V. CONCLUSION GENERALE
V.1. SYNTHÈSE ET RÉSULTATS
Au terme de notre investigation, il est convenable de
présenter synthétiquement la substance de notre travail ainsi que
les résultats auxquels nous sommes aboutis. Ce travail,
reconnaissons-le, nous a fait entrer dans l'ère numérique dans
laquelle les échanges des informations à travers la
planète sont matériellement représentés sous forme
de nombres.
Certes, cette entrée dans l'ère numérique
s'est voulue progressive. Ainsi, hormis l'introduction et la conclusion, les
quatre chapitres développés dans ce travail ont concouru à
l'événement « entrée dans l'ère
numérique ».
De prime abord, le premier chapitre a posé les bases
des systèmes de codage. Il a pris en compte l'algèbre de Boole,
le système binaire ainsi que le système de numération.
L'addition binaire et la conversion du binaire en décimal ou
hexadécimal et vice versa ont été expliquées dans
le corps de ce chapitre premier.
En second lieu, le deuxième chapitre s'est largement
attelé au codage de l'information. Il a présenté le codage
des nombres entiers ainsi que le code ASCII sous sa forme originale (avec 128
caractères) et sous sa forme étendue (avec 256
caractères). Un court paragraphe sur le code Unicode a permis d'ouvrir
la possibilité de saisie des caractères non pris en charge par le
code ASCII. Il s'agit par exemple du caractère I1. Ce caractère
est affiché à l'écran en maintenant la touche ALT
enfoncée et en tapant 8477 qui est le code décimal dudit
caractère.
Le troisième chapitre s'est penché sur la
transmission des données dans un réseau. Toute information
codée peut être transmise d'un émetteur vers un
récepteur. Cette transmission connaît souvent un problème
majeur : celui des erreurs qui se glissent dans le canal de communication.
Concrètement, s'il y a erreur dans la transmission, le message transmis
change malencontreusement des « 0 » en « 1 », ou
inversement. Ces erreurs sont détectées et corrigées en
rallongeant les mots du message de façon qu'après
dégradation, on puisse reconnaître le même message. Aussi,
soulignons-le, pour détecter et corriger les inévitables erreurs
qui affectent les échanges d'information numérisée, les
spécialistes du codage en appellent à des méthodes
abstraites qui relèvent de
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l'algèbre ou de la géométrie. Ainsi par
exemple, le code employé pour la gravure des disques
audionumériques permet de corriger jusqu'à 4000 bits
erronés consécutifs.
Ainsi, le quatrième chapitre a simulé le code de
transmissions de données sans erreurs : le code de Hamming. Un exemple
concret explicite le mécanisme d'envoi du message `j'ai lu le livre.
Magnifique !' dans un réseau dans le but de retracer le processus du
codage et de la transmission de l'information d'une source A vers une
destination B.
En outre, retenons que le codage fait appel à des codec
(codeur/Décodeur) s'appuyant sur des algorithmes afin de compresser une
source pleine en une forme plus légère, mais toujours exploitable
lors du décodage, par ces mêmes codecs. Dès lors, le
processus de transmission des données d'une source à une
destination se décrit par le codage de ces données en langage
binaire, puis par leur transmission dans le réseau et enfin par le
décodage des mêmes données afin de retrouver l'information
telle qu'elle était avant le codage.
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