INTRODUCTION GENERALE
Le but du travail est de rendre l'homme heureux, libre,
indépendant, se suffisant de ses propres moyens sur tous les aspects de
la vie humaine et dans toutes les circonstances. Dans la
réalisation de ses fonctions quotidiennes sur les lieux de travail, les
problèmes sont multiples. Ils peuvent opposer d'une part les
travailleurs entre eux, et d'autre part, les ouvriers et l'employeur, portant
soit sur l'amélioration du salaire, soit sur l'humanisation des
conditions d'emploi.
La tradition réglementaire des pareils
différends n'est rendu possible qu'au moyen de la négociation
collective. En effet, la doctrine nous fait savoir qu'au cas des conflits
collectifs, le législateur congolais a prévu une procédure
de règlement de ces derniers en donnant aux partenaires sociaux la
faveur de résoudre eux-mêmes les conflits qui pourraient les
opposer au moyen des procédures conventionnelles c'est-à-dire
« la convention collective ».
Toute fois, cette disposition réglementaire peut ne pas
amener des résultats escomptés. A cet effet, le
législateur prévoit une procédure de conciliation via
l'inspecteur du travail, à défaut de cette dernière, la
résolution passerait par la commission de médiation ; c'est
à l'échec de cette disposition que les parties pourraient
recourir à la grève ou au lock-out.
Eu égard à ce qui précède,
soulignons par ailleurs que l'entreprise moderne a la capacité de se
doter des stratégies pouvant lui permettre d'anticiper la
résolution des conflits collectifs avant que ces derniers ne causent des
dommages.
Nous pouvons dire que l'anticipation des conflits collectifs
n'est pas de stricte observance dans les entreprises congolaises ce qui
engendre des multiples situations-problèmes dans le milieu
professionnel. Or cette technique de prévention permet à notre
avis de maximiser la productivité, d'augmenter la croissance
matérielle et financière de l'organisation, de promouvoir le
maintien de l'harmonie des relations interprofessionnelles attractives et
aimantées tout en tenant compte des besoins primordiaux des ressources
humaines c'est-à-dire en répondant favorablement aux besoins du
personnel.
Les médias et d'autres sources ne cessent de nous
apprendre des troubles liés au salaire et aux conditions
précaires d'emploi dans les entreprises telles que : MCK, CDM,
SOMIKA, Les Universités et Etablissements Scolaires,...
Ces mêmes sources ajoutent qu'il y a beaucoup de manque
de considération humaine surtout pour la classe d'exécution
laquelle constitue à juste titre « la main d'oeuvre
nécessaire et indispensable à la productivité maximale.
Les troubles, la méfiance entre partenaires,
l'incompréhension sur les lieux de travail, les conflits collectifs
professionnels mettent frein à la stabilité sociale de
l'entreprise et entrave le développement d'un meilleur climat social et
la synergie des groupes pour la réalisation solide des buts
poursuivis.
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