III.3.2. L'élevage12
Dans la région, l'élevage occupe environ
2,5 % de la population. Il est perçu comme une activité
complémentaire à l'agriculture. En effet, la majorité des
exploitants agricoles de la zone pratique l'agriculture et l'élevage de
façon plus ou moins intégrée. Cette intégration se
justifie d'abord par son intérêt économique et ensuite par
son caractère de spéculation épargne. Par ailleurs, la
possession d'un effectif important d'animaux confère un prestige social
au propriétaire.
III-3.2.1. Les types d'élevage
Quatre principaux types d'élevages cohabitent
dans la zone d'étude. Ce sont : le type transhumant, le type
sédentaire extensif, le type sédentaire semi-intensif et le type
intensif. Les espèces concernées par ces différents types
sont les bovins, les ovins et les caprins.
Au niveau régional, le système
sédentaire extensif reste dominant, avec une part de 76,3 % pour les
bovins. Pour les ovins, la prédominance du système
sédentaire extensif est à 82,7 %. La part du système
sédentaire extensif pour les caprins est de 91,9 %.
La part de la transhumance dans les pratiques
d'élevage atteint 15,3 % pour l'espèce bovine, entre 6 et 7 %
pour les petits ruminants dont : ovins 6,6 % et caprins 5,6 %.
Le système sédentaire semi-intensif est
de 8,3 %, pour les bovins, 9,9 % pour les ovins et 2,3 % pour les
caprins.
Le système sédentaire intensif quant
à lui, est de 0,1 % pour les bovins, de 0,8 % pour les ovins et de 0,1 %
pour les caprins. Sa pratique reste limitée dans la zone.
III.3.2.2. Les sources d'alimentation
Au plan régional, la principale source
d'alimentation des ruminants est le pâturage naturel (plus de 60,26 %).
Les sous-produits agro-industriels, les fourrages cultivés et le foin
sont faiblement utilisés par les éleveurs dans le cadre de
l'alimentation de leurs animaux.
Dans toute la région, au moins 48 % des
éleveurs nourrissent leurs animaux à partir du pâturage
naturel. Ces proportions sont assez considérables avec 51,7 % pour les
bovins, 56,9 % pour les ovins et 72,2 % pour les caprins.
Les sous-produits agro-industriels et les
résidus de récolte sont également utilisés par les
éleveurs de bovins mais dans une moindre mesure : 13,1 % pour les
bovins, 7,1 % pour les ovins et 3,6 % pour les caprins dans le cas des
sous-produits agro-industriels et 34,5 % pour les bovins, 34,4 % pour les ovins
et 23,6 % pour les caprins dans le cas des résidus de
récolte.
Les fourrages cultivés et les foins par contre
sont très faiblement utilisés : moins de 3 % chez les
éleveurs de bovins. Les éleveurs d'ovins et de caprins utilisent
prioritairement le pâturage naturel et accordent très peu
d'intérêt à l'utilisation des fourrages cultivés et
du foin.
12 Les données sur
les types d'élevage, les sources d'alimentation sont extraites du
rapport de la deuxième enquête nationale sur les effectifs du
cheptel : Tome II (résultats et analyses) novembre 2004, du
Ministère des Ressources Animales, Direction des Etudes et de la
Planification.
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