1.1.3. L'évaporation :
Les faibles valeurs enregistrées pendant la saison des
pluies s'expliquent par l'effet des pluies et de la couverture nuageuse, qui
atténue le phénomène d'évaporation, mais aussi par
l'influence de l'alizé maritime, frais et humide parcourant la zone
littorale. Durant la saison sèche, l'évaporation devient plus
forte avec un maximum de 62% enregistré au mois de janvier (cf. tableau
3). C'est également la période pendant laquelle on note un
assèchement global de la quasi-totalité des plans d'eau
superficielle, inondés par la crue en hivernage. Ainsi les exploitants
maraîchers, pour satisfaire la forte demande en eau douce, se rabattent
sur la nappe profonde. De ce fait, on assiste à une exploitation intense
des réserves de la nappe d'eau douce (seule source d'alimentation pour
le maraîchage accessible à travers des puits forés) et
à la remontée de la nappe salée sous jacente de la nappe
d'eau douce.
Tableau 3 : Moyenne mensuelle de l'évaporation en
mm (2002-2004)
MOIS
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
AN.
|
Evap.
|
62
|
61
|
59
|
46
|
42
|
32
|
28
|
27
|
29
|
29
|
55
|
58
|
44
|
Source : Météo nationale - station
régionale de Saint Louis - (2004)
Les plus faibles valeurs de l'évaporation sont
notées entre juillet et octobre avec un minimum de 27mm au mois
d'août. Le taux d'évaporation moyenne annuelle est d'environ
2.400mm (FAO : Organisation pour l'Agriculture et l'Alimentation -
Météo nationale - Saint
19
Louis - 2004). L'évaporation est loin d'être
couverte par la pluviométrie (environ 200 à 250 mm/an) et le
déficit hydrique est important surtout pendant la saison
sèche.
|