2.2.1.4 La Politique monétaire et de change
mené après la réforme monétaire de 1993.
Sept faits majeurs ont marqué la période, à
savoir :
- La politique d'encadrement direct et indirect de crédit
poursuivie par la
Banque Centrale avait montré ses limites ;
- Création d'une nouvelle unité monétaire,
le Nouveau Zaïre (NZ), dans le
cadre d'un programme destiné à combattre
l'inflation et à freiner la
régression de l'activité économie ;
- Organisation d'un marché de change où les
opérations se dénouent
librement au comptant ou à terme ;
- Organisation d'un fixing hebdomadaire afin de dégager le
cours moyen
indicatif ;
- Libre fixation des cours de change par chaque banque ;
- Détention libre des devises étrangères
;
- Création des bureaux de change et messageries
financières.
2.2.1.5 La Politique monétaire et de change
mené après la réforme monétaire de 1998.
Trois faits majeurs ont marqué la période, à
savoir :
- le dispositif de contrôle direct et indirect a
été maintenu au cours de cette année qui consacre la
naissance du Franc Congolais (FC) ;
- depuis 2002, la Banque utilise des instruments indirects :
le taux d'intérêt, le coefficient de réserve obligatoire
calculé sur base de la monnaie
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nationale et étrangère, le certificat de
dépôt (CD) et le Billet de trésorerie (BTR). En même
temps, les guichets de refinancement des banques commerciales près la
Banque Centrale ont été restructurés ;
- il a été procédé à une
très large libéralisation des opérations de change
attesté par :
? la circulation concomitante des devises et du Franc Congolais
;
? le remplacement des licences d'importation et d'exportation
par de simples déclarations ;
? la non-rétrocession des recettes d'exportation au
système bancaire ; ? la libre utilisation des avoirs en compte
Résident en Monnaies
Etrangères (RME) et Non Résident en Monnaies
Etrangères
(NRME) ;
? la vente et achat de devises par adjudication.
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