qui peut façonner mieux que l'école. Actuellement, l'organisation de l'école tend vers la formule de « school city » =école société= par laquelle elle ajoute à sa vocation première de milieu d'instruction. Une autre vocation celle d'être par sa forme, ses fonctions et sa discipline un milieu social ayant pour but d'initier les enfants à la vie de citoyens, de développer les vertus civiques, d'aiguiser le sens de responsabilité et de liberté en faisant participer les élèves au gouvernement de l'école.

Tableau 5: Répartition des écoles par province et selon le régime de gestion en 2008-2009

Province

Régime de gestion

Total

%

 

ENC

ECC

ECP

ECK

ECI

ECS

ECF

EPR

 
 

Kinshasa

191

314

323

52

23

47

13

1 657

2 620

7,6

Bas-Congo

259

594

453

185

7

85

17

137

1 737

5,0

Bandundu

1339

1555

2012

370

28

9

3

31

5 347

15,5

Equateur

1192

1244

1131

287

140

32

6

98

4130

12,0

Orientale

774

1564

1315

252

10

44

13

171

4143

12,0

Nord-Kivu

327

803

1162

36

46

0

2

207

2 583

7,5

Sud-Kivu

204

613

1310

46

10

3

4

171

2 361

6,8

Maniema

167

305

496

65

82

0

0

20

1135

3,3

Kasaï-Oriental

819

923

888

161

61

1

1

449

3 303

9,6

Kasaï-Occid

673

920

1025

220

58

20

6

192

3114

9,0

Katanga

709

1064

1592

116

5

6

5

24

4039

11,7

RDC

6654

9899

11707

1790

470

247

70

3 675

34512

100

%

19,28

28,68

33,92

5,18

1,36

0,7

0,2

10,6

100,0

 

Source : EPSP, Annuaire statistique de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010


Au niveau national, on dénombre 34 512 écoles primaires en 2008-2009, contre 31 938 en 2007-2008, soit une augmentation de 8,0 %. Cette augmentation peut s'expliquer par l'ouverture de nouvelles écoles ou par la couverture complète des écoles lors du dernier recensement. Près de 70% des écoles publiques sont conventionnées. Environ les deux tiers des établissements d'enseignement public sont gérés par des confessions religieuses, alors que moins de 20 % seulement le sont directement par l'État (écoles non-conventionnées, dites « officielles ». Le reste est constitué d'écoles privées.

Au niveau des provinces, le Bandundu enregistre le plus grand nombre d'écoles primaires avec 15,5 % en 2008/2009 et le Maniema n'a que 3,3 % d'écoles primaires. On constate une diminution de 0,7 du nombre d'écoles primaires à Bandundu et une légère augmentation de 0,2au Maniema.

Quant au régime de gestion, les écoles conventionnées protestantes (ECP) se placent en-tête avec 33,9 % et celles de la Fraternité viennent en dernière position avec 0,2 %.

Les écoles privées sont particulièrement nombreuses en zones urbaines. La Loi-cadre de 1986 reconnaît formellement l'existence du secteur privé non-subventionné et autorise la création - sous certaines conditions. Celles-ci doivent, entre autres, se conformer au programme national d'enseignement et être agréées par le Ministère de l'EPSP. La loi fixe également des directives concernant les frais scolaires, la création des structures dirigeantes et les registres à tenir. Elles sont soumises aux contrôles pédagogiques de l'Inspection. En dehors de cette réglementation, les écoles privées gèrent leurs affaires en toute liberté. Bien qu'apportant un soutien important au système éducatif, il n'en ressort pas moins un manque de contrôle et de rigueur, tant dans leur création que dans leur fonctionnement : agréments douteux voire frauduleux, écoles appartenant à des inspecteurs de l'enseignement, écoles fonctionnant au domicile du propriétaire etc. Se pose dès lors la question de la qualité de l'enseignement dispensé dans ces écoles. Leurs effectifs varient selon leur capacité d'accueil et le montant des droits exigés.

Comparant le nombre d'école et la population scolaire, on remarque que la construction des écoles n'a pas progressé au même rythme que la croissance de la population scolarisable. En milieu rural, par exemple, la distance à parcourir par l'élève pour rejoindre l'école peut être dissuasive. Bon nombre d'écoles, sinon la majorité d'entre elles, manquent du minimum nécessaire en termes d'équipements et de matériels didactiques, de latrines, d'eau potable, et d'électricité.

A défaut d'investissements dans la construction et l'entretien des infrastructures scolaires, on a assisté à une dégradation de l'environnement face aux besoins croissants, avec un effet négatif sur l'accès à l'enseignement primaire et secondaire. Le recensement complet de l'état des infrastructures scolaires n'est pas encore disponible, la Direction des Infrastructures Scolaires qui en a la responsabilité ne disposant pas des moyens matériels nécessaires pour ce faire

1.1.5. TEMPS SCOLAIRE 

Nous ne saurions pas clore ce point sans pourtant parler de la notion de temps. Le temps reparti dans le processus d'apprentissage de l'enfant, car c'est l'un des points qui contribue à l'échec scolaire si l'enseignant ne prend garde.

Le temps, nous en distinguons de trois sortes à savoir :

· Le temps de la scolarité,

· Le temps de l'enseignement

· Le temps de l'apprentissage.

1.1.5.1  Le temps de la scolarité 

Le temps de la scolarité c'est le temps de l'institution scolaire, le temps effectivement passé à l'école, il est primordial pour que l'élève consolide ses acquis. L'élève passe d'une classe à l'autre, d'un cycle à l'autre, ou il connaît un échec. la décision de le maintenir dans la même classe ou le même niveau d'étude. D'où, l'enfant connaît un Changement d'enseignant ou d'école. ,. Dans cette optique, tous les retards qui peuvent grever une année scolaire doivent être évités. Le planning de chef d'établissement établit pendant les grandes vacances de chaque année scolaire prévoit pour la rentrée scolaire prochaine une série d'activité afin de permettre à l'enseignant de bien planifier son temps qui est le temps de la scolarité. A la rentrée administrative opérée au 15 août, la première de chose le maître prend connaissance des programmes d'enseignements officiels, il met en place ces prévisions des matières dans son unité pédagogique telle que établit par l'autorité et pense à associer chaque matière à son matériel didactique.

1.1.5.2  Le temps de l'enseignement 

Le temps de l'enseignement, c'est le temps du maître. Le temps défini par les programmes scolaires, il est géré par l'enseignant et régulé par la programmation qu'il choisit. L'enseignant doit tenir compte de chaque aptitude et compétence de chacun de ses élèves. C'est le temps le plus difficile à mettre en pratique. Le maître cherche à maîtriser la classe en tenant compte du rythme de travail individuel de chaque élève, afin de trouver et fixer des méthodes et techniques appropriées. Il doit aussi penser aux méthodes et techniques des secours pour ceux qui s'adaptent difficilement.

1.1.5.3 Le temps de l'apprentissage:

Le temps de l'enseignement, c'est le temps de l'élève. Le temps de la relation de chaque élève avec les connaissances qui lui sont proposées, Il est différent pour chaque élève et, pour un élève donné, comporte des rythmes différents. Il est à noter que ce temps de l'apprentissage ne peut pas être identifié au temps de l'enseignement. Ce n'est pas parce qu'on enseigne que l'élève apprend. L'élève n'apprend pas nécessairement comme le maître enseigne. D'où le maître doit toujours tenir compte de la différentiation pédagogique. Car, pour un groupe d'élèves pour lesquels le projet de l'enseignant est de leur faire acquérir un même ensemble de compétences.

Le maître doit savoir :

· Que tous les élèves ne procèdent pas tous de la même manière. Chacun répond avec sa propre solution, ses propres procédures, sans établir de hiérarchie préalable. Nécessité de mise en commun pour confronter et faire évoluer les procédures individuelles des enfants ; une mise en commun ne doit pas être confondue avec une correction collective 

· Que tous les élèves n'aient pas tous les mêmes contraintes et le même matériel. Il est nécessaire de s'adapter à leurs possibilités et à leur style d'apprentissage.

· Que tous les élèves ne fassent pas tous la même activité, au même moment. En fonction de la situation de chaque élève, repérée au cours d'une démarche d'évaluation formative, il est souhaitable de mettre en place des ateliers d'activités, des ateliers de besoin ou de soutien pour des élèves rencontrant des difficultés sur une ou plusieurs notions et des ateliers d'entretient ou d'approfondissement pour les autres élève

· Que la relation « maître - élève » ne se fasse pas constamment selon la même organisation. Il est utile de prévoir, au cours des activités d'apprentissage, des formes variées de fonctionnement. Des phases de travail individuel, des phases de travail collectif et des phases de travail en groupe.

Graphique 1 : Le temps scolaire 

Savoir

Prendre en compte les erreurs des élèves. Mettre en place l'évaluation formative et la différenciation pédagogique

Prendre en compte les différences entre le temps d'apprentissage et le temps de l'enseignement

Enseignement

Apprentissage

Assurer la continuité dans la construction des connaissances : définitions d'objectifs. Programmation de cycle

1.2 PROGRAMMES ET QUALITE DES METHODES D'ENSEIGNEMENT

1.2.1. PROGRAMMES DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

Depuis l'accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté nationale, le secteur d'enseignement plus particulièrement le cycle primaire a connu plusieurs réformes du point de vue programme d'études.

La réforme de 196225(*) avait permis d'unifier les structures et les programmes, elle fixait la durée d'études primaires à six ans divisée en trois degrés de deux ans chacun à savoir :

· Le degré élémentaire : 1ère et 2èmeprimaire

· Le degré moyen : 3ème et 4èmeprimaire

· Le degré terminal : 5ème et 6èmeprimaire

Quant au programme proprement dit, il reprenait le plan d'étude officiel de 1958, modifié et adapté comme il convenait aux exigences de l'enseignement congolais. Il donnait la priorité au français comme langue véhiculaire de l'Enseignement primaire, réservant les langues congolaises aux seuls cas de nécessité. En ce qui concerne le contenu, la reforme introduisit dans l'Enseignement primaire certaine branches jugées nécessaires compte tenu des besoins et de l'évaluation du pays.

Le programme national de l'Enseignement primaire a connu d'autres réformes du même genre : celle de 1974 et de 1984 qui avait préconisé le recours au principe du centre d'intérêt. Il y eut une autre réforme de 1997. La dernière en date est de 2002 qui a apporté quelques modifications sur le précédent.

Le nouveau programme présente un certain nombre d'avantages : une approche pédagogique centrée sur les objectifs, un contenu actualisé et précis. Il définit les principales connaissances et compétences que l'élève doit acquérir à l'école primaire.

1.2.2 MATIERES DU NOUVEAU PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

Comme tout programme pédagogique, le nouveau programme de l'enseignement primaire (NPEP) prévoit les branches et sous-branches. Soulignons que sa révision en 2002 était due au travail de la clarification, de restructuration et de réajustement de branches et sous-branches. Son visage actuel d'exploitation se présente de la manière suivante

1.2.2.1 Branches et sous branches

1.2.2.1.1 Mathématique

Les mathématiques... la mathématique... pendant longtemps, la première dénomination fut la plus utilisée ; elle recouvrait toutes parties de cette science : algèbre, géométrie, mécanique, topologie, trigonométrie, arithmétique... partie qui avaient tendance à devenir autonome. Actuellement, la formation « mathématique » est de plus en plus employée, pour bien marquer l'unité existant entre différentes parties, de la même façon que l'on parle de l'histoire de la géographie bien qu'un même fait historique ou géographique puisse étudier sous différents aspects (politique, économique...)

Toutes les définitions qui ont pu être données de la mathématique, conduisent à considérer cette science comme celle qui à pour objet l'étude des grandeurs (grandeurs continues et discontinues) et de l'ordre. Cette étude suppose  la mise en évidence des relations précises qui existent entre ces grandeurs, afin de dégager les notions de situation, proportionnalité, de mesure, de combinaisons, de classement ...

Les sciences mathématique se caractérise essentiellement par :

· Sa précision : précision des nombres, précision des formes, les rapports étant toujours très exactement définis.

· Son abstraction : la mathématique est (selon E. BOREL cité par Lucien Adjadji et Pierre du Saussois)26(*) la science qui étudie les relations entre certains être abstraits définis d'une manière arbitraire sous la seule condition que ces définitions n'entraînent pas des contradictions.

L'enseignement de mathématique poursuit un double but à savoir : le but utilitaire et le but éducatif

1. But utilitaire : Apprendre l'enfant à calculer juste et vite afin d'acquérir les automatismes indispensables pour résoudre les problèmes usuels

2. But éducatif : Former l'intelligence, particulièrement le jugement, le raisonnement et le souci de vérité, d'exactitude afin d'observer et à réfléchir pour comprendre les nécessités sociales et économiques

a. Méthode dans l'apprentissage mathématique

« Penser mathématique dit Lucien c'est, effectuer par la pensée une série d'action, c'est établir toujours par la pensée un réseau des relations ».Ces actions, ces relations existent dans le monde réel, mais nous devons les percevoir puis les intérioriser afin de découvrir les axiomes et les règles ou plus tôt des modèles qui rendent compte, d'une façon plus général, de cette réalité.

C'est l'enfant lui-même qui doit découvrir les concepts mathématiques d'action sur les grandeurs et des relations entre grandeurs, or, sa pensée est infrarationnelle comme dit Piaget27(*) ainsi que wallon28(*). Cette construction de l'univers mathématique ne peut se faire, comme tout progrès, qu'à partir des propres expériences de l'enfant. Il sera donc nécessaire, tout d'abord, d'exploiter et de créer de situations qui lui permettront d'étendre son champ d'expériences.

Ainsi, ces méthodes doivent être :

· Psychologique

· Concrète

· Active

· Educatives

· utilitaires

Pourquoi arrive - t- on à un changement de méthode et, à une modification, des programmes d'enseignement de mathématique ?

Les raisons qui le conduisent sont présentées à trois différents ordres à savoir :

· Raison d'ordre économique

· Raison d'ordre socio - politique

· Raison d'ordre pédagogique

1. Raison d'ordre économique

Depuis plusieurs années, essentiellement dans les pays fortement industrialisés et dotés d'une technique avancée, la mathématique étend son champ d'action. Elle devient un instrument de résolution des problèmes posés par le réel, non seulement dans le domaine qui paraissent traditionnel (physique, chimie...), mais également dans les domaines d'où, précédemment, elle était écartée (sociologie, psychologie, histoire...). Il est à remarquer, également, que la mathématique non numérique tient une place de plus en plus importante. Il était donc nécessaire, afin de préparer l'enfant à la vie dans une société moderne, de lui donner les moyens de travailler aussi bien sur des situations numériques que non numérique.

2. Raison d'ordre socio - politique

Le prolongement de la scolarité de l'enseignement primaire à l'enseignement secondaire modifie profondément le but de l'enseignement en général et celui de mathématique en particulier. L'école primaire tend une école préparatoire à un enseignement secondaire ; il convient donc non seulement de faire acquérir les techniques indispensables, mais de préparer l'enfant à cet enseignement secondaire et peut être projeté celui de l'enseignement universitaire en lui assurant une compréhension réelle des notions mathématiques et en entreprenant une véritable éducation de la pensée mathématique.

3. Raison d'ordre pédagogique

Les notions de l'inadaptation scolaire nous laisserons à penser que les premiers échecs constatés en mathématique proviendront aux notions de base mal acquise. En effet si avec beaucoup des patiences, de répétition l'enfant sera capable d'apprendre les tables d'addition, les tables de multiplication, ce savoir ne doit pas faire d'illusion. Si la plus part des enfants savent effectuer les quatre opérations fondamentales beaucoup d'entre eux, lors de résolution d'un problème, ne savaient quelle opération faire. Le maître pour sur monter ces difficultés doit posséder souvent à des problèmes types en reprenant souvent des termes usuels

b. Quelques directives méthodologiques en mathématique

- En 1ère année :le nouveau programme de l'enseignement du primaire en RDC prévoit qu'en 1ère année du primaire qu'au début de son cycle que l'enfant arrive à comparer les quantités se trouvant dans les objets, croquis, schème, ordonner les nombres sur la droite des nombres  et décomposer les nombres au départ des objets et des schèmes 

- En 2ème année : Le calcul écrit n'est pas encore introduit. Tout est mental même si on les opérations sont disposées sous la forme de calcul écrit (ce qui n'est pas nécessaire) on les résout toujours par calcul mental c'est-à-dire qu'on ajoute ou soustrait d'abord les dizaines et en suite les unités.

- En 3ème année : c'est l'apparition du calcul écrit. L'enfant doit faire appel à la mémoire.

- En 4ème année : contrairement aux autres classes précédentes l'élève de la quatrième croise pour la première fois les nombres décimaux.

- La 5ème année : c'est le début du troisième degré, et marque déjà la fin du cycle primaire. L'enfant doit compter, nommer, comparer, lire et écrire en chiffre et en lettre des grands nombres.

C. Sous branches de mathématique

Comme dans tout programme d'enseignement, le nouveau programme de l'enseignement primaire prévoit des branches et des sous branches. La mathématique en compte cinq. Il s'agit de numération, opération, grandeurs, formes- géométriques et les problèmes29(*).

1. Numération

C'est la façon d'écrire et d'énoncer un nombre. On distingue la numération orale et la numération écrite. Elle a pour exercice le calcul mental, un exercice qui se réalise par la pensée en se servant de procéder raisonnant et doit être omniprésent dans toutes les leçons de calcul. En 1èr degré du primaire : le calcul mental est disposé sous forme de calcul écrit et fait appel à la mémoire et en 2ème et 3ème degré : naisse le calcul mental, le maître privilégie le procédé raisonnant ou encore le procédé le plus rapide pour gagner du temps.

2. Opération

C'est l'étude de quatre opérations fondamentales, sa pratique s'effectue sur base du calcul écrit, un calcul mécanique s'adressant surtout à la mémoire en respectant la disposition et de la fraction. Les méthodes utilisées en calcul écrit tiennent toujours compte de l'évolution mentale de l'enfant tout simplement parce que ça fait appel à la manipulation des êtres abstraits qui sont autres que les nombres, ainsi, il faudra qu'elles soient actives et concrètes.

3. Grandeurs

C'est une convention légale des mesures (mesure de capacité, de poids, de longueur,...). Cette étude consiste à évaluer et comparer les grandeurs, de les mesurer et de les calculer dans des situations significatives. Au niveau primaire, l'enseignement de grandeur a pour but d'enseigner le tableau de chaque mesure, de le faire comprendre et maîtriser. Afin que les élèves s'en servent.

4. Formes géométriques

Les formes géométriques et les corps géométriques sont enseignés dans les mêmes programmes. Les deux sont des perceptions, construction, de la structuration et les calculs de leurs grandeurs. Ils sont enseignés dans toutes les classes du primaire.

5. Problèmes

Un problème c'est toute opération qui se présente à l'esprit et dont la solution n'apparaît pas clairement à première vue. On choisit un chemin, élimine les obstacles pour aboutir à une solution - réponse. Mayer (1985)30(*) distingue quatre étapes dans son traitement à savoir: la traduction, l'intégration, la Planification de la solution et l'exécution de la solution.

En arithmétique, le mérite de l'enfant ne consiste pas à bien effectuer l'opération, mais plus tôt qu'à choisir l'opération qui convient. Pour exercer les élèves à un problème, le maître se fixer un but précis car c'est de cet enseignement que la mathématique prépare l'enfant directement à la vie.

1.2.2.1.2 Français

Comme relevé plus haut, le français a été consacré comme langue véhiculaire de l'enseignement national31(*). Il est la branche la plus importante au niveau primaire et comporte neuf sou-branche à savoir : Elocution et langage Vocabulaire Récitation Lecture, Grammaire, Analyse, Conjugaison, Orthographe et Rédaction

Les connaissances et compétences ci-dessous sont entendues au sortir de l'enfant à l'école primaire dans l'apprentissage de français :

1. Comprendre un message et y répondre en français

2. S'exprimer avec aisance et de manière spontanée dans des situations de communication familières

3. Lire couramment, clairement, correctement un texte simple et comprendre

4. Produire des textes simples en situation de communications réelles ou simulées

1. Elocution

Elocution vient du mot latin qui signifie parler32(*) c'est une manière dont s'exprime oralement, elle permet de bien articuler et d'enchaîner des phrases. Elle est le seul point de départ par l'étude du français, le plus utile pour tous au niveau de programme d'enseignement congolais. Elle sert surtout d'entraînement à l'usage correct de la parole.

Selon Ebengo33(*), une petite nuance distingue deux termes langage et élocution malgré leur caractère indispensable. Les leçons de langage s'adresseraient surtout à de tous jeunes élèves et étudient la langue proprement dite de son expression orale, simple et courante. Tandis que l'élocution intéresserait surtout les grands élèves et vise la correction de la confond à la phraséologie orale car elle poursuit l'un des buts de faire habituer l'enfant à former des phrases correctes et complètes. C'est l'un des enseignements omniprésent dans tout les cours, le maître veille à la correction des phrases et à l'emploie de terme propre.

2. Vocabulaire

Le dictionnaire Larousse34(*) définit le mot vocabulaire comme étant ensemble des mots ayant une valeur dénomination, qui appartient à une langue, une science à un art, à un milieu social, à un auteur... cette leçon est celle, où, la dominante est l'acquisition des mots nouveaux chez l'enfant. Son enseignement étroitement lié à l'utilisation du milieu

On distingue le vocabulaire actif qui est ensemble des mots qu'on connaît et s'utilisent fréquemment, dans la conversation courante, le vocabulaire passif constitue des mots connus mais ne sent que rarement utilisés dans la conversation courante. Quant au vocabulaire fondamental, c'est la liste des mots les plus fréquemment d'une langue, et enfin le vocabulaire affectif, celui qui permet d'exprimer l'émotion

3. Récitation

Récitation prend à partir de son coeur un acte qui le dit à haute voix, les morceaux choisis entièrement et développe le goût du beau, des mots des images, des oeuvres, des rythmes des phrases, de la beauté des sentiments etc. la récitation compte deux services qui sont la diction et la déclamation.

4. Lecture

C'est un moyen qui par des signes écrits, un message peut passer d'une personne (auteur) (lecteur) la première n'étant pas en présence. Elle se trouve à la base de toute formation ultérieure, elle développe vocabulaire de l'enfant. Les connaissances, elle est une source d'information enrichit.

Elle a pour principaux exercices :

· La lecture élémentaire : elle permet l'enfant à déchiffrer, à articuler et à prononcer des sons, des mots et des petites phrases. Elle permet aussi l'acquisition d'un certain mécanisme

· Lecture courante : elle est caractérisée par le manque d'hésitation, d'arts intempestifs et de non retour en arrière

· La lecture silencieuse : c'est celle que l'élève fait sans articuler le son ou sans prononcer à haute voix le texte qu'il lit.

· La lecture expliquée : consiste à chercher sous les mots ou expressions du texte, la pensée de l'auteur en vue de découvrir les moyens qu'il met en oeuvre pour se faire comprendre et faire sentir la beauté du texte

· La lecture expressive qui consiste à faire valoir ou à intérioriser les sentiments de l'auteur inclus dans le texte.

Il existe deux grandes méthodes en lecture à savoir : la méthode dit traditionnelle et la méthode nouvelle appelée aussi la méthode globale. La première part d'un élément simple, elle passe de la combinaison des signes à l'addition des syllabes puis des mots. Tandis que la seconde analyse la phrase, l'enfant part de l'ensemble (phrase-mot) pour aller à l'élément graphique.

5. Grammaire

Elle est l'étude et la description de la structure syntaxique, morphologique et phonétique d'une langue. Son enseignement n'est effectif qu'à partir de la 3ème année du primaire, les deux premières classes du premier degré sont basées sur l'enseignement du pré grammaire qui est au fait sa préparation ou les exercices donnant lieu à l'idée des notions grammaticales.

6. Analyse

Elle a un rôle très important au niveau de l'enseignement primaire, elle permet les accords grammaticaux et de discuter la pensée en vue d'une meilleure compréhension du texte35(*). C'est une étude de la nature et de la fonction des mots. Comme exercice, elle fait usage de l'analyse fonctionnelle ou grammaticale et de l'analyse logique ou formelle.

7. Orthographe

C'est l'art ou la manière d'écrire correctement les mots d'une langue, on distingue l'orthographe d'usage ou absolue et l'orthographe de règle.

Orthographe d'usage fixe la mémoire visuelle des mots isolés et l'orthographe de règle autrement appelé orthographe grammaticale ou relative, elle consiste dans la variation que subit le mot dans ses rapports avec les autres mots de la phrase. Elle a pour exercice la dictée, la copie, la visualisation et tant d'autres.

1.2.2.1.3 Etude du milieu

Comme indique la nomenclature du programme national de l'enseignement ainsi que la restructuration et réajustement des branches scolaires et sous branches du programme national de l'enseignement, l'étude du milieu est enseignée seulement en premier degré du primaire. Dans les programmes précédents ceux de 1963, 1974 et de 1981, la branche étude du milieu regorgeaient la géographie, l'histoire et les sciences comme sous branches. Mais, l'actualisation du programme d'enseignement primaire en 1997 et 2002 l'ont autonomisées.

Il a pour objectifs :

- Développer l'esprit d'observation

- S'intéresser à la vie sous ses formes (animales et végétales), la respecter et l'admirer

- Développer le goût de la recherche personnelle

1. Géographie

C'est la description de la terre36(*) elle décrit la surface du globe terrestre, son relief, son climat, sa végétation, ses habitants, etc. elle est donc l'explication raisonnée de la terre et des rapports réciproques qui existent entre la terre et l'homme. Dans son enseignement la maître doit permettre l'enfant à acquérir et utilise le vocabulaire géographique, représente avec exactitude l'effet géographique, localise aisément l'effet d'Afrique sous leurs divers aspects et aussi avoir un aperçu général des autres continents.

2. Histoire

C'est l'étude du passé c à d la connaissance des évènements du passé, des faits relatifs à l'évolution de l'humanité, à l'exploitation du patrimoine local en vue de découvrir les traces laissées par les générations antérieures, les vestiges, les sites

3. Sciences naturelles et physiques

Comme nous l'avons déjà indiqué, ces notions ont pratiquement les mêmes objectifs avec l'étude du milieu enseigné en 1er et deuxième année du primaire. L'enfant se verra développer pratiquement les mêmes notions apprises pratiquement les mêmes notions apprises précédemment. Dans ces sciences d'observation, l'élève étudie les êtres vivants et les corps de la nature. Elle regroupe la botanique, l'anatomie, la zoologie ainsi que la physique

1.2.2.1.4 Autres branches

1. Education civique et morale

La morale et la science du bien et du mal. A l'école primaire, elle est l'art d'incliner la volonté libre de l'enfant vers le bien. Tandis que le civisme qui est le dévouement d'un citoyen pour sa patrie, est donc l'ensemble des sentiments qui font le bon citoyen d'un pays, attachement à la cité, à la patrie. Les deux sont associées en éducation civique et morale tout simplement parce qu'elles visent, cherchent et prônent le bien de l'enfant (individu).

2. Education pour la santé et environnement

C'est l'ensemble des principes et des pratiques tendant à préserver et améliorer la santé. A l'école primaire, elle exploite principalement l'éducation à l'hygiène et à la nutrition, la sensibilisation aux maladies, à la vaccination, au secourisme ... c'est parmi les branches d'enseignement introduit à la dernière reforme.

3. Calligraphie

Si l'écriture c'est la discipline scolaire qui tend à apprendre à tracer les lettres et les chiffres de manière consciente, lisible et rapide, la calligraphie, elle, est de former les caractères d'écriture ou raffinement dans l'art d'écriture. Notons qu'il existe plusieurs sorte d'écriture, on peut citer : l'écriture droite (sans pente), l'écriture français, l'écriture anglais, le belge, le script, etc. ... l'école primaire congolaises pratiquent trois seulement à savoir : l'écriture droite (sans pente), l'écriture anglais (avec pente) et l'écriture script.

4. Dessin

C'est une représentation sur une surface d'éléments observés ou imagés, à l'aide des moyens graphiques : crayons, plumes, pinceaux ..., il a pour objectifs37(*) :

- Développer l'esprit d'observation et l'image créatrice

- Exprimer ses idées, ses sentiments

- Perfectionner l'expression graphique des représentations mentales

- Devenir sensiblement au beau

5. Chant et musique

Pour acquérir le goût de la bonne musique, développer les aptitudes sensorielles, éveiller le sens esthétique et susciter la joie, l'enfant est appelé à apprendre le cours de la musique de son arriver à l'école, car la musique est l'art de combiner les sons d'une manière agréable à l'oreille38(*). Elle soit vocale, soit instrumentale.

6. Travail manuel

C'est l'ensemble des activités qui se font avec la main. Les activités manuelles ne comprennent pas seulement les exercices bien connus mais elles embrassent aussi des nombreuses activités courantes.

7. Education physique et sportive

Elle est une discipline enseignée à l'école primaire pour permettre à l'enfant développer ses capacités motrices et corporelles.

8. Langues et traditions africaines39(*)

Comme l'intitulée l'indique, langues et traditions africaines couvre deux notions, celle de la langue et celle de traditions (africaines). En ce qui concerne notre enseignement le programme prévoit les langues dites nationales (kikongo, tshiluba, lingala et swahili

CHAPITRE II : RESULTATS SCOLAIRES

Les résultats scolaires c'est l'ensemble des points obtenus lors d'une évaluation scolaire, ils manifestent la réussite ou l'échec à l'école. Notons qu'un élève échoue lorsque ses résultats scolaires est insuffisants, c'est dire que sa prestation laisse à désirer. Dans la plus part des systèmes scolaires, un élèves qui obtient des mauvais résultats a devant soi deux éventualités : ou il est renvoyé de l'école ou il reprend l'année scolaire. C'est de cette raison que les pédagogues pensent qu'il y a lieu de considérer les résultats scolaires comme une boussole qui indiquerait le niveau réel de l'intelligence de l'enfant. Les résultats scolaires manifestent toujours le contenu et la qualité de ce qui a été enseigné et produit par élève.

Avanzini cité par Kilufya présente quelques éléments de l'échec scolaire en ces termes : « le premier signe de l'échec scolaire, ce sont les résultats médiocres. Il s'agit cependant d'une indication relative et en partie contestable, puisqu'on pourrait objecter que très souvent les notes sont scriptables ». Les mauvais résultats sont toujours considérés par élève, par famille et par enseignant comme la reconnaissance officielle de l'échec scolaire.

En pratique, les résultats scolaires sont fort discutables par le fait que d'une part, l'enseignant qui évalue le travail de l'élève peut être subjectivement influencé par ses sentiments et d'autre part, l'élève peut se trouver dans des conditions psychologiques inadéquates ou défavorables au moment où il présente le test d'évaluation.

Ainsi, une évaluation valable devrait se baser sur des objectifs didactiques clairement définis d'avance en harmonie avec toutes les autres composantes essentielles d'une évaluation valable, à savoir : «  les contenus, les objectifs et les méthodes ».

2.1 APPROCHE METHODOLOGIQUE

La première section du deuxième chapitre est consacrée à décrire la démarche appliquée à la recherche et à la récolte des données et informations nécessaires à l'étude portant sur la qualité de l'enseignement. En cette partie, nous avons utilisé la méthode d'enquête basée sur le test MLA I. en effet, l'enquête MLA I compte déjà des tests et questionnaires spécialement conçus pour évaluer les résultats d'apprentissage des matières scolaires auprès des élèves.

En cette section nous décrirons :

· La méthodologie générale de l'enquête des élèves

Echantillonnage

La taille de l'échantillon

Mode de passation des tests

Difficultés rencontrées

· Les techniques de dépouillement

2.1.1 METHODOLOGIE GENERALE DE L'ENQUETE DES ELEVES

L'étude sur l'impact salarial vis-à-vis du rendement scolaire suscite la corrélation de deux variables : le rendement scolaire et le salaire. Pour ce faire, la première enquête se base sur le test MLA I qui est un test à caractère international que nous présentons dans le texte ci-dessous. La méthode prise en compte, est celle d'échantillonnage utilisée pour cette enquête est le tirage aléatoire stratifié faite à plusieurs degrés en respectant les proportions et la taille des écoles par niveau des provinces éducationnelles. Deux strates sont considérées à savoir le seuil salarial des enseignants ainsi que le cout des frais scolaires.

Pour le tirage à la sélection, nous avons utilisé :

- La liste exhaustive des écoles dans les différentes provinces éducationnelle de la ville de Kinshasa

- La liste exhaustive des élèves de la classe tirée (le registre d'appel des classes)

- Le cahier de perception des frais scolaires

Pour faire partir de la base de sondage, nous avons tenu compte d'un certains nombre de critères.

a. S'agissant des écoles

1. Etre une école privée agréée de la ville province de Kinshasa organisant un cycle complet du primaire

2. Etre une école ayant au moins une classe de la quatrième année du primaire totalisant au moins vint élèves et comptant un enseignant titulaire

3. Etre une école dont les frais scolaires se situe entre 1 à 50 ou 100 dollars pour le premier groupe et de plus 100 dollars Américain pour le deuxième groupe

4. Concernant le seuil salarial, nous avons groupé les écoles en deux groupes, les écoles dont les enseignants ont un seuil salarial ne dépassant pas 100.000Fc d'une part et celles dont le seuil salarial dépasse 100.000Fc de l'autre. Les écoles sont tirées à partir de leur province éducationnelle (province éducationnelle de Kinshasa EST, province éducationnelle de Kinshasa centre et province éducationnelle de Kinshasa Ouest)

b. S'agissant des classes et élèves

Les classes et les élèves sélectionnés ont été aussi tirés au hasard

1. Nous avons pris une classe de quatrième année du primaire par écoles

2. Le choix des élèves ont été faite sur base de la présence quotidienne à l'école, d'où sur le maximum des enquêtés 98% n'ont jamais été absent à l'école et sont réguliers dans le payement des frais scolaires comme ont témoigné les registres d'appels de classe ainsi que les cahiers de perceptions des frais scolaires.

C. Nous avons pris aussi soins à travers la technique d'interview, nous entretenir avec les enseignants, les parents des élèves évalués, les directeurs des écoles sélectionnées ainsi que certaines des autorités pédagogiques locales.

2.1.2 TAILLE DE L'ECHANTILLON

La répartition des écoles enquêtées par province éducationnelle s'est fait par la « relation de nichage ». Cet échantillon des sujets constitue la facette d'instrumentalisation suivant la «  théorie de généralisabilité ». En effet comme l'affirme J. CARDINET et I. TOURNER cité par Jules LOMALIZA40(*), en procédant par la relation de nichage en raison d'une classe par école et de 20 élèves par classe.

2.1.3 PASSATION DU TEST

Le choix des établissements scolaires ayant été déjà fait selon les critères ou procédés tel que présenter ci-haut, la passation du test a été organisée à des heures et jours convenus avec les écoles. Il nous a fallu entrer en contact avec les premiers concernés du test qui sont des élèves. Une brève explication sur la passation du test les a été fournie.

Du déroulement

a) Avant l'entrée des élèves dans la salle de classe, nous avons veillé à ce que la salle soit ouverte, propre et préparée à la passation du test et les équipements nécessaire à la passation soient disponible (tableau, pupitre, craie...)

b) Après l'entrée des élèves en classe, nous leurs avons expliqué que :

- Ce test n'avait pas la relation avec les examens ni avec le passage dans la classe supérieure

- Ils doivent fournir un effort pour que les résultats traduisent réellement leurs compétences

- Ils vont participer à 3 tests pendant trois jours (le français, mathématiques et la vie courante)

- Ils ne doivent pas s'absenter pendant ces trois journées

- Les étapes de la passation du test

a) Remplissage de la page de garde

b) Présentation des exemples

c) Préparation à la passation du test

Pour préparer les élèves au test, nous sommes assurés que tous possédaient les outils scolaires nécessaires (stylos, crayons, compas, gommes ...), après cette assurance, nous leur avons distribué les cahiers d'items en donnant quelques consignes. Un exercice modèle a été résolu avant le cout d'envoi

- Durée de passation de chacun de test : 40 minutes en raison de 2 minutes par question

- Ordre de succession des tests : Français, Mathématique, Vie courante

2.2 PRESENTATION DES INSTRUMENTS DE MESURE DE LA QUALITE DE L'ENSEIGNEMENT

Le Monitoring Learning Achevement « MLA » est un projet de suivi permanent des acquis scolaires et de développement. Un suivi centré sur l'élève, il a pour but général de mettre sur pied/ renforcer les systèmes des suivi adaptés aux pays qui visent à développer des politiques/stratégies affectives pour améliorer la qualité de l'éducation après avoir contrôlé le savoir obtenu par le récipiendaire. Il oeuvre sur deux domaines qui sont les acquis scolaires et les facteurs favorisant les acquis scolaires

2.2.1 ACQUIS SCOLAIRES

2.2.1.1 Acquis scolaires 

L'entré de l'enfant à l'école primaire ne suppose pas qu'il s'amène tête vide comme croyait certaines opinions. La première année du primaire accueille deux groupes d'élèves distingue, le premier c'est de ceux qui n'ont jamais été à l'école. Mais attention, on découvre chez ces enfants une certaines connaissances acquises par expérience personnelle dans leur environnement par exemple, en arithmétique, le petit peut afficher Une idée sur la juxtaposition d'unités, la notion vague de quantité (beaucoup, peu), connaissance de noms des nombres (1, 2, 6 ...), comptage des nombres (d'une façon graduelle ou non), la reconnaissance des petits nombres, l'écriture des nombres de sa manière...

Le deuxième groupe est composé de ceux qui ont fréquentés l'école maternelle. Soulignons quand même que ce groupe s'amène avec des notions pas moins considérables, surtout que l'école maternelle en république démocratique du Congo est dotée d'un programme d'enseignement suffisant, obligatoire, adapter au niveau des enfants et aux réalités du milieu. On dira d'eux qu'ils ont acquis quelques choses à ce niveau d'études. Bien que le programme du niveau primaire les ignore et place les deux groupes à un même niveau.

Ainsi, nous définissons les acquis scolaires comme étant les résultats des apprentissages de l'enfant à l'école. Ils ne sont ni innés, ni hérédités, il s'acquiert lors de la scolarité de l'enfant.

Le MLA les évalués dans trois disciplines qui sont la mathématique, le français et la compétence de la vie courante. Signalons que c'est la toute première fois qu'un test international se base à évaluer les compétences de la vie courante. Ils varient selon les caractéristiques culturelles et le développement de l'éducation dans chaque pays. A titre d'exemple dans les tests de la vie courante de la république malienne, les élèves doivent expliquer ce qu'ils font quant ils ont la diarrhée. Vont-ils voir le médecin ou bien un guérisseur ?

2.2.1.2 Facteurs favorisant les acquis scolaires

Les facteurs favorisant les acquis scolaires sont traités sur bases de caractéristiques des élèves et des enseignants, de l'environnement familial, le lien social et les conditions sociales.

2.2.2 BUT, OBJECTIFS ET AVANTAGES DU MLA

Comme toute organisation, le MLA poursuit un but, c'est de renforcer les capacités nationales en vue de suivre en permanence la qualité des programmes de l'éducation de base, plus précisément les acquis scolaires des élèves du primaire. Il poursuit en outres comme objectifs principaux :

a. l'établissement d'un système lui permettant de suivre en permanence la qualité des programmes de base sur base continue et permanente ;

b. l'évaluation d'une façon périodique les apprentissages des élèves ;

c. de fournir des informations pour facilité l'intervention des décideurs nationaux en vue de réduire les disparités au niveau des apprentissages entre écoles et au sein de l'école due par exemple aux différences d'ordre régional, socio-économique et aux différences garçons - filles ;

d. l'établissement des niveaux communs (niveaux minimum pour tous et souhaités pour les plus talentueux) des apprentissages ;

e. de développer des méthodes et des indicateurs pour un suivi sur le long terme dans le but d'aider les autorités nationales à assurer une éducation de qualité pour tous ;

2.2.3 INSTRUMENTS DE MLA

Le projet MLA41(*) a été mis en place par l'UNICEF et l'UNESCO après la Conférence mondiale sur l'Education Pour Tous dans le but de répondre à la demande accrue d'information sur la qualité des apprentissages. En effet, l'éducation fondamentale doit permettre à ceux qui apprennent de réaliser pleinement leurs potentialités par l'acquisition affective des connaissances, de la capacité de raisonnement, de savoir-faire et des valeurs utiles. Elle n'est donc pas le seul fait de s'inscrire à l'école, de suivre jusqu'à son terme et d'obtenir un certificat de fin de cycle.

De sa conception, le projet MLA a privilégie pour son exécution, l'approche régionale laquelle justifie par son envergure et la multitude de contextes régionaux et nationaux. Ainsi, les groupes régionaux ont été constitués pour :

- Préparer les instruments à employer dans le projet

- Mettre au point les cadres et le choix de l'échantillon

- Conduire les analyses et rédiger les rapports portant sur les données MLA

Bien qu'une approche commune à la mise au point des instruments a été adoptée, le principe de la connaissance du caractère spécifique des régions ou d'individualité régionale a été retenu et un ensemble d'items fondamentaux commun à la région a été conçu tout en prévoyant des items propos aux pays.

Ces items ont été prévus afin de permettre aux pays participants de répondre à leurs besoins spécifiques. C'est ainsi, ils ont été mis au point par chaque région un groupe de travail.

Il est à noter que les instruments utilisés à chaque édition du projet bénéficie de la contribution des spécialistes africains qualifiés et expérimentés ayant des compétences éprouvées en évaluation, en méthode de recherche et en statistique. Pour la première fois les instruments MLA ont connus des essaie pilotes au Maroc et à Mali pour les pays francophones et en Afrique du sud pour les pays anglophones.

Un noyau commun des compétences de base est évalué au noyau des tests de référence standard en même temps que des questionnaires permettant de recueillir des informations sur certains facteurs déterminant l'apprentissage.

Concernant le test, le projet MLA retient le Français, la Mathématique et les Compétences de la vie courante comme domaines constituant l'essentiel de l'apprentissage de base.

2.2.3.1 Test de Français

Le test de français mesure les acquis d'apprentissage de base en français des élèves de la quatrième année de l'école primaire. Il évalue les compétences en communication de l'élève, notons que l'émission et réception des messages sont deux éléments majeurs qui ont constitué la base du cadre MLA I pour l'élaboration des items.

Ce cadre couvre quatre domaines principaux, dans lesquels la maîtrise des compétences d'apprentissage de base est mesurée. Ces items permettent l'élève de faire preuve des nécessaires compétences stratégiques, sociolinguistiques, en discours et en grammaire pour l'interprétation ou communiquer un message particulier dans un but clair. Il s'agit des lecture-écriture, vocabulaire, grammaire, lecture-compréhension.

1. Vocabulaire : ce domaine vise à mesurer la capacité des enfants à nommer ou traduire correctement les éléments d'une situation de vie représentée

2. Lecture compréhension : le domaine de lecture compréhension vise à mesurer la capacité de compréhension des enfants, des éléments de langues, y compris la capacité d'organiser les éléments. Les items sont centrés sur les activités d'interprétation d'affiches, d'emploi du temps d'écoliers et d'analyse de texte écrit

3. Grammaire : les items de ce domaine visent à mesurer la capacité des enfants à appliquer sans erreur les règles grammaticales des situations données. Il est centré sur les activités faisant appel aux règles d'accord et à la distinction des types des phrases

4. Lecture - écriture : le test lecture - écriture a été conçu pour mesurer les acquis d'apprentissage de base en lecture -écriture des élèves en quatrième année du primaire. La pus part des items ne sont pas élaborés en tant qu'items autonomes, mais ont été présenté dans un contexte particulier. L'élève devrait donc faire preuve des nécessaires compétences stratégiques, linguistiques, sociolinguistiques, en discours et en grammaire pour interpréter ou communiquer un message particulier dans un but clair.

2.2.3.2 Test de Mathématiques

Le test de mathématique privilégie les compétences relatives à la mise en oeuvre de capacités de décodage, d'écriture, d'application des mesures dans le cadre de la solution de problèmes. Il vise globalement à mesurer l'aptitude des enfants à effectuer des opérations arithmétiques et à résoudre des problèmes simples. Ces compétences sont acquises par une appréciation de l'utilité d'opérations arithmétiques pertinentes dans les contextes spécifiques ainsi qu'une compréhension d'implication d'énoncés quantitatifs par rapport à des tendances qui se rencontrent naturellement au quotidien. La plupart des définitions renvoient à la mise en oeuvre de capacités de décodage, d'écriture, de calcul, d'application et de mesure dans le cadre de la solution des problèmes. Ces compétences sont acquises par une appréciation de l'unité d'opérations arithmétiques pertinentes dans des contextes spécifiques ainsi qu'une compréhension des implications d'énoncés quantitatifs par rapport à des tendances qui se rencontrent naturellement au quotidien. Dans ce projet, les compétences mathématiques on été testées dans les domaines suivants :

1. Opération : la manipulation numérique, y compris l'addition, la soustraction, la multiplication et la division de nombres entiers et de fractions, ainsi qu'une compréhension de la notation décimale

2. Géométrie : la reconnaissance des formes et lignes géométriques simples et complexes, et une compréhension de la dimensionnalité et de la perspective

3. Mesure : une compréhension des concepts qui sous entend l'emploi d'appareil de mesure pour la quantification de dimensions physiques ainsi que de dimensions temporelles par exemple, la distance, la proportionnalité, le volume, le poids).

4. Problèmes : ils prennent en compte les trois branches principales citées ci-haut à savoir : l'opération, la  géométrie et la mesure 

2.2.3.3 Test de Compétence de la Vie Courante

Les compétences de la vie courantes concernent les connaissances de base, le savoir, la compréhension, les habilités pour faire face aux différentes statuassions de la vie quotidienne, son test évalue les formes de connaissances qui reflètent l'acquisition par l'enfant d'un minimum d'autonomie personnelle pour son existence quotidienne et correspond à la maîtrise de certaines techniques de solution des problèmes et d'insertion sociale. Il a été conçu pour évaluer cinq domaines de base à savoir :

a) La santé, l'alimentation, l'assainissement, l'hygiène et le V.I.H. les items de domaine visent à mesurer les niveaux de connaissance des enfants du point de vue de l'hygiène, de l'alimentation et de l'assainissement de base qui ont une incidence sur leurs santés générales. Ils mettent en jeu quelques notions fondamentales concernant les maladies, la nutrition et l'hygiène que l'enfant doit connaître pour se maintenir en bonne condition physique et éviter certaines maladies surtout celles dite des mains salles.

b) Vie civique, protection de l'environnement, développement de la communauté : les items de ce domaine ont été conçus pour testé le savoir, les attitudes et les valeurs positives dans le cadre de la vie en famille ou au sein de la communauté. Sens civique et participation aux activités sociales.

c) Science et technologie : la capacité d'appliquer une pensée scientifique et technologique aux problèmes de tous les jours est nécessaire pour permettre aux enfants de maîtriser leur environnement quotidien et peut conduire et une autosuffisance accrues en termes de nécessités de base. Les items ont été conçus pour évaluer la mesure de ce que les enfants avaient appliqué des compétences scientifiques et technologiques acquis et dans laquelle ils pouvaient de base.

d) Compétence pré - professionnelles : les items de ce domaine visent à tester les capacités dans le domaine de savoir faire V.I.H/SIDA 

2.2.4 QUESTIONNAIRES

Les jeux des questionnaires sont conçus pour rassembler un maximum d'informations sur les micros - milieux entre autre : école - foyer qui influent les performances des élèves.

L'environnement retenu dans ce genre d'enquête est divisé en quatre zones d'investigation à savoir :

· Le foyer

· La sphère personnelle

· L'école

· La salle de classe (qui toutes influent sur les résultats de l'apprentissage).

2.2.4.1 Questionnaires des élèves

Les questionnaires des élèves et les items parlent sur :

· Les caractéristiques individuelles et scolaires

· L'accès à l'école et les besoins (assistance et encouragement des parents)

· La santé et la nutrition

· Les attitudes et opinions concernant l'école

· Les activités extrascolaires

2.2.5.2 Questionnaires des parents

Les parents des élèves sélectionnés pour les tests répondent aux items des parents. Ces items se rapportent sur :

· les caractéristiques du foyer de l'enfant

· le profil et conditions socio - économiques du ménage

· l'environnement

· l'intérêt pour les activités pédagogiques et soutien parental

· les aspirations et aspiration des parents

2.2.4.3 Questionnaires des enseignants

Les questionnaires destinés aux enseignants des élèves soumis aux tests sont structurés de manière à produire des informations sur les enseignants qui aideraient à expliquer des variations dans les profils des scores (points obtenus) d'acquis des élèves dans les trois domaines retenus.

Les items développés concernent :

· Les caractéristiques individuelles et professionnelles (âge, sexe, qualification, expérience)

· Les caractéristiques de la classe (nombre d'élève, langue d'instruction, matériel scolaire)

· La rémunération et le profil économique

· La charge de travail et la pratique pédagogique (les évaluations)

· Les opinions et les attitudes (élèves, maître, parents)

2.2.4.4 Questionnaires des écoles

Ces questionnaires visent les directeurs des écoles retenues. Ils ont été conçu pour obtenir les informations sur :

· Le contrat de base de l'école

· Les statistiques relatives aux inscriptions des élèves

· Le chef d'établissement et le personnel

· Les équipements scolaires

· Les aménagements et service

· Les aspects liés à la santé, la sécurité et la sûreté

· Les finances, le gouvernement et la gestion de l'école.

2.2.5 MLA EN RDC

2.2.5.1 Historique

La RDC soucieuse de rendre l'enfant capable de l'acquisition d'une part de l'instruction fondamentale qui consiste à savoir lire, écrire et calculer et à pouvoir s'exprimer en langues congolaises et en français, et d'autre part, de traduire un éveil dans son comportement et attitude afin de développer des facultés intellectuelles, morales et physique, a signé en 1990 la Déclaration mondiale de l'EPT42(*) , laquelle consacre le caractère inséparable de l'universalisation et de la qualité de l'éducation de base.

Août 1999, Kinshasa a tenu pour la première fois l'atelier d'élaboration du bilan de l'éducation pour tous en R D C, et à son insu, il fut recommandé au gouvernement ainsi qu'aux parrains de l'EPT de mettre en place un mécanisme permanent de suivi et de mesure de la qualité des Acquis Scolaires. Ainsi, Le 16 février 2002, le Ministre de l' EPSP a sollicité l'adhésion de la RDC au projet MLA en soutenant à l'appui et l'assistance de l'Unesco et l'Unicef son document de projet de suivi permanent des Acquis Scolaires et évaluation des conditions d'enseignement dans les écoles primaires (MLA I) et secondaires (MLA II).

2.2.5.2 Objectifs du projet MLA en RDC

Le MLA s'est assigné comme objectifs :

1. Renforcement de capacités techniques au niveau national et local pour le suivi de la qualité des programmes scolaires ;

2. Mettre en place un mécanisme de suivi permanent de la qualité des acquis scolaires

3. Organiser des enquêtes périodiques afin d'établir des indicateurs pertinents de maîtrise des acquis scolaires ;

4. Mettre à la disposition des autorités des informations leurs permettant de suivre les projets vers l'amélioration de la qualité de l'éducation ;

5. Promouvoir un partenariat sud - sud et une coopération bi et multi- latérale nord-sud ;

6. Renforcer des échanges d'informations aux niveaux régional et international.

2.2.5.3 Enquête nationale

La première enquête nationale s'effectuée en mai 2005. Elle a été préparée par une équipe nationale supervisée dans chaque province par l'un des membres. Les membres des équipes provinciales ont été utilisés en qualité des enquêteurs ou de superviseurs des enquêteurs recrutés et formés localement à l'intérieur des provinces.

Quand aux résultats de l'enquête, ils ont été exploités, analysés et publiés par l'équipe nationale, et ensuite restitués au gouvernement et aux équipes en vue d'amélioration de la qualité prochaine de l'enseignement congolais.

2.2.6. RESULTATS DU TESTMLA I

2.2.6.1 Techniques statistiques utilisées

Parmi les techniques que nous utiliserons tout on long de notre recherche seront les techniques statistiques. La dispersion représente la variabilité ou l'étendue des différentes valeurs que peut prendre une variable. En statistiques, il existe différentes mesure de la dispersion. Les plus courantes sont : la variance, l' écart-type ou encore l' écart interquartile. À la dispersion, s'oppose la notion de position ou tendance centrale, mesurée par la moyenne ou la médiane

2.2.6. 1.1 Variance

La variance est définie comme étant la moyenne arithmétique des carrés des différences entre les valeurs observées et la moyenne. C'est une mesure du degré de dispersion d'un ensemble de données. On la calcule sous la forme de l'écart au carré moyen de chaque nombre par rapport à la moyenne d'un ensemble de données. Elle permet de combiner toutes les valeurs à l'intérieur d'un ensemble de données afin d'obtenir la mesure de dispersion.

Formule

Série simple :

Série groupe et classifiée:

2.2.6.1.2 Ecart Type

L'écart type (noté par la lettre grecque Sigma ó) est la mesure de dispersion d'une série de valeurs autour de leur moyenne, il est le plus important et les plus employé en statistique et en théorie des sondages. Il sert à mesurer la dispersion d'un ensemble de données, par exemple la répartition des notes d'une classe. Dans ce cas, plus l'écart-type est faible, plus la classe est homogène. À l'inverse, on peut souhaiter avoir un écart type le plus large possible pour éviter que les notes soient trop resserrées

En sciences humaines, il est fréquent de considérer que les valeurs se répartissent selon une courbe de Gauss (courbe en forme de cloche). Dans ce cas, la donnée de la moyenne et l'écart-type permet de déterminer l'intervalle dans lequel on trouve un pourcentage de la population. On l'utilise pour caractériser la répartition d'une variable aléatoire réelle autour de sa moyenne et tente d'évaluer à partir d'un échantillon soumis au hasard la dispersion de la population toute entière.

Formule

Série simple :

Série groupe et classifiée:

2.2.6.1.2 Le coefficient de variation

Le coefficient de variation est une mesure de dispersion absolue qui permet de comparer des distributions qui sont exprimées dans des unités de mesure différente.

Formule :


2.2.6.2 Présentation, analyse et interprétation des résultats au test MLA I

Cette section sera consacrée à l'étude descriptive, analytique et interprétative des résultats de l'enquête menée. Le dépouillement des données nous permettra de trouver les fréquences et les pourcentages, éléments important pour l'interprétation des résultats et nous permettra de saisir le taux des participants aux différents tests organisés, de dégager les différents scores et seuils de maîtrise43(*). Pour ce faire, nous appliquerons les techniques statistiques pour de partager les variables.

Tableau 3 : Analyse globale des résultats du test MLA I

DOMAINE

N

SCORES

% des élèves atteignant les seuils de maîtrise

R

X

ET

CV

MML

DML

GLOBAL (MAX : 60)

240

6744

28,1

9,108

0,3242

37,5

6,25

FRANÇAIS (MAX : 20)

240

2345

9,77

3,685

0,3771

40,3

8,3

MATHEMATIQUES (MAX : 20)

240

2140

8,91

3,497

0,3922

30

10,41

VIE COURANTE (MAX : 20)

240

2259

9,412

2,892

0,3073

34,1

7,9

Source : enquête MLA I

Le tableau ci-dessus représente les résultats globaux aux trois tests administrés tout on long de nos enquêtes à savoir le français, les mathématiques et la vie courante. La moyenne globale observée est de 28,08 au maxima de 60 points sur les 240 élèves nichés avec un coefficient de variation de 0,3242 ce qui laisse apparaître une relative dispersions des scores autour de la moyenne observée et au niveau de performance des élèves testés

Graphique 2: Pourcentage de seuil de maîtrise global par test

Ces données sur les performances globales des élèves aux tests attestent une moyenne faible du niveau des élèves dans le cycle du primaire du secteur privé. En effet 6,25 est le pourcentage d'élèves qui sont effectivement parvenu au seuil global de maîtrise désiré (DML) de 74% et 37,5% ont atteint le seuil minimum de maîtrise (MML) de 50% et sont en fait en voie de maîtrise

.

Graphique n°2 : Score moyen et par test

En analysant, les résultats globaux partant des seuils de maîtrise, l'on note que le rendement scolaire est faible, dans aucune branche les élèves ont atteint la moyenne de 50%

Tableau 4 : Répartition en quartile du score global ans les branches testées

SCORE

N

%

[0-24,99[

51

21,25

[25-49,99[

84

35,00

[50-74,99[

90

37,50

[75-100]

15

6,25

TOTAL

240

100,00

Source : enquête MLA I

Le tableau ci-dessus sur la répartition en quartile du score global va dans le sens des conclusions fondées essentiellement sur le pourcentage global de maîtrise au niveau des groupes testés

La catégorisation en quartile montre ainsi que 37,5% des élèves ont un niveau de performance minimal puisque ayant des notes qui varient entre 50 et 74,99 et que 6,25 ont atteint les points désirés car se trouvant dans les intervalles de 75 et 100. 56,25% sont à la marge des seuils non désiré.

2.2.7 DISCUTIONS DES RESULTATS GLOBAUX

La synthèse des principaux résultats obtenus dans notre recherche en matière de la qualité de l'enseignement peut être faite de la manière suivante :

Tableau 5 : Synthèse des résultats globaux

Domaines

N

scores

% des élèves atteignant les seuils de maîtrise

Res

Moy

 

CV

MML

DML

Global (max : 60)

240

6744

28,1

9,108

0,3242

37,5

6,25

Français (max : 20)

240

2345

9,77

3,685

0,3771

40,3

8,3

Vocabulaire (max : 5)

240

590

2,45

1,312

0,5338

25,0

20,4

Lect./comp (max : 5)

240

584

2,43

1,099

0,4518

25,0

18,7

Grammaire (max : 5)

240

592

2,466

1,160

0,4703

22,9

20,4

Lect./ Ecrit. (max : 5)

240

579

2,412

0,985

0,4085

31,25

14,1

Mathématiques (max : 20)

240

2140

8,91

3,497

0,3922

30,0

10,41

Chiffres (max : 6)

240

749

3,12

1,407

0,4510

40,0

20,8

Mesures (max : 5)

240

590

2,458

1,236

0,5030

20,8

20,4

Géométries (max : 5)

240

567

2,362

1,085

0,4593

29,5

13,7

Problèmes (max : 4)

240

234

1,941

0,852

0,4391

20,8

4,5

Vie courante (max : 20)

240

2259

9,412

2,892

0,3073

34,1

7,9

Santé (max : 4)

240

547

2,279

1,098

0,4818

35,8

36,0

Vie civique (max : 5)

240

536

2,233

1,004

0,4495

21,4

11,2

Scienc./tech (max : 5)

240

524

2,183

0,959

0,4393

28,7

6,6

Comp. prof (max : 4)

240

442

1,841

0,781

0,4243

39,1

22,0

V.I.H./SIDA (max : 2)

240

210

0,875

0,672

0,7691

55,8

15,8

Source : enquête des élèves MLA I

Trois tests ont été administrés à 240 élèves de quatrième année du primaire nichés dans les 12 écoles retenues dans trois provinces éducationnelles que compte la Ville Province de Kinshasa. Les indices de seuil de maîtrise au test retenu ont été arrêtés lors de l'atelier de Rabat et furent fixés de la manière suivante :

Tableau 6 : Indices de seuil de maîtrise aux tests

Seuil

Tests

Français

Mathématiques

Vie courante

MML

[50-74,99]

[50-73,49]

[50-73,49]

DML

[75-100]

[73,5-100]

[73,5-100]

Hors seuil

[0-49,99]

[0-49,99]

[0-49,99]

S

MINEDUC, document de projet MLAI et MLA II, Kinshasa, Avril 2002

En fonction de ces seuils, nous avons les situations suivantes :

Tableau 7 a : Résultats du test en Français

Branche

MML

DML

Hors seuil

Français (max : 20)

40,3

8,3

51,4

Vocabulaire (max : 5)

25,0

20,4

54,6

Lect./comp (max : 5)

25,0

18,7

56,3

Grammaire (max : 5)

22,9

20,4

56,7

Lect./ Ecrit. (max : 5)

31,25

14,1

54,65

Les résultats globaux indiquent que 59,59% d'élèves accusent des faiblesses en français. Cette situation est générale même au niveau des sous branches du français moins d'élèves ont atteint les seuils souhaités.

Tableau 7 b : Résultats du test en Mathématiques

Branche

MML

DML

Hors seuil

Mathématiques (max : 20)

30,0

10,41

59,59

Chiffres (max : 6)

40,0

20,8

39,2

Mesures (max : 5)

20,8

20,4

58,8

Géométries (max : 5)

29,5

13,7

57,8

Problèmes (max : 4)

20,8

4,5

74,7

Source : enquête des élèves MLA I

Comme on le voit, les élèves n'ont pas aussi la maîtrise des mathématiques dans l'ensemble bien qu'ils maîtrisent les chiffres (opération) avec 60,8%. Ils sont faibles dans sa mise en application comme le démontre les sous branches pratiques tel que : les mesures, les formes géométriques et Les problèmes.


Tableau 7 c : Résultats du test en Vie Courante

Branche

MML

DML

Hors seuil

Vie courante (max : 20)

34,1

7,9

58,0

Santé (max : 4)

35,8

36,0

28,2

Vie civique (max : 5)

21,4

11,2

67,4

Scienc./tech (max : 5)

28,7

6,6

64,7

Comp. prof (max : 4)

39,1

22,0

38,9

V.I.H./SIDA (max : 2)

55,8

15,8

28,4

Source : enquête des élèves MLA I

On dénombre les meilleures performances dans certaines sous branches (santé : 71,8% ; compétence professionnelle : 61,1% et V.I.H./SIDA 71,6%). Les domaines le plus difficile semblent être ceux de la vie civique et de la science et technologie.

2.2.8. INTERPRETATION DES RESULTATS

En entreprenant la première partie de ce travail qui porte sur «  l'impact salarial sur le rendement scolaire des élèves du primaire du secteur privé de la ville province de Kinshasa », notre objectif était double. Dans un premier temps, il a fallu diagnostiquer le secteur de l'éducation congolais et dans le second porter une analyse systématique sur les acquis scolaires des élèves du primaire du secteur privé de la Ville Province de Kinshasa  afin d'afficher leurs niveau réel.

Pour ce faire, nous avons dans le premier chapitre essayé de présenter les problèmes qui caractérisent certains agents et milieux éducatifs congolais. Et dans le second portant sur les résultats scolaires, nous avons analysé les données des trois tests du MLA I administré à 240 élèves de douze écoles dans les trois provinces éducationnelles que comptent la ville province de Kinshasa, dûment niché comme la facette d'instrumentalisation selon la théorie de généralisabilité. Il s'agit de la province éducationnelle de Kinshasa Est, province éducationnelle de Kinshasa centre et de la province éducationnelle de Kinshasa Ouest. C'est donc une démarche psychométrique que nous avons utilisée en nous référant aux directives de concepteurs de ces trois instruments qui sont : le Français, la Mathématique et la Vie courante.

Cette analyse nous a conduits aux résultats suivants :

1. Toutes les moyennes obtenues sont globalement inférieur à 50% des points à obtenir, la moyenne générale est de 28,01, en Français 9,77, en Mathématique 8,91 et dans la Vie courante 9,41.

2. Pour bien appréhender les résultats, les concepteurs ont proposés d'autres indicateurs tel que : les écarts types et le coefficient de variation qui sont pratiquement des mesures des dispersions d'une part et les seuils d'apprentissage à atteindre de l'autre. S'agissant des seuils d'apprentissage lorsque l'élève réalise une note comprise entre 50 et 73,49 et ou 74,99, on dit qu'il est en voie de maîtrise (MML). C'est seulement lorsqu'il atteint 75 en français, 73,5 en mathématiques et dans la vie courante que l'on considère qu'il atteint le seuil de maîtrise désiré (DML).

En partant de ces critères, on observe :

- dans l'ensemble 37,5% des élèves sont en voie de maîtrise et que seuls 6,25% ont atteint le seuil souhaité.

- En français, le MML est de 40,3% tandis que le DML est de 8, 3% 

- en mathématique le MML est de 30% contre le DML de 10,41% ;

- en compétences de la vie courante, le MML est de 34,1% et le DML de 7,9%.

Ainsi, le niveau d'acquis scolaire des élèves d'Enseignement Primaire du secteur privé en RDC s'avère faible comme vient de démontrer l'enquête sur le MLA I administré à leur intention au cours de notre mémoire en master en gestion de politique économique.

Ces deux premiers chapitres viennent de nous livrer un instrument sûr et aidant à poursuivre le reste de notre mémoire afin de vérifier si ce rendement scolaire est influencé sur base salariale des enseignants.

CHAPITRE III : ANALYSE DE L'ENQUETE SUR LE SALAIRE

3.1 LEGISLATION CONGOLAISE SUR LE SALAIRE

L'un des plus importants problèmes sociaux qui préoccupent particulièrement les enseignants en général et ceux du secteur privé de la ville province de Kinshasa en particulier figurent le pouvoir d'achat de leurs salaires. Vouloir parler du rendement scolaire, il serait mieux de tenir compte de la compétence des ceux là qui servent dans sa production et de l'amélioration de leurs conditions de vie en générale et de leur rémunération en particulier.

3.1.1 DEFINITION DU SALAIRE

Etymologiquement, le mot Salaire vient du latin « Salarium » qui signifie « solde », venant lui-même du latin «  sal  » qui si signifie « sel ».

Le salaire est une somme d'argent versé à un salarié en contrepartie de son travail. Dans le cadre d'un contrat de travail, il est l'ensemble des rémunérations ou des prestations fournies par un employeur à chacun de ses salariés en rétribution de leurs services. Il constitue la contrepartie nécessaire de la relation de travail. Le versement du salaire ne peut être aléatoire et ne peut donc être mis en participation.

Le code du travail congolais dans son article 7 du chapitre 444(*), définit la rémunération comme étant la somme représentative de l'ensemble de gains susceptible d'être évalués en espèce et fixés par des accords, par des dispositions légales et réglementaires qui sont dus en vertu d'un contrat de travail par un employeur à son travailleur. Ainsi, la rémunération comprend notamment :

§ le salaire ou traitement

§ les commissions

§ l'indemnité de vie chère

§ les primes

§ la participation aux bénéfices

§ les sommes versées à titre de gratification ou de mois complémentaires

§ les sommes versées pour prestations supplémentaires

§ la valeur des avantages en nature

§ l'allocation de congé ou l'indemnité compensatoire de congé

§ les sommes payées par l'employeur pendant l'incapacité de travail pendant la période précédant et suivant l'accouchement

Ne sont pas éléments de la rémunération

§ les soins de santé ;

§ l'indemnité de logement ou le logement en nature ;

§ les allocations familiales légales ;

§ l'indemnité de transport ;

§ les frais de voyage ainsi que les avantages accordés exclusivement en vue de faciliter au travailleur l'accomplissement de ses fonctions

Perçu comme une créance que les travailleurs reçoivent de la société sur les biens disponibles, il apparaît aux yeux de tous comme un étalon de valeur sociale du travail. Représentant à la fois un revenu et un coût, il influence l'ensemble de la vie économique. En RDC Sa fixation par l'employeur est soumise par des contrats individuels conclus librement entre travailleurs et employeurs ou par voie de conventions collectives. Elle est stipulée en monnaie ayant cours légal. La position du salarié est déterminée par le niveau, le groupe, la catégorie ou le coefficient hiérarchique qui lui est attribué.

3.1.2 COMPOSANTES DU SALAIRE

Le Salaire est composé de deux parties à savoir la partie fixe qui est considérée entant que salaire de base et la partie variable constituée par les accessoires du salaire entre autres les heures supplémentaires plus les primes. Ainsi, nous libellons : salaire égal le salaire de base plus les heures supplémentaires plus les primes.

Le salaire est une somme d'argent versé à un salarié en contrepartie de son travail. Dans le cadre d'un contrat de travail45(*), il est l'ensemble des rémunérations ou des prestations fournies par un employeur à chacun de ses salariés en rétribution de leurs services. Il constitue la contrepartie nécessaire de la relation de travail. Le versement du salaire ne peut être aléatoire et ne peut donc être mis en participation.

3.1.2.1 Salaire de base

Le Salaire de base est la partie fixe du Salaire que l'employeur doit verser au salarié, en contrepartie du travail fourni. Cette Rémunération est préalablement déterminée dans sa nature et dans son mode de calcul par le contrat de travail, lors de l'embauche du salarié. Il s'est calcul : Salaire de base égal nombre d'heures multiplié par le taux horaire de Rémunération

Le montant du salaire est déterminé soit à l'heure, à la journée, à la semaine, au mois ... En RDC la durée du travail est fixée à 48heures45(*) en raison de 8 heures par jours, et le taux horaire de rémunération ne peut être inférieur au taux journalier du SIMG (salaire minimum interprofessionnel garanti) fixé à 335 francs congolais. La question qui reste à poser est de savoir quelles sont les éléments prisent en compte pour fixer un tel taux qui au claire ne tient pas compte de certains préables de données économiques tel que conditions du marché du travailleurs, conjoncture générale, des données sociologiques (organisation, fonctionnement et idéologie des groupes salariés et d'employeurs), des données politiques (organisation, orientations, efficacité de pouvoirs publics)45(*): bref du pagne de la ménagère.

3.1.2.2 Autres éléments de la rémunération

a. Allocations familiales : Le montant journalier minimum des allocations familiales par enfant est égal au dixième de celui du SMIG (soit 33,5 Francs Congolais). Des discussions sont en cours au niveau du Conseil National du Travail afin de limiter nombres d'enfants à charge bénéficiaire de l'allocation.

b. Contre-valeur logement : Le montant journalier minimum de la quotité saisissable par l'employeur au titre de contre-valeur du logement équivaut à un cinquième du taux journalier des allocations familiales (soit 6,70 Francs Congolais).

c. Commissions, primes, autres sommes versées : Elles sont fixées de manière libre, dans le contrat, entre le travailleur et son employeur.

d. Allocations de congé : Le montant de l'allocation de congé est égal à la rémunération dont le travailleur jouit au moment du départ en congé, les avantages éventuels remis en nature pendant les services effectifs en vertu des stipulations contractuelles étant, à la demande du travailleur, payés en espèces sur base légale, exception faite seulement pour le logement. Le paiement de l'allocation de congé doit être effectué au moment du départ effectif en congé.

e. Allocations de transport : L'employeur est tenu d'assurer le transport de ses travailleurs lorsque ceux-ci résident à plus de 3 km du lieu de travail. Le montant journalier de la charge résultant du transport des travailleurs de leur résidence à leurs lieux de travail doit être égal au coût du billet pratiqué localement avec un maximum de 4 courses de taxi pour les cadres et 4 courses de bus pour les autres membres du personnel.

f. Compléments ou les accessoires du Salaire. Ils sont des éléments constitutifs de la partie variable du Salaire. Il s'agit des primes d'une part, et des heures supplémentaires d'autre part.

g. Prime : elle est une somme d'argent versée au salarié soit pour récompenser la fidélité (prime d'ancienneté), pour obtenir un résultat (prime de rendement), pour tenir compte des conditions d'exécution du travail (prime d'insalubrité, de risque,...). Les primes sont imposables et soumises au calcul des cotisations de la Sécurité sociale.

h. Heures supplémentaires, elles sont les heures de travail accomplies au-delà de la durée légale de travail effectif, par un salarié. Un salarié ne peut accomplir des heures supplémentaires qu'à la demande de son employeur et avec son accord. Dans le cas contraire, l'employeur peut s'opposer au paiement de ces heures supplémentaires, s'il prouve que le salarié les a effectuées sans son accord.

3.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L'ENQUETE SUR LE SALAIRE

Notre travail a comporté deux enquêtes. La première c'est le test d'évaluation MLA I administré aux élèves du primaire dans le secteur de l'Enseignement privé de la Ville Province de Kinshasa. Cet échantillon a constitué notre première population d'étude. L'enquête, nous a permis d'évaluer le niveau réel des membres de ce groupe et d'entrer en contact avec leurs encadreurs pédagogiques ainsi que leurs parents afin de nous permettre d'analyser et de porter des critiques fondées sur leurs résultats scolaires. Son administration a exigé une démarche psychométrique.

La deuxième enquête a concerné le corps professoral des écoles soumises au test MLA I. Comme souligne R. MUCCHELLI46(*), la population d'enquête est l'ensemble du groupe humain concerné par les objectifs de l'enquête. Nous avons souhaité administré les questionnaires non seulement aux enseignants des élèves soumis aux tests mais aussi aux autres enseignants de ces mêmes écoles afin d'acquérir des informations pouvant servir pour expliquer les variations observées dans les profils des différents scores.

3.2.1 POPULATION ET ECHANTILLON

L'échantillon étant un nombre limité d'individus, supposé avoir les caractéristiques du groupe d'où il est tiré et représenté (DELANDSHER)47(*), le notre est basé sur un spécimen occasionnel48(*) de 72 enseignants de douze écoles dont les élèves ont été soumis au test MLA I. Chacun d'eux est titulaire d'une classe du niveau primaire. Le questionnaire a permis d'obtenir des renseignements sur :

· La formation des enseignants

· Les équipements et matériels scolaires mis en leur disposition

· l'encadrement administratif et pédagogique

· L'organisation administrative et pédagogique

· Progrès technique

· La motivation salariale

Le choix de cette technique se justifie par le fait qu'il offre l'avantage d'atteindre plusieurs sujets à la fois et de récolter les informations nécessaires dans un temps record.

3.2.2 DEROULEMENT DE L'ENQUETE

Les questions proposées aux enseignants enquêtés sont tirées des questionnaires MLA I.

Pour rappel, l'enquête MLA I concerne l'Enseignement primaire, officiel, conventionné et privé. L'administration du questionnaire a été faite conjointement avec les tests des élèves. Vu son utilité, il a fallu que les enseignants répondent dans l'immédiat. Faute du temps, la plupart d'entre eux ont sollicité un délai de plus ou moins cinq jours, ce qui fut fait.

Sur le terrain de la recherche lors de l'administration de nos questionnaires, nous avons été butés à une difficulté dans le sens que la plupart des chefs d'établissements scolaires, ont été réticents de remplir le questionnaire considéré comme « un document d'éveil de conscience  et des révolte des enseignants ». Les concernés eux-mêmes ont eu du mal à répondre à cette enquête de peur d'être accusés de haute trahison. Il a fallu plusieurs négociations et un accord avec des promoteurs d'écoles qui, à leur tour (la plus part d'entre eux), ont sollicité l'anonymat. Ils ont justifié leur crainte par le fait que le sujet abordé pouvait avoir des rebondissements incalculables. Les protocoles de cet accord furent distribués.

3.2.3 DEPOUILLEMENT

Le questionnaire des enseignants a comporté des questions du type fermé. Le dépouillement n'a pas posé beaucoup de problèmes étant donné que la majorité de questions était du type fermé où les réponses étaient suggérées à l'avance.

3.3 ANALYSE ET DISCUSSIONS DES RESULTATS

3.3.1 IDENTIFICATION DES ENQUETES

Notre enquête a porté sur 72 enseignants des 12 écoles des trois provinces éducationnelles de la capitale congolaise.

Sur les 72 enseignants enquêtés,

· 63,9% sont du sexe masculin et 36,1% sexe féminin. Il nous a été très difficile de porter en égalité la variable sexe des enseignants. Cela, tout simplement parce que la notion sur la parité n'est pas encore d'application dans les différents milieux professionnels de la RDC.

· Dans l'ensemble, 97,2% sont qualifiés pour enseigner au niveau primaire. C'est-à-dire ; ils possèdent un titre de diplômé d'Etat en Pédagogie générale. 2,8% ne les sont pas.

· Concernant l'Etat civil, 90,2% sont des enseignants mariés, 6,94% sont célibataires tandis que 2,7% sont veufs.

3.3.1.1 Ancienneté des enseignants

Respectant les échelons tracés dans le secteur de l'enseignement liés à l'ancienneté, les enquêtés se rangent de la manière suivante:

Tableau 8 : Ancienneté des enseignants

Echelon

Effectifs

%

1-3

10

13,8

4-6

9

12,5

7-9

9

12,5

10-12

10

13,8

13-15

8

11,11

16-18

5

6,94

19-21

5

6,94

22-24

4

5,5

25-27

7

9,7

28-30

5

6,94

Total

72

100

Source : Enquête des enseignants du primaire/ secteur privé

Graphique 3 : Ancienneté des enseignants

Source : Enquête des enseignants du primaire/ secteur privé

1. Les statistiques indiquent que la population enseignante est encore jeune d'âge et jeune dans le métier. 63,7% n'ont pas encore dépassé la moitié du temps dans le métier. Contre 6,94% s'apprêtent à y sortir.

Il nous a été avéré important de jeter un regard particulier sur leur état social. Ainsi sur l'ensemble d'enseignants enquêtés, 6,94% seulement sont propriétaires de parcelle, par contre 73,6% sont locataires et 19,44% sont encore sous le toit paternel.



3.3.1.2 Taille de classe

Tableau 9 : Effectifs scolaires

Nombre d'élèves

 

%

21-30

3

4,1

31-40

21

29,16

41-50

9

12,5

Plus de 50

39

54,16

 

72

100

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

Graphique 4 : Effectifs scolaires

En interprétant ce graphique et le pourcentage du tableau, nous constatons  que bon nombre de classes sont pléthoriques. Les effectifs scolaires dépassent 50 élèves des inscrits réguliers par classe et pour une année scolaire. Mais certaines classes sont petites et comptent des effectifs variant entre 20 à 30 élèves.

3.3.1.2. Equipement des classes en mobilier

Tableau 10: Equipement des classes en mobilier

Equipement

%

NULLE

AB

B

TB

Pupitres

0

27,77

70,83

1,38

Tableaux

0

0

41,6

58,3

Armoires

40,58

1,38

0

58,3

Bureaux

0

4,16

29,1

33,3

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

Ce tableau 10 vient d'étaler la situation sur les mobiliers se trouvant dans des salles de classes. En lisant les scores sur les pupitres, 1,38% seulement répondent aux normes exigées, 70,77% ne remplissent pas les normes pédagogiques mais permettent aux élèves de s'assoir et de suivre les enseignements.

En faisant allusion au tableau, qui est un outil important et indispensable dans une salle de classe, nous avons constaté que bien que bon nombre d'écoles n'aient pas encore modernisé les leurs, il s'avère que toutes les classes en possèdent.

Dans chacune de classe, il y a au moins un bureau. 59,42% de classes ont des armoires et savent conserver les objets classiques des élèves en bon état. Par contre 40,58% en manquent.

Le constat révèle que pour se conformer aux normes, les écoles doivent soutenir des efforts pour améliorer la qualité et augmenter la qualité des équipements, tout en tenant compte des effectifs scolaires de chacune de classes. Il serait également souhaitable de voir au plus deux élèves assis sur un banc au lieu de les avoir trois ou plus.

3.3.1.4 Activités pratiques de l'enseignant

Tableau 11 : Activités pratiques de l'enseignant

Activités

%

F

O

R

Absences annuelles

0

0

100

Rythme consacre à l'administration

0

0

100

Rythme consacre aux préparations

100

0

0

Rythme consacré aux enseignements

0

0

100

Rythme consacré aux évaluations

0

0

100

Rythme consacré corrections

0

0

100

Rythme consacré aux cours de rattrapages

0

100

0

Rythme consacré aux activités parascolaires

0

100

0

Source : enquête des enseignants du primaire

Le tableau 11 indique le rythme des travaux tel qu'ils sont organisés dans de salles de classe par des enseignants titulaires.

- Du point de vue ponctualité, les enseignants sont toujours présents au lieu de travail mais pas tous à l'heure, et rarement absents.

- S'agissant des activités administratives réservées aux enseignants tel que l'appel nominal, visite des enfants à domicile, contrôle des journaux de classes et objets classiques des élèves, elles sont rarement réalisées.

- Les enseignants préparent leurs leçons comme l'exige la déontologie pédagogique.

- Aucun enseignant ne dispense le maximum de leçons tel que l'exige la pédagogie. Le contrôle opéré révèle que le rythme d'enseignement est réduit à moins de 50% dans les salles de classes du primaire. D'habitude, trois leçons sont enseignées avant la récréation et tout au plus deux, après la récréation en plus de la correction et la copie des devoirs à domicile.

- Parlant des évaluations, l'enquête indique qu'elles sont fréquentes car dans la plus part d'écoles, elles sont programmées à la fin de chaque période. Les corrections des devoirs à domicile et des interrogations gagnent suffisamment de temps prévus pour les enseignements.

- Les élèves faibles ne sont pas récupérés à l'école, la plus part d'entre eux sont récupérés à domicile par les enseignants titulaires de classe.

- les activités parascolaires ne sont pas organisées d'une façon ponctuelle comme exige la pédagogie, le secteur privé ne prête pas une attention particulière à ce genre d'activités.

3.3.1.5 Causes possibles de faibles résultats scolaires

Tableau 12: Causes possibles de faibles résultats scolaires

Causes

%

Nulle

Moyen

Important

1

Curriculum scolaire

20

34

46

2

Manuels scolaires

18

47

39

3

Méthodes et technique d'enseignement

0

0

100

4

Horaire des cours

14

10

76

5

Calendrier scolaire

0

0

100

6

Déficit d'encadrement pédagogique

23

52

25

7

Effectifs scolaires

8

17

75

8

Salaire

0

0

100

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

Le tableau 12 énumère les réactions des enseignants sur les causes majeures possibles des faibles résultats des élèves au niveau de l'enseignement primaire dans le secteur privé.

Les enseignants ont estimé à l'unanimité que les méthodes et techniques de l'enseignement ainsi que le salaire sont deux causes primordiales qui influencent le rendement scolaire des élèves.

- S'agissant de la première cause portant sur les méthodes et techniques

d'enseignements, les titulaires de classes déplorent l'abstraction des leçons suite aux moyens financiers qui ne sont pas mis à leur disposition par les chefs d'établissements afin de leurs permettre de trouver les moyens de collectionner les éléments nécessaires à la fabrication des matériels didactiques. Pourtant, au niveau primaire, l'enseignement doit être concret.

- La deuxième cause est le salaire. Pour les enseignants, la modicité de salaire ne leur permet pas de nouer les deux bouts du mois. D'où, ils doivent trouver une autre source de revenu pour subvenir aux besoins non résolus par le salaire

- S'agissant des effectifs scolaires, 75% d'enseignants pensent que les effectifs scolaires influencent aussi le rendement scolaire.

- Pour les horaires des cours, 76% estiment que 9 leçons par jour sont démesurées pour un élève. Surtout pour les classes pléthoriques. il est difficile d'assurer une suivie permanente à chaque élève comme l'exige les principes pédagogiques.

- 46% d'enseignants ne considèrent que les équipements scolaires (curriculum scolaire, manuels scolaires ...) en quantité et en qualité ainsi que le respect strict du calendrier déterminent l'amélioration du rendement scolaire.

3.3.1.6 Montant des frais scolaires payés en 2010 - 2011

Tableau n°13: Montant des frais scolaires payés en 2010-2011/ trimestre

Montants

 

%

1-50

24

33,3

50-100

24

33,3

100-150

0

0

150-200

12

16,8

200-250

6

8,4

250-300

6

8,4

TOTAL

72

100

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

(Les montants sont présentés en dollar américain)

Graphique 5 : Montant des frais scolaires payés en 2010-2011 /trimestre

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

- Dans 66,6% d'écoles, les frais scolaires varient entre 0 et 100 $ américains. Tandis que dans 33 ,4%, ils s'élèvent à plus de 100$. Il est à signaler que les montants fixés unilatéralement sans concertations avec les parents.

- La plupart d'écoles dont les frais sont bas sont implantées dans les quartiers périphériques et pauvres de l'Est de la ville de Kinshasa, alors que les écoles dont les frais scolaires sont élevés se trouvent à l'Ouest. Les frais moyens sont fixés dans les écoles du centre.

3.3.1.7 Régularité du payement des frais scolaires par les parents

Tableau n°14 : Date de payement des frais scolaires par les parents

en 2010-2011

Date de payement

%

1 è mois

9

2 è mois

36

3 è mois

11

4 è mois

21

En dépassement

23

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

Graphique 6 : Date de payement des frais scolaires par les parents

en 2010-2011

Le payement des frais scolaires se fait d'une froideur très considérable au premier mois de la fixation du taux. 9% d'élèves seulement se mettent en règle. La situation se modifie au deuxième mois avec 36%, et un petit ralentissement au troisième avec 11%. Les parents en retard de paiement se ressaisissent à la veille ou pendant la période des examens. Mais, il faudra noter que 23% d'élèves vont en vacances avec des dettes

3.3.1.8 Salaire bénéficié en 2010 - 2011

Tableau 7: Salaire bénéficié en 2010 - 2011/ mois

Montants

 

%

1-50

6

8,3

50-100

24

33,3

100-150

18

25

150-200

6

8,3

200-250

12

16,6

250-300

6

8,3

300-350

6

8,3

TOTAL

72

100

Enquête des enseignants du primaire / secteur privé

Graphique 7 : Salaire bénéficié en 2010 - 2011/ mois

Pour les salaires payés dans les écoles privées de la Capitale, les renseignements reçus indiquent que les salaires de 33,3% d'enseignants se trouvent dans l'intervalle de 51 à 100$ américains. Par contre, les salaires les plus élevés ne sont payés qu'à 8,3% d'enseignants.

3.3.1.8 Eléments du salaire

Tableau 16 : Eléments du salaire

Réaction

oui

non

Total

 

%

 

%

Base fixe

48

62,5

24

37,5

72

Allocation familiale

24

37,5

48

62,5

72

Allocation épouse

18

25

54

75

72

Indemnité de transport

30

41,6

42

58,4

72

Indemnité de logement

24

37,5

48

62,5

72

Allocation de congé

12

16,6

60

83,3

72

Sommes versées pour prestations supplémentaires

0

0

72

100

72

Prime de risque

0

0

72

100

72

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

Réagissant sur la question comportant les éléments du salaire à savoir : la base salariale fixe, l'allocation familiale, l'allocation épouse, l'indemnité de transport, l'indemnité de logement, l'allocation de congé, les sommes versées pour prestations supplémentaire et la prime de risque, les statistiques indiquent :

- 62,5% ont une base salariale et 37,5% n'en ont pas. La leur est flottante, elle varie selon les coûts trimestriels des frais scolaires.

- S'agissant de l'allocation épouse, 37,5% en bénéficient par contre 62,5% n'en bénéficient pas. Au moment le Code du travail congolais l'oblige au même titre que l'indemnité de transport

- c'est pour une minorité, soit 41,6% seulement, que cette prise en charge est effective. L'aspect social semble être très négligé, 37,5% contre 62,5% d'enseignants se voient garantir leurs logements. Les congés (vacances) ne sont presque pas payés. 83,3% n'ont jamais été payé leurs vacances et ceux qui en bénéficient les voient être amputés de beaucoup d'éléments.

3.3.1.10 Réactions des enseignants sur les questions relatives aux salaires

Tableau 17 : Réactions des enseignants sur les questions relatives aux salaires

Items

Réaction

 

%

Rythme de payement de salaire

Une fois

48

62,5

Par tranche régulière (le 15 et le 30 de chaque mois)

6

8,3

Par tranche (selon la fréquence de payement des frais)

12

16,6

Par groupe d'enseignant

6

8,3

Date fixe pour la paie

Oui

54

75

Non

18

25

Réclamation en cas de non payement

Oui

60

83,3

Non

12

16,4

Degré de Satisfaction concernant le salaire

Satisfaction totale

5

7

Satisfaction partielle

10

13,75

Pas de Satisfaction

57

79,16

Couverture des besoins ménagers par le salaire

Oui

5

7

Non

67

93

Départ des enseignants liés à la politique salariale

Oui

17

24

Non

55

76

Connaissance du budget de l'école

Oui

0

0

Non

72

100

Retard dans le payement de salaire

Jamais

48

62,5

Régulièrement

6

8,3

Très régulièrement

18

25

Implication de l'autorité publique dans les salaires des écoles privées 

Fixation du cout salarial

8

11,11

Contrôle du salare

48

66,66

Harmonisation de la politique salariale

2

2,7

Subvention des écoles privées en matière salariale

14

19,44

Changer la carrière  

Oui

5

7

Non

67

93

Signification de la politique salariale dans un établissement scolaire

Procédure de fixation des salaires

30

41,6

Calcul des salaires

18

25

Procédure de paie de salaire

24

33,3

Source : enquête des enseignants du primaire / secteur privé

Pour répondre aux questions posées, les 72 enseignants enquêtés ont réagi différemment.

- Au sujet du rythme de la paie, 62,5% sont payés une fois, 8,3% par tranche mensuelle (le 15 et le 30 de chaque mois) et la paie de16, 6% est fonction de paiement des frais scolaires par les parents d'élèves et 8,3% dépendent des encaissements de frais scolaires, ainsi, ils sont payés par groupe

- 75% d'enseignants sont payés en date fixe tandis que 25 % n'ont pas une date précise connaissent régulièrement de retard dans la paie de leurs salaires.

- 70,8% n'ont jamais connu de retard dans le paiement de leur salaire et 16,6% sont fréquemment soumis à ce retard.

- S'agissant de la satisfaction ou non satisfaction par rapport au salaire qui leur est alloué, 79,16% ne sont pas contents, 13,75% sont satisfaits partiellement alors que 7% seulement sont satisfaits de leurs salaires

- Compte tenu de la remuneration payée dans les écoles privées de la Ville de Kinshasa, les établissements connaissent les départs du personnel au taux de 24%.

- A la question de savoir si les enseignants des écoles privées connaissent le budget de fonctionnement de leurs écoles, il nous a été indiqué qu'aucun d'eux n'a droit à ce document considéré come secret.

- Voulant savoir si l'implication de l'Etat dans la paie des enseignants du secteur privé est importante, chacun s'est exprimé de sa façon. 33% pensent que l'intervention de l'Etat devrait se situer dans la subvention des écoles privées en matière salariale, 2% souhaitent que cette intervention ait une grande importance dans le but d'humaniser et uniformiser le taux salarial au niveau des écoles privées de la ville-province de Kinshasa. 49% pensent que cette implication devrait avoir une importance capitale afin que l'Etat puisse avoir le contrôle de la matière salariale afin de contraindre les privés à respecter les accords. 11% souhaiteraient que l'Etat fixe le cout de salaire au niveau des écoles privées.

- 93% d'enseignants pensent quitter un jour la carrière enseignante et 7% ne le pensent pas suite à leur vocation enseignante.

- Que représente pour vous la politique salariale dans un établissement scolaire ? répondant à la question, 41,6% le définissent comme une procédure de fixation des salaires des enseignants, 25% pensent que c'est un calcul des salaires des enseignants et du personnel. Enfin, le troisième groupe, composé de 33,3% d'enseignants le définit procédure de paie de salaire du personnel enseignant.

3.3 ETUDE DE CORRELATION ENTRE LE RENDEMENT SCOLAIRE ET LE SALAIRE

DES ENSEIGNANTS

Pour vérifier s'il y a une dépendance entre le salaire et le rendement scolaire, nous avons utilisé le modèle de régression linéaire simple. Cette analyse nous a permis de quantifier le lien de causalité entre la variable dépendante et la variable indépendante afin de pouvoir faire des prédictions.

Tableau 18 : Corrélation entre salaire et rendement scolaire

ECOLES

RENDEMENTS SCOLAIRES /60

SALAIRES

E1

21,2

50

E2

20

70

E3

18,2

75

E4

18,8

80

C1

27

70

 

31,95

110

C3

32,2

130

C4

25,95

100

O1

35,86

350

O2

31,45

350

O3

35,3

400

O4

42,25

480

Sources : test MLA I et enquêtes des enseignants sur le salaire

Graphique 7 : Pente de la droite de régression

(Tracer à partir Eview's )

Ce tableau indique les données de la variable dépendante Y qui est le rendement scolaire ainsi que de la variable indépendante X, le salaire. Pour savoir si le rendement scolaire des élèves dépend du salaire des enseignants, nous avons utilisé l'analyse de régression linéaire simple en utilisant Y et X

Tableau 19 : Coefficient de l'analyse de régression linéaire simple

Coefficient corrélation simple

0,84351027

Coefficient de détermination

0,71150957

Coefficient corrigé de détermination

0,68266053

Erreur-type

4,35676981

Observations

12

Tableau n° 20 : Valeurs des indicateurs statistiques

 

Coefficients

Erreur-type

Statistique t

Probabilité

Limite inférieure pour seuil de confiance = 95%

Limite supérieure pour seuil de confiance = 95%

Constante

20,5046746

2,01872558

10,15723724

1,3775E-06

16,0066738

25,0026755

SALAIRES

0,04154698

0,00836594

4,966205286

0,00056482

0,0229065

0,06018745

En utilisant le coefficient a et b de la droite de régression Y=20,5+0,0415X ou Y représente le rendement scolaire et X le salaire des enseignants.

- Le coefficient de corrélation r= 0,8 établit une relation très forte entre le rendement scolaire et le salaire. La pente de droite de régression est donc positive. (b=0,0415)

- Le coefficient de détermination mesure la proportion en pourcentage de Y expliquée par X. Les données révèlent que les variations du rendement scolaire s'expliquent à 68% par les variations du salaire

Tableau 21 : Analyse de variance

 

Degré de liberté

Somme des carrés

Moyenne des carrés

F

Valeur critique de F

Régression

1

468,143034

468,1430345

24,6631949

0,00056482

Résidus

10

189,814432

18,98144322

 
 

Total

11

657,957467

 
 
 

L'analyse de variance nous permet de vérifier si le lien observé est significatif ou pas. Après analyse, les résultats obtenus en prenant le seuil critique de 0,05 prouvent que l'écart est significatif  étant donné que 0,00056482est inférieur à 0,05 :

Conclusion

Dans la conclusion nous présentons d'abord le résumé de l'étude et en suite les suggestions.

RESUME DE L'ETUDE

Notre mémoire portant sur : « l'Impact salarial des enseignants sur la formation initiale des élèves des écoles privées de la Ville Province de Kinshasa » a abordé cette problématique en trois chapitres.

Le premier chapitre a fait le diagnostic sur les intrants éducatifs et de ces principaux agents qui sont : l'enseignant, l'enseigné ou l'élève, le milieu scolaire, l'état, ainsi que l'environnement dans lequel vit l'enfant. Le deuxième chapitre a été consacré à l'étude descriptive, analytique et interprétative des résultats de l'enquête portant sur le test MLA I, menée auprès de 240 élèves de douze écoles privées disséminées à travers la ville de Kinshasa dûment choisies comme échantillon de l'enquête. Le troisième chapitre a analysé la relation entre le salaire et les rendements scolaires

Nos analyses essentiellement quantitatives, nous ont conduit aux résultats suivants : Toutes les moyennes obtenues sont globalement inférieur et à 50% des points à obtenir, la moyenne générale est de 39,3% ; en Français 40,5% ; en Mathématique 37,7% et dans la Vie courante 39,5%. Lorsque l'élève réalise une note comprise entre 50 et 73,5% et ou 74,99%, on dit qu'il est en voie de maîtrise (MML). C'est seulement lorsqu'il atteint 75% en Français, 73,5% en Mathématiques et dans la Vie courante que l'on considère qu'il atteint le seuil de maîtrise désiré (DML). Ceci vient de démontrer à combien le niveau d'acquis scolaires des élèves de l'Enseignement Primaire du secteur privé en RDC s'avère faible.

Voulant chercher les causes de cette faiblesse, nous avons posé le salaire comme variable explicative. Face à cette préoccupation, nous avons souhaité administré un questionnaire non seulement aux enseignants des élèves soumis aux tests mais aussi aux autres enseignants de ces mêmes écoles afin d'acquérir des informations pouvant servir pour expliquer les variations observées dans les profils des différents scores. Ainsi, 72 enseignants de douze écoles dont les écoles des élèves qui ont été soumis au test MLA I, ont répondu. Chacun d'eux est titulaire d'une classe du niveau primaire. Ce questionnaire a permis d'obtenir des renseignements sur l'aspect pédagogique et l'aspect motivationnel et salarial.

C'ainsi l'enquête met en évidence les aspects suivants :

1. Le niveau global des élèves testés est médiocre voire faible sur toute les branches.

2. Il existe des disparités entre les provinces éducationnelles

3. Les contenus des programmes d'études ne sont pas toujours congruents à l'esprit intégré et lié à la vie courante mis en avant dans la conception des instruments de l'enquête

4. Globalement les élèves ne sont pas suffisamment dotés de moyens d'apprentissage

5. Les établissements connaissent des insuffisances en ressources matérielles

6. Les enseignants des écoles privées de la Ville Province de Kinshasa ne sont jamais satisfaits de leur traitement salarial et aucune prime de risque, d'indemnité de logement et de transport mais aussi pas d'allocation pour épouse.

7. 94% des enseignants interrogés sont près à changer de métier.

8. 61% des enseignants passent leur temps dans les répétitorats

9. 17% des enseignants travaillent aussi dans le secteur public

10. 5% des enseignants doublent des classes

Voulant savoir si le rendement scolaire des élèves dépend du salaire des enseignants, nous avons utilisé l'analyse de régression linéaire simplet et l'analyse de variance pour vérifier si le lien observé est significatif ou pas. Après analyse, les résultats obtenus en prenant le seuil critique de 0,05 ont prouvé que l'écart est significatif  étant donné que 0,00056482est inférieur à 0,05.

Suggestions

Après avoir, d'une part analysé les acquis scolaires des élèves des écoles privées et d'autre part porté une analyse comportementale auprès de leurs enseignants sur les aspects salarial et motivationnel qui influencent considérablement le processus d'apprentissage scolaire, nous présentons quelques suggestions pour aider les promoteurs (patrons des écoles privées), les enseignants, les parents d'élèves ainsi que l'Etat de lutter contre un enseignement au rabais dans le secteur de l'enseignement privé qui s'avère volontariste.

1. ETAT

Que l'Etat congolais

- Subventionne les écoles privées

- Alloue une part des APD aux écoles privées

- Veille à l'application de la loi cadre sur l'enseignement en RDC selon les articles 43 et 51.

2. PROMOTEURS D'ECOLE

- Sensibiliser les promoteurs de la prise de conscience du caractère social de d'Education, dont l'exploitation de l'esprit d'humanisme et non du lucre

- Déléguer le pouvoir de la gestion de l'école aux spécialistes de l'enseignement et réclamer de comptes (GAR)

- Mettre en place un cadre de concertation permanant chargé de gérer les frais scolaires et les salaires du personnel enseignant composé de représentants de :

a) de l'Etat Congolais

b) des Promoteurs des écoles

c) des Administratifs

d) des enseignants

e) des parents d'élèves.

Ce cadre aura pour objectifs :

- Etablit une politique salariale dans le secteur de l'enseignement privé en mettant en place une série des objectifs rigoureux et mesurables soit mensuel, trimestriel, ou encore annuel à atteindre en termes de SMIG pour encourager les enseignants, tout en tenant compte aussi de l'objectivité de des écoles selon l'esprit de la loi cadre de l'enseignement en RDC

- Établir la valeur des postes au sein des institutions scolaires du secteur privé (équité interne)

- Établir les échelles salariales

- Veuillez au respect strict de dispositions légales en matière de la gestion des écoles privées

3. ENSEIGNANTS

Les enseignants des écoles privées doivent faire preuve de (du) :

- professionnalisme

- la vocation

- patriotisme

- dévouement

4. PARENTS D'ELEVES

Les parents d'élèves des écoles privées doivent faire preuve d'une certaine responsabilité, ils doivent en outre travailler  en partenariat permanent avec les écoles et faire la suivie de la qualité de l'enseignement reçu par leurs enfants.

Ouvrages

1. Banque mondiale, République démocratique du Congo: Revue des dépenses publiques (2008), Washington 2009

2. BOFOYA KOMBA, B., Modèles macroéconomiques, Galimage, Kinshasa 2010

3. BRUCKEGER, R.I., République Américaine, éd. Seuil, Paris, 1970

4. DELANSHERE, G, Introduction à la recherche en éducation, Paris armand Colin, 5è édition, 1964

5. Dictionnaire des expressions et élocution et les usuels du robert, AUBIN, Paris, 1984

6. Ministère de l'EPSP, Annuaire statistique de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010

7. Ministère de l'EPSP, Document sur la stratégie de développement de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel (2010/11 - 2015/16), Kinshasa, 2010

8. HALTE.J.F., La didactique du français, Paris, PUF, collection Que sais-je ?, 1972

9. LANSMAN et TOURNIER, Typologie des formules pédagogiques, Sainte-Foy, les éditions le Griffon d'argile, 1981

10. Adjadji L., et du Saussois P, Adapter l'école à l'enfant, Fernand Nathan, 1977

11. MAYER, R.E., Mathematical ability. In RJ STERNBERG (Ed) Human abitie ; An information processing approach , New York

12. MIALARET, G, Vocabulaire de l'éducation et science de l'éducation, PUF, Paris, 1979

13. MUCCHELI, R, le questionnaire dans l'enquête psychopédagogique, Paris, sociales Françaises, 1968

14. NGONGO DISASHI, P.R, La recherche scientifique en éducation, Academia -Bruylant, Louvain-la-Neuve, 1999

15. COOMBS, P. H, La crise mondiale de l'éducation, Paris P.U.F.1968

16. Ministère de l'EPSP, Plan d'action national pour l'éducation, Kinshasa 2008

17. Robert, P., Le nouveau Petit Robert, paris, 2002

18. PIAGET (J), la naissance de l'intelligence chez l'enfant, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1936

19. MUKENDJI wa MPOYI, P., technologie de communication pédagogique, cours inédit (D.E.A en didactique des discipline), chaire Unesco en science de l'éducation, UPN 2006-2007

20. Simone, S., Méthodologie, éd. Saint Paul, Kinshasa 1981

21. WALLON (H), de l'acte à la pensée, Paris, Flammarion, 1942

1. BASAMBOMBO, K.D, Module II, enseignement de l'arithmétique à l'école primaire, notes de cours à l'intention des enseignants du primaire, inédit CRPAJJR, 2003

2. EBENGO MAKOKE, Interprétation du nouveau programme de l'enseignement primaire, module 1 sur le renforcement des capacités des enseignants du primaire, Kinshasa, mars 2003

3. http://www.unicef.org/french/media/media

4. KAZADI NDUBA,J., politique de l'emploi, cours inédit, GPE-Kinshasa/Unikin, 2011

5. KILUFYA KASHIWA, O, L'échec scolaire dans l'école secondaire de la République Démocratique du Congo : le peer tutiring et le cooperative learning comme stratégie de récupération, Mémoire DEA, Université Pontificale Salésienne, ROME, 1997

6. LOMALIZA BOKOTA,J, offre de l'éducation, Demande privée Horizontale et profils éducatif des employé de la Province Orientale, Thèse inédite,FPSE, Unikis,2004

7. Ministère de l'éducation nationale, document projet, MLA et MLA II, Kinshasa, avril 2002

8. Ministère de l'EPSP, programme national de l'enseignement primaire, Kinshasa, 2005

9. Nadir ALTNOK, Essaie sur la qualité de l'éducation et la croissance économique, mémoire de thèse doctorale en sciences économiques et de gestions, Université Bourgogne, 2007

I. NOTES DE COURS, TRAVAUX, DIVERS

10. Ordonnance n°72-243 du 17 mai 1972 instituant un examen d'Etat en vue de l'obtention du diplôme d'Etat d'études secondaires du cycle long, instructions et directives pédagogiques, MINEDUC,1984

11. P. Robert, le nouveau Petit Robert, Paris, 2002

12. Projet de loi portant révision de la loi cadre de l'enseignement, inédit

13. RDC Journal Officie - Numéro spécial du 25 octobre 2002 - Code de Travail

14. RDC, Constitution de la République Démocratique du Congo

15. RZ Journal officiel de la République du Zaïre du 1/8/1981- statut du personnel de carrière de service de l'Etat

16. RZ, Loi-cadre n° 86/005 du 22 septembre 1986 de l'Enseignement national

17. Wikipedia.org

18. www.mitraservices.com

ANNEXE

Annexe 1: Les matières du nouveau programme de l'enseignement primaire

Branches

Sous-branches

Degrés

I

II

III

1

FRANÇAIS

1

Elocution et langage

X

X

X

2

Vocabulaire

X

X

X

3

Récitation

X

X

X

4

Lecture

X

X

X

5

Grammaire

 

X

X

6

Analyse

 

X

X

7

Conjugaison

X

X

X

8

Orthographe

X

X

X

9

Rédaction

 

X

X

2

MATHEMATIQUES

1

Numération

X

X

X

2

Opération

X

X

X

3

Grandeurs

X

X

X

4

Formes géométriques

X

X

X

5

Problèmes

X

X

X

3

Etude du milieu

 

X

 
 

4

Education civique et morale

X

X

X

5

Education pour la santé et environnement

 

X

X

6

Science naturelle et physique

 

X

X

7

Géographie

 

X

X

8

Histoire

 

X

X

9

Calligraphie

X

X

X

10

Dessin

X

X

X

11

Chant/musique

X

X

X

12

Travail manuel

X

X

X

13

Education physique et sport

X

X

X

14

Langue et traditions africaines

1

Langues congolaises

X

X

X

2

Traditions africaines

X

X

X

Source : EPSP, programme national d'enseignement primaire, Kinshasa, 2002

Annexe2 : Nomenclature du nouveau programme (reforme de 2002)

ANNEES SCOLAIRES

BRANCHES D'ETUDES

1er degré

2ème degré

3ème degré

1ère

2ème

3ème

4ème

5ème

6ème

GROUPE I ACTIVITES INSTRUMENTALES

Langues congolaises

5

5

3

3

2

2

Français

4

4

7

7

7

7

Mathématiques

5

5

5

5

7

7

S /TOTAL

14

14

15

15

16

16

GROUPE II ACTIVITES

Education civique et morale

1

1

1

1

1

1

Education pour la santé et environnement

1

1

1

1

1

1

Etude du milieu

5

5

-

-

-

-

Géographie

-

-

1

1

1

1

Histoire

-

-

1

1

1

1

Science naturelle et physique

-

-

2

2

2

2

S /TOTAL

7

7

6

6

6

6

GROUPE III ACTIVITES

Dessin

1

1

1

1

1

1

Calligraphie

1

1

1

1

1

1

Chant/musique

1

1

1

1

1

1

Education physique et sport

1

1

1

1

1

1

Travail manuel

1

1

1

1

1

1

Récréation

2

2

2

2

2

2

Religion

1

1

1

1

1

1

S /TOTAL

8

8

8

8

8

8

TOTAL HEBDOMADAIRE

29

29

29

29

30

30

Annexe 3 : Questionnaire des enseignants du primaire

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

PROGRAMME DE FORMATION EN GESTION DE POLITIQUE ECONOMIQUE

GPE-KINSHASA

Questionnaire d'enquête

Sujet : Impact salarial des enseignants sur la formation initiale des élèves des écoles privées de la ville province de Kinshasa

Par : Didier BASAMBOMBO KABEYA Didier

Promotion : 2010-2011

GPE-KINSHAS

1. Identification de l'enseignant

a) Code de l'enseignant : ................................................................................................

b) Age : ..............................................................................................................................

c) Sexe : ...........................................................................................................................

d) District : .......................................................................................................................

e) Régime : .......................................................................................................................

f) Situation matrimoniale : ............................................................................................

g) Nombre de personnes à la maison : ........................................................................

2. Formation de l'enseignant

a) Niveau le plus élevé lors du recrutement : ............................................................

b) Niveau actuel : ...........................................................................................................

c) Autre formation : .......................................................................................................

d) Avoir suivi une formation initiale : .........................................................................

e) Formation didactique de discipline : .....................................................................

f) Formation en évaluation pédagogique : ............................................................

3. Ancienneté dans la profession

1-3

`4-6

7-9

10-12

13-15

16-18

19-21

22-24

25-27

27-30

31 au plus

4. Pensez-vous changer de carrière un jour ? justifiez votre réponse

................................................................................................................................................

...................................................................................................................................................

...................................................................................................................................................

...................................................................................................................................................

5. Effectifs des élèves dans la classe

effectifs

sexe

 

Total

G

F

10 - 20

 
 
 

21 - 30

 
 
 

31 - 40

 
 
 

41 - 50

 
 
 

51 - au plus

 
 
 

6. Equipement en mobilier des classes

genre

Etat

 
 
 
 
 
 
 
 
 

7. Matériel didactique

Utilisation des matériels didactiques et disponibilité

A ce souvent

souvent

A chaque enseignement

8. Suivi et encadrement pédagogique

Personnalités

fréquences

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

T

F

C

F

C

F

C

F

C

F

C

F

C

F

C

F

C

F

C

F

C

F

C

Directeur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Inspecteur d'enseignement

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

9. Activités pratiques de l'enseignant

 

Taux

Absences annuelles

Rythme

consacré à l'administration

Rythme consacré à la préparation

Rythme consacré aux corrections

Rythme consacré aux activités parascolaires

Rythme consacré aux cours de rattrapage

Rythme d'évaluation des élèves

Fréquemment

 
 
 
 
 
 
 

Occasionnellement

 
 
 
 
 
 
 

Rarement

 
 
 
 
 
 
 

jamais

 
 
 
 
 
 
 

10. Condition de travail et rendement scolaire

Causes possibles des faibles résultats scolaires

Important(1) ; moyen (2) ; nulle (3)

Curriculum

 

Déficit d'encadrement

 

Méthodes d'enseignement

 

Effectifs scolaires

 

Programmes scolaires

 

Manuels scolaires

 

Horaire scolaire

 

Calendrier scolaire

 

salaire

 

11. Régularité sur le payement des frais scolaire par les élèves

fggguygidkhhhh

Hachuré la case importante

0 - 5

 

6 - 10

 

11 - 15

 

16 - 20

 

21 - 25

 

26 - 30

 

31 - 35

 

36 - 40

 

41 - 45

 

46 - 50

 

51 u plus

 

12. Cout des frais scolaires trimestriel (à préciser)

Cout à payer

1er trimestre

2ème trimestre

3ème trimestre

1 - 50

 
 
 

51 - 100

 
 
 

101 - 150

 
 
 

151 - 200

 
 
 

201 - 250

 
 
 

251 - 300

 
 
 

301 - 350

 
 
 

351 - 400

 
 
 

401 - 450

 
 
 

451 - 500

 
 
 

501 au plus (à préciser)

 
 
 

13. Autres frais (à préciser selon l'ordre trimestriel)

..................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................

Perception salariale

a) Salaire non désiré

Cout à payer

1er trimestre

2ème trimestre

3ème trimestre

1 - 50

 
 
 

51 - 100

 
 
 

101 - 150

 
 
 

151 - 200

 
 
 

201 - 250

 
 
 

251 - 300

 
 
 

301 - 350

 
 
 

351 - 400

 
 
 

401 - 450

 
 
 

451 - 500

 
 
 

501 au plus (à préciser)

 
 
 

14. Quels sont les avantages sociaux

L'allocation familiale pour les enfants à charge

 

Logement

 

Soin médicaux

 

transport

 

prime

 

Allocation de congé

 

Les sommes versés pour prestations supplémentaires...

 

15. Salaire payé au cours de l'année 2010 - 2011

Cout à payer

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

1 - 50

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

51 - 100

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

101 - 150

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

151 - 200

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

201 - 250

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

251 - 300

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

301 - 350

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

351 - 400

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

401 - 450

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

451 - 500

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

501 au plus (à préciser)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

16. Dépenses journalière en $

1

 

2 - 5

 

6 - 10

 

11 - 15

 

16 - 20

 

21 - 25

 

26 - 30

 

31 - 35

 

36 - 40

 

41 - 45

 

46 - 50

 

51 au plus

 

Enumérez et estimez les dépenses permanentes

1. ....................................................................................

2.  ....................................................................................

3. .....................................................................................

4. ....................................................................................

5. ......................................................................................

Merci pour le service rendu

ANNEXE 4 : Test des élèves

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE KINSHASA

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

GPE - KINSHASA

Programme de Formation en Gestion de la Politique Economique

Enquête portant sur les acquis scolaires des élèves des écoles privées de la ville province de Kinshasa

Nom : ..............................................................................................................................

Prénom : ........................................................................................................................

Code : ............................................................................................................................

Age : ......................................................................................................... ans

Sexe : ...........................................................................................................................

Administrateur du test Didier BASAMBOMBO K.

MAI 2011

Lis l'affiche attentivement. Puis réponds aux questions

Voici trois questions, une réponse seulement est correcte pour chacune des questions

1. La compétition s'arrête à ...

a. 18h00 b. 17h30 c. 15h30 d. 12H00

2. Au stade les supporteurs peuvent acheter ...

a. Glaces b. fruites c. gâteux e. sandwiches

3. La représentation aura lieu

a. Au stade

b. Dans la cour de l'école

c. Au stade de martyrs

d. Sur la surface de la présentation

COMPETITION SPORTIVE

Entre DCMP et V. CLUB

AU STADE DES MARTYRS

LE Dimanche, 12 MAI 2011 de 12h 0 17h30

Plusieurs lots à gagner

Venez profiter de la journée

Glaces - boissons - fruits - pop corn vendus

4. copie une seule fois la phrase ci-dessous dans l'espace donné :

Malu et Bokabela étaient de bonnes amies

_______________________________________________________

Complété les phrases suivantes en utilisant le mot ou l'expression qui convient

Ses

beaucoup

N'aimait pas

Ne veulent pas

5. Patrick et Didi cueillent ...................................................................... Fleurs

6. les élève ............................................................................................. finir leurs devoirs

7. le petit Ali .................................................................... travailler le jardin de son père

8. laquelle des phrases et correctement écrite ?

a. Quel livre choisi-tu ! b. Quel livre choisi-tu ? c. Quel livre choisi-tu.

Réponds aux questions suivantes avec des phrases complètes.

9 ; Quel est le non de ton ami ? ____________________________________________

10. quel âge a ton ami ? __________________________________________________

11. depuis combien de temps êtes-vous amis ? _______________________________

12. où habite ton ami ? _________________________________________________

CHORALE DE L'EGLISE

13. prénom : ...................................................................................................................................................

14. nom : .......................................................................................................................................................

15. date de naissance : ....................................................................................................................................

16. Adresse : ....................................................................................................................................................

17. Date : .........................................................................................................................................................

18. Signature : ....................................................................................................................................................

Remplissez la fiche d'adhésion de votre chorale

Lisez très attentivement le texte le texte ci-dessous

Marie et margot étaient de bonnes amies. Elles étaient toujours d'accord entre elles. Si marie aimait quelques chose, margot lui disait toujours qu'elle l'aimait aussi. Quand margot prenait une fleur, elle en prenait toujours une pour marie. Les gens pensaient qu'elles étaient soeurs car elles portaient toujours les mêmes sortes de vêtements. Marie décida d'être différente pour quelques jours et voir ce que margot ferait.

19. choisissez la phrase qui raconte le mieux l'idée principale du texte

a. Marie et margot prenaient les mêmes fleurs

b. Marie et margot sont de bonnes amies et font tout ensemble

c. Marie et margot voulaient être différentes chacune l'une de l'autre

20. Marie et margot sont

a. Deux soeurs

b. Deux voisines

c. Deux amies

1. Comment peut ton soigner les bébés malades de diarrhée ?

a. Les couvrir pour qu'ils transpirent

b. Leur faire boire de l'eau bouille sucrée et salée

c. Ne rien leur donner à manger ni à boire jusqu'à ce que la diarrhée soit arrêtée

2. L'infirmier va venir à l'école pour vacciner les enfants. Pourquoi est - il important de se faire vacciner ?

a. Pour éviter d'attraper certaines maladies graves

b. Pour être plus intelligent

c. Pour devenir plus fort

3. Avant de manger ou après avoir été aux toilettes, il faut toujours :

a. Se laver le visage b. Se laver les mains c. Boire de l'eau

4. selon toi, fumer du tabac :

a. Protège contre les maladies b. Détruit la santé c. Donne la force

4. Parmi les associations suivantes d'aliments, quel est celle qui correspond à un repas complet :

a. Viande - oeuf- poisson

b. Riz - viande - orange

c. Viande -pain

5. Les députés sont élus par :

a. tous les citoyens, hommes et femmes adultes

b. les élèves de mon école

c. Les pères de famille seulement

6. Tu trouves une montre par terre à l'école, qu'en fais-tu ?

a. je la garde pour moi b. je la donne à un ami c. je la rapporte au maître

7. quand tu traverse une route tu dois :

a. traverser en courant

b. regarder à gauche et à droite avant de traverser

c. traverser lentement

8. les filles peuvent-elles être pilotes ? qu'en penses-tu ?

a. oui, je suis d'accord car elles sont capables de piloter

b. non, je ne suis pas d'accord car elles sont incapables de piloter

c. non, je ne suis pas d'accord parce qu'elles doivent rester à la maison pour préparer

9. Le toit de l'école est détruit par une tempête. Qui doit réparer le toit ?

a. Tous les parents d'élèves b. Les enseignants de l'école c. Personne

10. Quel insecte parmi les suivants détruit les récoltes ?

a. Le moustique b. L'abeille c. Le criquet (sauterelle)

11. Quelle est la meilleure façon de transporter une jeune plante

a. En prenant la plante avec de la terre autour des racines

b. En lavant les racines

c. En ne prenant que des racines

12. Pour éviter la pollution des eaux, les toilettes doivent être :

a. Loin des sources d'eau b. Au bord des rivières c. Dans la cuisine

13. Ton ami te confie qu'il a faim, que fais-tu ?

a. Tu le console b. Tu l'ignore c. Tu partage ton pain avec lui

14. Tu ne sais pas comment écrire un mot. Tu regarde dans

a. le dictionnaire b. Un journal c. Un cahier

15. Une femme enceinte monte dans un même bus que toi et il n'y a plus des places

a. Je ne fais rien b. Je me moque d'elle c. Je lui laisse ma place

16. Quel outil dois - tu utiliser pour enlever une vis

a. Une pince b. un marteau c. un tournevis

17. Dans trois familles, chaque maman a acheté trois oranges, 500gr de viande et 4 oeufs, quelle est la famille qui aura le plus manger ?

a. La famille à un enfant b. La famille à deux enfants c. La famille à trois enfants

18. L'enfant nourri au sein :

a. Tombe facilement malade b. Résiste mieux aux maladies c. Ne grandi pas vite

19. la rougeole se transmet entre amis parce que :

a. oui, parce que la rougeole est une maladie très contagieuse

b. non, parce que la rougeole n'est pas une maladie très contagieuse

c. non, parce que la rougeole est une maladie qui se guérit vite

20. après avoir mangé l'orange, je jette la peau ...

a. au salon b. en classe c. dans la poubelle

b. 1. 3 kg

Combien de kilogramme doivent être ajouté pour équilibrer la balance

A) 10 kg

B) 7 kg

4 kg

C) 7 kg

D) 3 kg

2. Le tableau montre les enfants qui ont été absents de l'école pendant une semaine ( * représente un enfant malade)

Lundi : * * * *

Mardi : * *

Mercredi : * * *

Jeudi : * *

Vendredi : * * * * * * * *

Utiliser le tableau pour répondre aux questions suivantes :

1. Quel jour il y a eu le plus d'absent ?

A. Lundi B. vendredi C. mardi C. Mercredi

2. Quels jours il y a eu le même nombre d'absent ?

A. Lundi et jeudi B. mardi et vendredi C. mardi et jeudi D. mercredi et jeudi

3. Ces nombres font parties d'une suite  50, 46, 42, 38, 34, 24

A. 26 B. 30 C. 28 D. 24

4. Comment écrit on huit mille six cent vingt en chiffre ?

A. 8602 B. 8620 C. 80620 D. 86020

B. 7kg égal à : A . 7g B. 70g C . 700g D. 7000

5. Parmi les quantités d'eau présentées ci-dessous, laquelle permet de remplir totalement une bouteille de 1,5 litre ?

A. 1,30 litres B. 1,80 litres C. 1,25 litres D. 0,75 litres

6. Le nombre de millimètres (mm) dans un mètre (m) est de :

A. 1000mm B. 100mm C. 10mmm D. 10 .000

7. 6971 A. 11162 B. 12162 C. 12262 D. 11262

+5291

8. 6000 A. 4363 B .3631 C. 4741 D. 3531

9. 4 multiplie par 24 font : A. 96 B. 86 C. 48 D. 28

10. Quel est le nombre le plus grand ?

A . 2735 B. 2537 C. 2573 D. 2753

11. Quel est le plus petit nombre entier que tu peux faire en utilisant les chiffres 4, 3,9 et 1 ?

A. 1349 B. 1494 C. 1493 D. 1934

COLONNE A

COLONNE B

10

2

15

3

25

5

50

10

12. Quelle est l'opération effectuée sur chaque nombre des colonnes A pour obtenir le nombre correspondant en colonne B comme les flèches l'indiquent ?

A. Ajouter 8 b. Soustraire 8 C. multiplié par 5 d. divisé par 5

13. Madame KUPA fait une promenade et revient d'où elle est partie à 7 heures. Si la promenade était de 1 heures 30 minutes, à quelle heure a-t-elle commencé sa promenade ?

A. 7 heures30' B. 5heures30' C. 8heures30' D. 8heures.

14. Voici une partie du tableau de nombres de 1 à 100, quel est le nombre qui devrait être mis dans la case noire ?

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

aaaaaa

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

15. Parmi les figures ci-dessous, lesquelles possèdent des angles droits ?

A. B. C. D.

16. Hassan a 750 FC, il achète 2 barres de chocolat à 75 FC l'une et bouteilles de jus 175 FC chacune

A) Combien de FC a-t-il dépensé ? opération Combien de FC lui reste -il ?

Solution

17. Le père de julien lui demande d'acheter 20 litres d'huile à 650 FC le litre. Pour cela, il lui donne des gobelets identiques de 5 litres chacun

A. Combien de gobelets doit il utiliser ?

Solution

B. Combien faut-il payer les 20 litres d'huile

Solution

TABLE DES MATIERES

AVANT PROPOS ii

Je dédie ce travailLISTE DES ABREVIATIONS iv

LISTE DES ABREVIATIONS v

0. INTRODUCTION 7

0.1. PROBLEMATIQUE 7

0.2. JUSTIFICATION DU SUJET 9

0.3. HYPOTHESE 10

0.4 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 11

0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL 11

CHAPITRE I : DIAGNOSTIC DU SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL EN RDC 12

1.1 : QUALITE DES INTRANTS EDUCATIFS 12

1.1.1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET SCOLAIRE DU MINISTERE DE L'EPSP 12

1.1.1.1. Organisation politico administrative. 12

1.1.1.2 Organigramme de l'EPSP 16

1.1.1.3 Structure de l'Enseignement. 17

1.1.1.3.1 Niveau maternel ou pré primaire 17

1.1.1.3.2 Niveau primaire 17

1.1.1.3.3 Niveau secondaire 18

1.1.2 ENSEIGNEMENT ET ENSEIGNANT 19

1.1.2.1 Enseignement 19

1.1.2.2 Fonction enseignante 20

1.1.2. 3 Suivi et encadrement pédagogique 24

1.1.2.4 Formation de l'enseignant 25

1.1.3. ELEVE 27

Tableau 4: Répartition des élèves inscrits par province et selon le régime de gestion en 2008-2009 31

1.1.4. MILIEU SCOLAIRE 34

Tableau 5: Répartition des écoles par province et selon le régime de gestion en 2008-2009 36

1.1.5. TEMPS SCOLAIRE 38

1.2.1. PROGRAMMES DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE 42

1.2.2.1 Branches et sous branches 43

1.2.2.1.1 Mathématique 43

1.2.2.1.2 Français 49

1.2.2.1.4 Autres branches 54

CHAPITRE II : RESULTATS SCOLAIRES 56

2.1 APPROCHE METHODOLOGIQUE 57

2.1.1 METHODOLOGIE GENERALE DE L'ENQUETE DES ELEVES 57

2.1.2 TAILLE DE L'ECHANTILLON 59

2.1.3 PASSATION DU TEST 59

2.2 PRESENTATION DES INSTRUMENTS DE MESURE DE LA QUALITE DE L'ENSEIGNEMENT 60

2.2.1 ACQUIS SCOLAIRES 61

2.2.1.1 Acquis scolaires 61

2.2.1.2 Facteurs favorisant les acquis scolaires 62

2.2.2 BUT, OBJECTIFS ET AVANTAGES DU MLA 62

2.2.3 INSTRUMENTS DE MLA 62

2.2.3.1 Test de Français 64

2.2.3.3 Test de Compétence de la Vie Courante 66

2.2.4 QUESTIONNAIRES 67

2.2.4.1 Questionnaires des élèves 67

2.2.4.3 Questionnaires des enseignants 68

2.2.5 MLA EN RDC 69

2.2.5.1 Historique 69

2.2.5.2 Objectifs du projet MLA en RDC 70

2.2.5.3 Enquête nationale 70

2.2.6. RESULTATS DU TESTMLA I 71

2.2.6.1 Techniques statistiques utilisées 71

2.2.6. 1.1 Variance 71

2.2.6.1.2 Ecart Type 72

Tableau 3 : Analyse globale des résultats du test MLA I 73

. 74

Graphique n°2 : Score moyen et par test 75

Tableau 4 : Répartition en quartile du score global ans les branches testées 75

2.2.7 DISCUTIONS DES RESULTATS GLOBAUX 76

Tableau 5 : Synthèse des résultats globaux 76

Tableau 7 a : Résultats du test en Français 77

Tableau 7 b : Résultats du test en Mathématiques 78

Tableau 7 c : Résultats du test en Vie Courante 79

2.2.8. INTERPRETATION DES RESULTATS 79

CHAPITRE III : ANALYSE DE L'ENQUETE SUR LE SALAIRE 82

3.1 LEGISLATION CONGOLAISE SUR LE SALAIRE 82

3.1.1 DEFINITION DU SALAIRE 82

3.1.2 COMPOSANTES DU SALAIRE 84

3.1.2.1 Salaire de base 84

3.1.2.2 Autres éléments de la rémunération 85

3.2.1 POPULATION ET ECHANTILLON 87

3.2.2 DEROULEMENT DE L'ENQUETE 87

3.2.3 DEPOUILLEMENT 88

3.3 ANALYSE ET DISCUSSIONS DES RESULTATS 88

3.3.1 IDENTIFICATION DES ENQUETES 88

Tableau 8 : Ancienneté des enseignants 89

3.3.1.2 Taille de classe 91

Tableau 9 : Effectifs scolaires 91

Nombre d'élèves 91

Graphique 4 : Effectifs scolaires 91

3.3.1.2. Equipement des classes en mobilier 92

Tableau 10: Equipement des classes en mobilier 92

3.3.1.4 Activités pratiques de l'enseignant 94

Tableau 11 : Activités pratiques de l'enseignant 94

Tableau 12: Causes possibles de faibles résultats scolaires 96

3.3.1.6 Montant des frais scolaires payés en 2010 - 2011 98

Tableau n°13: Montant des frais scolaires payés en 2010-2011/ trimestre 98

Graphique 5 : Montant des frais scolaires payés en 2010-2011 /trimestre 98

3.3.1.7 Régularité du payement des frais scolaires par les parents 99

Tableau n°14 : Date de payement des frais scolaires par les parents 99

3.3.1.8 Salaire bénéficié en 2010 - 2011 101

Tableau 7: Salaire bénéficié en 2010 - 2011/ mois 101

Graphique 7 : Salaire bénéficié en 2010 - 2011/ mois 101

Tableau 16 : Eléments du salaire 102

3.3.1.10 Réactions des enseignants sur les questions relatives aux salaires 103

Tableau 17 : Réactions des enseignants sur les questions relatives aux salaires 103

3.3 ETUDE DE CORRELATION ENTRE LE RENDEMENT SCOLAIRE ET LE SALAIRE 106

DES ENSEIGNANTS 106

Graphique 7 : Pente de la droite de régression 107

Tableau 19 : Coefficient de l'analyse de régression linéaire simple 107

Tableau n° 20 : Valeurs des indicateurs statistiques 108

Conclusion 110

RESUME DE L'ETUDE 110

TABLE DES MATIERES 137

* 1 BRUCKEGER,R.I., République Américaine, éd. Seuil, Paris,1970

* 2 COOMBS P. H, La crise mondiale de l'éducation, Paris P.U.F.1968

* 3 Nadir ALTNOK, Essaie sur la qualité de l'éducation et la croissance économique, mémoire de thèse doctorale en science économique et de gestion, Université Bourgogne, 2007

* 4 MIALARET, G, Vocabulaire de l'éducation et science de l'éducation, PUF, Paris, 1979

* 5 Ministère de l'éducation nationale, document projet, MLA et MLA II, Kinshasa, avril 2002

* 6 Constitution de la République Démocratique du Congo

* 7 Idem

* 8Projet de loi portant révision de la loi cadre de l'enseignement, inédit

* 9 Loi cadre de l'enseignement 86 - 05 du 22/9/1986, in éducateur, n°11 - 1986

* 10 Banque mondiale, République démocratique du Congo: Revue des dépenses publiques (2008), Washington 2009

* 11 Loi-cadre n° 86/005 du 22 septembre 1986 de l'enseignement national

* 12 TENAFEP : test national de fin d'étude primaire, il est organisé habituellement le 4 juin de chaque calendrier scolaire de la RDC pondérés respectivement par 60% de l'ensemble des points obtenus à l'école et 40% des points réalisés au test national. L'enfant ayant obtenu un minimum de 50% des points sur 100 obtient un certificat sanctionnant la fin de son cycle primaire

* 13 idem

* 14 Ordonnance n°72-243 du 17 mai 1972 instituant un examen d'Etat en vue de l'obtention du diplôme d'Etat d'études secondaires du cycle long, instructions et directives pédagogiques, MINEDUC,1984

* 15Pierre MUKENDJI wa MPOYI, technologie de communication pédagogique, cours inédit (D.E.A en didactique des discipline), chaire Unesco en science de l'éducation, UPN 2006-2007

* 16LANSMAN et TOURNIER, typologie des formules pédagogiques, Sainte-Foy, les éditions le Griffon d'argile, 1981

* 17 HALTE.J.F., la didactique du français, Paris, PUF, collection Que sais-je ?, 1972

* 18 Idem

* 19 EPSP, Plan d'action national pour l'éducation, Kinshasa 2008

* 20 EPSP, Annuaire statistiques de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010

* 21 Source : EPSP , Direction des statistiques secope

* 22 EPSP, Document sur la stratégie de développement de l'enseignement primaire et secondaire et professionnel (2010/11-2015/2016)

* 23 Idem

* 24 http://www.unicef.org/french/media/media

* 25 Ministère de l'éducation nationale, programme national de l'enseignement primaire, Léopold ville,1963

* 26 Lucien adjadji et pierre du saussois, adapter l'école à l'enfant, Fernand Nathan, 1977

* 27 PIAGET (J), la naissance de l'intelligence chez l'enfant, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1936

* 28 WALLON (H), de l'acte à la pensée, Paris, Flammarion, 1942

* 29 BASAMBOMBO,KD , Module II, enseignement de l'arithmétique à l'école primaire, notes de cours à l'intention des enseignants du primaire, CPJJR , Kinshasa 2003

* 30 Mayer, RE. Mathematical ability. In RJ STERNBERG (Ed) Human abitie ; An information processing approach , New York

* 31 Ministère de l'éducation nationale, programme national de l'enseignement primaire, Léopold ville, 1963

* 32 Dictionnaire des expressions et élocution, les usuels du robert, AUBIN, Paris , 1984

* 33 EBENGO MAKOKE, interprétation du nouveau programme de l'enseignement primaire, module 1 sur le renforcement des capacités des enseignants du primaire, Kinshasa, mars 2003 (inédit)

* 34 P. Robert, le nouveau Petit Robert, paris, 2002

* 35

* 36 Ebengo, op cit

* 37 Dictionnaire des expressions et élocution et les usuels du Robert, Aubain, Paris, 1984

* 38 Simone scaille, Méthodologie, éd. Saint Paul, Kinshasa 1981

* 39 EPSP, programme national de l'enseignement primaire, Kinshasa, 2005

* 40 LOMALIZA BOKOTA,J, offre de l'éducation, Demande privée Horizontale et profils éducatif des employé de la Province Orientale, Thèse inédite,FPSE, Unikis,2004

* 41 Ibidem

* 42 EPT : éducation pour tous

* 43 cSeuils aux tests : l'atelier de Rabat a défini deux seuils pour le test MLA I, le seuil minimum de maitrise et le seuil désiré de maîtrise. Le seuil global est fixé à 74% pour l'ensemble des notes, il s'obtient par la moyenne arithmétique des différents seuils de maîtrise. (français75%, mathématique 73,5% et la vie courante 73,5%°

* *Contrat de travail : Il y a contrat de travail quand une personne se met au service d'une autre personne, sous sa direction et sa subordination, moyennant un salaire. Ce contrat peut être verbal mais l'employeur doit remettre lors de l'embauche un document où doit figurer le nom du salarié, la date et l'heure de l'embauche. Un contrat de travail peut être à durée indéterminée ou à durée déterminée.

44 Journal Officiel - Numéro spécial - 25 octobre 2002 - Code de Travail

* 47 idem

* 45 KAZADI NDUBA,J., politique de l'emploi, cours inédit, GPE-Kinshasa/Unikin, 2011

* 46 Muccheli R, le questionnaire dans l'enquête psychopédagogique, Paris, Sociales Françaises, 1968

* 47 DELANDSHERE, G, Introduction à la recherche en éducation, Paris, armand colin, 5ème édition, 1964

* 48 L.D'HAINAUT : l'échantillon occasionnel est celui extrait de la population selon une méthode de sélection guidée par de raison de disponibilité et d'accessibilité. Il n'est pas catégoriquement représentatif de la population d'où il est tiré et on ne peut pas en tirer de conclusions absolues à cette population, tout au moins, on peut y trouver des indications utiles pour cette population.






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