II. CONTROLE DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE DES EAUX DE
LA STEE :
Nous savons bien avance que l'aspect
bactériologique d'une eau de consommation nécessite un
contrôle minutieusement car les bactéries pathogènes sont
dangereuses pour la santé humaine et qui sont à l'origine des
maladies hydriques. La STEE effectue des temps en temps des analyses micro
biologiques mensuellement. De plus en plus, lors de ces analyses ; le test
de présence /absence est beaucoup plus sollicité que le test de
dénombrement. Ce test est porté sur le flore total, les
coliformes totaux, le streptocoque, les stophylocoques , les clostridiums, les
sulfates réducteur , les salmonelles ainsi que les shiguelles.
Pour la station GD26, le test était fait à
base de coliforme et les streptocoques ; pour rechercher les coliformes
dans l'eau traitée de la STEE, on procède de la manière
suivante :
- On prélève d'abord l'échantillon
après flambé le robinet, on transporte celui-ci au laboratoire
et on met sur une paillasse nettoyée avec un linge
imprégné d'une substance desinfectueuse ;
- On se minus des matériels tels que les béchers
gradués de 100ml et un sachet de scellage pour l'incubation Dans ce
bécher, on verse alors l'échantillon et on fait dissoudre dans
celui-ci la capsule de poudre de colibert 18 heures (18h), on verse ensuite les
100ml de solution contenue dans le bécher, dans ce sachet de scellage et
on y introduit ce dernier dans l'appareil sealer 2X pour le scellage.
- Et enfin, on place le sachet scellé à
l'incubation dans l'étuve pendant 18h à 37°C.
L e résultat de test est déterminé par
comparaison à un spécimen négatif incolore. Si les
coliformes existent dans l'échantillon prélevé, la couleur
de la solution après incubation est jaune.
Pour les streptocoques, leur recherche débutera aussi
par flambement du robinet lors du prélèvement et le nettoyage de
la paillasse au laboratoire. Pour ce type de test, on se sert d'un
bécher de 100ml et d'une bouteille. On fait dissoudre la capsule de la
poudres de streptocoque 24h dans 100ml d'eau contenue dans le bécher. On
verse la solution dans une bouteille que l'on place dans l'étuve pour
l'incubation pendant 24h à 44°C .
On assiste à un changement de couleur tel que le rouge
violacé au marron de l'échantillon après incubation nous
indique la présence de streptocoque.
Les résultats de ces tests pour la station montre une
absence des coliformes (fécaux et totaux) et les streptocoques mais
quand on a examiner le résultat des autres stations on trouve quelque
fois la présence de l'une et ou de l'autre bactérie.
De manière générale, sur l'étude
bactériologique, il est difficile de se prononcer sur la qualité
de l'eau produite par la STEE mais on estime le nombre des bactéries
pathogènes dans cette eau ne pourrait pas avoir d'influence nette sur la
santé publique.
En définitive, vue les résultats d'analyses d'eau
traitée de la STEE et vue les normes de l'OMS, on affirme que la
qualité organoleptique de l'eau produite par la STEE est bonne
(satisfaisante) mais l'analyse physique et chimique ne sont pas fait ?. La
qualité bactériologique est acceptable .Alors l'eau
traitée par la STEE est sollicitable (acceptable).
Or compte tenu des nombreuses difficultés
rentrées par le réseau de distribution, on y cherche à
savoir est ce que cette eau conservera -t- elle sa qualité au cours de
la distribution ?
ANALYSE QUALITATIVE DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU DE LA
STEE
Dans le chapitre passé, il a été
démontré le réseau de distribution en eau de la STEE, qui
rencontre d'énormes problèmes tels que : fuites,
étouffements du réseau, nous allons examiner dans ce paragraphe
de ce chapitre, les effets néfastes de chaque classe de problème
sur la qualité d'eau. En d'autre terme, nous allons examiné
l'influence de ce réseau sur la qualité de l'eau
transportée vers les clients.
&-INFLUENCE DU RESEAU DE DISTRIBUTION EN EAU DE LA
STEE SUR LA QUALITE D'EAU POTABLE DISTRIBUEE :
Nous avons déjà observer les
causes des fuites de conduites. Celles qui ont retenu notre attention est la
vétuste( vieille).
Dans un angle de gestion d'eau, on peut dire que la fuite des
conduites contribue au gaspillage (perte d'eau). Elle engendrera la chute de
pression d'eau dans les conduites. C'est ce qui entraînera que les
abonnés lointains sont souvent privés d'eau.
Suivent l'hygiène, elle formerait un
des facteurs d'altération de la qualité d'eau traitée. Le
réseau étant vétuste mais non étanche ; on
pourrait ignorer une possibilité de contamination de l'eau produite par
la STEE pour plusieurs raisons :
- Les agents extérieurs pourront entrer dans le
réseau : Nous savons d'avance que la ville de N'djamena est
notamment manquée d'un réseau d'assainissement. Les eaux
usées sont canalisées de manière anarchique car dans
certains quartiers de la ville, on avait mentionner que les conduites d'eau
potable de la STEE sont mis proches ou même sous les canalisations. Les
conduites ne sont pas étanches ; il y'avait une possibilité
que les eaux usées arrivent dans les conduites de distributions ;
par conséquent, elles contaminent l'eau potable à
distribuée pour la population de la ville de N'djamena.
- Nous avons aussi les bactéries pathogènes qui
peuvent facilement atteindre le réseau :Alors les zones
défectueuses qui permettent les points des fuites constitueraient ainsi
une porte d'entrée pour les micro bactéries d'où la
pénétration des bactéries dans l'eau potable au cours de
son transport et alors l'indice de sa contamination par les
bactéries.
- Nous avons des pratiques dangereuses qui ont été
entrepris sur le réseau de distribution de la STEE .
En agrandissant ou en réduisant les
diamètres des conduites en PVC neufs ( c'est-à-dire la conduite
qui doit remplacer celle qui a été défectueux), on met les
huiles de moteur vidangé aux bouts des conduites en PVC afin de bien
faciliter la dilatation de celle-ci au feu. Mais c'est dans cette conduite que
l'eau traitée circulera. De point de vue, nous pensons que cette
façon de faire augmente la chance d'incorporation des bactéries
dans le réseau.
- En plus, lors des réparations des conduites comme par
exemple le branchement des conduites qui peut en avoir des déblais
contenu dans le plastique ; ce bouchon sert à maintenir l'eau de ne
pas coulée c'est pour cette raison que les agents mainteniciens du
réseau de distribution de la STEE les font en remplaçant les
conduites d'eau boueuse dans la conduite ; c'est l'un des majeurs
problèmes que l'avons rencontrés comme exemple la route qui
mène vers l'aéroport en quittant le ronpoint ; il y'avait
une fuite qui a durée on a détruit une partie butimé
avant d'enlever l'ancienne conduite ;tous les arrangements
inadéquats contribueront à une contamination de l'eau
traitée pendant le transport vers les clients.
- Le contat de l'eau avec les parois des conduites pourront
permettre le développement rapide des certaines bactéries dans le
réseau lui-même ainsi que la dissolution de certaines substances
chimiques provenant des tuyaux galvanisés, ciments ainsi que d'autres
matériaux de constructions de réservoirs participeront à
la dégradation de la qualité d'eau produite.
- En plus de ces facteurs, se trouvant également
l'étouffement du réseau. Comme l'avait cité, cet
étouffement s'exprime par l'absence de la ventouse. Son impacte se
matérialise dans la non dissolution de l'oxygène dans l'eau. Ceci
pourrait nous pensé que l'eau distribué par la
société tchadienne d'eau et d'électricité n'est pas
suffisamment oxygéné car l'oxygène manqué de cette
eau.
En définitive, compte tenue de manque
d'énergie, les stations de pompage d'eau de la STEE sont
privées d'eau à cause des coupures d'eau permanent. Cela
emporterait une apparition des micro-organismes anaérobies rougureux
(clostridium) ainsi que les algues dans les conduites ; alors on est
devant une situation de contamination.
Pour s'assurer de la confirmité de nos
hypothèses que nous examinés comme signes de contamination, il
nous faut effectuer une analyse sur l'eau potable distribuée. Alors,
nous penserons sur l'hypochlorite de calcium injecté à l'eau lors
de son traitement est- elle suffisante pour attester la sécurité
de cette eau potable lors de son transport.
Pour mieux connaître,étudions les limites du
traitement par chloration :
· Limite du traitement par chloration :
On a qu'une seule procédure de traitement de l'eau par la
STEE : la désinfection par chloration. Vue son efficacité,
ce traitement à des limites :
-Premièrement, il est à relever que réussir
le traitement par désinfection avec les produits oxydants, n'est pas une
chose aisée ; en particulier, le réseau de distribution ou
l'interface eau matériaux représentant un milieu d'accumulation
des dépôts organiques et minéraux représenteraient
un fort pouvoir réducteur. On peut se dire qu'il a une réelle
difficultés pour un oxydant relativement puissant comme l'hypochlorite
de calcium qui a un pouvoir d'éliminer les bio films. La mauvaise
diffusion de l'oxydant au sein du bio film plus encore à
l'intérieur des cellules formant ce bio film, a dont beaucoup de micro
organismes au traitement .
La limite de ce traitement par chloration se résultant
à la fois de la non diffusion d'oxydant dans le bio film épais et
de l'induction de leur mécanisme de résistance. Les virus
résistent également à ce traitement.
Ce principe de traitement par chloration employé par la
STEE, celui par gravité est moins fiable car il est manuel. Ainsi sur le
réseau de distribution de la STEE visité, on a remarqué
qu'il y'a des fuites. Tout ceci nous montre que nos indices de contaminations
retenus peuvent sembler à une réalité . Si cela est
la situation, nous sommes tentés de dire que les dommages liées
à la qualité défectueuse de l'eau de la STEE est l'absence
de son fonctionnement. Ce réseau pourrait induire des risques
liées à la qualité de l'eau potable distribuée. Il
est à l'origine des maladies hydriques ( causées par l'eau)
existant dans cette ville de N'djamena que nous allons représenté
brièvement
MALADIES HYDRIQUES
L'eau est la source de la vie, or elle peut être la cause
de la mort de ces consommateurs si sa qualité est dégradante.
L'eau est un actif de transmission des maladies hydriques. Certaines
pénétrations et développements bactériennes telles
que les fièvres typhoïdes, paratyphoïdes, la dysenterie
bacillaire, le choléra, la diarrhée persistante sont
transmissent par l'eau.
La propagation subite et rapide d'une maladie
infectieuse à salmonella et shingle et dans l'amibiase sont aussi
liées par ces bactéries. D manière indirecte, l'eau joue
un rôle dans la transmission du paludisme ainsi que certaines maladies
(filariose et bilharziose).
Devant ces défaillances du réseau de
distribution en eau potable de la STEE qui induiraient ces maladies hydriques,
nous allons offrir certains éléments pour renforcer ce
réseau.
&- RENFORCEMENT DU RESEAU :
Avant d'offrir les éléments de renforcement du
réseau de distribution en eau ; il faut d'abord apporter quelques
suggestions d'améliorations du système d'adduction d'eau de la
STEE.
SOLUTION PRECONISEE AU SYSTEME D'ADDUCTION D'EAU
POTABLE :
En considérant les difficultés rencontrées
dans le système d'adduction d'eau, nous allons suggéré ce
qui suit :
- Maintenir les forages, bien les entretenir ainsi qu'on
multiplie les nombres des forages pour que les quartiers
périphériques de la ville aient l'eau potable de la STEE.
Ces forages existant ne satisfaisant pas, assurer une
alimentation en eau potable permanant dans cette ville qui s'accroît de
temps en temps.
En plus de ces 19 stations, la STEE pourrait également
déterminer le nombre de forages d'eau qu'il faut pour l'alimentation de
la ville de N'djamena au moyen de cette formule : Nf=Qic/Qf avec
Qf : débit de forages (m3/j)
Qic : débit d'eau
transité depuis le point de piquage jusqu'aux stations de traitements
(m3/j)
Nf : le nombre de forages
- Faut construire dans chaque station des réservoirs de
stockages d'eau à des cuves comme le cas de jumellé ainsi que le
GD1 pour remédier au problème de coupure.
- Faire de nettoyage des réservoirs chaque année
(annuellement) ; vidanger la cuve, éliminer les dépôts
sur la paroi des réservoirs par injection d'eau sous pression et
désinfecter la cuve avec des produits chlorés.
- Rendre les réservoirs étanches et renouvellement
permanant de l'eau dans ceux la.
- Acceder au remplacement de traitement gravitaire par le
traitement à la pompe doseuse.
- Faire adopter le système de traitement qui doit
être compter un prétraitement ; une filtration sur charbon
actif et la désinfection. Nous avons proposé ce système de
traitement adéquat pour l'avenir de notre pays. Si jamais les nappes de
la ville de N'djamena arriveront un temps à un degré
inquiétant de la pollution.
- Mettre à la disposition des pompes les sources
d'énergies sures et de façon continuel pouvant assurer le bon
fonctionnement de celles-ci.
SUGGESTION POUR RENFORCER LES CAPACITES DU RESEAU DE
DISTRIBUTION EN EAU POTABLE DANS LA VILLE DE N'DJAMENA :
Conservons ce réseau de distribution en
eau de la STEE ; on proposera :
· Faire limité l'importance des pertes d'eau dans le
réseau ;On pourrait également limité par une
surveillance de lutte contre les pertes d'eau et les gaspillages. Pour tout
cela ; il faut prendre des mesures pour limiter toutes les pertes.
Ces mesures impliqueront la mise en oeuvre d'un dispositif de
surveillance humaine ou mécanique qui exigera l'emploi des compteurs qui
demandent d'entretien :
- On instaure un système de contrôle des habitants
pour repérer les vannes ainsi que les robinets défectueux ;
puis en assurant leur réparation ;
- En supprimant toutes les causes des fuites des
conduites ;
- En précédent au remplacement systématique
des conduites des quartiers par quartiers ;
- Faut pas attendre que ces dernières puissent
connaître des fuites avant de les remplacer, or en agissant ainsi, on
pourra limiter les risques d'altérations de la qualité d'eau
traitée ;
- On doit augmenter la capacité du réseau de manier
à servir toute la ville de N'djamena ;
- Veiller protégé les conduites contre les
phénomènes de corrésions et des coups de bélier.
Pour ces coups de bélier, on peut mettre des systèmes
d'anti-bélier (les directions d'équilibres tels que les
réseau qui sont à l'air libre pouvant remplacer un ballon dans
les cas des faibles hauteurs de refoulement et sou page de
décharge : il faut lutter contre les surpressions, car elles s'
ouvrent et laissent passer un bon débit dès que le pression
dépasse sa valeur déterminée).
Contre cette corrésion, on adoptera la protection
cathodique c'est-à-dire la production qui constituait à modifier
les réactions métal électrolyte par l'action d'un courant
électrique de manière à ne pas avoir à l'interface
entre le métal et le milieu des réactions de réducteurs
ainsi que les protections actives et passives.
-Il faut protéger le réseau de distribution en
appliquant les techniques suivantes :
* Les tuyaux en fonte ductile : Faire une protection
extérieure supplémentaire par manchon en
polyéthylène ;
* Les conduites en acier utilisées dans les canalisations
aériennes ; on doit prévenir une application d'une vernie
bitumeuse ou encore d'une peinture ;
Concernant les conduites enterrées, une
résistance mécanique du revêtement pourrait en cas des
besoins être remplacée par l'enroulement d'une couche des tissus
de verre et le badigeonnage blanc à l'aide d'une base du lait de
chaux ; permettant alors une protection anti-solaire pour les
tubes ;
· Surveiller les vitesses de circulation (débit)
d'eau dans les conduites. Pour cela, il faut disposer un regard tout le long (
50 à 70m) de la ligne droite ; d'un regard à chaque angle ou
d'un regard de section et des regards enfin du réseau , il faut
installer dans chaque branche du réseau de distribution des robinets de
décharges en cas des fuites, on accède au remplacement des
conduites , on laisse l'eau boueuse couler en dehors du réseau.
· Mettre des ventouses pour évacuer l'air qui se
combine avec l'eau ;
De manière générale, la ville de
N'djamena est située dans une plaine plate forme ; on pourra
identifier les points ou on peut installer les ventouses ;
· Mettre des panneaux de signalisations dans tous les points
ou on a installé des vannes pour qu'un cas de problèmes tel que
les fuites : on les repère facilement pour les fermer ;
En dehors de ces éléments de renforcements, nous
imposons fermement à la STEE de bien contrôler la qualité
de l'eau potable distribuée quotidiennement. Nous suggérons
à ce qu'elle effectue ces analyses avant et après le
traitement.
En définitive, elle fasse les tests de traitements
chaque jour afin de déterminer les taux adéquats.
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