INTRODUCTION GENERALE
Le but du travail est de rendre l'homme heureux, libre,
indépendant, se suffisant de ses propres moyens sur tous les aspects de
la vie humaine et dans toutes les circonstances. Dans la
réalisation de ses fonctions quotidiennes sur les lieux de travail, les
problèmes sont multiples. Ils peuvent opposer d'une part les
travailleurs entre eux, et d'autre part, les ouvriers et l'employeur, portant
soit sur l'amélioration du salaire, soit sur l'humanisation des
conditions d'emploi.
La tradition réglementaire des pareils
différends n'est rendu possible qu'au moyen de la négociation
collective. En effet, la doctrine nous fait savoir qu'au cas des conflits
collectifs, le législateur congolais a prévu une procédure
de règlement de ces derniers en donnant aux partenaires sociaux la
faveur de résoudre eux-mêmes les conflits qui pourraient les
opposer au moyen des procédures conventionnelles c'est-à-dire
« la convention collective ».
Toute fois, cette disposition réglementaire peut ne pas
amener des résultats escomptés. A cet effet, le
législateur prévoit une procédure de conciliation via
l'inspecteur du travail, à défaut de cette dernière, la
résolution passerait par la commission de médiation ; c'est
à l'échec de cette disposition que les parties pourraient
recourir à la grève ou au lock-out.
Eu égard à ce qui précède,
soulignons par ailleurs que l'entreprise moderne a la capacité de se
doter des stratégies pouvant lui permettre d'anticiper la
résolution des conflits collectifs avant que ces derniers ne causent des
dommages.
Nous pouvons dire que l'anticipation des conflits collectifs
n'est pas de stricte observance dans les entreprises congolaises ce qui
engendre des multiples situations-problèmes dans le milieu
professionnel. Or cette technique de prévention permet à notre
avis de maximiser la productivité, d'augmenter la croissance
matérielle et financière de l'organisation, de promouvoir le
maintien de l'harmonie des relations interprofessionnelles attractives et
aimantées tout en tenant compte des besoins primordiaux des ressources
humaines c'est-à-dire en répondant favorablement aux besoins du
personnel.
Les médias et d'autres sources ne cessent de nous
apprendre des troubles liés au salaire et aux conditions
précaires d'emploi dans les entreprises telles que : MCK, CDM,
SOMIKA, Les Universités et Etablissements Scolaires,...
Ces mêmes sources ajoutent qu'il y a beaucoup de manque
de considération humaine surtout pour la classe d'exécution
laquelle constitue à juste titre « la main d'oeuvre
nécessaire et indispensable à la productivité maximale.
Les troubles, la méfiance entre partenaires,
l'incompréhension sur les lieux de travail, les conflits collectifs
professionnels mettent frein à la stabilité sociale de
l'entreprise et entrave le développement d'un meilleur climat social et
la synergie des groupes pour la réalisation solide des buts
poursuivis.
I .CHOIX ET INTERET DU SUJET
Etant Gestionnaire des Ressources Humaines, notre souci majeur
est de produire un travail scientifique au sein du quel nous devons exposer une
panoplie des solutions tant théoriques que pratiques dans le but de
remédier aux situations-problèmes qui surgissent dans
l'entreprise moderne.
En fait, les raisons qui nous ont poussés d'analyser
cette question se situent à deux niveaux à savoir :
a. Raison Personnelle
Nous revendiquons l'harmonie des relations
interprofessionnelles attractives et aimantées dans l'entreprise
laquelle reste une clé principale du maintien d'un climat social
meilleur favorisant l'atteinte parfaite des buts poursuivis ; Nous
cherchons à comprendre les mécanismes à utiliser pour
parvenir à la prévention de résolutions des conflits
collectifs sur le milieu professionnel.
Egalement nous souhaitons l'accroissement des bonnes relations
interindividuelles, inter groupales, l'amélioration des conditions
d'emploi ; que la gestion des conflits collectifs du travail soit
effective et basée sur les principes tels qu'ils sont établis par
le législateur ; que sa finalité fournisse des
résultats satisfaisant toutes les parties en conflit ; que la
justice de la dite gestion soit équitable, qu'elle ne soit nullement au
bénéfice d'un particulier.
b. Sur le plan scientifique
Notre visée majeure dans ce travail n'est pas seulement
de traiter ce sujet comme une oeuvre purement personnelle mais aussi et
surtout, de le traiter comme une oeuvre qui pourra être utile à
d'autres chercheurs, un arsenal des données pouvant leur permettre de
faire des travaux de recherche plus élaborés que celui-ci. Il
servira donc comme « un ouvrage de
référence ».
Pour comprendre la spécificité de notre
étude, abordons d'abord l'état de la question pour
épingler les différentes pensées de nos
précurseurs.
II. ETAT DE LA QUESTION
Il est aberrant de revendiquer le titre de
porte-étendard dans cette investigation en ce sens qu'un nombre
d'ainés ont pu aborder d'une manière ou d'une autre une des
dimensions de cette question sous étude.
Ayant compilé mainte littératures relatives
à notre sujet, il convient d'en retracer quelques principaux mots.
D'où l'étape dite « état de la
question ». Celle-ci sert à dégager
l'originalité et la spécificité d'un travail scientifique
par rapport aux autres travaux.
NIZURUGERO RUGAGI pense que l'autre moyen de faire
l'état de la question, c'est d'examiner les résultats des
recherches antérieures, toutes les connaissances accumulées par
d'autres chercheurs sur un phénomène donné1(*).
Pour KASONGO LUFULWABO, faire l'état de la question,
c'est rechercher comment les autres chercheurs ont posé,
décomposé, analysé et solutionné une
équation sociale sous d'autres cieux à une certaine
époque2.
Pour nous, l'état de la
question permet de se rendre compte du déjà dit et vise à
apporter une nouveauté.
Nous ne prétendons pas être le premier à
traiter ce sujet ni épuiser tous les aspects dans ce domaine.
Néanmoins, nous nous sommes référés à
quelques travaux et ouvrages qui nous ont guidés dans la
rédaction de ce fameux travail. Nous avons remarqué que chaque
travail traite d'un aspect spécifique différent de notre. Alors
d'une manière substantielle, voici les condensés des travaux
antérieurs relatifs à notre sujet d'étude :
NGANA WAGANTA dans « la gestion des conflits
professionnels dans une entreprise publique3 » cherche les
causes de conflits dans l'inaptitude des travailleurs à leurs postes de
travail, à la mauvaise rémunération, elle poursuit en
disant que la manière de gérer les ressources humaines et le non
respect des normes de l'entreprise sont les causes de conflits au sein de la
dite entreprise.
Elle demande aux managers d'être attentifs, d'identifier
chaque problème au conflit et surtout de ne plus l'étouffer mais
d'être plutôt capables de percevoir très vite le changement
d'attitudes d'un collaborateur et d'initier ainsi le dialogue.
ANNY KYUNGU KASONGO dans « l'inspection du travail
dans le processus de réconciliation de conflit de
travail4», conclut en disant que les tâches d'inspection
du travail exigent de ses agents plus d'initiatives et pour atteindre un plein
rendement, que l'effort d'efficacité soit fait du côté des
employeurs et des travailleurs, du côté des agents de l'inspection
de travail ainsi que du côté de l'administration publique qui est
l'autorité responsable. L'administration publique doit octroyer un
salaire suffisant pour lutter contre la corruption et la mendicité qui
rendent impuissante l'autorité des inspecteurs de travail pendant les
séances de réconciliation.
Partant de cette démarcation, posons la
problématique autour de laquelle tourne notre recherche.
III. PROBLEMATIQUE
La scientificité d'une recherche oblige quasiment une
prise de conscience de la préoccupation. Cela suppose que l'on doit
cerner apriori et clairement les problèmes à analyser dans le but
d'orienter systématiquement l'étude.
Pour ce qui concerne l'encyclopédie « la
rousse » la problématique est un objectif dont la solution, le
résultat est douteux.
Le concept « problématique »
dérive du mot « problème » traduit en latin
« problèma » qui signifie, une question à
réglementer par des procédés scientifiques, un point
obscure mis en cause que l'on se propose d'éclairer.
Au regard de ce qui précède, deux questions
attirent notre attention :
? Quelles seraient les sources des conflits
collectifs du travail dans une entreprise ?
? Quelle serait la mesure d'anticipation de
résolution des conflits collectifs du travail ?
Les réponses à ces questions vont nous
permettre de déceler la genèse des conflits collectifs sur les
lieux de travail et de comprendre la mesure de prévention de leurs
résolutions. Voyons le point accordé à l'hypothèse
lequel va nous éclairer a priori sur notre préoccupation
primordiale.
IV. HYPOTHESE
De cette préoccupation, tentons de proposer quelques
éléments des réponses aux interrogations ci-haut pour
élucider notre question.
La conduite des hommes vers la réalisation des
objectifs engendre dans le milieu professionnel des interactions
interindividuelles et inter groupales qui peuvent soit favoriser des bonnes
relations entre travailleurs et un bon climat social attractif entre
travailleurs et employeurs ou soit créer la méfiance et nuire
ainsi à l'atteinte des objectifs poursuivis par l'organisation.
Toute fois, les conflits collectifs auxquels nous assistions
sur les lieux de travail ont des causes liées d'une part, aux mauvaises
conditions de travail et d'autre part, à la non amélioration de
salaire. Sur ce, les travailleurs ont le plein privilège de revendiquer
pour trouver satisfaction à leurs intérêts en jeux. Comme
nous l'avons dit précédemment, le législateur a
prévu une procédure de règlement des conflits collectifs
du travail permettant aux belligérants de trouver un protocole d'accord
sans contrainte. Il poursuit en préférant que les partenaires
sociaux résolvent les différends qui les opposeraient au moyen
des procédures conventionnelles, la convention collective.
Soulignons par ailleurs que cette mesure ne peut toujours pas
résoudre les conflits, pour se faire, le législateur
prévoit la procédure de conciliation passant par l'inspecteur de
travail. A l'échec de cette dernière, la résolution
passerait alors par la commission de médiation. En
général, lorsque la médiation n'apporte pas des
résultats positifs, les belligérants pourraient recourir à
la grève ou soit au lock-out.
Au regard de ce qui précède, nous pouvons dire
que l'entreprise moderne a une grande capacité de créer un
système pour limiter les conflits collectifs du travail voire anticiper
leurs résolutions en mettant sur pieds des moyens-techniques de gestion
et d'étude du climat social pouvant lui permettre de détecter
à l'avance ces derniers en vue du progrès meilleur pour atteindre
les buts établis.
V. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
A. METHODE
La méthode est selon R. PINTO et M. GRAWITZ, un
ensemble d'opérations intellectuelles par les quelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontrent, les vérifie1(*).
MULMBATI la définit comme un guide pour
tout celui qui entreprend une recherche sociologique2(*).
De notre part, nous la définissons
comme étant, une voie que le chercheur adopte pour atteindre son
objectif ; un processus intellectuel qui permet au chercheur de traiter
les données.
Vu l'importance capitale que revêt une
méthode et en vue de bien analyser notre sujet, nous avons fait recours
à la méthode fonctionnelle la quelle consiste à
reconnaitre dans un environnement social, la fonction de chaque
élément, chaque organe pour le suivi de société.
Elle consiste à expliquer les faits sociaux par le rôle, la
fonction qu'ils assument dans le système socioprofessionnel au quel ils
appartiennent.
Cette méthode nous a permis à analyser et
à comprendre les moyens -techniques qu'il faut mettre en exergue pour
prévenir la résolution des troubles professionnels et
d'épingler les causes de ces derniers au sein de l'hôpital GCM
sud.
La méthode éclaire les
traitements et l'analyse des données, reste à savoir les
instruments qui nous ont permis de collecter les informations relatives
à notre étude d'où, la technique.
B. TECHNIQUE
Les techniques sont des moyens ou des outils qui permettent
d'acquérir des données lors de la recherche ; elles sont des
instruments à utiliser lors de la collecte des informations. Elles
présentent les étapes des opérations limitées,
liées à des éléments pratiques, concrets,
adaptés à la quête des informations.
De ce fait, nous utilisons les techniques :
B.1. L'INTERVIEW
L'interview est une technique ayant pour but d'organiser un
rapport de communication verbal entre deux personnes, l'enquêteur et
l'enquêté afin de permettre au chercheur de puiser certaines
informations en rapport avec son sujet d'étude3(*).
L'observation est directe lorsqu'elle ouvre un contact, une
communication entre des êtres humains. Il s'agit d'une série de
procédés qui mettent en présence un chercheur et un ou
plusieurs enquêtés, le premier voulant obtenir du second des
informations sur des sujets précis.
Comme c'est difficile qu'un chercheur réussisse
d'obtenir toutes les informations qu'il désire avoir par la voie
d'interview ou du questionnaire, comblé des lacunes dans le processus du
recueil d'informations, l'observation indirecte est aussi nécessaire.
2. L'OBSERVATION INDIRECTE
L'observation indirecte ou la technique non vivante met en
présence le chercheur d'une part et les documents supposés
contenir les informations recherchées d'autre part.
Dans cette optique, l'observation indirecte à elle
seule, est insuffisante aussi, nous pouvons aussi recourir à la
documentation écrite, et elle nous permettra de parcourir les ouvrages,
les mémoires, des archives qui cadrent avec notre investigation.
VI. DELIMITATION DU SUJET
VI.1. Dans l'espace
Nous avons trouvé primordial de
réaliser notre étude à la GCM dans l'enceinte de
l'hôpital Gécamines Sud situé à Lubumbashi dans la
commune de Lubumbashi, cité GCM, sur la route KIPUSHI, province du
Katanga.
6.2. Dans le temps
Vu le temps imparti, nous analysons les indices de la gestion
de conflits collectifs du travail face au climat social à
l'hôpital Gécamines Sud à partir de 2005 à 2010 car
les faits qui s'y déroulaient pendant cette période cadre
aujourd'hui avec notre sujet.
Cette période nous aidera à découvrir de
quelle manière le gestionnaire des ressources humaines a pu gérer
les conflits collectifs qui menaçaient la bonne cohésion du
climat social dans l'entreprise.
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction générale
et la conclusion, notre travail comprend quatre chapitres dont le premier
s'atèle aux définitions des concepts opératoires et
à la théorisation; le second s'occupe de la présentation
de l'entreprise ; le troisième traite de la gestion des conflits
collectifs du travail face au climat social ; et le quatrième est
consacré à l'approche pratique même du travail qui est
l'enquête managériale.
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
DEFINITION DES CONCEPTS
En guise de faire comprendre et de rendre explicite ce fameux
travail, il est impérieux de définir les mots ci-dessous.
I.1. CONCEPTS DE BASE
a.la gestion
Selon STEPHENE GH, « La gestion est un
processus spécifique consistant en activité de planification,
d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à
déterminer et à atteindre les objectifs définis
grâce à l'emploi des êtres humains et à la mise en
oeuvre d'autres ressources4(*)» .
Selon CLAUDE et GEORGE J R, la gestion c'est « la
démarche qui consiste à établir et à atteindre des
objectifs en jouant sur le comportement humain dans un environnement
approprié2».
Quant à nous la gestion est une
opération consistant en l'emploi des ressources humaines, des moyens
matériels et financiers en guise d'atteindre des objectifs poursuivis ou
établis.
b. le conflit collectif
Il est important de donner une lumière sur le concept
« litige individuel » et le concept «conflit
collectif » car les gens risqueraient de les confondre.
Se faisant, nous allons ressortir la nuance qui
existe entre ces deux concepts:
?Le litige est un désaccord entre un employeur et un
travailleur c'est- à -dire une divergence d'opinions et de sentiments
opposant un employeur à l'un des membres de son personnel. Mais la
doctrine de règlement des litiges individuels du travail fait remarquer
qu'une décision purement individuelle peut fort bien susciter un conflit
collectif si, par son motif, elle porte atteinte aux droits et aux
intérêts des autres employés.
?Tandis que le conflit collectif est défini par
l'article 303 du code de travail Congolais comme étant, tout conflit
survenu entre un ou plusieurs employeurs d'une part, et un certain nombre de
membres de leur personnel d'autre part portant sur les conditions de
travail, lorsqu'il est de nature à compromettre la bonne marche de
l'entreprise ou la paix sociale4(*).
Donc, un conflit n'est collectif quant à son objet et
aux parties qu'il oppose, lorsqu'il porte sur le droit et
l'intérêt communs à tout un groupe de travailleurs,
c'est-à-dire qu'il porte sur le taux de salaire, l'horaire du travail,
le transport, les avantages sociaux et même sur l'application d'une
convention ; s'il intéresse un groupe d'ouvriers en opposition avec
un ou un groupe d'employeurs.
Quant à nous, nous disons que le conflit collectif
est tout désaccord qui oppose les ressources humaines de leurs
employés portant sur les droits et les intérêts communs
de nature à compromettre la cohésion sociale.
c. Le travail
Le travail est une activité de l'homme par la quelle
non seulement l'environnement matériel d'un groupe ou d'une
société est transformé, mais surtout ce groupe ou cette
société définisse leur situation, prenne conscience
d'eux-mêmes comme acteurs historiques, c'est-à-dire comme
créateur d'un certain changement5(*).
Il est selon COLSON, l'emploi que l'homme fait de ses forces
physiques et morales pour la production des richesses ou des services6(*).
Pour nous le travail se définit comme étant,
toute opération physique ou mentale qu'un homme effectue pour la
production et la suffisance humaine.
d. Le climat social
Le climat social est entendu comme la
température sociale du comportement harmonieux ou disharmonieux tendant
à montrer l'allure et le degré des relations
interprofessionnelles internes parmi les humains.
Pour nous, le climat social est la dimension
des relations internes permettant de se rendre compte du comportement de
cohésion ou de méfiance des individus dans une organisation.
I.2. CONCEPTS CONNEXES
a. Les relations interprofessionnelles.
Les relations interprofessionnelles sont un
ensemble des mouvements de contact des communications ou des liens de
dialogue entre personnel d'une organisation démontrant le niveau de
collaboration et de compréhension des individus pour un but commun.
Se faisant, les relations
interprofessionnelles doivent être bien soignées et doivent avoir
la bonne santé sociale en vue d'accroître l'harmonie mutuelle afin
de poursuivre d'un commun accord les résultats meilleurs attendus par
l'entreprise.
Pour cela, les décideurs doivent
harmoniser les relations humaines de respect et de considération
sociale, les relations entre le top management et la base d'exécution
dans l'objectif de créer une température de synergie sociale
attractive et aimantée des uns envers les autres.
Quant à nous, nous disons que les
relations interprofessionnelles c'est un système ou une synergie sociale
des individus oeuvrant dans l'unité, dans la collaboration et dans la
coopération pour l'intérêt général.
b. Les tensions professionnelles.
Les tensions professionnelles sont des mouvements de
changement d'attitudes qu'affichent les travailleurs sur le milieu de
travail, se traduisant soit par un arrêt ou un ralentissement des
activités professionnelles soit par des revendications massives tendant
à compromettre la cohésion sociale des groupes.
La confrontation des intérêts communs des
ouvriers avec d'autres intérêts, la divergence d'opinions,
d'idées, de besoins et de sentiments, les mécontentements des
uns, le manque de dialogue engendrent des troubles des tensions qui sont des
éléments perturbateurs de la poursuite des buts de
l'organisation.
Il est donc impérieux pour tout manager de chercher
à créer un climat « motivateur » tout en
décelant à temps les causes et les sources des conflits en vue
de leur prévention et leur résolution pour préserver
ainsi un climat social serein et indispensable à la maximisation de la
productivité.
Pour ce qui nous concerne, les tensions professionnelles
sont des manifestations des inquiétudes des employés
provoquées par des mouvements de troubles et de revendication de leurs
droits et leurs intérêts en jeu.
c. L'employeur
L'employeur est selon le code du travail, «
toute personne physique ou morale de droit public ou privé qui utilise
les services d'un ou de plusieurs travailleurs en vertu d'un contrat de
travail7(*) ».
Selon l'arrêt Départemental n°0021,
l'employeur est une personne physique ou morale, publique ou privée
occupant un ou plusieurs travailleurs assimilés soumis aux dispositions
du code de travail sans aucune distinction de race, de nationalité, de
sexe ou d'origine8(*).
Quant à nous, l'employeur est tout individu physique
ou morale, ayant la main mise sur d'autres individus dans l'espace
professionnel, moyennant une clause écrite ou verbale.
d. Le travailleur ou l'employé.
L'arrêté départemental n°0021 entend
par employé, tout celui qui est soumis aux dispositions du code de
travail sans aucune distinction de race, de nationalité, d'origine ou de
sexe, lorsqu'il est occupé en ordre principal sur le territoire national
pour le compte d'un ou de plusieurs employeurs nonobstant la nature, la
forme, la validité du contrat, la nature et le montant de la
rémunération9(*).
Le code du travail définit l'employé comme
étant « toute personne physique quelque soit son âge,
son sexe, sa nationalité qui s'est engagée à mettre son
activité professionnelle moyennant une rémunération, sous
la direction et l'autorité d'une autre personne physique ou morale,
publique ou privée, dans les liens d'un contrat de travail10(*).
Nous entendons par employé toute personne en
dépit de sa race, son sexe, son âge, sa taille, sa tribu, sa
nationalité qui se décide de rendre ses services à une
autre personne moyennant un prix ou rémunération convenu au
préalable.
II. CADRE THEORIQUE
A.LA GESTION DES CONFLITS COLLECTIFS DU TRAVAIL
a. La gestion des conflits
collectifs
Au sens strict, gérer un conflit collectif c'est
l'administrer, l'administrer c'est le diriger, le diriger c'est le
résoudre. Cette manière de voir les choses suppose qu'il faut
nécessairement avoir des méthodes et techniques permettant
d'administrer les divergences d'opinions ; cela sous entend qu'il faudrait
avoir des préalables efficients qui pourraient permettre en long ou en
large de raisonner sur les faits, les traiter, trouver des solutions favorisant
l'atteinte des objectifs de l'organisation.
Gérer un conflit collectif du travail demande aux
décideurs un certain nombre de qualités véritables parmi
les quelles nous énumérons :
1°) La connaissance des faits et La
connaissance des attentes de ceux qui se révoltent,
2°) Le discernement c'est -à-dire
avoir une analyse critique joignant l'utile à l'agréable,
3°) La compétence dans la prise de
la décision,
4°) Etre un bon communicateur afin de
séduire les personnes en tensions, les convaincre, les faire
adhérer aux objectifs poursuivis par l'organisation en valorisant les
services qu'elles rendent à cette dernière.
1°) La connaissance des faits et la connaissance
des attentes des personnes en tensions
La connaissance des faits et la connaissance des attentes des
personnes en tension exigent de la part des leaders des meilleurs
renseignements clairs et précis sur des situations données, leurs
causes et aussi surtout leurs visées. C'est pourquoi un bon
gestionnaire doit avant de traiter une situation donnée se renseigner
d'une manière claire et nette, en vue d'être pragmatique dans
l'étude de la dite situation.
2°) Le discernement
Discerner sur les faits permet de savoir les besoins et les
désirs du personnel tout en les confrontant avec la politique
économique et financière de l'entreprise afin de trouver des
solutions satisfaisantes et durables.
3°) La compétence dans la prise des
décisions
Ce n'est pas le fait d'être au sommet qui traduit la
compétence dans la prise des décisions mais le pragmatisme et le
tact.
Gérer le conflit collectif permet de créer le
climat de confiance mutuelle, l'harmonie des relations entre les hommes, la
collaboration et l'adhésion du personnel aux objectifs de l'organisation
sont les seuls gages et conditions sine qua non à toute réussite
dans la direction des hommes.
4°) Avoir l'art de communiquer
La meilleure communication est celle qui séduit, celle
qui doit convaincre, celle qui fait comprendre le bien fondé de ce que
l'organisation poursuit, celle qui valorise les personnes concernées et
celle qui fait adhérer des personnes en tensions aux plans et à
la politique de l'organisation. Les conducteurs des hommes doivent avoir l'art
de parler afin d'adoucir les troubles de tensions du personnel pour arriver
à initier le dialogue social et mutuel en vue d'une meilleure
compréhension humaine.
Si alors la gestion de conflits collectifs relève le
maintien d'un bon climat social serein et motivateur, l'harmonie
relationnelle entre les hommes d'une entreprise, reste à savoir les
sources des conflits collectifs sur les lieux de travail. Nous vous appelons
à parcourir encore le point consacré aux causes des conflits
collectifs du travail.
b. Les causes de conflits
collectifs dans l'entreprise
Les conflits et les tensions sont par essence
inévitables dans un milieu de travail étant donné la
diversité et la divergence des traits caractérologiques des
êtres humains.
Il est de mauvaise humeur de monopoliser les sources de
conflits sur le lieu de travail étant donné que les causes de ces
dernières ne sont pas toujours les mêmes selon les entités
de recherche. Les uns pensent que les causes des conflits collectifs se
décèlent dans :
- Les mécontentements ;
- Les querelles ;
- L es attitudes d'indifférence et de sabotage ;
- Les critiques négatives ;
- l'absentéisme, la baisse de la production,
Les autres recherchent par contre les sources des conflits
dans ; le non respect de la convention collective et dans les
comportements professionnels de certains travailleurs.
De notre part, nous croyons que les indices
révélateurs des conflits sur le lieu de travail se trouvent
être dans le manque d'augmenter le salaire et dans les mauvaises
conditions d'emploi.
Nous avons la conviction d'exprimer clairement nos opinions
témoignant que le salaire est un élément impulsif de la
part du personnel selon qu'il soit bon ou médiocre. Il peut impulser le
personnel à l'émulation d'un bon travail efficace et efficient,
soit au découragement et au ralentissement des activités de
production d'où, les mécontentements dans les ressources
humaines.
Signalons également que les bonnes conditions
d'emploi expriment la meilleure qualité même du travail. Si elles
sont précaires, elles ne sécurisent pas le personnel, elles
exposent ce dernier au danger et aux risques professionnels, il donc
nécessaire de dire sans aucun doute que le manque d'aménagement
les conditions d'emploi engendrerait d'une manière
générale les troubles dans les ressources humaines.
Un autre souhait serait celui de savoir les retombées
des conflits au sein d'une organisation qu'elles soient négatives ou
positives.
C. Conséquences des
conflits collectifs
La conception des retombées des conflits est vue de
manière complexe selon qu' il s'agisse de telles ou telles autres
analyses et conclusions des faits précis dans un temps bien
déterminé et dans une entité bien définie.
Certains pensent que les conflits favorisent la pacification
de l'entreprise et la maximisation des rendements s'ils sont bien
gérés. D'autres par ailleurs voient un élément
destructeur dans les conflits, ils affirment sans concurrent en disant que
l'émergence des conflits dans un milieu de travail entraine plusieurs
conséquences notamment :
-La perte de la cohésion et du moral dans le
groupe ;
-Mauvais climat de travail ;
- Absence de collaboration franche ;
- Naissance de l'esprit de haine-agressive ;
- Perte de temps ;
- Destruction de l'outil de travail
- Baisse de la productivité et du rendement, etc.
Nous voyons de notre part deux dimensions dans un conflit sur
le lieu professionnel :
1°) La perte de l'esprit d'équipe et de la
synergie sociale, le climat social devient rouge, la naissance de la haine et
de la méfiance, l'arrêt automatique de la franche collaboration
entre les humains.
De ce fait, les objectifs poursuivis par l'organisation sont
déroutés voire entravés ou embarrassés. Dans cette
dimension, nous voyons un élément de désastres qui
contrecarre l'épanouissement de l'organisation.
2°) En suite, faudra-t-il savoir le niveau de gestion du
dit conflit sur le milieu professionnel. La véritable gestion de ce
dernier contribue fondamentalement à la croissance de la
productivité, à la collaboration parmi les hommes et à
la compétitivité des talents et de l'excellence du personnel.
Cette deuxième dimension découle de la
compétence du gestionnaire aguerri qui se veut un développement
meilleur et total dans l'entreprise qu'il représente.
Après avoir traité de la gestion des conflits
collectifs du travail et leurs conséquences, nous passons maintenant au
point consacré au climat social dans l'entreprise.
B. CLIMAT SOCIAL DANS L'ENTREPRISE
La valeur accordée au climat social nous laisse croire
qu'il n'est pas bon de se focaliser seulement sur les ressources
matérielles (la productivité, le rendement, les machines, etc.)
Mais aussi et surtout de s'engager dans la lutte du maintien d'un bon climat
social serein favorisant des bonnes relations interprofessionnelles
dirigées vers l'atteinte des objectifs poursuivis.
Dans quelle circonstance parlons -nous du maintien d'un bon
climat social au sein de l'entreprise ? Par le fait que tout le monde a
besoin d'échanger avec l'autre, il a besoin de se sentir soutenu dans
tel ou tel autre cas, il a besoin de se voir entouré des individus avec
les quels il peut coopérer, il a besoin aussi d'être aimé
et de se sentir libre de s'exprimer en vue de s'intégrer ou de se
socialiser dans le milieu. Un bon dirigeant doit veiller à ce que dans
son entité la synergie sociale domine et crée l'esprit
d'équipe.
Comment alors toutes ces bonnes manières sociales
peuvent-elles être appréhendées ? Voyons le
degré des relations interprofessionnelles, les quelles nous
amènerons à émettre des motions tant qualitatives que
pragmatiques.
· Relations
interprofessionnelles
« Vaut mieux habiter au coin de la rue que de vivre
là où les querelles émergent » dit-on ;
donc il est de toute évidence primordiale de favoriser toute action
visant à accroitre la dimension des bonnes relations
interprofessionnelles dans le but de maîtriser à mieux l'aspect le
plus puissant et le plus complexe de la vie
professionnelle, «les relations ». Si l'on
négligeait d'améliorer les relations entre groupes d'individus,
l'on risquerait de créer une température d'hypocrisie (bombe
latente, mine, tombeau blanchi) qui n'est pas du tout souhaitable dans la
société.
La manière de traiter les ressources humaines peut
aussi dans une certaine mesure harmoniser ou embarrasser les relations entre la
hiérarchie et la base d'exécution. La distance sociale et la
communication linéaire peuvent également gêner
l'accroissement des bonnes relations.
Voici la représentation graphique de la communication
linéaire :
Message
X Y
Action sans réaction
Dans des telles communications, l'information est celle qui
compte beaucoup plus, il n'y a pas d'interaction entre l'émetteur et le
récepteur. Ceci entrainerait déjà une certaine distance
sociale et mettrait un frein à l'amélioration des relations
interprofessionnelles. Il est donc de bonne efficience d'appliquer la
communication interactive pour permettre la compréhension et la
confiance les uns envers les autres au sein d'une organisation.
Représentation graphique de la communication
interactive :
ACTION
X
Y
REACTION
Nous comprenons que les relations interprofessionnelles jouent
le rôle de motivateur et de destructeur du climat social. Un bon
gestionnaire doit mettre en exergue des stratégies qui mèneraient
à la promotion du maintien d'un meilleur climat social serein et
indispensable à l'atteinte des objectifs poursuivis.
Que peuvent être alors les tensions lors des conflits
collectifs au sein de l'entreprise ? Voyons-le dans le point
consacré aux tensions sur le milieu du travail.
· Les tensions sur le
milieu de travail
Les attitudes d'indifférence et de
sabotage, les critiques négatives, les querelles et les
mécontentements parmi les partenaires sociaux créent des
troubles de méfiance qui poussent les individus à se
détourner de la voie de la poursuite des objectifs assignés par
l'entreprise.
Les tensions se manifestent par l'incompréhension sur
les intérêts. Ces conflits latents naissent souvent et surtout par
le fait que le salaire perçu ne correspond pas aux services rendus et
à la non humanisation du milieu de travail.
Comme nous le disions précédemment, la plupart
des conflits collectifs aux quels nous assistions physiquement et
médiatiquement, nous révélaient seulement deux
éléments perturbateurs de la cohésion professionnelle
notamment :
· Le salaire sida : salaire insignifiant
difficilement acquis.
· Les conditions inhumaines d'emploi : Les ouvriers
fonctionnent sans tenue de service, sans équipements de protection et de
sécurité des risques professionnels.
Exemple : les mineurs,
fondeurs, médecins, etc.
Ce sont ces deux éléments qui
caractérisent la montée des tensions dans une organisation. Aux
chefs donc d'être à la hauteur de leur tâche pour que ce
genre des choses reste inexistant dans la classe sociale.
Lorsque les tensions se dévoilent parmi les humains, il
reste à chercher comment négocier et résoudre ces
troubles pour promouvoir l'esprit d'équipe.
C. NEGOCIEATION ET RESOLUTION DES CONFLITS COLLECTIFS DU
TRAVAIL
La négociation collective est un processus ayant pour
but la conclusion d'un accord ou d'une convention collective des parties en
conflit. Son objet principal repose sur l'assurance des bonnes conditions de
travail et d'emploi, sur la régulation des relations sociales entre les
parties c'est-à-dire la dotation des meilleures relations entre les
employeurs et les employés.
Nous pouvons dire en d'autres termes que la négociation
collective fonctionne dans le but de :
1. Fixer le salaire ;
2. Fixer les meilleures conditions de travail ;
3. Fixer les conditions d'emploi ;
4. Et définir les rapports entre les organisations de
travailleurs et les organisations d'employeurs.
Un conflit au sein d'une organisation peut engager tout le
personnel et leur employeur tout comme il peut opposer un employeur avec l'un
des membres de ses ouvriers ; voyons tout d'abord le litige entre un
employeur contre son employé.
1. Règlement du
litige individuel du travail
Par sa position de subordination vis-à-vis de
l'employeur, il convient que le travailleur dispose d'un recours lorsqu'il se
trouve en litige avec ce dernier. Il s'agit à ce stade d'un litige
individuel du travail c'est-à-dire celui qui l'oppose à son
employeur.
Notre sujet traite des conflits collectifs du travail, en
revanche, nous parlons dans ce point du litige individuel du travail, la
corrélation faite sur ce point veut nous faire voir qu'un litige
individuel du travail met en compétition d'une part, l'employeur et
d'autre part, le travailleur mais, un litige individuel du travail peut devenir
un conflit collectif du travail pour certains motifs :
Ø Si, l'objet du conflit porte sur les conditions du
travail ;
Ø Si, le conflit touche à la
rémunération du personnel ;
Ø Si, le conflit embarrasse l'harmonie des relations
interprofessionnelles.
Donc, il est nécessaire de pénétrer
à fond les pensées sur le règlement du litige individuel
du travail car ce dernier peut se transformer en conflit collectif du
travail.
Il existe deux techniques bien distinctes pour le
règlement des litiges individuels du travail :
a) De la conciliation devant l'inspecteur du travail de
ressort : L'affaire est soumise au débat devant l'inspecteur du
travail dans le ressort où le conflit est né. En cas de
conciliation entre les parties, le PV constatant l'accord est signé par
l'inspecteur du travail et les deux parties en reçoivent les copies.
C'est seulement en cas de non conciliation qu'on procéderait par la
deuxième méthode :
b) De la procédure devant le tribunal compétent
du travail. Comme nous l'avons dit tantôt, une décision purement
individuelle peut bien fort provoquer un conflit collectif, si par son motif il
porte atteinte aux droits et intérêts des autres travailleurs.
2. Règlement des
conflits collectifs du travail
Le législateur Congolais souhaite que les partenaires
sociaux résolvent leurs conflits au moyen de leurs conventions
collectives. Il précise en disant qu'à défaut des
procédures conventionnelles de règlement, la procédure
légale de conciliation et de médiation des conflits est
fixée conformément aux articles 307 à 315 du code de
travail. Lorsque la médiation échoue, les parties peuvent aller
en grève et ou au Lock-out, la partie qui se sentirait diligente
pourrait portait l'affaire devant le tribunal de travail.
Toutes ces gymnastiques longues et couteuses risqueraient de
causer la destruction de l'outil de travail et la perte de la synergie sociale.
Ainsi donc, un conflit égale un incident humain qui nait d'une tension
causé par la confrontation des intérêts ou motivations
divergentes contrairement à l'accident qui lui, est brusque et
imprévisible, le conflit quant à lui, est prévisible et
peut donc de ce fait être décelé avant son émergence
et éviter ainsi tous les désagréments qu'il pourrait
engendrer sur le lieu de travail11(*).
Nous comprenons ensemble que le conflit se prépare et
qu'il y a possibilité de le résoudre avant qu'il ne provoque des
désastres pour éviter ainsi toutes ses retombées.
Voyons-le dans le point consacré à l'anticipation de
résolutions des conflits collectifs du travail.
D. ANTICIPATION DE RESOLUTION DES CONFLITS COLLECTIFS DU
TRAVAIL PAR LA METHODE DELSEN
L'anticipation de résolution des conflits collectifs du
travail consiste à mettre en exergue les méthodes et techniques
capables de déceler la naissance des conflits, et aussi capables de
résoudre ces derniers avant d'émerger ou avant qu'ils ne
créent la perturbation des plans de travail.
La méthode « DELSEN » clarifie la
manière de procéder pour parvenir à détecter
apriori le conflit et met à la portée de l'entreprise moderne des
moyens efficaces et efficients capables de donner des vraies solutions aux
situations-problèmes avant leur évolution dans la
société. En quoi consiste cette méthode ?
La méthode DELSEN
Elle consiste à créer un centre d'études
du climat social ayant la charge d' inspecter les ressources humaines d'une
manière régulière pour recueillir leurs
mécontentements et leurs besoins tout en les confrontant avec la
réalité économique et financière de l'organisation,
y remédier pour ainsi anticiper la résolution des conflits
collectifs et promouvoir à cet effet l'harmonie des relations
interprofessionnelles attractives qui vise l'accroissement de la maximisation
de la productivité afin d'atteindre en mieux les objectifs
établis.
Dans cette définition, nous constatons que la
méthode DELSEN se focalise sur six propositions, à
savoir :
· La quête des mécontentements et des
besoins des employés ;
· La confrontation des atteintes du personnel avec la
réalité économique et financière de
l'organisation ;
· La ré médiation ;
· La promotion de l'harmonie des relations
interprofessionnelles.
· La maximisation de la productivité ;
· L'atteinte des objectifs poursuivis.
D.1. La recherche des mécontentements et des besoins
du personnel
Elle poursuit un double aspect : d'une part, rechercher
les situations aux quelles les employés ne voudraient plus entendre et
vivre c'est-à-dire, recueillir tous les points qui mettraient le
personnel en désespoir, en découragement et même à
la création de la haine agressive ; d'autre part, s'assurer de
leurs attentes préférées au cas de la volonté
palliative par le top management.
Cette étape nous mène dans la dimension
analytique que nous appelons le tamis des attentes du personnel et de la
réalité économique et financière de
l'entreprise.
D.2.La confrontation des attentes des ouvriers à la
réalité économique et financière de l'organisation
Les mécontentements et les désirs des
travailleurs étant mis à nu, les décideurs
procéderaient à cet effet par des analyses critiques, des
études minutieuses de ceux-ci tout en les confrontant à la
productivité et à la rentabilité (aux avoirs mensuels) de
l'entreprise afin d'y ressortir des solutions envisagées et
normalisatrices.
D.3.La ré médiation
Remédier signifie pallier, répondre à
quelque chose, remettre à niveau ou tout simplement résoudre pour
la bonne marche. Cette ré médiation consisterait à donner
des solutions meilleures et satisfaisantes au personnel tout en assurant
l'amélioration des conditions de vie et celles d'emploi.
Il ne suffit pas de dire ré médiation tout
simplement mais plutôt, de passer à l'action ou à la
pratique de ses clauses en vue de permettre la mise en chemin de la cause
sociale.
D.4. La promotion de l'harmonie des relations
interprofessionnelles
Le conflit crée en quelque sorte une séparation
physique ou une séparation d'esprit dans les opinions, les sentiments et
dans la collaboration entre individus.
A cet effet, la ré médiation aux attentes des
ressources humaines ferait à ce que les relations interprofessionnelles
autre fois disloquées retrouvent leur vraie valeur d'existence
harmonieuse et pousserait aussi les humains à promouvoir les liens de
sympathie et d'amour, de collaboration et de synergie sociale solide visant
à donner la bonne santé de coopération et de
considération mutuelle à la vie du climat social dans
l'entreprise.
L'union fait la force dit-on, cette union d'opinions, de
sentiments, de collaboration permettrait un meilleur esprit d'équipe
attractif, la bonne chasse d'un commun accord des buts de l'organisation par la
maximisation de production.
D.5. La maximisation de la productivité
Elle nait d'une collaboration harmonieuse entre le sommet
stratégique et la base d'exécution, la quelle repose sur les
facteurs tels que :
?La considération du personnel ;
?La coopération avec le personnel ;
? L'amélioration des conditions de travail et des
conditions d'emploi ;
? Le respect des clauses de la convention collective etc.
La maximisation de la productivité reste la clé
principale à la voie des objectifs poursuivis. C'est pourquoi, les
décideurs devraient se pencher à rechercher un meilleur climat
social étant indispensable à la maximisation de la
productivité et indispensable à la voie d'atteinte des objectifs
car tout organisation vise à maximiser les résultats de ses
activités pour son développement et sa croissance.
D.6. L'attente des objectifs poursuivis
L'atteinte des objectifs, c'est la finalité de tout
travail. En atteignant les objectifs établis, cela permettrait à
l'organisation soit de rénover son outil de travail ou soit de
s'établir sur des grandes étendues des différents
milieux.
La méthode »DELSEN» a six lettres dont
chacune d'elle a une connotation appropriée et spécifique dans le
cadre de l'anticipation de résolution des conflits collectifs. Elle joue
un rôle motivateur dans l'anticipation de résolutions pacifiques
durables des conflits collectifs et favorise l'émergence de maintien du
climat social serein, la promotion des bonnes relations interprofessionnelles.
Le concept »DELSEN »se traduit par cette
signification : « la direction des émotions
limitées par la solution envisagée et normalisatrice.
D : direction,
E : émotions,
L : limitées,
S : solution,
E : envisagée,
N : normalisatrice.
Nous comprenons que la solution fournie par la méthode
DELSEN est celle qui soit envisagée c'est-à-dire une solution
trouvée après l'analyse critique des mécontentements et
des besoins du personnel confrontés avec la réalisation
économique et financière de l'entreprise, la quelle est
normalisatrice cela sous-entend que la mise en exergue des décisions de
la direction générale découle de la symbiose des avoirs
mensuels de l'organisation et des désirs des ressources humaines ;
la solution ou les solutions à ressortir seraient donc
bénéfiques de la part du personnel et de celle de
l'entreprise.
Cette méthode exige la création d'un centre
d'études de la température sociale et des besoins du personnel
faisant le pont entre les emplois d'exécution et le top management,
passant par the middle pour examen de désirs afin de sélectionner
ceux qui sont très spéciaux et urgents avant d'atteindre le
sommet stratégique.
LE CENTRE D'ETUDES DU SYSTEME SOCIAL OU LE RESEAU DE RECUEIL
DES DESIRS DES OUVRIERS
Le réseau d'études du système social est
un organe spécialisé dans l'étude du climat social, dans
la quête de tout mécontentement professionnel ; il joue un
grand rôle dans l'entreprise, il est centré sur
l'homéostasie c'est-à-dire son objet d'être est de
maintenir la promotion des bonnes relations interprofessionnelles attractives
et aimantées, indispensables à l'émergence d'un bon climat
social serein afin de maximiser la productivité. Ce centre sera
composé des personnes spécialisées dans l'étude du
climat social de l'entreprise et de niveau de croissance sur le plan productif,
financier, matériel et interrelationnel.
L'objectif du centre d'études de climat social est de
faire une photographie de la situation interne de l'entreprise. Mesurer le
climat social est un moyen de connaître la motivation des collaborateurs
et de mieux comprendre certains disfonctionnements.
C'est aussi : - anticiper les difficultés
sociales ;
- motiver et fidéliser la
compétence humaine au service de la performance par des diagnostics de
compétence et des formations, par une bonne communication interne.
- évaluer les impacts du « risque
social » (coût, le devenir de l'entreprise...)
- améliorer l'image et la notoriété de
l'entreprise.
Le Réseau de recherche des informations procède
par l'audition permanente des besoins et désirs du personnel, l'analyse
minutieuse de ces derniers, la sélection de ceux qui seraient urgents
de nature à gêner la cohésion des groupes afin de les
présenter aux décideurs pour y remédier.
D'après notre analyse, la méthode DELSEN
revêt d'un caractère impulsif du fait qu'elle permet
l'épanouissement du maintien de l'équilibre social, la promotion
de l'harmonie des relations interprofessionnelles et la maximisation de la
productivité afin d'atteindre les objectifs poursuivis.
Tout manager ou tout entreprise qui voudrait une meilleure
atteinte des objectifs d'une manière efficiente est tenu à
emboiter les voies de cette méthode pour le succès durable de
sa gestion.
Voici la représentation schématique de la
méthode DEL SEN :
TOP MANAGEMENT
CENTRE D'ETUDES DU CLIMAT SOCIAL
THE MIDDLE OU LA HIERARCHIE
LA BASE D'EXECUTION OU EMPLOIS D'EXECUTION
BS
BS
Légende.
-BS : besoins et désirs.
-S : solutions.
Comprenons les choses comment elles se déroulent dans
la générale des carrières et des mines (GCM en sigle).
CHAPITRE II : LA PRESENTATION DU TERRAIN DE
RECHERCHE.
II.1.Situation géographie
Le champ de notre enquête s'étend sur
l'hôpital Gécamines sud qui se trouve à Lubumbashi capitale
cuprifère du Congo. Il se situe plus précisément dans la
commune de Lubumbashi, quartier Mampala, province du Katanga, il est
limité :
- Au nord : par l'institut Technique
Médical Zaidi, les écoles primaires Zamiri et
Ukaïdi ;
- Au sud : par la chaussée Mzée
Laurent Désiré KABILA ex route Kipushi qui le sépare des
usines Gécamines et STL ;
- A l'Est : par la rivière Lubumbashi
qui le sépare d'un coté du quartier Lido et de l'autre
coté des usines Gécamines ;
- A l'Ouest : par l'avenue kasombo qui le
sépare de la cité Gécamines.
II.2. Histoire de l'hôpital
La naissance de l'hôpital GCM sud remonte à la
période de la Gécamines exploitation, jadis appelée Union
Minière du Haut Katanga (U.M.H.K). Lors de la constitution du conseil
d'administration de l'U.M.H.K, un médecin, le docteur SHEFFIELD-NEAVE,
fut nommé administrateur.
En effet, le champ d'activités de l'U.M.H.K avait
été divisé en trois districts : A Busanga, dans le
district de l'ouest-LUALABA, l'exploitation d'étain fut
arrêtée suite à la maladie du sommeil. En sa
première séance, le conseil d'administration approuva le voyage
du docteur SHEFFIELD-NEAVE au Katanga afin d'examiner les mesures à
adopter pour lutter contre la maladie du sommeil. Dans son rapport, il
suggéra le renforcement du service médical, le déboisement
des cours d'eau où vivaient les vecteurs ( glossina palpalis),
l'installation de lazarets et la surveillance des caravanes du point de vue
sanitaire.
Dans le cadre de la réalisation des mesures
proposées par le docteur NEAVE un premier médecin belge
d'origine liégeoise, le docteur OSWALD GLOBBEL, arriva au Katanga en
1908.
A cette époque, le service médical de l'UMHK
était dirigé par l'ancien médecin chef des districts, le
docteur PEARSON, un britannique qui était assisté par un autre
médecin britannique, le docteur STOEHR et par deux assistants
médicaux Indiens qui sont, MOSSIBURS CHULAN MOHAMBO et MOHAMED SHATI.
Les hôpitaux étaient constitués des tentes
et des huttes jusqu'au moment où en 1910, on construisit à
Lubumbashi (nom de la rivière qui longe l'hôpital actuellement) un
hôpital en bois et en tôles, contenant une vingtaine des couchettes
rudimentaires (sorte de lit). Dans une pièce voisine de l'hôpital,
le médecin disposait d'une table d'opération et d'une armoire
contenant les produits pharmaceutiques ; les soins et les pansements se
faisaient en plein air, à l'ombre d'un grand arbre. La première
infirmière de cet hôpital, fut MISS G. SHAM BERLAIN.
En 1914, arriva le docteur JULES BEKLTRAND. En 1915, le
service médical de l'UMHK était dirigé par le docteur
Léopold MOTOULE qui était en même temps le directeur du
service de la main d'oeuvre indigène (M.O.I).
A son initiative, on créa l'O.P.E.N (l'oeuvre
de protection de l'enfant noir) qui ressemble à la PMI actuelle.
En 1926, les révérendes soeurs de charité
de FRAND arrivèrent à l'hôpital de Lubumbashi, puis
à Panda en 1927. En 1928, l'hôpital du personnel de Lubumbashi, le
pionnier de la médaille médicale au Katanga mainte fois agrandi
et modernisé, fut visité par le roi Albert et la reine ELISABETH
de Belgique.
En 1930, l'hôpital de Lubumbashi retrouva une grande
expansion et se perfectionna sur le plan architectural et de bâtiments.
De 20 lits en 1910, l'hôpital contient 271 lits actuellement. A ces lits
s'ajoutent sept lits du service des urgences, qui était
considéré comme une entité de pré- hospitalisation.
Dans cet
hôpital, dès sa création jusqu'à nos jours, on y
parle que le swahili et le Français.
II.3. STRUCTURE ORGANIQUE
II.3.1. Fonctionnement de
l'hôpital et organigramme
L'hôpital GCM /Sud est subdivisé
en :
- L'hôpital du jour
Sud (H.J.S),
- L'hôpital classique
(Hôpital / Sud).
Ces deux hôpitaux sont tous deux parfaitement
indépendants l'un de l'autre. Néanmoins, ils sont tous sous la
direction de MED/SUD/DIR. De ce fait, nous trouvons en tête la direction
du groupe puis la gestion du groupe. Des activités des médecins
chefs de service, de l'infirmière chef de l'hôpital/ Sud
travaillant en collaboration avec le médecin chef, qui à son tour
cordonne toutes les activités des soins qui sont sous sa charge.
Tandis que l'hôpital du jour a un médecin chef,
son infirmière chef et son gestionnaire travaillent en collaboration et
font de même que ceux du cas précédent. Comme son nom
l'indique, l'hôpital du jour fonctionne seulement le jour.
A) Fonctionnement de l'hôpital
L'hôpital GCM sud fonctionne 24 heures sur 24
grâce à un système de roulement du personnel. Certains
services ont un roulement de trois postes, tel que : le service de
réanimation. D'autre par contre ont un de deux postes tels que :
- Le service de maternité,
- Le service des urgences,
- Le service de médecine interne hommes,
- Le service médecine interne femmes,
- Le service de pédiatrie,
- Le service de chirurgie hommes et femmes.
Et d'autre n'ont qu'un seul poste :
- Le service de laboratoire,
- Le service de dentisterie,
- Le service de protection maternelle et infantile,
- Le service de l'ophtalmologie,
- Le service de l'oto-rhino-laryngologie,
- Le service de radiologie,
- Les services de dispensaire.
Le service de laboratoire et radiologie ont un technicien
de consigne qui travail après les heures de service et pendant le
Week-end.
Le médecin directeur de l'hôpital cordonne les
activités des médecins chefs de services, de l'infirmière
chef de l'hôpital et du gestionnaire de l'hôpital.
L'infirmière chef de l'hôpital travaille en collaboration avec le
médecin chef de l'hôpital. Elle contrôle et gère les
infirmiers(ères) responsables des unités de soins. Le
gestionnaire contrôle tous les services administratifs et travaille sous
l'ordre du médecin chef de l'hôpital.
MED/SUD/DIR
Gest/ GR
Secrétariat
GSP
Dentist
MED/ Chef
Secrétariat
Inf / Chef
GEST
S. Urgenc UURGENC
STAT
CTR
APP
STAT
INV
TECH
HYG
CPT
DIP/ MOE
HYG
Secrétariat
MED/ Chef
ENTRET
DIP/ LC
LABO
RX
STAT
GEST
CPT
CAISSE
Pharm.
Hyg
O.R.L
ADM/ DIP
PMI
Cuisine
Buand
KINE
S.O
CHIR
GYNECO
Ophtalm
PED
M/F
M/H
MAT
REA
Inf/ Chef
Entret
b. Organigramme
Hôpital/ Sud
Hôpital
du jour
CHAPITRE III : LA
GESTION DES CONFLITS COLLECTIFS DU TRAVAIL FACE AU CLIMAT SOCIAL A L'HOPITAL
GCM SUD.
Comme nous l'avons dit, gérer un conflit collectif
c'est le résoudre, c'est donner des solutions à ce conflit, c'est
promouvoir la maximisation des résultats attendus. Quelles sont alors
les causes des conflits collectifs à l'hôpital GCM SUD?
I. SOURCES DES CONFLITS COLLECTIFS A L'HOPITAL GCM.
La source d'un conflit collectif implique les causes ou les
motifs qui mettraient en désaccord deux parties distinctes vivant dans
une entité bien déterminée.
Il est difficile de préétablir ce qui
provoquerait en générale le conflit collectif pour la simple
raison que les entreprises diffèrent dans leur gestion, dans leurs
façons d'embaucher et de traiter les employés, dans leur
degré de température sociale, dans le respect de la loi
salariale (rémunération, avantages sociaux, indemnités) et
dans leurs conditions d'emploi.
A l'hôpital GCM sud, les motifs provocateurs des
conflits collectifs se résument toujours en ces points :
1°) Le salaire :
Il présente deux aspects dans sa création du
conflit collectif à l'hôpital GCM :
? Le retard dans le paiement des agents engendre des
moins d'arriérés les quels se payent lentement par classe
d'emploi.
? L'augmentation de salaire ; si le salaire ne
répond pas au coût de vie, il encourage souvent de mafias dans le
secteur soins médicaux : un infirmier ou même un
médecin peut soigner un patient avec le matériel de
l'hôpital sans qu'il n'ait aucune fiche ou la facture de la caisse et,
cela, dans le compte de celui qui soigne.
2°) Les conditions d'emploi
Tout travail exige un équipement spécial, un
environnement serein et un poste de travail adapté à celui qui
en accomplirait la tâche. Dans certains cas, on peut enregistrer le non
paiement de la prime qui concerne tout le personnel et la prime sanitaire qui
concerne les médecins, les infirmiers et les paramédicaux, la
prime de nuit et la prime garde individuelle ; les avantages sociaux et
indemnités ne sont pas totalement respectés.
II. LES CONFLITS COLLECTIFS FACE AU CLIMAT SOCIAL.
La GCM, la société connue depuis les
années à cause des tensions et des soulèvements massifs
des travailleurs causés par la revendication d'augmentation du salaire,
le retard de paiement de ce dernier et par les mauvaises conditions d'emploi
dans les usines et dans le secteur social (l'hôpital et les écoles
).
Depuis le déclin de la GCM jusqu'à
présent, la société ne cesse d'enregistrer des
soulèvements massifs des travailleurs dans tous les secteurs. Sa chute
dans l'exploitation des minerais a donné naissance au retard dans le
paiement de salaire des agents et à l'incapacité de moderniser
les conditions d'emploi.
Ces soulèvements massifs des ouvriers embarrassaient la
synergie sociale, la collaboration entre les groupes mais aussi, le climat
social dégénérait de plus en plus.
Le conflit collectif le plus récent est celui de
l'année 2009, le quel avait trouvé ses sources dans le retard de
paiement du salaire des agents. Or le salaire est un élément
ayant l'aspect impulsif dans toute profession, permettant à
l'employé de se sentir motivé pour un meilleur accomplissement de
ses tâches quotidiennes sur le lieu de travail car, sans salaire il ne
peut pas vivre, il est condamné à mourir.
Ce conflit n'était pas seulement dans secteur des soins
de santé mais il était pour tous les travailleurs de la GCM. Il
avait provoqué des arrêts des activités dans tous les
secteurs. En revanche, l'article 9 de la convention collective de la GCM
stipule : qu'au cas de conflit, les parties s'interdisent d'avoir
recours à la crève et au locK out ainsi qu'à toute forme
de cessation ou de ralentissement des activités de l'entreprise pendant
les délais de dénonciation ou de révision de la
présente convention et la durée des négociations qui y
font suite.
En cas de cessation collective du travail ou la fermeture
d'établissements, les parties s'engagent à prendre des
dispositions nécessaires pour assurer les prestations
d'intérêt public et de la conservation des installations, des
outils de travail et des matières ou produits conformément aux
dispositions légales.
Nous comprenons que les agents étaient partis en
grève, il y avait eu de ralentissements des activités de la
société mais, certains travailleurs furent disposés pour
la prestation d'intérêt public et pour la protection de l'outil de
travail et pour la conservation des installations.
Pour tout conflit collectif le remède ne vient que
par la négociation collective.
III. LANEGOCIATION COLLECTIVE
Dans les instruments de l'O.I.T1, la
négociation collective se conçoit comme l'activité ou le
processus qui a pour but la conclusion d'un accord ou d'une convention
collective12(*).
La recommandation n°91,entend par convention
collective : tout accord écrit relatif aux conditions de travail et
d'emploi conclu entre, d'une part un employeur, un groupe d'employeurs ou une
ou plusieurs organisations d'employeurs, et d'autre part, une ou plusieurs
organisations représentatives des travailleurs, ou en l'absence de
telles organisations, les représentants des travailleurs
intéressés dument élus et mandatés par ces derniers
en conformité avec la législation nationale (BIT, 1985,
p251)13(*).
Toute négociation collective égorge en son sein
deux parties distinctes représentatives d'employés ou
d'employeurs se réunissant pour discuter sur les modalités de
travail et d'emploi en vue de permettre une bonne continuité de
prestations dans une organisation professionnelle.
Dans le cas propre à la GCM, la négociation
collective reste un moyen occasionnant un vis-à-vis entre les
représentants des travailleurs ayant dans leurs gibecières
sociales les besoins et mécontentements des employés, voulant
à tout prix séduire l'employeur pour qu'il réponde
favorablement aux désirs du personnel.
La négociation collective se
déroule de deux manières :
1. La négociation collective
bipartite :
La négociation collective bipartite est celle qui se
conclu dans la concertation de deux parties à savoir, les
représentants des travailleurs, l'employeur ou l'organisation des
employeurs.
Cette négociation fait participer les partenaires
sociaux dans le but de tirer des conclusions sur tous les points qui cadrent
avec leur contrat de travail au moyen de la convention collective
déjà existante.
2. La négociation collective tripartite
Une négociation qui est dite tripartite présente
trois parties au cours de discussions sociales. Elle fait appel aux
représentants des travailleurs, à l'employeur ou à
l'organisation des employeurs et à l'état. La négation de
ce genre manifeste l'échec de la négation bipartite et cherche
à ce que l'état intervienne pour rétribuer la part de
chacune des parties.
Toutes les négociations collectives qui s'effectuent
à la GCM font toujours appel à l'inspecteur du travail de
ressort, aux représentants de travailleurs et à l'employeur.
3. le processus de la négociation
Le processus de la négociation se
subdivise en :
a. Préparation des négociations,
b. La discussion du problème,
c. Proposition de solution,
d. La négociation d'un compromis,
e. Finalisation ou accord.
La phase de la finalisation d'une
négation se déroule en trois
étapes :
e.1.La formulation d'un accord : Il est
question de vérifier les aspects qui ont été
acceptés, en particulier les dates pour la mise en oeuvre, l'examen, la
finalisation et la définition des termes.
e. 2. La préparation de la mise en
oeuvre
Un accord ne réussit que lorsqu'il est mis en pratique.
Il est utile d'incorporer un programme de mise en oeuvre intégré
à l'accord de négation, ce dernier définira ce qui doit se
faire, à quel moment ? Et par qui ?
e.3. L'examen de votre expérience de la
négation
Après la clôture de la négociation, les
contractants devraient y tirer des enseignements pour savoir : qu'est- ce
qui s'est mal passé ? Qu'est- ce qui s'est bien passé ?
Qu'avez-vous appris au cours de cette expérience ? Ceci aidera de
s'améliorer pour les prochaines négociations.
La SARL GCM comprend trois secteurs d'activités (les
usines, les hôpitaux et les écoles) ayant des représentants
les plus particulièrement spécialisés en la matière
de chaque entité d'activités. Ils reçoivent les
travailleurs avec leurs problèmes et désirs, par la suite, ils
initient un rendez-vous avec l'employeur pour en discuter en présence du
chef de division provinciale de l'inspection du travail. Cela se fait ainsi si
et seulement si les problèmes avancés par les employés
sont d'intérêt général.
Toutes les propositions ou toutes les clauses issues de la
négociation collective sont enregistrées dans un document
appelé « Convention collective » dont ses copies
sont transmises par le chef de division provinciale de l'inspection du travail
au greffe du tribunal de grande instance de Lubumbashi (art 3).
III. LA CONVENTION COLLECTIVE
Le code du travail Congolais définit la convention
collective en son article 272 comme un accord écrit relatif aux
conditions et aux relations de travail conclu entre, d'une part un ou plusieurs
employeurs, une ou plusieurs organisations professionnelles d'employeurs et
d'autre part, une ou plusieurs organisations professionnelles de
travailleurs14(*).
C'est aussi un texte réglementaire définissant
chacun des statuts des employés d'une branche professionnelle,
après une négociation passée entre les organisations
représentant les employeurs et les organisations représentant
les salariés15(*).
Pour la SARL GCM, la convention collective reste un document
de choix et de référence pour la régulation harmonieuse de
la vie professionnelle du personnel, la protection de l'outil de travail et le
maintien de la croissance de la productivité. Ce document contient
toutes les décisions approuvées lors des négociations par
les belligérants les quelles présentent une ligne maîtresse
pour tout ce qui se ferait dans la société.
La GCM, se sert de la convention collective pour fixer le
salaire du personnel, les modalités de paie, d'embauche, de sanctions,
les primes et autres avantages y faisant suite.
Toute négociation qui se fait à la GCM ne fait
pas toujours l'objet d'une convention collective, certaines négociations
qui se passent au sein de cette société rappellent tout
simplement les employeurs le respect de leurs conclusions issues des
négociations collectives portant surtout sur le paiement des
arriérés, le retard de paiement du salaire, le paiement des
diverses primes des agents et le paiement des indemnités.
Tout conflit collectif engendre des tensions troublantes qui
conduisent à des négociations ; se faisant, toute
négociation finit par des décisions qui sont rapidement
consignées dans un document appelé « convention
collective ».
De la révision de la convention collective
La convention collective qu'utilise la GCM aujourd'hui avait
été révisée le 24/09/08 lors des
négociations qui avaient mis en compétition l'organisation des
employeurs d'un coté et l'organisation syndicale des travailleurs de
l'autres, devant l'inspecteur du travail.
Or l'article 6 de la dite convention collective déclare
ce qui suit : « la convention collective est conclue pour
une durée indéterminée ». Mais, en son article 8
elle donne la latitude de réviser ses décisions au plus tôt
deux ans après sa date d'entrée en vigueur. La démarche de
révision devra être présentée par lettre
recommandée avec accusés de réception, adressée
par la partie qui en prend l'initiative à l'autre partie. Cette demande
indiquera les dispositions mises en cause et sera accompagnée des
propositions écrites.
Toute convention collective peut être
révisée dans les formes et dans les conditions qu'elle
prévoit (code du travail, article 282). La GCM initie la
révision de sa convention collective lorsque, une partie se retrouve
sans intérêts aux dispositions qu'elle prévoit.
Quelles sont alors les méthodes
utilisées par la GCM pour résoudre le conflit collectif du
travail ?
IV. METHODES DE GESTION DE CONFLIT S COLLECTIFS DU
TRAVAIL
Comme nous le disions, les méthodes de gestion des
conflits collectifs restent préétablies par le législateur
en vue d'aider les partenaires sociaux de trouver un protocole d'accord. La
conciliation pour le conflit collectif et le litige individuel du travail
devant l'inspecteur du travail de ressort ; et, tous les conflits
collectifs non réglés en phase de conciliation par l'inspecteur
du travail sont soumis à cet effet à une commission de
médiation spécialement instituée pour la tentative de
règlement de ces derniers.
Cette commission se compose de trois personnages à
savoir : Le magistrat ou le président du tribunal de paix dans le
ressort du quel est né le conflit, d'un assesseur employé et d'un
assesseur employeur. Ces trois membres de la commission de la médiation
sont désignés par le gouverneur si et seulement si le conflit
affecte une ou plusieurs entreprises situées dans une seule province. Au
cas où le conflit affecterait plusieurs établissements d'une
même entreprise ou plusieurs entreprises situées dans plusieurs
provinces, les membres de la commission seraient désignés par le
ministre ayant le travail et la prévoyance sociale dans ses
attributions.
L'hôpital GCM sud voire le groupe GCM sud utilise la
conciliation et la médiation dans la résolution des
différents conflits qu'il enregistre.
Pour ce qui est de la cessation des activités
professionnelles dans les installations du groupe GCM sud, il est entendu en
son article 9 de la convention collective que tout mouvement de grève ou
de lock out n'est serait pas envisagé au cas des conflits collectifs,
les parties s'organiseraient pour la prestation d'intérêt public
et pour la protection de l'outil du travail.
· La prestation d'intérêt public
L'hôpital est un lieu hospitalier des patients, de ce
fait, lors des conflits collectifs, l'hôpital GCM sud, dans son
rôle premier de veiller à la santé des malades
n'arrête jamais ses activités des soins médicaux dans leur
totalité mais, il institue un personnel spécial pour le
fonctionnement d'intérêt public.
Les agents qui seraient placés à la prestation
du dit intérêt, fonctionneraient normalement sans arrêt ou
ralentissement des opérations médicales et sans aucun plaisir de
détruire l'outil de travail durant tous les jours que prendraient les
négociations.
V. MECANISMES DE PREVENTION DES CONFLITS COLLECTIFS
La prévention est un ensemble de moyens permettant de
devancer les conflits afin de réduire les risques qu'ils pourraient
engendrer. Pour cela, il faudrait donc :
? Créer un bon climat de travail par des
réunions d'information et d'échange des vues, des
idées...
? Percevoir les signes précurseurs des conflits, les
interprétés profondément en vue d'une solution
durable.
Comme nous l'avons dit tantôt, prévenir un
conflit signifierait alors : favoriser une solide synergie et une
meilleure température sociale, améliorer les conditions de
travail avant qu'elles ne dégénèrent, répondre
favorablement aux attentes des ouvriers pour susciter leur compétence en
vue de maximiser le rendement.
Les mesures de prévention des conflits sont
nombreuses, mais, quelques unes ont attiré notre vue,
citons :
1. Les méthodes philosophiques
Elle consiste à former les gens pour qu'ils aient une
bonne moralité devant toute situation ancienne ou
étrangère.
2. Les techniques classiques de prévention
Elles ont des stratégies suivantes :
· Le grand ménage : il consiste à
dialoguer régulièrement avec ses collaborateurs pour recueillir
leurs aspirations et leurs besoins collectifs.
· Le test de perception dont le but est de
déterminer le degré de répulsion et d'attraction des uns
envers les autres.
· La fenêtre de Johary : test pour
découvrir le moi connu des autres et inconnu de soi même.
3. La méthode DELSEN
Elle consiste à créer un centre d'études
du climat social et un système de recueil des préférences
et des désirs des travailleurs, y remédier pour ainsi
accroître l'harmonie des relations sociales attractives et la
maximisation de la productivité.
Pour l'hôpital GCM sud, la prévention d'un
conflit contribue à l'amélioration des conditions de travail et
au renforcement de l'esprit d'équipe solide. L'organisation syndicale du
groupe sud organise des réunions hebdomadaires (chaque mercredi) avec
le personnel pour la sensibilisation, l'information, l'échange
d'idées et d'opinions, pour se saisir de leurs aspirations et leurs
besoins dans le but de maintenir l'équilibre social.
CHAPITRE IV. ENQUETE MANAGERIALE
IV.1.DEFINITION
Une enquête
managériale est un processus scientifique de recherche des faits qu'on
veut étudier, analyser et critiquer par voie du questionnaire,
d'entretien ou d'interview visant à apporter des éclaircissements
sur un phénomène donné dans une intention d'applications
pratiques.
IV.2.BUT
Nous savons très bien que dans tout enquête, le
but officiel d'un chercheur est de contribuer à l'enrichissement de la
connaissance scientifique. Ainsi donc, notre enquête auprès des
travailleurs de l'hôpital GCM SUD a eu comme but principal de
découvrir leurs opinions, leurs tendances en rapport avec les
hypothèses que nous avons formulées précédemment au
sujet de la Gestion des conflits collectifs du travail face au climat social
au sein de cet hôpital.
IV.3. ECHANTILLONNAGE
En générale, l'échantillon est une
portion de la population totale qui sera réellement
enquêtée et qui permettra par extension de dégager les
caractéristiques de l'ensemble de la population.
Notre recherche a pour terrain, le milieu professionnel des
travailleurs de l'hôpital GCM SUD ; La population totale
s'élève actuellement à 140 travailleurs cadres,
maîtrises et agents d'exécution composés des
engagés et des vacataires.
Se faisant, l'échantillon se
présente comme suit :
E=PMx10%
PM=140 Travailleurs, en principe :
E = = 14Travailleurs
Vu la taille de l'échantillon et pour
réduire la marge d'erreur, nous avons enquêté 35 agents sur
une population de 14O travailleurs soit ¼ ou 25% de la population
mère en vue d'avoir des vraies précisions recherchées.
Donc, pour nous :
E = PM x ¼ = 140 x ¼ = = 35 Travailleurs.
Et en suite, nous avons fait recours aux
procédés probabilistes ou aux techniques de sondage
aléatoires en accordant à chaque membre de la population
mère les chances égales de figurer dans l'échantillon.
IV.4.ELABORATION DU QUESTIONNAIRE
Pour récolter les informations relatives à notre
question d'étude, nous avons utilisé un questionnaire comprenant
les questions fermées, ouvertes et à éventail des
réponses.
a. Questions fermées :
L'enquêté se trouve en face d'un questionnaire
auquel il sera obligé de répondre par oui ou par non sans aucun
commentaire.
b. Questions ouvertes
Ce sont des questions qui demandent à
l'enquêté d'exprimer ses opinions dune manière libre
à un sujet bien défini.
C. Questions à éventail des
réponses
Ce genre des questions laissent souvent l'enquêté
en présence de plusieurs réponses proposées aux quelles il
pourra opter pour celle de son choix.
IV.5. DEPOUILLEMENT ET INTERPRETATION DES RESULTATS
IV.5.1. Questions d'identification
1) AGE
AGE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
30 à 35 ans
36 à 40 ans
41 à 45 ans
46 à 50 ans
51 à 55 ans
56 à 60 ans
60 à 65 ans
|
4
3
6
13
4
3
2
|
11,4
8,5
17,1
37,1
11,4
8,5
5,7
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Parmi les groupes d'âges qui composent le personnel de
l'hôpital GCM SUD, 13 personnes sur un échantillon de 35
travailleurs, soit 37,1% ont l'âge qui varie entre 46 et 50 ans, 6
personnes, soit 17,1% entre 41 et 45 ans, 4 personnes, soit 11,4% entre 30 et
35 ans, 4 personnes, soit 11,4% entre 51 et 55 ans, 3 personnes, soit 8,5%
entre 36 et 40 ans, 3 personnes, soit 8,5% entre 56 et 60 ans et 2 autres, soit
5,7% entre 61 et 65 ans.
2) SEXE
SEXE
|
EFFECTIF
|
POUECENTAGE
|
MASCULIN
|
18
|
51,4
|
FEMININ
|
17
|
48,5
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Ce tableau nous montre que 51,4% sont du sexe masculin et
48,5% sont par contre de sexe féminin.
3) ETAT CIVIL
ETAT CIVIL
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
CELIBATAIRE
MARIES
DIVORCES
CELIBATAIRES
|
1
29
3
2
|
2,8
82,8
8,5
5,7
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Les travailleurs de l'hôpital GCM SUD sont à
82,8% mariés, 8,5% des divorcés, 5,7% des veufs et 2,8% des
célibataires.
4) NOMBRE D'ENFANTS
NOMBRE D'ENFANTS
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
1 à 5
6 à 10
11 à 15
|
19
16
-
|
54,2
45,7
-
|
TOTAL
|
35
|
100
|
54,2% des travailleurs ont 1 à 5 enfants et 45,7% sont
parents de 6 à 10 enfants.
5) NIVEAU D'ETUDES
NIVEAU D'ETUDES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Primaire
Secondaire
Professionnel
Universitaire
|
2
24
4
5
|
5,7
68,5
11,4
14,2
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Les travailleurs ayant fait les études secondaires
sont majoritaires, soit 68,5%, 14,2% les études universitaires, 11,4%
les études professionnelles et 2 travailleurs sur 35 ont fait les
études primaires, soit 5,7%.
6) ANCIENNETE
ANCIENNETE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
1 à 10 ans
11 à 20 ans
21 à 30 ans
31 à 40 ans
|
7
20
5
3
|
20
57,1
14,2
8,5
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Nous constatons que 57,1% des travailleurs ont
déjà réalisé 11 à 20 ans de service, 20%
totalisent 1 à 10 ans de service, 14,2% ont une ancienneté
allant de 21 à 30 ans et 8,5% varient entre 31 et 40 ans.
IV.5.2. Questions d'opinions
1) Aviez-vous déjà vécu les troubles des
conflits collectifs depuis votre engagement ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
OUI
NON
|
35
-
|
100
-
|
TOTAL
|
35
|
100
|
100% des travailleurs ont déjà vécu les
troubles des conflits collectifs du travail.
2) Quelles avaient été les causes majeures de
ces conflits collectifs ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Salaire et condition d'emploi
Assainissement massif du personnel
Mauvaise gestion du personnel
|
35
-
-
|
100
-
-
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Le constat que nous faisons sur ce tableau nous assure
à 100% que les causes majeures des conflits, collectifs reposent sur le
salaire et les conditions d'emploi.
3) Lors des conflits collectifs, vous arrivait-il des
mouvements de grève et d'arrêt des activités
médicales ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
PPOURCENTAGE
|
OUI
NON
|
18
17
|
51,4
48,5
|
TOTAL
|
35
|
100
|
51,4% des travailleurs reconnaissent les mouvements de
grève et d'arrêt des activités médicales lors des
conflits collectifs et 48,5 n'ont jamais vécu la grève.
4) Il y a-t-il des mécanismes de l'entreprise pour
prévenir la résolution des conflits collectifs ?
REPONSES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
OUI
NON
|
32
3
|
91,4
8,5
|
TOTAL
|
35
|
100
|
32 sur 35 travailleurs soit 91,4% reconnaissent l'existence
des mécanismes de prévention de résolution des conflits
collectifs au sein de l'entreprise et 5 travailleurs, soit 8,5% disent que
l'entreprise n'y ménage aucun effort.
5) Après la négociation collective, les
décisions prises sont-elles appliquées par l'employeur ?
REPONSES
|
EFFCTIF
|
POURCENTAGE
|
OUI
NON
|
10
25
|
28,5
71,4
|
TOTAL
|
35
|
100
|
25 travailleurs, soit 71,4% déclarent hautement que les
décisions issues de la négociation collective ne sont pas
d'application, mais, 10 travailleurs, soit 28,5% sont sûrs de la mise en
pratique des clauses issues de la négociation collective.
DIFFICULTES RENCONTREES
Dans la démarche de cette gymnastique scientifique,
nous nous sommes heurtés à des pierres d'achoppements
ci-après :
· Le sujet sous examen était nouveau aux yeux de
certains travailleurs, par conséquent, la récolte des
données n'était pas facile.
· Nombre d'enquêtés ont gardé le
silence à la question de leur identification croyant que ça leur
engendrera de multiples problèmes à la hiérarchie.
CONCLUSION ET SUGGESTION
Loin de nous l'esprit de refaire ce discours scientifique, car
aux yeux de mieux avertis, il n'est qu'une plongée superficielle dans
l'épaisseur du sujet.
Nous voici au terme de la rédaction de ce fameux
travail; en guise de conclusion nous soulignons que quatre chapitres
constituent notre travail :
? Le premier est celui de la conceptualisation et de la
théorisation.
? Le deuxième s'articule sur la présentation de
l'entreprise.
? Le troisième chapitre est l'âme même de
cette démarche scientifique, il tourne sur la gestion des conflits
collectifs du travail face au climat social au sein de l'hôpital GCM
SUD.
? Le dernier chapitre quant à lui, traite sur
l'enquête managériale et en plus il dégage les
difficultés auxquelles l'on s'est heurté.
Pour cultiver un climat de la synergie sociale attractive et
aimantée au sein de l'entreprise, nous suggérons :
1. Le respect et la mise en exergue des clauses issues des
négociations collectives en vue d'impulser les ressources humaines
à la compétence et à l'esprit d'équipe solide.
2. La création d'un centre d'études de la
température sociale pour connaître la motivation des
collaborateurs et de mieux comprendre certains disfonctionnement, anticiper les
difficultés sociales ; motiver et fidéliser la
compétence humaine par une bonne communication interne, évaluer
les impacts du « risque social » (coût, le
devenir de l'entreprise...), améliorer l'image et la
notoriété de l'entreprise.
BIBLIOGRAPHIE
I.OUVRAGES
1. CLAUDE et GEORGE JR., La gestion des grands courants des
origines à nos jours, éd. Tendance Actuelle, Paris, 1977.
2. JAGENEAU.G, Bref aperçu du droit congolais du
travail, éd. SHALAMO o.n.g.d, Likasi, 2000.
3. KALUNGA MAWAZO, la pratique du management de
l'entreprise, CRESA, ISES, 2007
4. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie
Générale, éd. Africa, Lubumbashi, 1980.
5. R.PINTO et M.GRAWITZ, Les méthodes des sciences
sociales, éd. Dallos, Paris, 1980.
6. STEPHANE G .H, Les principes du management,
éd. Economica, Paris, 1985.
II.ARTICLES ET REVUES
a. Arrêté Départemental no
0021, L'Affiliation des employeurs, immatriculation des travailleurs
et conditions de la sécurité sociale, Kinshasa, 1972.
b. La convention collective de la GCM, Lubumbashi, 2010.
c. L'OIT, La Recommandation no 91, Les
conventions collectives, 1951.
III. AUTRES DOCUMENTS
a. Code de travail, Protection Sociale des travailleurs,
Kinshasa, 2002.
IV.COURS
1. FYAMA B., d'initiation à la recherche scientifique,
G1, UNILU, 2008-2009
2. .KASONGO LUFULWABO, travail scientifique »,
G2 Théologie, ISTEC, 2004-2005.
3. KATSHINGU JEANNOT, Séminaire Pratique de la
Négociation collective, G3 GRH, ISES, 2011.
4. MWEPU KWAMBA, Management, G2 GRH, ISES, 2010.
5. NIZURUGERO RUGAGI, travail scientifique, G1 SPA,
UNILU, 1987-1988.
V MEMOIRES ET TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
1. KYUNGU KASONGO A., L'inspection du travail dans le
processus de réconciliation des conflits de travail, TFC, G3 GRH/ ISES,
L'shi, 2002.
2. NGANA WAGANTA, La gestion des conflits professionnels dans
une entreprise publique, TFC, G3 GRH /ISES, L'shi, 2007
TABLE DES
MATIERES
EPIGREPHE
............................................................................................................................................................I
DEDICACE..............................................................................................................................................................II
AVANT
PROPOS...................................................................................................................................................III
INTRODUCTION GENERALE
Erreur ! Signet non
défini.
I .CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
II. ETAT DE LA QUESTION
2
III. PROBLEMATIQUE
4
IV. HYPOTHESE
4
V. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
5
A. METHODE
5
B. TECHNIQUE
6
VI. DELIMITATION DU SUJET
6
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
8
I. DEFINITION DES CONCEPTS
8
I.1. CONCEPTS DE BASE
8
I.2. CONCEPTS CONNEXES
9
II. CADRE THEORIQUE
11
A.LA GESTION DES CONFLITS COLLECTIFS DU TRAVAIL
11
B. CLIMAT SOCIAL DANS L'ENTREPRISE
15
C. NEGOCIEATION ET RESOLUTION DES CONFLITS
COLLECTIFS DU TRAVAIL
17
D. ANTICIPATION DE RESOLUTION DES CONFLITS
COLLECTIFS DU TRAVAIL PAR LA METHODE DELSEN
18
LE CENTRE D'ETUDES DU SYSTEME SOCIAL OU LE RESEAU
DE RECUEIL DES DESIRS DES OUVRIERS
21
CHAPITRE II : LA PRESENTATION DU TERRAIN DE
RECHERCHE.
24
II.1.Situation géographie
24
II.2. Histoire de l'hôpital
24
II.3. STRUCTURE ORGANIQUE
25
II.3.1. Fonctionnement de l'hôpital et
organigramme
25
b. Organigramme
27
CHAPITRE III : LA GESTION DES CONFLITS COLLECTIFS DU
TRAVAIL FACE AU CLIMAT SOCIAL A L'HOPITAL GCM
SUD...................................................................................................................................28
I. SOURCES DES CONFLITS COLLECTIFS A L'HOPITAL GCM.
28
II. LES CONFLITS COLLECTIFS FACE AU CLIMAT
SOCIAL.
28
III. LANEGOCIATION COLLECTIVE
30
IV. LA CONVENTION COLLECTIVE
32
V. METHODES DE GESTION DE CONFLIT COLLECTIF DU
TRAVAIL
33
VI. MECANISMES DE PREVENTION DES CONFLITS
COLLECTIFS
34
CHAPITRE IV. ENQUETE MANAGERIALE
36
IV.1.DEFINITION
36
IV.2.BUT
36
IV.3. ECHANTILLONNAGE
36
IV.4.ELABORATION DU QUESTIONNAIRE
37
IV.5. DEPOUILLEMENT ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
37
DIFFICULTES RENCONTREES
41
CONCLUSION ET SUGGESTION
42
BIBLIOGRAPHIE
43
TABLE DES MATIERES
44
* 1. NIZURUGERO
RUGAGI, « cours de travail scientifique », G1 SPA,
UNILU, 1987-1988.
2. KASONGO LUFULWABO, « Cours de travail
scientifique », G2 Théologie, ISTEC, 2004-2005.
3. NGANA WAGANTA, « La gestion des conflits
professionnels dans une entreprise publique », TFC, G3 GRH /ISES,
L'shi, 2007.
4. KYUNGU KASONGO A., « L'inspection du travail dans
le processus de réconciliation des conflits de travail », TFC,
G3 GRH/ ISES, L'shi, 2002.
* 1 . R. PINTO et M.GRAWITZ, les
méthodes des sciences sociales, éd. Dallos, Paris, 1980.
* 2 MULUMBATI NGASHA, Manuel de
sociologie Générale, éd. Africa, Lubumbashi, 2001.
* 3 ASS. Ir. FYAMA B., Cours
d'initiation à la recherche scientifique, G1, UNILU, 2008-2009.
* 1. STEPHANE G .H, Les principes du
management, éd. Economica, Paris, 1985.
2. CLAUDE et GEORGE JR., La gestion des grands courants des
origines à nos jours, éd. Tendance Actuelle, Paris, 1977, P.
154.
* 4 Code du travail congolais,
éd. Kinshasa, 2002, P.72.
* 5 CT. MWEPU KWAMBA, Cours de
Management, G2 GRH, ISES, L'shi, 2010.
* 6 COLSON, cité par
JEANNOT K., cours de séminaire pratique de la négociation
collective, G3 GRH, ISES, 2011, L'shi, P.10.
* 7 Code du travail, Op. Cit.
P.8
* 8 L'Arrêté
départemental no 0021, Affiliation des employeurs et
immatriculation des travailleurs, Kinshasa, 1978, P.4
* 9 Ibidem, P.4.
* 10 Code du travail, Op. Cit.
P.8
* 11 KALUNGA MAWAZO,
pratique du management des entreprises, CRESA, Lubumbashi, 2007.P.
101.
* 12 KATSHINGU J., Op. Cit.
P.21.
* 13 L'OIT, La Recommandation
no 91, BIT, 1985, P.251
* 14 Le code de travail, op.
Cit, P.67.
* 15 CT JEANNOT K. op Cit,
P.18.
|