SOMMAIRE
DEDICACE..........................................................................................
I
REMERCIMENTS................................................................................
II
SIGLES ET
ABREVIATIONS..................................................................
III
INTRODUCTION
GENERALE..........................................................................................
1
Première Partie : CADRE THEORIQUE
......................................................
3
CHAPITRE I : CONCEPTS ET THEORIE DE LA GESTION
DES RESSOURCES
HUMAINES..............................................................
.. 4
Section I : Revue de
littérature.........................................................................
4
Section II : Les pratiques en gestion des ressources
humaines..................................... 6
CHAPITRE II : LES RELATIONS ENTRE LA GESTION
DES RESSOURCES HUMAINES ET LA
PRODUCTIVITE.............................. 17
Section I : Définition du concept de
productivité.................................................. 17
Section II : Liaison entre la gestion des ressources
humaines et la productivité............... 18
Deuxième Partie : CADRE PRATIQUE :
CAS DE L'ONEA................................ 22
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
L'ONEA...............................................
23
Section I : Histoire de
l'ONEA........................................................................
23
Section II : Organisation administrative et
fonctionnement de l'ONEA........................ 26
Section III : Présentation de la Direction des
ressources humaines.................................. 28
Section IV : Le plan stratégique 2008-2010 de
l'ONEA............................................... 30
CHAPITRE II : CADRE
ANALYTIQUE........................................................32
Section I : Analyse de la gestion des ressources humaines
à l'ONEA........................... 32
Section II : Analyse du potentiel des ressources humaines
de l'ONEA.......................... 37
Section III : Analyse des écarts et
vérification des hypothèses....................................
38
CHAPITRE III :
RECOMMANDATIONS.................................................................45
CONCLUSION........................................................................................
48
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................
50
LISTE DES
ANNEXES..............................................................................
52
TABLE DES
MATIERES...........................................................................
70
INTRODUCTION GENERALE
Aujourd'hui, la mondialisation et la concurrence
internationale, la nécessité d'être à
l'écoute des clients, la rapidité des innovations, la
difficulté grandissante à prévoir donc à
gérer les risques, sont autant de données qui conduisent les
entreprises à prendre conscience de l'importance du « facteur
humain ».
En effet, les managers se sont rendus compte qu'il n'est de
richesse que d'hommes et qu'il faut savoir gérer, dynamiser et
promouvoir cette richesse enfin d'accroître leurs performances et leurs
rentabilité.
Ainsi la gestion des ressources humaines s'inscrit aujourd'hui,
comme l'une des fonctions essentielles de l'entreprise. Elle conduit le
développement des ressources humaines en vue de la réalisation
des objectifs de l'entreprise. Aussi, la gestion des ressources humaines
définit les stratégies et les moyens en ressources humaines, les
modes de fonctionnement organisationnels et la logistique de soutien afin de
développer les compétences nécessaires pour atteindre les
objectifs de l'entreprise.
Des auteurs comme Barney et Wright, 1998, stipule
que : « l'investissement dans les pratiques
RH s'impose de plus en plus comme l'une des solutions pouvant permettre aux
entreprises d'augmenter leur productivité et accroître leur
capacité concurrentielle ; il s'agirait même de l'un des
moyens stratégiques dont disposent aujourd'hui les dirigeants pour
améliorer la rentabilité de leur entreprise. »
Delaney et Huselid, 1995, quant à eux, stipule que
« pour améliorer leur performance et leur position
concurrentielle les entreprises n'ont pas d'autres choix que de réviser
les activités traditionnelles de gestion des ressources humaines telles
que la planification de la main-d'oeuvre, la gestion de la carrière, et
surtout d'innover, en
développant des pratiques de GRH conduisant à des performances
plus élevées. »
Cependant, l'objectif primordial de toute entreprise
étant la recherche du profit et l'homme étant l'un des moyens
essentiels de la chaîne de production, il va de soi pour l'entreprise que
ces ressources humaines soient productives.
L'office National de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA),
comme toute autre entreprise tend à la recherche perpétuelle de
l'accroissement de la productivité. Certes de nombreuses pratiques sont
entreprises à cet effet, mais force est de constater comme dans toutes
organisations des insuffisances. Ainsi dans un tel contexte, les insuffisances
dans les pratiques en matière de gestion des ressources humaines ne
constituent-elles pas un frein à l'accroissement de la
productivité ?
Comment gérer de façon efficace et efficiente
les ressources humaines afin d'accroître la productivité ?
Telle est la préoccupation fondamentale qui nous a
conduit au choix du thème : Gestion des Ressources Humaines
et Accroissement de la Productivité des Entreprises au Burkina
Faso : Cas de l'Office National de l'Eau et de l'Assainissement
(ONEA).
La présente étude se fonde sur
l'hypothèse que :
Les pratiques en ressources humaines existantes à
l'ONEA sont sources d'accroissement permanent de la productivité.
Ainsi l'objectif principal de notre étude consistera
à vérifier s'il est pratiqué une gestion des ressources
humaines efficace et efficient, nécessaire pour une amélioration
de la productivité à l'ONEA.
De plus notre étude se justifie par le souci de montrer
l'importance des ressources humaines dans une entreprise, la mise en exergue du
rôle de la gestion des ressources humaines dans la productivité
d'une entreprise et l'apport d'une contribution à la gestion des
ressources humaines au Burkina Faso.
Pour ce faire nous avons circonscrit notre sujet autour de
la gestion des ressources humaines, de la productivité, du le lien
qu'il existe en la gestion des ressources humaines et la productivité et
sur l'état des lieux de l'existant à l'ONEA.
De ce fait, pour collecter le maximum de données, nous
avons eu à combiner plusieurs techniques de recherche, comme la
recherche documentaire, la recherche sur internet et des entretiens avec
différents membres du personnel de l'ONEA.
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
CHAPITRE I : CONCEPTS ET THEORIE DE LA GESTION
DES RESSOURCES HUMAINES
Section I : Revue de littérature
La revue de littérature a pour objectif de mettre en
exergue les auteurs qui se sont intéressés à la question
de la productivité dans un contexte professionnel. La diversité
des approches développées autour du concept de
productivité laisse peu d'espoir à ceux qui souhaiteraient
disposer d'une formulation simple.
Ainsi, la revue de littérature nous permettra de mieux
cerner le concept de productivité et de mieux comprendre les enjeux
liés à son appropriation par la gestion.
Le premier auteur à amorcer une tentative de
définition est Fréderic Taylor, 1915. Son approche se fonde sur
la motivation financière et la recherche du gain. II explique la
motivation de l'homme au travail par la volonté de maximiser le profit
individuel.
Cette conception économique de la motivation inspire
les différents systèmes reposant sur l'intéressement et le
bénéfice des primes au rendement. Ainsi à partir de
l'approche mécaniste qui vise à développer les gains de
productivité, Fréderic Taylor invente l'Organisation Scientifique
du Travail.
Elton Mayo, 1932, quant à lui, adopte une position
différente en expliquant que le travail répond à un besoin
de relations humaines et résulte de l'appartenance à un groupe
social. Il montre que l'argent n'est pas la seule motivation de l'homme au
travail et développe une approche sociale de la motivation.
L'expérience réalisée par Elton MAYO
entre 1327-1932 dans les ateliers de Hawthorne à Chicago a permis de
démontrer que le rendement du groupe peut augmenter en lien avec la
considération et la valorisation portée aux travailleurs.
Pour Mac GREGOR, 1960, le besoin de responsabilité et
la réalisation de soi est source principale de motivation de
l'être en situation professionnelle. Il est l'auteur d'un ouvrage
intitulé « Théorie X et Théorie
Y ».Cet ouvrage met en opposition deux conceptions de l'homme au
travail.
Cette théorie décrit d'une part, une vision
autoritaire et hiérarchique et d'autre part une approche participative
et responsabilisante.
Dans la Théorie X, le style de direction est
fondé sur la hiérarchie et le commandement. Le processus
centralisé est caractérisé par une pyramide
hiérarchique, un encadrement, un contrôle du personnel. Cette
conception de l'homme au travail est fondée sur la recherche d'avantages
financiers, la peur de la sanction, l'aspiration à la
sécurité.
La Théorie Y postule que les individus peuvent
être responsabilisés et se diriger eux-mêmes. Ils sont
motivés pour atteindre à la fois les objectifs de l'organisation
et des objectifs personnels.
Les travaux de ces auteurs ont inspiré ceux de
Fréderick Herzberg, 1959, auteur de la Théorie des deux
facteurs.
Il est l'un des premiers à avoir analysé la
motivation dans les situations de travail en cherchant à distinguer les
facteurs de satisfaction. Il s'appuie sur la Théorie des incidents
critiques qui vise à identifier les facteurs de satisfaction et les
facteurs d'insatisfaction, à mesurer leur impact sur le travail à
travers l'analyse des évènements professionnels.
A cet effet, deux facteurs principaux susceptibles de
déclencher la motivation sont mis en relief. Il s'agit :
- Les facteurs moteurs : ils se rattachent au contenu des
tâches, à l'autonomie accordée, à la reconnaissance
et à l'évaluation des performances, au niveau de
responsabilité, à la possibilité de carrière ou de
promotion personnelle.
Herzberg considère que seuls ces facteurs ont un
véritable impact sur la motivation des personnes.
- Les facteurs d'ambiance : ils se rapportent au contexte
de travail, c'est-à-dire les relations de travail, les conditions
matérielles, la rémunération et la politique
générale de ressources humaines.
Pour Herzberg, le véritable ressort de la motivation
concerne la nature du travail et non sa rétribution qui réduit
l'insatisfaction sans exercer une fonction motivante.
En considérant que le contenu de la tâche est un
facteur de motivation, Herzberg invente le concept d'enrichissement des
tâches qui conduit à donner aux travailleurs plus de
responsabilité et d'autonomie. Cette Théorie de la motivation a
permis de démontrer que les stimulants financiers ne sont pas les seules
sources de motivation.
Section II : Les pratiques en gestion des
ressources humaines
La mise en place de certaines pratiques au sein des
entreprises comme la planification des ressources humaines, le processus de
recrutement (recrutement, sélection et l'accueil), la
rémunération, la planification des carrières,
l'évaluation des rendements (appréciation du personnel) ; la
formation, la diffusion des informations, etc.... ( Barel, 2001)
relèvent de la gestion des ressources humaines (GRH). Bien qu'il existe
plusieurs approches visant à définir et à
répertorier les diverses pratiques RH, notre analyse portera sur les
pratiques dites traditionnelles énumérées ci-dessus et de
nouvelles pratiques telles la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences.
La mission de la fonction gestion des ressources humaines
consiste en la mise en disposition de l'entreprise des moyens humains
nécessaires, sous la double contrainte d'un fonctionnement harmonieux et
efficace de l'ensemble humain et du respect des désirs de justice, de
sécurité et de développement personnel de chacun de ses
membres. Ainsi, la gestion des ressources humaines a des implications sur la
performance des entreprises.
Pour analyser ces pratiques de gestion des ressources
humaines, Garand et Fabi (1992)1(*) proposent un canevas d'analyse à la fois
pratique et simple. Selon ces auteurs les pratiques RH touchent
différents aspects à savoir : l'acquisition des ressources
humaines composées de l'organisation des RH qui passe par l'analyse des
emplois, des processus de recrutement (recrutement, sélection et
accueil) ; l'aspect touchant à la conservation des ressources
humaines qui passe par la motivation des employés à travers de
bonnes pratiques de rémunération, de gestion des
carrières, les relations sociales et d'évaluation du rendement
(appréciation du personnel). Enfin nous ne manquerons pas de penser
à l'aspect touchant au développement des ressources humaines
comportant la formation, de la gestion des emplois et des compétences et
la diffusion de l'information.
Paragraphe 1 :L'acquisition des ressources
humaines : le recrutement, la sélection et l'accueil
C'est une étape très importante dans la
recherche de l'efficacité et de la performance dans toute organisation
car les conséquences d'un mauvais recrutement sont énormes et
peuvent être sans doute fatales pour l'entreprise. Lorsque le candidat
sera sur ou sous recruté par rapport au poste, ceci conduira
inévitablement à une situation de séparation volontaire ou
non avec pour conséquences des coûts supplémentaires et des
pertes de productivité. Toute chose qui peut amener l'entreprise
à la dérive dans un environnement où la concurrence est
rude.
Pour être à l'abri de ce problème, il faut
définir une stratégie de recrutement qui passe par la description
du poste et profil des candidats. La description de poste consiste à
présenter tous les aspects importants du poste afin de permettre un bon
recrutement. La fiche descriptive du poste doit mentionner les
éléments suivants : identification de l'emploi, mission de
l'emploi, situation de la structure, description des activités
(informations initiales et complémentaires du plan de travail, etc.),
marge d'autonomie. Ainsi, la définition du poste à laquelle on
aboutit donne une image claire des principales responsabilités
liées au poste.
La définition du profil du candidat permet de
décrire le candidat compétent en regroupant les
éléments du profil en caractéristiques :
- indispensables : qu'il faut obligatoirement pour
remplir la mission ;
- essentielles : sont nécessaires pour assurer
correctement la fonction ;
- souhaitées : désirées mais non
nécessaires.
Une fois ces deux étapes préalables de
recrutement réussies, on peut sans trop de risque d'échec lancer
le processus de recrutement par l'appel aux candidatures, à la
sélection, au choix des meilleurs dossiers et finalement à
l'accueil.
Au fond, l'objectif majeur d'un recrutement est de trouver la
personne qu'il faut pour occuper un poste vacant ou créé. Le
problème posé est d'assurer une adéquation entre les
besoins de l'emploi et les aptitudes individuelles du candidat
Paragraphe 2 : La conservation des ressources
humaines
La conservation des ressources humaines passe par la
motivation des employés à travers de bonnes pratiques de
rémunération et de gestion de carrières puis
d'évaluation de rendement (appréciation du personnel) et les
relations sociales.
2.1- La motivation
Le seul fait de donner des objectifs et des informations aux
acteurs des organisations ne suffit pas pour qu'ils agissent dans le sens des
objectifs de l'organisation, il faut aussi les stimuler, les impliquer. Selon
Patrice ROUSSEL cité par MALO et MATHE (op.cit.), la motivation au
travail est un « processus qui implique : 1) la volonté
de faire des efforts, d'orienter et de soutenir durablement l'énergie
vers la réalisation des objectifs et de la charge de travail, et 2) de
concrétiser cette intention en comportement effectif au mieux des
capacités personnelles ». L'un des objectifs de la gestion des
ressources humaines est d'influencer les subordonnés dans le sens de
l'amélioration de leur performance. Il serait ainsi intéressant
de savoir ce qui motive les gens au le travail.
Selon MASLOW et ALDERFER, l'individu est motivé pour
les besoins qu'il cherche à satisfaire. Pour le premier, les besoins
sont hiérarchisés et l'individu cherchera à satisfaire les
besoins de bas niveau avant ceux des niveaux supérieurs. Cet auteur
(MASLOW) construit une pyramide des besoins où on a, de la base au
sommet, les besoins de physiologie, de sécurité, sociaux,
d'estime et de réalisation de soi. ALDERFER distingue les besoins
d'existence, les besoins de rapports sociaux et les besoins de
développement personnel. L'analyse de cet auteur enrichit la
pensée de MASLOW sur deux points essentiels.
D' un côté, ALDERFER observe qu'il n'y a de
priorité entre les besoins et que contrairement au point de vue
précédent, l'individu peut chercher à satisfaire
premièrement les besoins de niveau supérieur sans passer
obligatoirement par les besoins de base.
De l'autre côté, un individu qui ne peut
satisfaire ses besoins de développement, sera frustré et
reviendra se focaliser sur les besoins d'existence. La connaissance de ces
mécanismes de fonctionnement de la motivation permet de prendre des
décisions plus efficaces.
Une autre vision de la motivation est
révélée par la théorie des attentes. Selon l'auteur
de cette théorie, les individus ont un certain degré de
contrôle sur ce qui les stimule (Malo ET Mathé, op.cit.). Les
individus en prenant la décision d'entrer dans une organisation, ont un
certain nombre d'attentes. Ainsi, c'est en fonction de la satisfaction de ces
attentes qu'ils ajustent les efforts à fournir. Un employé qui a
des attentes d'équité et de justice dans la
rémunération réduira d'une manière ou d'une autre
ses efforts lorsqu'il constate que des employés qui font le même
travail sont mieux rémunérés.
Selon Nalder et Lawler (1977) cité par Malo et
Mathé (op.cit.) la motivation est une combinaison mathématique
des efforts, de la performance et des résultats. Ainsi, l'employé
sera motivé lorsqu'il croit qu'il est capable de déployer les
efforts pour travailler au niveau de performance souhaitée, que son
comportement conduira à certains résultats, afin, que ses
résultats soient attractifs. En conséquence, cette théorie
renforce les formes de rémunération liées au rendement,
oubliant que le comportement humain n'est pas toujours rationnel et l'homme ne
travaille pas seulement pour l'argent.
En somme, il est indispensable d'identifier des facteurs qui
suscitent le maximum d'efforts chez les employés.
2.2- La rémunération
Quel que soit le type de contrat, l'employé qui offre
ses services attend de son employeur une rétribution ou une
rémunération. Cette dernière est la somme d'argent
reçue pour le travail ou le service rendu. Une
rémunération adéquate entraîne la satisfaction des
employés et développe les attitudes positives à
l'égard des objectifs de l'organisation. Elle est cependant un
élément qui semble contradictoire dans l'entreprise en ce sens
que la rémunération représente des coûts pour
l'entrepreneur. Trois éléments sont à considérer
dans l'élaboration d'un système de
rémunération :
- Le salaire de base (SB)
Le salaire de base est fonction du travail et des exigences
inhérente au poste. Généralement, la législation du
travail détermine des seuils en dessous desquels on ne peut pas
descendre (SMIC : Salaire Minimum Interprofessionnel Commun ;
SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti ; SMAG :
Salaire Minimum Agricole Garanti).
- Les primes
Elles sont fonction de l'évaluation des prestations de
chaque salarié. Elles peuvent être calculées de plusieurs
manière selon l'élément pris en considération
(temps de productivité, tâche, assiduité,
ancienneté, etc.)
On distingue ainsi des primes de rendement,
d'ancienneté, de salissure, etc. Il y a une forme de prime
recommandée par le SYSCOA (Système Comptable Ouest Africain) qui
prend le nom de participation des travailleurs. Elle est octroyée sur la
base des bénéfices nets réalisés par
l'entreprise.
- Les avantages sociaux
Ils sont généralement fixés par la
règlementation sociale de chaque pays. Ils tiennent compte de
l'âge, des charges familiales et du secteur d'activité. Ils
recouvrent entre autre les versements au titre de la retraite, d'allocation
familiale, d'accident de travail, d'assurance maladie, etc.
Les différents types de rémunération sont
la rémunération au temps, au rendement (aux pièces) et par
qualification, c'est- à dire par positionnement dans la grille salariale
de l'entreprise. En définitive, l'objectif recherché par une
pratique de rémunération est de concilier les besoins de
salariés et ceux de l'entreprise : salariés (besoin de
consommation, de sécurité, d'équité) et employeurs
(ou entreprises) (souci de qualité, climat social favorable).
D'un point de vue économique, la formalisation d'un
plan de rémunération pour les employés semble avoir un
impact positif sur le rendement de l'entreprise. Selon une étude faite
par Ernest et Young pour le compte de Kaufman Center For Entreprenenrial
Leadership « il est clair que les entreprises qui versent
à leurs employés une partie de leur rémunération en
fonction des profits ou des ventes voient un effet rapide sur les performances
financières ».
Au total, la gestion des rémunérations doit
contribuer en des pratiques de rémunération. L'émergence
et le développement de nouvelles formes de rétributions des
salariés caractérisent le fait que les pratiques de
rémunération des entreprises ont connu une évolution ces
dernières années.
2.3- La gestion des carrières et
l'évaluation du personnel
L'évaluation du personnel s'inscrit dans la gestion des
carrières au sein d'une entreprise. Une carrière dans une
entreprise, c'est avant tout une succession d'affectations à des postes
de travail. La gestion d'une carrière inclut le suivi dans le
passé, le présent et l'avenir des affectations d'un
salarié au sein des structures de l'entreprise. Elle apparaît
comme permanente entre les besoins de l'entreprise et des désirs
exprimés par les membres de son personnel, ce compromis s'exprime en
décision de promotion, de formation et de mutations internes.
Gérer les carrières, c'est prendre en compte à la fois
pour le présent et le futur, les besoin de l'entreprise et les besoins
exprimés par chaque salarié dans le domaine de l'affectation
à un poste, de la place au sein de la pyramide hiérarchique.
La gestion des carrières est un acte de gestion
prévisionnelle, car il s'agit d'anticiper, de préparer et de
suivre l'évolution de chaque salarié dans l'entreprise. C'est
dans cette problématique que se situent les systèmes
d'appréciation permettant de détecter les potentiels et
d'orienter la gestion prévisionnelle de l'emploi. La mise en place d'une
gestion prévisionnelle du personnelle implique l'existence d'un
système d'appréciation permettant de réunir les
informations nécessaires pour construire les différents
programmes (formation, rémunération, promotion). Cependant, tout
système d'évaluation suscite des réserves : est-ce
vraiment utile de noter ? A-t-on droit de juger ? Qui peut noter
qui ? Pour apporter réponses à ces questions Pierre Lemaitre
souligne : « l'appréciation est
nécessaire dans la mesure où l'encadrement est responsable de
l'appréciation des moyens humains qui lui sont
confiés ». A travers, l'appréciation c'est
l'ensemble de la gestion des hommes confiés à chaque responsable
qui est appréhendé. Elle doit permettre de :
- Favoriser la sensibilisation de l'encadrement à la
dimension sociale de son rôle ;
- Améliorer la gestion du potentiel humain ;
- Mobiliser en permanence l'attention de l'encadrement.
Dans un cadre général, l'appréciation a
pour but :
- d'analyser la situation présente dans le poste actuel
en prenant en compte les connaissances des méthodes de travail ;
- de situer les capacités, les aptitudes actuelles et
futures et, donc d'évaluer les dérivées de la courbe de la
performance.
Paragraphe 3 : Le développement des ressources
humaines
La gestion des ressources humaines prend en compte le
développement humain et social de l'entreprise. La qualité de
cette gestion devient un avantage concurrentiel. Cette qualité repose
essentiellement sur des efforts réalisés dans l'investissement
à la formation, la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences, l'information et la communication et dans
l'amélioration des conditions de travail.
3.1- La formation
La formation est l'élément moteur et capital de
la gestion des ressources humaines, elle sert de catalyseur au
développement humain de l'entreprise. Elle vise à valoriser les
ressources humaines par la prévision et la satisfaction des besoins de
formation. Elle accroît leurs capacités individuelles et favorise
leur épanouissement.
D'abord, la formation permet de maintenir la compétence
et l'efficacité des ressources humaines par l'adéquation
emploi/poste. Où, l'application d'un programme dynamique de formation
continue permet d'améliorer les prestations de l'organisation et la
performance de ses employés. Aujourd'hui, aucun dirigeant moderne
d'entreprise, aucun responsable économique et social ne refuse
l'idée que la formation des hommes et leur adaptation aux nouvelles
technologies sont devenues des nécessités de survie pour les
entreprises. Elles apparurent dès les années 1980 comme une
nécessité pour plusieurs raisons :
- La formation est indispensable pour toute stratégie
d'entreprise. Il n'est pas convenable de mettre sur pied une stratégie
d'entreprise sans avoir prévu une formation du personnel, surtout aux
nouvelles technologies, responsabilités ou missions qu'il devra utiliser
ou exploiter.
- La formation constitue un élément du dialogue
social.
Dans cette logique, elle permet de rendre compatible les
projets personnels d'évolution professionnelle avec les
impératifs de compétitivité. Elle permet aussi à
l'entreprise de se préparer aux mutations technologiques tout en
évitant les chocs sociaux comme les licenciements collectifs.
Enfin, elle constitue un complément indispensable
à la formation initiale reçue au cours du cursus scolaire et/ou
universitaire. En effet, l'évolution des techniques et des connaissances
ne s'arrête pas au moment précis de l'arrivée sur le
marché du travail d'un employé. Il est donc important de
réactualiser régulièrement le savoir du personnel d'une
entreprise.
3.2- La gestion prévisionnelle des emplois et
des compétences
A la gestion prévisionnelle du personnel purement
quantitative et théorique, s'est progressivement substituée la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. La gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) pose la
question centrale de l'anticipation des évolutions de l'entreprise par
la gestion des ressources humaines. Le contexte économique, social,
légal ou organisationnel conduit l'entreprise à évoluer
et, en particulier, à adapter ses ressources humaines.
La logique d'anticipation a toujours été une
préoccupation des entreprises, y compris pour assurer l'adaptation de
ses ressources humaines. La gestion prévisionnelle de l'emploi et des
ressources humaines pose la question de l'adéquation entre les
ressources et les besoins dans l'entreprise à court ou moyen terme.
Mettre en oeuvre une gestion prévisionnelle de l'emploi et des
ressources humaines suppose :
- d'analyser les ressources humaines de l'entreprise en termes
d'effectifs, d'âge, d'ancienneté, de qualification ;
- d'analyser les emplois et leur évolution probable
à court et moyen terme ;
- d'identifier les mécanismes d'ajustement
possibles : organisation du travail, promotion, mobilité,
formation, recrutement, départs, gestion du temps de travail.
Des éléments extérieurs à
l'entreprise, relatifs notamment au marché du travail (situation du
marché du travail, profils disponibles ou objet d'une pénurie),
doivent également être pris en compte.
Dépassant la notion de qualification, la notion de
compétence est apparue dans le domaine social dans les années
1970. Ce concept, aujourd'hui central dans la gestion des ressources humaines a
fait l'objet de nombreuses définitions. Les compétences
correspondent à un ensemble de savoirs, savoir-faire et
savoir-être définis dans l'exercice d'un emploi ou d'un
métier, dans une situation d'activité donnée. La
compétence d'un salarié renvoie à sa capacité
à mettre en oeuvre, en situation de travail, un ensemble de
connaissances, de savoir-faire technique et relationnel, pour parvenir au
résultat attendu. La compétence n'est donc pas établie
à priori, elle est une combinaison des connaissances, savoir-faire,
d'expérience, d'attitudes dans une situation de travail. Les
compétences sont individuelles mais l'addition de compétences
individuelles conduit à parler de compétences collectives. Les
compétences collectives de l'entreprise constituent un actif
spécifique et un avantage concurrentiel.
Ainsi, une définition de la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences est donnée
par H.Rouilleault2(*) dans
son rapport (« Anticiper et concerter les mutations, rapport sur
l'obligation triennale de négocier ») stipule
que :
Ø la gestion des emplois et des compétences est
une gestion anticipative et préventive des ressources humaines ;
Ø elle vise à détecter et à
résoudre en amont des questions relatives à l'évolution
des métiers, des emplois et des compétences ;
Ø elle est fonction des contraintes de l'environnement
de l'entreprise, ou du groupe, et de ses choix stratégiques ;
Ø elle est adaptée aux
spécificités de l'entreprise, ou du groupe, aux enjeux de ses
acteurs, et proportionnée à ses ressources ;
Ø c'est un outil de gestion impliquant les responsables
opérationnels et l'encadrement de proximité, et outil de dialogue
social avec les représentants du personnel ;
Ø c'est aussi un dispositif comportant un volet
collectif sur la prospective des métiers, des emplois et des
compétences, et la définition des règles et moyens
facilitant l'ajustement des besoins et ressources, et un volet individuel pour
aider chaque salarié à être acteur de son parcours
professionnel ;
Ø elle met en cohérence différents
processus de gestion des ressources humaines (échanges avec les
syndicats et les Institutions Représentatives du Personnel (IRP),
formation, mobilité, recrutement...), avec des rendez-vous annuels ou
à la demande, et des moyens dédiés pour l'ensemble des
salariés ou pour certaines catégories d'activités et
d'emploi (en développement fragilisés, avec un enjeu de
transmission des compétences...) ;
Ø c'est une démarche permanente d'anticipation
des besoins et de prévention des risques, distincte des plans de
sauvegarde de l'emploi, qui sont ponctuellement mis en place de façon
curative par les directions face à des menaces avérées ou
proches, et dont elle ne constitue ni l'anti - chambre, ni l'antidote.
Le développement des compétences dans
l'entreprise est à la fois un enjeu pour l'entreprise, car il favorise
sa performance, et pour les salariés, car il leur offre des perspectives
d'évolution. Le développement des compétences accompagne
l'évolution de l'entreprise (développement de l'autonomie et de
la coopération) et de son environnement (élévation du
niveau des qualifications, développement de la formation
professionnelle).
La gestion prévisionnelle s'inscrit dans une
démarche à la fois prospective et stratégique. La GPEC
correspond à une démarche de prévision/action permettant
à l'entreprise de disposer des ressources humaines dont elle a besoin
pour réaliser sa stratégie.
3.3- La communication et l'information
Le problème de l'information n'a commencé
à être effectif dans les entreprises qu'après la
deuxième guerre mondiale. Les premiers journaux d'entreprise et autres
supports d'information sont apparus en France dans les années 1950
à la lumière des expériences conduites aux Etats-Unis.
L'évolution des méthodes d'éducation et d'extension du
rôle des médias dans la vie quotidienne, ont une influence
déterminante sur le développement de la politique de
communication dans l'entreprise.
De nos jours, la communication dans l'entreprise est d'autant
plus vitale que l'information est reconnue comme matière de la
décision, elle est utile à différents niveaux :
- Entre les hommes, elle contribue à une meilleure
intégration des individus dans l'organisation ;
- Entre les services, elle permet la division et la
coordination des tâches. Elle facilite la réalisation des missions
de direction en éclairant la prise de décision et assurant
l'adhésion des salariés concernés ;
- Entre la firme et son environnement, elle facilite
l'intégration de l'unité dans son milieu.
Une pratique de communication au sein d'une entreprise
consiste avant tout la mise en place d'une pratique de la circulation des
informations. Informer, c'est faire savoir, aider à comprendre, trouver
un juste équilibre entre le manque et l'excès. La surabondance
étouffe l'information et n'est nullement incompatible avec des zones de
sous-information.
A l'inverse, la pénurie d'information pénalise
gravement le fonctionnement de toute l'organisation. C'est donc entre les deux
extrêmes que doit se situer la pratique d'information de l'entreprise.
CHAPITRE II: LES RELATIONS ENTRE LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES ET LA PRODUCTIVITE
Dans ce chapitre, nous nous efforcerons de définir le
concept de productivité et d'établir une liaison entre la
gestion des ressources humaines et la productivité tout d'abord en
montrant l'existence d'une relation entre la gestion des ressources humaines et
la productivité et ensuite à l'état des études
antérieures empiriques sur la question.
Section I : Définition du concept de
productivité
En science économique, la productivité est le
rapport de la production de biens ou de services à la quantité de
facteurs de production ou intrants (parmi lesquels, le capital et le travail)
utilisés pour produire ces biens ou services. De façon
générale, il est possible de définir la
productivité comme le rapport entre un extrant et un intrant. Il s'agit
donc d'une mesure de rendement. Ainsi, la productivité est un ratio
obtenu en divisant la production par l'un des facteurs de production
employé pour l'obtenir. On peut ainsi calculer la productivité du
travail, la productivité du capital, des investissements, des
matières premières, etc. Le terme productivité
employé seul sous-entend le plus souvent « productivité
du travail ».
La productivité du travail est définie comme la
production (en termes de quantité de biens ou de services produits)
obtenue pour chaque unité du facteur de
production « travail » utilisé. Par exemple, si
le travail est mesuré en nombre d'heures travaillées, la
productivité sera égale au ratio entre la quantité
produite sur une période temporelle (un jour, une semaine, une
année) et le nombre total d'heures travaillées par les
employés pendant cette période. Un autre ratio est calculé
en divisant la valeur des biens produits (chiffre d'affaire) par le coût
de la main d'oeuvre.
Section II : Liaison entre la gestion des
ressources humaines et la productivité
De nombreux théoriciens ont présenté le
capital humain de l'entreprise comme une source d'avantage concurrentiel
durable à celle-ci et la gestion de ce capital humain est perçue
comme l'ultime déterminant de la productivité.
Paragraphe 1 : L'existence de la relation entre la
gestion des ressources humaines et la productivité
En partant de la définition de la gestion des
ressources humaines qui est « l'ensemble des
activités qui permettent à une organisation de disposer des
ressources humaines correspondant à ses besoins en quantité et en
qualité », nous pouvons faire ressortir l'existence de la
relation entre la gestion des ressources humaines et la productivité. Le
rôle de la gestion des ressources humaines pour simplifier, est de
fournir à l'entreprise un effectifs qualifié et suffisant.
Autrement dit, toutes les activités de gestion que ce soit(le
recrutement, la rémunération, l'évaluation, la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences, la
mobilité, etc.) sont linéaires à la productivité de
l'entreprise. En effet, pour assurer sa fonction de production, l'entreprise
utilise des facteurs de production (facteur travail et facteur capital). Ainsi,
elle doit alors mettre en place des procédures de gestion de ces
ressources humaines internes pour assurer une convergence entre d'une part,
des besoins en facteurs de production définis par son plan
stratégique, et d'autre part ses ressources disponibles à un
moment donné.
Selon Le Lourarn et Wils (20013(*)), les pratiques de GRH, bien qu'elles soient mises en
oeuvre pour réaliser une meilleure performance, produisent d'abord et
surtout des résultats directs sur les RH et, par la suite, des
résultats indirects sur les plans organisationnel, financier et de la
valeur de l'action.
A ce jour, deux approches ont été
développées pour tenter d'expliquer la relation entre les
pratiques GRH et la performance de l'entreprise qui s'entend bien sûr
passer par l'accroissement de la productivité : une approche
« universelle » et une approche « de
contingence ».
L'approche universelle postule une relation directe entre les
différentes pratiques de GRH (best practices) prises de manière
isolée ou dans un système (grappes) et la performance (Huselid,
1995 ; Pfeffer, 1994). En revanche, l'approche de contingence postule que
l'impact des pratiques de GRH sur la performance de l'entreprise dépend
de leur cohérence avec la stratégie globale de l'entreprise
(Jackson, 1989 ; Wright, 1995) : plus le degré de
cohérence entre la stratégie globale de l'entreprise et sa
politique de GRH est important et plus l'influence de la GRH sur la performance
est forte. Ainsi, Wright (1995) affirme que les entreprises affichent de bonnes
performances lorsqu'elles possèdent des compétences humaines
compatibles avec sa stratégie. La relation peut être
également envisagée dans le sens inverse : les entreprises
affichent de bonnes performances lorsqu'elles développent des
stratégies cohérentes avec les compétences de leur
personnel.
En l'état actuel des connaissances, ce que l'on sait
sur la contribution de la GRH à l'augmentation de la performance se
résume à une constatation : la fonction GRH, par des
pratiques « convenables », permet de tirer le meilleur
parti des RH de l'entreprise. Les résultats de ces pratiques contribuent
à l'amélioration de la performance d'une entreprise. Mais, il ne
s'agit pas de la seule source d'amélioration de la performance. Les
résultats des différentes fonctions de gestion
s'entremêlent pour aboutir à des résultats
organisationnels, d'où la difficulté d'isoler et d'évaluer
la contribution propre de chaque fonction, notamment celle de la fonction GRH,
à la performance. Toutefois, les différentes pratiques de GRH ont
fait l'objet de nombreuses études dans le but de démontrer leur
apport à la performance de l'entreprise.
Paragraphe 2 : Etat des études empiriques
Nous allons, dans cette section recenser les études
empiriques qui ont tenté d'établir ou d'expliquer la relation
entre les pratiques RH et la performance de l'entreprise.
L'approche universaliste de la gestion des ressources humaines
a été validée à travers bon nombre d'études
empiriques, lesquelles ont été menées le plus souvent sur
des échantillons ne comportant que des grandes entreprises (Delery et
Doty,1996)4(*). Quelques
études seulement ont porté sur des échantillons mixtes,
réunissant à la fois des grandes entreprises et des PME
(Bryson,1999).
L'étude de Liouville et Bayad (1995)5(*), réalisée
auprès de 271 PME manufacturières françaises, a quant
à elle permis d'examiner les liens de causalité entre les
pratiques de gestion des ressources humaines et les performances sociales,
organisationnelles et économique des PME.
Les entreprises ont été réparties en cinq
classes différentes selon le degré d'importance que les
dirigeants accordaient aux préoccupations en gestion des ressources
humaines. Dans un premier temps, les auteurs ont analysé et
comparé la variance observé dans la performance de chacune des
classes. Les résultats obtenus montrent que les entreprises qui ont une
forte orientation « qualitative » de la gestion des
ressources humaines sont aussi celles qui réalisent une meilleure
performance économique. Selon ces auteurs, une orientation qualitative
signifie que les individus sont perçus par l'entreprise comme une valeur
à optimiser et qu'elle ne craint pas d'investir dans un grand nombre de
pratiques, dont celles liées au développement des
compétences, à la rémunération, à la
motivation, à l'information, à la participation, au recrutement
et à l'évaluation du rendement. Dans un deuxième temps,
Liouville et Bayad (1995) ont ensuite cherché à vérifier
l'existence de relations spécifiques entre différents indicateurs
de performance au sein de chacune des classes d'entreprises. Leurs
résultats indiquent que la performance économique
(rentabilité, croissance des ventes) serait conditionnée par la
performance organisationnelle (productivité, qualité,
capacité d'innovation), elles même conditionnée par la
performance sociale (rotation du personnel, absentéisme et satisfaction
du personnel).
L'étude réalisée par Lacoursière
et al. (2001)6(*) en
entreprise du secteur manufacturier a permis de constater un impact positif de
certaines pratiques de gestion des ressources humaines comparable à
celui qui est rapporté par différents chercheurs.
Influençant à la fois les conditions de travail, l'organisation
du travail, la motivation et le développement des compétences,
les pratiques de gestion des ressources humaines constituent une importante
source d'avantages concurrentiels pour les entreprises.
Les résultats obtenus à partir d'une
enquête menée auprès de 233 entreprises
manufacturières permettent aux auteurs d'affirmer qu'il existe une
relation positive entre le développement des pratiques GRH et la
performance des entreprises.
Une troisième étude, réalisée par
Way (2002)7(*) auprès
de 446 entreprises de moins de 100 employés des Etats-Unis, a permis
d'établir que les entreprises recourent à des pratiques de GRH
généralement associées aux systèmes de haute
performance (recrutement, relation d'emploi, formation, travail en
équipe, communication et rémunération) affichaient une
diminution du taux de départs volontaires de leurs employés, de
même qu'une augmentation de la productivité. Des analyses
complémentaires visant à identifier la contribution individuelle
de chacune des pratiques ont permis d'établir que seules les pratiques
de rémunération étaient associées de façon
significative aux mesures de la performance (taux de départs volontaires
et productivité).
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE : CAS DE
L'ONEA
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L'ONEA
Ce chapitre est l'occasion de faire un commentaire sur
l'entreprise. Il s'agit de faire un bref historique de l'ONEA, ensuite de
présenter ses missions, son cadre juridique et enfin son organisation et
son fonctionnement.
Section I : Historique de l'ONEA
L'ONEA est depuis le 02 novembre 1994, une
société d'Etat (décret n°94-391/PRES/MICM/EAU) au
capital de 3 080 000 000de francs CFA. Mais de tournants
importants ont marqué et continuent de marquer la vie et
l'évolution de l'entreprise.
Paragraphe 1 : Les grandes dates de l'évolution
de l'ONEA
1945 : Premières installations d'adduction d'eau
potable notamment à Bobo-Dioulasso avec la construction de deux (02)
châteaux d'eau de 300 m3 et d'un puits.
1951-1952 : Démarrage de travaux
d'approvisionnement en Eau Potable (AEP) à Ouagadougou, par la
construction d'une prise d'eau et d'une station d'exhaure sur le barrage
n°3 et la pose d'une conduite de refoulement.
1960 : Création de la SAFELEC
(Société Africaine d'Eau et d'Electricité), après
l'indépendance politique du pays, qui prend la relève de
l'Energie AOF pour la gestion du service d'eau.
1970 : Séparation des deux secteurs (eau et
énergie) avec la création de la Société Nationale
l'Eau (SNE), chargé de la production et de la distribution d'eau dans
les centres urbains et semi-urbains du pays. La convention de gérance
entre cette société privée et l'Etat, prévoyait
l'adduction d'eau potable des villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso,
Ouahigouya, Kaya, Dori et Banfora.
1977 : Nationalisation de la gestion des systèmes
collectifs d'adduction d'eau potable avec la création de l'Office
National de l'Eau (ONE) sous la forme juridique d'un Etablissement public
à caractère Industriel et Commercial (EPIC) par ordonnance
n°77/006/PRES du 23/02/1977. L'ONE a le monopole de la gestion de toutes
les entreprises et toutes les opérations de stockage, de traitement,
d'épuration, de transport et de distribution d'eau brute et d'eau
potable
1978 : Elaboration du plan directeur de l'ONE pour la
période 1979-2000 qui conduit au renforcement des sept (07) centres
existants, à la création de trente-sept (37) nouveaux centres et
l'extension des activités de l'office sur le territoire.
1984 : Introduction du volet assainissement dans les
activités de l'ONE du fait des problèmes de pollutions et
d'assainissement liés à l'accroissement de la consommation d'eau
dans les villes et au manque d'infrastructures adéquates.
1985 : Création de l'ONEA (Office National de
l'Eau et de l'Assainissement) le 22 juillet 1985 par décret
n°85/387/CNR/PRES/EAU qui marque désormais la prise en compte de
l'assainissement dans les activités de l'office.
1986 : Point de départ du projet Ziga,
évoqué pour la première fois en 1983 comme solution
alternative pour l'approvisionnement en eau potable de façon
satisfaisante de la ville de Ouagadougou. Le projet Ziga est finalement
retenu.
1990 : Restructuration de l'ONEA à travers un
réajustement du prix de l'eau, la compression des charges du personnel,
la modernisation des outils de gestion, l'introduction d'innovation en
matière d'approche clientèle et un meilleur entretien des
équipements. Des résultats satisfaisants avec un retour de la
croissance financière sont obtenus dès 1992 et permettront de
rétablir la confiance des bailleurs de fonds dans la poursuite des
projets d'adduction d'eau potable.
1996 : Bouclage du financement du projet Ziga qui
deviendra le plus vaste projet sans précédent au Burkina Faso.
Les travaux pour la construction du barrage sont lancés en Mai 1998.
19 Mars 2005 : Adoption de la convention du personnel
pour le lancement de la démarche qualité en vue d'une
certification selon la norme ISO « 9001,
version2000 ».L'ONEA implique tout son personnel et affirme sa ferme
volonté de faire de la qualité de service son cheval de
bataille.
10 juillet 2007 : Arrivée de la «
première goutte d'eau » de Ziga à Ouagadougou,
cérémonie placée sous le haut patronage du chef de
l'Etat.
Paragraphe 2 : Les missions de l'ONEA
L'ONEA a pour principales missions :
· La création, la gestion et la protection des
installations de captage, d'adduction, de traitement et de distribution d'eau
potable pour les besoins urbains, semi-urbains et industriels.
· La création, la promotion de la création
et l'amélioration ainsi que la gestion des installations
d'assainissement collectif, individuel ou autonome pour l'évacuation de
eaux usées et excréta.
Paragraphe 3 : Cadre juridique
L'Office National de l'Eau et de l'Assainissement est une
Société d'Etat au capital de trois milliards quatre-vingt
millions (3 080 000 000) de francs CFA entièrement
détenu par l'Etat. L'ONEA, qui jouit d'une autonomie financière
est placé sous la tutelle technique du ministère de
l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques. La tutelle de
gestion et la tutelle financière sont respectivement assurées par
le Ministère du Commerce, de la Promotion de l'entreprise et de
l'artisanat et le Ministère des Finances et du Budget.
En tant que société d'Etat chargée de la
création et de l'exploitation des infrastructures en matière
d'eau potable et d'assainissement en milieu urbain et semi - urbain, l'ONEA est
soumis à différentes règlementations :
· La loi d'orientation relative à la gestion de
l'eau au Burkina Faso et ses décrets d'application ;
· Le code de l'environnement ;
· Le code de l'hygiène ;
· La règlementation générale des
achats publics ;
· Le code général des collectivités
territoriales ;
· Le cahier de charge ONEA ;
· Le règlement du service de distribution d'eau et
de l'assainissement ;
· Le Contrat Plan qui régit les relations entre
l'Etat et l'ONEA fixant les engagements de l'une et l'autre des parties ;
des indicateurs sont utilisés pour l'appréciation du niveau
d'exécution de chacun de ces engagements.
· Les recommandations OMS relative à la
potabilité de l'eau de boisson.
Un fascicule des exigences règlementaires et
contractuelles applicables à l'ONEA a été également
formalisé et synthétise l'ensemble des responsabilités et
obligations directes auxquelles la société doit se soumettre pour
l'exécution de ses activités et à l'occasion de ses
relations contractuelles avec l'Etat, les collectivités territoriales,
les lois et les règlements en vigueur ou à l'occasion des
traités ratifiés par le Burkina Faso. L'instance
supérieure de décision est l'Assemblée
Générale des Sociétés d'Etat.
L'ONEA est administré par un conseil d'Administration
de douze (12) membres soit 09 administrateurs et 03 observateurs. Il est soumis
au contrôle des structures nationales habilitées à cet
effet à savoir l'Inspection d'Etat, des Finances, du Travail etc.
Section II : L'organisation administrative et
Fonctionnement de l'ONEA
Paragraphe 1 : L'organisation administrative
L'ONEA est administrée par un conseil d'administration
(CA) qui est obligatoirement saisi de toutes les questions d'importance pouvant
influencer la marche générale de la société.
L'Office est dirigé par une Direction Générale qui
regroupe les Directions Centrales suivantes :
1. La Direction Financière (DF),
2. La Direction Clientèle (DCL),
3. La Direction de l'Assainissement (DASS),
4. La Direction de la Planification et des Investissements
(DPI),
5. La Direction des Ressources Humaines (DRH),
6. La Direction de l'Audit et de la Qualité (DAQ),
7. La Direction de la Maitrise d'Ouvrage de Ziga (MOZ) qui est
en charge du projet de renforcement de l'approvisionnement en eau potable de la
ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga,
8. La Direction de l'Exploitation (DEX),
A la Direction de l'Exploitation sont rattachées quatre
(04) Direction Régionales à savoir :
1. La Direction Régionale d'Ouagadougou (DRO) ;
2. La Direction Régionale de Bobo (DRB) ;
3. La Direction Régionale du Nord/Ouest
(DRNO) ;
4. La Direction Régionale du Nord/Est (DRNE).
Il faut noter qu'au niveau de chaque Direction
Régionale on trouve les services suivants :
1. Le Service Réseau/Production,
2. Le Service Entretien et Maintenance,
3. Le Service Finances/ Gestion des Ressources Humaines,
4. Le Service Système d'Information Géographique
(SIG),
5. Le Service Gestion Clientèle (rattaché
à la DCL),
6. Les Centres de Regroupement auxquels sont rattachés
des centres.
Paragraphe 2 : Fonctionnement l'ONEA
Pour assurer un bon fonctionnement de ses services, l'ONEA est
entouré de personnes extérieures telles que les clients et les
partenaires, et intérieures que sont les ressources tant humaines que
financières évoluant dans un environnement de travail
approprié.
2.1. Les clients et partenaires
S'agissant des clients, ce sont les différents
abonnés et usagers particuliers, les communes, les collectivités
territoriales, les abonnés des bornes-fontaines et l'Etat.
Concernant les partenaires, les investissements étant
supportés à concurrence de 90% par les ressources
extérieures dont 70% sous forme de dons, l'ONEA a progressivement
tissé des relations avec des partenaires clés tels que :
l'Agence Française de Développement (AFD), la Banque Mondial
(BM), la GTZ (coopération allemande), la Banque Africaine de
Développement (BAD),la coopération Danoise (Danida), l'Union
Européenne, l'UNICEF, la République de Chine, les Pays-Bas, les
Pays Arabes, la BOAD.
2.2. Les Ressources de l'ONEA
Afin d'atteindre ses objectifs, l'ONEA assure la
disponibilité des ressources adéquates. Cela s'exprime à
plusieurs niveaux :
2.2.1. Les ressources humaines
La gestion des ressources humaines porte sur le recrutement,
l'accueil et l'intégration du nouveau personnel, la formation et le
développement des compétences, le suivi administratif et
l'évolution du personnel estimé à 775 agents au 31
décembre 2010.
2.2.2. Les ressources financières
Pour assurer la réalisation de ses objectifs, la
Direction de l'ONEA planifie, fournit, maîtrise et surveille les
ressources financières grâce au suivi de l'exécution
budgétaire. Grâce à la confiance et à l'appui de
l'Etat Burkinabé et avec le soutien des partenaires financiers et
technique, l'ONEA a mobilisé 300 milliards de FCFA d'investissement pour
la période de 1995-2008 afin de résorber les déficits en
eau potable de certains de ses centres.
Les différentes Directions Régionales
communiquent leurs besoins humains et matériels qui sont
consolidés et soumis à l'approbation de la Direction
générale. Tout au long de l'année, les ressources sont
fournies et les écarts entre le budget prévu et le budget
effectivement utilisé sont mesurés et analysés et font
l'objet de révision budgétaire au mois de juillet.
Section III : Présentation de la Direction
des Ressources Humaines de l'ONEA
La Direction des ressources humaines de l'ONEA participe
à l'image des autres Directions à l'atteinte des objectifs de
l'entreprise. La DRH a pour missions : de contribuer à
définir et à élaborer la politique de gestion des
ressources humaines dans la société et de procéder
à sa mise en oeuvre ; d'établir un système de
communication interne ; d'élaborer les systèmes de
rémunération ; d'assurer la qualification et
l'administration du personnel de l'ONEA ; de coordonner
l'élaboration et l'actualisation des outils de la gestion des ressources
humaines ; de définir les conditions de travail et les
responsabilités des postes ; d'élaborer et suivre le budget
du personnel ; de veiller au bon fonctionnement des processus
placés sous sa responsabilité ; de préparer les
dossiers d'appel d'offres se rapportant à l'exécution du budget
de la Direction.
Elle a à sa tête une Directrice des Ressources
Humaines qui dirige quatre (04) services :
· Le Service Développement des Ressources Humaines
(SDRH)
Il est le service dans lequel nous avons effectué notre
stage. Il a pour missions :
ü Etablir et mettre en oeuvre les plans de
carrières des agents ;
ü Organiser les recrutements ;
ü Organiser l'évaluation du personnel
ü Accueillir et orienter les nouveaux agents ;
ü Elaborer la politique et les outils de gestion des
ressources humaines ;
ü Assurer la gestion prévisionnelle des
emplois,
· Le Service des Affaires Sociales (SAS)
Les missions suivantes sont menées pour la promotion du
domaine social :
ü Suivre l'état de santé des
travailleurs ;
ü Gérer le régime
médico-social ;
ü Assister les agents en cas de problèmes
sociaux ;
ü Tenir les statistiques des accidents de travail et
leurs causes ;
ü Veiller à la dotation des agents en
matériels de sécurité ;
ü S'assurer de la sécurité et du bon
fonctionnement du cadre de travail ;
ü Organiser les activités
récréatives ;
ü Négocier les prestations extérieures au
profil du personnel ;
· Le Service de Gestion du Personnel (SGP)
La gestion administrative du personnel et de la paie occupe une
place dans la fonction GRH.Il a pour missions de :
ü Tenir à jour le fichier du personnel ;
ü Elaborer le système de
rémunération ;
ü Etablir la paie du personnel ;
ü Elaborer et suivre le budget prévisionnel du
personnel et de la Direction ;
ü Suivre les absences des travailleurs ;
ü Effectuer les déclarations du personnel à la
CNSS.
· Le secrétariat.
Chaque année, un programme d'activité est
dévolu à la DRH qui, à son tour décline à
chaque service ses objectifs.
Pour l'atteinte de ces objectifs, les activités sont
menées autour de quatre (04) grands axes, à savoir : la
gestion du personnel, le développement des RH, la Formation et les
affaires sociales.
Section IV : Le plan stratégique 2008-2010
de l'ONEA
L'ONEA s'est doté d'une vision actualisée en
phase avec la stratégie optimale défini pour contribuer à
relever les grands défis sur la période 2008-2010. Le plan
stratégique est un outil de pilotage permettant à toute
entreprise d'anticiper et de maîtriser son développement. C'est un
contrat commun de progrès dont la mise en oeuvre implique l'engagement
de tout le personnel.
Le plan stratégique repose sur la réalisation de
vision sur cinq axes à savoir :
· L'actionnaire, afin de renforcer l'équilibre
financier et développer la rentabilité de l'ONEA ;
· Le personnel, afin d'améliorer la satisfaction
et l'engagement du personnel ;
· Les partenaires, pour renforcer l'image de l'ONEA
auprès d'eux ;
· Le client, afin d'améliorer la qualité de
service et leur satisfaction, développer les services d'assainissement
des eaux usées et excréta et enfin, augmenter le taux de
couverture des villes moyennes (supérieurs à dix milles
habitants). Pour le client opérateur privé, créer les
conditions d'une intégration réussie des opérateurs
privés locaux dans le processus de développement de l'AEPA
urbain ;
· Les collectivités, afin de développer une
gestion pérenne et un suivi rapproché des contrats d'affermage et
des conventions de partenariat.
CHAPITRE II : CADRE ANALYTIQUE
Le cadre analytique correspond à l'analyse que nous
avons effectuée au sein de l'ONEA. Ainsi, nous ferons d'abord l'analyse
de la gestion des ressources humaines, ensuite l'analyse du potentiel des
ressources humaines.
Section I : Analyse de la gestion des
ressources humaines à l'ONEA
La gestion des ressources humaines de l'ONEA constitue un
élément majeur de sa stratégie. Elle a pour but
d'anticiper les besoins en ressources humaines de l'entreprise, de créer
les conditions d'adhésion des salariés aux objectifs de
l'entreprise et de répondre à leurs attentes notamment la prise
en compte de leurs projets professionnels et des conditions de travail. Pour ce
faire, la direction des ressources humaines dispose d'un certain nombre
d'outils nécessaire pour sa bonne marche.
1.1 L'organigramme de l'ONEA
Il est une représentation schématique des liens
fonctionnels, organisationnels et hiérarchiques d'un organisme, d'un
programme etc. Il sert à indiquer la répartition des responsables
d'ensemble de tâches entre les postes et les relations de commandement
qui existe entre eux. L'organigramme est donc un outil graphique permettant la
représentation synthétique de :
- l'ensemble de la structure d'une entreprise, d'une
entité, d'un service ;
- la répartition des domaines d'activité et de
la supervision/dépendance des différents agents, la Direction
Générale figurant au sommet.
L'ONEA dispose d'un organigramme fonctionnel articulé
autour d'une Direction Générale, huit Directions Centrales,
quatre Directions Régionales et quarante-quatre centres. Les
décisions stratégiques qui engagent l'avenir de la
société sont prises par le conseil d'administration et les
décisions de gestion par la Direction Générale.
1.2. Le Plan Emploi Ressources (PER)
Le Plan Emploi Ressources (PER) est un outil qui permet de
préciser les postes occupés par les agents. Il est issu d'une
étude faite par l'ONEA qui devait déterminer en fonction des
activités menées par chaque agent d'un service donné, le
nombre de personnes qu'il faut. Le PER permet :
- d'identifier les besoins en effectifs
supplémentaires ;
- de positionner le personnel suivant l'organigramme ;
- de déterminer l'adéquation poste/emploi.
Le PER aide à la détermination des postes
à pourvoir et sert de base aux prévisions d'embauche. Sa
formulation et sa validation est un enjeu crucial puisqu'il fait intervenir
plusieurs acteurs importants de l'Office en l'occurrence le Comité de
Direction (CODIR), le Conseil d'Administration et les
Délégués du personnel à travers la Commission de
recrutement.
1. 3. Le Plan annuel de Recrutement
Le recrutement à l'ONEA est régi par le statut
du personnel. Chaque Direction prévoit ses besoins en personnel sur la
base du PER et le soumet au CODIR chargé de le valider. Les besoins en
recrutement sont validés à leur tour par le Conseil
d'Administration. Après la validation des besoins en personnel par le
conseil d'Administration, la Direction Générale prend une
décision créant la Commission de Recrutement et lance les avis de
recrutement en interne d'abord, puis en externe. A cet effet, l'ONEA fait appel
à des cabinets de recrutement pour les sujets écrits, les
entretiens et les corrections.
1. 4. La Fiche descriptive de poste
Elle est un document qui décrit les missions, les
activités ou tâches et les responsabilités associées
à un poste de travail donné. La description des postes est un
processus fondamental sur lequel s'appuient toutes les autres activités
des ressources humaines.
La description de poste est un outil pertinent et complet
à la fois utilisé pour le recrutement, l'évaluation
périodique, la promotion, la gestion des carrières, la gestion
quotidienne, la classification, la rémunération et la gestion
prévisionnelle.
Elle doit être mise à jour
régulièrement en fonction de l'évaluation des postes de
l'organisation.
Une fiche de poste se compose :
ü du titre du poste (exemple du poste de chef de service
Finances et Gestion des Ressources Humaines) ;
ü du positionnement hiérarchique dans
l'Office ;
ü des missions du poste ;
ü des activités significatives du poste
(activités, tâches) ;
ü des responsabilités et
délégation ;
ü des relations fonctionnelles internes et externes (les
relations de collaboration) ;
ü des filières d'accès au poste (les
évolutions possibles au poste) ;
ü des contraintes particulières liées au
poste ;
ü de l'environnement de travail et les possibles
nuisances ;
ü des indicateurs de performance (indicateurs mesurable
qui permettent d'apprécier la performance du poste dans
l'organisation) ;
ü du profil exigé pour un recrutement
extérieur ;
ü du profil exigé dans le cadre d'une
promotion.
1. 5. La Fiche d'Evaluation des agents
L'activité des agents de l'ONEA est
appréciée par des notes attribuées annuellement par des
supérieurs immédiats et validées par la sous-commission
d'appréciation et de notation et une commission d'évaluation sur
la base des critères contenus dans une fiche d'entretien et
d'évaluation définie par la Direction Générale.
L'évaluation a pour but de porter un jugement sur la
valeur d'une action, d'un projet, d'une politique, d'un programme etc. Elle
vise à :
ü vérifier la pertinence et la cohérence
des objectifs de départ ;
ü apprécier la mise en oeuvre des moyens, ainsi
que leur adéquation aux objectifs ;
ü mesurer l'efficacité de l'action, c'est à
dire le degré d'atteinte des objectifs.
Pour l'évaluation de son personnel, l'ONEA utilise une
fiche dénommée formulaire d'appréciation des performances.
Elle comporte trois (3) parties à savoir :
- le formulaire d'appréciation qui doit retracer les
objectifs et les indicateurs de l'année N et de l'année
N+1 ;
- la fiche individuelle de notation par catégorie qui
retrace les appréciations des chefs hiérarchiques directs de
l'agent quant à ses connaissances professionnelles, son
efficacité, son sens de l'organisation et de l'initiative, son sens du
service public, son sens de collaboration (à savoir les cadres). Pour la
catégorie 5 à 9, en plus des connaissances professionnelles et du
sens du service public, l'agent est noté selon son ordre, son
assiduité au travail, et sa ponctualité ;
- le formulaire de formation qui retrace les formations de
l'année N et les besoins de formation de l'année N+1.
Ainsi, chaque agent est apprécié à trois
(3) niveaux à savoir :
· Au premier niveau par le supérieur
immédiat de l'unité organisationnelle conformément aux
critères définis dans la fiche d'entretien et
d'évaluation ;
· Au second niveau par la sous-commission
d'appréciation et de notation de la Direction à laquelle il
appartient ;
· Au troisième niveau par la commission centrale
d'avancement.
L'évaluation se fait sur la base de l'entretien entre
l'agent et son chef hiérarchique qui a obligation de communiquer
à l'agent sa note. A l'issue de l'entretien, ce formulaire doit
être signé par les deux parties. L'évaluation est annuelle
et se porte sur l'année N.
1. 6. Le Plan Triennal de Formation
L'objectif général du plan de formation est de
contribuer à l'atteinte des objectifs du plan stratégique. Les
objectifs annuels découlant des objectifs stratégiques sont
fixés par la hiérarchie. Ces objectifs sont ensuite
déclinés à chaque Direction et enfin à chaque
agent.
Ainsi, les besoins de formation ont été
identifiés au niveau de la Direction comme étant en premier lieu
les réponses aux grandes orientations fixées par la
hiérarchie. Les besoins en formation sont définis soit à
l'issue des entretiens individuels, soit sur proposition des responsables
d'unités organisationnelles pour accompagner les grands projets de la
Direction. La synthèse de tous ces besoins est répertoriée
dans un document. C'est ce document qui est soumis au Comité de
formation chargée de sa validation. Lors de la réunion du
Comité présidée par le Directeur Général,
certaines formations peuvent être annulées ou reportées en
fonction des priorités du moment. Le plan de formation est mis en
application par le CEMEAU (Centre de Métier de l'Eau et de
l'Assainissement) après adoption par le Directeur
Général.
Les agents de l'ONEA « peuvent
bénéficier de formations professionnelles de perfectionnement ou
de recyclage soit à la charge de l'ONEA, soit par attribution de bourses
d'études à l'extérieur dans tout autre centre de formation
professionnelle ». Il existe de ce fait deux types de formation
à l'ONEA : les formations de courte durée et les formations
de longue durée.
La formation de courte durée concerne toute formation
d'une durée d'au moins neuf (09) mois. Les formations de ce type doivent
répondre à un besoin de l'Office et être programmées
au moins un an à l'avance. Ces formations couvrent trois
domaines :
- les formations internes susceptibles d'être
réalisées au Centre des Métiers de l'Eau (CEMEAU) par un
formateur de l'Office ;
- les formations intra qui sont réalisées au
sein de l'ONEA par des organismes externes spécialisés ;
- les formations externes qui se feront à
l'extérieur de l'ONEA par des structures spécialisées en
la matière.
Les formations de longue durée, concernent les stages
de formation de neuf mois au moins et de trois ans au plus. Tout comme les
formations de courte durée, les formations de longue durée
doivent être programmées au moins un an à l'avance. Elles
se font exclusivement à l'extérieur de l'Office, par des
structures spécialisées en la matière. Les agents
bénéficiant de ce type de formation peuvent être
amené à quitter le territoire national. Pour
bénéficier d'une formation longue durée, l'agent doit
être admis à un test organisé à cet effet.
1. 7. Les Programmes Hebdomadaires
Le programme hebdomadaire remis aux agents retrace pour chacun
d'eux les objectifs de la semaine à atteindre. Une revue
d'activités se tient pour faire le bilan de toutes les activités
menées durant le mois. Cette dernière est nommée
« revue d'activités ». Au cours de cette
réunion, des actions correctives sont dégagées pour les
objectifs non atteints. Certaines contraintes conduisent parfois à
reporter des activités pour le mois suivant en plus des activités
et objectifs du mois.
Section II : Analyse du potentiel actuel des
ressources humaines de l'ONEA
Dans cette section, nous ferons ressortir les ressources
humaines actuelles de l'ONEA en termes de qualité et de
quantité.
Paragraphe 1 : Analyse qualitative du personnel
L'ONEA dispose d'un personnel varié en termes de
compétences. Ainsi nous avons les cadres, les maîtrises, les
agents spécialisés et agents d'exécution. En effet, l'ONEA
dispose de 79 cadres supérieurs, de 77 cadres moyens, de 99 agents de
maîtrise, de 391 agents spécialisés et de 129 agents
d'exécution. Nous constatons clairement que l'effectif des agents
spécialisés est supérieur aux autres catégories et
cela est justifié car ce sont eux qui effectuent les différents
branchements et le traitement des eaux etc. (cf. Tableau 2, Annexe
7)
Paragraphe 2 : Analyse quantitative du personnel
Dans ce paragraphe, nous avons analysé le personnel de
l'ONEA en termes d'effectif sur cinq années consécutives. De
façon générale, le personnel de l'ONEA est en
majorité constitué d'hommes en l'occurrence 651 de l'effectif
total en 2010, mais les femmes ne sont en reste. Ainsi, nous constatons sur les
quatre années, de 2006 à 2010 une nette évolution de
l'effectif des femmes qui passe de 74 à 124. En résumé,
l'ONEA dispose d'un effectif de 775 en 2010, mais cela ne palie toujours pas au
problème de manque de personnel. (cf. Tableau 3, Annexe 7).
Aussi, une analyse du personnel par âge, nous fait
ressortir que l'effectif (141) du personnel se situant entre
[46 - 50] ans est le plus important. De plus, nous remarquons une part non
négligeable du personnel au-delà de la tranche d'âges [46
- 50]. Ce personnel semble vieillissant et cela porte atteinte à la
productivité. On constate donc que
274 agents ont plus de 46 ans soit environ 36% de l'effectif
total. (cf. Pyramide des âges ci-dessous)
Pyramide des âges du personnel au 31
décembre 2010
Section III : Analyse des écarts et
vérifications de l'hypothèse
Nous ferons ressortir dans cette section les écarts au
niveau des outils en matière de gestion des ressources humaines mis en
place par l'ONEA par rapport à ceux nécessaires pour
l'accroissement de la productivité. Ensuite, nous ferons ressortir les
écarts par rapport au fonctionnement de ces outils et enfin nous
vérifierons nos hypothèses.
Paragraphe 1 : Analyse des écarts
1.1. Ecarts par rapport aux pratiques de gestion des
ressources humaines existant à l'ONEA
Les outils en matière de GRH nécessaires
à l'accroissement de la productivité ne sont pas tous
intégrés à l'ONEA. Ainsi nous avons constaté des
insuffisances par aux pratiques de gestion des ressources humaines existant
à l'ONEA.
1.1.1 Le plan de carrière
Le plan de carrière consiste à concevoir dans le
temps les parcours de carrière et la succession des postes
occupés par les salariés : il s'agit de tenir compte du
passé, du présent et du futur afin d'assurer les besoins de
l'entreprise et les attentes et potentiels des salariés. Ainsi il
consiste à définir de manière plus ou moins
formalisée, les possibilités d'affectations des agents au sein
des structures de l'entreprise. Il a de nombreux avantages pour l'entreprise,
que pour les salariés :
pour l'entreprise
|
pour les salariés
|
- développement des compétences des
salariés
- meilleure satisfaction des besoins RH du fait d'une
meilleure utilisation des ressources disponibles dans l'entreprise
- plus grande motivation et productivité des
salariés
|
- opportunités d'évolution dans l'entreprise
- possibilités de développement professionnel
- plus grande satisfaction, notamment en termes d'estime et
d'accomplissement
|
1.1.2. le référentiel des
compétences
Avant de se lancer dans un plan de formation des
salariés, il est nécessaire d'élaborer en premier lieu
un référentiel des compétences. Il s'agit
de dresser l'état des lieux du capital humain en recensant les profils
et les postes afin de cerner les besoins de formation de chacun. Ainsi, le
référentiel doit décrire de façon
synthétique les compétences et être partagé et
accessible à tous. Il permet donc, pour un métier donné,
d'identifier les compétences nécessaires à son
exécution.
A l'ONEA, cadre de notre étude, nous avons
constaté l'inexistence d'un référentiel des
compétences. Cette lacune est due à la complexité de sa
mise en oeuvre.
En effet, bâtir un référentiel est un
chantier gigantesque dont il faut bien cerner les contours. Les entreprises qui
ont cherché l'exhaustivité se sont généralement
épuisées. Celles qui réussissent se concentrent sur les
éléments incontournables et sur les postes clés pour
atteindre la stratégie. Les compétences peuvent être
structurées ainsi :
v la compétence individuelle : elle est la
combinaison d'un ensemble de connaissances, de savoir-faire et d'aptitudes qui,
dans un contexte donné, permettent d'aboutir à un niveau de
performance attendu et validé ;
v la compétence collective : elle
représente la compétence que possède une équipe et
se caractérise par six attributs : une représentation
commune, un référentiel commun, un langage partagé, une
mémoire collective, un engagement, un but à atteindre ;
v la compétence organisationnelle : elle met en
oeuvre et combine des ressources financières, techniques et
immatérielle afin d'exécuter les activités de
l'entreprise ;
v la compétence territoriale : elle se
définit comme une mutualisation de ressources physiques,
matérielles, immatérielles, fondée principalement sur des
capacités de coopération entre organisations privées,
publiques et l'Etat.
1.1.3. Le bilan de compétences
Le bilan de compétence est un état des lieux des
savoir, des savoir-faire ainsi que du savoir-être d'une personne. Il
permet notamment à un salarié de faire le point sur ses
compétences, ses aptitudes et ses motivations afin de construire son
projet professionnel ou, le cas échéant son projet de formation.
Le bilan de compétences est réalisé par un prestataire
extérieur à l'entreprise. Les raisons de faire un bilan de
compétences sont variées, car elles reposent sur des
salariés, des contextes et des questionnements différents qui
aboutissent sur des projets professionnels, eux aussi, très
différents. En tout état de cause, le bilan de compétences
permet :
· d'analyser ses compétences personnelles et
professionnelles, ses aptitudes et ses motivations ;
· d'organiser ses priorités professionnelles et
ses choix de carrières ;
· de se positionner dans son environnement professionnel
et vis-à-vis du marché du travail ;
· de définir un projet professionnel
cohérent et réaliste, tout en déterminant les
éventuels besoins de formation y afférents.
1.1.4. Une gestion prévisionnelle des emplois et
des compétences (GPEC)
La gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences est une vraie démarche de gestion anticipative et
préventive des ressources humaines, qui se traduit notamment par une
orientation des équipes vers les emplois de demain et la recherche d'un
véritable équilibre, en perspective avec la stratégie de
l'entreprise, entre besoins à fournir et ressources humaines. C'est le
volet collectif de la GPEC.
La GPEC est également conçue pour
répondre aux aspirations professionnelles de chaque salarié, en
évaluant ses compétences et ses capacités
d'évolution dans une perspective de maintien dans l'emploi bien
sûr, mais surtout d'épanouissement personnel dans le cadre de son
parcours professionnel. Le tout sur un fond de « guerre des
talents » que se livrent désormais les entreprises
à l'échelle mondiale. C'est le volet individuel de la GPEC.
La GPEC est reliée à différents domaines
de la gestion des ressources humaines et doit contribuer à la
cohérence des différentes actions RH de l'entreprise comme
l'évolution des emplois et des métiers ; l'analyse des
compétences à développer en fonction de la
stratégie de l'entreprise ; l'organisation du travail ; la
gestion des temps de travail ; la gestion des effectifs ; la
mobilité professionnelle : mobilité interne et externe,
gestion des carrières ; la formation ; etc.
1.2 Les écarts par rapport au fonctionnement
des outils à l'ONEA
Les outils qui existent et qui sont utilisés à
l'ONEA ne fonctionnent pas toujours correctement. Cela est sûrement
dû à la notion récente de Gestion des Ressources Humaines
au Burkina Faso.
1.2.1. L'entretien annuel
d'évaluation
L'évaluation est effectuée chaque année
à tous les agents par leurs supérieurs hiérarchiques et
par la sous-commission d'appréciation et de notation.
Avant 2007, il n'y avait pas de contrats d'objectifs
adressés aux agents. Chaque année, l'employé inscrivait
son nom, prénom, catégorie, service qu'il transmettait à
son supérieur hiérarchique pour notation. Aucun entretien
n'était fait et la note n'était pas communiquée à
l'employé. Mais à partir de 2007, avec les contrats d'objectifs,
chaque agent est noté en fonction des objectifs atteints. A l'occasion,
un entretien est organisé avec le supérieur hiérarchique
qui le note. A la différence de la pratique antérieure, il y a un
échange entre le supérieur hiérarchique et l'agent au
cours de l'entretien et ce dernier connaît sa note. En cas de
contestation de la note, l'agent peut saisir la sous-commission
d'appréciation et de notation et en cas de désaccord persistant,
l'agent peut saisir la commission centrale d'avancement. Malgré cette
évolution, des dysfonctionnements existent toujours.
En effet, la fiche de notation n'est pas bien
structurée. Il est noté en fonction des critères
subjectifs telles que la connaissance professionnelle, l'efficacité, le
sens de l'organisation et de l'initiative, le sens du service public et le sens
de la collaboration. De plus, il n'est pas souvent tenu compte des besoins en
formation exprimés par les agents à la suite de l'entretien.
En définitive, sommes-nous tenté de nous
demander si l'entretien permet d'atteindre les objectifs de l'évaluation
à savoir : l'appréciation des résultats obtenus par
l'agent au regard des objectifs qui lui sont fixés,
l'appréciation de ses performances, de ses aptitudes au travail, de ses
besoins réels en formation.
1.2.2. Le plan triennal de formation
L'ONEA dispose d'un centre de formation qui lui permet
d'assurer certaines formations à l'interne. Toutefois, se pose le
problème des bénéficiaires de ces formations. En effet,
lors de la réunion du comité de formation présidé
par le Directeur Général, certaines formations peuvent être
annulées ou reportées en fonction des priorités du moment.
Ainsi, les agents qui devraient bénéficier de ces formations pour
renforcer leurs compétences devront patienter pour l'année
à venir ; ce qui met en retard l'exécution de certaines
tâches. Cela constitue un frein dans l'atteinte des objectifs.
Il est important pour l'ONEA d'être bien outillé
pour une bonne gestion des ressources humaines. Le dysfonctionnement de
certains outils peut constituer un ralentissement dans l'exécution
quotidienne des tâches.
Section IV : Vérification des
hypothèses
Nous avions émis une hypothèse à savoir
que :
H : les pratiques en ressources humaines existantes
à l'ONEA accroîtraient de façon permanente la
productivité.
La gestion des ressources humaines pratiquée à
l'ONEA est une gestion axée sur le résultat. Ainsi, nous avons
observé le ratio de productivité sur deux années,
calculé selon la formule :
R = Effectif AEP (Effectif ONEA - Effectif DASS) * 1000
/ Nombre des abonnés actifs
Nous obtenons les données ci-dessous (en
pourcentage) :
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Réalisation au
31/12/2009
|
Réalisation au
31/12/2010
|
Ratio
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4,1
|
4,2
|
Objectif
|
4
|
4
|
En effet, nous avons émis l'hypothèse que les
pratiques en gestion des ressources humaines existantes à l'ONEA
accroîtraient de façon permanente la productivité de
l'entreprise.
Au regard des éléments que nous avons dans notre
tableau, nous constatons effectivement un dépassement de l'objectif
fixé soit de 0,1 en 2009 et de 0,2 en 2010.
En dernière analyse, le taux de 2010 bien qu'en
amélioration par rapport à 2009, n'est pas satisfaisant par
rapport à l'objectif 2010. La maîtrise des recrutements, la
motivation du personnel permettront l'amélioration de ce ratio.
CHAPITRE III : Recommandations
Durant notre période de stage, nous avons eu le plaisir
d'évoluer dans un cadre agréable, édifiant et très
enrichissant professionnellement. Les bureaux sont bien équipés,
les outils rendent le travail plus facile et diligent. Cependant, nous avons
constaté certains dysfonctionnements dans les pratiques en
matière de gestion des ressources humaines. Ainsi, au terme de notre
étude, nous recommandons :
Section I : L'adoption d'un système de plan
de carrières
Ce plan répondra aux contraintes suivantes :
· Plus de sécurité pour les agents en
inscrivant la dimension prévisionnelle au coeur de la GRH. Toutes les
possibilités d'évolution doivent être clairement
définies par la politique de l'Office. Si les agents connaissent ces
possibilités d'évolution qui s'offrent à eux, ils se
sentiront en sécurité et pourront eux aussi élaborer des
plans pour l'avenir ;
· Plus de possibilité d'évolution
catégorielle, ce qui valoriserait l'expérience professionnelle
acquise. Certains agents ne peuvent plus changer de catégorie lorsqu'ils
arrivent au dernier échelon de leur catégorie. L'office doit donc
faciliter le passage à la catégorie supérieure ou hors
catégorie, puisque ces agents sont les plus expérimentés
et ne sont pas obligatoirement les plus diplômés. Ce qui aura pour
conséquences de les motiver.
Section II : Une amélioration du
système d'évaluation
Cela permettra d'apprécier d'une part la contribution
à la réussite du poste en privilégiant les aspects
comportementaux et d'autre part, à évaluer les résultats
à travers l'atteinte des objectifs. Pour avoir toute sa portée,
ce système doit déboucher sur une rétribution de la
performance et sur la mise en oeuvre de gestion de ressources humaines telles
que plan de formation, plan de mobilité. Il est indispensable dans ce
cas que la fonction Ressources Humaines de l'ONEA prenne toute sa dimension
pour que l'évaluation soit à la fois un vrai acte de management
et un véritable outil de pilotage des ressources humaines.
Section III : Adapter la politique de formation
aux besoins des agents
La formation ce veut être un appui à la gestion
des ressources humaines au niveau de la résolution des
dysfonctionnements au sein de l'entreprise, en ce qui concerne la gestion
prévisionnelle et aussi quand il est question de maintenir
l'employabilité des salariés. L'analyse des besoins est un aspect
très important de tout le processus de formation. En effet, une analyse
de besoins vise à déterminer qui a besoin de formation et dans
quel domaine.
S'il est vrai que les problèmes à régler
par la formation ne s'observent pas toujours aisément, il faut alors
porter une attention particulière aux environnements externes et
internes de l'entreprise. Il s'agit des éléments qui suscitent la
naissance des besoins de formation.
Les environnements externes de l'entreprise se composent des
stratégies de concurrents, les nouvelles technologies, les exigences des
clients... Tandis que les environnements internes de l'entreprise concernent la
stratégie ou les objectifs de l'entreprise, les recrutements, la
mobilité professionnelle, dans le cadre de la gestion
prévisionnelle des ressources humaines...etc.
Néanmoins, il convient de préciser que les
éléments donnant naissance aux besoins de formation sont divers
et peuvent découler de sources très variables.
Aussi peut-on découvrir des besoins de formation
à partir d'un poste de travail, de l'analyse concurrente des
tâches et des aptitudes des salariés, de l'utilisation des
indicateurs statistiques d'alerte tels que le nombre des accidents de travail
ou encore le niveau des déchets, des pièces manquées.
En définitive, une bonne analyse des besoins de
formation est essentiellement l'oeuvre des acteurs commis à cette
tâche. C'est pourquoi, l'on indique que l'analyse des besoins doit faire
intervenir nécessairement la direction générale, le
responsable des ressources humaines, le responsable formation, la
hiérarchie, les futurs formés et les représentants du
personnel.
La prise en compte des besoins des agents et
l'accessibilité à la formation par tous sont capitales pour le
développement et la pérennité de l'entreprise. Ainsi,
nous recommandons à l'Office National de l'Eau et de l'Assainissement
d'améliorer et d'adapter sa politique de formation et rendre la
formation accessible à tous.
CONCLUSION
Notre étude a comporté deux parties qui nous
ont permis premièrement de mettre en exergue différentes
théories relatives à la gestion des ressources humaines et
à la productivité, aussi à présenter les
différentes pratiques en matière de gestion de ressources
humaines.
Deuxièmement, à faire l'état des lieux de
l'existant à l'ONEA. Tout d'abord en présentant la structure
elle-même, ensuite en analysant la gestion des ressources humaines de
l'ONEA et enfin en analysant les différents écarts. Aussi nous
avions proposé des recommandations et des plans d'action.
Notre recherche visait à vérifier l'existence
d'une gestion des ressources humaines efficace et efficiente, nécessaire
pour une amélioration de la productivité à l'ONEA.
L'analyse de données collectées nous ont permis
d'aboutir principalement aux conclusions suivantes :
Les résultats basés sur le niveau de
formalisation des pratiques de ressources humaines existant à l'ONEA,
nous ont permis de constater que plusieurs pratiques sont formalisées
dans l'entreprise faisant l'objet de notre étude. Comme l'indique
l'analyse descriptive, il s'agit principalement du recrutement, du plan emploi
ressources, de la fiche descriptive de poste, la fiche d'évaluation des
agents, de la formation et du programme hebdomadaire.
Pour notre question, relative à la gestion des
ressources humaines et l'accroissement de la productivité, nous avons eu
à énumérer une hypothèse à savoir :
les pratiques en gestion des ressources humaines existantes
à l'ONEA sont sources d'accroissement permanent de la
productivité.
En effet, les données collectées montrent en ce
sens un ratio de productivité de 4,1 en 2009 et de 4,2 en 2010. Bien que
peu satisfaisant, ces résultats nous permettent ainsi de dire que la
gestion des ressources humaines joue pleinement un rôle dans
l'accroissement de la productivité.
Mais nous avons constaté que des pratiques telles que
la gestion des carrières et la gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences ne sont pas bien intégré à
l'ONEA, alors que ces pratiques leur permettraient encore plus
d'accroître leur productivité.
En résumé, cette étude loin d'être
exhaustive permettrait aux chefs d'entreprises plus particulièrement
l'ONEA cadre de notre étude, de constater l'importance que joue la
gestion des ressources humaines quant à l'amélioration de la
productivité. Bien vrai que de nombreux efforts sont consentis pour
l'amélioration des conditions de travail des agents de l'ONEA ;
cependant beaucoup reste à faire. L'accent doit être mis sur la
gestion des carrières et la gestion prévisionnelle des emplois et
des compétences pour permettre aux agents d'être mieux
outillés et à l'entreprise elle-même pour faire face aux
différentes mutations que connaît le monde.
Notre étude ouvre tout de même la voie à
d'autres recherches. Il nous semblerait important d'améliorer la
compréhension du comportement des entreprises en matière de
gestion des ressources humaines en examinant par exemple, jusqu'à quel
point certaines variables de contingence (technologies, le profil du
propriétaire, etc.) agissent comme déterminants dans l'adoption
des différentes pratiques en gestion des ressources humaines.
BIBLIOGRAPHIE
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ressources humaines dans le secteur public, tome 2, Les Editions
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(ESGIS-COTONOU)-Master en Gestion des Ressources Humaines. http://
www.memoireonline.com
IV. MOTEURS DE RECHERCHE
http://
www.google.com
http://
www.wikipedia.org
Erreur ! Référence de lien
hypertexte non valide.
http:// www.Doc-etudiant.fr
LISTE DES ANNEXES
1. L' Organigramme de l'ONEA
2. Le plan emploi ressources (PER)
3. La fiche d'évaluation
4. La fiche de poste
5. Le formulaire de formation
6. Le programme hebdomadaire
7. Analyse quantitative et qualitative des ressources
humaines de l'ONEA
ANNEXE 1 :L'ORGANIGRAMME DE
L'ONEA
ANNEXE 2 : LE PLAN EMPLOI RESSOURCES
(PER)
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|
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|
|
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|
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|
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|
|
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|
|
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|
|
|
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|
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Légende :
|
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|
Postes en noir = Postes dotés
d'agents
|
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|
|
Postes en rouge = Postes non pourvus ou à
pourvoir
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 3 : FORMULAIRE
D'EVALUATION
|
Prénom :
|
|
Emploi :
|
Date d'entrée :
|
Classification :
|
Direction :
|
Service :
|
Section :
|
Cellule :
|
OBJECTIFS ET RESULTATS DE L'ANNEE 2010
|
N°
|
Objectifs
|
Indicateurs
|
Moyens à mettre en oeuvre
|
1
|
|
|
|
2
|
|
|
|
3
|
|
|
|
4
|
|
|
|
FICHE DE NOTATION
FICHE INDIVIDUELLE DE NOTATION CATEGORIE 1 A
4
APPRECIATION DES CHEFS HIERACHIQUES
DIRECTS
Nom :
|
Prénom :
|
Mle :
|
Emploi :
|
Date d'entrée :
|
Classification :
|
Direction :
|
Service :
|
Section :
|
Cellule :
|
Degré d'appréciation
|
Connaissances professionnelles
|
Efficacité
|
Sens de l'organisation et de l'initiative
|
Sens du service public
|
Sens de la collaboration
|
Nom du signataire et date
|
CHEF DE SECTION
|
|
|
|
|
|
|
Appréciations générales
............................................................................................
Appréciations générales
............................................................................................
Appréciations générales
............................................................................................
SOUS/COMMISSION D'APPRECIATION ET DE NOTATION
|
|
|
|
|
|
|
Appréciations générales
............................................................................................
NOTE DE L'ANNEE
|
/10
|
NOTE DE L'ANNEE PRECEDENTE
|
/10
|
MOYENNE
|
/10
|
NB : L'appréciation portée par le
supérieur hiérarchique s'exprime par l'une des mentions
suivantes :
EXCELLENT (10) - BON(8) - MOYEN(6) -
MEDIOCRE(4) - MAUVAIS(2)
APPRECIATION GENERALE
Peut évoluer vers un poste plus important
Est à sa place dans le poste occupé
A des progrès à faire
A orienter vers un autre poste
Formation à prévoir
FICHE DE NOTATION
FICHE INDIVIDUELLE DE NOTATION CATEGORIE 5 A
9
APPRECIATION DES CHEFS HIERACHIQUES
DIRECTS
Nom :
|
Prénom :
|
Mle :
|
Emploi :
|
Date d'entrée :
|
Classification :
|
Direction :
|
Service :
|
Section :
|
Cellule :
|
Degré d'appréciation
|
Connaissances professionnelles
|
Ordre
|
Sens du service public
|
Assiduité au travail
|
Ponctualité
|
Nom du signataire et date
|
CHEF DE SECTION
|
|
|
|
|
|
|
Appréciations générales
............................................................................................
Appréciations générales :
Appréciations générales
............................................................................................
SOUS/COMMISSION D'APPRECIATION ET DE NOTATION
|
|
|
|
|
|
|
Appréciations générales
............................................................................................
NOTE DE L'ANNEE
|
/10
|
NOTE DE L'ANNEE PRECEDENTE
|
/10
|
MOYENNE
|
/10
|
NB : L'appréciation portée par le
supérieur hiérarchique s'exprime par l'une des mentions
suivantes :
EXCELLENT (10) - BON (8) - MOYEN(6) -
MEDIOCRE(4) - MAUVAIS(2)
APPRECIATION GENERALE
Peut évoluer vers un poste plus important
Est à sa place dans le poste occupé
A des progrès à faire
A orienter vers un autre poste
Formation à prévoir
ANNEXE 4 : FICHE DESCRIPTIVE DE
POSTE
Direction
|
:
|
Cat. Cible
|
:
|
Département
|
:
|
Collège
|
:
|
|
|
Emploi
|
:
|
Service
|
:
|
Filière
|
:
|
|
Effectif
|
:
|
POSITIONNEMENT HIERARCHIQUE
|
Supérieur hiérarchique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effectif placé sous l'autorité du titulaire :
|
|
|
Permanents
|
|
|
|
Temporaires
|
|
MISSIONS DU POSTE
|
|
ACTIVITES SIGNIFICATIVES DU POSTE
|
|
RESPONSABILITES - DELEGATION
|
Responsabilité
|
|
|
|
|
Délégation
|
|
RELATIONS FONCTIONNELLES (INTERNES - EXTERNES)
|
Internes
|
|
|
|
Externes
|
|
FILIERES D'ACCES AU POSTE - EVOLUTIONS POSSIBLES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONTRAINTES PARTICULIERES LIEES AU POSTE
|
Horaire pratiqué
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Déplacements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL / NUISANCES
|
|
INDICATEURS DE PERFORMANCE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PROFIL EXIGE POUR UN RECRUTEMENT EXTERIEUR
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Niveau de formation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Expérience professionnelle
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exigences particulières
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PROFIL EXIGE DANS LE CADRE D'UNE PROMOTION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Niveau de formation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Expérience professionnelle
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Exigences particulières
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 5 : FORMULAIRE DE
FORMATION
FORMULAIRE DE FORMATION
Nom :
|
Prénom :
|
Mle :
|
Emploi :
|
Date d'entrée :
|
Classification :
|
Direction :
|
Service :
|
Section :
|
Cellule :
|
BESOINS ET MOTIVATIONS PROFESSIONNELLES
|
|
RAPPEL DES FORMATIONS DE L'ANNEE N
|
N°
|
Thèmes des formations reçues
|
Objectifs
|
Impacts
|
1
|
|
|
|
2
|
|
|
|
3
|
|
|
|
BESOINS DE FORMATION DE L'ANNEE N+1
|
N°
|
Situation à l'origine de la demande
|
Thèmes de formations
souhaités
|
Objectifs
|
1
|
|
|
|
2
|
|
|
|
3
|
|
|
|
Date de l'entretien :
Signature du responsable
Signature du collaborateur
ANNEXE 6 : PROGRAMME
HEBDOMADAIRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PROGRAMME HEBDOMADAIRE
|
(Semaine du )
|
|
|
|
|
|
|
|
|
OBJECTIFS/ACTIVITES
|
L
|
M
|
M
|
J
|
V
|
Source de
|
Responsable
|
Vérification
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Finaliser et mettre en oeuvre le système de
gestion des carrières
|
|
|
|
|
|
|
|
Elaborer l'appel d'offre de mise en oeuvre du système de
gestion des carrières
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gérer et optimiser les ressources
humaines
|
|
|
|
|
|
|
|
Mobilité du personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
Réception et traitement des dossiers d'évaluation
2008
|
|
|
|
|
|
|
|
Acquisition du personnel (recrutement externe 2009)
|
|
|
|
|
|
|
|
Elaboration et suivi des CDD
|
|
|
|
|
|
|
|
Traitement des dossiers de candidature test interne)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Assurer la mise à jour des outils de gestion des
ressources humaines
|
|
|
|
|
|
|
|
Mise à jour du PER (rapport de la rencontre avec
finances/GRH)
|
|
|
|
|
|
|
|
description des nouveaux postes
|
|
|
|
|
|
|
|
Accroître la satisfaction globale du
personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
Enquête de satisfaction du personnel (finalisation)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Poursuivre la rigueur de la GRH(contrat
plan)
|
|
|
|
|
|
|
|
Calcul des indicateurs (Contrat Plan)
|
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES RUBRIQUES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
suivre les factures de l'ANPE et Ministère des sports
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Responsable
|
|
ANNEXE 7 : ANALYSE QUANTITATIVE ET QUALITATIVE
DES RESSOURCES HUMAINES DE L'ONEA
Tableau 1 : Classification du personnel de
l'ONEA au 31 décembre 2010
Typologie du personnel
|
Catégorie
|
Niveau de recrutement
|
Cadres
|
C1 ; ; C3
|
C1 : DEA, Maîtrise +
spécialisation d'un an au moins, Ingénieur de conception, DESS,
BAC + cinq (5) an + un échelon, Doctorat + deux (2) échelon.
: Licence, Licence + spécialisation d'un an au
moins, Maîtrise, Ingénieur des travaux, BAC + quatre (4) + un
échelon.
C3 : BAC ou diplôme
équivalent + formation de deux (2) ans, DUT d'état, BTS.
|
Maîtrises
|
C4
|
BAC ou diplôme équivalent, BEC, CAP
|
Agents spécialisés
|
C5 ; C6
|
C5 : BEPC + diplôme professionnel,
CAP.
C6 : BEPC ou diplôme
équivalent.
|
Agents d'exécution
|
C7 ; C8 ; C9
|
C7 : CEPE ou diplôme
équivalent + spécialisation d'un an u plus ; CEPE ou
diplôme équivalent + permis de conduire ; CEPE ou
diplôme équivalent + spécialisation de deux (2) ans au
moins + un échelon.
C8 : CEPE ou diplôme
équivalent.
C9 : Néant.
|
Tableau 2 : Répartition du personnel
par catégorie au 31 décembre 2010
Nature de la catégorie
Sexe
|
Cadres supérieurs
|
Cadres moyens
|
Agents de maitrise
|
Agents spécialisés
|
Agents d'exécution
|
Hommes
|
66
|
54
|
75
|
333
|
123
|
Femmes
|
13
|
23
|
24
|
58
|
6
|
Total
|
79
|
77
|
99
|
391
|
129
|
Tableau 3 : Evolutif des effectifs de l'ONEA de
2005 à 2010
Années
Sexe
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Hommes
|
581
|
559
|
583
|
588
|
604
|
651
|
Femmes
|
75
|
74
|
83
|
92
|
110
|
124
|
Total
|
656
|
633
|
666
|
680
|
714
|
775
|
Tableau 4 : Situation du personnel par tranche
d'âges et par sexe au 31 décembre 2010
Tranche d'âge
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
20 - 25
|
24
|
6
|
30
|
26 - 30
|
80
|
19
|
99
|
31 - 35
|
107
|
24
|
131
|
36 - 40
|
94
|
25
|
119
|
41 - 45
|
105
|
17
|
122
|
46 - 50
|
122
|
19
|
141
|
51 - 55
|
87
|
10
|
97
|
56 - 60
|
32
|
4
|
36
|
|
|
|
|
TOTAL
|
651
|
124
|
775
|
TABLE DES MATIERES
DEDICACE.............................................................................................
I
REMERCIMENTS...................................................................................
II
SIGLES ET
ABREVIATIONS.....................................................................
III
INTRODUCTION
GENERALE............................................................................................
1
Première Partie : CADRE THEORIQUE
........................................................ 3
CHAPITRE I : CONCEPTS ET THEORIE DE LA GESTION
DES RESSOURCES
HUMAINES..................................................................
4
Section I : Revue de
littérature..........................................................................
4
Section II : Les pratiques en gestion des ressources
humaines..................................... 6
Paragraphe 1 : L'acquisition des ressources
humaines......................................... 7
? Le recrutement, l'accueil, la
sélection........................................................ 7
Paragraphe 2 : La conservation des ressources
humaines...................................... 7
? La
motivation....................................................................................
8
? La
rémunération.................................................................................
9
? La gestion des carrières et
évaluation du personnel...................................... 10
Paragraphe 3 : Le développement des ressources
humaines................................. 12
3.1 La
formation.................................................................................
12
3.2 La gestion prévisionnelle des emplois et
des compétences............................ 13
3.2 La communication et
l'information....................................................... 15
CHAPITRE II : LES RELATIONS ENTRE LA GESTION
DES RESSOURCES HUMAINES ET LA
PRODUCTIVITE.............................. 17
Section I : Définition du concept de
productivité................................................... 17
Section II : Liaison entre la gestion des ressources
humaines et la productivité............... 18
Paragraphe 1 : L'existence de la relation entre
gestion
des ressources humaines et la
productivité...........................................................
18
Paragraphe 2 : Etat des études
antérieures empirique................................................
19
Deuxième Partie : CADRE PRATIQUE :
CAS DE L'ONEA................................. 22
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
L'ONEA................................................ 23
Section I : Histoire de
l'ONEA........................................................................
23
Paragraphe 1 : Les grandes dates de l'évolution de
l'ONEA.......................... ... 23
Paragraphe 2 : Les missions de
l'ONEA..................................................... 25
Paragraphe 3 : Le cadre
juridique............................................................. 25
Section II : Organisation administrative et
fonctionnement de l'ONEA........................ 26
Paragraphe 1 : Organisation
administrative................................................. 26
Paragraphe 2 : Fonctionnement de
l'ONEA................................................ 27
2.1. Les clients et les
partenaires..................................................... 27
2.2. Les ressources de
l'ONEA....................................................... 28
2.2.1. Les ressources
humaines...................................................... 28
2.2.2. Les ressources
financières................................................... 28
Section III: Présentation de la Direction des
ressources humaines.............................. 28
Section IV : Le plan stratégique 2008-2010 de
l'ONEA.......................................... 30
CHAPITRE II : CADRE
ANALYTIQUE........................................................
32
Section I : Analyse de la gestion des ressources humaines
à l'ONEA........................... 32
2.1. L'organigramme de
l'ONEA..................................................... 32
2.2. Le Plan Emploi Ressources (
PER).............................................. 33
2.3. Le Plan annuel de
Recrutement................................................... 33
2.4. La Fiche descriptive de
poste..................................................... 33
2.5. L a Fiche d'Evaluation des
agents............................................... 34
2.6. Le Plan Triennal de
Formation................................................... 35
2.7. Les Programmes
Hebdomadaires................................................ 37
Section II : Analyse du potentiel des ressources humaines
de l'ONEA.......................... 37
Paragraphe 1 : Analyse qualitative du
personnel.......................................... 37
Paragraphe 2 : Analyse quantitative du
personnel.......................................... 37
Section III : Analyse des écarts et
vérification de l'hypothèse....................................
38
Paragraphe 1 : Analyse des
écarts............................................................ 39
1.1 Ecarts par rapport aux pratiques en gestion
de ressources humaines existantes à
l'ONEA................................. 39
1.1.1. Le plan de
carrière.................................................... 39
1.1.2. Le référentiel des
compétences.................................... 39
1.1.3. Le bilan de
compétences........................................... 40
1.1.4. Une gestion prévisionnelle des emplois
et des
compétences................................................. 41
1.2 Ecarts par rapport aux fonctionnements des pratiques
en gestion des ressources humaines de
l'ONEA.................... 42
1. L'entretien annuel
d'évaluation............................................ 42
2. Le plan triennal de
formation.............................................. 43
Section IV : Vérification des
hypothèses............................................................
43
CHAPITRE III :
RECOMMANDATIONS......................................................
45
Section I : L'adoption d'un système de plan de
plan de carrières................... 45
Section II : Une amélioration du système
d'évaluation............................... 45
Section III : Adapter la politique de formation aux
besoins des agents............ 46
CONCLUSION.........................................................................................
48
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................
50
I. Ouvrages
spécifiques..................................................................
50
II.
Articles.................................................................................
50
III.
Mémoires...............................................................................
51
IV. Moteurs de
recherches................................................................
51
LISTE DES
ANNEXES...............................................................................
52
Annexe
1.............................................................................................
53
Annexe
2.........................................................................................
54
Annexe
3.........................................................................................
55
Annexe
4.........................................................................................
60
Annexe
5...............................................................................................................
64
Annexe
6.........................................................................................
66
Annexe
7..............................................................................................................
67
* 1 Garand et Fabi
(1992), les pratiques de gestions de ressources humaines en PME, Revue
Organisation, vol2, num 1, automne 1992 ? pp.61-97.
* 2 Rapport ROUILLEAULT ,
« Anticiper et concerter les mutations », remis au Ministre
de l'Economie Christine LAGARDE, en juillet 2007.
* 3 Le Louarn,J.Y. , Wils,
T., 2001, L'évaluation de la gestion des ressources humaines : du
contrôle
des coûts au retour sur l'investissement humain, Paris, Ed.
Liaison.
* 4 Delery, J.E., Doty,
D.H., 1996,«Modes of theorizing in strategic human resource
Management: Tests of universalistic, contingency and
configurational performance
prediction», Academy of Management Journal, vol. 39,
n°4, p. 802-835.
* 5 Liouville, J. et M.
Bayad. 1995. « Stratégies de gestion des ressources
humaines et performances dans les PME : résultats d'une recherche
exploratoire », Gestion 2000, vol. 1,p. 159-179.
* 6 Lacoursière,
R. (2001), Impacts de certaines pratiques stratégiques de
gestion des ressources humaines sur la performance organisationnelle et
financière de PME.
* 7 Way,
S.A ( 2002), High performance work systems
and intermediate indicators of firm.