B / La
relativité de l'action des autorités de tutelle
31 Cellule d'appui technique aux caisses populaires
d'epargne et de crédit
Il faut signaler tout d'abord que le secteur de la
micro finance est faiblement réglementé. Si on se limite
aujourd'hui aux pays de l'U.E.M.O.A ,hormis la loi parmec ;qui
commence à montrer ses limites, la réglementation est
fragmentaire. Les autorités de tutelle se limitent parfois
à un contrôle à posteriori .Dés lors
prévoir dans les codes de déontologie un système
permettant de contrôler l'action des institutions de micro finance
à temps réel permet de prévenir des situations de
crise .L'un des obstacles majeurs est l'absence d'un corps de
contrôle professionnel efficace. Certes au Sénégal
l'expérience de la cellule AT/CPEC ( 31) est à magnifier
mais il reste du chemin à faire si l'on veut encadrer au mieux
l'action des institutions de micro finance.
Il faut aussi signaler que l'APIMEC tarde à
réaliser ses objectifs parmi lesquels on peut noter entre autres
l'édiction d'un véritable code de déontologie pour
le secteur.
Cette timidité des réactions
extérieures s'explique par le fait que la micro finance a
été rattrapée de justesse par la
réglementation,mais il n'en demeure pas moins que la
nécessité de protéger le secteur est une constante. A
l'heure actuelle même si les codes de déontologie sont mis
en place on ne peut pas dire qu'ils remplissent ce déficit
normatif car les règles sont génériques.
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