Impact salarial des enseignants du primaire sur le
rendement scolaire des élèves des écoles privées de
la ville province de Kinshasa
Par : Didier BASAMBOMBO KABEYA N.
Licencié en Gestion et Administration Scolaire
Mémoire présenté et défendu
en vue de l'obtention du
Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées
des Hautes Etudes en Gestion de Politique Economique (DHEGPE)
Directeur : Professeur MVUDI MATINGU
Codirecteur : Professeur Jules LOMALIZA
2011
L'âme de l'enfant est un morceau de cire qui
peut être modelé à volonté
Comenius philosophe- pédagogue
A toi Maurice BASAMBOMBO KABOYA
Pour ta sévérité envers nous en
matière scolaire,
Je ne
t'oublierai jamais
AVANT PROPOS
Le présent document est un mémoire
présenté à l'issue des études post universitaires
en gestion de la Politique Economique et défendu à la
Faculté de Sciences Economiques et de Gestions de l'Université de
Kinshasa.
Il s'agit d'une enquête menée sur la question
salariale et motivationnelle des enseignants des écoles privées
de la Ville Province de Kinshasa. Mais, il est aussi question de proposer
certaines pistes comme tentative de solution à ce problème
qui touche en plein fouet aussi bien les enseignants, les élèves,
les parents que l'Etat Congolais.
Nos remerciements aux bailleurs de fonds qui sont la Banque
Mondiale et l'ACCBF qui ont accepté de financer ce programme en
matière de gestion de politique économique en Afrique
subsaharienne.
Nous ne n'oublierons jamais le Professeur MVUDI MATINGU
Doyen honoraire de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de
l'Université de Kinshasa ainsi que le Professeur Jules LOMALIZA qui,
malgré leurs diverses occupations ont accepté de diriger ce
mémoire.
Nous remercions tout particulièrement Papa CYPRIEN NGOY
promoteur de l'école Saint Cyprien (commune de Lemba) pour la pertinence
de ses remarques, sa disponibilité toujours aussi efficace, ainsi que
ses suggestions qui m'ont permis de mener à terme notre travail.
Nous tenons à remercier aussi les enseignants du
GPE-Kinshasa qui ont ajouté une plus value à notre savoir et sans
oublier tout les collègues de la deuxième promotion.
A vous les Familles KANDI et BASAMBOMBO qui malgré le
malheur qui a frappé nos familles, vous n'avez jamais cessé de
nous encourager de poursuivre notre formation.
A toi ma chère épouse Charlie DEMBO WEMBO pour
ton soutient moral et physique.
A vous mes amis de tout le temps, Roch BOKABELA, Alain
BOYIMPIA, Levy DIAWAKANI, Bruce MPUBA, Chou EBENGA, Gaby BOKA, Laurick BANZA,
Pérrinot et Pémaurie BASAMBOMBO, Blandin BOKABELA
1 Je dédie ce travailLISTE
DES ABREVIATIONS
APD : Aide Publique au Développement
BM : Banque Mondiale
D4 : Diplôme de 4 ans pédagogique
D6 : Diplôme de 6 ans pédagogique
ECC : Ecoles conventionnées Catholiques
ECF : Ecoles conventionnées de la Fraternité
ECI : Ecoles conventionnées Islamiques
ECK : Ecoles conventionnées Kimbanguistes
ECP : Ecoles conventionnées Protestantes
ECR : Ecoles conventionnées du Réveil
ECS : Ecoles conventionnées Salutistes.
ENC : Ecoles non-conventionnées dites « officielles
»
ENF : Education non-formelle
EPR : Ecoles privées
EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
EPT : Education Pour Tous
ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire
GAR : Gestion Accès sur les résultats
IG : Inspecteur Général
IPP : Inspecteur Principal Provincial
MEPSP : Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire
et Professionnel
MINEDUC : Ministère de l'Education Nationale
MLA : Monitoring Learning Achievement (Suivi permanent
des acquis scolaires)
P6 : Diplôme d'État (sections autres que section
pédagogique)
PASE : Projet d'Appui au Secteur de l'Éducation
PROVED : Province Éducationnelle
RDC : République Démocratique du Congo
RESEN : Rapport d'État du Système Educatif
National
SECOPE : Service de contrôle et de paie des enseignants
TENAFEP : Test National de Fin d'Études Primaires
UNICEF : United Nation International Children's Emergency Fund
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour
l'Education, la Science et la Culture
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Le secteur de l'éducation étant social par
nature, son développement exige un financement des capitaux
appropriés en équipements, en personnel ainsi qu'en frais de
fonctionnement. Vu toutes ses exigences, ce secteur s'est transformé
à un secteur économique à part entière, sa
finalité est à l'heure actuelle la production des biens
d'équipements qui sont : « personnels -
ressources » en les dotant d'un savoir, d'un savoir - faire et
d'un savoir - être dans le but d'être utilisé à
court, moyen et long termes. Ainsi, toute personne qui s'associe à la
formation et à la transformation d'une telle personne, rend service et
attend être rémunérée décemment afin de
satisfaire ses besoins.
En effet, le sous développement social est l'un des
maux à ne pas déconsidérer dans la croissance d'une
entreprise, ainsi chaque chef d'entreprise ne pourra envisager son
développement sans au préalable améliorer les conditions
de vie sociale de ces employés, moteur du développement.
Aristote cité par BRUCKERGER,R.I1(*), souligne que l'homme est un
animal politique à la quête d'une cité stable et juste, il
exprimait entre autre son désir de voir les travailleurs récolter
les produits de leurs efforts ou de leurs travaux. Car l'homme n'est ni une
marchandise, ni un esclave, on ne peut donc pas l'utiliser abusivement ou le
faire propriété privée d'un individu. La petite remarque
dans les écoles du secteur privé voir même dans certaines
écoles officielles ou conventionnées de la RDC est que
l'enseignant qui est au centre de l'enseignement ne pas prise en
considération par les gestionnaires de ces établissements
scolaires du point de vue social, ils sont tout simplement « une
machine de production ».
Il faut souligner que le salaire est un droit reconnu non
seulement par la loi congolaise comme stipule son code du travail2(*) mais aussi par les lois
internationales. Les travailleurs congolais en général et les
enseignants en particulier vivent aujourd'hui dans une incertitude certaine en
matière salariale. On peut relever à ce sujet quelques
observations telles que :
· La non fixité de la date de la paie
mensuelle dans le secteur public et dans certaines firmes
privées,
· La non prise en compte du SMIG par l'Etat qui est
le fixateur du salaire de ces agents et cadres,
· La faiblesse de salaire par rapport au coût
de la vie,
· le grand retard dans le paiement du salaire des
agents et des fonctionnaires des services publics à l'intérieur
du pays ;
Bref, le salaire et les prestations sociales
dérisoires dans tout le pays.
Notre étude se focalise sur le secteur de
l'éducation en RDC et vise à analyser la manière dont les
enseignants sont traités en matière salariale et se comportent
dans la transmission du savoir aux élèves ; car
l'école est considérée à l'heure actuelle comme
une entreprise d'investissement des ressources humaines et une
activité destinée à produire les biens et services
nouveaux afin de renforcer le rendement2(*). Mais, malheureusement les indices de production
dans ce secteur posent un sérieux problème.
Tenant compte des constats susmentionnés, nous nous
permettons de nous poser la question principale suivante : si aujourd'hui
le niveau d'enseignement congolais est accusé à la baisse, est-ce
que c'est par l'influence du mauvais traitement salarial des enseignants par
leurs employeurs ? Une autre question survient naturellement à
partir du moment où l'on accepte l'importance primordiale de la
motivation : Comment peut-on appréhender la dimension qualitative
de l'éducation en comparaison avec la dimension salariale des
enseignants.
0.2. JUSTIFICATION DU
SUJET
A l'occasion de la rédaction de la dissertation de
notre mémoire de troisième cycle, nous avons choisi de
réfléchir sur deux aspects pertinents de l'école à
savoir, le salaire des enseignants et le rendement scolaire.
Pourquoi avoir choisi de traiter un tel sujet ? Depuis
un bon bout de temps, le domaine de l'éducation s'est ouvert à
l'analyse économique avec notamment les travaux pionniers de
Becker(1963). Dans son analyse, citée par Nadir ALTINOK, Becker3(*) se positionne d'avantage sur la
décision d'étudier l'individu et laisse de côté la
boite noire qui est le système
éducatif. Il est plus intéressant à ces
jours en ce qui nous concerne et à notre qualité de gestionnaire
de la politique économique oeuvrant dans le domaine pédagogique
de s'intéresser sur ce qui se passe réellement dans le processus
éducatif reliant l'enseignement à l'élève
(pedagogical process). Il apparait du moins dans le contexte de la RDC qu'il
devient important de se questionner davantage sur l'influence qu'a le salaire
sur sa dimension motivationnelle d'une part et sur la dimension qualitative de
l'éducation de l'autre.
Il apparait assez naturel de rejeter l'hypothèse selon
laquelle « un élève d'une école remplissant les
conditions de viabilité ayant suivi les mêmes enseignements avec
son collègue d'une autre école qui ne les remplit pas ont les
mêmes stocks du savoir et de compétence, surtout que leurs
enseignements sont tablés sur un même programme, un même
environnement socioéconominique et voir même avec les mêmes
ouvrages scolaires ».
Notre souci en abordant une telle question, c'est de
réfléchir sur la question salariale des enseignants de la Ville
Province de Kinshasa en général et pour ceux qui oeuvrent dans
les écoles privées en particulier afin de mieux le comprendre et
surtout d'intervenir efficacement à la diminution des échecs
scolaires. L'intérêt croissant au problème de
l'échec scolaire est explicite dans le milieu ce milieu
éducatif. Mialaret4(*) pense « ...des lors que l'échec
scolaire atteint plus de la moitie de la population scolaire, il est impossible
de le considérer comme un problème individuel. Ses causes
seraient à chercher non pas dans les caractères individuels des
enfants, mais plutôt dans l'institution scolaire
elle-même...».
0.3. HYPOTHESE
Notre dissertation établit le parallélisme
existant aux deux épineux problèmes dans le système
éducatif congolais, à savoir la qualité de l'enseignement,
et la motivation des enseignants. Ainsi, pour répondre à la
problématique posée, nous avons pris comme cadre de
référence le test MLA (Monitoring learning
achièvement)5(*), qui
est un projet conjoint de l'Unicef et de l'Unesco, c'est l'une des
enquêtes internationales qui mène des études sur les acquis
des apprentissages scolaires d'une part et identifie les facteurs qui
favorisent ou freinent ces apprentissages à l'école primaire de
l'autre. Elle analyse aussi les problèmes et formule des adaptations
des politiques éducatives.
Nous posons deux hypothèses suivantes au cours de notre
recherche :
1. Les résultats des élèves du niveau
primaire du secteur privé de la Ville Province de Kinshasa sont faibles
2. Le rendement scolaire dépend du degré de
motivation de la part de l'enseignant, cette motivation peut être des
diverses sources notamment de la source salariale. Ainsi, les écoles
dont la rémunération de leurs enseignants répondent
à leurs besoins, ont un bon rendement scolaire. Toutefois, ces
résultats varieraient de la taille des écoles et de leurs zones
d'implantation.
0.4 METHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE
Pour la récolte des données et informations
nécessaires à notre étude, nous allons utiliser la
méthode d'enquête basée sur MLA I qui comporte des tests
et questionnaires spécialement conçus pour évaluer les
résultats d'apprentissage des matières scolaires auprès
des élèves et enseignants. Les méthodes d'observation
directe ou indirecte, ainsi que des techniques d'interview statistiques,
économétriques et psychométriques nous ont servi pour
analyser les données.
0.5. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre mémoire
s'articule sur trois chapitres. Le premier fait le diagnostic du
système éducatif en RDC, le deuxième analyse les
résultats de MLA administré auprès des
élèves et enseignants, et le troisième aborde l'aspect
économique lié au salaire et à l'aspect motivationnel des
enseignants.
CHAPITRE I :
DIAGNOSTIC DU SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL
EN RDC
1.1 : QUALITE DES
INTRANTS EDUCATIFS
Les études sur les intrants éducatifs fera
l'objet du secteur de l'enseignement en RDC et de ces principaux agents qui
sont : l'enseignant, l'enseigné ou l'élève, le milieu
scolaire, l'état ainsi que l'environnement auquel vit l'enfant
1.1.1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE
ET SCOLAIRE DU MINISTERE DE L'EPSP
1.1.1.1. Organisation politico administrative.
Trois Ministères se partagent la charge des
sous-secteurs clés du système éducatif congolais à
savoir : l'EPSP, l'ESU, et le MAS. D'autres Ministères sont
impliqués, bien qu'à des degrés divers, portant ainsi
à 7 le nombre de Ministères concernés par
l'éducation.
Chacun des Ministères est dirigé : au niveau
central, par un Ministre nommé par le Président de la
République et responsable devant le Parlement, et au niveau provincial,
par un Ministre provincial nommé par le Gouverneur et responsable devant
le Parlement provincial. L'ensemble des services administratifs et
pédagogiques est placé sous la direction d'un Secrétaire
général (SG) qui exécute la politique du Gouvernement et
assure la pérennité de l'action administrative.
Quand au Ministère de l'EPSP, il est dirigé par
un Ministre secondé par un Vice-ministre chargé principalement de
l'Enseignement Professionnel. L'Administration centrale est dirigée par
un Secrétaire Général secondé par les Directeurs
Chefs de Service. Ces derniers sont assistés des Chefs de Division et
des Chefs de Bureau. Il faudra également signaler que ce
Ministère qui a la charge de l'enseignement en RDC dispose d'un
service technique chargé de l'inspection ayant pour mission le
contrôle de la qualité de l'enseignement, de la formation continue
des enseignants et de l'évaluation pédagogique.
L'organigramme du corps des inspecteurs est similaire
à celui de l'administration de l'EPSP en général. Ce
service est dirigé par un Inspecteur Général au niveau
national (IG) qui administre des Inspecteurs Principaux Provinciaux (IPP) et
des Inspecteurs de Pool (Inspool) au niveau sous provincial. Les réseaux
conventionnés disposent, en outre d'un contrôle pédagogique
interne assuré par des Conseillers Pédagogiques.
La constitution de la RDC6(*)dans son article 220 prévoit que la nomination
et l'affectation des Inspecteurs tant nationaux que provinciaux relèvent
de la compétence exclusive du pouvoir central. Au niveau provincial,
l'EPSP est composé des Divisions Provinciales et des Sous-divisions qui
sont respectivement dirigées par des chefs de divisions et des
Sous-divisions Provinciales. Le Ministère compte à ce jour 30
divisions provinciales et 237 sous-divisions.
L'Etat ayant confié la gestion de certaines
écoles aux confessions religieuses, ces dernières ont leur propre
organisation administrative aux différents niveaux. Ainsi, au niveau
national, la coordination nationale est dirigée par un Coordinateur
National, au niveau provincial un Coordinateur Provincial à sa
tête; à l'échelon inférieur, les sous-coordinations
sont dirigées par des Sous-Coordinateurs.
Le diagnostic organisationnel du Ministère de
l'EPSP7(*) a relevé,
aux niveaux central et provincial, des cas de double emploi quant aux
structures, aux rôles et attributions et aux actions et efforts
engagés. Le transfert des ressources humaines et financières dans
le cadre de la décentralisation exige une utilisation plus rationnelle
et plus transparente des ressources disponibles dans un cadre institutionnel
bien défini. Par exemple, des zones d'ombre persistent encore quant
à l'interprétation et à la répartition des
compétences entre Ministères centraux et provinciaux dont
l'éducation fait partie des attributions, au moment ou la Constitution
trace les lignes maîtresses de la décentralisation notamment dans
ses Articles 202, 203 et 204, les matières qui sont de la
compétence concurrente du pouvoir central et des provinces ou de la
compétence exclusive, soit du pouvoir central, soit des provinces, en
matière de gestion du sous-secteur EPSP. A ce stade encore «
théoriques », les contenus et délimitations des
compétences venait d'être précisés
ultérieurement dans la Loi portant organisation et fonctionnement de
l'Enseignement National (Projet de Loi 2009)8(*).
S'agissant de la Convention de gestion des écoles
nationales et des droits et obligations des réseaux confessionnels,
elle devra être mieux définis, particulièrement envers
l'État et les parents qui sont des partenaires clés du
système car il est resté mal définie depuis la
nationalisation d'un certain nombre d'écoles privées en 1974 et
leur rétrocession en 1977. De même, leur structure interne devra
être revisitée sous l'angle de la décentralisation. Il en
est résulté une multiplication des structures administratives,
dont le financement représente une charge supplémentaire pour les
parents. Pour rappel, en 1977, l'État a signé une convention
(la Convention de gestion des écoles nationales) avec les
quatre principales confessions religieuses (Catholique romaine, Protestante,
Kimbanguiste et Islamique) selon laquelle celles-ci devaient fournir un
enseignement conforme aux directives du Gouvernement. Ces directives concernent
les programmes scolaires, les normes en matière de taille des classes,
les qualifications et les salaires des enseignants ainsi que le système
d'évaluation. Une disposition importante de la Convention stipule que
les confessions religieuses gèrent leurs écoles - bien que
celles-ci appartiennent à l'État qui en est le pouvoir
organisateur.
Cependant, en 1986, la Loi-cadre donna au
Ministère de l'Éducation le pouvoir général de
coordonner toutes les autorités éducatives. Toutefois, aucune
référence ne fut faite aux réseaux des confessions
religieuses. Notons qu'à l'heure actuelle, deux textes clés
définissent l'organisation structurelle et la gestion du secteur, il
s'agit de la Loi-cadre (1986)9(*) et la Convention (1977). Ces textes sont
aujourd'hui obsolètes au regard de la dynamique qui caractérise
le secteur. C'est ainsi, Une Loi portant organisation et fonctionnement de
l'enseignement national venait d'être examinée par le Parlement
(2010) en remplacement de l'actuelle Loi-cadre. De même, la
Convention devra être révisée afin de : clarifier
et redéfinir les droits et obligations des parties et ouvrir le mandat
de gestion au-delà des confessions religieuses.
Les failles majeures de la Convention sont10(*) :
1. manque de clarté en ce qui concerne les
responsabilités et obligations de chaque partie dont les parents
d'élèves ;
2. absence de modalités de détermination et de
perception des frais de scolarité (frais administratifs, frais de
fonctionnement, frais de motivation, épreuves, construction
etc.) ;
3. absence de référence aux règles de
gestion des écoles et des réseaux, aux procédures
comptables ainsi qu'aux procédures de redevabilité envers les
autorités et les parents d'élèves ;
4. insuffisance des obligations des réseaux envers le
Ministère de l'EPSP en ce qui concerne la gestion des enseignants.
1.1.1.2 Organigramme de
l'EPSP
IPP
COPRO
COPRO
COPRO
COPRO
CC
CORD
CR
CR
CR
Secrétariat
général
Coordination nationale
s/proved
Ministère central
Proved
ISLAM
CR
COPRO
Ministère prov.
CODI
S/CORD
Inspool
protest
cathol
kimbang
ERC
Source : document sur la stratégie de
développement de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel
(2010/11 - 2015/16)
RESEAU NON-CONVENTIONNE
RESEAU CONVENTIONNE
1.1.1.3 Structure de
l'Enseignement.
La structure de l'Enseignement National du secteur de
l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel comprend trois
niveaux à savoir : Maternel, Primaire et
Secondaire.il vise à répondre à l'obligation
qu'à l'Etat de permettre à tous les Congolais d'exercer leur
droit à l'éducation et à celle qu'ont les parents de
remplir le devoir d'éduquer leurs enfants sous11(*).
1.1.1.3.1 Niveau maternel
ou pré primaire
Le niveau maternel ou pré primaire est organisé
en un cycle de trois ans. Il n'est pas obligatoire, il concourt essentiellement
à l'éducation sensorielle, motrice et sociale de l'enfant. Il a
pour but d'assurer son épanouissement. Il est surtout organisé en
grande partie par des privés et accueille les enfants âgés
de 3 ans révolus à 5 ans.
1.1.1.3.2 Niveau primaire
L'enseignement primaire est organisé en cycle de 6 ans
repartis en trois degrés : élémentaire, moyen et
terminal. Il a pour objectif de préparer l'enfant à la vie, de
lui donner un premier niveau de formation générale, physique,
civique, morale, intellectuelle et sociale. En outre, il prépare
l'enfant à son intégration dans la société et
à poursuivre les études ultérieure. Sont admis en
1ère année primaire, les enfants qui ont atteint
l'âge de six ans révolus. Le certificat de fin d'études
primaires est accordé sur la base d'une évaluation des
résultats en classe et des notes de l'élève à un
test national (TENAFEP12(*)).
La Constitution consacre la gratuité et le
caractère obligatoire de l'enseignement primaire13(*). Cet objectif traduit la
volonté politique d'évoluer vers un enseignement de base
accessible à tous ; en même temps, il contient des nombreux
défis à relever dans un contexte socioéconomique et
institutionnel particulièrement complexe et difficile. Par exemple, le
recours « institutionnalisé » aux contributions des
ménages pour faire face au financement du système éducatif
représente une barrière importante à la scolarisation
universelle. Cette disposition de la Constitution servira, désormais, de
référence permanente dans les choix stratégiques à
faire.
En attendant son application dans l'ensemble du territoire
national, sous la directive du président de la République, les
élèves des neuf provinces de la RDC de la première en
quatrième année du primaire bénéficient
déjà de son application à l'exception des provinces de
Katanga et de Kinshasa.
1.1.1.3.3 Niveau
secondaire
L'enseignement secondaire comprend 4 cycles : Le
cycle de Spécialisation Professionnelle (CSP) d'une durée d'un an
ou deux ans, Le cycle d'Arts et Métiers d'une durée de 1 à
3 ans, Le cycle Professionnel d'une durée de 4 à 5 ans offrent
une formation à l'artisanat en trois ou quatre ans. Les
élèves de ce cycle obtiennent en cas de satisfaction aux concours
de fin de cycle, un Certificat.
Le cycle long (humanités) d'une durée de 6 ans
et qui ouvre la porte aux études supérieures et universitaires,
comprend trois filières à savoir : l'Enseignement
Général où sont organisées les sections
scientifiques et littéraires, l'Enseignement Normal et l'Education
physique ainsi que l''Enseignement Technique où sont organisées
les sections industrielles, commerciales et sociales notons que diverses
options sont offertes jusqu'à trente. Ce cycle consiste en une
première étape de deux ans, commune aux trois filières, et
une seconde étape de quatre ans qui introduit la différenciation
entre les trois filières. Les élèves qui
réussissent au concours national, appelé Examen d'Etat14(*), obtiennent le Diplôme
d'Etat sanctionnant la fin de leurs études secondaires. Le cycle court
concerne l'enseignement professionnel et consiste en une formation de 4 ans,
commençant immédiatement après l'enseignement primaire, ou
une formation de 3 ans après le tronc commun du secondaire.
1.1.2 ENSEIGNEMENT ET
ENSEIGNANT
1.1.2.1 Enseignement
Enseigner, c'est essentiellement travailler à
établir une relation d'un type particulier, la relation
pédagogique. Il s'agit d'une relation qui guide une personne dans
l'acquisition de nouvelles capacités. Pierre MUKENDJI wa MPOYI15(*) le définit comme
étant un ensemble d'activité d'influence interpersonnel et
intentionnellement organisées autour d'un contenu de matières, en
vue de faciliter les apprentissages chez les élèves.
LANSMAN et TOURNEUR16(*) parlent d'ensemble d'opérations et des
conditions mises en place par l'enseignant pour faciliter les apprentissages
chez les élèves. Pour HALTE J.F17(*), enseigner consiste à mobiliser des moyens
propres à assurer la transmission et l'appropriation des contenus
d'enseignement. Cela suppose que l'enseignant se prépare, planifie,
anticipe, pour réaliser l'acte de l'enseignement.
On peut regrouper les diverses tâches accomplies par
l'enseignant autour de trois grands moments de l'action didactique qui
sont :
1. La phase pré active :
c'est la phase de préparation durant laquelle l'enseignant crée,
organise les stratégies didactiques, les activités
d'apprentissage.
2. La phase interactive : c'est
celle de la mise en oeuvre de la relation pédagogique. Le formateur met
l'apprenant en situation d'apprendre. Il gère, organise le contrat
didactique. Il gère et régule les interactions sociales ainsi que
les démarches d'apprentissage.
3. La phase post
active : est la phase de vérification des
résultats. De correction des stratégies employées.
L'enseignant évalue donc les résultats de l'apprentissage, ajuste
la démarche, vérifie le transfert des connaissances.
1.1.2.2 Fonction
enseignante
L'enseignant est la personne dont les parents confient leurs
enfants pour leur encadrement scolaire (enseigner). Il a comme métier de
faire comprendre, de transmettre et de faire assimiler des connaissances
à ces élèves. Au niveau primaire, chaque degré lui
confie une certaine considération. Par exemple, les élèves
du premier degré (classes de 1ère et
2ème année) le considèrent comme un
« dieu », au deuxième degré ( classes de
3ème et 4ème
année), « un parent » et les finalistes du
primaire 3ème degré : classes de
5ème et 6ème année) comme un
« ami », « un guide ». Il joue un
rôle très important auprès de l'élève. Il le
forme et l'informe en transmettant la matière selon le prescrit d'un
programme d'enseignement donné afin de produire un capital humain
compétent et utile en long terme dans la société toute
entière.
Il existe un processus pédagogique appelé :
« effet-maître », qui lie les caractéristiques
intrinsèques du maître ; parmi laquelle la
motivation18(*)qui
constitue des principaux facteurs explicatifs lié à la pratique
professionnelle et qui influence la qualité des enseignements
antérieur de la classe. ROSENSHINE, V.V. cité par Pierre
Mukendi19(*) fait sortir
les sept fonctions suivantes de l'enseignant :
1) Faire le rappel des connaissances antérieures
reliées aux apprentissages à faire
2) Etablir les objectifs d'apprentissage et le rendre
explicite
3) Présenter les éléments de
connaissances nouveaux pour les apprenants
4) Organiser et superviser les exercices d'application
5) Faire la correction des erreurs d'apprentissage
6) Donner des exercices autonomes (travaux, études)
7) Faire la synthèse des connaissances
déjà acquises
Eu regard de ces points, Pierre MUKENDI wa MPOYI voit que
l'enseignant ne transmet pas seulement les informations, mais il assure la
médiation de l'enseignement. Il organise les séquences
d'activités qui permettent de guider l'apprentissage de façon
à développer de nouvelles capacités de traitement des
informations. FELOUZIS renchérit en disant que : « la
réussite des apprenants n'est plus uniquement une question d'institution
ou de capital culturel, mais aussi et surtout une question de relation entre
l'apprenant et l'enseignant ».
L'absence d'informations détaillées concernant
la répartition du personnel enseignant dans les établissements
scolaires congolais est l'une des conséquences de la faiblesse
d'ensemble du système de collecte et de gestion des informations. De
plus, les informations qui existent dans ce domaine ne sont pas disponibles au
niveau de chaque institution et les élèves ou les parents n'ont
par conséquent aucun moyen efficace de savoir combien d'enseignants ou
d'administrateurs devraient en fait être présents au travail.
Selon les informations qui ont pu être obtenues auprès de divers
sources, indiquent qu'en 2006-200719(*), la RDC employait un total de 11.331 personnes dans
le secteur de l'enseignement maternel et 275.408 dans l'enseignement primaire.
En 2007-2008, on a enregistré 255.534 enseignants au primaire et en
2008-2009, 274.453 enseignants dans l'ensemble du pays. Ce qui donne une
augmentation de 18.919 enseignants, soit 7,4 % par rapport de l'année
scolaire 2007-2008. Quant aux provinces, c'est la province du Bandundu qui a
regorgé le plus grand nombre d'enseignants durant l'année
scolaire 2008-2009, soit 15 % contre 2,9 % pour le Maniema. La situation de
Bandundu serait une conséquence du nombre d'écoles et de classes
organisées. Et en ce qui concerne les régimes de gestion, ce sont
les ECC qui viennent en tête avec 32,8 %, elles sont suivies des ECP avec
31,5 %. Les ECF viennent en dernière position avec 0,2 %. La
répartition du nombre d'enseignants par régime de gestion est le
reflet de la répartition des écoles et des classes par
régime de gestion.
S'agissant de leur qualification, elle laisse également
beaucoup à désirer. Durant l'année scolaire 2006-2007
l'enseignement primaire comptait 80% des enseignants qualifiés dans
l'ensemble des provinces, par contre au niveau secondaire, seuls 32% des
enseignants étaient qualifiés dans le pays pour le poste qu'ils
occupent (ce taux aller de 87% à Kinshasa à 5% au Maniema).
Durant l'année scolaire 2006-2007. Le nombre d'enseignants
qualifiés (D6) en 2007-2008 a connu une baisse de11,5% par rapport
à l'année précédente soit 68,5 % d'enseignant du
primaire étaient qualifiés. Et en 2008-2009 ce taux est
passé à 71,8 %, soit une augmentation de 3,3 %. Au niveau des
provinces durant l'année scolaire 2008-2009, le Kasaï-Occidental
détient la plus grand nombre d'enseignants qualifiés (84,8%), il
est suivi de près de la Ville de Kinshasa et du Kasaï-Oriental,
alors que le Bas-Congo occupe la dernière position avec 42,3 %.(voir
tableau en annexe)20(*)
Un cadre juridique régissant le recrutement et la
promotion des travailleurs venait d'être adopter par le parlement de la
république dans le secteur de l'enseignement, notamment avec une
législation applicable à l'ensemble de la fonction publique et
des ordonnances portant règlement d'administration relatif aux
inspecteurs de l'enseignement, au service de l'administration pour
l'enseignement maternel, primaire et secondaire et au personnel administratif
de l'enseignement supérieur et universitaire. Dans l'ensemble, ces lois
sont conformes aux normes internationales dans ce domaine et prévoient
des règles et règlements pour le recrutement non discriminatoire
et ouvert, même si elles trahissent leur âge par certains aspects,
par exemple, en ne mettant pas en place de système pour garantir la
représentation des femmes au sein du personnel administratif et
enseignant. Ainsi, les responsables de la gestion du personnel dans le secteur
de l'éducation doivent maîtriser les règles juridiques et
les principes fixés pour éviter à ce que les
procédures fixées par la Loi-cadre de l'enseignement sur les
vacances de poste ne soient jamais mis en quarantaine, ça doit faire
l'objet de publication et des concours ne sont jamais organisés.
Les données disponibles sur la mécanisation des
enseignants du secteur officiel indiquent qu'un enseignant sur trois n'est pas
mécanisé ; autrement dit, un tiers des enseignants travaille,
mais ne reçoit pas de salaire de l'État. La problématique
de la mécanisation est intrinsèquement liée à la
création de nouvelles écoles et structures et aux
procédures de recrutement. Les informations disponibles sur l'expansion
« naturelle » et, partant, incontrôlée du secteur sont
très limitées. Ce problème se pose aussi au niveau de
l'administration de l'EPSP. La sous-qualification du personnel enseignant est
inquiétante. Les enseignants ne sont plus régulièrement
formés ni recyclés en cours d'emploi. Les quelques rares
formations organisées avec l'appui des organismes internationaux, en
l'occurrence l'UNICEF et la Francophonie, ne concernent qu'une minorité
ciblée. La dévalorisation de la fonction enseignante
matérialisée par un barème salarial bas démotive
totalement l'enseignant. De plus, le vieillissement des enseignants et des
inspecteurs réduit la capacité d'encadrement des
élèves et des enseignants. A ce sujet le RESEN
révèle que l'âge moyen des enseignants est de 44,3 ans, et
que 30 % d'enseignants ont plus de 50 ans21(*).
1.1.2. 3 Suivi et
encadrement pédagogique
Selon le rapport d'évaluation du projet PASE (Projet
d'Appui au Secteur de l'Éducation) et celui de la SECOPE, l'insuffisance
du contrôle et de l'évaluation pédagogique fait que
l'encadrement pédagogique n'est plus une préoccupation
première pour les inspecteurs qui accablés par la crise ainsi
que du manque de motivation de ces derniers face à des conditions de vie
difficiles et à l'absence totale de moyens matériels et
logistiques pour mener à bien leur mission s'adonnent plus aux
tâches administratives et financières au détriment de
l'encadrement pédagogique des enseignants sur le terrain. Ils sont par
ailleurs en nombre insuffisant et de l'âge avancé
dépassant même l'âge de la retraite. En effet, on
dénombrait 726 au primaire pour plus de 117.398 classes en 200322(*). Ce qui correspond à un
ratio de 1 inspecteur pour 162 classes en moyenne, comparé à la
norme de 1 inspecteur pour 150 classes en 2007-2008, 550 inspecteurs pour 111
830 classes de l'enseignement public, soit un inspecteur pour 230 classes.
1.1.2.4 Formation de
l'enseignant
La notion de formation renvoie à l'ensemble de
connaissances générales, techniques et pratiques liées
à l'exercice d'un métier. Elle concerne également les
comportements, les attitudes et les dispositions qui permettent
l'intégration dans une profession, et plus généralement,
l'intégration dans l'ensemble des activités sociales. Ce concept
tend à remplacer progressivement les termes enseignement et
éducation dans le langage courant. Son usage traduit une
évolution des politiques et des pratiques en matière d'insertion
professionnelle.
La formation initiale de l'enseignant du primaire en RDC est
organisée principalement au niveau de l'école secondaire,
sections pédagogiques options pédagogie -
générales. L'élève ayant terminé avec
succès sa formation, d'une durée de quatre ans, après un
tronc commun de deux ans et est sanctionnée par l'Examen d'État
à la fin de la 6ième année à l'instar
des épreuves pratiques et théoriques et d'office apte d'exercer
la fonction enseignante dans une école primaire de la place. Or mis son
diplôme, la fonction enseignante exige un bon nombre de qualités,
de compétences, de savoir, de savoir faire et de savoir être ainsi
qu'une conscience et un dévouement professionnel.
Le constat fait à ces jours dans les écoles de
formation des futurs maîtres, enseignants du primaire est sombre :
La qualité de la formation dispensée dans les humanités
pédagogiques est faible. Cette faiblesse s'explique principalement par
le faible niveau de l'enseignement secondaire en général; et le
manque d'attention accordé à la pratique d'enseignement à
savoir : manque d'un contenu du curriculum fiable, manque des
écoles primaires d'application répondant aux critères d'un
bon laboratoire d'apprentissage (écoles pilotes)23(*), absence de matériel
didactique approprié etc.
Suite au mauvais traitement infligé aux fonctionnaires
en général et aux enseignants en particulier, la plus part
d'élève ne se choisissent plus la pédagogique comme
métier futur, mais profite de la filière considérée
à l'heure actuelle comme « facile » et une voie assurée
pour l'obtention du Diplôme d'État donnant accès à
l'université.
Notons qu'il existe les écoles de formation du
personnel enseignant et pour le personnel administratif, pour les écoles
aussi bien que pour les universités, avec notamment l'Institut de
formation des cadres de l'enseignement primaire et secondaire, le Service
national de formation (SERNAFOR), chargé de la formation interne du
personnel en poste, l'Institut national de préparation professionnelle
(INPP), chargé de la formation du personnel administratif, et le Service
de pédagogie universitaire. Mais depuis le retrait de l'appui des
donateurs en 1991, l'Institut de formation des cadres de l'enseignement
primaire et secondaire est paralysé par le manque de fonds et ne remplit
pas sa mission de formation initiale et continue des enseignants et des
inspecteurs des écoles, une situation qui explique le gros pourcentage
d'enseignants sous-qualifiés dans le système.
Les autres écoles de formation souffrent
également d'un manque de ressources et n'ont pas de programmes efficaces
leur permettant de veiller à ce que les services qu'ils sont
supposés fournir atteignent les personnes qui en ont besoin.
Malheureusement, le DSCRP n'a pas inclus la redynamisation de ces institutions
dans ses attributions. Il faut procéder à une réforme
complète des systèmes de recrutement, de formation et
d'évaluation des enseignants pour restaurer un sentiment de
fierté professionnelle parmi le personnel travaillant dans le domaine de
l'éducation, et s'assurer que ceux qui sont chargés d'enseigner
aux enfants et aux jeunes de la nation sont correctement qualifiés pour
ce travail.
Ainsi, il serait mieux de préconiser certaines
mesures dans ce domaine. Par exemple, la redynamisation et le financement
adéquat des écoles de formation des enseignants, tout
particulièrement de l'Institut de formation des cadres de l'enseignement
primaire et secondaire et du Service national de formation
« SERNAFOR ».
Voulant connaître le mouvement des inspecteurs à
travers les écoles de notre enquête, nous avons enregistré
27 classes sur 120 enquêtées ont pu connaître la visite d'un
inspecteur durant l'année scolaire 2010-2011 soit 22,5%. La
fréquence régulière dans les visites de classe est celle
de directeur d'école, ils sembleront remplir efficacement leur
tâche comme exige la pédagogie.
1.1.3. ELEVE
En évoquant l'intrant éducatif
« élève » nous allons plus mettre un accent
particulier sur la limite de son éducation. Il serait absurde si on se
demandait si l'éducation est-elle possible, en d'autres termes, s'il est
possible d'apprendre à un enfant des choses que certainement, il
n'apprendrait pas tout seul : la lecture, l'écriture, le calcul, la
grammaire, le langage, la géographie ... car sans éducation
l'homme ne peut acquérir le comportement propre à son
espèce.
La question qui se pose ici est de savoir dans quelle mesure
l'éducation est-elle possible ?
En d'autres termes :
1. l'action éducative peut-elle inscrire tout ce
qu'elle veut sur le cerveau de l'enfant ?
2. peut-elle opérer des transformations morales
profondes, ou développer au maximum des aptitudes
intellectuelles ?
Pour répondre à ces genres des questions deux
opinions se dégagent, celle des anciens et celle dit moderne. Le premier
groupe avec des auteurs tels que : Aristote, Erasme, eux pensent que
l'âme de l'enfant est modifiable, selon l'un de leurs Comenius
philosophe- pédagogue «l'âme de l'enfant est un morceau de
cire qui peut être modelé à volonté » il a
modifié plus tard cette opinion en disant : « nous
pouvons changer profondément le caractère particulier d'un
enfant, car Dieu a imprimé sur chaque âme une marque personnelle.
On peut y faire ça et quelques retouches comme à la figure du
corps, mais il sera bien difficile d'effacer le cachet ainsi imprimé et
d'en mettre un autre à la place. Quant au philosophe Allemand
Schopenhauer, il soutient que le caractère est immuablement fixé
à l'origine et que l'évolution de l'homme est absolument
déterminée par le sens initial de la poussée vitale.
Les modernes avancent comme opinion que c'est la biologie et
la psychologie qui essayent de trancher sur cette question. Ces sciences
démontrent qu'il y a des dispositions innées, congénitales
très fortes : un homme est comme un arbre, il résulte du
développement d'un germe qui contient en puissance : Chaque homme a
ses limites infranchissables.
Selon SPENCER et DURKHEN, entre la virtualité
indécise qui constitue l'homme au moment où il vient de
naître et le personnage très défini qu'il doit devenir, la
distance est considérable. C'est cette distance que l'éducation
doit faire parcourir à l'enfant : l'éducation de la famille,
l'éducation de la rue, l'éducation scolaire ...
Les études biologiques ont montré que lorsque
deux époux sont tous les deux doués de la musique, 85 % de leurs
enfants auront aussi des dispositions héréditaires pour la
musique. Cependant, cette aptitude peut rester totalement ignorée de
l'enfant si celui-ci ne reçoit aucune formation musicale.
Les sociologues et psychologues s'appliquent à
déterminer la part qui revient au milieu dans la personnalité de
chacun. Ainsi, la base des possibilités et limites de l'éducation
chez l'enfant sont classés en deux catégories qui sont : le
facteur interne et le facteur externe. Le premier facteur est
l'hérédité c.-à-d. qui est lié à
l'individu lui-même. Une bonne hérédité
prédispose en une bonne éducation et une mauvaise
hérédité constitue un grand obstacle pour
l'éducation. Le deuxième facteur, il s'agit du milieu avec ses
diverses composantes tel que : la famille, l'école, l'église
et l'environnement de l'enfant
1.1.3.1 Choix de l'école pour l'enfant
Les analyses microéconomiques sur les choix de
l'école reposent sur l'hypothèse que les individus
considèrent l'éducation comme un investissement. Cette
hypothèse n'empêche pas de prendre en compte le fait que les
individus peuvent accorder une valeur propre à l'éducation, mais
nous supposons en général que le choix de l'éducation des
familles dépend principalement de coût de l'éducation et
des bénéfices qu'elles entendent. Cette approche peut sembler
très restrictive car le choix éducatifs relèvent
« également des facteurs non économiques, tel que
le statut social et culturel des familles. Nous mettons donc l'accent sur une
dimension particulière de ces comportements. Nous supposons que les
familles disposent d'informations sur le différent paramètre de
ces choix, en particulier sur les coûts et les rendements de
l'éducation. Les familles doivent faire des anticipations sur
l'évolution de ces paramètres. Une limite de cette
hypothèse est que les informations ou les anticipations à partir
desquels les familles prennent leurs décisions sont probablement
imparfaites.
Ainsi, il faut garder à l'esprit d'une part que le
comportement éducatifs sont complexe et ne répondent pas
uniquement à des motivations ou contraintes économiques, et
d'autre part que les hypothèses microéconomiques peuvent ne pas
avoir un pouvoir explicatif important ou même invalide dans certains
contextes. Ce pendant, il nous semble peu discutable d'une part que le choix
éducatifs ont des motivations ou résultent de contraintes de
nature économique, et d'autre part que l'éducation est un facteur
important des ressources économiques des individus. Les analyses
microéconomiques et leur confrontation à des données
quantitatives permettent d'expliciter et de déterminer l'importance de
ces facteurs économiques.
Tableau 4:
Répartition des élèves inscrits par province et selon le
régime de gestion en 2008-2009
Province
|
Régime de gestion
|
Total
|
%
|
ENC
|
ECC
|
ECP
|
ECK
|
ECI
|
ECS
|
ECF
|
EPR
|
Kinshasa
|
90355
|
176 960
|
128 572
|
21 892
|
9 224
|
18 987
|
5 768
|
440 397
|
892 155
|
8,7
|
Bas-Congo
|
74477
|
221 661
|
135 378
|
47 006
|
2 717
|
19 030
|
5 678
|
32 954
|
538 901
|
5,3
|
Bandundu
|
281162
|
448 100
|
418 614
|
69 343
|
4 228
|
2 454
|
373
|
5 120
|
1 229 394
|
12,0
|
Equateur
|
303718
|
370 581
|
272 915
|
69 526
|
31 180
|
7 590
|
1 619
|
23 542
|
1 080 671
|
10,5
|
Orientale
|
220457
|
567 432
|
335 068
|
63 323
|
4 130
|
11 966
|
3 915
|
59 078
|
1 265 369
|
12,4
|
Nord-Kivu
|
105923
|
342 222
|
404 333
|
10 352
|
16 359
|
0
|
626
|
65 272
|
945 087
|
9,2
|
Sud-Kivu
|
63554
|
253 040
|
400 572
|
13 383
|
4 034
|
617
|
887
|
55 371
|
791 458
|
7,7
|
Maniema
|
39987
|
94 738
|
106 720
|
14 222
|
17 113
|
0
|
0
|
4 381
|
277 161
|
2,7
|
Kasaï-Or.
|
222257
|
337 423
|
208 935
|
35 944
|
11 599
|
174
|
368
|
135 384
|
952 084
|
9,3
|
Kasaï-Oc.
|
162464
|
321 922
|
247 827
|
50 364
|
12 624
|
4 494
|
1 293
|
51 228
|
852 216
|
8,3
|
Katanga
|
226380
|
438 152
|
459 963
|
36 341
|
2 714
|
2 424
|
4 578
|
249 038
|
1 419 590
|
13,9
|
RDC
|
1790734
|
3 572 231
|
3 118 897
|
431 696
|
115 922
|
67 736
|
25 105
|
1 121 765
|
10 244 086
|
100
|
%
|
17,5
|
34,9
|
30,4
|
4,2
|
1,1
|
0,7
|
0,2
|
11,0
|
100
|
|
Source : EPSP, Annuaire statistique de
l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année
scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010
Il se dégage du tableau que :
Les effectifs scolaires ne cessent d'augmenter pendant que les
moyens financiers et autres alloués au secteur d'éducation
baissent. Au cours de l'année scolaire 2001 - 2002 par exemple, la
population scolaire au primaire était de 5,44 millions alors qu'elle
était de 3,91 millions en 1978 - 79, soit un accroissement de 71,87
%.
Pour l'ensemble du pays, on compte 10.244.086
élèves du primaire en 2008-2009 contre 9.973.365 en 2007-2008,
soit une augmentation de 2,7 %. Cette faible augmentation peut s'expliquer par
la faible couverture des écoles lors du dernier recensement.
Au niveau des provinces, on observe des disparités
entre provinces dans la répartition des élèves. On trouve
près de 13,9 % des élèves dans le Katanga contre 3,3 % au
Maniema. La première place occupée par le Katanga peut
s'expliquer par le fait que les écoles sont d'une grande taille dans
cette province.
Selon le régime de gestion, la population scolaire de
la RDC est plus élevée dans les écoles
conventionnées catholiques et protestantes qui comptent ensemble 65,3 %
en 2008-2009 contre 68 % d'enseignant en 2007-2008. La place des écoles
catholiques et protestantes est le reflet de la répartition des
écoles et des classes par régime de gestion. La baisse du nombre
d'écoles peut être due à la fermeture de certaines
écoles.
Depuis la rentrée scolaire 2007/08, le Ministère
de l'EPSP s'est engagé dans la réglementation et la suppression
de certains frais scolaires. Les campagnes de sensibilisation en faveur de la
scolarisation (des filles plus particulièrement) et le retour à
la paix ont eu un effet positif sur les taux d'admission, en hausse de 10
entre 2006 et 2007. Ainsi, la capacité d'accueil du sous-secteur s'est
sensiblement améliorée, progressant de 7 points de pourcentage
entre 2006 et 2007, avec un TBS proche de 91 % en 2007. Mais les données
disponibles ne permettant pas de calculer les taux nets de scolarisation, il
demeure difficile d'apprécier les progrès accomplis vers la
réalisation de l'enseignement primaire universel. Pourtant,
l'écart entre le taux brut et le taux net d'admission en 1ère
année montre que, en 2007/2008, seuls 46 % des enfants ayant l'âge
d'admission théorique (six ans) sont entrés en 1ère
année. L'entrée à l'école primaire est tardive et,
sur les nouveaux inscrits en 1ère année, seuls 40 % sont
âgés de 6 ans (âge légal), tandis que les enfants
âgés de 7 à 10 ans ou plus représentent près
de 60 % des inscrits. Ces informations donnent une idée de l'ampleur
exceptionnelle que la RDC doit consentir pour atteindre l'objectif de
scolarisation universelle dont l'échéance internationale est
fixée à l'horizon 2015.
Notons que les principaux obstacles à la scolarisation
primaire n'ont pas encore fait l'objet d'une étude approfondie.
Cependant, un certain nombre d'hypothèses peuvent être
avancées quant aux facteurs susceptibles d'influer négativement
sur la demande sociale d'éducation. En premier lieu, les frais scolaires
directs et indirects à assumer par les ménages constituent le
principal obstacle à la scolarisation des enfants dans un pays où
le PIB par habitant est très faible (US$ 168 en 2007-2008 et 200$). En
second lieu, les activités saisonnières
génératrices de revenus (exploitation minière,
pêche, cueillette, etc.) favorisent l'abandon scolaire. En
troisième lieu et plus généralement, le travail des
enfants est parfois nécessaire à la survie de la famille et ne
laisse guère de place à la scolarisation,
considérée comme un manque à gagner dans certains foyers.
Enfin, les traditions et les coutumes (rituels, mariage précoce, etc.)
constituent parfois aussi une barrière sociale à la
scolarisation.
L'Unicef24(*) fait un accent particulier aux jeunes filles car
elles forment la majorité des quelque 120 millions
d'enfants non scolarisés. Une majorité encore plus grande de ceux
qui entrent à l'école ne terminent pas leur cinquième
année. Les filles, bien plus que les garçons, se voient
constamment refuser l'accès à l'école pour toute une
série de raisons, la discrimination entre les sexes par exemple, ou le
VIH/SIDA ou encore les corvées domestiques dont elles sont
chargées, les pratiques traditionnelles, les questions de
sécurité ou encore l'absence, dans certaines écoles, d'un
environnement physique ou pédagogique adapté.
Les avantages substantiels que procure l'éducation des
filles se vérifient de plusieurs manières : les femmes
éduquées ont de meilleures chances de se protéger contre
le VIH/SIDA et autres maladies, elles ont des grossesses plus faciles, leurs
enfants sont en meilleure santé et elles enverront à leur tour
leurs enfants à l'école. En donnant une éducation aux
filles, on leur enseigne des compétences d'importance vitale, pour elles
et leurs futurs enfants. On contribue ainsi à fonder une
société plus productive et plus démocratique et des
nations dont l'économie progressera de manière plus
équitable.
L'UNICEF demande que les nations investissent dans
l'éducation des filles car ce secteur représente, pour tous les
enfants, l'instrument qui leur permettra de réaliser leur droit à
une éducation de base de qualité. En insistant sur la
scolarisation des filles, on arrivera à supprimer les obstacles qui
empêchent tous les enfants d'aller à l'école.
1.1.4. MILIEU SCOLAIRE
L'école est après la famille, le deuxième
milieu éducatif par excellence. En effet, il existe à
l'école en général et dans la classe en particulier une
vie caractérisée par des relations humaines : entre autres
la relation élève-élève et la relation maître
- élève. Cette vie commune influence durablement le sens moral et
le caractère de chaque enfant.
L'école contribue ainsi à former la
personnalité des individus qui lui sont confiés. Il n'existe pas
un milieu qui peut façonner mieux que l'école. Actuellement,
l'organisation de l'école tend vers la formule de « school
city » =école société= par laquelle elle ajoute
à sa vocation première de milieu d'instruction. Une autre
vocation celle d'être par sa forme, ses fonctions et sa discipline un
milieu social ayant pour but d'initier les enfants à la vie de citoyens,
de développer les vertus civiques, d'aiguiser le sens de
responsabilité et de liberté en faisant participer les
élèves au gouvernement de l'école.
Tableau 5: Répartition des écoles par province
et selon le régime de gestion en 2008-2009
Province
|
Régime de gestion
|
Total
|
%
|
|
ENC
|
ECC
|
ECP
|
ECK
|
ECI
|
ECS
|
ECF
|
EPR
|
|
|
Kinshasa
|
191
|
314
|
323
|
52
|
23
|
47
|
13
|
1 657
|
2 620
|
7,6
|
Bas-Congo
|
259
|
594
|
453
|
185
|
7
|
85
|
17
|
137
|
1 737
|
5,0
|
Bandundu
|
1339
|
1555
|
2012
|
370
|
28
|
9
|
3
|
31
|
5 347
|
15,5
|
Equateur
|
1192
|
1244
|
1131
|
287
|
140
|
32
|
6
|
98
|
4130
|
12,0
|
Orientale
|
774
|
1564
|
1315
|
252
|
10
|
44
|
13
|
171
|
4143
|
12,0
|
Nord-Kivu
|
327
|
803
|
1162
|
36
|
46
|
0
|
2
|
207
|
2 583
|
7,5
|
Sud-Kivu
|
204
|
613
|
1310
|
46
|
10
|
3
|
4
|
171
|
2 361
|
6,8
|
Maniema
|
167
|
305
|
496
|
65
|
82
|
0
|
0
|
20
|
1135
|
3,3
|
Kasaï-Oriental
|
819
|
923
|
888
|
161
|
61
|
1
|
1
|
449
|
3 303
|
9,6
|
Kasaï-Occid
|
673
|
920
|
1025
|
220
|
58
|
20
|
6
|
192
|
3114
|
9,0
|
Katanga
|
709
|
1064
|
1592
|
116
|
5
|
6
|
5
|
24
|
4039
|
11,7
|
RDC
|
6654
|
9899
|
11707
|
1790
|
470
|
247
|
70
|
3 675
|
34512
|
100
|
%
|
19,28
|
28,68
|
33,92
|
5,18
|
1,36
|
0,7
|
0,2
|
10,6
|
100,0
|
|
Source : EPSP, Annuaire statistique de
l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année
scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010
Au niveau national, on dénombre 34 512
écoles primaires en 2008-2009, contre 31 938 en 2007-2008, soit une
augmentation de 8,0 %. Cette augmentation peut s'expliquer par l'ouverture de
nouvelles écoles ou par la couverture complète des écoles
lors du dernier recensement. Près de 70% des écoles publiques
sont conventionnées. Environ les deux tiers des établissements
d'enseignement public sont gérés par des confessions religieuses,
alors que moins de 20 % seulement le sont directement par l'État
(écoles non-conventionnées, dites « officielles
». Le reste est constitué d'écoles privées.
Au niveau des provinces, le Bandundu enregistre le plus grand
nombre d'écoles primaires avec 15,5 % en 2008/2009 et le Maniema n'a que
3,3 % d'écoles primaires. On constate une diminution de 0,7 du nombre
d'écoles primaires à Bandundu et une légère
augmentation de 0,2au Maniema.
Quant au régime de gestion, les écoles
conventionnées protestantes (ECP) se placent en-tête avec 33,9 %
et celles de la Fraternité viennent en dernière position avec 0,2
%.
Les écoles privées sont particulièrement
nombreuses en zones urbaines. La Loi-cadre de 1986 reconnaît
formellement l'existence du secteur privé non-subventionné et
autorise la création - sous certaines conditions. Celles-ci doivent,
entre autres, se conformer au programme national d'enseignement et être
agréées par le Ministère de l'EPSP. La loi fixe
également des directives concernant les frais scolaires, la
création des structures dirigeantes et les registres à tenir.
Elles sont soumises aux contrôles pédagogiques de l'Inspection. En
dehors de cette réglementation, les écoles privées
gèrent leurs affaires en toute liberté. Bien qu'apportant un
soutien important au système éducatif, il n'en ressort pas moins
un manque de contrôle et de rigueur, tant dans leur création que
dans leur fonctionnement : agréments douteux voire frauduleux,
écoles appartenant à des inspecteurs de l'enseignement,
écoles fonctionnant au domicile du propriétaire etc. Se pose
dès lors la question de la qualité de l'enseignement
dispensé dans ces écoles. Leurs effectifs varient selon leur
capacité d'accueil et le montant des droits exigés.
Comparant le nombre d'école et la population scolaire,
on remarque que la construction des écoles n'a pas progressé au
même rythme que la croissance de la population scolarisable. En milieu
rural, par exemple, la distance à parcourir par l'élève
pour rejoindre l'école peut être dissuasive. Bon nombre
d'écoles, sinon la majorité d'entre elles, manquent du minimum
nécessaire en termes d'équipements et de matériels
didactiques, de latrines, d'eau potable, et d'électricité.
A défaut d'investissements dans la construction et
l'entretien des infrastructures scolaires, on a assisté à une
dégradation de l'environnement face aux besoins croissants, avec un
effet négatif sur l'accès à l'enseignement primaire et
secondaire. Le recensement complet de l'état des infrastructures
scolaires n'est pas encore disponible, la Direction des Infrastructures
Scolaires qui en a la responsabilité ne disposant pas des moyens
matériels nécessaires pour ce faire
1.1.5. TEMPS SCOLAIRE
Nous ne saurions pas clore ce point sans pourtant parler de la
notion de temps. Le temps reparti dans le processus d'apprentissage de
l'enfant, car c'est l'un des points qui contribue à l'échec
scolaire si l'enseignant ne prend garde.
Le temps, nous en distinguons de trois sortes à
savoir :
· Le temps de la scolarité,
· Le temps de l'enseignement
· Le temps de l'apprentissage.
1.1.5.1 Le temps de la scolarité
Le temps de la scolarité c'est le temps de
l'institution scolaire, le temps effectivement passé à
l'école, il est primordial pour que l'élève consolide ses
acquis. L'élève passe d'une classe à l'autre, d'un cycle
à l'autre, ou il connaît un échec. la décision de le
maintenir dans la même classe ou le même niveau d'étude.
D'où, l'enfant connaît un Changement d'enseignant ou
d'école. ,. Dans cette optique, tous les retards qui peuvent grever
une année scolaire doivent être évités. Le planning
de chef d'établissement établit pendant les grandes vacances de
chaque année scolaire prévoit pour la rentrée scolaire
prochaine une série d'activité afin de permettre à
l'enseignant de bien planifier son temps qui est le temps de la
scolarité. A la rentrée administrative opérée au 15
août, la première de chose le maître prend connaissance des
programmes d'enseignements officiels, il met en place ces prévisions des
matières dans son unité pédagogique telle que
établit par l'autorité et pense à associer chaque
matière à son matériel didactique.
1.1.5.2 Le temps de l'enseignement
Le temps de l'enseignement, c'est le temps du maître.
Le temps défini par les programmes scolaires, il est géré
par l'enseignant et régulé par la programmation qu'il choisit.
L'enseignant doit tenir compte de chaque aptitude et compétence de
chacun de ses élèves. C'est le temps le plus difficile à
mettre en pratique. Le maître cherche à maîtriser la classe
en tenant compte du rythme de travail individuel de chaque élève,
afin de trouver et fixer des méthodes et techniques appropriées.
Il doit aussi penser aux méthodes et techniques des secours pour ceux
qui s'adaptent difficilement.
1.1.5.3 Le temps de l'apprentissage:
Le temps de l'enseignement, c'est le temps de
l'élève. Le temps de la relation de chaque élève
avec les connaissances qui lui sont proposées, Il est différent
pour chaque élève et, pour un élève donné,
comporte des rythmes différents. Il est à noter que ce temps de
l'apprentissage ne peut pas être identifié au temps de
l'enseignement. Ce n'est pas parce qu'on enseigne que l'élève
apprend. L'élève n'apprend pas nécessairement comme le
maître enseigne. D'où le maître doit toujours tenir compte
de la différentiation pédagogique. Car, pour un groupe
d'élèves pour lesquels le projet de l'enseignant est de leur
faire acquérir un même ensemble de compétences.
Le maître doit savoir :
· Que tous les élèves ne procèdent
pas tous de la même manière. Chacun répond avec sa propre
solution, ses propres procédures, sans établir de
hiérarchie préalable. Nécessité de mise en commun
pour confronter et faire évoluer les procédures individuelles des
enfants ; une mise en commun ne doit pas être confondue avec une
correction collective
· Que tous les élèves n'aient pas tous les
mêmes contraintes et le même matériel. Il est
nécessaire de s'adapter à leurs possibilités et à
leur style d'apprentissage.
· Que tous les élèves ne fassent pas tous
la même activité, au même moment. En fonction de la
situation de chaque élève, repérée au cours d'une
démarche d'évaluation formative, il est souhaitable de mettre en
place des ateliers d'activités, des ateliers de besoin ou de soutien
pour des élèves rencontrant des difficultés sur une ou
plusieurs notions et des ateliers d'entretient ou d'approfondissement pour les
autres élève
· Que la relation « maître -
élève » ne se fasse pas constamment selon la même
organisation. Il est utile de prévoir, au cours des activités
d'apprentissage, des formes variées de fonctionnement. Des phases de
travail individuel, des phases de travail collectif et des phases de travail en
groupe.
Graphique 1 : Le temps scolaire
Savoir
Prendre en compte les erreurs des
élèves. Mettre en place l'évaluation formative et la
différenciation pédagogique
Prendre en compte les différences entre le
temps d'apprentissage et le temps de l'enseignement
Enseignement
Apprentissage
Assurer la continuité dans la
construction des connaissances : définitions d'objectifs.
Programmation de cycle
1.2 PROGRAMMES ET QUALITE DES METHODES
D'ENSEIGNEMENT
1.2.1. PROGRAMMES DE
L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Depuis l'accession de la République Démocratique
du Congo à la souveraineté nationale, le secteur d'enseignement
plus particulièrement le cycle primaire a connu plusieurs
réformes du point de vue programme d'études.
La réforme de 196225(*) avait permis d'unifier les structures et les
programmes, elle fixait la durée d'études primaires à six
ans divisée en trois degrés de deux ans chacun à
savoir :
· Le degré élémentaire :
1ère et 2èmeprimaire
· Le degré moyen : 3ème et
4èmeprimaire
· Le degré terminal : 5ème
et 6èmeprimaire
Quant au programme proprement dit, il reprenait le plan
d'étude officiel de 1958, modifié et adapté comme il
convenait aux exigences de l'enseignement congolais. Il donnait la
priorité au français comme langue véhiculaire de
l'Enseignement primaire, réservant les langues congolaises aux seuls cas
de nécessité. En ce qui concerne le contenu, la reforme
introduisit dans l'Enseignement primaire certaine branches jugées
nécessaires compte tenu des besoins et de l'évaluation du
pays.
Le programme national de l'Enseignement primaire a connu
d'autres réformes du même genre : celle de 1974 et de 1984
qui avait préconisé le recours au principe du centre
d'intérêt. Il y eut une autre réforme de 1997. La
dernière en date est de 2002 qui a apporté quelques modifications
sur le précédent.
Le nouveau programme présente un certain nombre
d'avantages : une approche pédagogique centrée sur les
objectifs, un contenu actualisé et précis. Il définit les
principales connaissances et compétences que l'élève doit
acquérir à l'école primaire.
1.2.2 MATIERES DU NOUVEAU PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT
PRIMAIRE
Comme tout programme pédagogique, le nouveau programme
de l'enseignement primaire (NPEP) prévoit les branches et
sous-branches. Soulignons que sa révision en 2002 était due au
travail de la clarification, de restructuration et de réajustement de
branches et sous-branches. Son visage actuel d'exploitation se présente
de la manière suivante
1.2.2.1 Branches et sous
branches
1.2.2.1.1
Mathématique
Les mathématiques... la mathématique... pendant
longtemps, la première dénomination fut la plus
utilisée ; elle recouvrait toutes parties de cette science :
algèbre, géométrie, mécanique, topologie,
trigonométrie, arithmétique... partie qui avaient tendance
à devenir autonome. Actuellement, la formation
« mathématique » est de plus en plus
employée, pour bien marquer l'unité existant entre
différentes parties, de la même façon que l'on parle de
l'histoire de la géographie bien qu'un même fait historique ou
géographique puisse étudier sous différents aspects
(politique, économique...)
Toutes les définitions qui ont pu être
données de la mathématique, conduisent à considérer
cette science comme celle qui à pour objet l'étude des
grandeurs (grandeurs continues et discontinues) et de l'ordre.
Cette étude suppose la mise en évidence des relations
précises qui existent entre ces grandeurs, afin de dégager les
notions de situation, proportionnalité, de mesure, de combinaisons, de
classement ...
Les sciences mathématique se caractérise
essentiellement par :
· Sa précision : précision des
nombres, précision des formes, les rapports étant toujours
très exactement définis.
· Son abstraction : la mathématique est
(selon E. BOREL cité par Lucien Adjadji et Pierre du Saussois)26(*) la science qui étudie
les relations entre certains être abstraits définis d'une
manière arbitraire sous la seule condition que ces définitions
n'entraînent pas des contradictions.
L'enseignement de mathématique poursuit un double but
à savoir : le but utilitaire et le but éducatif
1. But utilitaire : Apprendre l'enfant à
calculer juste et vite afin d'acquérir les automatismes indispensables
pour résoudre les problèmes usuels
2. But éducatif : Former l'intelligence,
particulièrement le jugement, le raisonnement et le souci de
vérité, d'exactitude afin d'observer et à
réfléchir pour comprendre les nécessités sociales
et économiques
a. Méthode dans l'apprentissage
mathématique
« Penser mathématique dit Lucien c'est,
effectuer par la pensée une série d'action, c'est établir
toujours par la pensée un réseau des relations ».Ces
actions, ces relations existent dans le monde réel, mais nous devons les
percevoir puis les intérioriser afin de découvrir les axiomes et
les règles ou plus tôt des modèles qui rendent compte,
d'une façon plus général, de cette
réalité.
C'est l'enfant lui-même qui doit découvrir les
concepts mathématiques d'action sur les grandeurs et des relations entre
grandeurs, or, sa pensée est infrarationnelle comme dit Piaget27(*) ainsi que wallon28(*). Cette construction de
l'univers mathématique ne peut se faire, comme tout progrès,
qu'à partir des propres expériences de l'enfant. Il sera donc
nécessaire, tout d'abord, d'exploiter et de créer de situations
qui lui permettront d'étendre son champ d'expériences.
Ainsi, ces méthodes doivent être :
· Psychologique
· Concrète
· Active
· Educatives
· utilitaires
Pourquoi arrive - t- on à un changement de
méthode et, à une modification, des programmes d'enseignement de
mathématique ?
Les raisons qui le conduisent sont présentées
à trois différents ordres à savoir :
· Raison d'ordre économique
· Raison d'ordre socio - politique
· Raison d'ordre pédagogique
1. Raison d'ordre économique
Depuis plusieurs années, essentiellement dans les pays
fortement industrialisés et dotés d'une technique avancée,
la mathématique étend son champ d'action. Elle devient un
instrument de résolution des problèmes posés par le
réel, non seulement dans le domaine qui paraissent traditionnel
(physique, chimie...), mais également dans les domaines d'où,
précédemment, elle était écartée
(sociologie, psychologie, histoire...). Il est à remarquer,
également, que la mathématique non numérique tient une
place de plus en plus importante. Il était donc nécessaire, afin
de préparer l'enfant à la vie dans une société
moderne, de lui donner les moyens de travailler aussi bien sur des situations
numériques que non numérique.
2. Raison d'ordre socio - politique
Le prolongement de la scolarité de l'enseignement
primaire à l'enseignement secondaire modifie profondément le but
de l'enseignement en général et celui de mathématique en
particulier. L'école primaire tend une école
préparatoire à un enseignement secondaire ; il convient donc
non seulement de faire acquérir les techniques indispensables, mais de
préparer l'enfant à cet enseignement secondaire et peut
être projeté celui de l'enseignement universitaire en lui assurant
une compréhension réelle des notions mathématiques et en
entreprenant une véritable éducation de la pensée
mathématique.
3. Raison d'ordre pédagogique
Les notions de l'inadaptation scolaire nous laisserons
à penser que les premiers échecs constatés en
mathématique proviendront aux notions de base mal acquise. En effet si
avec beaucoup des patiences, de répétition l'enfant sera capable
d'apprendre les tables d'addition, les tables de multiplication, ce savoir ne
doit pas faire d'illusion. Si la plus part des enfants savent effectuer les
quatre opérations fondamentales beaucoup d'entre eux, lors de
résolution d'un problème, ne savaient quelle opération
faire. Le maître pour sur monter ces difficultés doit
posséder souvent à des problèmes types en reprenant
souvent des termes usuels
b. Quelques directives méthodologiques en
mathématique
- En 1ère
année :le nouveau programme de l'enseignement du
primaire en RDC prévoit qu'en 1ère année du
primaire qu'au début de son cycle que l'enfant arrive à
comparer les quantités se trouvant dans les objets, croquis,
schème, ordonner les nombres sur la droite des nombres et
décomposer les nombres au départ des objets et des
schèmes
- En 2ème
année : Le calcul écrit n'est pas encore
introduit. Tout est mental même si on les opérations sont
disposées sous la forme de calcul écrit (ce qui n'est pas
nécessaire) on les résout toujours par calcul mental
c'est-à-dire qu'on ajoute ou soustrait d'abord les dizaines et en suite
les unités.
- En 3ème
année : c'est l'apparition du calcul écrit.
L'enfant doit faire appel à la mémoire.
- En 4ème
année : contrairement aux autres classes
précédentes l'élève de la quatrième croise
pour la première fois les nombres décimaux.
- La 5ème
année : c'est le début du troisième
degré, et marque déjà la fin du cycle primaire. L'enfant
doit compter, nommer, comparer, lire et écrire en chiffre et en lettre
des grands nombres.
C. Sous branches de mathématique
Comme dans tout programme d'enseignement, le nouveau programme
de l'enseignement primaire prévoit des branches et des sous branches. La
mathématique en compte cinq. Il s'agit de numération,
opération, grandeurs, formes- géométriques et les
problèmes29(*).
1. Numération
C'est la façon d'écrire et d'énoncer un
nombre. On distingue la numération orale et la numération
écrite. Elle a pour exercice le calcul mental, un exercice qui se
réalise par la pensée en se servant de procéder raisonnant
et doit être omniprésent dans toutes les leçons de
calcul. En 1èr degré du
primaire : le calcul mental est disposé sous forme de
calcul écrit et fait appel à la mémoire et en
2ème et 3ème
degré : naisse le calcul mental, le maître
privilégie le procédé raisonnant ou encore le
procédé le plus rapide pour gagner du temps.
2. Opération
C'est l'étude de quatre opérations
fondamentales, sa pratique s'effectue sur base du calcul écrit, un
calcul mécanique s'adressant surtout à la mémoire en
respectant la disposition et de la fraction. Les méthodes
utilisées en calcul écrit tiennent toujours compte de
l'évolution mentale de l'enfant tout simplement parce que ça fait
appel à la manipulation des êtres abstraits qui sont autres que
les nombres, ainsi, il faudra qu'elles soient actives et concrètes.
3. Grandeurs
C'est une convention légale des mesures (mesure de
capacité, de poids, de longueur,...). Cette étude consiste
à évaluer et comparer les grandeurs, de les mesurer et de les
calculer dans des situations significatives. Au niveau primaire, l'enseignement
de grandeur a pour but d'enseigner le tableau de chaque mesure, de le faire
comprendre et maîtriser. Afin que les élèves s'en
servent.
4. Formes géométriques
Les formes géométriques et les corps
géométriques sont enseignés dans les mêmes
programmes. Les deux sont des perceptions, construction, de la structuration et
les calculs de leurs grandeurs. Ils sont enseignés dans toutes les
classes du primaire.
5. Problèmes
Un problème c'est toute opération qui se
présente à l'esprit et dont la solution n'apparaît pas
clairement à première vue. On choisit un chemin, élimine
les obstacles pour aboutir à une solution - réponse. Mayer
(1985)30(*) distingue
quatre étapes dans son traitement à savoir: la
traduction, l'intégration, la Planification de la solution et
l'exécution de la solution.
En arithmétique, le mérite de l'enfant ne
consiste pas à bien effectuer l'opération, mais plus tôt
qu'à choisir l'opération qui convient. Pour exercer les
élèves à un problème, le maître se fixer un
but précis car c'est de cet enseignement que la mathématique
prépare l'enfant directement à la vie.
1.2.2.1.2
Français
Comme relevé plus haut, le français a
été consacré comme langue véhiculaire de
l'enseignement national31(*). Il est la branche la plus importante au niveau
primaire et comporte neuf sou-branche à savoir : Elocution et
langage Vocabulaire Récitation Lecture, Grammaire, Analyse, Conjugaison,
Orthographe et Rédaction
Les connaissances et compétences ci-dessous sont
entendues au sortir de l'enfant à l'école primaire dans
l'apprentissage de français :
1. Comprendre un message et y répondre en
français
2. S'exprimer avec aisance et de manière
spontanée dans des situations de communication familières
3. Lire couramment, clairement, correctement un texte simple
et comprendre
4. Produire des textes simples en situation de communications
réelles ou simulées
1. Elocution
Elocution vient du mot latin qui signifie parler32(*) c'est une manière dont
s'exprime oralement, elle permet de bien articuler et d'enchaîner des
phrases. Elle est le seul point de départ par l'étude du
français, le plus utile pour tous au niveau de programme d'enseignement
congolais. Elle sert surtout d'entraînement à l'usage correct de
la parole.
Selon Ebengo33(*), une petite nuance distingue deux termes
langage et élocution malgré
leur caractère indispensable. Les leçons de langage
s'adresseraient surtout à de tous jeunes élèves et
étudient la langue proprement dite de son expression orale, simple et
courante. Tandis que l'élocution intéresserait surtout les grands
élèves et vise la correction de la confond à la
phraséologie orale car elle poursuit l'un des buts de faire habituer
l'enfant à former des phrases correctes et complètes. C'est l'un
des enseignements omniprésent dans tout les cours, le maître
veille à la correction des phrases et à l'emploie de terme
propre.
2. Vocabulaire
Le dictionnaire Larousse34(*) définit le mot vocabulaire comme étant
ensemble des mots ayant une valeur dénomination, qui appartient à
une langue, une science à un art, à un milieu social, à un
auteur... cette leçon est celle, où, la dominante est
l'acquisition des mots nouveaux chez l'enfant. Son enseignement
étroitement lié à l'utilisation du milieu
On distingue le vocabulaire actif qui est ensemble des mots
qu'on connaît et s'utilisent fréquemment, dans la conversation
courante, le vocabulaire passif constitue des mots connus mais ne sent que
rarement utilisés dans la conversation courante. Quant au vocabulaire
fondamental, c'est la liste des mots les plus fréquemment d'une langue,
et enfin le vocabulaire affectif, celui qui permet d'exprimer
l'émotion
3. Récitation
Récitation prend à partir de son coeur un acte
qui le dit à haute voix, les morceaux choisis entièrement et
développe le goût du beau, des mots des images, des oeuvres, des
rythmes des phrases, de la beauté des sentiments etc. la
récitation compte deux services qui sont la diction et la
déclamation.
4. Lecture
C'est un moyen qui par des signes écrits, un message
peut passer d'une personne (auteur) (lecteur) la première n'étant
pas en présence. Elle se trouve à la base de toute formation
ultérieure, elle développe vocabulaire de l'enfant. Les
connaissances, elle est une source d'information enrichit.
Elle a pour principaux exercices :
· La lecture élémentaire : elle permet
l'enfant à déchiffrer, à articuler et à prononcer
des sons, des mots et des petites phrases. Elle permet aussi l'acquisition d'un
certain mécanisme
· Lecture courante : elle est
caractérisée par le manque d'hésitation, d'arts
intempestifs et de non retour en arrière
· La lecture silencieuse : c'est celle que
l'élève fait sans articuler le son ou sans prononcer à
haute voix le texte qu'il lit.
· La lecture expliquée : consiste à
chercher sous les mots ou expressions du texte, la pensée de l'auteur en
vue de découvrir les moyens qu'il met en oeuvre pour se faire comprendre
et faire sentir la beauté du texte
· La lecture expressive qui consiste à faire
valoir ou à intérioriser les sentiments de l'auteur inclus dans
le texte.
Il existe deux grandes méthodes en lecture à
savoir : la méthode dit traditionnelle et la méthode
nouvelle appelée aussi la méthode globale. La première
part d'un élément simple, elle passe de la combinaison des signes
à l'addition des syllabes puis des mots. Tandis que la seconde analyse
la phrase, l'enfant part de l'ensemble (phrase-mot) pour aller à
l'élément graphique.
5. Grammaire
Elle est l'étude et la description de la structure
syntaxique, morphologique et phonétique d'une langue. Son enseignement
n'est effectif qu'à partir de la 3ème année du
primaire, les deux premières classes du premier degré sont
basées sur l'enseignement du pré grammaire qui est au fait sa
préparation ou les exercices donnant lieu à l'idée des
notions grammaticales.
6. Analyse
Elle a un rôle très important au niveau de
l'enseignement primaire, elle permet les accords grammaticaux et de
discuter la pensée en vue d'une meilleure compréhension du
texte35(*). C'est une
étude de la nature et de la fonction des mots. Comme exercice, elle fait
usage de l'analyse fonctionnelle ou grammaticale et de l'analyse logique ou
formelle.
7. Orthographe
C'est l'art ou la manière d'écrire correctement
les mots d'une langue, on distingue l'orthographe d'usage ou absolue et
l'orthographe de règle.
Orthographe d'usage fixe la mémoire visuelle des mots
isolés et l'orthographe de règle autrement appelé
orthographe grammaticale ou relative, elle consiste dans la variation que subit
le mot dans ses rapports avec les autres mots de la phrase. Elle a pour
exercice la dictée, la copie, la visualisation et tant d'autres.
1.2.2.1.3 Etude du milieu
Comme indique la nomenclature du programme national de
l'enseignement ainsi que la restructuration et réajustement des branches
scolaires et sous branches du programme national de l'enseignement,
l'étude du milieu est enseignée seulement en premier degré
du primaire. Dans les programmes précédents ceux de 1963, 1974
et de 1981, la branche étude du milieu regorgeaient la
géographie, l'histoire et les sciences comme sous branches. Mais,
l'actualisation du programme d'enseignement primaire en 1997 et 2002 l'ont
autonomisées.
Il a pour objectifs :
- Développer l'esprit d'observation
- S'intéresser à la vie sous ses formes
(animales et végétales), la respecter et l'admirer
- Développer le goût de la recherche
personnelle
1. Géographie
C'est la description de la terre36(*) elle décrit la surface
du globe terrestre, son relief, son climat, sa végétation, ses
habitants, etc. elle est donc l'explication raisonnée de la terre et des
rapports réciproques qui existent entre la terre et l'homme. Dans son
enseignement la maître doit permettre l'enfant à acquérir
et utilise le vocabulaire géographique, représente avec
exactitude l'effet géographique, localise aisément l'effet
d'Afrique sous leurs divers aspects et aussi avoir un aperçu
général des autres continents.
2. Histoire
C'est l'étude du passé c à d la
connaissance des évènements du passé, des faits relatifs
à l'évolution de l'humanité, à l'exploitation du
patrimoine local en vue de découvrir les traces laissées par les
générations antérieures, les vestiges, les sites
3. Sciences naturelles et physiques
Comme nous l'avons déjà indiqué, ces
notions ont pratiquement les mêmes objectifs avec l'étude du
milieu enseigné en 1er et deuxième année du
primaire. L'enfant se verra développer pratiquement les mêmes
notions apprises pratiquement les mêmes notions apprises
précédemment. Dans ces sciences d'observation,
l'élève étudie les êtres vivants et les corps de la
nature. Elle regroupe la botanique, l'anatomie, la zoologie ainsi que la
physique
1.2.2.1.4 Autres branches
1. Education civique et morale
La morale et la science du bien et du mal. A l'école
primaire, elle est l'art d'incliner la volonté libre de l'enfant vers le
bien. Tandis que le civisme qui est le dévouement d'un citoyen pour sa
patrie, est donc l'ensemble des sentiments qui font le bon citoyen d'un pays,
attachement à la cité, à la patrie. Les deux sont
associées en éducation civique et morale tout simplement parce
qu'elles visent, cherchent et prônent le bien de l'enfant (individu).
2. Education pour la santé et
environnement
C'est l'ensemble des principes et des pratiques tendant
à préserver et améliorer la santé. A l'école
primaire, elle exploite principalement l'éducation à
l'hygiène et à la nutrition, la sensibilisation aux maladies,
à la vaccination, au secourisme ... c'est parmi les branches
d'enseignement introduit à la dernière reforme.
3. Calligraphie
Si l'écriture c'est la discipline scolaire qui tend
à apprendre à tracer les lettres et les chiffres de
manière consciente, lisible et rapide, la calligraphie, elle, est de
former les caractères d'écriture ou raffinement dans l'art
d'écriture. Notons qu'il existe plusieurs sorte d'écriture, on
peut citer : l'écriture droite (sans pente), l'écriture
français, l'écriture anglais, le belge, le script, etc. ...
l'école primaire congolaises pratiquent trois seulement à
savoir : l'écriture droite (sans pente), l'écriture anglais
(avec pente) et l'écriture script.
4. Dessin
C'est une représentation sur une surface
d'éléments observés ou imagés, à l'aide des
moyens graphiques : crayons, plumes, pinceaux ..., il a pour
objectifs37(*) :
- Développer l'esprit d'observation et l'image
créatrice
- Exprimer ses idées, ses sentiments
- Perfectionner l'expression graphique des
représentations mentales
- Devenir sensiblement au beau
5. Chant et musique
Pour acquérir le goût de la bonne musique,
développer les aptitudes sensorielles, éveiller le sens
esthétique et susciter la joie, l'enfant est appelé à
apprendre le cours de la musique de son arriver à l'école, car la
musique est l'art de combiner les sons d'une manière agréable
à l'oreille38(*).
Elle soit vocale, soit instrumentale.
6. Travail manuel
C'est l'ensemble des activités qui se font avec la
main. Les activités manuelles ne comprennent pas seulement les exercices
bien connus mais elles embrassent aussi des nombreuses activités
courantes.
7. Education physique et sportive
Elle est une discipline enseignée à
l'école primaire pour permettre à l'enfant développer ses
capacités motrices et corporelles.
8. Langues et traditions africaines39(*)
Comme l'intitulée l'indique, langues et traditions
africaines couvre deux notions, celle de la langue et celle de traditions
(africaines). En ce qui concerne notre enseignement le programme prévoit
les langues dites nationales (kikongo, tshiluba, lingala et swahili
CHAPITRE II :
RESULTATS SCOLAIRES
Les résultats scolaires c'est l'ensemble des points
obtenus lors d'une évaluation scolaire, ils manifestent la
réussite ou l'échec à l'école. Notons qu'un
élève échoue lorsque ses résultats scolaires est
insuffisants, c'est dire que sa prestation laisse à désirer. Dans
la plus part des systèmes scolaires, un élèves qui obtient
des mauvais résultats a devant soi deux
éventualités : ou il est renvoyé de l'école ou
il reprend l'année scolaire. C'est de cette raison que les
pédagogues pensent qu'il y a lieu de considérer les
résultats scolaires comme une boussole qui indiquerait le niveau
réel de l'intelligence de l'enfant. Les résultats scolaires
manifestent toujours le contenu et la qualité de ce qui a
été enseigné et produit par élève.
Avanzini cité par Kilufya présente quelques
éléments de l'échec scolaire en ces
termes : « le premier signe de l'échec scolaire, ce
sont les résultats médiocres. Il s'agit cependant d'une
indication relative et en partie contestable, puisqu'on pourrait objecter que
très souvent les notes sont scriptables ». Les mauvais
résultats sont toujours considérés par
élève, par famille et par enseignant comme la reconnaissance
officielle de l'échec scolaire.
En pratique, les résultats scolaires sont fort
discutables par le fait que d'une part, l'enseignant qui évalue le
travail de l'élève peut être subjectivement
influencé par ses sentiments et d'autre part, l'élève peut
se trouver dans des conditions psychologiques inadéquates ou
défavorables au moment où il présente le test
d'évaluation.
Ainsi, une évaluation valable devrait se baser sur des
objectifs didactiques clairement définis d'avance en
harmonie avec toutes les autres composantes essentielles d'une
évaluation valable, à savoir : « les
contenus, les objectifs et les méthodes ».
2.1 APPROCHE
METHODOLOGIQUE
La première section du deuxième chapitre est
consacrée à décrire la démarche appliquée
à la recherche et à la récolte des données et
informations nécessaires à l'étude portant sur la
qualité de l'enseignement. En cette partie, nous avons utilisé la
méthode d'enquête basée sur le test MLA I. en effet,
l'enquête MLA I compte déjà des tests et questionnaires
spécialement conçus pour évaluer les résultats
d'apprentissage des matières scolaires auprès des
élèves.
En cette section nous décrirons :
· La méthodologie générale de
l'enquête des élèves
Echantillonnage
La taille de l'échantillon
Mode de passation des tests
Difficultés rencontrées
· Les techniques de dépouillement
2.1.1 METHODOLOGIE GENERALE DE
L'ENQUETE DES ELEVES
L'étude sur l'impact salarial vis-à-vis du
rendement scolaire suscite la corrélation de deux variables :
le rendement scolaire et le salaire. Pour ce faire,
la première enquête se base sur le test MLA I qui est un test
à caractère international que nous présentons dans le
texte ci-dessous. La méthode prise en compte, est celle
d'échantillonnage utilisée pour cette enquête est le tirage
aléatoire stratifié faite à plusieurs degrés en
respectant les proportions et la taille des écoles par niveau des
provinces éducationnelles. Deux strates sont considérées
à savoir le seuil salarial des enseignants ainsi que le cout des frais
scolaires.
Pour le tirage à la sélection, nous avons
utilisé :
- La liste exhaustive des écoles dans les
différentes provinces éducationnelle de la ville de Kinshasa
- La liste exhaustive des élèves de la classe
tirée (le registre d'appel des classes)
- Le cahier de perception des frais scolaires
Pour faire partir de la base de sondage, nous avons tenu
compte d'un certains nombre de critères.
a. S'agissant des écoles
1. Etre une école privée agréée de
la ville province de Kinshasa organisant un cycle complet du primaire
2. Etre une école ayant au moins une classe de la
quatrième année du primaire totalisant au moins vint
élèves et comptant un enseignant titulaire
3. Etre une école dont les frais scolaires se situe
entre 1 à 50 ou 100 dollars pour le premier groupe et de plus 100
dollars Américain pour le deuxième groupe
4. Concernant le seuil salarial, nous avons groupé les
écoles en deux groupes, les écoles dont les enseignants ont un
seuil salarial ne dépassant pas 100.000Fc d'une part et celles dont le
seuil salarial dépasse 100.000Fc de l'autre. Les écoles sont
tirées à partir de leur province éducationnelle (province
éducationnelle de Kinshasa EST, province éducationnelle de
Kinshasa centre et province éducationnelle de Kinshasa Ouest)
b. S'agissant des classes et élèves
Les classes et les élèves
sélectionnés ont été aussi tirés au
hasard
1. Nous avons pris une classe de quatrième année
du primaire par écoles
2. Le choix des élèves ont été
faite sur base de la présence quotidienne à l'école,
d'où sur le maximum des enquêtés 98% n'ont jamais
été absent à l'école et sont réguliers dans
le payement des frais scolaires comme ont témoigné les registres
d'appels de classe ainsi que les cahiers de perceptions des frais scolaires.
C. Nous avons pris aussi soins à travers la technique
d'interview, nous entretenir avec les enseignants, les parents des
élèves évalués, les directeurs des écoles
sélectionnées ainsi que certaines des autorités
pédagogiques locales.
2.1.2 TAILLE DE
L'ECHANTILLON
La répartition des écoles enquêtées
par province éducationnelle s'est fait par la « relation de
nichage ». Cet échantillon des sujets constitue la facette
d'instrumentalisation suivant la « théorie de
généralisabilité ». En effet comme l'affirme J.
CARDINET et I. TOURNER cité par Jules LOMALIZA40(*), en procédant par la
relation de nichage en raison d'une classe par école et de 20
élèves par classe.
2.1.3 PASSATION DU TEST
Le choix des établissements scolaires ayant
été déjà fait selon les critères ou
procédés tel que présenter ci-haut, la passation du test a
été organisée à des heures et jours convenus avec
les écoles. Il nous a fallu entrer en contact avec les premiers
concernés du test qui sont des élèves. Une brève
explication sur la passation du test les a été fournie.
Du déroulement
a) Avant l'entrée des élèves dans la
salle de classe, nous avons veillé à ce que la salle soit
ouverte, propre et préparée à la passation du test et les
équipements nécessaire à la passation soient disponible
(tableau, pupitre, craie...)
b) Après l'entrée des élèves en
classe, nous leurs avons expliqué que :
- Ce test n'avait pas la relation avec les examens ni avec le
passage dans la classe supérieure
- Ils doivent fournir un effort pour que les résultats
traduisent réellement leurs compétences
- Ils vont participer à 3 tests pendant trois jours (le
français, mathématiques et la vie courante)
- Ils ne doivent pas s'absenter pendant ces trois
journées
- Les étapes de la passation du test
a) Remplissage de la page de garde
b) Présentation des exemples
c) Préparation à la passation du test
Pour préparer les élèves au test, nous
sommes assurés que tous possédaient les outils scolaires
nécessaires (stylos, crayons, compas, gommes ...), après cette
assurance, nous leur avons distribué les cahiers d'items en donnant
quelques consignes. Un exercice modèle a été
résolu avant le cout d'envoi
- Durée de passation de chacun de test : 40
minutes en raison de 2 minutes par question
- Ordre de succession des tests : Français,
Mathématique, Vie courante
2.2 PRESENTATION DES
INSTRUMENTS DE MESURE DE LA QUALITE DE L'ENSEIGNEMENT
Le Monitoring Learning Achevement
« MLA » est un projet de suivi permanent
des acquis scolaires et de développement. Un suivi centré sur
l'élève, il a pour but général de mettre sur pied/
renforcer les systèmes des suivi adaptés aux pays qui visent
à développer des politiques/stratégies affectives pour
améliorer la qualité de l'éducation après avoir
contrôlé le savoir obtenu par le récipiendaire. Il oeuvre
sur deux domaines qui sont les acquis scolaires et les facteurs favorisant les
acquis scolaires
2.2.1 ACQUIS SCOLAIRES
2.2.1.1 Acquis
scolaires
L'entré de l'enfant à l'école primaire ne
suppose pas qu'il s'amène tête vide comme croyait certaines
opinions. La première année du primaire accueille deux groupes
d'élèves distingue, le premier c'est de ceux qui n'ont jamais
été à l'école. Mais attention, on découvre
chez ces enfants une certaines connaissances acquises par expérience
personnelle dans leur environnement par exemple, en arithmétique, le
petit peut afficher Une idée sur la juxtaposition d'unités,
la notion vague de quantité (beaucoup, peu), connaissance de noms des
nombres (1, 2, 6 ...), comptage des nombres (d'une façon graduelle ou
non), la reconnaissance des petits nombres, l'écriture des nombres de sa
manière...
Le deuxième groupe est composé de ceux qui ont
fréquentés l'école maternelle. Soulignons quand même
que ce groupe s'amène avec des notions pas moins considérables,
surtout que l'école maternelle en république démocratique
du Congo est dotée d'un programme d'enseignement suffisant, obligatoire,
adapter au niveau des enfants et aux réalités du milieu. On dira
d'eux qu'ils ont acquis quelques choses à ce niveau d'études.
Bien que le programme du niveau primaire les ignore et place les deux groupes
à un même niveau.
Ainsi, nous définissons les acquis scolaires comme
étant les résultats des apprentissages de l'enfant à
l'école. Ils ne sont ni innés, ni hérédités,
il s'acquiert lors de la scolarité de l'enfant.
Le MLA les évalués dans trois disciplines qui
sont la mathématique, le français et la compétence de la
vie courante. Signalons que c'est la toute première fois qu'un test
international se base à évaluer les compétences de la vie
courante. Ils varient selon les caractéristiques culturelles et le
développement de l'éducation dans chaque pays. A titre d'exemple
dans les tests de la vie courante de la république malienne, les
élèves doivent expliquer ce qu'ils font quant ils ont la
diarrhée. Vont-ils voir le médecin ou bien un
guérisseur ?
2.2.1.2 Facteurs
favorisant les acquis scolaires
Les facteurs favorisant les acquis scolaires sont
traités sur bases de caractéristiques des élèves et
des enseignants, de l'environnement familial, le lien social et les conditions
sociales.
2.2.2 BUT, OBJECTIFS ET
AVANTAGES DU MLA
Comme toute organisation, le MLA poursuit un but, c'est de
renforcer les capacités nationales en vue de suivre en permanence la
qualité des programmes de l'éducation de base, plus
précisément les acquis scolaires des élèves du
primaire. Il poursuit en outres comme objectifs principaux :
a. l'établissement d'un système lui permettant
de suivre en permanence la qualité des programmes de base sur base
continue et permanente ;
b. l'évaluation d'une façon périodique
les apprentissages des élèves ;
c. de fournir des informations pour facilité
l'intervention des décideurs nationaux en vue de réduire les
disparités au niveau des apprentissages entre écoles et au sein
de l'école due par exemple aux différences d'ordre
régional, socio-économique et aux différences
garçons - filles ;
d. l'établissement des niveaux communs (niveaux minimum
pour tous et souhaités pour les plus talentueux) des
apprentissages ;
e. de développer des méthodes et des indicateurs
pour un suivi sur le long terme dans le but d'aider les autorités
nationales à assurer une éducation de qualité pour
tous ;
2.2.3 INSTRUMENTS DE MLA
Le projet MLA41(*) a été mis en place par l'UNICEF et
l'UNESCO après la Conférence mondiale sur l'Education Pour Tous
dans le but de répondre à la demande accrue d'information sur la
qualité des apprentissages. En effet, l'éducation fondamentale
doit permettre à ceux qui apprennent de réaliser pleinement leurs
potentialités par l'acquisition affective des connaissances, de la
capacité de raisonnement, de savoir-faire et des valeurs utiles. Elle
n'est donc pas le seul fait de s'inscrire à l'école, de suivre
jusqu'à son terme et d'obtenir un certificat de fin de cycle.
De sa conception, le projet MLA a privilégie pour son
exécution, l'approche régionale laquelle justifie par son
envergure et la multitude de contextes régionaux et nationaux. Ainsi,
les groupes régionaux ont été constitués
pour :
- Préparer les instruments à employer dans le
projet
- Mettre au point les cadres et le choix de
l'échantillon
- Conduire les analyses et rédiger les rapports
portant sur les données MLA
Bien qu'une approche commune à la mise au point des
instruments a été adoptée, le principe de la connaissance
du caractère spécifique des régions ou
d'individualité régionale a été retenu et un
ensemble d'items fondamentaux commun à la région a
été conçu tout en prévoyant des items propos aux
pays.
Ces items ont été prévus afin de
permettre aux pays participants de répondre à leurs besoins
spécifiques. C'est ainsi, ils ont été mis au point par
chaque région un groupe de travail.
Il est à noter que les instruments utilisés
à chaque édition du projet bénéficie de la
contribution des spécialistes africains qualifiés et
expérimentés ayant des compétences éprouvées
en évaluation, en méthode de recherche et en statistique. Pour
la première fois les instruments MLA ont connus des essaie pilotes au
Maroc et à Mali pour les pays francophones et en Afrique du sud pour les
pays anglophones.
Un noyau commun des compétences de base est
évalué au noyau des tests de référence standard en
même temps que des questionnaires permettant de recueillir des
informations sur certains facteurs déterminant l'apprentissage.
Concernant le test, le projet MLA retient le
Français, la Mathématique et les Compétences de la vie
courante comme domaines constituant l'essentiel de
l'apprentissage de base.
2.2.3.1 Test de
Français
Le test de français mesure les acquis d'apprentissage
de base en français des élèves de la quatrième
année de l'école primaire. Il évalue les
compétences en communication de l'élève, notons que
l'émission et réception des messages sont deux
éléments majeurs qui ont constitué la base du cadre MLA I
pour l'élaboration des items.
Ce cadre couvre quatre domaines principaux, dans lesquels la
maîtrise des compétences d'apprentissage de base est
mesurée. Ces items permettent l'élève de faire preuve des
nécessaires compétences stratégiques, sociolinguistiques,
en discours et en grammaire pour l'interprétation ou communiquer un
message particulier dans un but clair. Il s'agit des lecture-écriture,
vocabulaire, grammaire, lecture-compréhension.
1. Vocabulaire : ce domaine vise à mesurer la
capacité des enfants à nommer ou traduire correctement les
éléments d'une situation de vie représentée
2. Lecture compréhension : le domaine de lecture
compréhension vise à mesurer la capacité de
compréhension des enfants, des éléments de langues, y
compris la capacité d'organiser les éléments. Les items
sont centrés sur les activités d'interprétation
d'affiches, d'emploi du temps d'écoliers et d'analyse de texte
écrit
3. Grammaire : les items de ce domaine visent à
mesurer la capacité des enfants à appliquer sans erreur les
règles grammaticales des situations données. Il est centré
sur les activités faisant appel aux règles d'accord et à
la distinction des types des phrases
4. Lecture - écriture : le test lecture -
écriture a été conçu pour mesurer les acquis
d'apprentissage de base en lecture -écriture des élèves en
quatrième année du primaire. La pus part des items ne sont pas
élaborés en tant qu'items autonomes, mais ont été
présenté dans un contexte particulier. L'élève
devrait donc faire preuve des nécessaires compétences
stratégiques, linguistiques, sociolinguistiques, en discours et en
grammaire pour interpréter ou communiquer un message particulier dans un
but clair.
2.2.3.2 Test de Mathématiques
Le test de mathématique privilégie les
compétences relatives à la mise en oeuvre de capacités de
décodage, d'écriture, d'application des mesures dans le cadre de
la solution de problèmes. Il vise globalement à mesurer
l'aptitude des enfants à effectuer des opérations
arithmétiques et à résoudre des problèmes simples.
Ces compétences sont acquises par une appréciation de
l'utilité d'opérations arithmétiques pertinentes dans les
contextes spécifiques ainsi qu'une compréhension d'implication
d'énoncés quantitatifs par rapport à des tendances qui se
rencontrent naturellement au quotidien. La plupart des définitions
renvoient à la mise en oeuvre de capacités de décodage,
d'écriture, de calcul, d'application et de mesure dans le cadre de la
solution des problèmes. Ces compétences sont acquises par une
appréciation de l'unité d'opérations arithmétiques
pertinentes dans des contextes spécifiques ainsi qu'une
compréhension des implications d'énoncés quantitatifs par
rapport à des tendances qui se rencontrent naturellement au quotidien.
Dans ce projet, les compétences mathématiques on
été testées dans les domaines suivants :
1. Opération : la manipulation numérique, y
compris l'addition, la soustraction, la multiplication et la division de
nombres entiers et de fractions, ainsi qu'une compréhension de la
notation décimale
2. Géométrie : la reconnaissance des formes
et lignes géométriques simples et complexes, et une
compréhension de la dimensionnalité et de la perspective
3. Mesure : une compréhension des concepts qui
sous entend l'emploi d'appareil de mesure pour la quantification de dimensions
physiques ainsi que de dimensions temporelles par exemple, la distance, la
proportionnalité, le volume, le poids).
4. Problèmes : ils prennent en compte les trois
branches principales citées ci-haut à savoir :
l'opération, la géométrie et la mesure
2.2.3.3 Test de
Compétence de la Vie Courante
Les compétences de la vie courantes concernent les
connaissances de base, le savoir, la compréhension, les habilités
pour faire face aux différentes statuassions de la vie quotidienne, son
test évalue les formes de connaissances qui reflètent
l'acquisition par l'enfant d'un minimum d'autonomie personnelle pour son
existence quotidienne et correspond à la maîtrise de certaines
techniques de solution des problèmes et d'insertion sociale. Il a
été conçu pour évaluer cinq domaines de base
à savoir :
a) La santé, l'alimentation, l'assainissement,
l'hygiène et le V.I.H. les items de domaine visent à mesurer les
niveaux de connaissance des enfants du point de vue de l'hygiène, de
l'alimentation et de l'assainissement de base qui ont une incidence sur leurs
santés générales. Ils mettent en jeu quelques notions
fondamentales concernant les maladies, la nutrition et l'hygiène que
l'enfant doit connaître pour se maintenir en bonne condition physique et
éviter certaines maladies surtout celles dite des mains salles.
b) Vie civique, protection de l'environnement,
développement de la communauté : les items de ce domaine ont
été conçus pour testé le savoir, les attitudes et
les valeurs positives dans le cadre de la vie en famille ou au sein de la
communauté. Sens civique et participation aux activités
sociales.
c) Science et technologie : la capacité
d'appliquer une pensée scientifique et technologique aux
problèmes de tous les jours est nécessaire pour permettre aux
enfants de maîtriser leur environnement quotidien et peut conduire et une
autosuffisance accrues en termes de nécessités de base. Les items
ont été conçus pour évaluer la mesure de ce que les
enfants avaient appliqué des compétences scientifiques et
technologiques acquis et dans laquelle ils pouvaient de base.
d) Compétence pré - professionnelles : les
items de ce domaine visent à tester les capacités dans le domaine
de savoir faire V.I.H/SIDA
2.2.4 QUESTIONNAIRES
Les jeux des questionnaires sont conçus pour
rassembler un maximum d'informations sur les micros - milieux entre
autre : école - foyer qui influent les performances des
élèves.
L'environnement retenu dans ce genre d'enquête est
divisé en quatre zones d'investigation à savoir :
· Le foyer
· La sphère personnelle
· L'école
· La salle de classe (qui toutes influent sur les
résultats de l'apprentissage).
2.2.4.1 Questionnaires des
élèves
Les questionnaires des élèves et les items
parlent sur :
· Les caractéristiques individuelles et
scolaires
· L'accès à l'école et les besoins
(assistance et encouragement des parents)
· La santé et la nutrition
· Les attitudes et opinions concernant l'école
· Les activités extrascolaires
2.2.5.2 Questionnaires des parents
Les parents des élèves
sélectionnés pour les tests répondent aux items des
parents. Ces items se rapportent sur :
· les caractéristiques du foyer de l'enfant
· le profil et conditions socio - économiques du
ménage
· l'environnement
· l'intérêt pour les activités
pédagogiques et soutien parental
· les aspirations et aspiration des parents
2.2.4.3 Questionnaires des
enseignants
Les questionnaires destinés aux enseignants des
élèves soumis aux tests sont structurés de manière
à produire des informations sur les enseignants qui aideraient à
expliquer des variations dans les profils des scores (points obtenus) d'acquis
des élèves dans les trois domaines retenus.
Les items développés concernent :
· Les caractéristiques individuelles et
professionnelles (âge, sexe, qualification, expérience)
· Les caractéristiques de la classe (nombre
d'élève, langue d'instruction, matériel scolaire)
· La rémunération et le profil
économique
· La charge de travail et la pratique pédagogique
(les évaluations)
· Les opinions et les attitudes (élèves,
maître, parents)
2.2.4.4 Questionnaires des écoles
Ces questionnaires visent les directeurs des écoles
retenues. Ils ont été conçu pour obtenir les informations
sur :
· Le contrat de base de l'école
· Les statistiques relatives aux inscriptions des
élèves
· Le chef d'établissement et le personnel
· Les équipements scolaires
· Les aménagements et service
· Les aspects liés à la santé, la
sécurité et la sûreté
· Les finances, le gouvernement et la gestion de
l'école.
2.2.5 MLA EN RDC
2.2.5.1 Historique
La RDC soucieuse de rendre l'enfant capable de l'acquisition
d'une part de l'instruction fondamentale qui consiste à savoir lire,
écrire et calculer et à pouvoir s'exprimer en langues congolaises
et en français, et d'autre part, de traduire un éveil dans son
comportement et attitude afin de développer des facultés
intellectuelles, morales et physique, a signé en 1990 la
Déclaration mondiale de l'EPT42(*) , laquelle consacre le caractère
inséparable de l'universalisation et de la qualité de
l'éducation de base.
Août 1999, Kinshasa a tenu pour la première
fois l'atelier d'élaboration du bilan de l'éducation pour tous
en R D C, et à son insu, il fut recommandé au gouvernement ainsi
qu'aux parrains de l'EPT de mettre en place un mécanisme permanent de
suivi et de mesure de la qualité des Acquis Scolaires. Ainsi, Le 16
février 2002, le Ministre de l' EPSP a sollicité
l'adhésion de la RDC au projet MLA en soutenant à l'appui et
l'assistance de l'Unesco et l'Unicef son document de projet de suivi permanent
des Acquis Scolaires et évaluation des conditions d'enseignement dans
les écoles primaires (MLA I) et secondaires (MLA II).
2.2.5.2 Objectifs du
projet MLA en RDC
Le MLA s'est assigné comme objectifs :
1. Renforcement de capacités techniques au niveau
national et local pour le suivi de la qualité des programmes
scolaires ;
2. Mettre en place un mécanisme de suivi permanent de
la qualité des acquis scolaires
3. Organiser des enquêtes périodiques afin
d'établir des indicateurs pertinents de maîtrise des acquis
scolaires ;
4. Mettre à la disposition des autorités des
informations leurs permettant de suivre les projets vers l'amélioration
de la qualité de l'éducation ;
5. Promouvoir un partenariat sud - sud et une
coopération bi et multi- latérale nord-sud ;
6. Renforcer des échanges d'informations aux niveaux
régional et international.
2.2.5.3 Enquête
nationale
La première enquête nationale s'effectuée
en mai 2005. Elle a été préparée par une
équipe nationale supervisée dans chaque province par l'un des
membres. Les membres des équipes provinciales ont été
utilisés en qualité des enquêteurs ou de superviseurs des
enquêteurs recrutés et formés localement à
l'intérieur des provinces.
Quand aux résultats de l'enquête, ils ont
été exploités, analysés et publiés par
l'équipe nationale, et ensuite restitués au gouvernement et aux
équipes en vue d'amélioration de la qualité prochaine de
l'enseignement congolais.
2.2.6. RESULTATS DU TESTMLA
I
2.2.6.1 Techniques
statistiques utilisées
Parmi les techniques que nous utiliserons tout on long de
notre recherche seront les techniques statistiques. La dispersion
représente la variabilité ou l'étendue des
différentes valeurs que peut prendre une variable. En
statistiques, il existe
différentes mesure de la dispersion. Les plus courantes sont : la
variance, l'
écart-type ou
encore l'
écart
interquartile. À la dispersion, s'oppose la notion de
position
ou
tendance
centrale, mesurée par la
moyenne ou la
médiane
2.2.6. 1.1 Variance
La variance est définie comme étant la moyenne
arithmétique des carrés des différences entre les valeurs
observées et la moyenne. C'est une mesure du degré de dispersion
d'un ensemble de données. On la calcule sous la forme de l'écart
au carré moyen de chaque nombre par rapport à la moyenne d'un
ensemble de données. Elle permet de combiner toutes les valeurs à
l'intérieur d'un ensemble de données afin d'obtenir la mesure de
dispersion.
Formule
Série simple :
Série groupe et classifiée:
2.2.6.1.2 Ecart Type
L'écart type (noté par la lettre grecque
Sigma
ó) est la mesure de
dispersion
d'une série de valeurs autour de leur moyenne, il est le plus important
et les plus employé en statistique et en théorie des sondages. Il
sert à mesurer la dispersion d'un ensemble de données, par
exemple la répartition des notes d'une classe. Dans ce cas, plus
l'écart-type est faible, plus la classe est homogène. À
l'inverse, on peut souhaiter avoir un écart type le plus large possible
pour éviter que les notes soient trop resserrées
En
sciences humaines,
il est fréquent de considérer que les valeurs se
répartissent selon une
courbe de Gauss
(courbe en forme de cloche). Dans ce cas, la donnée de la moyenne et
l'écart-type permet de déterminer l'intervalle dans lequel on
trouve un pourcentage de la population. On l'utilise pour caractériser
la répartition d'une
variable
aléatoire réelle autour de sa
moyenne et tente
d'évaluer à partir d'un échantillon soumis au hasard la
dispersion de la population toute entière.
Formule
Série simple :
Série groupe et
classifiée:
2.2.6.1.2 Le coefficient de variation
Le coefficient de variation est une mesure de dispersion absolue
qui permet de comparer des distributions qui sont exprimées dans des
unités de mesure différente.
Formule :
2.2.6.2 Présentation, analyse et
interprétation des résultats au test MLA I
Cette section sera consacrée à l'étude
descriptive, analytique et interprétative des résultats de
l'enquête menée. Le dépouillement des données nous
permettra de trouver les fréquences et les pourcentages,
éléments important pour l'interprétation des
résultats et nous permettra de saisir le taux des participants aux
différents tests organisés, de dégager les
différents scores et seuils de maîtrise43(*). Pour ce faire, nous
appliquerons les techniques statistiques pour de partager les variables.
Tableau 3 : Analyse
globale des résultats du test MLA I
DOMAINE
|
N
|
SCORES
|
% des élèves atteignant les seuils de
maîtrise
|
R
|
X
|
ET
|
CV
|
MML
|
DML
|
GLOBAL (MAX : 60)
|
240
|
6744
|
28,1
|
9,108
|
0,3242
|
37,5
|
6,25
|
FRANÇAIS (MAX : 20)
|
240
|
2345
|
9,77
|
3,685
|
0,3771
|
40,3
|
8,3
|
MATHEMATIQUES (MAX : 20)
|
240
|
2140
|
8,91
|
3,497
|
0,3922
|
30
|
10,41
|
VIE COURANTE (MAX : 20)
|
240
|
2259
|
9,412
|
2,892
|
0,3073
|
34,1
|
7,9
|
Source : enquête MLA I
Le tableau ci-dessus représente les résultats
globaux aux trois tests administrés tout on long de nos enquêtes
à savoir le français, les mathématiques et la vie
courante. La moyenne globale observée est de 28,08 au maxima de 60
points sur les 240 élèves nichés avec un coefficient de
variation de 0,3242 ce qui laisse apparaître une relative dispersions des
scores autour de la moyenne observée et au niveau de performance des
élèves testés
Graphique 2: Pourcentage de seuil de maîtrise
global par test
Ces données sur les performances globales des
élèves aux tests attestent une moyenne faible du niveau des
élèves dans le cycle du primaire du secteur privé. En
effet 6,25 est le pourcentage d'élèves qui sont effectivement
parvenu au seuil global de maîtrise désiré (DML) de 74% et
37,5% ont atteint le seuil minimum de maîtrise (MML) de 50% et sont en
fait en voie de maîtrise
.
Graphique n°2 :
Score moyen et par test
En analysant, les résultats globaux partant des seuils
de maîtrise, l'on note que le rendement scolaire est faible, dans aucune
branche les élèves ont atteint la moyenne de 50%
Tableau 4 :
Répartition en quartile du score global ans les branches
testées
SCORE
|
N
|
%
|
[0-24,99[
|
51
|
21,25
|
[25-49,99[
|
84
|
35,00
|
[50-74,99[
|
90
|
37,50
|
[75-100]
|
15
|
6,25
|
TOTAL
|
240
|
100,00
|
Source : enquête MLA I
Le tableau ci-dessus sur la répartition en quartile du
score global va dans le sens des conclusions fondées essentiellement sur
le pourcentage global de maîtrise au niveau des groupes testés
La catégorisation en quartile montre ainsi que 37,5%
des élèves ont un niveau de performance minimal puisque ayant des
notes qui varient entre 50 et 74,99 et que 6,25 ont atteint les points
désirés car se trouvant dans les intervalles de 75 et 100. 56,25%
sont à la marge des seuils non désiré.
2.2.7 DISCUTIONS DES
RESULTATS GLOBAUX
La synthèse des principaux résultats obtenus dans
notre recherche en matière de la qualité de l'enseignement peut
être faite de la manière suivante :
Tableau 5 :
Synthèse des résultats globaux
Domaines
|
N
|
scores
|
% des élèves atteignant les seuils de
maîtrise
|
Res
|
Moy
|
|
CV
|
MML
|
DML
|
Global (max : 60)
|
240
|
6744
|
28,1
|
9,108
|
0,3242
|
37,5
|
6,25
|
Français (max : 20)
|
240
|
2345
|
9,77
|
3,685
|
0,3771
|
40,3
|
8,3
|
Vocabulaire (max : 5)
|
240
|
590
|
2,45
|
1,312
|
0,5338
|
25,0
|
20,4
|
Lect./comp (max : 5)
|
240
|
584
|
2,43
|
1,099
|
0,4518
|
25,0
|
18,7
|
Grammaire (max : 5)
|
240
|
592
|
2,466
|
1,160
|
0,4703
|
22,9
|
20,4
|
Lect./ Ecrit. (max : 5)
|
240
|
579
|
2,412
|
0,985
|
0,4085
|
31,25
|
14,1
|
Mathématiques (max : 20)
|
240
|
2140
|
8,91
|
3,497
|
0,3922
|
30,0
|
10,41
|
Chiffres (max : 6)
|
240
|
749
|
3,12
|
1,407
|
0,4510
|
40,0
|
20,8
|
Mesures (max : 5)
|
240
|
590
|
2,458
|
1,236
|
0,5030
|
20,8
|
20,4
|
Géométries (max : 5)
|
240
|
567
|
2,362
|
1,085
|
0,4593
|
29,5
|
13,7
|
Problèmes (max : 4)
|
240
|
234
|
1,941
|
0,852
|
0,4391
|
20,8
|
4,5
|
Vie courante (max : 20)
|
240
|
2259
|
9,412
|
2,892
|
0,3073
|
34,1
|
7,9
|
Santé (max : 4)
|
240
|
547
|
2,279
|
1,098
|
0,4818
|
35,8
|
36,0
|
Vie civique (max : 5)
|
240
|
536
|
2,233
|
1,004
|
0,4495
|
21,4
|
11,2
|
Scienc./tech (max : 5)
|
240
|
524
|
2,183
|
0,959
|
0,4393
|
28,7
|
6,6
|
Comp. prof (max : 4)
|
240
|
442
|
1,841
|
0,781
|
0,4243
|
39,1
|
22,0
|
V.I.H./SIDA (max : 2)
|
240
|
210
|
0,875
|
0,672
|
0,7691
|
55,8
|
15,8
|
Source : enquête des élèves
MLA I
Trois tests ont été administrés à
240 élèves de quatrième année du primaire
nichés dans les 12 écoles retenues dans trois provinces
éducationnelles que compte la Ville Province de Kinshasa. Les indices de
seuil de maîtrise au test retenu ont été
arrêtés lors de l'atelier de Rabat et furent fixés de la
manière suivante :
Tableau 6 : Indices de seuil de maîtrise aux
tests
Seuil
|
Tests
|
Français
|
Mathématiques
|
Vie courante
|
MML
|
[50-74,99]
|
[50-73,49]
|
[50-73,49]
|
DML
|
[75-100]
|
[73,5-100]
|
[73,5-100]
|
Hors seuil
|
[0-49,99]
|
[0-49,99]
|
[0-49,99]
|
S
MINEDUC, document de projet MLAI et MLA II, Kinshasa, Avril
2002
En fonction de ces seuils, nous avons les situations
suivantes :
Tableau 7 a :
Résultats du test en Français
Branche
|
MML
|
DML
|
Hors seuil
|
Français (max : 20)
|
40,3
|
8,3
|
51,4
|
Vocabulaire (max : 5)
|
25,0
|
20,4
|
54,6
|
Lect./comp (max : 5)
|
25,0
|
18,7
|
56,3
|
Grammaire (max : 5)
|
22,9
|
20,4
|
56,7
|
Lect./ Ecrit. (max : 5)
|
31,25
|
14,1
|
54,65
|
Les résultats globaux indiquent que 59,59%
d'élèves accusent des faiblesses en français. Cette
situation est générale même au niveau des sous branches du
français moins d'élèves ont atteint les seuils
souhaités.
Tableau 7 b :
Résultats du test en Mathématiques
Branche
|
MML
|
DML
|
Hors seuil
|
Mathématiques (max : 20)
|
30,0
|
10,41
|
59,59
|
Chiffres (max : 6)
|
40,0
|
20,8
|
39,2
|
Mesures (max : 5)
|
20,8
|
20,4
|
58,8
|
Géométries (max : 5)
|
29,5
|
13,7
|
57,8
|
Problèmes (max : 4)
|
20,8
|
4,5
|
74,7
|
Source : enquête des élèves
MLA I
Comme on le voit, les élèves n'ont pas aussi la
maîtrise des mathématiques dans l'ensemble bien qu'ils
maîtrisent les chiffres (opération) avec 60,8%. Ils sont faibles
dans sa mise en application comme le démontre les sous branches
pratiques tel que : les mesures, les formes géométriques et
Les problèmes.
Tableau 7 c :
Résultats du test en Vie Courante
Branche
|
MML
|
DML
|
Hors seuil
|
Vie courante (max : 20)
|
34,1
|
7,9
|
58,0
|
Santé (max : 4)
|
35,8
|
36,0
|
28,2
|
Vie civique (max : 5)
|
21,4
|
11,2
|
67,4
|
Scienc./tech (max : 5)
|
28,7
|
6,6
|
64,7
|
Comp. prof (max : 4)
|
39,1
|
22,0
|
38,9
|
V.I.H./SIDA (max : 2)
|
55,8
|
15,8
|
28,4
|
Source : enquête des élèves
MLA I
On dénombre les meilleures performances dans certaines
sous branches (santé : 71,8% ; compétence
professionnelle : 61,1% et V.I.H./SIDA 71,6%). Les domaines le plus
difficile semblent être ceux de la vie civique et de la science et
technologie.
2.2.8. INTERPRETATION DES
RESULTATS
En entreprenant la première partie de ce travail qui
porte sur « l'impact salarial sur le rendement scolaire des
élèves du primaire du secteur privé de la ville province
de Kinshasa », notre objectif était double. Dans un premier
temps, il a fallu diagnostiquer le secteur de l'éducation congolais et
dans le second porter une analyse systématique sur les acquis scolaires
des élèves du primaire du secteur privé de la Ville
Province de Kinshasa afin d'afficher leurs niveau réel.
Pour ce faire, nous avons dans le premier chapitre
essayé de présenter les problèmes qui caractérisent
certains agents et milieux éducatifs congolais. Et dans le second
portant sur les résultats scolaires, nous avons analysé les
données des trois tests du MLA I administré à 240
élèves de douze écoles dans les trois provinces
éducationnelles que comptent la ville province de Kinshasa,
dûment niché comme la facette d'instrumentalisation selon la
théorie de généralisabilité. Il s'agit de la
province éducationnelle de Kinshasa Est, province éducationnelle
de Kinshasa centre et de la province éducationnelle de Kinshasa Ouest.
C'est donc une démarche psychométrique que nous avons
utilisée en nous référant aux directives de concepteurs de
ces trois instruments qui sont : le Français, la
Mathématique et la Vie courante.
Cette analyse nous a conduits aux résultats
suivants :
1. Toutes les moyennes obtenues sont globalement
inférieur à 50% des points à obtenir, la moyenne
générale est de 28,01, en
Français 9,77, en
Mathématique 8,91 et dans la Vie courante
9,41.
2. Pour bien appréhender les résultats, les
concepteurs ont proposés d'autres indicateurs tel que : les
écarts types et le coefficient de variation qui sont pratiquement des
mesures des dispersions d'une part et les seuils d'apprentissage à
atteindre de l'autre. S'agissant des seuils d'apprentissage lorsque
l'élève réalise une note comprise entre 50 et 73,49 et ou
74,99, on dit qu'il est en voie de maîtrise (MML). C'est seulement
lorsqu'il atteint 75 en français, 73,5 en mathématiques et dans
la vie courante que l'on considère qu'il atteint le seuil de
maîtrise désiré (DML).
En partant de ces critères, on observe :
- dans l'ensemble 37,5% des
élèves sont en voie de maîtrise et que seuls
6,25% ont atteint le seuil souhaité.
- En français, le MML est de 40,3%
tandis que le DML est de 8, 3%
- en mathématique le MML est de 30%
contre le DML de 10,41% ;
- en compétences de la vie courante, le MML est de
34,1% et le DML de 7,9%.
Ainsi, le niveau d'acquis scolaire des élèves
d'Enseignement Primaire du secteur privé en RDC s'avère faible
comme vient de démontrer l'enquête sur le MLA I administré
à leur intention au cours de notre mémoire en master en gestion
de politique économique.
Ces deux premiers chapitres viennent de nous livrer un
instrument sûr et aidant à poursuivre le reste de notre
mémoire afin de vérifier si ce rendement scolaire est
influencé sur base salariale des enseignants.
CHAPITRE
III : ANALYSE DE L'ENQUETE SUR LE SALAIRE
3.1 LEGISLATION CONGOLAISE
SUR LE SALAIRE
L'un des plus importants problèmes sociaux qui
préoccupent particulièrement les enseignants en
général et ceux du secteur privé de la ville province de
Kinshasa en particulier figurent le pouvoir d'achat de leurs salaires. Vouloir
parler du rendement scolaire, il serait mieux de tenir compte de la
compétence des ceux là qui servent dans sa production et de
l'amélioration de leurs conditions de vie en générale et
de leur rémunération en particulier.
3.1.1 DEFINITION DU
SALAIRE
Etymologiquement, le mot Salaire vient du latin
« Salarium » qui signifie « solde »,
venant lui-même du latin « sal » qui si signifie
« sel ».
Le salaire est une somme d'argent versé à un
salarié en contrepartie de son travail. Dans le cadre d'un contrat de
travail, il est l'ensemble des rémunérations ou des prestations
fournies par un employeur à chacun de ses salariés en
rétribution de leurs services. Il constitue la contrepartie
nécessaire de la relation de travail. Le versement du salaire ne peut
être aléatoire et ne peut donc être mis en participation.
Le code du travail congolais dans son article 7 du chapitre
444(*), définit la
rémunération comme étant la somme représentative de
l'ensemble de gains susceptible d'être évalués en
espèce et fixés par des accords, par des dispositions
légales et réglementaires qui sont dus en vertu d'un contrat de
travail par un employeur à son travailleur. Ainsi, la
rémunération comprend notamment :
§ le salaire ou traitement
§ les commissions
§ l'indemnité de vie chère
§ les primes
§ la participation aux bénéfices
§ les sommes versées à titre de
gratification ou de mois complémentaires
§ les sommes versées pour prestations
supplémentaires
§ la valeur des avantages en nature
§ l'allocation de congé ou l'indemnité
compensatoire de congé
§ les sommes payées par l'employeur pendant
l'incapacité de travail pendant la période
précédant et suivant l'accouchement
Ne sont pas éléments de la
rémunération
§ les soins de santé ;
§ l'indemnité de logement ou le logement en nature
;
§ les allocations familiales légales ;
§ l'indemnité de transport ;
§ les frais de voyage ainsi que les avantages
accordés exclusivement en vue de faciliter au travailleur
l'accomplissement de ses fonctions
Perçu comme une créance que les travailleurs
reçoivent de la société sur les biens disponibles, il
apparaît aux yeux de tous comme un étalon de valeur sociale du
travail. Représentant à la fois un revenu et un coût, il
influence l'ensemble de la vie économique. En RDC Sa fixation par
l'employeur est soumise par des contrats individuels conclus librement entre
travailleurs et employeurs ou par voie de conventions collectives. Elle est
stipulée en monnaie ayant cours légal. La position du
salarié est déterminée par le niveau, le groupe, la
catégorie ou le coefficient hiérarchique qui lui est
attribué.
3.1.2 COMPOSANTES DU
SALAIRE
Le Salaire est composé de deux parties à savoir
la partie fixe qui est considérée entant que salaire de base et
la partie variable constituée par les accessoires du salaire entre
autres les heures supplémentaires plus les primes. Ainsi, nous
libellons : salaire égal le salaire de base plus les heures
supplémentaires plus les primes.
Le salaire est une somme d'argent versé à un
salarié en contrepartie de son travail. Dans le cadre d'un contrat de
travail45(*), il est
l'ensemble des rémunérations ou des prestations fournies par un
employeur à chacun de ses salariés en rétribution de leurs
services. Il constitue la contrepartie nécessaire de la relation de
travail. Le versement du salaire ne peut être aléatoire et ne peut
donc être mis en participation.
3.1.2.1 Salaire de
base
Le Salaire de base est la partie fixe du Salaire que
l'employeur doit verser au salarié, en contrepartie du travail fourni.
Cette Rémunération est préalablement
déterminée dans sa nature et dans son mode de calcul par le
contrat de travail, lors de l'embauche du salarié. Il s'est
calcul : Salaire de base égal nombre d'heures multiplié par
le taux horaire de Rémunération
Le montant du salaire est déterminé soit
à l'heure, à la journée, à la semaine, au mois ...
En RDC la durée du travail est fixée à 48heures45(*) en raison de 8 heures par
jours, et le taux horaire de rémunération ne peut être
inférieur au taux journalier du SIMG (salaire minimum
interprofessionnel garanti) fixé à 335 francs congolais. La
question qui reste à poser est de savoir quelles sont les
éléments prisent en compte pour fixer un tel taux qui au claire
ne tient pas compte de certains préables de données
économiques tel que conditions du marché du travailleurs,
conjoncture générale, des données sociologiques
(organisation, fonctionnement et idéologie des groupes salariés
et d'employeurs), des données politiques (organisation, orientations,
efficacité de pouvoirs publics)45(*): bref du pagne de la ménagère.
3.1.2.2 Autres
éléments de la rémunération
a. Allocations familiales : Le
montant journalier minimum des allocations familiales par enfant est
égal au dixième de celui du SMIG (soit 33,5 Francs Congolais).
Des discussions sont en cours au niveau du Conseil National du Travail afin de
limiter nombres d'enfants à charge bénéficiaire de
l'allocation.
b. Contre-valeur logement : Le
montant journalier minimum de la quotité saisissable par l'employeur au
titre de contre-valeur du logement équivaut à un cinquième
du taux journalier des allocations familiales (soit 6,70 Francs Congolais).
c. Commissions, primes, autres sommes
versées : Elles sont fixées de manière
libre, dans le contrat, entre le travailleur et son employeur.
d. Allocations de congé : Le
montant de l'allocation de congé est égal à la
rémunération dont le travailleur jouit au moment du départ
en congé, les avantages éventuels remis en nature pendant les
services effectifs en vertu des stipulations contractuelles étant,
à la demande du travailleur, payés en espèces sur base
légale, exception faite seulement pour le logement. Le paiement de
l'allocation de congé doit être effectué au moment du
départ effectif en congé.
e. Allocations de transport :
L'employeur est tenu d'assurer le transport de ses travailleurs lorsque ceux-ci
résident à plus de 3 km du lieu de travail. Le montant journalier
de la charge résultant du transport des travailleurs de leur
résidence à leurs lieux de travail doit être égal au
coût du billet pratiqué localement avec un maximum de 4 courses de
taxi pour les cadres et 4 courses de bus pour les autres membres du
personnel.
f. Compléments ou les accessoires du
Salaire. Ils sont des éléments constitutifs de la
partie variable du Salaire. Il s'agit des primes d'une part, et des heures
supplémentaires d'autre part.
g. Prime : elle est une somme
d'argent versée au salarié soit pour récompenser la
fidélité (prime d'ancienneté), pour obtenir un
résultat (prime de rendement), pour tenir compte des conditions
d'exécution du travail (prime d'insalubrité, de risque,...). Les
primes sont imposables et soumises au calcul des cotisations de la
Sécurité sociale.
h. Heures supplémentaires,
elles sont les heures de travail accomplies au-delà de la durée
légale de travail effectif, par un salarié. Un salarié ne
peut accomplir des heures supplémentaires qu'à la demande de son
employeur et avec son accord. Dans le cas contraire, l'employeur peut
s'opposer au paiement de ces heures supplémentaires, s'il prouve que le
salarié les a effectuées sans son accord.
3.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE DE L'ENQUETE SUR LE
SALAIRE
Notre travail a comporté deux enquêtes. La
première c'est le test d'évaluation MLA I administré aux
élèves du primaire dans le secteur de l'Enseignement privé
de la Ville Province de Kinshasa. Cet échantillon a constitué
notre première population d'étude. L'enquête, nous a
permis d'évaluer le niveau réel des membres de ce groupe et
d'entrer en contact avec leurs encadreurs pédagogiques ainsi que leurs
parents afin de nous permettre d'analyser et de porter des critiques
fondées sur leurs résultats scolaires. Son administration a
exigé une démarche psychométrique.
La deuxième enquête a concerné le corps
professoral des écoles soumises au test MLA I. Comme souligne R.
MUCCHELLI46(*), la
population d'enquête est l'ensemble du groupe humain concerné par
les objectifs de l'enquête. Nous avons souhaité administré
les questionnaires non seulement aux enseignants des élèves
soumis aux tests mais aussi aux autres enseignants de ces mêmes
écoles afin d'acquérir des informations pouvant servir pour
expliquer les variations observées dans les profils des
différents scores.
3.2.1 POPULATION ET ECHANTILLON
L'échantillon étant un nombre limité
d'individus, supposé avoir les caractéristiques du groupe
d'où il est tiré et représenté
(DELANDSHER)47(*), le
notre est basé sur un spécimen occasionnel48(*) de 72 enseignants de douze
écoles dont les élèves ont été soumis au
test MLA I. Chacun d'eux est titulaire d'une classe du niveau primaire. Le
questionnaire a permis d'obtenir des renseignements sur :
· La formation des enseignants
· Les équipements et matériels scolaires
mis en leur disposition
· l'encadrement administratif et pédagogique
· L'organisation administrative et pédagogique
· Progrès technique
· La motivation salariale
Le choix de cette technique se justifie par le fait qu'il
offre l'avantage d'atteindre plusieurs sujets à la fois et de
récolter les informations nécessaires dans un temps record.
3.2.2 DEROULEMENT DE
L'ENQUETE
Les questions proposées aux enseignants
enquêtés sont tirées des questionnaires MLA I.
Pour rappel, l'enquête MLA I concerne l'Enseignement
primaire, officiel, conventionné et privé. L'administration du
questionnaire a été faite conjointement avec les tests des
élèves. Vu son utilité, il a fallu que les enseignants
répondent dans l'immédiat. Faute du temps, la plupart d'entre eux
ont sollicité un délai de plus ou moins cinq jours, ce qui fut
fait.
Sur le terrain de la recherche lors de l'administration de nos
questionnaires, nous avons été butés à une
difficulté dans le sens que la plupart des chefs d'établissements
scolaires, ont été réticents de remplir le questionnaire
considéré comme « un document d'éveil de
conscience et des révolte des enseignants ». Les
concernés eux-mêmes ont eu du mal à répondre
à cette enquête de peur d'être accusés de haute
trahison. Il a fallu plusieurs négociations et un accord avec des
promoteurs d'écoles qui, à leur tour (la plus part d'entre eux),
ont sollicité l'anonymat. Ils ont justifié leur crainte par le
fait que le sujet abordé pouvait avoir des rebondissements
incalculables. Les protocoles de cet accord furent distribués.
3.2.3 DEPOUILLEMENT
Le questionnaire des enseignants a comporté des
questions du type fermé. Le dépouillement n'a pas posé
beaucoup de problèmes étant donné que la majorité
de questions était du type fermé où les réponses
étaient suggérées à l'avance.
3.3 ANALYSE ET DISCUSSIONS
DES RESULTATS
3.3.1 IDENTIFICATION DES
ENQUETES
Notre enquête a porté sur 72 enseignants des 12
écoles des trois provinces éducationnelles de la capitale
congolaise.
Sur les 72 enseignants enquêtés,
· 63,9% sont du sexe masculin et 36,1% sexe
féminin. Il nous a été très difficile de porter en
égalité la variable sexe des enseignants. Cela, tout simplement
parce que la notion sur la parité n'est pas encore d'application dans
les différents milieux professionnels de la RDC.
· Dans l'ensemble, 97,2% sont qualifiés pour
enseigner au niveau primaire. C'est-à-dire ; ils possèdent
un titre de diplômé d'Etat en Pédagogie
générale. 2,8% ne les sont pas.
· Concernant l'Etat civil, 90,2% sont des enseignants
mariés, 6,94% sont célibataires tandis que 2,7% sont veufs.
3.3.1.1 Ancienneté des enseignants
Respectant les échelons tracés dans le secteur
de l'enseignement liés à l'ancienneté, les
enquêtés se rangent de la manière suivante:
Tableau 8 :
Ancienneté des enseignants
Echelon
|
Effectifs
|
%
|
1-3
|
10
|
13,8
|
4-6
|
9
|
12,5
|
7-9
|
9
|
12,5
|
10-12
|
10
|
13,8
|
13-15
|
8
|
11,11
|
16-18
|
5
|
6,94
|
19-21
|
5
|
6,94
|
22-24
|
4
|
5,5
|
25-27
|
7
|
9,7
|
28-30
|
5
|
6,94
|
Total
|
72
|
100
|
Source : Enquête des enseignants du
primaire/ secteur privé
Graphique 3 : Ancienneté des enseignants
Source : Enquête des enseignants du primaire/ secteur privé
1. Les statistiques indiquent que la population enseignante est
encore jeune d'âge et jeune dans le métier. 63,7% n'ont pas encore
dépassé la moitié du temps dans le métier. Contre
6,94% s'apprêtent à y sortir.
Il nous a été avéré important de
jeter un regard particulier sur leur état social. Ainsi sur l'ensemble
d'enseignants enquêtés, 6,94% seulement sont propriétaires
de parcelle, par contre 73,6% sont locataires et 19,44% sont encore sous le
toit paternel.
3.3.1.2 Taille de
classe
Tableau 9 : Effectifs
scolaires
Nombre d'élèves
|
|
%
|
21-30
|
3
|
4,1
|
31-40
|
21
|
29,16
|
41-50
|
9
|
12,5
|
Plus de 50
|
39
|
54,16
|
|
72
|
100
|
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
Graphique 4 :
Effectifs scolaires
En interprétant ce graphique et le pourcentage du
tableau, nous constatons que bon nombre de classes sont
pléthoriques. Les effectifs scolaires dépassent 50
élèves des inscrits réguliers par classe et pour une
année scolaire. Mais certaines classes sont petites et comptent des
effectifs variant entre 20 à 30 élèves.
3.3.1.2. Equipement des
classes en mobilier
Tableau 10: Equipement des
classes en mobilier
Equipement
|
%
|
NULLE
|
AB
|
B
|
TB
|
Pupitres
|
0
|
27,77
|
70,83
|
1,38
|
Tableaux
|
0
|
0
|
41,6
|
58,3
|
Armoires
|
40,58
|
1,38
|
0
|
58,3
|
Bureaux
|
0
|
4,16
|
29,1
|
33,3
|
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
Ce tableau 10 vient d'étaler la situation sur les
mobiliers se trouvant dans des salles de classes. En lisant les scores sur les
pupitres, 1,38% seulement répondent aux normes exigées, 70,77% ne
remplissent pas les normes pédagogiques mais permettent aux
élèves de s'assoir et de suivre les enseignements.
En faisant allusion au tableau, qui est un outil important et
indispensable dans une salle de classe, nous avons constaté que bien que
bon nombre d'écoles n'aient pas encore modernisé les leurs, il
s'avère que toutes les classes en possèdent.
Dans chacune de classe, il y a au moins un bureau. 59,42% de
classes ont des armoires et savent conserver les objets classiques des
élèves en bon état. Par contre 40,58% en manquent.
Le constat révèle que pour se conformer aux
normes, les écoles doivent soutenir des efforts pour améliorer la
qualité et augmenter la qualité des équipements, tout en
tenant compte des effectifs scolaires de chacune de classes. Il serait
également souhaitable de voir au plus deux élèves assis
sur un banc au lieu de les avoir trois ou plus.
3.3.1.4 Activités
pratiques de l'enseignant
Tableau 11 :
Activités pratiques de l'enseignant
Activités
|
%
|
F
|
O
|
R
|
Absences annuelles
|
0
|
0
|
100
|
Rythme consacre à l'administration
|
0
|
0
|
100
|
Rythme consacre aux préparations
|
100
|
0
|
0
|
Rythme consacré aux enseignements
|
0
|
0
|
100
|
Rythme consacré aux évaluations
|
0
|
0
|
100
|
Rythme consacré corrections
|
0
|
0
|
100
|
Rythme consacré aux cours de
rattrapages
|
0
|
100
|
0
|
Rythme consacré aux activités
parascolaires
|
0
|
100
|
0
|
Source : enquête des enseignants du
primaire
Le tableau 11 indique le rythme des travaux tel qu'ils sont
organisés dans de salles de classe par des enseignants titulaires.
- Du point de vue ponctualité, les enseignants sont
toujours présents au lieu de travail mais pas tous à l'heure, et
rarement absents.
- S'agissant des activités administratives
réservées aux enseignants tel que l'appel nominal, visite des
enfants à domicile, contrôle des journaux de classes et objets
classiques des élèves, elles sont rarement
réalisées.
- Les enseignants préparent leurs leçons comme
l'exige la déontologie pédagogique.
- Aucun enseignant ne dispense le maximum de leçons tel
que l'exige la pédagogie. Le contrôle opéré
révèle que le rythme d'enseignement est réduit à
moins de 50% dans les salles de classes du primaire. D'habitude, trois
leçons sont enseignées avant la récréation et tout
au plus deux, après la récréation en plus de la correction
et la copie des devoirs à domicile.
- Parlant des évaluations, l'enquête indique
qu'elles sont fréquentes car dans la plus part d'écoles, elles
sont programmées à la fin de chaque période. Les
corrections des devoirs à domicile et des interrogations gagnent
suffisamment de temps prévus pour les enseignements.
- Les élèves faibles ne sont pas
récupérés à l'école, la plus part d'entre
eux sont récupérés à domicile par les enseignants
titulaires de classe.
- les activités parascolaires ne sont pas
organisées d'une façon ponctuelle comme exige la
pédagogie, le secteur privé ne prête pas une attention
particulière à ce genre d'activités.
3.3.1.5 Causes possibles de faibles résultats
scolaires
Tableau 12: Causes
possibles de faibles résultats scolaires
N°
|
Causes
|
%
|
Nulle
|
Moyen
|
Important
|
1
|
Curriculum scolaire
|
20
|
34
|
46
|
2
|
Manuels scolaires
|
18
|
47
|
39
|
3
|
Méthodes et technique d'enseignement
|
0
|
0
|
100
|
4
|
Horaire des cours
|
14
|
10
|
76
|
5
|
Calendrier scolaire
|
0
|
0
|
100
|
6
|
Déficit d'encadrement pédagogique
|
23
|
52
|
25
|
7
|
Effectifs scolaires
|
8
|
17
|
75
|
8
|
Salaire
|
0
|
0
|
100
|
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
Le tableau 12 énumère les réactions des
enseignants sur les causes majeures possibles des faibles résultats des
élèves au niveau de l'enseignement primaire dans le secteur
privé.
Les enseignants ont estimé à l'unanimité
que les méthodes et techniques de l'enseignement ainsi que le salaire
sont deux causes primordiales qui influencent le rendement scolaire des
élèves.
- S'agissant de la première cause portant sur les
méthodes et techniques
d'enseignements, les titulaires de classes déplorent
l'abstraction des leçons suite aux moyens financiers qui ne sont pas mis
à leur disposition par les chefs d'établissements afin de leurs
permettre de trouver les moyens de collectionner les éléments
nécessaires à la fabrication des matériels didactiques.
Pourtant, au niveau primaire, l'enseignement doit être concret.
- La deuxième cause est le salaire. Pour les
enseignants, la modicité de salaire ne leur permet pas de nouer les deux
bouts du mois. D'où, ils doivent trouver une autre source de revenu pour
subvenir aux besoins non résolus par le salaire
- S'agissant des effectifs scolaires, 75% d'enseignants
pensent que les effectifs scolaires influencent aussi le rendement scolaire.
- Pour les horaires des cours, 76% estiment que 9
leçons par jour sont démesurées pour un
élève. Surtout pour les classes pléthoriques. il est
difficile d'assurer une suivie permanente à chaque élève
comme l'exige les principes pédagogiques.
- 46% d'enseignants ne considèrent que les
équipements scolaires (curriculum scolaire, manuels scolaires ...) en
quantité et en qualité ainsi que le respect strict du calendrier
déterminent l'amélioration du rendement scolaire.
3.3.1.6 Montant des frais
scolaires payés en 2010 - 2011
Tableau n°13: Montant
des frais scolaires payés en 2010-2011/ trimestre
Montants
|
|
%
|
1-50
|
24
|
33,3
|
50-100
|
24
|
33,3
|
100-150
|
0
|
0
|
150-200
|
12
|
16,8
|
200-250
|
6
|
8,4
|
250-300
|
6
|
8,4
|
TOTAL
|
72
|
100
|
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
(Les montants sont présentés en dollar
américain)
Graphique 5 : Montant
des frais scolaires payés en 2010-2011 /trimestre
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
- Dans 66,6% d'écoles, les frais scolaires varient
entre 0 et 100 $ américains. Tandis que dans 33 ,4%, ils
s'élèvent à plus de 100$. Il est à signaler que les
montants fixés unilatéralement sans concertations avec les
parents.
- La plupart d'écoles dont les frais sont bas sont
implantées dans les quartiers périphériques et pauvres de
l'Est de la ville de Kinshasa, alors que les écoles dont les frais
scolaires sont élevés se trouvent à l'Ouest. Les frais
moyens sont fixés dans les écoles du centre.
3.3.1.7
Régularité du payement des frais scolaires par les parents
Tableau n°14 :
Date de payement des frais scolaires par les parents
en 2010-2011
Date de payement
|
%
|
1 è mois
|
9
|
2 è mois
|
36
|
3 è mois
|
11
|
4 è mois
|
21
|
En dépassement
|
23
|
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
Graphique 6 : Date de payement des frais
scolaires par les parents
en
2010-2011
Le payement des frais scolaires se fait
d'une froideur très considérable au premier mois de la fixation
du taux. 9% d'élèves seulement se mettent en règle. La
situation se modifie au deuxième mois avec 36%, et un petit
ralentissement au troisième avec 11%. Les parents en retard de paiement
se ressaisissent à la veille ou pendant la période des examens.
Mais, il faudra noter que 23% d'élèves vont en vacances avec des
dettes
3.3.1.8 Salaire
bénéficié en 2010 - 2011
Tableau 7: Salaire
bénéficié en 2010 - 2011/ mois
Montants
|
|
%
|
1-50
|
6
|
8,3
|
50-100
|
24
|
33,3
|
100-150
|
18
|
25
|
150-200
|
6
|
8,3
|
200-250
|
12
|
16,6
|
250-300
|
6
|
8,3
|
300-350
|
6
|
8,3
|
TOTAL
|
72
|
100
|
Enquête des enseignants du primaire /
secteur privé
Graphique 7 : Salaire
bénéficié en 2010 - 2011/ mois
Pour les salaires payés dans les écoles
privées de la Capitale, les renseignements reçus indiquent que
les salaires de 33,3% d'enseignants se trouvent dans l'intervalle de 51
à 100$ américains. Par contre, les salaires les plus
élevés ne sont payés qu'à 8,3% d'enseignants.
3.3.1.8 Eléments du salaire
Tableau 16 :
Eléments du salaire
Réaction
|
oui
|
non
|
Total
|
|
%
|
|
%
|
Base fixe
|
48
|
62,5
|
24
|
37,5
|
72
|
Allocation familiale
|
24
|
37,5
|
48
|
62,5
|
72
|
Allocation épouse
|
18
|
25
|
54
|
75
|
72
|
Indemnité de transport
|
30
|
41,6
|
42
|
58,4
|
72
|
Indemnité de logement
|
24
|
37,5
|
48
|
62,5
|
72
|
Allocation de congé
|
12
|
16,6
|
60
|
83,3
|
72
|
Sommes versées pour prestations supplémentaires
|
0
|
0
|
72
|
100
|
72
|
Prime de risque
|
0
|
0
|
72
|
100
|
72
|
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
Réagissant sur la question comportant les
éléments du salaire à savoir : la base salariale
fixe, l'allocation familiale, l'allocation épouse, l'indemnité de
transport, l'indemnité de logement, l'allocation de congé, les
sommes versées pour prestations supplémentaire et la prime de
risque, les statistiques indiquent :
- 62,5% ont une base salariale et 37,5% n'en ont pas. La leur
est flottante, elle varie selon les coûts trimestriels des frais
scolaires.
- S'agissant de l'allocation épouse, 37,5% en
bénéficient par contre 62,5% n'en bénéficient pas.
Au moment le Code du travail congolais l'oblige au même titre que
l'indemnité de transport
- c'est pour une minorité, soit 41,6% seulement, que
cette prise en charge est effective. L'aspect social semble être
très négligé, 37,5% contre 62,5% d'enseignants se voient
garantir leurs logements. Les congés (vacances) ne sont presque pas
payés. 83,3% n'ont jamais été payé leurs vacances
et ceux qui en bénéficient les voient être amputés
de beaucoup d'éléments.
3.3.1.10 Réactions
des enseignants sur les questions relatives aux salaires
Tableau 17 :
Réactions des enseignants sur les questions relatives aux salaires
Items
|
Réaction
|
|
%
|
Rythme de payement de salaire
|
Une fois
|
48
|
62,5
|
Par tranche régulière (le 15 et le 30 de chaque
mois)
|
6
|
8,3
|
Par tranche (selon la fréquence de payement des frais)
|
12
|
16,6
|
Par groupe d'enseignant
|
6
|
8,3
|
Date fixe pour la paie
|
Oui
|
54
|
75
|
Non
|
18
|
25
|
Réclamation en cas de non payement
|
Oui
|
60
|
83,3
|
Non
|
12
|
16,4
|
Degré de Satisfaction concernant le salaire
|
Satisfaction totale
|
5
|
7
|
Satisfaction partielle
|
10
|
13,75
|
Pas de Satisfaction
|
57
|
79,16
|
Couverture des besoins ménagers par le salaire
|
Oui
|
5
|
7
|
Non
|
67
|
93
|
Départ des enseignants liés à la politique
salariale
|
Oui
|
17
|
24
|
Non
|
55
|
76
|
Connaissance du budget de l'école
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
72
|
100
|
Retard dans le payement de salaire
|
Jamais
|
48
|
62,5
|
Régulièrement
|
6
|
8,3
|
Très régulièrement
|
18
|
25
|
Implication de l'autorité publique dans les salaires des
écoles privées
|
Fixation du cout salarial
|
8
|
11,11
|
Contrôle du salare
|
48
|
66,66
|
Harmonisation de la politique salariale
|
2
|
2,7
|
Subvention des écoles privées en matière
salariale
|
14
|
19,44
|
Changer la carrière
|
Oui
|
5
|
7
|
Non
|
67
|
93
|
Signification de la politique salariale dans un
établissement scolaire
|
Procédure de fixation des salaires
|
30
|
41,6
|
Calcul des salaires
|
18
|
25
|
Procédure de paie de salaire
|
24
|
33,3
|
Source : enquête des enseignants du
primaire / secteur privé
Pour répondre aux questions posées, les 72
enseignants enquêtés ont réagi différemment.
- Au sujet du rythme de la paie, 62,5% sont payés une
fois, 8,3% par tranche mensuelle (le 15 et le 30 de chaque mois) et la paie
de16, 6% est fonction de paiement des frais scolaires par les parents
d'élèves et 8,3% dépendent des encaissements de frais
scolaires, ainsi, ils sont payés par groupe
- 75% d'enseignants sont payés en date fixe tandis que
25 % n'ont pas une date précise connaissent régulièrement
de retard dans la paie de leurs salaires.
- 70,8% n'ont jamais connu de retard dans le paiement de leur
salaire et 16,6% sont fréquemment soumis à ce retard.
- S'agissant de la satisfaction ou non satisfaction par
rapport au salaire qui leur est alloué, 79,16% ne sont pas contents,
13,75% sont satisfaits partiellement alors que 7% seulement sont satisfaits de
leurs salaires
- Compte tenu de la remuneration payée dans les
écoles privées de la Ville de Kinshasa, les établissements
connaissent les départs du personnel au taux de 24%.
- A la question de savoir si les enseignants des écoles
privées connaissent le budget de fonctionnement de leurs écoles,
il nous a été indiqué qu'aucun d'eux n'a droit à ce
document considéré come secret.
- Voulant savoir si l'implication de l'Etat dans la paie des
enseignants du secteur privé est importante, chacun s'est exprimé
de sa façon. 33% pensent que l'intervention de l'Etat devrait se situer
dans la subvention des écoles privées en matière
salariale, 2% souhaitent que cette intervention ait une grande importance dans
le but d'humaniser et uniformiser le taux salarial au niveau des écoles
privées de la ville-province de Kinshasa. 49% pensent que cette
implication devrait avoir une importance capitale afin que l'Etat puisse avoir
le contrôle de la matière salariale afin de contraindre les
privés à respecter les accords. 11% souhaiteraient que l'Etat
fixe le cout de salaire au niveau des écoles privées.
- 93% d'enseignants pensent quitter un jour la carrière
enseignante et 7% ne le pensent pas suite à leur vocation
enseignante.
- Que représente pour vous la politique salariale dans
un établissement scolaire ? répondant à la question,
41,6% le définissent comme une procédure de fixation des
salaires des enseignants, 25% pensent que c'est un calcul des salaires des
enseignants et du personnel. Enfin, le troisième groupe, composé
de 33,3% d'enseignants le définit procédure de paie de salaire
du personnel enseignant.
3.3 ETUDE DE CORRELATION
ENTRE LE RENDEMENT SCOLAIRE ET LE SALAIRE
DES ENSEIGNANTS
Pour vérifier s'il y a une dépendance entre le
salaire et le rendement scolaire, nous avons utilisé le modèle de
régression linéaire simple. Cette analyse nous a permis de
quantifier le lien de causalité entre la variable dépendante et
la variable indépendante afin de pouvoir faire des
prédictions.
Tableau 18 : Corrélation entre
salaire et rendement scolaire
ECOLES
|
RENDEMENTS SCOLAIRES /60
|
SALAIRES
|
E1
|
21,2
|
50
|
E2
|
20
|
70
|
E3
|
18,2
|
75
|
E4
|
18,8
|
80
|
C1
|
27
|
70
|
|
31,95
|
110
|
C3
|
32,2
|
130
|
C4
|
25,95
|
100
|
O1
|
35,86
|
350
|
O2
|
31,45
|
350
|
O3
|
35,3
|
400
|
O4
|
42,25
|
480
|
Sources : test MLA I et enquêtes des enseignants sur
le salaire
Graphique 7 : Pente de la droite de
régression
(Tracer à partir Eview's )
Ce tableau indique les données de la variable
dépendante Y qui est le rendement scolaire ainsi que de la variable
indépendante X, le salaire. Pour savoir si le rendement scolaire des
élèves dépend du salaire des enseignants, nous avons
utilisé l'analyse de régression linéaire simple en
utilisant Y et X
Tableau 19 :
Coefficient de l'analyse de régression linéaire simple
Coefficient corrélation simple
|
0,84351027
|
Coefficient de détermination
|
0,71150957
|
Coefficient corrigé de détermination
|
0,68266053
|
Erreur-type
|
4,35676981
|
Observations
|
12
|
Tableau n° 20 : Valeurs des
indicateurs statistiques
|
|
Coefficients
|
Erreur-type
|
Statistique t
|
Probabilité
|
Limite inférieure pour seuil de confiance =
95%
|
Limite supérieure pour seuil de confiance =
95%
|
Constante
|
20,5046746
|
2,01872558
|
10,15723724
|
1,3775E-06
|
16,0066738
|
25,0026755
|
SALAIRES
|
0,04154698
|
0,00836594
|
4,966205286
|
0,00056482
|
0,0229065
|
0,06018745
|
En utilisant le coefficient a et b de la droite de
régression Y=20,5+0,0415X ou Y représente le rendement scolaire
et X le salaire des enseignants.
- Le coefficient de corrélation r= 0,8 établit
une relation très forte entre le rendement scolaire et le salaire. La
pente de droite de régression est donc positive. (b=0,0415)
- Le coefficient de détermination mesure la proportion en pourcentage de Y expliquée par X. Les
données révèlent que les variations du rendement scolaire
s'expliquent à 68% par les variations du salaire
Tableau 21 : Analyse de variance
|
Degré de liberté
|
Somme des carrés
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Valeur critique de F
|
Régression
|
1
|
468,143034
|
468,1430345
|
24,6631949
|
0,00056482
|
Résidus
|
10
|
189,814432
|
18,98144322
|
|
|
Total
|
11
|
657,957467
|
|
|
|
L'analyse de variance nous permet de vérifier si le
lien observé est significatif ou pas. Après analyse, les
résultats obtenus en prenant le seuil critique de 0,05 prouvent que
l'écart est significatif étant donné que
0,00056482est inférieur à 0,05
:
Conclusion
Dans la conclusion nous présentons d'abord le
résumé de l'étude et en suite les suggestions.
RESUME DE L'ETUDE
Notre mémoire portant sur : « l'Impact
salarial des enseignants sur la formation initiale des élèves des
écoles privées de la Ville Province de Kinshasa » a
abordé cette problématique en trois chapitres.
Le premier chapitre a fait le diagnostic sur les intrants
éducatifs et de ces principaux agents qui sont : l'enseignant,
l'enseigné ou l'élève, le milieu scolaire, l'état,
ainsi que l'environnement dans lequel vit l'enfant. Le deuxième
chapitre a été consacré à l'étude
descriptive, analytique et interprétative des résultats de
l'enquête portant sur le test MLA I, menée auprès de 240
élèves de douze écoles privées
disséminées à travers la ville de Kinshasa dûment
choisies comme échantillon de l'enquête. Le troisième
chapitre a analysé la relation entre le salaire et les rendements
scolaires
Nos analyses essentiellement quantitatives, nous ont conduit
aux résultats suivants : Toutes les moyennes obtenues sont
globalement inférieur et à 50% des points à obtenir, la
moyenne générale est de 39,3% ; en
Français 40,5% ; en Mathématique 37,7% et dans la
Vie courante 39,5%. Lorsque l'élève réalise une note
comprise entre 50 et 73,5% et ou 74,99%, on dit qu'il est en voie de
maîtrise (MML). C'est seulement lorsqu'il atteint 75% en Français,
73,5% en Mathématiques et dans la Vie courante que l'on considère
qu'il atteint le seuil de maîtrise désiré (DML). Ceci vient
de démontrer à combien le niveau d'acquis scolaires des
élèves de l'Enseignement Primaire du secteur privé en RDC
s'avère faible.
Voulant chercher les causes de cette faiblesse, nous avons
posé le salaire comme variable explicative. Face à cette
préoccupation, nous avons souhaité administré un
questionnaire non seulement aux enseignants des élèves soumis
aux tests mais aussi aux autres enseignants de ces mêmes écoles
afin d'acquérir des informations pouvant servir pour expliquer les
variations observées dans les profils des différents scores.
Ainsi, 72 enseignants de douze écoles dont les écoles des
élèves qui ont été soumis au test MLA I, ont
répondu. Chacun d'eux est titulaire d'une classe du niveau primaire. Ce
questionnaire a permis d'obtenir des renseignements sur l'aspect
pédagogique et l'aspect motivationnel et salarial.
C'ainsi l'enquête met en évidence les aspects
suivants :
1. Le niveau global des élèves testés est
médiocre voire faible sur toute les branches.
2. Il existe des disparités entre les provinces
éducationnelles
3. Les contenus des programmes d'études ne sont pas
toujours congruents à l'esprit intégré et lié
à la vie courante mis en avant dans la conception des instruments de
l'enquête
4. Globalement les élèves ne sont pas
suffisamment dotés de moyens d'apprentissage
5. Les établissements connaissent des insuffisances en
ressources matérielles
6. Les enseignants des écoles privées de la
Ville Province de Kinshasa ne sont jamais satisfaits de leur traitement
salarial et aucune prime de risque, d'indemnité de logement et de
transport mais aussi pas d'allocation pour épouse.
7. 94% des enseignants interrogés sont près
à changer de métier.
8. 61% des enseignants passent leur temps dans les
répétitorats
9. 17% des enseignants travaillent aussi dans le secteur
public
10. 5% des enseignants doublent des classes
Voulant savoir si le rendement scolaire des
élèves dépend du salaire des enseignants, nous avons
utilisé l'analyse de régression linéaire simplet et
l'analyse de variance pour vérifier si le lien observé est
significatif ou pas. Après analyse, les résultats obtenus en
prenant le seuil critique de 0,05 ont prouvé que l'écart est
significatif étant donné que 0,00056482est
inférieur à 0,05.
Suggestions
Après avoir, d'une part analysé les acquis
scolaires des élèves des écoles privées et d'autre
part porté une analyse comportementale auprès de leurs
enseignants sur les aspects salarial et motivationnel qui influencent
considérablement le processus d'apprentissage scolaire, nous
présentons quelques suggestions pour aider les promoteurs (patrons des
écoles privées), les enseignants, les parents
d'élèves ainsi que l'Etat de lutter contre un enseignement au
rabais dans le secteur de l'enseignement privé qui s'avère
volontariste.
1. ETAT
Que l'Etat congolais
- Subventionne les écoles privées
- Alloue une part des APD aux écoles privées
- Veille à l'application de la loi cadre sur
l'enseignement en RDC selon les articles 43 et 51.
2. PROMOTEURS D'ECOLE
- Sensibiliser les promoteurs de la prise de conscience du
caractère social de d'Education, dont l'exploitation de l'esprit
d'humanisme et non du lucre
- Déléguer le pouvoir de la gestion de
l'école aux spécialistes de l'enseignement et réclamer de
comptes (GAR)
- Mettre en place un cadre de concertation permanant
chargé de gérer les frais scolaires et les salaires du personnel
enseignant composé de représentants de :
a) de l'Etat Congolais
b) des Promoteurs des écoles
c) des Administratifs
d) des enseignants
e) des parents d'élèves.
Ce cadre aura pour objectifs :
- Etablit une politique salariale dans le secteur de
l'enseignement privé en mettant en place une série des objectifs
rigoureux et mesurables soit mensuel, trimestriel, ou encore annuel à
atteindre en termes de SMIG pour encourager les enseignants, tout en tenant
compte aussi de l'objectivité de des écoles selon l'esprit de la
loi cadre de l'enseignement en RDC
- Établir la valeur des postes au sein des institutions
scolaires du secteur privé (équité interne)
- Établir les échelles salariales
- Veuillez au respect strict de dispositions légales en
matière de la gestion des écoles privées
3. ENSEIGNANTS
Les enseignants des écoles privées doivent faire
preuve de (du) :
- professionnalisme
- la vocation
- patriotisme
- dévouement
4. PARENTS D'ELEVES
Les parents d'élèves des écoles
privées doivent faire preuve d'une certaine responsabilité,
ils doivent en outre travailler en partenariat permanent avec les
écoles et faire la suivie de la qualité de l'enseignement
reçu par leurs enfants.
Ouvrages
1. Banque mondiale, République démocratique du
Congo: Revue des dépenses publiques (2008), Washington 2009
2. BOFOYA KOMBA, B., Modèles macroéconomiques,
Galimage, Kinshasa 2010
3. BRUCKEGER, R.I., République Américaine,
éd. Seuil, Paris, 1970
4. DELANSHERE, G, Introduction à la recherche en
éducation, Paris armand Colin, 5è édition, 1964
5. Dictionnaire des expressions et élocution et les
usuels du robert, AUBIN, Paris, 1984
6. Ministère de l'EPSP, Annuaire statistique de
l'enseignement primaire, secondaire et professionnel pour l'année
scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010
7. Ministère de l'EPSP, Document sur la
stratégie de développement de l'enseignement primaire, secondaire
et professionnel (2010/11 - 2015/16), Kinshasa, 2010
8. HALTE.J.F., La didactique du français, Paris, PUF,
collection Que sais-je ?, 1972
9. LANSMAN et TOURNIER, Typologie des formules
pédagogiques, Sainte-Foy, les éditions le Griffon d'argile, 1981
10. Adjadji L., et du Saussois P, Adapter l'école
à l'enfant, Fernand Nathan, 1977
11. MAYER, R.E., Mathematical ability. In RJ STERNBERG (Ed)
Human abitie ; An information processing approach , New York
12. MIALARET, G, Vocabulaire de l'éducation et science
de l'éducation, PUF, Paris, 1979
13. MUCCHELI, R, le questionnaire dans l'enquête
psychopédagogique, Paris, sociales Françaises, 1968
14. NGONGO DISASHI, P.R, La recherche scientifique en
éducation, Academia -Bruylant, Louvain-la-Neuve, 1999
15. COOMBS, P. H, La crise mondiale de l'éducation,
Paris P.U.F.1968
16. Ministère de l'EPSP, Plan d'action national pour
l'éducation, Kinshasa 2008
17. Robert, P., Le nouveau Petit Robert, paris, 2002
18. PIAGET (J), la naissance de l'intelligence chez l'enfant,
Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1936
19. MUKENDJI wa MPOYI, P., technologie de communication
pédagogique, cours inédit (D.E.A en didactique des discipline),
chaire Unesco en science de l'éducation, UPN 2006-2007
20. Simone, S., Méthodologie, éd. Saint Paul,
Kinshasa 1981
21. WALLON (H), de l'acte à la pensée, Paris,
Flammarion, 1942
1. BASAMBOMBO, K.D, Module II, enseignement de
l'arithmétique à l'école primaire, notes de cours à
l'intention des enseignants du primaire, inédit CRPAJJR, 2003
2. EBENGO MAKOKE, Interprétation du nouveau programme
de l'enseignement primaire, module 1 sur le renforcement des capacités
des enseignants du primaire, Kinshasa, mars 2003
3.
http://www.unicef.org/french/media/media
4. KAZADI NDUBA,J., politique de l'emploi, cours
inédit, GPE-Kinshasa/Unikin, 2011
5. KILUFYA KASHIWA, O, L'échec scolaire dans
l'école secondaire de la République Démocratique du
Congo : le peer tutiring et le cooperative learning comme stratégie
de récupération, Mémoire DEA, Université
Pontificale Salésienne, ROME, 1997
6. LOMALIZA BOKOTA,J, offre de l'éducation, Demande
privée Horizontale et profils éducatif des employé de la
Province Orientale, Thèse inédite,FPSE, Unikis,2004
7. Ministère de l'éducation nationale, document
projet, MLA et MLA II, Kinshasa, avril 2002
8. Ministère de l'EPSP, programme national de
l'enseignement primaire, Kinshasa, 2005
9. Nadir ALTNOK, Essaie sur la qualité de
l'éducation et la croissance économique, mémoire de
thèse doctorale en sciences économiques et de gestions,
Université Bourgogne, 2007
I. NOTES DE COURS, TRAVAUX, DIVERS
10. Ordonnance n°72-243 du 17 mai 1972 instituant un
examen d'Etat en vue de l'obtention du diplôme d'Etat d'études
secondaires du cycle long, instructions et directives pédagogiques,
MINEDUC,1984
11. P. Robert, le nouveau Petit Robert, Paris, 2002
12. Projet de loi portant révision de la loi cadre de
l'enseignement, inédit
13. RDC Journal Officie - Numéro spécial du 25
octobre 2002 - Code de Travail
14. RDC, Constitution de la République
Démocratique du Congo
15. RZ Journal officiel de la République du Zaïre
du 1/8/1981- statut du personnel de carrière de service de l'Etat
16. RZ, Loi-cadre n° 86/005 du 22 septembre 1986 de
l'Enseignement national
17. Wikipedia.org
18. www.mitraservices.com
ANNEXE
Annexe 1: Les matières du nouveau programme
de l'enseignement primaire
Branches
|
Sous-branches
|
Degrés
|
I
|
II
|
III
|
1
|
FRANÇAIS
|
1
|
Elocution et langage
|
X
|
X
|
X
|
2
|
Vocabulaire
|
X
|
X
|
X
|
3
|
Récitation
|
X
|
X
|
X
|
4
|
Lecture
|
X
|
X
|
X
|
5
|
Grammaire
|
|
X
|
X
|
6
|
Analyse
|
|
X
|
X
|
7
|
Conjugaison
|
X
|
X
|
X
|
8
|
Orthographe
|
X
|
X
|
X
|
9
|
Rédaction
|
|
X
|
X
|
2
|
MATHEMATIQUES
|
1
|
Numération
|
X
|
X
|
X
|
2
|
Opération
|
X
|
X
|
X
|
3
|
Grandeurs
|
X
|
X
|
X
|
4
|
Formes géométriques
|
X
|
X
|
X
|
5
|
Problèmes
|
X
|
X
|
X
|
3
|
Etude du milieu
|
|
X
|
|
|
4
|
Education civique et morale
|
X
|
X
|
X
|
5
|
Education pour la santé et environnement
|
|
X
|
X
|
6
|
Science naturelle et physique
|
|
X
|
X
|
7
|
Géographie
|
|
X
|
X
|
8
|
Histoire
|
|
X
|
X
|
9
|
Calligraphie
|
X
|
X
|
X
|
10
|
Dessin
|
X
|
X
|
X
|
11
|
Chant/musique
|
X
|
X
|
X
|
12
|
Travail manuel
|
X
|
X
|
X
|
13
|
Education physique et sport
|
X
|
X
|
X
|
14
|
Langue et traditions africaines
|
1
|
Langues congolaises
|
X
|
X
|
X
|
2
|
Traditions africaines
|
X
|
X
|
X
|
Source : EPSP, programme national d'enseignement
primaire, Kinshasa, 2002
Annexe2 : Nomenclature du nouveau programme (reforme
de 2002)
ANNEES
SCOLAIRES
BRANCHES D'ETUDES
|
1er degré
|
2ème degré
|
3ème degré
|
1ère
|
2ème
|
3ème
|
4ème
|
5ème
|
6ème
|
GROUPE I ACTIVITES INSTRUMENTALES
|
Langues congolaises
|
5
|
5
|
3
|
3
|
2
|
2
|
Français
|
4
|
4
|
7
|
7
|
7
|
7
|
Mathématiques
|
5
|
5
|
5
|
5
|
7
|
7
|
S /TOTAL
|
14
|
14
|
15
|
15
|
16
|
16
|
GROUPE II ACTIVITES
|
Education civique et morale
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Education pour la santé et environnement
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Etude du milieu
|
5
|
5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Géographie
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Histoire
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Science naturelle et physique
|
-
|
-
|
2
|
2
|
2
|
2
|
S /TOTAL
|
7
|
7
|
6
|
6
|
6
|
6
|
GROUPE III ACTIVITES
|
Dessin
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Calligraphie
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Chant/musique
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Education physique et sport
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Travail manuel
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Récréation
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
Religion
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
S /TOTAL
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
TOTAL HEBDOMADAIRE
|
29
|
29
|
29
|
29
|
30
|
30
|
Annexe 3 : Questionnaire des enseignants du
primaire
UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
PROGRAMME DE FORMATION EN GESTION DE POLITIQUE
ECONOMIQUE
GPE-KINSHASA
Questionnaire d'enquête
Sujet : Impact salarial des enseignants sur la
formation initiale des élèves des écoles
privées de la ville province de Kinshasa
Par : Didier BASAMBOMBO KABEYA Didier
Promotion : 2010-2011
GPE-KINSHAS
1. Identification de l'enseignant
a) Code de l'enseignant :
................................................................................................
b) Age :
..............................................................................................................................
c) Sexe :
...........................................................................................................................
d) District :
.......................................................................................................................
e) Régime :
.......................................................................................................................
f) Situation matrimoniale :
............................................................................................
g) Nombre de personnes à la maison :
........................................................................
2. Formation de l'enseignant
a) Niveau le plus élevé lors du recrutement :
............................................................
b) Niveau actuel :
...........................................................................................................
c) Autre formation :
.......................................................................................................
d) Avoir suivi une formation initiale :
.........................................................................
e) Formation didactique de discipline :
.....................................................................
f) Formation en évaluation pédagogique :
............................................................
3. Ancienneté dans la profession
1-3
|
`4-6
|
7-9
|
10-12
|
13-15
|
16-18
|
19-21
|
22-24
|
25-27
|
27-30
|
31 au plus
|
4. Pensez-vous changer de carrière un jour ?
justifiez votre réponse
................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................
5. Effectifs des élèves dans la
classe
effectifs
|
sexe
|
|
Total
|
G
|
F
|
10 - 20
|
|
|
|
21 - 30
|
|
|
|
31 - 40
|
|
|
|
41 - 50
|
|
|
|
51 - au plus
|
|
|
|
6. Equipement en mobilier des classes
7. Matériel didactique
Utilisation des matériels didactiques et
disponibilité
A ce souvent
|
souvent
|
A chaque enseignement
|
8. Suivi et encadrement pédagogique
Personnalités
|
fréquences
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
T
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
F
|
C
|
Directeur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Inspecteur d'enseignement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9. Activités pratiques de l'enseignant
|
Taux
|
Absences annuelles
|
Rythme
consacré à l'administration
|
Rythme consacré à la préparation
|
Rythme consacré aux corrections
|
Rythme consacré aux activités parascolaires
|
Rythme consacré aux cours de rattrapage
|
Rythme d'évaluation des élèves
|
Fréquemment
|
|
|
|
|
|
|
|
Occasionnellement
|
|
|
|
|
|
|
|
Rarement
|
|
|
|
|
|
|
|
jamais
|
|
|
|
|
|
|
|
10. Condition de travail et rendement
scolaire
Causes possibles des faibles résultats scolaires
Important(1) ; moyen (2) ; nulle (3)
Curriculum
|
|
Déficit d'encadrement
|
|
Méthodes d'enseignement
|
|
Effectifs scolaires
|
|
Programmes scolaires
|
|
Manuels scolaires
|
|
Horaire scolaire
|
|
Calendrier scolaire
|
|
salaire
|
|
11. Régularité sur le payement des frais
scolaire par les élèves
Hachuré la case importante
0 - 5
|
|
6 - 10
|
|
11 - 15
|
|
16 - 20
|
|
21 - 25
|
|
26 - 30
|
|
31 - 35
|
|
36 - 40
|
|
41 - 45
|
|
46 - 50
|
|
51 u plus
|
|
12. Cout des frais scolaires trimestriel (à
préciser)
Cout à payer
|
1er trimestre
|
2ème trimestre
|
3ème trimestre
|
1 - 50
|
|
|
|
51 - 100
|
|
|
|
101 - 150
|
|
|
|
151 - 200
|
|
|
|
201 - 250
|
|
|
|
251 - 300
|
|
|
|
301 - 350
|
|
|
|
351 - 400
|
|
|
|
401 - 450
|
|
|
|
451 - 500
|
|
|
|
501 au plus (à préciser)
|
|
|
|
13. Autres frais (à préciser selon l'ordre
trimestriel)
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
Perception salariale
a) Salaire non désiré
Cout à payer
|
1er trimestre
|
2ème trimestre
|
3ème trimestre
|
1 - 50
|
|
|
|
51 - 100
|
|
|
|
101 - 150
|
|
|
|
151 - 200
|
|
|
|
201 - 250
|
|
|
|
251 - 300
|
|
|
|
301 - 350
|
|
|
|
351 - 400
|
|
|
|
401 - 450
|
|
|
|
451 - 500
|
|
|
|
501 au plus (à préciser)
|
|
|
|
14. Quels sont les avantages sociaux
L'allocation familiale pour les enfants à charge
|
|
Logement
|
|
Soin médicaux
|
|
transport
|
|
prime
|
|
Allocation de congé
|
|
Les sommes versés pour prestations
supplémentaires...
|
|
15. Salaire payé au cours de l'année 2010 -
2011
Cout à payer
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
1 - 50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
51 - 100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
101 - 150
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
151 - 200
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
201 - 250
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
251 - 300
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
301 - 350
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
351 - 400
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
401 - 450
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
451 - 500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
501 au plus (à préciser)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16. Dépenses journalière en $
1
|
|
2 - 5
|
|
6 - 10
|
|
11 - 15
|
|
16 - 20
|
|
21 - 25
|
|
26 - 30
|
|
31 - 35
|
|
36 - 40
|
|
41 - 45
|
|
46 - 50
|
|
51 au plus
|
|
Enumérez et estimez les dépenses permanentes
1.
....................................................................................
2.
....................................................................................
3.
.....................................................................................
4.
....................................................................................
5.
......................................................................................
Merci pour le service rendu
ANNEXE 4 : Test des
élèves
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE KINSHASA
Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
GPE - KINSHASA
Programme de Formation en Gestion de la Politique
Economique
Enquête portant sur les acquis scolaires des
élèves des écoles privées de la ville province de
Kinshasa
Nom :
..............................................................................................................................
Prénom :
........................................................................................................................
Code :
............................................................................................................................
Age :
.........................................................................................................
ans
Sexe :
...........................................................................................................................
Administrateur du test Didier BASAMBOMBO K.
MAI 2011
Lis l'affiche attentivement. Puis réponds aux
questions
Voici trois questions, une réponse seulement est
correcte pour chacune des questions
1. La compétition s'arrête à
...
a. 18h00 b. 17h30 c. 15h30 d. 12H00
2. Au stade les supporteurs peuvent acheter
...
a. Glaces b. fruites c. gâteux e. sandwiches
3. La représentation aura lieu
a. Au stade
b. Dans la cour de l'école
c. Au stade de martyrs
d. Sur la surface de la présentation
COMPETITION SPORTIVE
Entre DCMP et V. CLUB
AU STADE DES MARTYRS
LE Dimanche, 12 MAI 2011 de 12h 0 17h30
Plusieurs lots à gagner
Venez profiter de la journée
Glaces - boissons - fruits - pop corn
vendus
4. copie une seule fois la phrase ci-dessous dans
l'espace donné :
Malu et Bokabela étaient de bonnes amies
_______________________________________________________
Complété les phrases suivantes en utilisant le mot
ou l'expression qui convient
Ses
|
beaucoup
|
N'aimait pas
|
Ne veulent pas
|
5. Patrick et Didi cueillent
......................................................................
Fleurs
6. les élève
.............................................................................................
finir leurs devoirs
7. le petit Ali
....................................................................
travailler le jardin de son père
8. laquelle des phrases et correctement
écrite ?
a. Quel livre choisi-tu ! b. Quel livre
choisi-tu ? c. Quel livre choisi-tu.
Réponds aux questions suivantes avec des phrases
complètes.
9 ; Quel est le non de ton ami ?
____________________________________________
10. quel âge a ton ami ?
__________________________________________________
11. depuis combien de temps êtes-vous amis ?
_______________________________
12. où habite ton ami ?
_________________________________________________
CHORALE DE L'EGLISE
13. prénom :
...................................................................................................................................................
14. nom :
.......................................................................................................................................................
15. date de naissance :
....................................................................................................................................
16. Adresse :
....................................................................................................................................................
17. Date :
.........................................................................................................................................................
18. Signature :
....................................................................................................................................................
Remplissez la fiche d'adhésion de votre
chorale
Lisez très attentivement le texte le texte ci-dessous
Marie et margot étaient de bonnes amies. Elles
étaient toujours d'accord entre elles. Si marie aimait quelques chose,
margot lui disait toujours qu'elle l'aimait aussi. Quand margot prenait une
fleur, elle en prenait toujours une pour marie. Les gens pensaient qu'elles
étaient soeurs car elles portaient toujours les mêmes sortes de
vêtements. Marie décida d'être différente pour
quelques jours et voir ce que margot ferait.
19. choisissez la phrase qui raconte le mieux
l'idée principale du texte
a. Marie et margot prenaient les mêmes fleurs
b. Marie et margot sont de bonnes amies et font tout ensemble
c. Marie et margot voulaient être différentes
chacune l'une de l'autre
20. Marie et margot sont
a. Deux soeurs
b. Deux voisines
c. Deux amies
1. Comment peut ton soigner les bébés
malades de diarrhée ?
a. Les couvrir pour qu'ils transpirent
b. Leur faire boire de l'eau bouille sucrée et
salée
c. Ne rien leur donner à manger ni à boire
jusqu'à ce que la diarrhée soit arrêtée
2. L'infirmier va venir à l'école pour
vacciner les enfants. Pourquoi est - il important de se faire
vacciner ?
a. Pour éviter d'attraper certaines maladies graves
b. Pour être plus intelligent
c. Pour devenir plus fort
3. Avant de manger ou après avoir
été aux toilettes, il faut toujours :
a. Se laver le visage b. Se laver les mains c. Boire
de l'eau
4. selon toi, fumer du tabac :
a. Protège contre les maladies b. Détruit la
santé c. Donne la force
4. Parmi les associations suivantes d'aliments, quel est
celle qui correspond à un repas complet :
a. Viande - oeuf- poisson
b. Riz - viande - orange
c. Viande -pain
5. Les députés sont élus
par :
a. tous les citoyens, hommes et femmes adultes
b. les élèves de mon école
c. Les pères de famille seulement
6. Tu trouves une montre par terre à
l'école, qu'en fais-tu ?
a. je la garde pour moi b. je la donne à un
ami c. je la rapporte au maître
7. quand tu traverse une route tu dois :
a. traverser en courant
b. regarder à gauche et à droite avant de
traverser
c. traverser lentement
8. les filles peuvent-elles être pilotes ?
qu'en penses-tu ?
a. oui, je suis d'accord car elles sont capables de piloter
b. non, je ne suis pas d'accord car elles sont incapables de
piloter
c. non, je ne suis pas d'accord parce qu'elles doivent rester
à la maison pour préparer
9. Le toit de l'école est détruit par une
tempête. Qui doit réparer le toit ?
a. Tous les parents d'élèves b. Les
enseignants de l'école c. Personne
10. Quel insecte parmi les suivants détruit les
récoltes ?
a. Le moustique b. L'abeille
c. Le criquet (sauterelle)
11. Quelle est la meilleure façon de transporter
une jeune plante
a. En prenant la plante avec de la terre autour des racines
b. En lavant les racines
c. En ne prenant que des racines
12. Pour éviter la pollution des eaux, les
toilettes doivent être :
a. Loin des sources d'eau b. Au bord des rivières
c. Dans la cuisine
13. Ton ami te confie qu'il a faim, que
fais-tu ?
a. Tu le console b. Tu l'ignore
c. Tu partage ton pain avec lui
14. Tu ne sais pas comment écrire un mot. Tu
regarde dans
a. le dictionnaire b. Un journal
c. Un cahier
15. Une femme enceinte monte dans un même bus que
toi et il n'y a plus des places
a. Je ne fais rien b. Je me moque d'elle
c. Je lui laisse ma place
16. Quel outil dois - tu utiliser pour enlever une
vis
a. Une pince b. un marteau c. un tournevis
17. Dans trois familles, chaque maman a acheté
trois oranges, 500gr de viande et 4 oeufs, quelle est la famille qui aura le
plus manger ?
a. La famille à un enfant b. La famille
à deux enfants c. La famille à trois enfants
18. L'enfant nourri au sein :
a. Tombe facilement malade b. Résiste mieux aux
maladies c. Ne grandi pas vite
19. la rougeole se transmet entre amis parce
que :
a. oui, parce que la rougeole est une maladie très
contagieuse
b. non, parce que la rougeole n'est pas une maladie très
contagieuse
c. non, parce que la rougeole est une maladie qui se
guérit vite
20. après avoir mangé l'orange, je jette la
peau ...
a. au salon b. en classe c. dans la
poubelle
b. 1. 3 kg
Combien de kilogramme doivent être ajouté
pour équilibrer la balance
A) 10 kg
B) 7 kg
4 kg
C) 7 kg
D) 3 kg
2. Le tableau montre les enfants qui ont
été absents de l'école pendant une semaine ( *
représente un enfant malade)
Lundi : * * * *
|
Mardi : * *
|
Mercredi : * * *
|
Jeudi : * *
|
Vendredi : * * * * * * * *
|
Utiliser le tableau pour répondre
aux questions suivantes :
1. Quel jour il y a eu le plus
d'absent ?
A. Lundi B. vendredi C. mardi C. Mercredi
2. Quels jours il y a eu le même nombre
d'absent ?
A. Lundi et jeudi B. mardi et vendredi C.
mardi et jeudi D. mercredi et jeudi
3. Ces nombres font parties d'une suite 50, 46,
42, 38, 34, 24
A. 26 B. 30 C. 28 D. 24
4. Comment écrit on huit mille six cent vingt en
chiffre ?
A. 8602 B. 8620 C. 80620 D. 86020
B. 7kg égal à : A . 7g
B. 70g C . 700g D. 7000
5. Parmi les quantités d'eau
présentées ci-dessous, laquelle permet de remplir totalement une
bouteille de 1,5 litre ?
A. 1,30 litres B. 1,80 litres C. 1,25 litres
D. 0,75 litres
6. Le nombre de millimètres (mm) dans un
mètre (m) est de :
A. 1000mm B. 100mm C. 10mmm D. 10 .000
7. 6971
A. 11162 B. 12162 C. 12262 D. 11262
+5291
8. 6000 A.
4363 B .3631 C. 4741 D. 3531
9. 4 multiplie par 24 font : A.
96 B. 86 C. 48 D. 28
10. Quel est le nombre le plus grand ?
A . 2735 B. 2537 C. 2573 D. 2753
11. Quel est le plus petit nombre entier que tu peux
faire en utilisant les chiffres 4, 3,9 et 1 ?
A. 1349 B. 1494 C. 1493 D. 1934
COLONNE A
|
COLONNE B
|
10
|
2
|
15
|
3
|
25
|
5
|
50
|
10
|
12. Quelle est l'opération effectuée sur
chaque nombre des colonnes A pour obtenir le nombre correspondant en colonne B
comme les flèches l'indiquent ?
A. Ajouter 8 b. Soustraire 8 C. multiplié par 5
d. divisé par 5
13. Madame KUPA fait une promenade et revient d'où
elle est partie à 7 heures. Si la promenade était de 1 heures 30
minutes, à quelle heure a-t-elle commencé sa
promenade ?
A. 7 heures30' B. 5heures30' C. 8heures30' D. 8heures.
14. Voici une partie du tableau de nombres de 1 à
100, quel est le nombre qui devrait être mis dans la case
noire ?
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
23
|
24
|
25
|
26
|
27
|
28
|
29
|
30
|
|
|
|
|
|
|
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|
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aaaaaa
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|
|
|
15. Parmi les figures ci-dessous, lesquelles
possèdent des angles droits ?
A. B. C. D.
16. Hassan a 750 FC, il achète 2 barres de
chocolat à 75 FC l'une et bouteilles de jus 175 FC chacune
A) Combien de FC a-t-il dépensé ?
opération Combien de FC lui reste -il ?
Solution
17. Le père de julien lui demande d'acheter 20
litres d'huile à 650 FC le litre. Pour cela, il lui donne des gobelets
identiques de 5 litres chacun
A. Combien de gobelets doit il utiliser ?
Solution
B. Combien faut-il payer les 20 litres d'huile
Solution
TABLE DES MATIERES
AVANT PROPOS
ii
Je dédie ce travailLISTE DES
ABREVIATIONS
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
v
0. INTRODUCTION
7
0.1. PROBLEMATIQUE
7
0.2. JUSTIFICATION DU SUJET
9
0.3. HYPOTHESE
10
0.4 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
11
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
11
CHAPITRE I : DIAGNOSTIC DU SECTEUR DE
L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL EN RDC
12
1.1 : QUALITE DES INTRANTS EDUCATIFS
12
1.1.1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET SCOLAIRE DU
MINISTERE DE L'EPSP
12
1.1.1.1. Organisation politico administrative.
12
1.1.1.2
Organigramme de l'EPSP
16
1.1.1.3 Structure de l'Enseignement.
17
1.1.1.3.1 Niveau maternel ou pré
primaire
17
1.1.1.3.2 Niveau primaire
17
1.1.1.3.3 Niveau secondaire
18
1.1.2 ENSEIGNEMENT ET ENSEIGNANT
19
1.1.2.1 Enseignement
19
1.1.2.2 Fonction enseignante
20
1.1.2. 3 Suivi et encadrement
pédagogique
24
1.1.2.4 Formation de l'enseignant
25
1.1.3. ELEVE
27
Tableau 4: Répartition des
élèves inscrits par province et selon le régime de gestion
en 2008-2009
31
1.1.4. MILIEU SCOLAIRE
34
Tableau 5: Répartition des écoles par
province et selon le régime de gestion en 2008-2009
36
1.1.5. TEMPS SCOLAIRE
38
1.2.1. PROGRAMMES DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
42
1.2.2.1 Branches et sous branches
43
1.2.2.1.1 Mathématique
43
1.2.2.1.2 Français
49
1.2.2.1.4 Autres branches
54
CHAPITRE II : RESULTATS SCOLAIRES
56
2.1 APPROCHE METHODOLOGIQUE
57
2.1.1 METHODOLOGIE GENERALE DE L'ENQUETE DES
ELEVES
57
2.1.2 TAILLE DE L'ECHANTILLON
59
2.1.3 PASSATION DU TEST
59
2.2 PRESENTATION DES INSTRUMENTS DE MESURE DE LA
QUALITE DE L'ENSEIGNEMENT
60
2.2.1 ACQUIS SCOLAIRES
61
2.2.1.1 Acquis scolaires
61
2.2.1.2 Facteurs favorisant les acquis
scolaires
62
2.2.2 BUT, OBJECTIFS ET AVANTAGES DU MLA
62
2.2.3 INSTRUMENTS DE MLA
62
2.2.3.1 Test de Français
64
2.2.3.3 Test de Compétence de la Vie
Courante
66
2.2.4 QUESTIONNAIRES
67
2.2.4.1 Questionnaires des
élèves
67
2.2.4.3 Questionnaires des enseignants
68
2.2.5 MLA EN RDC
69
2.2.5.1 Historique
69
2.2.5.2 Objectifs du projet MLA en RDC
70
2.2.5.3 Enquête nationale
70
2.2.6. RESULTATS DU TESTMLA I
71
2.2.6.1 Techniques statistiques
utilisées
71
2.2.6. 1.1 Variance
71
2.2.6.1.2 Ecart Type
72
Tableau 3 : Analyse globale des
résultats du test MLA I
73
.
74
Graphique n°2 : Score moyen et par
test
75
Tableau 4 : Répartition en quartile du
score global ans les branches testées
75
2.2.7 DISCUTIONS DES RESULTATS GLOBAUX
76
Tableau 5 : Synthèse des
résultats globaux
76
Tableau 7 a : Résultats du test en
Français
77
Tableau 7 b : Résultats du test en
Mathématiques
78
Tableau 7 c : Résultats du test en Vie
Courante
79
2.2.8. INTERPRETATION DES RESULTATS
79
CHAPITRE III : ANALYSE DE L'ENQUETE SUR
LE SALAIRE
82
3.1 LEGISLATION CONGOLAISE SUR LE SALAIRE
82
3.1.1 DEFINITION DU SALAIRE
82
3.1.2 COMPOSANTES DU SALAIRE
84
3.1.2.1 Salaire de base
84
3.1.2.2 Autres éléments de la
rémunération
85
3.2.1 POPULATION ET ECHANTILLON
87
3.2.2 DEROULEMENT DE L'ENQUETE
87
3.2.3 DEPOUILLEMENT
88
3.3 ANALYSE ET DISCUSSIONS DES RESULTATS
88
3.3.1 IDENTIFICATION DES ENQUETES
88
Tableau 8 : Ancienneté des
enseignants
89
3.3.1.2 Taille de classe
91
Tableau 9 : Effectifs scolaires
91
Nombre d'élèves
91
Graphique 4 : Effectifs scolaires
91
3.3.1.2. Equipement des classes en mobilier
92
Tableau 10: Equipement des classes en mobilier
92
3.3.1.4 Activités pratiques de
l'enseignant
94
Tableau 11 : Activités pratiques de
l'enseignant
94
Tableau 12: Causes possibles de faibles
résultats scolaires
96
3.3.1.6 Montant des frais scolaires payés en
2010 - 2011
98
Tableau n°13: Montant des frais scolaires
payés en 2010-2011/ trimestre
98
Graphique 5 : Montant des frais scolaires
payés en 2010-2011 /trimestre
98
3.3.1.7 Régularité du payement des
frais scolaires par les parents
99
Tableau n°14 : Date de payement des
frais scolaires par les parents
99
3.3.1.8 Salaire bénéficié en
2010 - 2011
101
Tableau 7: Salaire bénéficié
en 2010 - 2011/ mois
101
Graphique 7 : Salaire
bénéficié en 2010 - 2011/ mois
101
Tableau 16 : Eléments du salaire
102
3.3.1.10 Réactions des enseignants sur les
questions relatives aux salaires
103
Tableau 17 : Réactions des enseignants
sur les questions relatives aux salaires
103
3.3 ETUDE DE CORRELATION ENTRE LE RENDEMENT
SCOLAIRE ET LE SALAIRE
106
DES ENSEIGNANTS
106
Graphique 7 : Pente de la droite de
régression
107
Tableau 19 : Coefficient de l'analyse de
régression linéaire simple
107
Tableau n° 20 : Valeurs des indicateurs
statistiques
108
Conclusion
110
RESUME DE L'ETUDE
110
TABLE DES MATIERES
137
* 1 BRUCKEGER,R.I.,
République Américaine, éd. Seuil,
Paris,1970
* 2 COOMBS P. H, La
crise mondiale de l'éducation, Paris P.U.F.1968
* 3 Nadir ALTNOK,
Essaie sur la qualité de l'éducation et la croissance
économique, mémoire de thèse doctorale en science
économique et de gestion, Université Bourgogne, 2007
* 4 MIALARET, G,
Vocabulaire de l'éducation et science de l'éducation,
PUF, Paris, 1979
* 5 Ministère de
l'éducation nationale, document projet, MLA et MLA II, Kinshasa,
avril 2002
* 6 Constitution de la
République Démocratique du Congo
* 7
Idem
*
8Projet de loi portant
révision de la loi cadre de l'enseignement, inédit
*
9 Loi cadre de l'enseignement
86 - 05 du 22/9/1986, in éducateur, n°11 - 1986
* 10 Banque
mondiale, République démocratique du Congo: Revue des
dépenses publiques (2008), Washington 2009
*
11 Loi-cadre n° 86/005 du
22 septembre 1986 de l'enseignement national
*
12 TENAFEP : test
national de fin d'étude primaire, il est organisé habituellement
le 4 juin de chaque calendrier scolaire de la RDC pondérés
respectivement par 60% de l'ensemble des points obtenus à l'école
et 40% des points réalisés au test national. L'enfant ayant
obtenu un minimum de 50% des points sur 100 obtient un certificat sanctionnant
la fin de son cycle primaire
*
13 idem
*
14 Ordonnance n°72-243 du
17 mai 1972 instituant un examen d'Etat en vue de l'obtention du diplôme
d'Etat d'études secondaires du cycle long, instructions et directives
pédagogiques, MINEDUC,1984
*
15Pierre MUKENDJI wa MPOYI,
technologie de communication pédagogique, cours inédit (D.E.A en
didactique des discipline), chaire Unesco en science de l'éducation, UPN
2006-2007
*
16LANSMAN et TOURNIER, typologie des
formules pédagogiques, Sainte-Foy, les éditions le Griffon
d'argile, 1981
* 17
HALTE.J.F., la didactique du français, Paris, PUF, collection Que
sais-je ?, 1972
* 18 Idem
* 19 EPSP, Plan d'action
national pour l'éducation, Kinshasa 2008
* 20
EPSP, Annuaire statistiques de l'enseignement primaire, secondaire et
professionnel pour l'année scolaire 2008 - 2009, Kinshasa 2010
*
21 Source : EPSP ,
Direction des statistiques secope
*
22 EPSP, Document sur la
stratégie de développement de l'enseignement primaire et
secondaire et professionnel (2010/11-2015/2016)
* 23 Idem
* 24
http://www.unicef.org/french/media/media
* 25 Ministère de
l'éducation nationale, programme national de l'enseignement primaire,
Léopold ville,1963
*
26 Lucien adjadji et pierre du
saussois, adapter l'école à l'enfant, Fernand Nathan,
1977
*
27 PIAGET (J), la naissance de
l'intelligence chez l'enfant, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé,
1936
*
28 WALLON (H), de l'acte
à la pensée, Paris, Flammarion, 1942
* 29
BASAMBOMBO,KD , Module II, enseignement de
l'arithmétique à l'école primaire, notes de cours à
l'intention des enseignants du primaire, CPJJR , Kinshasa 2003
* 30
Mayer, RE. Mathematical ability. In RJ STERNBERG (Ed) Human abitie ; An
information processing approach , New York
* 31
Ministère de l'éducation nationale, programme national de
l'enseignement primaire, Léopold ville, 1963
* 32 Dictionnaire des
expressions et élocution, les usuels du robert, AUBIN, Paris ,
1984
* 33
EBENGO MAKOKE, interprétation du nouveau programme de l'enseignement
primaire, module 1 sur le renforcement des capacités des enseignants du
primaire, Kinshasa, mars 2003 (inédit)
* 34 P. Robert, le nouveau
Petit Robert, paris, 2002
* 35
* 36 Ebengo, op cit
* 37 Dictionnaire
des expressions et élocution et les usuels du Robert, Aubain, Paris,
1984
*
38 Simone scaille,
Méthodologie, éd. Saint Paul, Kinshasa 1981
*
39 EPSP, programme national de
l'enseignement primaire, Kinshasa, 2005
*
40 LOMALIZA BOKOTA,J, offre de
l'éducation, Demande privée Horizontale et profils
éducatif des employé de la Province Orientale, Thèse
inédite,FPSE, Unikis,2004
* 41 Ibidem
* 42 EPT :
éducation pour tous
* 43
cSeuils aux tests : l'atelier de Rabat a défini deux seuils pour le
test MLA I, le seuil minimum de maitrise et le seuil désiré de
maîtrise. Le seuil global est fixé à 74% pour l'ensemble
des notes, il s'obtient par la moyenne arithmétique des
différents seuils de maîtrise. (français75%,
mathématique 73,5% et la vie courante 73,5%°
* *Contrat de travail :
Il y a contrat de travail quand une personne se met au service d'une autre
personne, sous sa direction et sa subordination, moyennant un salaire. Ce
contrat peut être verbal mais l'employeur doit remettre lors de
l'embauche un document où doit figurer le nom du salarié, la date
et l'heure de l'embauche. Un contrat de travail peut être à
durée indéterminée ou à durée
déterminée.
44 Journal Officiel - Numéro
spécial - 25 octobre 2002 - Code de Travail
* 47 idem
*
45 KAZADI NDUBA,J., politique
de l'emploi, cours inédit, GPE-Kinshasa/Unikin, 2011
*
46 Muccheli R, le
questionnaire dans l'enquête psychopédagogique, Paris, Sociales
Françaises, 1968
*
47 DELANDSHERE, G,
Introduction à la recherche en éducation, Paris, armand colin,
5ème édition, 1964
*
48 L.D'HAINAUT :
l'échantillon occasionnel est celui extrait de la population selon une
méthode de sélection guidée par de raison de
disponibilité et d'accessibilité. Il n'est pas
catégoriquement représentatif de la population d'où il est
tiré et on ne peut pas en tirer de conclusions absolues à cette
population, tout au moins, on peut y trouver des indications utiles pour cette
population.
|