ANNEXE 1
Tableau : Cadre logique
réaménagé
Réformes Logique d'intervention Indicateurs
Résultats Hypothèses
monétaires objectivement
vérifiables
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Novembre 1963
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augmentations salariales intempestives tant dans l'armée
que dans la fonction publique. Inévitablement, il a fallu recourir au
financement monétaire pour éponger les déficits publics,
créant de fait les principales considérations permissives de
l'inflation au Congo.
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accompagnée de hausses généralisées
des salaires, et leur couverture assurée par d'importantes avances de la
banque centrale.
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publiques affectées à la consommation sous formes
des salaires. Des nouvelles pressions inflationnistes s'aggravèrent et
leur permanence fut à l'origine de la grande reforme du 23 juin 1967,
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La création d'une nouvelle unité monétaire,
le Zaïre s'échangeant contre 100 francs Congolais, soit 2 dollars
américains ;
· La suppression du double taux d e change instauré
en 1963 ;
· L'assouplissement considérable des
formalités d'importation et l'abandon du système de
répartitions administratives des quotas.
Rétablir l'équilibre des finances publiques, faire
disparaître les circuits spéculatifs et transférer les
ressources à l'Etat et aux secteurs produits, créant ainsi les
conditions de relance des exportations et des investissements. La situation des
finances publiques se redressa immédiatement après la reforme
monétaire de 1967. Les avoirs extérieurs passèrent de 45,6
millions de dollars Américains en Juin 1967 à 170,4 millions de
dollars en Décembre 1968, grâce aux effets de
L'économie Congolaise ayant bénéficié
des effets favorables de la reforme monétaire de 1967 en particulier au
niveau du secteur agricole d'exportation et dans l'industrie minière,
verra cependant sa croissance s'estomper dans les années 1970 à
la suite notamment du retournement de la conjoncture internationale (chute des
cours des produits d'exportations et hausse vertigineuse des prix du
pétrole ) et des retombées
A l'époque, la République du Zaïre
évoluait dans le contexte des taux de change fixes ; ce qui comportait
pour elle, en tant que pays membre du Fonds Monétaire International,
l'obligation non seulement de définir la parité officielle de sa
monnaie mais surtout d'en préserver la valeur par des inventions
ponctuelles sur le marché des changes.
Le dollar Américain a servi de référence
initiale dans la fixation de la parité externe du Zaïre monnaie
(1Z= 2 dollars US lors de la reforme monétaire de 1967).
L'amenuisement
Juin 1967
95
Mars 1976
Décembre 1979
Rattachement du
zaïre au DTS (1Z = 1DTS), qui valait à
l'époque 1,17 dollar US ;
Dévaluation de la monnaie nationale de l'ordre de 42%.
Processus de
mettre en place un
programme de stabilisation appuyé par le FMI et la
BM
Ce programme, comme celui qui lui succédera en 1977, n'a
pas donné les résultats qu'on en attendait tant au niveau des
finances publiques et de l'expansion des liquidités que
des paiements extérieurs
Malgré l'adoption du programme de stabilisation du FMI,
cette reforme ne
donna pas les résultats escomptés
A cette occasion, il fut L'échange manuel La
démonétisation En Janvier 1980, soit
procédé à la pour les particuliers
intervenue au un mois après la
démonétisation des devait se limiter à Congo
en 1979, démonétisation et la
billets de 5 Zaïres et 3000 Zaïres par loin de
s'intégrer, décision de geler les
la dévaluation sur le commerce extérieur et
grâce aux cours mondiaux élevés du cuivre. Le stock
monétaire passa de 84,6 millions de Zaïre (soit l'équivalent
de 1692 millions de dollars) à 135,4 millions de Zaïre (soit
l'équivalent de 270,8 millions de dollars) dans les dix huit mois qui
suivirent la
reforme : cette expansion des liquidités était
imputables presque exclusivement à l'augmentation des avoirs
extérieurs.
négatives sur l'investissement, des mesures
économiques dites de
progressif des
réserves de change officielles ne permettait plus aux
autorités monétaires de maintenir fixe le taux de change
officiel.
« Zaïrianisation » et de
« radicalisation » édictée en 19731974.
En outre le laxisme croissant dans la gestion des finances publiques va
nécessiter des mesures plus fréquentes de redressement
monétaire. Une longue série de dévaluations
camouflées sous le prétexte du relâchement du Zaïre -
monnaie au DTS
96
10 Zaïres et à leur
remplacement par d'autres billets de
mêmes valeurs faciales. En même temps, il fut
question
d'opérer une importante déflation des moyens de
payement sans pour autant affecter la valeur externe de la monnaie
nationale.
personne âgée de 18 ans et plus à 5000
zaïres (dont 50% à verser en compte bancaire) pour les autres
entreprises de grande taille. Dans un premier temps, ces avoirs en comptes
à vue étaient disponibles à concurrence de 10% tandis que
le reste serait progressivement libéré suivant les besoins de
l'économie.
Par certains, de ces aspects, la démonétisation de
Décembre 1979 a fait penser à
« l'opération Gutt » d'assainissement
monétaire menée en Belgique en 1944 au moment de la
libération.
comme « Opération Gutt », dans un vaste champ de
mesures visant la stabilisation de l'économie, voulait cependant
répondre à une situation
ponctuelle : décourager la détention à des
fins spéculatives des coupures à valeurs faciales
élevées, et éponger une partie des liquidités.
liquidités, on assistait à une reprise figurante
des émissions monétaires : témoignage assez
éloquent de l'échec même de l'opération et de son
incapacité à différer la dévaluation de 30% qui
surviendra en Février 1980.
La conversion
monétaire et
l'assouplissement du contrôle des changes. La
révision décidée de la parité de la monnaie
nationale consacra une dévaluation de 77, 5%, partant de la
La modification de taux de change ; L'adhésion au
régime des taux flottants ;
Et la libéralisation de la réglementation des
échanges.
La politique monétaire est demeurée prudente, et
avait pour objectif de contenir le niveau d'inflation tout en permettant une
certaine relance
Deux autres programmes seront initiés en 1987 et 1988, et
puis interrompues par la suite à cause de leur exécution non
satisfaisante au regard des critères de
Septembre 1983
97
Dans ce régime de flottement, le cours des monnaies
était censé se déterminer « librement » sur le
marché interbancaire des changes.
de l'économie. Pour atteindre ce but, des mesures tendant
à contrôler la liquidité de l'économie ont
été poursuivies. Elles portaient essentiellement sur
l'encadrement direct des crédits, le coût de refinancement des
banques auprès de la banque du Zaïre, le mécanisme de
réserve obligatoire et les taux d'intérêt débiteurs.
Les modalités de distributions des crédits avaient
été assouplies par l'élimination du sous-plafond global.
De ce fait, les banques avaient commencé à disposer d'un pouvoir
discrétionnaire en matière de sélection des
bénéficiaires et de répartition sectorielle de leurs
interventions.
performance édictés par le FMI.
parité de 1Z= 0,1575 DTS en vigueur depuis le 22 juillet
1981 à 1 Zaïre = 0,03542 DTS.
Dégradation Réajuster la parité L'absence
D'où l'emballement
prononcée de l'activité externe par
d'assainissement des prix et l'envol des
de production ; l'empressions des des finances taux de change.
Tout
Détérioration des signes monétaires,
publiques s'est compte fait, la reforme
Octobre 1993
Juin 1998
98
finances publiques ; Aggravation de l'inflation ;
Précarité des réserves de change ;
Accumulation des arriérés du service de la dette
extérieure.
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faciliter la comptabilisation de six zéros sur les billets
existants et leur remplacement par d'autres dénominations (la
parité interne retenue était de 1NZ= 3000 000Z) Créer un
environnement économique favorable à la relance de
l'activité économique.
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avérée plus fatale pour le bon déroulement
de cette reforme monétaire.
La fixation par le gouvernement du taux de change de 1 dollars
US= 3 NZ le jour de la reforme monétaire et la projection
annoncée de ce taux à 1 dollar US = 15 NZ à la fin
Décembre 1993, laissaient clairement entrevoir aux yeux du public que la
banque centrale ne disposait pas de moyens nécessaires pour maintenir
longtemps le premier taux.
Une telle attitude ne pouvait que favoriser la spéculation
et les anticipations à l'endroit du cours de la monnaie nationale.
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monétaire d'octobre 1993 s'était
opérée dans un contexte très peu propice : insuffisance de
concentration technique, précipitation dans l'exécution,
agitations et surenchères politiques autour de l'idée même
de reforme monétaire, grave pénurie de devises et absence d'appui
financier extérieur. La suppression des Six zéros sur les
anciennes dénominations et changement des signes monétaires
auront été les seuls marques visibles de cette reforme tant
décriée.
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La banque centrale du
Congo, organe
technique du
gouvernement dans le domaine monétaire, n'y est pas
allée par d'autres voies pour
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Assainir l'environnement monétaire et financier
caractérisé par la persistance de l'hyperinflation, la
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la neutralisation d'une partie de dépôts bancaire
à vue, préalablement déflatés par leur
transformation en
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Reprise de la
production nationale ;
L'inflation qui avait fortement reculé ;
Augmentation des
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constater que « le
changement politique intervenu dans le pays depuis le mois de
Mais 1997 ayant entraîné le changement du nom du pays devrait
également impliquer le changement de l'unité monétaire
dont le nom était associé à celui du pays
désarticulation du système des paiements et la
multiplicité des taux de change ;
· Stabiliser la monnaie et unifier l'espace
monétaire national ;
· Accroître le taux de liquidité en vue de
financer l'économie ;
· Favoriser la relance des activités de
production.
titre de créances, sur le système bancaire. Cette
opération a permis de faire immédiatement la décote de la
monnaie scripturale par rapport à la masse fiduciaire tel que
constatée mensuellement depuis 1992 jusqu'à 1997.
recettes publiques ;
Augmentation du PIB.
Source : Nos analyses
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