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L'essor de la micro-assurance en Afrique : enjeux et perspectives.

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par Hubert DADEM GNIAMBE
Institut international des assurances (IIA) de Yaoundé ( Cameroun) - Cycle III  2010
  

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CONCLUSION

La micro-assurance se définit comme l'octroi des services d'assurance adaptés au portefeuille et aux besoins spécifiques des personnes à faible revenu jusque là exclues des circuits financiers classiques. Cependant les difficultés liées à la fixation de la limite entre pauvres et non pauvres suscitent la réflexion en vue d'une redéfinition du concept en insistant davantage sur le niveau de prime que sur le niveau de revenu des personnes cible.

De par l'importance de sa population, son statut de continent en développement, l'Afrique est une terre particulièrement propice à l'essor de la micro-assurance. Au-delà de sa dimension sociale qui a trop souvent retenu l'attention au risque de constituer un élément dissuasif du point de vue des assureurs commerciaux en quête de rentabilité, la micro-assurance présente un aspect économique très prometteur. Il est d'ailleurs de plus en plus admis qu'elle constitue le nouveau marché, l'eldorado de demain.

L'essor de la micro-assurance en Afrique suppose cependant de venir à bout d'un certain nombre de problèmes. Il s'agit notamment de l'image peu glorieuse de l'assureur aux yeux des populations africaines avec pour corollaire une culture de l'assurance qui tarde à se mettre en place, de l'instauration d'un cadre réglementaire approprié, de la détection des besoins réels des populations africaines en matière d'assurance, de la recherche des canaux appropriés de distribution ou encore de l'épineuse question de la réduction des coûts de gestion.

Les solutions préconisées vont d'une part de la révision du code CIMA et des lois nationales à une implication plus accrue des pouvoirs publics en passant par une opération de charme en vue de redorer le blason de l'assureur. D'autre part, des propositions sont faites à chaque étape de la mise en place d'un programme de micro-assurance en Afrique. Elles concernent entre autres l'étude qualitative de marché, l'utilisation des nouvelles technologies, l'implication des communes, des élites et autres personnalités ressource dans la distribution, la diffusion de masse, l'instauration d'un droit d'option de règlement.

Les différents intervenants au développement du secteur des assurances et partant de la croissance économique en Afrique sont avertis de la nécessité de sortir du « cercle vicieux de la médiocrité ». Pour cela, « il faut promouvoir l'assurance, encore perçue comme un produit élitiste, en explorant les niches nouvelles telles la micro-assurance, l'assurance agricole, l'assurance islamique...La téléphonie mobile l'a fait, la microfinance aussi. Pourquoi pas nous ? »62(*).

* 62 Protais Ayangma, président de la FANAF ; journal «  Les Afriques » N° 100, spécial « la parole à nos lecteurs »

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