SECTION 1 : LA MAITRISE ETATIQUE DU PETROLE DANS LA
GESTION MONOLITHIQUE DU POLITIQUE
Au départ du processus de gestion de l'industrie
pétrolière camerounaise se trouve l'Etat en
général. De manière détaillée, le
Président de la République joue un très grand rôle
dans ses orientations (Paragraphe I), mais au quotidien, à
côté de celui-ci la gestion permanente se fait par une
harmonisation des départements ministériels (Paragraphe II).
Paragraphe I: Les fondements socio-économique d'une
pratique.
Le secteur pétrolier a été
considéré pendant une longue période comme une grande
muette au Cameroun. Il n'était pas question d'en parler car cela
était considéré comme des questions
réservées à certaines personnes de la
République.
Il sera donc question dans ce paragraphe de comprendre les
fondements sociaux de la gestion monolithique du politique dans le secteur
pétrolier (A) et par la suite les fondements économiques d'une
telle pratique dans le cadre de sa gestion (B).
A- Les fondements Sociaux.
Il faudrait partir de l'observation du comportement des
autorités administrative de la décennie 1970, au lendemain de
l'indépendance pour mieux comprendre la logique de gestion du secteur
pétrolier ou mieux même de la ressource pétrolière
de façon monolithique. Cette compréhension passe par maitrise de
la perception des notions d'élite et de haut fonctionnaire dans la
société Camerounaise à cette époque. En
réalité les fonctionnaires étaient
considérés comme des illuminés et par conséquent
avaient la capacité de savoir ce qui est bon ou mauvais pour le peuple
Camerounais de manière général ; la programmation des
divers plan d'organisation économique était le fruit unique de
l'administration central qui était suivi de manière religieuse,
évidemment parce que la majeur partie de la population était
"formatée" à ce type de représentation. Ceci fait en
sorte que le pouvoir des dirigeants politique sur la population étant
presque totale, et celle-ci ne pouvait donc pas contester de manière
fondamentale la pensée ou l'orientation économique des
élites de l'administration.
La haute classe marquée par l'élite
administrative camerounaise va donner le ton de gestion des ressources
énergétiques et principalement les questions
pétrolières en montrant dans les pratiques que ce ne sont des
ayants droits qui peuvent en dire mots. C'est dans cette logique en effet que
pour conforter cette pratique les effectifs des structures techniques et
industrielles notamment la CSPH et la SNH connaissent des effectifs en
personnel très réduits. Les effectifs de la SNH depuis sa
création n'a jamais débordé quatre cent personnes par
exemple. Ce principe dans les recrutements rentre simplement dans le cadre de
démonstration de l'élitisme qu'il a dans le secteur
pétrolier au Cameroun.
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