ANNEXES
ANNEXE N° 1:
Graphique N° 01
Source : Notes de cours de Thierry RONCALLI,
« Introduction à la gestion des risques ».
(1-á) est le seuil de confiance
ANNEXE N° 2 : Pertes attendues et
pertes inattendues
Fréquence des pertes
Pertes
Pertes attendues inattendues
Montant des
pertes
Graphique N° 2
Source : Christian Gouriéroux et André
Tiomo « Risque de crédit : une approche
avancée » (2007), p20
Annexe N°3:
Tableau N° 4
Evolution de la Performance et des Risques de la
BTD
|
|
|
|
|
|
ROE =
|
RISQUES =
|
Prêts non performants =
|
Années
|
Résultat net/
|
Créances douteuses et litigieuses/
|
Créances douteuses et litigieuses/
|
|
Fonds Propres
|
Total Actif
|
Total des Prêts
|
Années
|
ROE
|
Risques
|
Prêts NP
|
1987
|
1,6970
|
0,1201
|
0,1522
|
1988
|
0,1748
|
0,0780
|
0,0955
|
1989
|
0,0326
|
0,0795
|
0,0980
|
1990
|
-0,1208
|
0,1338
|
0,1736
|
1991
|
0,2743
|
0,1206
|
0,1684
|
1992
|
0,7793
|
0,0097
|
0,0135
|
1993
|
0,0021
|
0,0439
|
0,0620
|
1994
|
0,0124
|
0,0651
|
0,1265
|
1995
|
0,1190
|
0,0768
|
0,1067
|
1996
|
0,1732
|
0,0241
|
0,0317
|
1997
|
0,1300
|
0,0155
|
0,0221
|
1998
|
0,1260
|
0,0210
|
0,0244
|
1999
|
0,0896
|
0,0375
|
0,0424
|
2000
|
0,0457
|
0,0177
|
0,0199
|
2001
|
0,0483
|
0,0373
|
0,0411
|
2002
|
0,0624
|
0,0244
|
0,0267
|
2003
|
0,0474
|
0,0046
|
0,0057
|
2004
|
0,0926
|
0,0009
|
0,0013
|
2005
|
0,0921
|
0,0049
|
0,0069
|
2006
|
0,0978
|
0,0003
|
0,0005
|
Source : Rapports annuels d'activité de la BTD
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe N°4 :
EVOLUTION DU RISQUE ET DE LA PERFORMANCE DE LA
BTD
Graphique N°3
Années
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
ROE
|
|
2,60%
|
-14,43%
|
-9,70%
|
0,90%
|
7,30%
|
21,10%
|
5,90%
|
-9,00%
|
-19,40%
|
-9,50%
|
-6,40%
|
-11,20%
|
33,90%
|
5,20%
|
4,80%
|
12,60%
|
ROA
|
|
0,37%
|
-1,99%
|
-1,31%
|
0,13%
|
2,03%
|
1,48%
|
1,08%
|
-1,56%
|
-2,75%
|
-1,21%
|
-0,84%
|
-1,16%
|
5,29%
|
0,85%
|
0,73%
|
1,88%
|
Résultat net
|
-1912,7
|
560,9
|
-2863,5
|
-2067,9
|
282,2
|
5360
|
4312
|
3181
|
-4180
|
-7885
|
-3398
|
-2560
|
-3912
|
7022
|
5732
|
8627
|
|
ANNEXE N° 5
TABLEAU N° 5
EVOLUTION DE LA PERFORMANCE DU SYSTEME BANCAIRE
TOGOLAIS
Source : BCEAO
ANNEXE N° 6 :
GRAPHIQUE N° 4
ANNEXE N° 7:
Tableau N° 6
EVOLUTION DE QUELQUES INDICATEURS CLES DE L'ECONOMIE
TOGOLAISE : 1991-2010
NB : Données en pourcentage
Années
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Taux de croissance annuel du PIB réel
|
-0,70
|
-3,98
|
-15,10
|
14,98
|
7,85
|
8,84
|
14,38
|
-2,30
|
2,48
|
-0,78
|
-0,18
|
4,14
|
2,70
|
3,00
|
1,18
|
4,05
|
2,29
|
2,38
|
3,23
|
3,37
|
Taux de croissance annuel des exportations biens et services
|
4,50
|
-19,60
|
-3,20
|
-1,80
|
20,60
|
9,47
|
0,00
|
-1,10
|
-1,30
|
-4,10
|
12,50
|
3,60
|
6,60
|
3,00
|
7,50
|
|
|
|
|
|
Taux de croissance annuel des importations de biens et
services
|
-9,20
|
-12,20
|
-32,30
|
-12,20
|
29,70
|
46,38
|
0,00
|
7,40
|
-8,60
|
-5,00
|
1,10
|
5,00
|
2,90
|
3,00
|
2,80
|
|
|
|
|
|
Solde budgétaire base engagements dons compris/PIB
|
-6,00
|
-4,30
|
-15,00
|
-10,90
|
-6,40
|
-3,20
|
-1,90
|
-5,70
|
-3,10
|
-4,60
|
-2,10
|
-0,70
|
2,40
|
1,30
|
-2,90
|
-2,80
|
-0,70
|
-0,20
|
-0,60
|
|
Dette extérieure totale/PIB
|
167,50
|
169,20
|
208,10
|
148,30
|
112,70
|
101,60
|
89,80
|
103,90
|
106,70
|
107,30
|
106,90
|
106,30
|
96,20
|
94,50
|
79,70
|
80,80
|
78,10
|
49,50
|
|
|
Source : Banque Mondiale
ANNEXE N°8
Graphique N° 5
ANNEXE N° 9 :
Illustrations :
Cas d'une entreprise ayant obtenu un score
supérieur à 2,675 (Z > 2,675) :
Soit une entreprise dénommée Etablissement BETA
caractérisée par les données financières
ci-après :
Fonds de roulement : 5 333 312 FCFA
Réserves : 5 034 684 FCFA
EBE : 7 238 488 FCFA
Fonds propres : 9 034 684 FCFA
CA : 99 812 421 FCFA
Actif total : 19 554 012 FCFA
Le calcul du score donne un résultat de 6,781 (avec la
formule N° (3.2)). Cette cotation qui est supérieure à la
valeur critique de 2,675 nous indique que le crédit accordé
à la Société BETA est sain et fait partie du portefeuille
classé A.
Cas d'une entreprise ayant obtenu un score
inférieur à 2,675 (Z < 2,675) :
Soit une entreprise dénommée
Société Alpha dont les états financiers présentent
les caractéristiques suivantes :
Fonds de roulement : 219 702 197 FCFA
Réserves : 215 597 242 FCFA
EBE : 139 377 000 FCFA
Fonds propres : 240 597 242 FCFA
CA : 2 697 879 000 FCFA
Actif total : 2 490 179 650 FCFA
En appliquant la formule d'Altman (formule N° (3.2)),
nous avons obtenu le score de 1,445. Ce score étant inférieur
à 2,675, la Société Alpha est donc
considérée comme potentiellement défaillante et fait donc
partie du portefeuille B.
Au total, sur 35 concours accordés par la BTD en 2006,
67,85% ont obtenus un score supérieur ou égale à 2,675 et
32,15% ont obtenus un score inférieur à 2,675.
ANNEXE N° 10 :
Les exigences réglementaires du
Stress-Testing
Elles sont toutes entières contenues dans les
recommandations du Comité de Bâle de janvier 96. Il y est
stipulé que :
I. Les établissements qui utilisent leurs
modèles internes pour satisfaire à leurs exigences de fonds
propres pour risques doivent se doter d'un programme de simulations de crise
à la fois rigoureux et complet.
II. Ces simulations qui permettent d'identifier les
événements susceptibles d'avoir une forte incidence, doivent
être adaptées au niveau d'activité et de risque des
établissements.
III. Pour les établissements ayant une activité
significative de marché, les simulations de crise doivent satisfaire aux
principes suivants :
(a) Elles doivent couvrir toute la gamme des facteurs pouvant
donner lieu à des profits ou pertes exceptionnels ou rendre très
difficile la maîtrise des risques. Ces facteurs comprennent des
événements à probabilité réduite pour tous
les grands types de risque, notamment les diverses composantes des risques de
marché et de crédit. Les scénarios de crise doivent
révéler l'impact de ces événements sur les
positions ayant des caractéristiques de prix à la fois
linéaires et non linéaires dans le cas des options et instruments
à comportement similaires;
(b) Elles doivent revêtir un caractère
quantitatif et qualitatif, de manière à évaluer les
conséquences des perturbations importantes des marchés et
à identifier des situations plausibles susceptibles d'entraîner de
grandes pertes potentielles. En outre, l'établissement doit dresser
l'inventaire des mesures à prendre pour réduire ses risques et
préserver ses fonds propres;
(c) Un premier type de scénario consiste à
tester le portefeuille courant dans les situations passées de
perturbations majeures, en tenant compte des fortes variations de prix et de la
vive réduction de la liquidité associées à ces
événements. Un deuxième type de scénario
évalue la sensibilité des positions de marché aux
modifications des hypothèses de volatilité et
corrélations, ce qui nécessite une mesure des marges de
fluctuations de ces valeurs dans le passé et un calcul sur la base des
chiffres extrêmes;
(d) Des scénarios doivent notamment comprendre les
situations que l'établissement identifie comme étant les plus
défavorables sur la base des caractéristiques de son
portefeuille. Il communique à la Commission Bancaire une description de
la méthodologie utilisée pour identifier les scénarios et
mesurer leur impact.
Source : Thierry RONCALLI,
« Stress-Testing et théorie des valeurs
extrêmes », Groupe de Recherche Opérationnelle du
Crédit Lyonnais, Notes de cours de L'ENSAI, Septembre 2000
ANNEXE N° 11 :
Terme d'ajustement de la
maturité
Le terme d'ajustement (MATA) dans la formule IRB se
détermine comme suit :
Avec b(PD) = , la fonction d'ajustement de la maturité,
, la pondération de la maturité des
échéances
Pt , le paiement effectué au temps
t
La formule de VASICEK permet de calculer le capital requis
pour un horizon de temps t. Comme un prêt de maturité longue
demande une charge en capital plus importante qu'un prêt à
maturité courte, IRB ajuste la formule de VASICEK à la
maturité. L'ajustement tient aussi au fait qu'un crédit bien
noté a une probabilité de détérioration plus
élevée qu'un crédit mal noté.
Source : Hugues THOMAS et
Zhiqiang Wang << Interpreting the Internal Ratings-Based Capital
Requirements in Basel II >>, Banking Revue, the Chinese University of
Hong Kong, Draft of September 2004
ANNEXE N° 12 :
Source : Hugues THOMAS et
Zhiqiang Wang, «Interpreting the Internal Ratings-Based Capital
Requirements in Basel II», Banking Revue, the Chinese University of Hong
Kong, Draft of September 2004.
LA PROBABILITE DE DEFAUT CONDITIONNELLE ET LA
VaR
Considérons que nous avons un modèle relatif
à une période. Les avoirs de l'emprunteur sont
évalués à la période t = 0 et un an plus tard.
Soit l'élément aléatoire exprimé en pourcentage
de la valeur des actifs de l'emprunteur à un horizon d'un an.
Cet élément aléatoire est
constitué de deux parties et qui suivent la loi normale centrée réduite :
(1)
Dans cette équation, représente la composante systématique d'une situation
économique extrême et représente la composante aléatoire spécifique
à l'emprunteur. est le poids ou la part de risque que représente l'emprunteur
sur le facteur de risque systématique et le poids ou la part de risque que représente l'emprunteur sur le
facteur de risque spécifique.
Bien que la PD soit une probabilité de défaut
inconditionnelle d'un emprunteur et que nous ne disposons pas assez
d'information sur la situation de l'économie, on peut supposer que la PD
conditionnelle = PD inconditionnelle.
est la probabilité que le taux de perte sur le crédit
soit inférieur à la valeur critique, le seuil où l'emprunteur devient insolvable ou fait
défaut.
On peut déterminer la valeur de si nous connaissons la valeur de la PD, en prenant la distribution
normale inverse de la PD : pour obtenir la valeur critique de défaut. Par exemple, si
l'emprunteur a une PD de 2%, la valeur critique serait .
DISTRIBUTION NORMALE
CENTREE REDUITE DU TAUX DE CROISSANCE DE L'ECONOMIE
La performance de l'économie est mesurée par
. La valeur souhaitée de est 0.
Pour la suite de la démonstration, on donne e = u, avec
u qui mesure le niveau de la récession qui risque de survenir avec une
probabilité de 0,1% ou 0,001.
La formule de VASICEK est égale à la
probabilité de défaut d'un seul emprunteur dans une
économie en récession matérialisée par la variable
u. On peut aussi le démontrer pour un portefeuille large
constitué de prêts identiques. Pour ce faire, on raisonne comme
suit :
Tous les emprunteurs ont la même probabilité
conditionnelle de défaut. Tant que le nombre de prêts de la
même classe dans le portefeuille augmente, la variance autour de la
proportion de prêts ayant fait défaut devrait tendre vers 0
à cause de la loi des grands nombres.
Ainsi, en remplaçant dans l'équation ci-dessus, on a :
(2)
En remplaçant u par e et en
arrangeant la fonction, on a :
(3)
En remplaçant á par sa valeur et en
précisant que suit une loi normale, on a :
(4)
On remarquera que cette équation est à peine
différente de la formule de VASICEK que voici :
La différence entre les deux est résolue si
Dans l'équation, q est exprimée comme le seuil
de confiance que le capital de la banque soit suffisant pour couvrir la perte.
Bâle II recommande q = 99,9%, donc et = -3,09 (voir le graphique ci-dessus).
Dans l'équation N° (4), est décrit comme l'écart type par rapport à la
moyenne (0) d'une distribution normale centrée réduite qui tend
vers la gauche (allant dans une direction défavorable, donc une
situation économique défavorable).
|
|