L'expression du réel dans l'honneur perdu d'Amadou Ousmane.( Télécharger le fichier original )par Abdoulaye DOUMARI DOUBOU Université Abdou Moumouni de Niamey Niger - Maà®trise es-lettres 2010 |
III.3 Temps historique et temps narratifLa notion de temporalité est liée au concept du roman, puisqu'on y raconte des faits supposés se passer dans un cadre spatio temporel avec un narrateur prenant en charge l'histoire. Par définition : « ...la temporalité narrative se présente sous deux faces indissolublement liées. D'un côté, le temps narratif est déterminé par la nature linéaire du signifiant linguistique...les romanciers sont tributaires de la nature consécutive du langage: ainsi, c'est très progressivement que le lecteur voit apparaître devant l'oeil de son esprit les lieux et les personnages du roman dont il tourne les pages une à une. Telle est la première face du temps narratif: c'est le temps du récit (tR), déterminé par la succession des mots sur la page. Ce temps racontant se repère par le décompte d'unités de texte: nombre de lignes, de pages, de chapitres, etc. L'autre face de la temporalité narrative, c'est le temps raconté. Les pages, les chapitres du roman défilent: un monde fictif se constitue progressivement, avec ses décors, ses personnages et sa chronologie. Pas plus que nous, les personnages de roman n'échappent au temps: ils profitent des jours qui passent, vieillissent et se souviennent. C'est là le temps de l'histoire (tH), un temps calendaire fictif, qui se mesure en heures, jours, mois et années. ».78(*) En effet, le temps narratif est à l'image du temps historique insaisissable, toutefois on peut tenter de les déterminer dans l'oeuvre qui fait l'objet de cette analyse. Dans cette perspective, on peut interpréter l'expression du temps qui s'y dégage, notamment l'évolution des événements dans l'histoire. En étudiant le temps narratif, on vise à déterminer le moment pendant lequel le narrateur intervient pour faire part de son récit. L'étude du temps dans l'Honneur perdu n'est pas un fait exclusif au contraire elle renvoie à l'histoire, donc il incombe de mettre en valeur l'époque évoquée. De prime abord, on peut noter la situation initiale que rapporte ainsi le narrateur : « Midi allait sonner à (...) Gariko. Dans quelques instants, il (le colonel Workou) ira lui-même chercher Karim, le petit fils de six ans (...). En jetant un regard rétrospectif sur son passé, il réalisa soudain combien sa vie a été riche (...) depuis tant d'années (...) devenu colonel en l'espace de vingt cinq ans, puis Ministre (...) aujourd'hui, préfet rêve d'une vie meilleure. ».79(*) En effet, l'ouverture de l'Honneur perdu est le lieu où l'énonciateur présente le colonel Workou tel un personnage dans un temps relativement long. Au plan narratif, le retour en arrière permet de mettre en évidence les vingt cinq années d'existence, pendant lesquelles cet être fictif acquiert plusieurs statuts : celui de ministre et de préfet. Amadou Ousmane donne l'impression que son personnage évolue, à l'instar d'une personne réelle dans un temps, une période donnée. Pour lui, le temps à la fois historique et romanesque semble insaisissable, puisqu'on ne peut en attribuer une valeur concrète. C'est pourquoi il emprunte des expressions temporelles plus ou moins vagues telles que `'Midi'', quelques instants'', `'tant d'années'' auxquelles s'ajoutent des références historiques. Entre autres expressions temporelles, on peut énumérer d'abord l'âge du petit fils du colonel qui est six ans, ensuite la récurrence de cette notion temporelle,'' vingt cinq ans''. Ce nombre revêt une double connotation dans le roman, tant narrative qu'historique, au sens où le récit s'étale sur une telle durée. Mais également, les faits romanesques sont un condensé des vingt cinq années qui représentent l'âge d'un des personnages principaux, Doudou. En effet, temps narratif et temps historique se fusionnent, s'influencent mutuellement. Si l'auteur procède ainsi, c'est parce qu'il entend exprimer le réel dans l'Honneur perdu. On peut admettre avec Tzvetan Todorov que : « le temps du récit, où s'exprime le rapport entre le temps de l'histoire et celui du discours, les aspects du récit, ou la manière dont l'histoire est perçue par le narrateur, et les modes du récit, qui dépendent du type de discours utilisé par le narrateur pour faire connaître l'histoire. »80(*) Il ressort que le récit a pour temps dominants : le passé simple, le passé composé et parfois même le présent de l'indicatif selon lesquels le narrateur exprime la coexistence de l'histoire narrée avec la réalité. Dans la terminologie de Todorov, le temps du récit ou discours est plausible en ce qu'il renvoie à l'histoire, au temps dans son acception réelle. Par conséquent, la narration est une tentative d'explication des faits vécus et historiques apparaissant dans une chronologie. Par ailleurs, l'auteur de l'Honneur perdu dresse l'histoire d'une époque à laquelle il a appartenu, le récit d'une ère qu'il a vécu. Son roman rappelle probablement la décennie 90, une époque où l'Afrique traverse des mutations sociale et politique, en prélude à la démocratisation du continent. La narration exprime en fait le choix narratif du romancier hérité de l'école réaliste qui se distingue dans la représentation des faits réels donc vécus. Dans Quinze ans, ça suffit ! , il explore le passé politique du Niger, plus précisément le temps du parti unique ayant suivi les indépendances des Etats subsahariens Malgré la proximité du temps narratif et du temps historique dans l'Honneur perdu, on peut dégager une différence notoire selon le narratologue Todorov qui pense que : « le temps du discours est (...) un temps linéaire alors que le temps de l'histoire est pluridimensionnel. » Le temps narratif ou du discours est du linéaire, parce que les actions des personnages sont agencées suivant le déroulement des événements dans l'oeuvre. D'un autre point de vue, le roman d'Amadou Ousmane récapitule dans le prologue même la situation initiale et le dénouement, ainsi le narrateur y raconte sommairement les faits saillants de l'histoire. En amont, le retour du général Okala de La Baule a pour cause le paroxysme de la crise sociopolitique au Bamoul et en aval, l'assassinat de Doudou en est rapporté, représentant de ce fait la trame du récit. Ce meurtre a provoqué la tenue d'une conférence nationale et in fine l'instauration de la démocratie qui correspond au dénouement dans le roman d'Amadou Ousmane. La narration est donc un enchaînement d'actions liées à l'intrigue principale tout aussi que les actions secondaires. Deux histoires sont ainsi relatées par le narrateur, nonobstant le processus de démocratisation du Bamoul. On narre cependant la vie de deux personnages tels que le colonel Workou et Doudou. Ces histoires secondaires ou péripéties occupent une place de choix. On affirme que « Doudou redoutait le scandale que pourrait provoquer sur le campus la visite de ce père tardif. »81(*) Le narrateur fait allusion à une référence temporelle à valeur historique, les vint cinq années qu'on évoque avec récurrence correspondent à l'âge de Doudou. Le deux temps coïncident donc dans la logique du romancier. Par ailleurs, il importe de mettre l'accent sur l'expression du temps de la fiction voire même de l'histoire, puisqu'il s'agit d'une durée quantifiable, mesurable. On peut admettre que « le temps de la fiction s'évalue en jour, mois, année. C'est le temps global sur lequel se déroule l'histoire. »82(*) En se référant à l'Honneur perdu le narrateur rapporte des propos à l'intention du général Okala : « Depuis plus de trente ans, j'ai tout accepté venant de toi. » 83(*)Quand on replace ces propos dans leur contexte on s'aperçoit que le reproche du personnage principal à l'endroit du colonel prouve que celui-ci a freiné le processus démocratique depuis trente ans, probablement depuis les années 60. Chez Amadou Ousmane comme beaucoup d'autres romanciers nigériens, le temps historique, notamment l'année 1960 constitue un repère, même s'il ne l'exprime clairement. L'histoire narrée se déroule peu ou prou pendant la troisième décennie suivant les indépendances en Afrique noire et spécifiquement les faits tels qu'ils se présentent dans l'oeuvre réfèrent à l'évolution socio politique du Niger. Le temps du discours acquiert ici un sens pluriel, multidimensionnel comme l'histoire. Dans le passage suivant, on peut déclarer avec le narrateur : « ... l'affreuse machine, dont le moteur semblait tourner à l'huile d'arachide, démarra telle une vieille locomotive, en direction de la Cinzala... » 84(*)Bien qu'il soit question des inconvénients de la crise socio politique au Bamoul, en l'occurrence la vétusté du parc automobile de l'université, on rappelle la Cinzala, un lieu afférant à la traite négrière au XVIIè s. Pour le romancier la représentation du temps réel vise la vraisemblance au niveau du temps de la narration : « Le temps de la narration est la place et le temps accordés aux événements dans le roman.» 85(*)En effet les faits romanesques sont rapportés dans l'ordre de leur exécution, de façon linéaire. L'Honneur perdu est une oeuvre dans laquelle l'auteur privilégie la concision au niveau de la narration. C'est ce qui explique la succession logique des faits. Tout de même la narration y est ultérieure, l'énonciateur raconte les actions des personnages dans un passé plus ou moins proche. Selon G. Genette, la particularité de ce type de narration est qu'il met en exergue l'expression temps narratif et temps historique. Ainsi le fait de narrer renvoie à la période de démocratisation au Bamoul, à un temps réel, puisque les faits évoqués expriment le vécu : « Il (le Général Okala) avait inauguré, quelques mois (...) plus tôt, un nouveau mandat de cinq ans, en faisant devant son peuple le sermon solennel de `'préserver, à tout prix, les libertés individuelles de chaque citoyen''. Il avait promis à tous et à toutes, une nouvelle ère de justice et de liberté. Il avait vidé les prisons de la plupart de leurs détenus,'' afin que les bras valides puissent servir l'Agriculture''... »86(*) En effet, on a l'impression que le narrateur relate une histoire vraie, vue l'évocation insistante de certaines expressions de temps. Mais en plus il tente de convaincre le lecteur de la véracité des faits sinon de leur vraisemblance. Les repères temporels permettent de replacer les faits dans un passé approximativement récent sinon un dans une perspective future. Ainsi, on a des notions telles que : « quelques mois plus tôt », « cinq ans » ou « une nouvelle ère », ces expressions de temps vise à assimiler la narration et l'histoire. La spécificité se dégage au regard de la séquence narrative ci-dessus en qu'elle allie narration ultérieure et intercalée, au point où on raconte des faits passés tout en anticipant dans le futur. Au regard de cette analepse, Amadou Ousmane entend raconter le réel, l'exprimer à travers la vraisemblance. Par ailleurs, on peut déclarer à l'instar de Jean Ricardou que « ...toute oeuvre romanesque n'est pas indépendante de la narration qui l'instaure, alors sa temporalité doit être observée aux niveaux distincts qui déterminent respectivement le temps de la narration et le temps de la fiction. » 87(*) La narration est de son point de vue indissociable du roman, en conséquence le temps de la narration et le temps de la fiction concourent à celle-ci. La durée pendant laquelle se déroule les événements dans l'Honneur perdu et le'' temps global `'de l'histoire sont une façon de raconter le réel, de susciter l'illusion référentielle. Il importe d'étudier l'instance narrative, c'est à dire l'articulation entre la voix narrative ou le narrateur et le temps de la narration, c'est à dire le moment où on raconte la fiction par rapport à l'histoire. Ainsi l'interprétation de l'instance narrative dans ce roman permet de comprendre la relation entre celui qui parle et l'histoire, en l'occurrence l'avènement de la démocratie au Niger. Dans ce cadre, Gérard Genette affirme qu' « On distinguera (...) deux types de récits : l'un à narrateur absent de l'histoire qu'il raconte et l'autre à narrateur présent de l'histoire qu'il raconte. (...) Je nomme le premier type pour des raisons évidentes, hétérodiégétique, et le second homodiégétique »88(*). Principalement on distingue trois types de récits suivant la position du narrateur dans un roman. D'abord, la focalisation interne, ensuite la focalisation externe et puis celle dite zéro. Ainsi le sémioticien français Denis Bertrand affirme que : « Dans le discours narratif, le point de vue indique les modes de présence du narrateur. Conjurant la polysémie de la notion et utilisant le terme de focalisation dans ce contexte, Gérard Genette propose de distinguer la « focalisation zéro » (c'est le cas du narrateur omniscient, qui contrôle l'ensemble de la scène narrative en sait plus que ses personnages, et entre dans leur intériorité), la « focalisation interne » (lorsque le narrateur s'efface derrière ses personnages, leur délègue en charge du récit et n'en sait pas plus qu'eux), la « focalisation externe » lorsque le narrateur s'installe à l'extérieur du récit et ne donne à connaître que ce que cette position du dehors autorise) »89(*). Quant au premier type de focalisation, il renvoie à un énonciateur ayant une perception limitée ou subjective de l'histoire, car il fait percevoir la scène à travers l'oeil ou les pensées d'un personnage. Dans le second il peut être le témoin des événements lorsqu'il observe de l'extérieur les actions des personnages. Ce type de point de vue est déterminant au sens où il paraît dominant dans le roman qui fait l'objet de l'analyse. Il permet également de déterminer la dimension impartiale voire même objective du récit. Enfin, il y a lieu d'analyser l'omniscience du narrateur, c'est-à-dire sa vision d'ensemble de l'espace aussi bien que du temps romanesques. Dans l'oeuvre d'Amadou Ousmane, il semble que le narrateur est hétérodiégétique, puisqu'il s'efface de l'histoire qu'il raconte, cela implique la tendance objective de l'auteur. Il convient également de dire que la focalisation zéro y abonde, ce qui revient à dire que le narrateur sait plus que ses personnages, parce qu'il connaît leurs pensées, faits et gestes. On le remarque dans ce passage : « Déçu le colonel Workou déposa alors le téléphone quelques instants plus tard, après avoir murmuré les salutations usuelles et se laissa choir sur son lit, sans se préoccuper du `'chapelet `' de visiteurs qui l'attendaient impatiemment au salon. » 90(*)Ici le narrateur suggère que le processus démocratique est un fait voire un phénomène qui influence la psychologie des personnages, notamment le colonel Workou. Ils expriment certains faits, corrobore et confirme cette caractéristique de l'omniscience propre au narrateur `'démiurge'' qui sait tout des personnages. Entre autres participes passés ou expressions traduisant cette l'omniscience, on peut énumérer ''déçu'', `'murmuré'', `'salutations usuelles'' et concernant les autres personnages, ils se montrent impatients''. Si le temps de la narration concerne la relation qu'instaure l'énonciateur entre le récit et l'histoire, on peut dès lors déterminer sa position dans le temps. Excepté, le sommaire qu'on observe dans le prologue à travers lequel est récapitulé tout le récit, il y a un ordre. D'une part, Il s'agit précisément des bouleversements sociaux au Bamoul ayant dégénéré en un affrontement qui se s'est soldé par un meurtre. Et d'autre part, « l'ordre est le rapport entre la succession des événements dans l'histoire et leur disposition dans le récit. 91(*)» C'est ainsi que le narrateur présente les faits dans L'Honneur perdu avec ordre, tels qu'ils se sont passés. Dans les premières pages du roman, on évoque une déclaration annonçant le multipartisme : « La décision (...) d'engager son pays dans la voie du multipartisme et de la démocratie (...) apparut bien comme une entreprise de liquidation de tout ce que l'armée avait fait depuis tant d'années. » 92(*)Par le passé le narrateur affirme que les militaires ont gouverné le Bamoul, d'où leur refus de céder le pouvoir pour l'avènement de la démocratie. Au niveau narratif, ce refus est un fait romanesque engendrant la scission au sein de la classe politique et la crise sociale. En outre l'étude du temps narratif et du temps historique permet de mettre en évidence la vitesse narrative. Il convient d'établir un rapport entre les deux conceptions temporelles. Dans la terminologie de Genette le sommaire se définit lorsque : « l'histoire événementielle est résumée dans le récit, ce qui procure un effet d'accélération. » 93(*)Un tel procédé narratologique consiste à inscrire le récit dans la même perspective que l'histoire événementielle, contingente, mais également le sommaire offre le récapitulatif. L'usage qu'en fait Amadou Ousmane donne l'impression que les faits se passent dans un temps limité. « Pour le colonel Workou et beaucoup de ses compagnons, en effet, le multipartisme ne peut engendrer agitations et instabilité dans le pays. »94(*) On observe le condensé de l'histoire à travers l'intrigue principale, le processus de démocratisation au Niger. Au niveau du récit, la vitesse narrative dans le roman dépasse largement les faits historiques dans leur évolution. Ainsi l'histoire qui constitue la trame de l'Honneur perdu s'étale sur plusieurs années alors qu'elle est racontée en quelques phrases. Certaines séquences de ce roman font penser à la scène qui se caractérise par une équivalence entre le temps du récit et le temps de l'histoire. On la remarque au niveau du dialogue des personnages : « (...) Vous êtes bien Doudou, étudiant à l'université de Magama ? - Oui - (...) Je suis l'inspecteur de police à la Direction des Renseignements Généraux (...). Il y a maintenant plus de dix jours que je suis sur vos traces (...) ».95(*) En effet il y apparaît une coïncidence entre le temps de la narration et le temps de l'histoire, d'où la scène ressemble à un suspens. En conséquence, l'étude du temps narratif aussi bien que celle du temps historique a permis de comprendre que le narrateur raconte le réel. Le récit exprime le vécu quotidien, les faits réels prédominent. Les repères temporels renvoient généralement à des indicateurs de temps tels que `'aujourd'hui'', `'cinquante deux ans'', `'deux semaines'', etc. Ils sont teintés par l'imagination du romancier malgré le recours à l'Histoire. On remarque également la présence du narrateur hétérodiégétique car il observe les faits comme le témoin de l'histoire.
Le roman réaliste semble refléter la société à travers la représentation qu'il en fait, d'où il met en évidence des personnages, des êtres fictifs calqués sur la personne réelle. Le roman est en fait une forme littéraire dans laquelle interviennent directement des personnages crées par l'auteur qui les fait mouvoir selon la logique actancielle de son texte. L'être fictif est vu dans l'Honneur perdu comme le reflet d'une société, il y est ancré profondément. Quant au dialogue des personnages, il est l'expression d'une identité, puisque chaque personnage parle en harmonie avec ses réalités socioculturelles. Par conséquent, on observe une évolution de sa psychologie, d'où l'intérêt d'en faire une étude. * 78 F:/ La temporalité narrative.mht. * 79 L'Honneur perdu, op, cit, p.17. * 80 TZVETAN Todorov, « Les catégories du récit littéraire » in Poétique du récit, p.145. * 81 L'Honneur perdu, op, cit, p.113. * 82 Http:// WWW.Google.com.La temporalité dans le roman. * 83 L'Honneur perdu, op. Cit, p..214. * 84 L'Honneur perdu, op, cit., p.95. * 85 http:// Google-.com.la temporalité dans le roman * 86 L'Honneur perdu, op., cit., p.10-11. * 87 RICARDOU Jean « Temps de la narration, Temps de la fiction » in Problèmes du nouveau roman, Paris, Seuil, p.161. * 88 File:// Genette-Narratologie-Signo-Théories sémiotiques appliquées.hmt. * 89 DENIS Bertrand, « Positions énonciatives » in Précis de sémiotique littéraire, Paris, Nathan, 2000, P.71. * 90 L'Honneur perdu, op. Cit, p.27. * 91 Genette-Narratologie-hmt. * 92 L'Honneur perdu, op, cit. p.36. * 93 Genette-Narratologie-hmt. * 94 L'Honneur perdu, op, cit. p.19. * 95 L'Honneur perdu, p.155-156. |
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