IV. COURS INEDITS
1. BAKANDEJA G. Cours de Finances Publiques, UCC, Kinshasa,
2007
2. ITIMELONGO T., Cours de Economie monétaire, UCC,
Kinshasa, 2010
3. KABANGA D., Cours de Questions approfondies en
Economie et Développement, UCC, 2010
4. KABANGA MUSAU, Cours de Statistiques de Gestion,
UCC, 2006;
5. KABUYA F., Cours de Macroéconomie, UCC,
Kinshasa, 2009
6. SHELO, Cours de Economie de Développement,
UCC, Kinshasa, 2009
93
Dès le départ, les finances publiques du
jeune Etat Congolais étaient placées dans un environnement peu
favorable.
La situation financière du pays s'est
dégradée au cours des trois premières années de
l'indépendance. D'une part, le pouvoir central affaibli par les
sécessions au
Katanga et du Sud-Kasaï n'était plus en mesure
d'accéder aux recettes fiscales provenant de ces deux riches provinces
minières, et sa désorganisation administrative l'empêchait
davantage de mobiliser des recettes conséquentes dans la partie sous son
contrôle.
D'autre part, les multiples revendications corporatives et
aspiratoires sociales, suscite au lendemain de l'indépendance, ont
donné lieu à de nombreuses promotions et
La reforme monétaire de novembre 1963 visant
essentiellement à transférer les ressources de circulants
spéculatifs non seulement à l'Etat par l'impôt mais aussi
secteurs productifs exportateurs industriels, agriculteurs par le biais des
prix relatifs.
Cette première dévaluation officielle, survenue
après cette date de fait ou « indirecte » de novembre 1961,
n'avait réussi ni à corriger la nouvelle distribution des revenus
d'après l'indépendance ni à décourager
l'orientation consommatrice de l'économie Congolaise. En outre, la
dévaluation susmentionnée avait été
Les réserves de
change avaient
fortement fondu
aggravant ainsi l'état d'approvisionnement
du pays. La hausse subséquente des prix acheva de faire
sauter l'indice de stabilisation monétaire entrepris en novembre 1963.
C'est dans ce contexte que s'est imposée une
autre reforme monétaire : celle de juin 1967
La réduction de l'écart entre le taux officiel et
parallèle sur le marché des changes freina les fraudes à
l'importation et à l'exportation, la situation du Franc s'en trouva
redressée.
Des événements malheureux annoncèrent
l'échec de la première tentative de stabilisation ; l'extension
de la rébellion en 1964 aggrava la détérioration de la
production intérieure et conduit les pouvoirs publics à augmenter
les dépenses
libéralisation des prix et des taux de
change,
transmettre de
mauvais signaux aux marchés. D'où l'emballement des
prix et envol des taux de change.
|