1.2.1.2 Gambara II et
Jérusalem
La création du quartier Gambara II s'est faite suite
à un héritage foncier au Sud-Est de la ville de
Ngaoundéré. C'est en effet, le chef du quartier Gambara I qui a
légué ses terres à son fils Oumarou. Sékabara, par
contre, doit son existence au quartier Burkina. Il constitue en fait,
l'une des extensions de Burkina. Situé sur un interfluve et
limité de part et d'autre par le cours d'eau Nden Mbé, le
quartier Sékabara doit son nom à sa position topographique
c'est-à-dire ``quartier situé entre deux bras du cours
d'eau''. En ce qui concerne New-York, il est également
le prolongement du quartier Burkina. Ecrit en gros caractère
sur un rocher ``Bienvenue à New-York'', cette appellation
résulte de l'initiative des enfants de ce quartier, pour se distinguer
des autres équipes de football, se sont donnés ce nom lors de
leur première participation au championnat organisé dans la zone.
Le quartier Jérusalem est le dernier né des quartiers de
notre zone d'étude. Il est construit sur un site collinaire et
entouré de blocs rocheux. Jérusalem fut fondé en
1986 par Gadji, un chrétien employé à l'EELC. Ce quartier
doit son nom à sa position topographique notamment la présence
d'une montagne (Cf. photo n°3) et son calme relatif. Il fait
référence à Jérusalem de la Bible, ville
sainte de Dieu, parsemée de collines et monts dont le plus
célèbre est le mont Sion (Mvu Nguofeyuom, 2001).
En bref, l'année 1967 est la plus importante dans
l'historique de la création des quartiers Gambara II, Burkina
et Jérusalem dans la partie Sud-Est de la ville de
Ngaoundéré. Cette année marque en effet la création
des premières maisons d'habitations de la zone. Le quartier
Burkina est le noyau central à partir duquel se sont
créés les autres quartiers de ce secteur. Gambara II et
Jérusalem constituent des extensions du quartier
Burkina. Quelles sont dès lors les caractéristiques de
la population qui réside dans ces quartiers périphériques
de la ville de Ngaoundéré ?
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