CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE DE
L'ETUDE
CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE DE
L'ETUDE
I. CADRE GENERAL
I.1. Burkina Faso
I.1.1. Caractéristiques géographiques,
physiques et climatiques
Le Burkina Faso est un pays sahélien
enclavé situé au coeur de l'Afrique de l'ouest. Elle compte 274
200 km² et partage des frontières avec les républiques du
Mali au nord et à l'ouest, du Niger à l'est, et au sud avec
celles de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin.
Le Burkina Faso, de façon
générale, appartient à la zone tropicale sèche
caractérisée par la répartition de l'année en deux
saisons :
? une courte saison pluvieuse qui dure entre trois et cinq
mois suivant les zones climatiques ;
? et, une longue saison sèche qui va
généralement d'octobre à avril.
Le relief est très peu accidenté avec
seulement quelques élévations, dans le plateau du sud-ouest qui
est la partie la plus élevée du pays avec une altitude moyenne de
cinq cents mètres (500) mètres. C'est sur ce plateau qu'on
rencontre le mont Ténakourou, le plus haut sommet du pays, qui culmine
à 747 mètres.
Les sols, soumis constamment à l'action de l'homme, du
vent, des animaux,... sont dans l'ensemble peu riches et nécessitent
souvent de gros investissements humains et matériels pour leur mise en
valeur.
I.1.2. Caractéristiques
démographiques
Le recensement général de la population
et de l'habitat (RGPH)19(*) de 1996 estimait la population totale à 10 312
609 habitants.
Selon les résultats provisoires du RGPH de
200620(*), la population
est de 13 730 258 habitants. La répartition par sexe fait ressortir 6
635 318 hommes soit 48,3 % contre 7 094 940 femmes soit 51,7%.
I.1.3. Caractéristiques administratives
Le Burkina Faso est organisé en circonscriptions
administratives et en collectivités territoriales.
Au titre des circonscriptions administratives, on compte
treize (13) régions, quarante cinq (45) provinces et trois cent
cinquante (350) départements.
L'organisation en collectivités territoriales, est
consacrée par la création de treize (13) conseils
régionaux, quarante neuf (49) communes urbaines, trois cent deux (302)
communes rurales consacrées par les élections municipales d'avril
2006.
I.1.4. Données socioéconomiques
Les résultats de trois enquêtes
prioritaires effectuées par le gouvernement en 1994, 1998 et 2003
décrivent une aggravation de l'indice de pauvreté.
L'évolution des indicateurs de pauvreté extraite du modèle
de simulation dénommé (PAMS/2006)21(*) fait ressortir un seuil absolu de pauvreté
estimé à 89 712 F CFA en 2006 contre 82 672 F CFA par personne et
par an en 2003. L'indice de pauvreté générale est
passé de 46,4% en 2003 à 40,8% en 2006. Aussi, selon la zone,
l'indice a évolué de 52,3% (2003) à 46,9% (2006) en milieu
rural contre 19,9% (2003) à 16,3% en 2006 en milieu urbain.
Les statistiques éducatives font ressortir un
TBS de 1,45%22(*) au
préscolaire en 2005. On enregistrait un TBS de 66,6% (dont 61,2% pour
les filles) au primaire23(*) en 2006. Pour l'enseignement secondaire et
supérieur, le TBS24(*) était estimé respectivement à
16,42% et 2,36% en 2006/2007.
L'agriculture, l'élevage et l'artisanat occupent
une place importante dans l'activité économique du pays. Plus de
80% de la population active exerce dans ces domaines d'activité.
* 19 INSD, Recensement
général de la population et de l'habitat, 1996
* 20 INSD, Rapport provisoire
du RGPH de 2006
* 21Stimulateur
Macroéconomique d'Analyse de la Pauvreté, 2006 (traduction
française)
* 22 Statistiques du MASSN,
DPEPE 2006
* 23 Tableau de bord national
2007, DEP/MEBA
* 24Ministère de
l'Economie et du Développement, « Rapport de synthèse pour
la revue du PAP 2006 », MEDEV, Mars 2007
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