5.5. Nombre d'épis par m2
L'analyse de la variance relative au nombre d'épi par
m2 a montré un effet hautement significatif des sites, des
variétés et de l'interaction Site X Génotype (Tableau
6).
Le nombre d'épis par unité de surface est un
paramètre important qui conditionne le rendement. La figure 19 indique
que les génotypes améliorés et les génotypes locaux
Jneh Khottifa (2), Bayadha (7) et Ward Bled (13) se caractérisent par le
nombre d'épis le plus important. L'augmentation de la salinité de
l'eau d'irrigation des sites affecte négativement la formation des
épis conformément à plusieurs travaux (Saadollah et al.
2005, Eugene et Maas, 1996) L'interaction Génotypes X Environnement est
significative au seuil de 5% a montré
51
qu'il existe des génotypes dont le nombre d'épis
n'est pas affecté significativement par la salinité à
savoir Aoudhay (1) et Beskri Pubescent (3) (Figure 19).
Nombre d'épis/m2
400
200
600
500
300
100
0
Chbika
Sidi Bouzide Souassi
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
25
Génotypes
Figure 19 : Nombre d'épis par
m2 au stade maturité complète des différents
génotypes aux niveaux des trois sites expérimentaux.
Le nombre d'épis enregistré au niveau du site
Sidi Bouzid est plus faible à celui trouvé au niveau du site de
Souassi et serait expliqué par le retard de semis au Sidi Bouzid d'un
mois par rapport à la date conventionnelle de semis.
5.6. Nombre de grains par épi
Le nombre de grains, qui mesure la fertilité de
l'épi est une caractéristique variétale très
influencée par l'environnement. L'analyse de la variance du nombre de
grains montre des effets hautement significatifs des sites, des
génotypes, ainsi que l'interaction Site X Génotype (Tableau
6).
Le nombre de grains qui mesure la fertilité des
épis montre bien que tous les génotypes améliorés
présentent le nombre de grains par épi les plus
élevés. Seulement, certains génotypes autochtones ont un
nombre de grains par épi comparable :Jneh Khottifa (2), Bayadha (7),
Ward Bled (13) et Richi (19).
L'analyse de la figure 20 relative au nombre de grains par
épi montre que la salinité réduit significativement ce
paramètres. Ces résultats montrent que l'augmentation de la
salinité de
52
l'eau d'irrigation est associée au déclin du
nombre des grains par épi chez tous les génotypes de blé
dur étudiés. Ce qui est en accord avec les travaux de Boubaker,
et al. (1991). En conditions de stress salin, Katergi et al. (1994) et
Saadollah et al. (2005) ont prouvés que les paramètres de
rendement sont affectés négativement chez le blé dur par
la salinité. Alors, que Farooq, (2006) a considéré que la
réduction de ces paramètres pourrait être
considérée comme un indice de tolérance à la
salinité.
Le semis tardif au niveau de Sidi Bouzid, peut
néanmoins expliquer le fait que le nombre de grains par épi soit
faible au niveau de ce site.
Nombre de grains/épis
40
25
20
35
30
15
10
0
5
Chbika
Sidi Bouzide Souassi
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
25
Génotypes
Figure 20 : Nombre de grains par épi
au stade maturité complète de différents génotypes
aux niveaux des trois sites expérimentaux.
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