F) Mesures à prendre pour promouvoir un
tourisme durable à Bandiagara
Pour rester dans la mouvance
de l'U.N.E.S.C.O, le peuple dogon doit bâtir un engouement ardent pour un
tourisme durable ; un tourisme durable qui selon l'O.M.T se
définirait comme étant « la gestion de toutes les
ressources de telle manière que les nécessités
économiques sociales et esthétiques soient rencontrées
dans le respect de l'intégrité culturelle et environnementales
des territoires récepteurs, de leur diversités biologiques et du
cadre de vie ».
Il est donc question dans ce contexte, de bonne
gouvernance applicable à toutes les formes d'activités de
services et d'infrastructures touristiques. Une bonne gouvernance qui doit
impérativement mettre en oeuvre une politique sanitaire, d'urbanisation
et d'éducation adéquate afin d'accroître les ressources
économiques des populations d'accueil.
A) L'éducation et la santé
Il a été démontré
sans cesse qu'une population bien formée dont la fiabilité
sanitaire est au seuil tire au mieux un optimum de profit des activités
qu'elle engendre. Bandiagara depuis l'avènement du pontificat
connaît une certaine forme d'écoles ; d'autres communautaires
dont la gestion émanent en priorité de la cotisation des
populations locales et certaines dont l'autonomie relève de la mission
catholique ont servi au départ aux principales structures de
éducation. C'est de là qu'une partie des élites issues de
la commune trouvèrent instruction. Après l'indépendance,
quelques structures scolaires étatiques ont vues le jour : le
groupe scolaire Mamadou Tolo et Alpha Ali seck et aujourd'hui le lycée
publique de la ville de Bandiagara.
L'ère de la démocratie adopta une
politique éducative nationale qui à la longue déboucha
à une dégringolade absolue du niveau des élèves
sous prétexte de rehausser le taux de scolarisation et
d'alphabétisation à l'horizon 2015. Le fameux projet
« un village une école » initié par
l'ex-président de la république son excellence M. Alpha Omar
Konaré s'est vu lancé par des initiatives privées
nées des relations entre particuliers résidents et visiteurs
étrangers. Les constructions sont prise en charge très
généralement par une population locale dorénavant
consciente des retombées futures d'une scolarisation et
alphabétisation réussie massivement.
La ville de Bandiagara est comme partout au
Mali, une des villes dont la couverture sanitaire reste toujours à
l'état stationnaire. Deux médecins généralistes
pour 14.000 habitants environ ayant pour outils de travail des matériaux
obsolète pour un 21èmè siècle où
l'ère est à la médecine atomique et moléculaire
très sophistiquées.
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