CINQUIÈME PARTIE
SYSTÉMATIQUE DES FORAMINIFÈRES
PLANCTONIQUES DU PASSAGE CÉNOMANIEN -
TURONIEN
101
Systématique des Foraminifères
Dans le présent chapitre nous décrivons 33
espèces réparties en 12 genres et 6 familles. La classification
de ces Foraminifères adoptée est celle de LOEBLICH et TAPPAN
(1988).
ORDRE : FORAMINIFERIDA
EICHWALD, 1830
SOUS-ORDRE : GLOBIGERININA
DELAGE & HEROUARD, 1896
SUPERFAMILLE : HETEROHELICACEA
CUSHMAN, 1927
FAMILLE : HETEROHELICIDAE
CUSHMAN, 1927 SOUS-FAMILLE : HETEROHELICINAE
CUSHMAN, 1927
GENRE : Heterohelix
EHRENBERG, 1843
Espèce - Type : Textularia (=Heterohelix)
americana EHRENBERG, 1843
Synonymie du genre :
1843 - Heterohelix EHRENBERG, p. 429
1844 - Spiroplecta EHRENBERG, p. 75
1899 - Guembelina EGGER, p. 31
1985 - Heterohelix EHRENBERG, Caron, p. 23
1988 - Pseudoplanoglobulina LOEBLICH et TAPPAN, p.
455
1990 - Heterohelix EHRENBERG, Nederbragt, p. 89
2000 - Heterohelix EHRENBERG, Georgescu, p. 162
Diagnose du genre :
Le genre Heterohelix est caractérisé par
un test bisérié, présentant (ou pas) un enroulement
planispiral initial. Il est finement à grossièrement
perforé et/ou orné par des côtes.
Espèce : Heterohelix moremani (CUSHMAN,
1938) Pl.3, fig.5-6
Synonymie:
1938 - Guembelina moremani CUSHMAN, pl. 2, fig. 1-3, p.
10
1940 - Guembelina washitensis TAPPAN, pl.19, fig.1, p.
115
1984 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Leckie, pl. 10,
fig. 1-2, p. 593
1985 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Caron, fig. 24,
6-7
1990 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Nederbragt, pl.2,
fig. 6a-7; pl.3, fig.1a-2b, p88, 93
1991 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Matmati et al,
pl.8, fig.2, p. 62
1995 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Georgescu, fig.
3-5, 13, p. 403
1998 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Rami, pl. 4, fig.
9, p. 144
2000 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Georgescu, p.
162
2001 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Keller et al.,
fig.8, 5, p. 404
2001 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), El Amri, pl. VI,
fig. 10
2004 - Heterohelix moremani (CUSHMAN), Keller et Pardo.
Pl.6, fig.15-17
Caractères généraux:
C'est une espèce qui présente un arrangement
bisérié (de 6 à 9 paires de loges). Les loges augmentent
de taille progressivement donnant un aspect mince au test. Les loges sont
globuleuses et finement perforées. L'ouverture est en forme d'arc
bordée par une lèvre.
Répartition stratigraphique :
H. moremani est connue de l'Albien supérieur
jusqu'au Santonien.
Dans notre matériel :
H. moremani est l'espèce la plus
fréquente de l'association. Son pic d'abondance (acmé) nous a
permis d'établir une sous-zone. Sa fréquence maximale (55%)
coincïde avec l'échantillon CES-42.
Espèce : Heterohelix navarroensis
LOEBLICH, 1951 Pl.3, fig.3-4
Synonymie:
1844 - Spiroplecta americana EHRENBERG, p. 75
1951 - Heterohelix navarroensis LOEBLICH, pl. 12, fig.
3
1985 - Heterohelix navarroensis LOEBLICH, Caron, fig.
24, 8-9 1990 - Heterohelix navarroensis LOEBLICH, Nederbragt, pl.3,
fig. 5a-b 1991 - Heterohelix navarroensis LOEBLICH, Matmati et al,
pl.8, fig.1, p. 62 1998 - Heterohelix navarroensis LOEBLICH, Rami, pl.
5, fig. 1-2, p. 144 2001 - Heterohelix navarroensis LOEBLICH, El Amri,
pl. VI, fig. 5
Caractères généraux:
C'est une espèce bisériée. Cette
espèce montre généralement un stade initial planispiral
mais à croissance continue. Le test est de petite taille, avec un apex
non pointu, il présente une surface finement perforée et finement
costulée. L'ouverture est bordée par un bourrelet. Cette
espèce se rapproche de H. globulosa, qui peut aussi être
planispirale à sa phase initiale, toutefois elle en diffère par
les dernières paires de loge qui sont nettement moins
dilatées.
102
Répartition stratigraphique :
103
H. navarroensis est connue depuis le Cénomanien
supérieur jusqu'au Maastrichtien.
Espèce : Heterohelix pulchra (BROTZEN, 1936) Pl.3,
fig.7-8
Synonymie :
1936 - Guembelina pulchra BROTZEN, p.121, pl.9, fig.
3a-b
1983 - Heterohelix pulchra (BROTZEN), Weiss, p.46-47,
pl.2, fig.9-13
1990 - Laeviheterohelix pulchra (BROTZEN), Nederbragt,
p.101,pl.5, fig. 7a-b, pl.6 fig.1
1995 - Heterohelix pulchra (BROTZEN), Keller et al.,
pl.3 fig.3
1998 - Heterohelix pulchra (BROTZEN), Rami, p.145, pl.5,
fig.3-4
2001 - Heterohelix pulchra (BROTZEN), El Amri, p.66,
pl.6, fig.9
Caractères généraux :
Le test est H. pulchra est lisse à profile
aplati. Cette espèce est caractérisée par des loges en
croissant qui se recouvrent de telle sorte que la stuture médiane
déprimée acquière une forme en dent de scie. L'ouverture
chez cette espèce est assez large.
Dans notre matériel :
H. pulchra est fréquente aussi dans la coupe CES
comme dans la coupe COK. Sa fréquence maximale (25%) coincïde avec
l'échantillon CES-42.
Espèce : Heterohelix reussi (CUHMAN, 1938) Pl.3,
fig.1-2
Synonymie:
1938 - Guembelina reussi CUSHMAN, pl.2, fig.6-9, p.11
1970 - Heterohelix globulosa (EHRENBERG), Eicher et
Worstell,
1985 - Heterohelix reussi (CUSHMAN), Caron, fig. 24,
10-11
1990 - Hetrohelix globulosa (CUSHMAN), Nederbragt, pl.
2, fig. 1a-2b, p88
2001 - Heterohelix reussi (CUSHMAN), Keller et al,
Fig.8, 1-3
2004 - Heterohelix reussi (CUSHMAN), Keller et Pardo,
Pl. 6 fig. 11-14
Caractères généraux :
C'est une espèce qui présente un agencement
bisérié avec des loges globuleuses qui augmentent de taille
graduellement, à l'exception des dernières loges, qui croissent
plus rapidement. Toutes les loges présentent une ornementation en fines
côtes et sont finement perforées. Cette espèce se distingue
de H. globulosa par sa forme plus allongée.
104
Répartition stratigraphique :
H. reussi été signalée dans les
dépôts du Crétacé supérieur.
C'est-à-dire du Cénomanien supérieur au Maastrichtien.
Dans notre matériel :
H. reussi est présente dans les niveaux de
base des séries étudiées jusqu'au dernier
échantillon. Sa fréquence est relativement élevée
par rapport aux autres Hétérohélicidés. Cette
espèce atteint 35% de l'association dans la partie inférieure de
la zone à W. archaeocretacea.
SUPERFAMILLE : HETEROHELICACEA
CUSHMAN, 1927
FAMILLE : GUEMBELITRIIDAE
MONTANARO GALLITELLI, 1957
SOUS-FAMILLE : GUEMBELITRIINAE
MONTANARO GALLITELLI, 1957 GENRE :
Guembelitria CUSHMAN, 1933
Espèce - Type : Guembelitria cretacea
CUSHMAN
Pl.2, fig.9
Synonymie du genre :
1933 - Guembelitria CUSHMAN, p. 37
1954 - Guembelitria CUSHMAN, Stelck et Wall, p.
1956 - Guembelina EGGER, Dalbiez, p. 35-37
1964 - Guembelitria CUSHMAN, Loeblich et Tappan, p.
c652
1970 - Neobulimina CUSHMAN et WICKENDEN, Eicher et
Worstell
1985 - Guembelitria CUSHMAN, Caron, p. 23
1988 - Guembelitria CUSHMAN, Loeblich et Tappan, p.
473
Diagnose du genre :
C'est une espèce de très petite taille que nous
rencontrons dans les résidus fins (<100um). Ce genre comporte des
espèces à un test subconique trisérié et à
des loges globuleuses. Ce test est finement perforé, chaque pore est
entouré par un cône le plus souvent émoussé (par
fois il y a deux pores par cône). De telle microstructure est dite
à « Pore-mounds » par Olsson et al., (1999)
Espèce : Guembelitria cenomana (KELLER,
1935) Pl.2, fig.1-3
105
Synonymie :
1935 - Guembelina cenomana KELLER, pl. 3, fig. 13-14,
p. 547
1940 - Guembelitria harrisi TAPPAN, pl. 19, fig. 2,
p. 115
1964 - Guembelitria cenomana (KELLER), Loeblich et
Tappan, p. 652
1970 - Guembelitria harrisi TAPPAN, Eicher et
Worstell, Pl.8, fig.1-2.
1985 - Guembelitria cenomana (KELLER), Caron, fig.
24.3-4, p. 55
1988 - Guembelitria cenomana (KELLER), Loeblich et
Tappan, pl. 485, fig. 8-12
2001 - Guembelitria cenomana (KELLER), Keller et
al., fig.8. 6-8, p. 404
2004 - Guembelitria cenomana (KELLER), Keller et
Pardo fig.8. 6-8, p. 404
Caractères généraux :
Guembelitria cenomana, possède un test
trisérié non allongé, à surface perforée.
Elle diffère de G. cretacea du Maastrichtien-Danien seulement
par son ouverture subcirculaire relativement plus petite.
Répartition stratigraphique :
Guembelitria cenomana est connue comme un indicateur
paléoécologique habitant les surfaces marines eutrophiques
à la période du passage Cénomanien Turonien, son
épanouissement (bloom) coincide avec l'événement anoxique
EAO-2. Elle a été signalée dans l'Albien supérieur
(zone à Rotalipora appenninica) et s'étend à la
partie supérieure de la zone à Whiteinella archaeocretacea
c'est-à-dire prés de la limite Cénomanien -
Turonien.
Dans notre matériel :
C'est la première fois que cette espèce est
reconnue en Tunisie. Cette espèce est mondialement reconnue comme un
marqueur de période de crise ou stress écologique. Elle est
présente depuis les premiers niveaux jusqu'au dernier échantillon
de chaque coupe.
Espèce : Guembelitria albertensis STELCK et
WALL, 1954 Pl.2, fig.4-6
Synonymie :
1954 - Guembelitria cretacea CUSHMAN Var.
albertensis STELCK et WALL, Pl. 2, Fig. 19, p. 23 1955 - Guembelitria
cretacea CUSHMAN Var. spiritensis STELCK et WALL, Pl. 2, Fig. 11,
p. 44 1962 - Neobulimina albertensis (STELCK et WALL), Tappan, Pl. 48,
Fig. 3-6, p. 184
1970 - Neobulimina albertensis (STELCK et WALL), Eicher
et Worstell, Pl. 4, Fig. 2-4, p. 290 2001 - Guembelitria albertensis
STELCK et WALL, Keller et al., fig.8. 9-10, p. 404
106
2004 - Guembelitria cretacea CUSHMAN, Ettachfini et
al., fig.7. 12, p.66
Caractères généraux :
Cette espèce se caractérise par un test
trisérié allongé. La partie où s'effectue la
trisériation chez cette espèce est remarquablement plus
allongée que chez Guembelitria cenomana. L'ouverture en arc
chez Guembelitria albertensis est nettement plus courte. Le test
trisérié allongé est orné par des petits pores.
Cette espèce se distingue aussi de G. cenomana par sa forme
plus mince et peu allongée.
Répartition stratigraphique :
Guembelitria albertensis est connue l'Albien
supérieur dans la zone à Rotalipora apenninica au
Turonien (partie inférieure de la zone à Helvetoglobotruncana
helvetica).
Dans notre matériel :
C'est la première fois que cette espèce est
reconnue en Tunisie. Concernant la coupe CES G. albertensis coexiste
avec les Rotalipores, alors que pour la coupe COK elle est déjà
présente dans les marnes de Cénomanien attribuées à
la Formation Fahdènes.
SUPERFAMILLE : PLANOMALINACEA
BOLLI, LOEBLICH & TAPPAN, 1957
FAMILLE : GLOBIGERINELLOIDIDAE
LONGORIA, 1974 SOUS-FAMILLE :
GLOBIGERINELLOIDINAE LONGORIA, 1974 GENRE :
Globigerinelloides CUSHMAN & TEN DAM, 1948
Espèce - Type : Globigerinelloides algeriana
CUSHMAN & TEN DAM, 1948
Synonymie du genre :
1948 - Globigerinelloides CUSHMAN & TEN DAM
1964 - Globigerinelloides CUSHMAN & TEN DAM,
Loeblich et Tappan, p. c656 1985 - Globigerinelloides CUSHMAN &
TEN DAM, Caron, p. 22, 47
1988 - Globigerinelloides CUSHMAN & TEN DAM,
Loeblich et Tappan, p. 22, 47
Diagnose du genre :
Ce genre groupe les espèces à test
planispiralé doublement ombiliquées (biombiliqué) qui peut
être involute soit évolute à loges globuleuses dont la
dernière peut se deviser surtout
l'épaisseur du test. Les représentants du genre
Globigerinelloides possèdent des sutures
déprimées sur les deux faces pouvant être radiales, droites
ou sigmoïdes. La périphérie du test est arrondie et
dépourvue de carènes. Comportant des ouvertures successives
considérées comme étant des ouvertures résiduelles
sur les deux cotés, elles sont typiques pour les tests
planispiralés. Généralement, Globigerinelloides
diffère de Biticinella par l'absence des ouvertures
supplémentaires et de Planomalina par l'absence de
carène périphérique.
Espèce : Globigerinelloides bentonensis
(MORROW, 1934) Pl.1, fig.11-12
Synonymie
1934 - Anomalina bentonensis MORROW, Pl. 30, Fig. 4, p.
201
1961 - Globigerinelloides bentonensis (MORROW), Loeblich
et Tappan, Pl. 2, Fig. 8-10, p. 267
1970 - Globigerinelloides bentonensis (MORROW), Eicher
et Worstell, pl. 8, Fig. 17-19, Pl. 9,
Fig. 3, P. 297
1979 - Globigerinelloides bentonensis (MORROW), Chitta, p.77
2001 - Globigerinelloides bentonensis (MORROW), Keller
et al., texte seulement.
2004 - Globigerinelloides bentonensis (MORROW), Keller
et Pardo, Pl.5, fig. 15-18
Caractères généraux :
G. bentonensis possède un test
biombiliqué, planispiral evolute à partiellement involute. Le
test contient de 6 à 8 loges (généralement 6). La taille
augmente graduellement. Les premières loges sont étroitement
comprimées alors que les dérnières sont moins
comprimées et tendent à devenir évolute. La
périphérie est lobée, les sutures bsont radiales qui
peuvent être légérement courbées. Le test est
finement perforé. Cette espèce diffère de G. ultramicra
par la dernière loge qui est relativement plus grande et qui englobe le
test.
Répartition stratigraphique :
Cette espèce est signalée dans l'Albien et elle
disparaît dans la partie inférieure de la zone à
Whiteinella archaeocretacea. G. bentonensis forme une
sous-zone dans cette zone.
107
Dans notre matériel :
108
C'est la première fois que cette espèce est
reconnue en Tunisie. Concernant les deux coupex CES et COK, G. bentonensis
coexiste avec les Rotalipores. Dans la partie supérieure à
R. cushmani cette espèce est fréquente.
Espèce : Globigerinelloides ultramicra
(SUBBOTINA, 1949) Pl.1, fig.13/Pl.5, fig.6
Synonymie
1949 - Globigerinella ultramicra SUBBOTINA, pl. 2, fig.
17-18, p. 33
1964 - Globigerinelloides ultramicra (SUBBOTINA),
Loeblich et Tappan, c656 1985 - Globigerinelloides ultramicra
(SUBBOTINA), Caron, fig. 29.18-19, p. 66 1988 - Globigerinelloides
ultramicra (SUBBOTINA), Loeblich et Tappan, 2001 - Globigerinelloides
ultramicra (SUBBOTINA), Keller et al., fig.8.11-13, p. 404 2004 -
Globigerinelloides ultramicra (SUBBOTINA), Keller et Pardo, Pl.5,
10-14
Caractères généraux :
Globigerinelloides ultramicra possède un test
planispiralé biombiliqué à enroulement évolute. Les
loges sont globuleuses est peuvent souvent être en nombre de huit. Chez
cette é*espèce les sutures sont typiquement
déprimées sur les deux côtés, radiales et droites.
La periphérie est à surface arrondie et dépourvue de
carènes. A la dernière loge l'ouverture est marginao-ombilicale
sur les loges précédente on observe des relicats d'ouverture au
niveau des deux ombilics. Généralement, Globigerinelloides
ultramicra diffère des autres Globigerinelloides
essentiellement par sa petite taille et son grand nombre de loges. Cette
espèce de G. bentonensis par son contour moins lobé et
son enroulement moins involute.
Répartition stratigraphique :
Selon Caron (1985) Globigerinelloides ultramicra est
connue de l'Albien supérieur au Maastrichtien inférieur, (la zone
à Rotalipora appenninica à la zone à
Globotruncana havanensis).
Dans notre matériel :
Cette espèce est présente dans notre
matériel d'une manière sporadique.
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958
FAMILLE: HEDBERGELLIDAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961 SOUS-FAMILLE:
HEDBERGELLINAE LOEBLICH & TAPPAN, 1961 GENRE:
Clavihedbergella BANNER & BLOW, 1959
109
Espèce-type : Hastigerinella
(=Clavihedbergella) subcretacea TAPPAN, 1943
Synonime du genre
1959 - Praeglobotruncana (Hedbergella) BANNER &
BLOW, p.18 1959 - Praeglobotruncana (Clavihedbergella) BANNER &
BLOW, p.18 1961 - Planogyra ZAKHAROVA-ATAKBEKJAN, p.50
1979 - Hedbergella BRÖNNIMANN & BROWN, E.W.G.P
.F.1, p. 115 1985 - Hedbergella BRÖNNIMANN & BROWN, Caron, p.
23
2000 - Hedbergella BRÖNNIMANN & BROWN,
Georgescu, p. 163
Diagnose du genre
Test trochospiralé à spire basse, biconvex,
à ombilic large, périphérie est subcirculaire et
lobée. Ce test est dépourvu de carènes. Les
premières loges sont globuleuse à ovales, alors que les
dernières sont étirées à allongées. Les
sutures sont fortement retrécies, radiales, droites ou courbées.
Les loges sont à surface finement perforée, granuleuse et lisse.
L'ouverture est estraombilical-obilicale en forme d'arc. Elle est bordée
par une lèvre.
Espèce: Clavihedbergella simplex
(MORROW, 1934) Pl.4, fig.4-6
Synonymie:
1934 - Hastigerinella simplex MORROW, pl. 30, fig. 6, p.
198
1954 - Hastigerinella simplicissima MAGNÉ &
SIGAL, pl. 14, fig. 11a-b-c
1961 - Hedbergella amabilis LOEBLICH & TAPPAN, pl.
13, fig. 1a-b-c, p.273
1961 - Clavihedbergella simplex (MORROW), Loeblich et Tappan,
pl.3, fig.11-14
1970 - Clavihedbergella simplex (MORROW), Eicher et Worstell, pl.
10, fig. 4, 6-7
1971 - Hedbergella simplississima (MAGNÉ &
SIGAL), Magniez-Jannin, pl.19, fig.12-16, p361
1977 - Clavihedbergella simplex (MORROW), Master
1979 - Hedbergella simplex (MORROW), E.W.G.P .F.1,pl.
29,fig. 1-3, pl. 30, fig.1-2, p.147,149
1979 - Clavihedbergella simplex (MORROW), Chitta, p.98
1985 - Hedbergella simplex (MORROW), Caron, fig. 25,
15-16, p.58
1983 - Clavihedbergella simplex (MORROW), Gargouri-Razgallah,
p.140
1987 - Hedbergella amabilis (MORROW), Ben Haj Ali, pl.
4, fig. 9-11, p. 97
1993 - Hedbergella simplex (MORROW), Balla et al, fig.
5, 4, p. 436
2000 - Hedbergella amabilis (MORROW), Georgescu, pl.1,
fig. 3-4, p. 165
2001 - Hedbergella simplex (MORROW), Keller et al.,
fig.8, 14, p. 404
Caractères généraux:
Test trochospiral à spire basse. Le dernier tour est
formé généralement par quatre à six loges
légérement étirées radialement à surface
granuleuse (ou épineuse). Elles sont à
110
croissance rapide avec un contour très lobé
à digité. Les sutures sont typiquement radiales et
déprimées. La face ombilicale est faiblement convexe.
Répartition stratigraphique :
C. simplex est connue de l'Albien inférieur
à la limite Turonien - Coniacien. (Caron, 1985).
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958
FAMILLE: HEDBERGELLIDAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961
SOUS-FAMILLE: HEDBERGELLINAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961 GENRE:
Hedbergella BRÖNNIMANN & BROWN, 1958
Espèce - Type : Anomalina (=Hedbergella)
lorneiana D'ORBIGNY var. trochoidea GANDOLFI, 1942
Synonymie du genre :
1959 - Praeglobotruncana (Hedbergella) BANNER &
BLOW, p.18 1959 - Praeglobotruncana (Clavihedbergella) BANNER &
BLOW, p.18 1961 - Planogyra ZAKHAROVA-ATAKBEKJAN, p.50
1979 - Hedbergella BRÖNNIMANN & BROWN,
E.W.G.P .F.1, p. 115 1985 - Hedbergella BRÖNNIMANN & BROWN,
Caron, p. 23
2000 - Hedbergella BRÖNNIMANN & BROWN,
Georgescu, p. 163
Diagnose du genre:
Ce genre est caractérisé par un test
trochospiralé finement perforé et calcaire, biconvexe
représenté par un contour lobé. Les loge sont globuleuses
à ovales, lobés à profile arrondi ne contenant ni
carène ni bandeau périphérique imperforé.
L'ouverture primaire chez Hedbergella est extraombilicale-ombilicale,
s'étendant jusqu'à la périphérie. Les sutures sont
déprimées, radiales, courbées ou droites. La surface des
loges peut être lisse comme elle peut être couverte soit par des
rugosités ou par des épines.
Espèce : Hedbergella delrioensis
(CARSEY, 1926) Pl.4, fig.1-3
Synonymie:
1926 - Globigerina cretacea D'ORBIGNY var.
delrioensis CARSEY, p.43
1961 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Loeblich et
Tappan, pl.2, fig. 11-13, p. 275 1967 - Hedbergella delrioensis
(CARSEY), Pessagno, pl. 48, fig. 1-5, p. 282
1971 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Magniez-Jannin,
pl. 13, fig. 13-34, p.376
111
1979 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), E.W.G.P.F.1,
pl. 22, fig.1-2, pl. 23,fig.1-3, p.125,127
1979 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Chitta,
p.90, pl.2, fig.1-2
1983 - Hedbergella delrioensis (CARSEY),
Gargouri-Razgallah, p. 140, pl.24, fig. 1-3
1985 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Caron, fig.
25, 6-7, p.58
1993 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Caus et
al., fig.7, 1a-c, p. 541
1994 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Premoli
Silva & Sliter, pl. 1, fig. 7
2000 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Georgescu,
pl. 1, fig. 5, p. 165
2001 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Keller
et al., fig.8, 15-16, p. 404
2004 - Hedbergella delrioensis (CARSEY), Keller et
Pardo, Pl.5 5-9
Caractères généraux :
Cette espèce montre un agencement trochospiralé
du test au contour lobé, contenant au dernier tour 5 à 7 loges.
Les deux dernières loges sont décalées du
côté ventral. Les loges sont à croissance rapide. La
surface des premières loges montre un leger aspect rugueux tant disque
la dernière loge est lisse. Les sutures sont radiales et
déprimées. L'ombilic est assez étroit.
Répartition stratigraphique :
H. delrioensis est connue de l'Aptien moyen au
Coniacien. (Caron, 1985). Dans notre matériel, cette espèce est
présente depuis la partie supérieure de la zone à
Rotalipora cushmani.
Espèce : Hedbergella planispira (TAPPAN, 1940)
Pl.6, fig.3
Synonymie :
1940 - Globigerina planispira TAPPAN, pl. 19, fig. 12,
p. 122
1961 - Hedbergella planispira (TAPPAN), Loeblich et
Tappan, pl. 5, fig. 4-10, p. 276
1979 - Hedbergella planispira (TAPPAN), E.W.G.P .F.1,pl.
27,fig.1-3, pl. 28, fig. 1-4, p.140,142
1979 - Hedbergella planispira (TAPPAN), Chitta, p.92
1983 - Hedbergella planispira (TAPPAN),
Gargouri-Razgallah, p.139, pl.2-4, fig.8
1984 - Hedbergella planispira (TAPPAN), Leckie, pl. 9,
fig. 6-7, p. 599
1985 - Hedbergella planispira (TAPPAN), Caron, fig. 25,
23-24, p. 58
1994 - Hedbergella planispira (TAPPAN), Premoli Silva
& Sliter, pl. 1, fig. 1, 10
2000 - Hedbergella planispira (TAPPAN), Georgescu, pl.
1, fig. 8, p. 165
2001 - Hedbergella planispira (TAPPAN), Keller et
al., fig. 8, 17-18, p. 404
Caractères généraux :
Cette espèce possède un test de petite de taille
trochospiralé à trochospire basse et à contour
lobé. Les loges peuvent être de six à huit au dernier tour,
globuleuses et à surface
112
lisse. Les loges sont à croissance lente. Les sutures
sont radiales et déprimées. Chez cette espèce le profil
est très faiblement dissymétrique
Répartition stratigraphique :
H. planispira a été signalée
dans l'Aptien inférieur au Turonien. (Caron, 1985). Dans notre
matériel, cette espèce est présente depuis la partie
supérieure de la zone à Rotalipora cushmani et continue
jusqu'au Turonien inférieur à moyen (Zone à H.
helvetica).
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958
FAMILLE: HEDBERGELLIDAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961
SOUS-FAMILLE: HEDBERGELLINAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961 GENRE :
Whiteinella PESSAGNO, 1967
Espèce - Type : Whiteinella
archaeocretacea, PESSAGNO, 1967
Synonymie du genre :
1967 - Whiteinella PESSAGNO, p. 298
1979 - Whiteinella PESSAGNO, E.W.G.P.F.1, p.155
1983 - Hedbergellita MASLAKOVA, p. 29
1985 - Whiteinella PESSAGNO, Caron, p. 79
1988 - Whiteinella PESSAGNO, Loeblich et Tappan, p.
462
1998 - Whiteinella PESSAGNO, Rami, p. 177
2000 - Whiteinella PESSAGNO, Georgescu, p. 163
Diagnose du genre :
Le test est caractérisé par trochospire basse,
biconvexe et à contour lobé. En profil il est parfois
hémisphérique. Il test ne contient pas de véritable
carènes parfois au niveau de la marge, il peut être marqué
par une rangée de pustules comme chez Whiteinella
archaeocretacea. L'ouverture primaire est principalement
extraombilicale-ombilicale généralement restreinte. L'ombilic est
relativement large et partiellement recouvert par des portici qui se recouvrent
sans se souder. Les sutures spirales et ombilicales sont
déprimées et radiales.
Espèce: Whiteinella aprica (LOEBLICH
& TAPPAN, 1961)
Pl.5, fig.5
113
Synonymie:
1961 - Ticinella aprica LOEBLICH & TAPPAN, pl. 4,
fig. 14-16, p. 292
1979 - Whiteinella aprica (LOEBLICH & TAPPAN),
E.W.G.P.F.1, pl.32, fig.1-2, p.157
1983 - Whiteinella aprica (LOEBLICH & TAPPAN),
Bellier, pl.12, fig. 1-2, p.50-52
1990 - Whiteinella aprica (LOEBLICH & TAPPAN),
Robaszynski et al., pl. 27, fig.4, 6, 7, p.328
1994 - Whiteinella aprica (LOEBLICH & TAPPAN),
Premoli silva & Sliter, pl.10, fig. 3, 8
1998 - Whiteinella aprica (LOEBLICH & TAPPAN),
Rami, pl. 10, fig. 6-8
2000 - Whiteinella aprica (LOEBLICH & TAPPAN),
Georgescu, pl.1, fig. 11-13, p. 165
2001 - Whiteinella aprica (LOEBLICH & TAPPAN),
Keller et al., fig. 9, 4
Caractères généraux :
Cette espèce montre un profil à trochospire
basse très faiblement dissymétrique avec une face spirale plane
à légèrement convexe. Les loges de W. aprica sont
globuleuses à surface uniformément pustuleuse. Elles montrent une
croissance lente à profil circulaire. L'ouverture primaire est
extraombilicale-ombilicale, s'étendant vers la périphérie,
bordée par un porticus. Les sutures sont radiales et
déprimées, le contour est nettement lobé. L'ombilic est
peu large et comporte des portici.
Répartition stratigraphique :
Cette espèce est commune du Cénomanien
supérieur au Turonien moyen (E.W.G.P.F., 1979). Dans notre
matériel de la coupe CES comme de la coupe COK, W. aprica est
est associée à R. cushmani.
Espèce : Whiteinella archaeocretacea
PESSAGNO, 1967
Pl.1, fig.21
Synonymie
1967 - Whiteinella archaeocretacea PESSAGNO, pl.51,
fig.2-4, p.298
1979 - Whiteinella archaeocretacea PESSAGNO,
E.W.G.P.F.1,pl.33-34,fig1-3 ;fig1-2 ;p.163, p.165
1985 - Whiteinella archaeocretacea PESSAGNO, Caron,
fig.37;4-5, p.79
1990 - Whiteinella archaeocretacea PESSAGNO, Robaszynski
et al., pl.29, fig.1-2, p.332 1998 - Whiteinella archaeocretacea
PESSAGNO, Rami, pl.10, fig9; pl.11, fig.1
2003 - Whiteinella archaeocretacea PESSAGNO,
Aguilera-Franco, pl.1, fig.11 p.208 2004 - Whiteinella archaeocretacea
PESSAGNO, Ettachfini et al., fig.7 ; 14a-c, p.66
Caractères généraux :
Chez W. archaeocretacea, le test présente une
trochospire basse, il est formé généralement de cinq loges
initialement globuleuses. Les loges suivantes sont allongées suivant le
sens de l'enroulement. En profil, les loges apparaissent comprimées
114
latéralement et montrent un bord
périphérique faiblement perforé et parfois subanguleux.
L'ouverture primaire, extraombilicale-ombilicale, est recouverte partiellement
par des portici. Les sutures sont déprimées et radiales.
Répartition stratigraphique :
W. archaeocretacea est connue du Cénomanien
supérieur jusqu'au Santonien (Caron, 1985). Dans notre matériel,
cette espèce est présente déjà dans la partie
supérieure de la zone de R. cushmani.sous-zone à D.
algeriana et dans tout l'intervalle étudié de la coupe CES.
Dans la coupe COK, elle démarre également dans la sous-zone
à D. algeriana du Cénomanien supérieur.
Espèce : Whiteinella baltica DOUGLAS
& RANKIN, 1969 Pl.4, fig.10-11
Synonymie
1969 - Whiteinella baltica DOUGLAS & RANKIN, fig.9,
p.198
1979 - Whiteinella baltica DOUGLAS & RANKIN,
E.W.G.P.F.1,pl.35,Fig.1-5; pl.36,fig.1-2;p169, p.174
1985 - Whiteinella baltica DOUGLAS & RANKIN, Caron,
fig.37; 1-3, p. 79
1990 - Whiteinella baltica DOUGLAS & RANKIN,
Robaszynski et al., pl. 27 fig.1,8, p.328
1994 - Whiteinella baltica DOUGLAS & RANKIN, Premoli
Silva & Sliter, pl.11, fig.11
2000 - Whiteinella baltica DOUGLAS & RANKIN,
Georgescu, pl. 1, fig. 6-7, p. 165
2001 - Whiteinella baltica DOUGLAS & RANKIN, Keller
et al., fig. 9, 1-3, p. 406
Caractères généraux :
Le test de cette espèce est constitué au dernier
tour le plus souvent par quatre loges très globuleuses. Elles sont
toutes à surface rugueuse à contour distinctement lobé
montrant une croissance nettement rapide. Les sutures sont radiales et
typiquement déprimées. L'ouverture principale est
extraombilicale-ombilicale, bordée par un porticus recouvrant une partie
de l'ombilic. En profil cette espèce montre une trochospire basse et
symétrique.
Répartition stratigraphique :
Cette espèce est signalée dans le
cénomanien supérieur jusqu'à la limite coniacien -
Santonien. Dans la coupe CES, cette espèce est présente
déjà dans la sous-zone à D. algeriana de la zone
à Rotalipora cushmani du Cénomanien supérieur et
dans les niveaux sus-jascents. Dans la coupe COK, elle est plutôt
présente dans les premiers niveaux correspondant à la sous-zone
à R. greenhornensis.
115
Espèce: Whiteinella brittonensis
(LOEBLICH & TAPPAN, 1961)
Pl.8, fig.5
Synonymie :
1961 - Hedbergella brittonensis LOEBLICH et TAPPAN, pl.
4, fig. 1-8, p. 274
1979 - Whiteinella brittonensis (LOEBLICH et TAPPAN),
E.W.G.P.F.1, pl. 37, fig.1-2, p.177, fig.1-2, p. 179
1979 - Hedbergella brittonensis LOEBLICH et TAPPAN,
Chitta, p.89
1980 - Hedbergella brittonensis LOEBLICH et TAPPAN,
Salaj, pl. 7, fig.4
1994 - Whiteinella brittonensis (LOEBLICH et TAPPAN),
Premoli Silva & sliter, pl.10,11, fig.2,8
2000 - Whiteinella brittonensis (LOEBLICH et TAPPAN),
Georgescu, p. 164.
2001 - Whiteinella brittonensis (LOEBLICH et TAPPAN),
Keller et al., fig. 9, 5, p. 408
Caractères généraux :
Cette espèce montre un test composé au dernier
tour le plus souvent par six loges globuleuses à croissance lente et
à surface granuleuse. Le contour est lobé subcirculaire. Les
sutures sont déprimées et radiales. L'ouverture principale est
extraombilicale-ombilicale, n'atteignant pas la périphérie, elle
est bordée par un porticus. En profil, W. brittonensis se
distingue des autres Whiteinelles par une trochospire moyennement
élevée déterminant un profil dissymétrique.
Répartition stratigraphique :
W. brittonensis est signalé dans le
Cénomanien supérieur et dans le reste du Crétacé
supérieur. Dans la coupe CES, cette espèce est présente
déjà dans la sous-zone à D. algeriana de la zone
à Rotalipora cushmani du Cénomanien supérieur et
dans les niveaux sus-jascents. Dans la coupe COK, elle est plutôt
présente dans les premiers niveaux correspondant à la sous-zone
à R. greenhornensis.
Espèce: Whiteinella paradubia (SIGAL,
1952) Pl.1, fig.8-9
Synonymie :
1952 - Globigerina paradubia SIGAL, fig. 28, p. 28
1979 - Whiteinella paradubia (SIGAL), E.W.G.P.F.1, pl.
39, fig.1-2, p.183 1994 - Whiteinella paradubia (SIGAL), Premoli Silva
& Sliter, pl. 10, fig. 1,5 2000 - Whiteinella paradubia (SIGAL),
Georgescu, pl. 1, fig. 9-10, p. 165 2001 - Whiteinella paradubia
(SIGAL), Keller et al., fig.9, 6 ; p.406
Caractères généraux :
W. paradubia se distingue par une très haute
trochospire déterminant un profil nettement dissymétrique. Le
test de cette espèce est constitue le plus souvent par sept loges
116
globuleuses au dernier à surface granuleuse.
L'ouverture primaire est extraombilicale-ombilicale bordée par un
porticus. Les loges dessinent un contour lobé subcirculaire
séparées par des sutures sont radiales et
déprimées. Le seul critère distinctif de cette
espèce par rapport à W. brittonensis est la hauteur de
la spire.
Répartition stratigraphique :
W. paradubia se répartie depuis le
Cénomanien supérieur et continue jusqu'au crétacé
supérieur. Dans la coupe CES comme la coupe COK, cette espèce est
présente déjà dans la sous-zone à D. algeriana
appartenant à la zone à Rotalipora cushmani du
Cénomanien supérieur mais qui marque des présences
sporadiques dans les niveaux sus-jascents.
Espèce: Whiteinella praehelvetica
(TRUJILLO, 1960) Pl.4, fig.6-8
Synonymie
1960 - Rugoglobigerina praehelvetica TRUJILLO, pl.49,
fig.6 p.340
1979 - Praeglobotruncana praehelvetica (TRUJILLO),
E.W.G.P.F.2, pl. 49, fig.1-2, p.43
1983 - Whiteinella praehelvetica (TRUJILLO), Bellier,
pl. 12, fig. 10-12, p.54
1985 - Helvetoglobotruncana praehelvetica (TRUJILLO),
Caron, fig.30; 9-10, p. 68
1990 - Praeglobotruncana praehelvetica (TRUJILLO),
Robaszynski et al. pl. 42, fig.4 1993 - Whiteinella praehelvetica
(TRUJILLO), Balla et al., fig. 5 ; 5,11 p.436 1998 - Whiteinella
praehelvetica (TRUJILLO), Rami, pl.11, fig. 2-4
2001 - Helvetoglobotruncana praehelvetica (TRUJILLO),
Keller et al., p. 407
Caractères généraux :
W. praehelvetica est caractérisée par
des loges à section trapézoïdales, subaplaties à la
face spirale. Le contour du test est lobé. Les sutures sont radiales et
légèrement déprimées. L'ouverture principale est
extraombilicale-ombilicale bordée par une lèvre bien
développée pouvant atteindre la taille d'un porticus, l'ombilic
est relativement étroit (1/4 environ du diamètre maximal). En
profil, cette espèce est nettement dissymétrique, ne
présentant pas de véritable carène mais plus tôt une
ligne de pustules. L'absence d'une véritable carène et la
présence d'un portici pourraient placer l'espèce
praehelvetica dans le genre Whiteinella.
Répartition stratigraphique :
L'espèce praehelvetica est signalé au
sommet du Cénomanien jusqu'au Turonien moyen c'est-à-dire depuis
la partie terminale de la zone de Rotalipora cushmani jusqu'à
la partie
117
moyenne à supérieure de la zone de
Helvetoglobotruncana helvetica. Dans notre matériel, elle est
présente dans la partie terminale de Rotalipora cushmani. Dans
l'intervalle de la sous-zone à D. algeriana de la coupe CES
dés l'échantillon CES-12 et elle continue jusqu'au dernier
échantillon tout en étant associée à H.
helvetica. Dans la coupe COK, elle apparaît dans
l'échantillon COK-52 de la sous-zone à Dicarinella hagni
de la zone à W. archaeocretacea.marquant le passage
Cénomanien Turonien.
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958
FAMILLE: HEDBERGELLIDAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961 SOUS-FAMILLE :
ROTUNDININAE BELLIER & SALAJ, 1977 GENRE
: Praeglobotruncana BERMUDEZ, 1952
Espèce - Type: Globorotalia
(=Praeglobotruncana) delrioensis, PLUMMER, 1931
Synonymie du genre :
1931 - Globorotalia PLUMER, p. 129
1949 - Globotruncana CUSHMAN, Gandolfi p. 609 1953 -
Rotundina SUBBOTINA,
1959 - Praeglobotruncana BERMUDEZ, Klaus, p. 793 1966 -
Praeglobotruncana BERMUDEZ, Caron, p. 72 1979 - Praeglobotruncana
BERMUDEZ, E.W.G.P.F.2, p. 15 1985 - Praeglobotruncana BERMUDEZ,
Caron, p. 65 2000 - Praeglobotruncana BERMUDEZ, Georgescu, p. 164
Diagnose du genre :
Le genre Praeglobotruncana est
carctérisé par un test trochospiralé biconvexe à
planoconvexe avec un contour peu lobé. L'ouverture principale est
extraombilicale-ombilicale n'atteignant pas la périphérie avec un
ombilic étroit (ne dépassant 1/4 du diamètre maximal),
bordée par les extensions lamelleuses plus ou moins recourbées
des loges successives. Seules les formes évoluées comme P. gibba
possèdent des portici. En profil, le test montre une accumulation de
pustules qui tendent à s'aligner parallèlement au niveau de la
périphérie même des premières loges du dernier tour,
donnant l'impression d'une ou de deux carènes pas
régulièrement espacées.
Espèce : Praeglobotruncana delrioensis
(PLUMMER, 1931) Pl.5, fig.11-12
118
Synonymie
1931 - Globorotalia delrioensis PLUMMER, p.199, pl.13,
fig.2
1946 - Globorotalia marginaculata LOEBLICH & TAPPAN,
p.257, pl.37, fig.19-21 1952 - Praeglobotruncana delrioensis
(PLUMMER), Bermudez, p.52 pl.7, fig.1 1961 - Praeglobotruncana
delrioensis (PLUMMER), Loeblich et Tappan, pl.6 fig.9-12 1970 -
Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Eicher et Worstell, pl.10,
fig.9 1979 - Praeglobotruncana delrioensis (PLUMMER), EWGPF, p.29, 32,
pl.43, fig.1-2 1979 - Praeglobotruncana delrioensis (PLUMMER), Chitta,
P.99-100,pl.13, fig.1-6 1984 - Praeglobotruncana delrioensis
(PLUMMER), Leckie, p.600, pl.12, fig.1-8 1994 - Praeglobotruncana
delrioensis (PLUMMER), Premoli Silva et Sliter, pl.9, fig.5 2000 -
Praeglobotruncana delrioensis (PLUMMER), Georgescu, pl.2, fig. 1-2
Caractères généraux :
Le test de cette espèce est trochospiralé à
spire basse, biconvex à périphérie subcirculaire,. Les
premiers tours montre une carène qui s'efface dans les dernières
loges. Les sutures sur la face spirale sont courbées alors qu'elles sont
plus épaisses, radiales et déprimées sur la face
ombilicale. L'ouverture est obilicale-extraombilicale en forme d'arc qui peut
s'étendre vers la périphérie. Elle est bordée par
une lèvre.
Répartition stratigraphique
Cette espèce a été confondue avec des
espèces de P. stephani en stade juvenile. Nous avons reconnu cette
espèce dans les deux coupes étudiées. Dans la coupe CES,
cette espèce n'est présente que dans les deux premiers
échantillons. Alors que dans la coupe COK, elle s'etend jusqu'à
l'échantillon COK-36 correspondant à la sous-zone à D.
algeriana.
Espèce : Praeglobotruncana gibba KLAUS,
1960 Pl.5, fig.9-10
Synonymie
1960 - Praeglobotruncana stephani var. gibba
KLAUS, p. 301
1966 - Praeglobotruncana stephani gibba KLAUS, Caron,
pl. 2, fig. 4, p. 73
1979 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, E.W.G.P.F.2, pl.
44,fig.1-2, p. 33; pl.45, fig. 1-2, p. 38
1979 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Chitta, p.101,
pl.13, fig.11-12
1980 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Salaj, pl. 7, fig.
11-12
1985 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, fig. 30, 1-2
1987 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Ben Haj Ali, pl.
8, fig. 7-8, 15-16, p. 105
1993 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Balla et al., fig.
5, 3, p. 436
1993 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Caus et al, fig.
7, 5a-c, p.541
1994 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Premoli Silva
& Sliter, pl. 9, fig. 6
2000 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Georgescu,
p.166
2001 - Praeglobotruncana gibba KLAUS, Keller et al.,
119
Caractères généraux :
Le test de cette espèce contient au dernier tour le
plus souvent huit loges à section triangulaire ou trapézoïde
à surface légèrement bombée et granuleuse qui sont
à croissance modérée et séparées par des
sutures arquées et marquées par des pustules. L'ombilic est
relativement étroit il constitue 1/4 du diamètre maximal.
L'ouverture principale est extraombilicale-ombilicale bordée par une
lèvre bien développée émettant un prolongement vers
l'ombilic
Elle se distingue de Praeglobotruncana stephani par
une face spirale plus haute, ce qui fait que le test présente un aspect
conique, et par un contour moins lobé.
Répartition stratigraphique :
La répartition de gibba a été
discutée par plusieurs auteurs, puisqu'elle est considérée
comme l'espèce la plus évoluée parmi les
Praeglobotruncana, la plupart de certains auteurs la
considèrent qu'elle débute dans le Cénomanien moyen et
continue au Turonien supérieur et plus précisément elle
apparaît dans la partie terminale de la Zone à Rotalipora
brotzeni et disparaît dans la zone à Helvetoglobotruncana
helvetica.
Dans la coupe CES, elle est présente depuis le premier
échantillon correspondant à la sous-zone à D. algeriana et
elle disparaît au-delà de l'échantillon CES-50. dans la
coupe COK, cette espèce coexiste avec R. appenninica dans la sous-zone
à R. greenhornensis et disparaît dans l'échantillon
COK-66.
Espèce : Praeglobotruncana stephani
(GANDOLFI, 1942) Pl.1, fig.1-2
Synonymie
1942 - Globotruncana stephani GANDOLFI, p.130, pl.3,
fig. 4, pl.4, fig.36-37, 41-44, pl.6,
fig.4, pl.9, fig.5,8, pl.14, fig.2
1957 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Bolli,
Loeblich et Tappan, p.39, pl.9, fig.2
1961 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Loeblich
et Tappan, pl.6, fig.1-8
1970 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Eicher et
Worstell, pl.10, fig.9; pl.11, fig.2-3
1979 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI),
EWGPF,p.47, 50, pl.48, fig. 1-3
1979 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Chitta,
p.101-102, pl.13, fig.7-10
1984 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Leckie,
p.600, pl.12 fig.1-12
1985 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Caron,
p.65, fig.30 (3-4)
1994 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), Premoli
Silva et Sliter, pl.9, fig.1-3,8
2000 - Praeglobotruncana stephani (GANDOLFI), pl.2;
fig.7-8
Caractères généraux :
Le test de cette espèce est trochospiralé, la
face spirale est fortement convex, le dernier tour comporte
généralement de cinq à 7 loges, la face ombilicale est
applatie et parfois peu convex. Les premières loges sont subarrondies.
L'ombilic est étroit. Sur la face spirale, les sutures sont
déprimées et radiales sur la face ombilicale. En profile, cette
espèce est marquée par une carène qui s'efface sur les
deux ou trois dernières loges. L'ouverture est intermarginale en forme
d'arc bordée par une lèvre spatulée.
Répartition stratigraphique
Elle est connue de l'Albien supérieur (Zone à
R. apenninica) au Turonien inférieur (H. helvetica).
Dans la coupe CES, cette espèce « disparaît » dans les
premiers niveaux CES-9 (sous-zone à G. bentonensis). Dans la
coupe COK, elle est bien présente depuis le premier échantillon
correspondant à la sous-zone à R. greenhornensis (Zone
à R. cushmani du Cénomanien supérieur)
jusqu'à l'échantillonCOK-68 de la sous-zone à
(acmé) H. moremani (partie supérieure de la Zone
à Whiteinella archaeocretacea du passage C-T).
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958
FAMILLE: HEDBERGELLIDAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961
SOUS-FAMILLE : HELVETOGLOBOTRUNCANINAE
LAMOLDA, 1976 GENRE : Dicarinella
PORTHAULT, 1970
Espèce - Type : Globotruncana (=Dicarinella)
indica JACOB & SASTRY, 1950 synonyme de Praeglobotruncana
(=Dicarinella) hagni SCHEIBNEROVA, 1962.
Synonymie du genre :
1950 - Globotruncana CUSHMAN, Jacob et Sastry, p. 267
1967 - Marginotruncana HOFKER, Pessagno, p.
1970 - Praeglobotruncana (Dicarinella) PORTHAULT, p.
1975 - Dicarinella PORTHAULT, Longoria et Gamper, p. 1976 -
Dicarinella PORTHAULT, Lamolda, p.
1979 - Dicarinella PORTHAULT, E.W.G.P.F., p. 51 1985 -
Dicarinella PORTHAULT, Caron, p. 22
2000 - Dicarinella PORTHAULT, Georgescu, p. 166
120
Diagnose du genre :
121
Le test est trochospiralé biconvexe à contour
lobé. En profil, les loges sont soulignées par deux
carènes surtout sur les loges du dernier tour séparées par
un mince bandeau périphérique imperforé. L'ouverture est
extraombilicale-ombilicale. L'ombilic est relativement large, il atteint par
fois 1/3 du diamètre et partiellement recouvert par les portici
ménageant des ouvertures accessoires infralaminales. Les sutures sont
radiales, déprimées et arquées sur le côté
ombilical. Sur le côté spiral elles sont en relief.
Dicarinella se rapproche de Praeglobotruncana par la
position de l'ouverture principale extraombilicale-ombilicale et les sutures
radiales déprimées sur le coté ombilical. Toutefois, elle
se distingue par la présence de portici et de deux carènes
nettement séparées par un bandeau périphérique
mince imperforé. Avec ces deux derniers caractères elle se
rapproche plutôt à Marginotruncana.
Espèce : Dicarinella algeriana (CARON,
1966) Pl.5, fig.2-4
1966 - Praeglobotruncana algeriana CARON, p.74
1979 - Dicarinella algeriana (CARON), EWGPF, p.57, 60,
pl.50, fig. 1-2
1979 - Praeglobotruncana algeriana CARON, Chitta,
p.98
1994 - Dicarinella algeriana (CARON), Premoli Silva et
Sliter,pl.12, fig.5,7;9-10
2000 - Dicarinella algeriana (CARON), Georgescu,
p.166
2001 - Dicarinella algeriana (CARON), Keller et al.,
p.408, fig.9
2004 - Dicarinella algeriana (CARON), Keller et Pardo,
fig.8 ;11, p.99
Caractères généraux :
Test trochospiral, biconvexe, de contour est lobé, le
dernier tour comporte cinq à sept loges pétaloïdes
séparées par des sutures arquées en relief sur la face
spirale et déprimées sur la face ombilicale. L'ombilic est large.
La surface du test est pérforée. Elle est pustuleuse sur la face
ombilicale de nombreuses loges. En profile, sur la périphérie on
observe deux carènes. La dernière loge peut porter une seule.
Répartition stratigraphique :
Cette espèce est connue dans le Cénomanien
supérieur (Zone à R. cushmani). Son apparition determine
la dernière sous-zone de la zone à R. cushmani. Elle
disparaît au Turonien inférieur à moyen. Dans la coupe CES
cette espèce est présente depuis le premier échantillon
jusqu'à l'échantillon CES-65 correspondant à la zone
à H. helvetica.
122
Dans la coupe COK, elle apparaît dans
l'échantillon COK-8 et continue jusqu'à l'échantillon
COK-99 correspondant à la zone à H. helvetica.
Espèce : Dicarinella hagni
(SCHEIBNEROVA, 1962)
Pl.6, fig.6
Synonymie
1962 - Praeglobotruncana hagni SCHEIBNEROVA, fig. 6, p.
219
1966 - Globotruncana roddai MARIANOS & ZINGULA, pl.
39, fig. 5, p. 340
1979 - Dicarinella hagni (SCHEIBNEROVA), E.W.G.P.F.2,
pl.56, fig.1-2,pl.57, fig. 1-2, p. 81, 83
1980 - Praeglobotruncana hagni SCHEIBNEROVA, Salaj,pl.
9, fig. 7
1985 - Dicarinella hagni (SCHEIBNEROVA), Caron, fig. 18,
1-3
1993 - Dicarinella hagni (SCHEIBNEROVA), Balla et al.,
fig. 5.
2001 - Dicarinella hagni (SCHEIBNEROVA), Keller et al.,
fig. 10. 12, p. 408
Caractères généraux :
Dicarinella hagni se caractérise par un
contour modérément lobé. Les loges sont
pétaloïdes, planes et faiblement bombées à croissance
de spire lente. L'ouverture est extraombilicale-ombilicale recouverte par des
portici s'imbriquant au tour de l'ombilic qui est large et ne dépasse
pas le 1/3 du diamètre. Les sutures sont arquées et en relief sur
la face spirale. Elles sont radiales et déprimées sur la face
ombilicale. En profil, le test est biconvexe à trochospire basse, plus
ou moins dissymétrique. Les loges globuleuses, du coté ombilical
sont ornées par deux carènes assez rapprochées.
Répartition stratigraphique :
Dicarinella hagni est présente depuis la zone
à Whiteinella archaeocretacea, la partie supérieure du
Cénomanien supérieur, et s'éteint au Turonien
supérieur.
Espèce : Dicarinella imbricata (MORNOD,
1949)
Synonymie
1949 - Globotruncana imbricata MORNOD, pl. 15, fig.
21-34, p. 589
1966 - Praeglobotruncana imbricata (MORNOD), Caron, pl.
6 , fig. 4, p. 76
1976 - Dicarinella imbricata (MORNOD), Caron,
pl.3,fig.1-6, pl.4,fig. 1-6, pl. 5, fig. 1-6, p. 332 1979 - Dicarinella
imbricata (MORNOD), E.W.G.P.F.2, pl. 58, fig. 1-2, pl. 59, fig. 1-2, p.
87, 92 1980 - Praeglobotruncana imbricata (MORNOD), Salaj, pl. 9, fig.
2
123
1985 - Dicarinella imbricata (MORNOD), Caron, fig. 18,
4-5
1992 - Dicarinella imbricata (MORNOD), Wonders, pl. 5,
fig. 1
1994 - Dicarinella imbricata (MORNOD), Premoli Silva
& Sliter, pl. 12, fig.8 2000 - Dicarinella imbricata (MORNOD),
Georgescu, pl. 2, fig. 3, p. 166 2001 - Dicarinella imbricata
(MORNOD), Keller et al., fig. 10. 8, p. 408
Caractères généraux :
Le test est composé de loges pétaloïdes
à surface plane ou bombée qui peuvent être granuleuses,
séparées, sur le coté spiral par des sutures
arquées soulignées par le prolongement septal de la carène
spirale. L'ouverture principale est extraombilicale-ombilicale bordée
par une lèvre mince visible sur les deux dernières loges sans la
présence de portici décelables. L'ombilic est relativement
étroit, il atteint 1/5 du diamètre maximal. En profil,
l'espèce imbricata est caractérisée par une trochospire
basse avec un test concavo-convexe. Les deux dernières loges sont
globuleuses, pincées et non carénées, se déversant
vers l'ombilic sur les loges précédentes. Les deux carènes
sont séparées par un bandeau périphérique
imperforé. Cette espèce diffère de D. algeriana
par les caractères de ses deux dernières loges se
déversant vers l'ombilic et à carènes effacées et
surtout par l'aspect imbriqué des loges successives. Elle diffère
aussi de D. hagni par ses loges qui paraissent décalées
les unes par rapport aux autres et par son ombilic plus profond. Elle
diffère des autres Dicarinella toujours par l'aspect
imbriqué.
Répartition stratigraphique :
Cette espèce se répartie depuis la partie
inférieure de la zone à Whiteinella archaeocretacea , le
cénomanien - Turonien, jusqu'au Coniacien moyen.
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958
FAMILLE: HEDBERGELLIDAE
LOEBLICH & TAPPAN, 1961
SOUS-FAMILLE: HELVETOGLOBOTRUNCANINAE
LAMOLDA, 1976
GENRE: Helvetoglobotruncana
REISS, 1957
Espèce - Type : Globotruncana
(=Helvetoglobotruncana) helvetica BOLLI, 1945
Synonymie du genre :
1945 - Globotruncana CUSHMAN, Bolli, p. 226 1957 -
Helvetoglobotruncana REISS, p. 137
124
1966 - Praeglobotruncana BERMUDEZ, Caron, p. 74
1979 - Praeglobotruncana BERMUDEZ, E.W.G.P.F.2, p. 15
1985 - Helvetoglobotruncana REISS, Caron, p. 23
2000 - Helvetoglobotruncana REISS, Georgescu, p. 169
Diagnose du genre :
Ce genre possède un test plano-convexe
trochospiralé. Le contour peut être lobé ou peu
lobé. Le profil est souligné par une carène nette.
L'ouverture principale est extraombilicale-omlicale avec un ombilic recouvert
de portici relativement peu large (1/3 du diamètre). A la face spirale
on distingue des sutures bien marquées en relief et arquées alors
qu'au coté ombilical elles sont radiales et déprimées. Le
test comporte généralement sept loges fortement renflées
et rugueuses
Espèce : Helvetoglobotruncana helvetica
(BOLLI, 1945)
Pl.1, fig.15
Synonymie :
1945 - Globotruncana helvetica BOLLI, pl. 9, fig. 1, p.
227
1952 - Globotruncana helvetica BOLLI, Sigal, fig. 32, p.
31
1955 - Globotruncana helvetica BOLLI, Schisfma
1957 - Globotruncana helvetica BOLLI, Bolli, pl. 13,
fig. 1, p.56
1966 - Globotruncana helvetica BOLLI, Caron, pl. 3, fig.
2, p. 74
1979 - Praeglobotruncana helvetica (BOLLI), E.W.G.P.F.2,
pl. 46, figs 1-2, p. 39
1979 - Praeglobotruncana helvetica (BOLLI), Chitta, fig.
4-6, pl. 14 p.128
1980 - Helvetoglobotruncana helvetica (BOLLI), Salaj,
pl. 8, fig. 3
1983 - Helvetoglobotruncana helvetica (BOLLI), Bellier,
pl. 13, fig. 1-3
1990 - Praeglobotruncana (Helvetoglobotruncana) helvetica
(BOLLI),Robaszynski et al, pl. 42, fig. 5-8,
1992 - Helvetoglobotruncana helvetica (BOLLI), Wonders,
pl. 4, fig. 7
1994 - Helvetoglobotruncana helvetica (BOLLI), Premoli
Silva & Sliter, pl. 11, fig. 9-10
1998 - Helvetoglobotruncana helvetica (BOLLI), Rami,
pl.3, pl.11, fig. 2, fig.5-7
2000 - Helvetoglobotruncana helvetica (BOLLI),
Georgescu, pl. 2, fig. 9, p.166
2001 - Helvetoglobotruncana helvetica (BOLLI), Keller et
al, fig. 10. 14, p. 408
Caractères généraux :
L'ouverture principale extraombolicale-ombilicale est
bordée par une lèvre se prolongeant sur l'ombilic en porticus. A
la face spirale les loges sont pétaloïdes et aplaties
séparées par des sutures en relief. La croissance de la spire est
lente. Le profil est souligné par une carène
périphérique, certains spécimens peuvent présenter
une imbrication des loges sur la face spirale donnant au profil un aspect en
escalier. Chez cette espèce l'ombilic est assez large, il peut atteindre
1/3 du diamètre du test. La présence de la carène unique
exclut helvetica du genre Whiteinella.
125
Répartition stratigraphique :
Cette espèce représente une zone d'extension totale
: zone à Helvetoglobotruncana helvetica du Turonien
inférieur à moyen.
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958 FAMILLE: ROTALIPORIDAE
SIGAL, 1958
SOUS-FAMILLE: ROTALIPORINAE
SIGAL, 1958 GENRE: Anaticinella
EICHER, 1972
Espèce-type : Globorotalia? (=Anaticinella)
multiloculata Morrow, 1934
Synonymie du genre :
1950 - Ticinella REICHEL, p. 600
1961 - Ticinella REICHEL, Loeblich et Tappan, p. 290
1969 - Ticinella REICHEL, Eicher et Worstell, p. 312 1972 -
Anaticinella EICHER, p. 256
Espèce : Anaticinella multiloculata
(Morrow, 1934) Pl.1, fig.10/Pl.5, fig.7-8
Synonymie :
1934 - Globorotalia? multiloculata MORROW, pl. 31, gig.
3-5, p. 200
1946 - Globorotalia? multiloculata MORROW, Cushman, pl.
62, fig. 10-11, p. 153
1952 - Rugoglobogerina multiloculata (MORROW), Bermudez,
pl.22, fig.1
1956 - Thalmanninella multiloculata (MORROW), Bronnimann
et Brown. Pl. 20, fig. 1-3, p. 534
1961 - Ticinella multiloculata (MORROW), Loeblich et
Tappan, pl. 6, fig. 13, p. 292
1969 - Ticinella multiloculata (MORROW), Eicher et
Worstell, pl. 13 , Fig.2, 4, p. .312
1972 - Anaticinella multiloculata (MORROW), Eicher,
pl.11, fig2,5, p.302
2001 - Anaticinella multiloculata (MORROW), Keller
et al., fig.10, 10-11, p.408
2003 - Anaticinella multiloculata (MORROW), Desmares et
al., 2003, Fig.2.2a-c p.592
2004 - Anaticinella multiloculata (MORROW), Keller et
Pardo, pl.2, fig.1-5, p.98
Caractères généraux :
Test relativement large, trochospirale à face spirale
convexe composée de deux à trois tours, àloges
globuleuses. Sa face ombilicale composée de six à huit loges
globuleuses présente un ombilique large. Cette espèce
présente un contour lobé, les loges globuleuses augmentent
graduellement de taille. Les sutures sont distinctes. Elles sont
déprimées, radiales et légérement obliques ou
légérement courbées. La surface du test est finement
perforée et rugueuse. L'ornementation la plus développée,
étant dans la face ombilicale prés de l'ombilic. L'ouverture
principale est en forme d'arc extraombilical-oblical, bordée par une
lèvre étroite. Les ouvertures supplementaires sont très
larges et situées presque en bordure de l'ombilic.
126
Remarque : C'est la première fois que cette
espèce soit décrite en Tunisie. Cette espèce a
été rapportée par plusieurs auteurs à d'autres
genres (Globorotalia, Rugoglobigerina, Thalmanninella, Ticinella),
elle diffère de Rotalipora par sa périphérie non
carénée et de Ticinella par ces ouvertures
supplémentaires qui sont situées sur la marge ombilicale des
loges et non pas sur les sutures.
SUPERFAMILLE: ROTALIPORACEA
SIGAL, 1958 FAMILLE: ROTALIPORIDAE
SIGAL, 1958
SOUS-FAMILLE: ROTALIPORINAE
SIGAL, 1958 GENRE: Rotalipora
BROTZEN, 1942
Espèce-type: Rotalipora turonica BROTZEN,
1942
Synonymie du genre :
1942 - Rotalipora BROTZEN, p. 32.
1948 - Thalmanninella SIGAL, p. 101.
1942 - Anaticinella EICHER, p.
1973 - Pseudoticinella LONGORIA, p.
1978 - Pseudothalmanninella WONDERS. p. 125.
1979 - Rotalipora BROTZEN, Chitta, p. 103.
1979 - Rotalipora BROTZEN, E.W.G.P.F., p. 51-53.
1983 - Pseudorotalipora ION, p. 95.
1985 - Rotalipora BROTZEN, Caron, p. 24.
1988 - Rotalipora BROTZEN, Loeblich & Tappan, p.
467.
1998 - Rotalipora BROTZEN, Rami, p. 171
2000 - Rotalipora BROTZEN, Georgescu, p. 169
Diagnose du genre:
Le test est trochospiralé, de convexité variable
à loges anguleuses et rhomboédriques, parfois fortement
bombées. Le contour est peu lobé a lobé. En profil on
distingue une seule carène se prolongeant le long des sutures spirales,
parfois aussi le long des sutures ombilicales. L'ouverture principale
extraombilicale-ombilicale, atteint parfois la périphérie. Les
ouvertures supplémentaires sont ombilicales et suturales, situées
contre la paroi adombilicale des loges successives ou contre les sutures
(distale). L'ombilic est étroit ou large, parfois bordé par des
bourrelets périombilicaux. Les sutures spirales ombilicales sont
radiales ou arquées, déprimées ou en relief.
Certains auteurs ont confondu le genre Rotalipora
avec le genre Globotruncana en se basant sur l'existence d'une
seule carène et des ouvertures supplémentaires ombilicales
(Gandolfi, 1942 ; Reichel, 1949 ; et d'autres), d'autres distinguent le
genre
127
Thalmanninella lorsque les ouvertures
supplémentaires sont ombilicales et considèrent que le genre
Rotalipora est limité aux espèces à ouvertures
supplémentaires suturales (Sigal, 1948 ;1958 ; Bellier, 1983) ensuite
séparés par Maslakova (1963) sur le plan phylétique et par
Longoria (1973) sur le plan morphologique.
Nous allons suivre dans ce mémoire Sigal (1958) et
E.W.G.P.F (1979) en incluant ce genre dans Rotalipora.
Espèce : Rotalipora cushmani (MORROW,
1934) Pl.1, fig.16-17/Pl.5, fig.1
Synonymie:
1934 - Globorotalia cushmani MORROW, pl. 31, fig. 2, 4,
p. 199,
1942 - Rotalipora turonica BROTZEN, fig. 10-11, p. 32
1946 - Globorotalia cushmani MORROW, pl. 62, fig. 9a-c,
p. 152
1948 - Rotalipora cushmani (MORROW), Sigal, p1.1, fig.
2, pl. 2, fig. 1, p. 96-100
1959 - Rotalipora (Rotalipora) turonica BROTZEN et
TAPPAN, pl. 8, fig. 1-10, p.297
1967 - Rotalipora cushmani (MORROW), Pessagno, pl. 51,
fig. 6-9
1979 - Rotalipora cushmani (MORROW), E.W.G.P.F, pl. 7,8,
fig. 1,1-2, p71, 73.
1979 - Rotalipora cushmani (MORROW), Chitta, p.108-109,
pl.11, fig1-6
1983 - Rotalipora cushmani (MORROW), Bellier, pl. 5,
fig. 5, 8, 10, 14. p. 47-49
1985 - Rotalipora cushmani (MORROW), Caron, fig.31, 8-11
; p. 70
1987 - Rotalipora cushmani (MORROW), Ben Haj Ali, pl.8,
fig.17-21, p. 105
1993 - Rotalipora cushmani (MORROW), Caus et al, fig.8,
1a-c, p. 542
1998 - Rotalipora cushmani (MORROW), Rami, pl. 2, fig.
4, 9; pl. 9, fig. 5-7
2001 - Rotalipora cushmani (MORROW), Keller et al., fig.
10, 5-7, p. 408
Caractères généraux :
L'espèce cushmani est
caractérisée par un contour lobé et par la présence
le plus souvent de quatre à cinq loges au dernier tour à
croissance rapide. Du côté ombilical, les loges sont à
section triangulaire, renflées, pincées latéralement et
sont marquées par des sutures déprimées, montrant des
ouvertures supplémentaires suturales. Du coté spiral, elles sont
à section semi-circulaires et séparées par des sutures en
relief.
Plusieurs auteurs admettent que Rotalipora cushmani
se proche de Rotalipora montsalvensis , dont elle s'en distingue
par un renflement plus important de ses loges, sa carène plus saillante,
ses sutures en relief du côté spiral et un pincement
caractéristique de la portion adomblicale des loges. Selon certains
auteurs (E.W.G.P.F, 1979 ; Bellier, 1983), Rotalipora cushmani
dérive probablement de R. montsalvensis.
Répartition stratigraphique :
L'extension totale de l'espèce définit la zone
à R. cushmani. Elle indique le Cénomanien
supérieur en abondance. Dans le matériel étudié de
la coupe CES, nous avons reconnus la partie supérieure de cette zone
marquée par la sous-zone à D. algeriana. L'espèce
index disparaît dans l'échantillon CES-7. Toutefois, dans la coupe
COK, nous avons reconnus la partie sommitale de la sous-zone à R.
greenhornensis. Dans cette coupe R. cushmani disparaît dans
l'échantillon COK-38.
Espèce : Rotalipora greenhornensis
(MORROW, 1934) Pl.1, fig.18-20
Synonymie:
1934 - Globorotalia greenhornensis MORROW, p1. 31,
fig.1, p. 199
1946 - Planulina greenhornensis CUSHMAN, pl. 65, figs.
3a-c, p. 159
1948 - Rotalipora globotruncanoides SIGAL, p.100
1956 - Thalmanninella greenhornensis (MORROW),
Brönnimann et Brown, pl. 20, fig.7-9
1959 - Rotalipora (Thalmanninella) greenhornensis KLAUS,
pl. 2, fig. 3a-c, p. 805
1964 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Loeblich et
Tappan, fig. 4a-c,p. c661.
1979 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Chitta, pl.
12, fig. 1-6
1979 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), E.W.G.P.F,
fig 1-2; pl. 13, fig 1-2, p.85, 112
1983 - Rotalipora greenhornensis (MORROW),
Gargouri-Razgallah, p.142, pl.24, fig.7
1985 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Caron, fig.
32, 1-2, p. 71
1987 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Ben Haj Ali,
pl. 7, fig. 1-3, 7-9, p. 103
1993 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Caus et al.,
fig. 8, 3a-c, p.542
1993 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Balla et al.,
fig. 5, 1-2, p. 436
1998 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Rami, pl. 9,
fig. 8-9; pl. 10, fig. 1
2001 - Rotalipora greenhornensis (MORROW), Keller et
al., fig. 10, 3-4, p. 408
Caractères généraux :
Rotalipora greenhornensis présente un test
formé par un grand nombre de loges pétaloïdes, la plus part
du temps le dernier tour comporte sept loges, séparées par des
sutures spirales et ombilicales arquées et en relief soulignées
par un bourrelet. Les ouvertures supplémentaires sont intra-ombilicales
et parfois suturales entre les deux dernières loges. En profil,
l'espèce greenhornensis, se distingue par une convexité
plus forte du côté ombilicale. La face spirale a tendance à
s'aplatir. Rotalipora greenhornensis diffère de R. brotzeni
par un profil plus nettement dissymétrique, un nombre de loges au
dernier tour plus élevé (pouvant atteindre 10 loges chez les
formes évoluées) et un ombilic plus large.
128
Répartition stratigraphique:
129
Rotalipora greenhornensis se trouve en association
avec Rotalipora cushmani qui est de même extension
stratigraphique, c'est-à-dire du Cénomanien supérieur.
Elle est très répandue dans le domaine téthysien. Certains
pensent qu'elle aboutit au Turonien inférieur (Saint-Marc, 1974)
Espèce : Rotalipora montsalvensis
(MORNOD, 1949) Pl.1, fig.3-4
1949 - Globotruncana (Rotalipora) montsalvensis MORNOD,
p. 585, fig. 4,7 1978 - Rotalipora montsalvensis (MORNOD), Wonders, p.
135, pl. 4, fig. 1-2. 1979 - Rotalipora montsalvensis (MORNOD), EWGPF,
p. 95, 98, pl. 15, fig. 1-2. 1994 - Rotalipora montsalvensis (MORNOD),
Premoli Silva et Sliter, pl. 6, fig. 8, pl.8, fig.5 1998 - Rotalipora
montsalvensis (MORNOD), Rami, pl. fig.
2001 - Rotalipora montsalvensis (MORNOD), Keller et al.,
fig.10, 1-2, p.408
2004 - Rotalipora montsalvensis (MORNOD), Keller et
Pardo, pl.1, fig.9 et 11, p.97
Caractères généraux :
Cette espèce diffère de R. cushmani par
des sutures plus renflées sur la face spirale.
Répartition stratigraphique:
R. montsalvensis est connue du Cénomanien
moyen. Toutefois elle disparaît peu avant R. cushmani et R.
greenhornensis. Dans la coupe CES, cette espèce disparaît
au-delà de l'échantillon CES-2 et dans la coupe COK, elle
disparaît au-delà de l'échantillon COK-
SUPERFAMILLE: GLOBOTRUNCANACEA
BROTZEN, 1942 FAMILLE: GLOBOTRUNCANIDAE
BROTZEN, 1942
SOUS-FAMILLE : GLOBOTRUNCANINAE
BROTZEN, 1942 GENRE : Marginotruncana
HOFKER, 1956
Espèce - Type : Rosalina
(=Marginotruncana) marginata REUSS, 1845 Synonymie du genre
:
1956 - Marginotruncana HOFKER, p. 319
Diagnose du genre :
Les représentants de ce genre présentent un test
trochospiralé qui peut être plano-convexe ou biconvexe en ayant un
contour généralement subcirculaire ou lobé. L'ouverture
principale est extraombilicale-ombilicale où l'ombilic est relativement
assez large (1/3 du
130
diamètre maximal du test). Les loges sont
marquées par des ouvertures successives bordées par des portici
de forme triangulaire formant des ouvertures accessoires infralamellaires. En
profil, les loges sont soulignées par deux carènes
généralement séparées par un bandeau
périphérique imperforé. Les sutures sont le plus souvent
sigmoïdes et en relief sur la face ombilicale. Sur la face spirale elles
sont arquées et en relief. Ainsi Marginotruncana se rapproche
de Dicarinella par ses deux carènes et la position de
l'ouverture principale et de Globotruncana par sa double
carène. Elle diffère de la première par la présence
de plusieurs sutures ombilicales sigmoïdes et en relief et de la
deuxième par son système ombilical qui est à portici et
non à tegilla.
Espèce - Type : Marginotruncana renzi
(GANDOLFI, 1942)
Synonymie :
1942 - Globotruncana renzi GANDOLFI, pl. 3, fig. 1
1966 - Globotruncana renzi GANDOLFI, Caron, pl. 4, fig.
5a-c, p. 78
1979 - Marginotruncana renzi (GANDOLFI), EWGPF.2, pl.
69, fig. 1-2
1994 - Marginotruncana renzi (GANDOLFI), Premoli Silva
& Sliter, pl. 13, fig. 1,7
2000 - Marginotruncana renzi (GANDOLFI), Georgescu, p.
172
Caractères généraux :
L'espèce renzi est caractérisée
par une trochospire basse à test biconvexe généralement
symétrique en profil. Le profil est souligné par la
présence de deux carènes étroitement accolées dont
une seule persiste sur les deux dernières loges ou seulement sur la
dernière. Sur la face ombilicale, les loges sont à section
trapézoïdales, allongées dans le sens de l'enroulement et
faiblement bombées séparées par des sutures en forme de U
qui sont soulignées par un bourrelet sigmoïde saillant se
prolongeant au bord de l'ombilic. Sur la face spirale, les sutures sont en
revanche courbes, obliques entre les premières loges et
soulignées par un bourrelet saillant. L'ouverture principale est
extraombilicale-ombilicale où l'ombilic est recouvert par des
portici.
Répartition stratigraphique :
L'espèce renzi apparaît avec
Helvetoglobotruncana helvetica du Turonien inférieur à
moyen. Elle disparaît au Santonien basal. Dans la coupe CES comme la
coupe COK, elle apparit en même temps que H. helvetica.
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