Section 2 : La nécessité de faire
des jugements et des évaluations :
L'intervention de l'auditeur se manifeste par
l'évaluation, des jugements et des hypothèses. Le fait que
l'auditeur soit engagé, il assume une part de risque et de
responsabilité, c'est le cas par exemple des BIG 5 où l'auditeur
certifie que les états financiers de l'entité auditée sont
réguliers, sincères et reflètent une image fidèle
de la situation réelle de la société, alors qu'il
s'avère par la suite pour une raison ou une autre
que l'auditeur s'est trompé du jugement. Et par
conséquent, les utilisateurs des états financiers vont être
induis en erreur.
Ceci peut avoir conséquences néfastes. Ainsi, le
cas fait apparaître le risque que peut couvrir un auditeur suite à
son intervention. C'est dans ce contexte que s'insère l'étude de
l'approche par le risque qui permet à l'auditeur de mieux planifier sa
mission afin qu'il puisse réduire au minimum son risque de ne pas
détecter des erreurs significatives dans les états financiers, ce
qui lui amènera d'être plus rationnel et plus efficace.
Comme nous l'avons déjà mentionnées,
l'approche par le risque est une méthodologie centrée sur la
recherche d'efficacité dans les travaux de révision comptable.
Ainsi, à titre indicatif, le fait de mesurer et
contrôler le risque bêta par rapport au seuil de signification est
une tache nécessaire voir obligatoire car ce type de risque diminue
l'efficacité de la mission d'audit qui vise à assurer que les
états financiers ne contiennent pas d'erreurs significatives. Ces
erreurs peuvent avoir des influences néfastes sur l'auditeur voir
même des poursuites judiciaires.
Ainsi, l'auditeur est amené à montrer qu'il a
suivi les règles de l'art et qu'il a mis en oeuvre les diligences
normales de la profession.
En conclusion, on peut dire que l'approche par le risque
assure l'efficacité de l'auditeur puisqu'elle garantisse un choix
rationnel ainsi que des jugements et des évaluations efficaces.
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