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"L'analyse des facteurs de motivation des étudiants de l'ISDR ( Institut supérieur de développement rural) /Bukavu (en RDC) à  la demande d'inscription"

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par Bagunda MUHINDO
Institut supérieur de développement rural des grands lacs RDC - Licence en développement rural 2013
  

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Extinction Rebellion

I.3.2.3 La première moitié du XXème siècle : Marshall et quelques pionniers

Cette période sera marquée par le poids déterminant de l'économiste britannique Alfred Marshall (1842-1946) en économie de l'éducation comme dans les autres domaines traditionnels de la science économique.

La lecture des principes d'économie d'A. Marshall repose sur ce qui suit :

> Il accepte la notion smithienne du capital humain, intitulée ici richesse personnelle et qui est constituée des énergies et facultés qui contribuent directement à rendre les individus industriels efficients ;

> Il suppose que le motif « profit » joue dans les décisions d'investissement humain comme dans celles de l'investissement matériel ;

> Il met en valeur les bénéfices directs et indirects liés à l'éducation comme l'avait fait Smith. L'éducation stimule l'activité mentale, elle rend l'homme plus intelligent, plus adaptable, plus loyal dans son travail, elle permet la mobilité sociale,...

> Il ne s'oppose pas à ce que l'Etat subventionne l'éducation dans la mesure où tout ce qui est dépensé pendant les années qui permettent aux masses d'accéder à l'éducation, a des chances d'être récupéré par la mise en valeur intellectuelle d'un génie. Cependant, Marshall va exclure le capital humain de sa définition de la richesse. La justification précise de cette éviction n'est pas très claire. Il semble qu'elle soit fondée sur deux arguments :

Travail de Fin d'étude en Développement Juillet 2013

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- L'éducation et l'apprentissage du travail ne sont pas simplement fonction des perspectives de revenus puisque le travailleur reste son propre propriétaire : ceux qui supportent les frais de son éducation et de son apprentissage ne récupèrent qu'une très petite partie des sommes qui rémunèrent ultérieurement ses services. Ceci veut dire que si les parents d'un côté, les entreprises de l'autre, jugent utile d'investir dans l'éducation de leurs enfants et/ou de leurs salariés, ce n'est pas pour réaliser un profit ; donc l'éducation n'est pas un capital.

- Il n'existe pas de marché du capital humain dans les sociétés non-esclavagistes, c'est-à-dire un marché où l'on pourrait échanger des droits garantissant un revenu futur, ou sur lequel la promesse de revenu futur pourrait être utilisée comme caution en cas d'emprunt pour financer l'éducation.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway