La logistique dans le transport maritime international
des marchandises CHAPITRE IV : L'IMPACT DE LA LOGISTIQUE DANS LE
TRANSPORT
MARITIME :
Comme les activités du transport maritime se
développent mondialement, la
logistique impliquera plus de flux de marchandises et
d'information dans la chaîne du transport du point source jusqu'aux
clients.
La logistique influencera le développement futur du
transport maritime et créera à la fois des opportunités et
des défis dans ce domaine. Les exigences en matière de services
constituent la difficulté majeure du transport maritime.
SECTION I : LA RELATION LOGISTIQUE :
La logistique dans le transport est un système de gestion
par les flux nécessitant
une approche systémiques organisationnels. Elle
s'étend aujourd'hui comme un concept d'optimisation de la coordination
entre l'amont et l'aval du transport dans un contexte concurrentiel.
PARAGRAPHE 1 : LE TRAITEMENT DES MARCHANDISES :
D'une manière générale, toutes les
marchandises diverses doivent faire l'objet
d'un traitement avant d'être transportées
à l'international. Cela signifie que les biens en questions doivent
être conditionnés, emballés, étiquetés et
marqués pour plus d'identification et plus de facilitation à
reconnaitre les biens sans aucune difficulté.
A : Emballage Et Le Conditionnement :
En transport maritime, comme dans les autres modes de
transport, l'emballage et le conditionnement de la marchandise incombent
à l'expéditeur, à savoir le chargeur. La
défectuosité de l'emballage et du conditionnement constitue au
regard de la Loi maritime et de la Convention de
Bruxelles une faute du chargeur susceptible d'exonérer le
transporteur maritime de sa responsabilité.
Il faut l'apprécier à l'égard de la
nature de la marchandise, il doit être suffisant pour résister aux
manutentions portuaires, à la pression en cale, aux mouvements du navire
en mer, au désarrimage, à la durée du parcours.
L'entreprise doit trouver l'équilibre entre la fiabilité et le
prix car un tel choix aura certainement un impact sur le prix d'achat du
produit importé. L'emballage est aujourd'hui un élément
moteur de l'acte d'achat car il valorise le produit.
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L'emballage a pour but de protéger la marchandise
pendant le transport, des manutentions et au cours des stockages. Les usages du
commerce constituent un critère essentiel pour l'appréciation de
l'adéquation de l'emballage. Le transporteur ne peut invoquer une
insuffisance de l'emballage lorsqu'il est établi que celui-ci est
conforme aux usages du commerce.
Le chargeur, à qui incombe donc l'emballage, doit, pour
éviter tout défaut qui engagerait sa responsabilité,
prendre en considération le fait que sa marchandise va affronter les
aléas propres au transport par mer. Or, les chargeurs, très
souvent motivés par des intérêts économiques et
financiers, ne sont pas toujours assez vigilants et prennent des risques qui
leur coûtent souvent cher.
En ce qui concerne le conditionnement, il est
considéré comme l'habillage qui est en contact direct avec le
produit et il vise non seulement à la présenter commercialement,
mais aussi à la préparer à l'expédition. Il
implique le calage et l'arrimage, pour éviter tout mouvement à
l'intérieur de l'emballage. En cas de transport de marchandises en
conteneurs, le chargeur doit accorder un soin tout particulier à ces
opérations.
On peut citer quelques exemples d'emballages et de
conditionnements reconnus suffisants en la matière, et qui n'ont donc
pas entraîné la responsabilité du chargeur :
- Tout d'abord, pour des flocons de pomme de terre, ont
été reconnus suffisants des sacs en « papier kraft 3 plis
», plus un film de « polyvinyle » interne, les fonds et les
bouches de chaque sac étant soudés en continu;
- Ensuite, ont été reconnus suffisants, pour des
tubes et tuyaux à nu, un conditionnement en bottes ou fardeaux,
noté au surplus par l'expert comme étant usuel pour ce type de
marchandise ;
- Enfin, pour des colis de parfumerie, a été
reconnu suffisant leur placement sur des « paltainers » ou « pal
box » en cartons de un mètre de long sur soixante-dix
centimètres de large et soixante centimètres de haut, comportant
une base formant un socle serti dans du carton ; les avaries ne provenant pas
de la faiblesse des emballages, mêmes si ceux-ci étaient
relativement légers, mais d'un manque de soin dans les opérations
de manutention.
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Ainsi, si l'obligation de soin dans la préparation du
transport comporte l'obligation de bien emballer la marchandise en fonction de
sa nature, et de lui trouver un conditionnement adéquat, cette
obligation de soin comporte aussi des prescriptions en matière
d'étiquetage et de marquage de la marchandise.
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