Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
Buy Out)
Synthèse
La structuration d'un LBO (Leverage Buy Out)
Anthony Seghers
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2006-2007
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Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
Buy Out)
Cette synthèse vise à
présenter de manière non exhaustive le principe
général du LBO, ses différents aspects et développe
une brève présentation chiffrée qui permettra à
ceux qui le souhaitent de mieux comprendre son fonctionnement
Les mécanismes de mise en place du LBO sont
d'abord présentés, puis le bref exemple chiffré vise
à illustrer la « vie », puis le débouclage du
LBO.
Les annexes ainsi que les indications
bibliographiques situées après le corps de cette note permettront
de trouver des informations plus précises sur les différents
aspects que soulèvent nécessairement un LBO, notamment la mise en
place des leviers financiers, juridiques et fiscaux.
Les opinions émises quant aux
développements potentiels de ces montages doivent être
interprétées au regard du contexte économique et financier
de l'été 2007. Il n'est bien évidemment pas possible
à ce stade de savoir qu'elle sera l'évolution des marchés
financiers et en particuliers celui des dettes LBO dans les années
à venir.
1. Mise en perspective du Leverage Buy Out
Après l'euphorie boursière des années
1990, se terminant avec l'explosion de ce que l'on a appelé la bulle
Internet, ces dernières années semblent avoir été
non celles de l'émergence mais du triomphe des LBO. Ces Leverage Buy
Out, peu connus il a y 10 ans, semblent constituer l'un des mécanismes
phares de la finance actuelle. Ils offrent ainsi des horizons nouveaux à
une large part des entreprises, jusqu'ici étrangère aux
problématiques d'ingénierie financière.
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Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
Buy Out)
Pour autant, la crise de liquidité portant sur les
financements de LBO et sur les subprimes
américaines1 rendra probablement le montage des futures
opérations à effet de levier plus difficile. L'âge d'or des
LBO, annoncé par Henry Kravis2, un des fondateurs du fonds
d'investissements précurseur KKR, est peut-être révolu.
Quoiqu'il en soit, le principe de ce type de montage ne semble pas
nécessairement remis en question3, à moins que ne
survienne une véritable crise systémique.
En effet, « historiquement, ne pouvaient être
cédées que les sociétés cotées en Bourse et
celles qui présentaient un intérêt pour d'autres acteurs
industriels, soit une infime minorité de sociétés. Pour
les autres, il n'y avait pas de marché. Le capital-investissement a
ouvert un troisième marché qui permet aux entrepreneurs de vendre
leurs sociétés, y compris les microsociétés »,
comme le souligne Maurice Tchenio4, fondateur d'Apax Partners, l'un
des principaux fonds d'investissements européens.
A ce titre, les LBO ont ouvert des perspectives nouvelles pour
de très nombreuses entreprises, françaises en particulier, pour
lesquelles cession efficace et valorisation substantielle étaient jusque
là improbables. D'où une véritable explosion des montages
à effet de levier portant parfois sur de très petits montants et
conduisant à véritablement redessiner le panorama des entreprises
françaises.
Or, si l'on examine de manière plus attentive le
maillage des entreprises françaises, on réalise qu'il est avant
tout caractérisé par le poids élevé des structures
de taille modeste, voire moyenne. Mises à part les très petites
entreprises, les PME/PMI constituent un pan fondamental du capitalisme
français (on se réfère aux critères
européens de définition des catégories d'entreprises, tels
qu'établis par la nouvelle recommandation 2003/361/CE concernant la
définition des PME5). Ces PME/PMI représentent 99,5 %
des entreprises françaises, 63 % de
1 Sophie Rolland - La résistance du
marché de la dette privée mise à rude épreuve - La
Tribune - 22 juin 2007
2 Eric Leser - La crise des marchés du
crédit compromet le financement des fonds - Le Monde - 31 juillet
2007
3 Les marchés peinent à évaluer
l'ampleur de la crise du crédit aux Etats-Unis - Les Echos - 6
août 2007
4 Maurice Tchénio - " Le
capital-investissement, un accélérateur de croissance " - La
Tribune - 11 juin 2007
5 Au regard de cette directive :
- Une moyenne entreprise est définie comme une entreprise
dont l'effectif est inférieur à 250 personnes et dont le chiffre
d'affaires n'excède pas 50 millions d'euros ou dont le total du bilan
annuel n'excède pas 43 millions d'euros.
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Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
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l'emploi (hors administration) et 53% de la valeur
ajoutée produite6. Mais ce sont elles aussi qui se trouvent
souvent à la croisée des chemins, entre implantation locale et
expansion internationale, structure familiale et perspectives
financières véritables.
Un récent rapport du Conseil d'analyse
économique7 expliquait « qu'il manque à la France
l'équivalent de 10.000 entreprises de 300 salariés. », les
PME françaises peinant à devenir des acteurs sérieux de
leur secteur. Constat confirmé par les travaux d'Anne Dumas8,
au sein de l'Institut Montaigne, qui explique que les entreprises
françaises ont des difficultés à atteindre le seuil
critique en terme de solidité financière, de présence
internationale et de R&D.
L'un des aspects propres aux PME françaises est leur
origine souvent familiale. Mais ce qui les distingue réside plus encore
dans le fait qu'un homme ou une famille en ait accompagné la
création, le développement et la maturité, faisant souvent
de celle-ci le premier enfant de l'entrepreneur, celui dont il aura suivi
chaque tressaillement.
Ainsi, l'économiste américain Schumpeter
considérait-il que l'entrepreneur était la pierre d'angle des
économies capitalistes, faisant de celui-ci le vecteur de l'initiative,
de l'innovation et donc, in fine de la création de
valeur9.
Néanmoins, l'entreprise familiale étant en
général l'oeuvre d'une existence, il convient d'en assurer la
pérennité au soir de la vie de celui qui l'a créée,
afin que le trépas de l'un ne s'accompagne pas de la mort de l'autre.
On constate actuellement que les successions familiales
semblent beaucoup moins naturelles qu'auparavant. En effet, la
complexité croissante de la gestion d'une PME, tout comme les besoins
financiers auxquels une famille seule ne peut faire face, entraînent une
incapacité à trouver un héritier au sein de celle-ci dans
près de deux tiers des cas.
- Une petite entreprise est définie comme une
entreprise dont l'effectif est inférieur à 50 personnes et dont
le chiffre d'affaires ou le total du bilan annuel n'excède pas 10
millions d'euros.
- Une microentreprise est définie comme une entreprise
dont l'effectif est inférieur à 10 personnes et dont le chiffre
d'affaires ou le total du bilan annuel n'excède pas 2 millions
d'euros.
Cette recommandation a remplacé la recommandation
96/280/CE depuis le 1er janvier 2005
6 Source DGI - INSEE : Base de données
fiscales
7 Jean-Paul Betbèze et Christian
Saint-Étienne - " Une stratégie pour la France " - rapport du CEA
- 2005
8 Anne Dumas - Pourquoi nos PME ne grandissent pas -
Institut Montaigne
9 Joseph Schumpeter - Théorie de
l'évolution économique, 1911 Joseph Schumpeter - Les
cycles des affaires, 1939
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Par ailleurs, on connaît le poids élevé
des générations du baby boom, qui seront appelées à
prendre leur retraite dans les années à venir. Les patrons de PME
issus de ces générations étant nombreux, on imagine bien
l'ampleur du phénomène à venir en terme de succession
à la tête de ces entreprises.
A titre d'exemple, les trois quarts des entreprises
françaises de taille moyenne sont dirigés par un membre de la
famille qui en est actionnaire majoritaire. Dans de nombreux cas, le dirigeant
en question en est lui-même l'actionnaire majoritaire, si ce n'est
unique. La majorité de ces entreprises n'a pas formalisé
juridiquement les relations entre actionnaires, par un pacte d'actionnaires par
exemple. Aussi la succession aux fonctions de direction comme la transmission
du capital sont-elles des enjeux majeurs dans ce cas. Si l'on reprend les
chiffres d'une étude réalisées en 2006 par
PriceWaterhouseCoopers, il apparaît que seules 23 % des PME n'envisagent
pas de modification de la structure de leur capital, alors que 58 % (contre 56%
l'année précédente) d'entre elles l'envisagent dans les
cinq années à venir. Ces chiffres montrent bien l'ampleur du
phénomène en question.
Si l'on considère que leur entreprise est souvent
l'oeuvre majeure de leur vie, il semble évident qu'aux yeux de
dirigeants de PME, la transmission de celle-ci aura une importance
considérable, les aspects financiers ne pouvant se suffire à
eux-mêmes. C'est pourquoi, bien souvent, cette échéance est
repoussée, le dirigeant préférant rester aux commandes
plutôt que de devoir affronter les incertitudes liées à une
cession. En effet, dans d'assez nombreux cas, on constate une sorte de refus de
« passer la main », que ce soit à un membre de la famille ou
plus encore à un investisseur extérieur, financier ou
industriel.
Le dirigeant actionnaire, à l'image de n'importe quel
autre créateur ou responsable est confronté à une
problématique centrale : son aptitude à susciter et à
former un successeur. A ce titre, 46 % des dirigeants actuellement en place
n'ont pas consulté la génération suivante, 50% n'ayant pas
prévu de plan de continuité10. Or ici, en plus de la
capacité à faire émerger la bonne personne se pose le
problème du capital. En effet, trouver celui (ou l'équipe) qui
pourra lui succéder, le former, l'introduire afin qu'il puisse, le
moment venu tenir les commandes ne suffit pas. Encore faut-il que celui-ci,
voire ceux-ci disposent des moyens suffisants pour racheter ses titres à
l'entrepreneur. Nous savons que c'est rarement le cas.
10 PWC - Enquête sur les entreprises familiales
françaises 2006.
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Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
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Si aucune succession n'est organisée, le dirigeant se
condamne d'une certaine manière à devoir assumer la direction de
son entreprise jusqu'au bout. Ceci est alors en contradiction flagrante avec le
souhait exprimé par nombre d'entre eux de pouvoir profiter de leur
retraite après de nombreuses années de travail. Une lourde
incertitude pèse alors tant sur l'avenir du dirigeant que sur celui de
l'entreprise.
L'entrepreneur est donc dans ce cas confronté à
une sorte de dilemme : rester au commande ou prendre sa retraite, vendre son
entreprise aujourd'hui ou miser sur sa croissance future. On pourrait aussi
résumer ce dilemme en opposant logique industrielle et logique
patrimoniale ou logique professionnelle et logique familiale.
Simultanément, on constate depuis plus de 10 ans un
très fort développement en France du capital investissement
à travers les montages de Leverage Buy Out (LBO). Ce type de montage est
aujourd'hui connu et très largement appliqué dans les
différentes économies occidentales et dans la nôtre en
particulier. L'emprise du capital investissement n'a en effet cessé de
croître depuis plusieurs années, le poids des entreprises dans
lesquelles ces fonds détiennent des participations étant
égal à celui des entreprises du CAC 40. Ainsi, ce sont plus de
12% du PIB français qui se trouvent ainsi réalisés par des
entreprises dans le capital desquelles est entré un fonds
d'investissement11. Celles-ci ont en grande majorité fait
l'objet d'un montage de LBO, mécanisme phare du capital investissement
permettant l'acquisition d'entreprises grâce à une mise de
départ relativement limitée.
Les entreprises en question enregistraient en 2005 une
croissance 6,9%12, à mettre en comparaison avec les quelques
1,7% de l'économie française13. Ainsi, ce secteur
constitue bien l'un des pans majeurs du développement économique
actuel, tant au regard de son poids que du dynamisme des participations qui
sont les siennes.
Si l'on retient la perspective qui était la nôtre
au départ, à savoir la problématique de la transmission de
PME, on doit avant tout examiner la réalité du capital
investissement. En effet,
11 AFIC (Association Française des
Investisseurs en Capital) - Rapport 2006
12 AFIC - Rapport 2006
13 INSEE - Chiffres clés 2006
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Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
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on retient souvent les prises de participations records
réalisées aux Etats-Unis ou en Europe, par KKR en particulier et
les LBO de plusieurs milliards voire dizaines de milliards14. Certes
ceux-ci jouent un rôle important et sont représentatifs du haut
niveau de technicité financière et juridique mis en oeuvre dans
ce type d'opérations15. Néanmoins, cela ne doit en
aucun cas occulter la réalité de ce secteur. En Europe, 8 500
prises de participations ont été effectuées par des fonds
d'investissements en 200616.
En effet, 82,7% des participations des fonds d'investissements
sont des PME, parmi lesquelles une large majorité (54,9% de l'ensemble)
compte moins de 100 salariés. Par comparaison, seul 1,3% des entreprises
détenues par des fonds en compte plus de 5 000.
De même, près de 50% des entreprises en
portefeuille réalisent un chiffre d'affaire de moins de 10 millions
d'euros, 79% un chiffre d'affaires de moins de 50 millions d'euros, ce qui
illustre la forte présence du capital investissement au sein du maillage
des PME françaises, et ce dans tous les domaines d'activité. De
même, ces entreprises représentent plus de 1,6 million de
salariés, et leurs effectifs ont connu une croissance de plus de 4% ces
dernières années, alors que les effectifs des entreprises du CAC
40 avaient tendance à diminuer. Si aujourd'hui, partout en Europe, les
entreprises se tournent vers le capital-investissement pour financer leur
croissance c'est qu'elles se trouvent face à un vide que personne ne
comble, excepté le private equity, selon Dominique
Sénéquier, président de Axa Private Equity. Maintes
études ont démontré que les sociétés dans
lesquelles les fonds investissent sont présents font preuve d'une
croissance supérieure à la moyenne.
Ceci montre le dynamisme de ces entreprises,
phénomène relativement logique quant on connaît le niveau
d'exigence des business plan des montages de LBO.
Par ailleurs, on peut estimer que la maîtrise croissante
de ce type de mécanisme par les acteurs économiques
français, la baisse des taux d'intérêts enregistrée
ces dernières années (en dépit d'une actuelle
remontée de ceux-ci) et un assouplissement général des
législations fiscales seront de nature à favoriser ce type de
montages. De même, le recentrage de grands groupes sur leur coeur de
métier les oblige à céder des filiales aux
activités trop périphériques. Par ailleurs, le papy
14 KKR : le pionnier des LBO - Le Figaro - 17
février 2007
15 François Vidal - Le marché des
très gros LBO connaît un essor sans précédent - Les
Echos - 9 janvier 2007
16 Dominique Sénéquier - Le
capital-investissement sert l'Europe industrielle - La Tribune - 15 mai 2007
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Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
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boom actuel entraînera la transmission de plus de 450
000 entreprises en l'espace de 10 ans. Pour Yvon Gattaz, ancien
président du CNPF, c'est un véritable défi
démographique que la France est appelée à
relever17.
Le capital investissement est donc bien, à travers les
fonds qui en sont les acteurs, l'un des vecteurs centraux de la restructuration
de l'actionnariat actuel et futur des PME. Pourtant, si l'on interroge les
dirigeants d'entreprises qui songent à une transmission de celle-ci,
bien peu nombreux sont ceux à envisager une cession à des
investisseurs financiers. En effet, 71% d'entre eux expriment, ex
ante, une préférence pour un repreneur de type industriel,
la pérennité de l'entreprise, la sauvegarde de l'emploi ou
l'identification plus facile des repreneurs étant en
général citées comme les raisons de cet à
priori18.
Pour autant, on sait bien que la réalité des
transmissions de PME est tout autre, très nombreux étant ceux qui
ont recours à des fonds via des montages de LBO.
En effet, le capital investissement, en dépit d'une
vague réticence initiale de certains actionnaires de PME a pris des
participations dans plus de 1400 entreprises en 2006. Ce chiffre peut
paraître faible en comparaison du nombre d'entreprises dont la cession
est envisagée, mais il faut le remettre en perspective avec au nombre
d'entreprises profitables et de taille suffisante pour faire l'objet d'une
opération de LBO. Ce sont 10,2 milliards d'euros qui ont
été investis en 2006, consacrant ainsi un nouveau record. La
croissance de ce secteur de l'ordre de 26% ces dix dernières
années montre bien la vitalité de ces
investissements19.
Une autre particularité de l'économie
française, à côté du poids important de ses PME, est
la place qu'elle détient concernant le capital investissement.
Troisième acteur mondial, elle se situe en seconde position en Europe
derrière la Grande-Bretagne et en première position en Europe
continentale. Ceci fait donc de ce secteur l'un des pourvoyeurs de capitaux
importants des entreprises françaises, surtout pour celles n'ayant pas
accès aux marchés boursiers mais dont les actionnaires
historiques ne peuvent nécessairement faire face à leur
développement, international
17 Entreprises familiales, on vous aime - Les Echos -
4 novembre 2005
18 PriceWaterhouseCoopers - Enquête sur les
entreprises familiales françaises 2006
19 AFIC (Association Française des
Investisseurs en Capital) - Rapport 2006
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Synthèse - La structuration d'un LBO (Leverage
Buy Out)
notamment. Cela peut ainsi permettre d'éviter
l'écueil de la sous-capitalisation, problème souvent
rencontré par les entreprises familiales.
L'importance de ce secteur est donc à ne pas
négliger dès lors que l'on s'intéresse aux
problématiques de transmission d'entreprise, et de PME en particulier.
En effet, en 2006, les montants investis dans des transactions de moins de 100
millions d'euros ont été supérieurs à ceux investis
dans les LBO de taille importante20.
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