I.1.2. Exigences culturales
Situé principalement dans les territoires de SANDOA,
DILOLO et KAPANGA dans le district du LUALABA et dans les territoires de
KONGOLO, NYUNZU et KALEMIE, le coton est un arbuste de petite taille dont la
culture se situe du point de vue sol, sur les terrains précambriens
inférieurs en ce qui concerne le LUALABA et le précambrien moyen
en ce qui concerne le district du TANGANYIKA.
Le cotonnier se cultive dans des climats chauds et supporte
les climats tempérés sans gelées et avec alternance d'une
saison humide, pour son développement et d'une période
sèche pour la maturation de ses fruits. Il réclame un sol riche
et très profond, car son racinement à fort pivot est très
puissant.
Il préfère les terrains limoneux et
argilo-sableux. Sa multiplication s'effectue par semis sur un sol ameubli par
poquets de cinq à six graines à intervalle régulier.
Suivant la nature du terrain, l'on peut trouver une densité de 25.000
à 50.000 poquets par hectare. Les plantes fleurissent entre deux et
quatre mois après le semis. L'entretien de cette culture consiste
principalement en un démariage de plants et en plusieurs sarclages.
N'étant pas à l'abri des poursuites, le cotonnier fait l'objet
d'attaques de nombreuses maladies. On lutte contre ces maladies par
l'épandage d'insecticides.
A) Les températures
Les températures moyennes pour la culture du coton
varient entre 23,8 °C pour la limite supérieure et de 16 °C
pour la limite inférieure. Les précipitations propices à
la culture du coton ne peuvent dépasser plus de 1.200 mm par an.
B) Le rendement
La récolte du coton s'effectue manuellement six
à sept mois après le semis. On procède ensuite à
l'égrenage du coton au cours duquel on sépare les fibres des
graines. Ces dernières servent à la fabrication d'huile de coton
laquelle est à son tour, utilisée en savonnerie. Cette huile
possède, en outre, une teneur en protéine très
élevée ; on en tire une farine très nutritive qui
convient parfaitement à l'alimentation du bétail. Les fibres sont
rassemblées en balles. Les rendements possibles sont d'environ une tonne
de graines par hectare.
Depuis la découverte des fibres synthétiques, le
coton a perdu beaucoup de son importance. L'industrie de ces fibres demande des
investissements beaucoup plus lourds et une technologie de plus en plus
complexe. La recherche d'une production de qualité ainsi que la
promotion des dérivées du coton sont actuellement les meilleurs
gages du soutien de l'offre sur un marché vital pour un grand nombre de
pays en voie de développement.
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